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Parladou de Prouvènço - La gargote provençale : [RP]Memento Mori à la Croque Cigale

Fl0rentin
[Uzés, avec de l'alcool la guerre est plus folle]

Attendre, patience, attendre patience... Cependant le jeune homme il en avait plus que marre d'attendre et en ce qui concerne la patience c'était bien pendant deux minutes.

Ses derniers jours sur les terres languedociennes, il les avait passé à boire ou se battre voir les deux en même temps. Le soir il ne rentrait plus au camp d'ailleurs pour y retourner il y aurait fallu que le terrain soit un descente pour s'y laisser rouler.

Il y avait plus doute l'ennui étaient à son comble, et un soldat comme lui c'est pas bon du tout. C'est pourquoi il ne tarda pas à rassembler ses affaires quand l'ordre de marche fut donné.

Eh hop hop... il était en selle, avec l'ensemble des dragons d'arquian.


[Provence, c'est parti mon kiki !]

Voila l'armée était en marche, direction vers: la gloire ! la richesse ! le prestige .... ou pas !
A vrai dire le jeune homme savait pas vraiment d'en quoi il s'embarqué. D'ailleurs la situation était cocasse... Il se retrouvait sous les ordres de namaycush !! Les souvenirs de la Gascogne resurgirent... Le jeune homme se perdit dans ses souvenirs de l'Ost Gascon... il redressa sa monture qui commençait à s'écarter du reste de la troupe faute d'inattention de sa part.

Enfin bon peu importe le passé, Aujourd'hui il était là avec ces hommes et ces femmes venu des 4 coins du royaume... Il continuèrent à marcher en direction du sud et à la tombé de la nuit, ils montèrent le campement. Le jeune homme sauta de sa monture et commença par boire un coup car il avait la gorge sèche avec toutes cette poussières. Aprés il s'occupa avec les autres de tout installer pour la nuit.

Le voyage avait été calme mais le bruit des combat de tardera pas à venir à ses oreilles.

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Waylander..
Le vieux breton tanguait un peu sur son cheval. L'avait bien pioncé, par contre le réveil faisait mal, très mal. Une pinte de bière a la main pour calmer son mal de crâne et ça irait mieux tout a l'heure. Il se marra tout seul, en regardant ce qui se passait autour de lui. Quelle journée hier ! Ils avaient commencé a picoler a midi et se sont arrêté a minuit. Et va y que ça chante ! L'humeur était joyeuse, un peu insouciante pour une armée qui se préparait a défourailler. C'était une belle journée, aux cris des BAAASTOOON ! Ca discutait de tout et n'importe quoi. Puis il est venu le soir, un petit coup de barre a force de trop boire. Ils étaient posés a même le sol, a regardé le ciel et se raconter des histoires. Lui il se sentait bien au milieux d'eux, comme ça. Une pointe de nostalgie, mais rien d'assez conséquent pour entamer son moral.

Moral qui avait pas mal chuté a force de trop resté a Uzès. La ville en soi était une belle ville acceuillante, mais a trop parlé de célibat, d'histoires d'amour et l'impatience de partir au combat, ça avait finit par lui taper sur les nerfs. Au moins là il avait récupéré. Avec les habituels pochtrons, ils avaient vidés les réserves d'alcool. Le breton tapota l'encolure de son cheval en y repensant. Il avait l'air content le canasson de ne plus avoir 10 litres sur le dos, déja qu'il le trimballait, lui et ses affaires. Il vida sa chope d'un trait. Ils avaient pas mal marché jusqu'ici et le campement serait bientôt installé.

Il descendit de son cheval, et le guida par les rênes. Ca laisserait un peu de repos pour la fin du voyage. Il en profita pour ramasser un bouquet de lavandes et l'accrocha comme il pût a sa chemise. un cadeau pour une dame, il n'oublie jamais.
Nadaelle
Réveil difficile ce matin , le mélange d'hier soir n'avait pas été bon pour Nada , un mal de crane terrible la suivait depuis le matin et elle n'arrivait pas à avancer . Ces jambes avaient du mal à la soutenir et c'est en titubant encore légèrement qu'elle avançait .
Elle regardait les cavaliers passer en les enviant , eux au moins pouvaient compter sur les chevaux pour avancer . Elle regrettait la charrette de Zahra , la au moins , elle se serait laissé porter .
Un cavalier attira son attention , un sourire se dessina sur son visage en le voyant , il n'avait pas disparu , depuis plusieurs jours , elle ne le voyait plus à Uzès , ni en taverne , ni au campement , elle se demandait si il était resté avec eux ou pas . Ils étaient tellement nombreux qu'elle ne pouvait voir tout le monde . Nadaelle ne connaissait que très peu de monde pour discuter et n'oser poser des questions . Certains se seraient surement demandés pourquoi elle voulait avoir de ces nouvelles .
Quand il passa à coté d'elle , elle tourna le regard évitant de le regarder , surement par timidité .

Enfin , le convoi s'arrêta et il fallu remonter les tentes . Ne connaissant pas du tout la Provence , Nada se demandait combien de jours ils allaient devoir marcher pour atteindre leur but .
Qu'importe ! Elle était bien et heureuse ici .
Elle pensait de moins en moins à sa ferme et se faisait une joie d'être parmi tous ces gens si unis .
Elle se découvrait une autre personnalité , elle si renfermé avant , si solitaire devenait de plus en plus ouverte et appréciait la compagnie des autres .

Les voyages forment la jeunesse dit on , Nada découvrait le monde avec gaieté .

Après avoir monté sa tente , elle alla donner un coup de main pour installer le feu de camp et se retrouver tous entre amis .
Kilian
[Uzés, Tombé de la nuit]

Kilian qui avait fait un voyage no-stop depuis Bordeaux venez à peine d'arriver en ville lorsqu'il remarqua plusieurs lances prête pour le départ en Provence. Ne sachant pas trop à qui il s'adresser il s'avança comme même vers les personnes présentes, c'est alors qu'il remarqua le Capitaine non loin du rassemblement. Kilian qui était épuiser du voyage parti se détendre quelque peu en taverne avec plusieurs camarades qu'il avait eu l'occasion de rencontré auparavant, les heures défilas vite, la soirée toucher déjà à ça fin et nous étions toujours pas partis. Les voix en-dehors de la taverne commencer à s'élever, curieux Kilian repris toutes ces affaires posé sur la table de la taverne pour voir se qu'il se passait dehors. L'heure du départ arriva, les troupes était toutes rassembler et le Capitaine commença sa marche vers la Provence.

Sur les chemins en pleine nuit le calme régner autour de nous, le seul bruit que nous entendions c'était les bruits de pas laisser par touts les confrères réuni. Les heures de marche ne pouvais plus se compté avec une mains, la nuit toujours aussi présente laissa une belle vue sur la voix lactée « un vrais spectacle » comme dirais l'autre. Toujours en rang sur les chemins on pouvais remarquer qu'a l'horizon la lumière effacer peu a peu cette soit disant voix lactée qui tacher le ciel d'étoile et de couleurs assez étrange.. voir même inexplicable, le Capitaine en tête de rang s'arrêta brusquement puis il se retourna en nous regardant. Il prit peu de temps à tous nous motiver et nous donner la bonne nouvelle que nous étions presque arriver, enfin.. Kilian chaux comme la braise rompu les rangs comme l'avais indiquer le Capitaine puis il partit s'asseoir près du camp en disant assez bas.

Faudrait pas qu'on s'endorme ici, j'vais refroidir...
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Ingeburge
[Arles, mardi 9 février]


— Ils sont là.

La phrase avait jailli, évidente, alors qu'elle émergeait à peine d'un sommeil court mais réparateur. Depuis quand comptait-elle les jours? Depuis quand les attendait-elle? Depuis quand examinait-elle leur progression d'après les informations qu'elle recevait? Elle ne le savait plus et à force d'ailleurs de décompter les jours, elle avait fini par les dénombrer sans même y prêter attention. D'où cette évidence car avant même de se mettre les idées en place, avant même de réfléchir, avant même d'envisager tous les éléments, elle avait su. L'affirmation était venue, convaincue et incontestable. Et puis... il y avait eu autre chose que d'aucuns nommaient intuition. C'était dans l'air, dans les bruits, comme si elle leur avait été reliée, comme si dans leurs progressions respectives ils avaient finalement été côte à côte et non éloignés par des centaines de lieues. Tous ces éléments expliquaient pourquoi alors que le jour n'était pas encore levé, assise dans sa couche, sa chemise de linon, glissant sur l'une de ses épaules, les cheveux décoiffés, elle avait déclaré qu'ils étaient là.
Et maintenant, son regard mort fixé droit devant elle, elle réfléchissait à tout ce que cette simple affirmation, ou plutôt à tout ce que ce fait dont elle était sûre sans même en avoir reçu confirmation, entraînait comme conséquences. Toutes les discussions, les projets, les échanges épistolaires dans la cabane au fond du jardin accouchaient finalement de quelque chose et cette présence qu'elle ressentait dans chaque parcelle de son être indiquait que désormais, il ne s'agissait plus de théoriser le combat, l'heure était venue de le mener. L'ange sans ailes qu'elle était ne pourrait se mêler physiquement à la lutte et elle préférait de ne pas s'y attarder.

Ils sont là.

Rien d'autre ne comptait, rien d'autre ne devait compter en cet instant. Rassérénée par cette affirmation qui transformait l'attente anxieuse en certitude porteuse d'espoir, elle se dégagea des couvertures avant de se laisser glisser au sol. Là, sur le parquet de la chambre qu'elle occupait, elle joignit les mains et ainsi agenouillée et prostrée, elle rendit gloire au Très-Haut.



Les heures infidèles et légères s'égrenèrent, insaisissables. Avec elles vinrent cette confirmation qu'elle n'attendait pas et dont elle n'avait nullement besoin. Elle en reçut la nouvelle peu avant vêpres, alors que le soleil déclinait. " Pa Capituna " foulait le sol souillé de Provence, mené par un Capitaine Carmin pressé d'en découdre. On lui donna également copie de l'ultimatum de l'Imperator et la lecture d'icelui donna de l'altitude aux fins sourcils de la froide Prinzessin. Elle goûtait la bien visible provocation qui avait dû produire l'effet escompté et elle ne se formalisait pas de ce que son nom soit ainsi mis en avant mais il aurait pu, il aurait dû agir autrement. Provoquer, oui et elle en était la première réjouie. Elle haussa les épaules. Bast, on lui prêtait déjà tant de rumeurs, une de plus, une de moins.

Elle se mit donc devant son écritoire portatif et prépara de quoi écrire. Vélin, encre, plume d'oie, bâton de cire, sceau en laiton, tout fut installé. L'instrument d'écriture dûment alimenté en encre, il glissa sur le parchemin, agile. Le court billet fut scellé, une galette rouge sang apposé à son terme et confié au bon soin d'un messager zélé. La missive trouverait son destinataire là où il faudrait, quand il faudrait et en étant décachetée, dévoilerait :

Citation:

    Au Capitaine Carmin,
    Salut.



    Je ne vous savais pas à ce point désireux d'entretenir ma si déplorable réputation mais je me réjouis de ce que vous avez pu vous divertir tout votre content. Je ne sais si votre charmante déclaration a porté ses fruits mais je gage qu'en dehors de braies mouillées, votre récolte sera bien maigre. Il en est ainsi des couards comme des incontinents, il ne faut jamais rien escompter de plus d'eux que ce que la nature leur fait produire malgré eux.

    Pour ma part, je me contente encore et toujours d'étudier ouvrages de jardinage et d'horticulture espérant que la mise en pratique ne tardera pas davantage.


    Que le Très-Haut vous garde.

    La Jardinière-pépiniériste.




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Armes en chantier
Isa.
[départ d’Uzès]

Levée de camp et départ sur les routes... tels se succèdent les jours et les nuits. Mais au sein de Memento, entre les étrangers d’hier, un lien peu à peu se construit. Comme la toile d'une araignée, tissée lentement ....capable ensuite de faire face à de fortes rafales ou à un agresseur devenu proie, par la seule présence de la toile invisible.
Chaque soir, retrouvailles au programme. Aussitôt le campement remonté, les soldats posent leurs armes et armures et se retrouvent en amis. Soirées arrosées, discussions animées ou pas... L’araignée tisse sa toile.

Sur les routes à nouveau, Cédalia chevauche aux côtés d'Orion. Les chevaux se touchent presque, comme s’ils sentaient cette proximité nécessaire. De temps en temps, sa main effleure la sienne, leurs regards se croisent… et ce seul échange est source de rencontre et de pensées douces, échangées sous la lune. Avant de replonger dans leurs pensées respectives.
A quoi pense-t-il lui … en ce moment ? L’orage gronde au loin, Cédalia le sait … un jour il faudra guider Orion, le sauver de la nuit où son opposé tente de l’attirer. Surt est fort, elle sent sa présence. Mais elle ne le craint pas. Elle sait que seul l’équilibre pourra garder l’homme qu’elle aime en vie. Et cet équilibre, elle veut en être la garante…
Bref regard aux jumeaux qui s’endorment sur le dos paternel. Halte pour les poser dans leur berceau, à l’abri dans la chariote, avant de remonter et de se blottir tout contre le géant, pour un bout de chemin presque peau contre peau.




[entrée en Provence]

Bientôt un cri résonne, le Cap'tain arrive chez lui rentre chez lui et ses quelques mots expriment à eux seuls ce que chacun au fond de lui ressent ... de manière inexprimable parfois. Théo quand à lui reste discret, comme les autres dragons d'ailleurs. Fiers d'être là, conscients de l'enjeu mais heureux de servir la cause qui est la leur, au moins pour cette fois.

Nouveau montage du camp …puis soirée au coin du feu, peut-être un peu trop arrosée pour Orion qui étale ses connaissances, chante et déborde comme rarement. La tension a parfois des effets inattendus. Cédalia veille, Isa s'amuse, heureuse de retrouver les autres après avoir couchés les jumeaux, veillés par la douce et discrète Madeleine qui accompagnent les dragons depuis Arquian.

Vision d’étoiles, étendue sur le sol près de Ninon …


Ninon .... faudra qu'on se fasse une journée à la mer .... tu sais

Rires étouffés, seules les deux complices savourent un instant trop bref la signification de ce nouveau délire...
Petit à petit, le chouchen a raison de la raison d'Isa qui attire le géant auprès d'elle. Mirettes rivées sur le ciel étoilé. Dans le ciel, Orion leur fait signe, ses jumelles scintillent et Betelgeuse montre la voie ... étrange similarité .... Les conversations s'embrouillent, les pensées s'envolent et bientôt sonne pour Isa l'heure du coucher.


Le géant tarde à la rejoindre, Isa somnole, Cédalia veille …. Chuchotis à peine voilés de l’autre côté de la toile … puis il arrive et se glisse tout contre elle. Surt n’est pas loin, Cédalia veille toujours …
Frissons et étreinte plus forte, corps enlacés qui roulent alors qu’elle enroule ses jambes autour de sa taille , ses bras autour de son cou … à l’écoute de son cœur … Léger murmure à son oreille, avant de sombrer dans le sommeil ...



Je suis là …



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Fl0rentin
[Soirée du 10 au 11, parti de cache cache avec une tente]

Le campement avait été installé avec beaucoup de rapidité et d’efficacité. Depuis le temps ils étaient rodés. La nuit était tombé et une fois que Fl0rentin eu finis de s’occuper de sa monture, de sa tente, de son épée, de son bouclier….et diverses choses. Il déambula quelques temps dans le campement à la recherche de visage familier. Il trouva plusieurs de ses amis autour d’un feu et surtout d’un tonneau. Ils passèrent la nuit à rigoler et à boire. A cet instant pour rien au monde le jeune homme aurait échangé sa place. Au fil de la conversation, il apprit des choses intéressante et à la fois surprenante. Décidément il ne pouvait regretter d’être venu, comme quoi la guerre ça du bon !

La nuit était bien avancée quand le jeune Dragon décida d’aller se coucher. En se levant il sentit sa tête tourner et les choses autour de lui bouger beaucoup trop. Il salua tout le monde et fit quelques pas en direction de sa tente et manqua de peu de trébucher sur…. Euh un truc qu’il ne pu déterminer.

Il continua donc son chemin non sans mal. Il tourna un rond pendant un bon moment, il revint sur ses pas plusieurs fois. C’est sur ce coup là il a fait fort, il a réussit à se pommer dans le campement. Quelques kilomètre de marche plus tard et seulement à trois rangées du feu qu’il avait quitté plus tôt, il trouva sa tente. Ne cherchant même pas à se dévêtir il s’allongea sur sa paillasse. Et il s’endormit le sourire au lèvre… signe que quoiqu’on lui ai dit ce soir, ça le rendait heureux…

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Gorborenne
[Derniers murmures du 9ième jour de Février]

- Je suis là……

Les mots le tirent du demi-sommeil où il a finit par sombrer. Instinctivement, il resserre son bras autour d’Isa endormie…… Murmure de Cédalia, comme une couverture bienveillante réchauffant deux esprits jumeaux. Mélodie apaisante, à son cœur comme l’harmonie d’une harpe, le rappelant peu à peu vers un repos serein. Orion sourit, embrasse sa lumière et s’y embrase l’espace d’un soupir. Des tourments qui ventent autour de la Feuille, il sait au moins lequel il affrontera demain……



[Face à Arles, à l’aube du onzième jour de Février 1458] "Le Voleur de Pain", Acte I,I

La marche à travers le maquis fut longue et éprouvante pour les hommes, l’attente devenue tension en effarouchait plus d’un. Les discussions allaient peut être trop bon train pendant les peut être trop brèves haltes. Le moral ne retombe pas encore, mais déjà un début d’émousse s’immisce entre deux mousses…… C’est hors de portée des murailles de la ville, mais déjà bien assez proche pour en sentir le poids que l’ordre de halte retentit en tête de convoi.

BAAAAAAASTOOOOOOON

Hurlent en cœur le Géant et le Breton, barbares de leurs sections. Enthousiasme vite ramené à la patience, bientôt…… Trèèèèèès bientôt……..

Mais dans cette nuit qui se termine presque, se drape encore des brumes fraiches des matins d’hiver, le Géant n’en peut plus d’attendre…... Monter tout seul à l’assaut ? Non, il n’est pas fou non plus ! Par contre, aller discrètement reconnaitre le terrain……

Un regard, un baiser à son amour avant de se mettre en route, un « promis, je reviendrai » glissé à la hâte, et sans armes et sans monture, un simple gilet matelassé pour armure, Orion le Dragon se faufile dans l’ombre des remparts.

L’air qui siffle, demi-souvenir, et réflexe de la haute silhouette qui plonge en avant pour éviter le carreau. Foutue branche qui choisit de craquer sous son pieds…… et foutue sentinelle à l’oreille aiguisée……


- Aaaaaaargh

Faux râle, ruse de prédateur faisant le mort…….


- C’est bon, il a son compte, il y reviendra plus……

Et la proie qui mord à l’hameçon. Les pas des sentinelles qui s’éloignent mais le Géant attend encore un instant dos au mur. Une minute…… puis deux……. silence……. Rimant avec « aie confiance »…… Couteau de chasse dans chaque poing, il cherche un instant l’appareillage de la pierre, puis se hisse lentement le long de la paroi, pendu à ses lames se glissant entre les moellons.

Grimpe, grimpe l’araignée sur la toile, à la recherche d’une petite cigale……


Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé les défenseurs de Arles.


[Arles Bourg-Vieux, Mairie, bureaux du cadastre, un peu plus tard le même jour] "le Voleur de Pain" Acte I,II

Se glisser jusque là n’a pas été une mince affaire. Depuis le rempart, le Géant à du ruser à la goupil plus d’une fois pour se dissimuler au regards nocturnes et échapper aux patrouilles…… Les pas de loups, il connaît, mais drôle de forêt pour le chasseur qu’il est…… Peu habitué à chasser en ville. Donnez lui un forêt bien touffue, et il sera chez lui, mais là, entre ses murs de pierre, l’idée l’effleure un moment de ne pas en ressortir…… Et le fait d’avoir du assommer un garde en faction à l’entrée de service de la mairie ne le rassure en rien…… Certes, le corps du malheureux gît habilement dissimulé, et il dormira un bon moment avant de donner l’alerte, mais s’il est signalé manquant, l’alerte, et bien elle sonnera tout de go…… Alors pas de temps à perdre…… Trouver ce pour quoi il est venu et filer ensuite……. Il fouille le bureau un peu nerveusement, mais garde son calme malgré le stress qui l’envahit peu à peu……. Ah, voilà !....... Lilalilaloum, bon, où pourra-t-il trouver à manger aujourd’hui ? C’est que dans la troupe, les plus voraces ont faim et soif, et comme on dit, pour faire un bon légionnaire, il faut de la baston, de la bouffe et de la bière…… Et le Géant n’aime pas partir au combat dans le doute de manquer d’un des trois……Quelques noms intéressants, reliés à la va-vite entre les listes et le plan de la ville affiché au mur…… Les cibles sont rapidement choisies, Une boulangerie et un grenier à grain non loin de là, et un entrepôt dans le quartier du port…… Des pas dans le couloir…… En route, plus de temps à perdre, Le Géant remet sa cape sur son visage, ouvre à la volée les volets de la fenêtre, et disparait dans la nuit sans d’autre bruit que l’étoffe à ses épaules laissant comme un souffle qui s’essouffle…….

Au coin de la bâtisse, à l'abri dans l'ombre, un temps d'arrêt..... se glisse jusqu'à l'adjacente de l'obscurité, juste assez du rai de lumière nocturne pour griffonner quelque mots sur un vélin minuscule, de l'enrouler à la patte d'un pigeon plus ou moins endormi dans une poche de sa cape. Une graine trempée de miel et le volatile reprend vie et liberté, bat quelque fois de ces ailes teintées du double M, puis s'envole au loin porter quelques informations glanées.......


Citation:


Au Maîstre de la Braconne

Suis entré sans problème, mais j'ai pas vu la milice, les gars sur les remparts et en patrouille avaient des uniformes de maréchaux...... Sinon, je reviens bientôt avec des vivres...... et peut être une brune.......

Pasaroun!

signé: le Glabre de Chasse.






[Arles, même quartier, Boulangerie la Croustillette, même jour, quelques minutes plus tard] "le Voleur de pain", Acte I,III

Le chemin depuis la mairie n’est heureusement pas long et se passe sans encombre, rester dans l’ombre le temps que passe la patrouille, et on continue…… Devant lui, au bout de la rue, la boulangerie, derrière, à l’autre bout, il n’a pu s’empêcher de le voir sur le plan….. la prison…… Non ! Il chasse cette pensée comme il tourne le dos à la bâtisse où non, jamais il ne croupira…… Quoique, il n’est plus trop groupi là, tout seul, de nuit dans la ville, à faire la souris qui joue un vilain tour au chat……

Sur son dos, un sac rempli de maïs vidé d'un entrepôt anonyme ballotte déjà attendant la suite du chargement...... Pour une infiltration, vaut mieux quelqu'un de petit et discret, mais quitte à envoyer un homme seul récupérer du ravitaillement, autant qu'il ait la carrure pour en porter un paquet.......

11-02-2010 06:10 : Vous avez *piqué discrétos* à Brouv 5 sacs de maïs pour 3,50 écus.
11-02-2010 04:30 : Vous avez *piqué discrétos* à Brouv 2 sacs de maïs pour 3,50 écus.


Déjà l’enseigne « la Croustillette » grince devant lui, oscillant dans le mistral qui peu à peu se lève et d’ici peu aura emporté la brume…… Belle architecture…… un proprio visiblement aisé…… Ce faire un peu délesté ne pourra pas lui faire de mal…… Sur la plaque à la porte, Dame « Sucetteaunutella » non équivoque, le Chauve-sourit, repensant au vieux lui commandant une brune pour une « braconne sauvage » On pourrait y voir comme un signe…… Mais bon, porte de luxe ou pas, une serrure n’en cède pas moi rapidement quand on sait où par où la titiller……


clac

Et la lame du Géant ne tarde pas à faire sauter le verrou, s’ouvrant sur l’entre où s’entremêlent comme une chevelure les douces senteurs des céréales, teintées d’une fragrance d’absence, empourprée d’une touche féminine…… Arrière goût d’attente sans doute insupportable, ici aussi…… De quel côté qu’on soit de la tranchée, reste âcre le gout de sang et de l’acier……

- Tant pis…..

Le Chauve ne tarde guère, il entre, rabaisse sa capuche pour mieux y voir dans l’obscurité, enlève un large sac de toile encore tout plat de son épaule et se dirige droit vers les étals de pain chaud……. Puis il s’arrête net…… se fige……. Pains chauds ? Quelque chose cloche…… Un bruit, comme un bourdonnement sourd……. Grésillement familier, du brasier…….. D’un four !...... Malin qu’il est de n’avoir pensé qu’à cette heure de l’aube les boulangers sont souvent déjà à l’œuvre……..Vite ! À la sauvette, d’une discrétion se faisant moins en moins discrète, il enfourne quelques belles paires de miches dans son sac, le referme, le balance sur son dos, se retourne et……


BALANG BARDAF


HORrrizon

Bruits de pas et lueur qui approche derrière la porte du fournil attirée par le bruit de le n'importe quoi effondré emporté par le chargement du Géant dans un mouvement pivotant ? Il ne sait pas, pas le temps de vérifier, se sortir de là au plus vite ! À grandes enjambées il se dirige en hâte vers la sortie……


11-02-2010 06:10 : Vous avez *piqué discrétos* à Sucetteaunutella 7 miches de pain pour 6,50 écus.
11-02-2010 04:30 : Vous avez *piqué discrétos* à Sucetteaunutella 8 miches de pain pour 6,50 écus.
11-02-2010 04:30 : Vous avez *piqué discrétos* à Sucetteaunutella 2 miches de pain pour 6,50 écus


=> CF halles d'Arles pour le RP

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Zahra.2
{des cigales ? mais en plein hivers il va falloir les chercher!}
Zahra avait fait le vide à Uzès, en une soirée elle avait perdu le sens de l'orientation, le sens de cette campagne même qu'elle suivait...

Peut-être qu'en Provence, le reste de cette armée "space armée" qu'elle appelle celle de celui "qui passe sont temps à prendre son pied" allait passer en mode" vrai armée , action garantie" , mais d'abord, faut faire passer le temps dans la cambrousse de Provence, tout est bon pour faire passer ce fichu temps, entre soirée autour du feu, entre soirée en mode mère maquerelle ou tenancière de maison "de joie" ou la star de a maison s'appelle Soso ou la seconde du Capitaine Namacouche, celle qui a su faire patienter quelque guerriers et mercenaires, fallait la vendre même gratis, Soso avait besoin de se "faire remonter le moral" mais personne dans le camp était assez courageux pour relever le défi, car Soso en rousse ça donnait pas envie au premier abord qu'elle avait conclu la Zahra.

Donc la plupart du temps quand on apercevait Zahra dans le campement de l'armée du celèbre Namay; les sujets de conversations tournaient autour de Soso et de sa mauvaise humeur, celle qui expliquait le retard de l'armée au Languedoc....


Pour certains on avait dit :
" hey, l'armée elle reste au Languedoc c'est pour une histoire de stratégie tout ça! C'est purement miltaire!"

en vérité ça donnait plutôt ça :"hey l'armée de Namay a été retardée pour des histoires de plaisir des "officiers"....
Concours de ceux qui gemissent le plus fort.... mouais, c'était pas gagné , va pour trier les cris des guerriers en mode entrainement parmis celui des obsédés.

Zahra était en mode discrète , on l'entendait un peu moins en Provence qu'au Languedoc, en manque de mirabelle la saoulotte de Vaudémont, pis en mode cas de conscience après voir vu la boulette d'Afta de Rubempré et avoir écouté le petit Lucien de Rubempré.

La autoproclammée guerriere impériale independante Zahra avait suivi le Afta depuis la Lorraine, elle avait embarqué avec elle le petit fils du duc Yanahor, de la Franche Comté au Languedoc, le petit gaillard était silencieux , il s'agripait à elle , tel un enfant qu'il était, suivant sans grommeller, sans poser de questions.... jusqu'au jour où à Uzès, ils apprennent qu'Alors qu'Afta était en plein ébats avec une plantureuse blonde devant le parvis de l'eglise d'Uzès; il a été attrappé dans la méleé par la marechaussée ou par une garde aristotelicienne et enfermée dans une geole pas loin de l'eglise avec sa blonde, en "retraite spirituelle forcée". Du coup l'Omaxiphallus de son nom, ne pouvait plus suivre l'armée du Namay, dans un élan de solidarité familial, le petit Lucien qui n'était autre que le petit neuveu d'Afta a commencé à se rebeller face aux autres mercenaires, guerriers de la dite armée :


" vous êtes que des larbins, d'abord même pas que vous allez piller!
Pis d'abord, on est pas payé et y a marqué sur les parchemins qu'on doit gagné 15 ecus par jour, moi j'ai jamais eu ces 15 ecus ! CONCLUSION vous allez tous mourir gratuitement!
Zahra, tu viens on retourne en Lorraine, moi j'ai mon duché là bas! *tape du pied*
D'abord c'est tous des "cons"!
Zahra je retourne en Lorraine tout seul ! j'suis grand!
"


C'était les adieux de Lucien à cette armée et à Zahra, qui ne savait plus quoi faire, suivre ou ne pas suivre, telle était sa raison ou sa quetion?
Elle avait suvi le Afta pis le Chlodwig, "les roys des bon plans de Lorraine" qu'on lui avait dit, pis là le Lucien, il était petit mais avait le don de mettre le doute dans la tête de la guerriere énivrée et enervée par la bourde d'Afta, le Rubempré avait été intoxiqué par la maladie de "memento mori" ...

'tain Afta, t'avais pas à prendre ton pied... fallait juste suivre cette fichue armée ...c'est tout...


C'était donc d'une humeur moin "guillerette", moins rassurée que la Zahra dirigeait sa section, sans trop se poser de question quant à a la paie? Ils allaient bien se debrouiller...après tout, depuis la Lorraine elle assurait sa survie, égoïste, un peu beaucoup... Pis abandonnée la Soso et les autres ici, serait une honte pour sa pomme...

va pour la chasse aux cigales.... même si on sait que c'est pas la bonne saison!
Quitte à s'eterniser par ici, jusqu'à ce qu'elle arrive la bonne saison...

Regard qui recherche , Nadaelle sa comparse fermière franc comtoise, Ersy ...il s'était barré avec Lucien, le traitre sans dire un mot, le futur beau frêre allait avoir le "couroux" de la Zahra, Anthony suivait toujours pour le plus grand bonheur de Zahra, ils étaient deux lames independantes , l'odre militaire impérial était bel est bien loin, pourtant Zahra et Anthony était sous la bannière independante ce coup ci...

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Afta
Cela faisait longtemps qu'on avait pas vu le légendaire s'exprimer en public. Tout d'abord, il avait pas que ça à faire ; et puis c'est bien connu, les stars se font toujours attendre ! Mais ce jour là, il n'était pas venu pour se la péter et se taper des minettes... Il était en mode vénère ! Comment-ca qu'on s'était foutu de sa gueule ? Qu'on essayait de profiter de lui, de le duper ? Afta n'est pas dupe. Que cela soit sût et connût de tout le monde : AFTA - est - un - OUF !!! "I'm the wrong nigga to "Bleep" with" comme il disait... Alors, plutôt que de se barrer et d'envoyer tout le monde chier, il avait décider de continuer et de trouver son compte de cette affaire, de la faire tourner à son avantage. Car non, il n'allait pas laisser des vipères gâcher ses opportunités et ses plans ; et si malheureusement il n'arrivai pas à atteindre ses objectifs, il ne laisserai sûrement pas ses ennemis atteindre les leurs !

La Provence en plus d'être devenu un énorme champ de bataille et une terre de chaos, était devenue un paradis pour les magouilleurs et les opportunistes... comme lui. Et pour magouiller, ça magouillait ferme, dans tous les coins. Il se promit que s'il ne pouvait pas encore trouver ici la gloire qu'il recherchait, il y trouverai au moins la fortune, quitte à déposséder la population de tous ses biens et à la laisser périr de sa faim.

Tous étaient là, tant de gens qu'il ne s'attendait pas à voir, ou du moins qu'il ne s'attendait pas avoir tous réunis. Tous des idiots et des vermines.
Grâce à son cheval, il avait pût rejoindre l'armée assez vite. Lorsqu'il arriva à l'entrée du camps, il fusilla du regard tous ceux qui l'observaient, leur fit baisser les yeux et comprendre qu'il n'était pas content. Il arriva alors devant la tente de zahra.


Salut ma poule, j'espère que t'a bien astiqué ton épée, j'ai hâte d'en découdre...
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]Afta le Val de Rubempré D'Omaxiphallus, Prince de Commercy
Seigneur de Thiaucourt et de Châtas.
Nadaelle
Arles .

Un petit village paisible , un verger , un port avec un bateau , une église , une mairie , des tavernes ....................DES TAVERNES !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Nada n'attendit pas longtemps pour y aller , enfin un endroit bien au chaud pour y retrouver ces amis . Elle prit de suite la direction du centre du village .Toutes les tavernes étaient toujours regroupées au centre du village , c'était bien connu , elle ne pouvait se tromper de route , même dans un endroit qu'elle ne connaissait pas .

Des pancartes plus ou moins délabrées , pendaient eu dessus des portes ; L`Arlésienne , La Boulasserie , La taverne du Dragon Rouge , Au Réveil des Survivants , *Corte dei Miracoli* , 5 a la maison , Restez groupiiir , Restez groupiiir ??? Et une pancarte toute neuve qui sentait encore la peinture fraiche !
Aucun doute , ces amis ne pouvaient étre QUE dans celle ci , pas possible autrement .
Sans même regarder par la fenêtre , elle entra d'un pas ferme et décidé . Ils étaient bien la , à discuter et ..............................picoler .
Quelques mots , quelques rires , la bonne humeur régnait toujours , encore plus depuis qu'ils étaient tous bien installés au chaud .
Les feux de camp sont bien , mais rien ne vaut une bonne taverne avec une bonne cheminée .

Des grands coups résonnèrent à la porte , Nadaelle , curieuse de nature , regarda par la fenêtre voir se qu'il se passait .
Lorsqu'elle vit qui essayait d'entrer , son cœur se mit à battre plus fort malgré elle . Elle sourit en le voyant , enfin , elle allait pouvoir discuter avec lui autour d'un verre .
Elle referma doucement la porte et attendit qu'il entre .
Les minutes passèrent et toujours personne , Nada ne comprenait plus rien . Elle rouvrit la fenêtre et passa sa tète par la petite lucarne pour voir se qu'il se passait .
Il restait planté dehors , apparemment la porte restait coincée et ne voulait pas s'ouvrir . Nadaelle était catastrophée, elle essaya d'ouvrir la porte par l'intérieur , mais rien n'y faisait . Elle repartit à la fenêtre , mais abandonna très vite , elle était vraiment trop petite , et costaud comme il l'était , ses épaules ne passeraient pas par la . Sofio aurait du faire des ouvertures beaucoup plus grandes !

Après quelques instant d'acharnements , elle le vit repartir direction le campement .....................
Theognis
Un sourire au Géant de Provence, le Mont Chauve de l'armée de Son Éminence.

Qu'y-a-t-il Gorbo, dans ton gros sac à dos?

Des pelletées de pain, du maïs comme s'il en pleuvait, le Dragon a un grain, c'est toute sa beauté.

Discret, nous avons des affamés!

Les chariots se remplissent des nouvelles victuailles. Trophée de ripaille, arrosé d'un bon châteauneuf....

Du Pape, s'il te plait! A la santé de l'Impériale!

Dégustation. Les lèvres brunissent, et les yeux prennent quelques éclats. L'ennui de l'attente se dissipe dans la bonne chère. Un festin de Roy en l'aride Provence!

Avant les jours sanglants, prenons des couleurs, à l'ombre d'Arles, la petite Rome des Gaules. Nous avons tout le temps. Le Marquisat nous laisserait même boire tout le Rhône! Leurs armées craignent pour la vie de la petite marquise....

Petit moment de pause. César, sous les limons du fleuve, écoute.

Ah si je pouvais capturer Hersende! La belle rançon que nous pourrions en tirer, Orion. Hélas, je crains qu'on ne me laisse pas cette prise de choix. Et les nobles provençaux, à ce que l'on raconte, glissent entre les mains comme des savons de Marseille!

Rires.

Quant à moi, qu'ils me prennent, en Bourgogne ils me donnent!
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Partage des RP
Les Terres d'Arquian
Namaycush
En Frondéraison...


Expecte d’une réponse qui ne viendra de toute manière jamais…Froufrou d’ailes, vieil emplumé qui rentre…l’hibou ne revient pas d’Aix lui, mais de l’ouest…l’aigrette ne flamboie plus et son œil rond comme la bille au reflet doré pur lui fait présager le pire…Appréhension, mauvaise…

Réflexion sans hésitation à l’emprise du velin roulé en patte de rapace nocturne…et chaque mot, chaque lettre qu’il y lit le blesse telle une lame acérée…


Citation:
Impossible d'ignorer ton pigeon, pourtant il en est d'autres chers que j'ai ignoré mais pas le tien..le seul que je craignais, le seul réellement, j'ai insisté auprès d'Ellya de te dire qu'après ma mort, pas avant..

Cher père,
Je n'arrive pas à garder pied, j'ai essayé, je n'arrive pas à survivre à la mort de Curtius, je n'ai plus goût à la vie. Je me suis crue forte à toute épreuve, mais il y'en a deux qui m'ont anéantie : la perte de Theognis, et la mort de Curtius.
J'ai essayé maintes fois de m'impliquer, me changer les idées, j'en suis incapable, quelque chose me ronge de l'intérieur au point de m'anéantir.
Je ne mange plus, je ne dors plus, mes jambes ne me portent plus, je ne parle plus à quiconque, je vivote on ne sait comment en attendant le soulagement, et je prie le très haut qu'il vienne au plus vite.
J'aurais aimé partir sans un bruit, sans prévenir, mais Ellya continuait à m'écrire, et j'avais peur pour les enfants.
Je t'embrasse fort père, je t'aime et je t'ai toujours aimé, en dépit des conflits qui n'ont fait au final que me souder à toi.
Si je m'en vais père crois moi c'est le sourire aux lèvres, la vie remplie, le coeur plein de souvenirs de nous, de mes amours, de mes enfants que je chéris, et du reste.

Aelyce qui t'aime


Capitan face à son destin, venu porter le fer mais prenant de plein fouet le choc de la souffrance…

Parce qu’il n’est pas dans la nature humaine qu’un père enterre sa fille…

Alors, encore une fois, l’homme d’armes se mue en homme de larmes…

Carcasse se déploie, poing serre en boule parchemin, visage se lève, émeraudes minéralement exacerbées rejoignent l’ambre, yeux se mi-closent, dents se serrent et perle de larme roule sur sa joue gauche…

Comme un homme au cœur blessé,
Il a pleuré,
L’Officier !

Il se redresse de toute sa carcasse, saisit un énième flacon d’Agonac, casse le goulot d’un geste rageur sur l’écritoire de campagne, boit à la brûlure du verre entaillant ses lèvres et sent le mélange des sangs, celui de la Terre et de l’homme, couler en commissures pour se perdre dans sa gorge…regard à la Sienne …avec laquelle la souffrance partagée a rendu leur complicité unique et ubique…

A l’exorcise du mal qui le ronge…

Visage toujours relevé vers le Ciel, à la façon qu’avait l’Apo à fleur de peau…
Sans cesse il le remerciera de l’avoir fait braconnier de rousse baronne, ce qui lui permet de goûter, au travers des chocs qui ensanglantent périodiquement son existence, à de courts instants de paix, de détente et de bonheur…

A l’extérieur cris et bruits de troupe en ripaille le ramènent à la réalité…

Ca bouge…les cris, c’est la vie, le silence c’est la mort comme la chape de plomb qui recouvre cette contrée ayant fait taire même les dispendieuses cigales…

Décidé, mantel entrouvert, il se rend auprès des hommes réunis autour du feu qui réchauffe les corps comme les âmes, passe au travers les flammes et disperse les braises d’un coup de bottes, symbolique de la conviction qui l’anime tandis que les flammèches à tous vents éclatées donne une dimension démesurée à l’ombre de ses épaules…

Les engagés sont toujours impétueux et rêvent d’en découdre rapidement, oubliant la tempérance et la réflexion qui porte l’officier responsable de leur vie à son paroxysme…


La Provence, j’y suis né. J’étais jeune, je croyais et je l’ai même servie sous les ordres du grand général Eavan…

Puis j’en suis parti et un jour la Provence m’a appelé, elle craignait…j’ai répondu présent et ai rassemblé d’autres hommes, comme vous…pour former une armée…

Alors dans toute la splendeur de sa parole donnée, et écrite par son comte de l’époque, elle a fauché mes gars un à un….à leur arrivée…


regard appuyé vers Sofio…

L’un deux s’appelait Lelmax…il était mon filleul !

tire de sa manche un vieux parchemin qu’il lâche dans le courant

Citation:
A Namaycush, baron de hautpoul, seigneur de agonac, de champiré et de huisseau le mat

Nous, Rhadamentes, comte de Provence libre, autorisons par la présente le baron Namaycush de Salmo Salar et dame Ermesinde à constituer une armée sur le sol provençal.

Cette armée sera soumise, comme toute armée Provencale, à l'autorité absolue du comte illustre. La Provence s'engage à fournir la dite armée en vivre et solde, au même titre que toute armée provencale, ni plus ni moins.

Fait à Aix le22 juin 1457
Rhadamentes
Comte de Provence


Main sur l’épaule de Florentin...regard et clignement de cils...

En route !


Arles, Ville de la Garce

Cheminement sans encombres, comme prévu et arrivée au côté de l’armée de Nkhan…pour apprendre que celui-ci avait tenté vainement de prendre la ville. Décidément tout ce qui était soumis à autorité royale était maudit …ou incompétent…allez savoir…Il s’appelait pas Nostradamus le Cap, mais il lui avait dit à Nkhan…

Derrière les murs l’attendait la Sérénissime…pleine d’espoir auquel il restait attentif à concrétiser.
A quelques reprises, elle avait perdu le moral, il s’était appliqué à lui rappeler le devoir moral qu’elle avait envers eux…puis, elle avait repris du poil de la bête, sans doute à l’arrivée de son armée en terre du sud-est. Il se réjouissait de la revoir.

Devant l’amoncellement de courriers, depuis le temps, il ne savait toujours pas ce qui était le plus pénible dans la tâche de chef d’armée, l’administratif ou le coup de lame… ? Certes le premier qu’il fallait liquider de cette main…

Hibou se retrouva vite fait déplumé d’une plume qu’il gratouille rapidement d’une encre à demi figée…



Citation:
A Vi de la bégaye,
Garce d’Arles,

Adishatz !

Décidément, la Provence s’est-t-elle figée ?

Lors de mon départ de cette contrée, vous étiez déjà Bourgmestre. Je reviens et vous y retrouve…

Aussi, vous rassurai-je, dès cette nuit je vous libèrerai de votre charge.

Je déchirerai avec plaisir votre jupon, non pas pour ce qui se cache entre vos cuisses, mais juste pour les ourlets cousus d’or d’écus arlésiens.

En espérant fortement vous rencontrer sur les remparts, je vous prie d’accepter, dans cette attente, mes salutations les plus sanglantes.



Ainsi fait sous les murailles d’Arles, le Xième de février 1458.



Namaycush Salmo Salar
Imperator Pourpre
Capitaine au Carmin exacerbé



Flacon, pas flacon…gorgée pas gorgée….à l’hésitante de gosier, gratouille encore…

Citation:
A Ledzeppelin,
Comtesse du pays des cigales
Aix

Adishatz !

Votre Grandeur,

Bien que courrier de ma part fût adressé à la Marquise, celle-ci n’a pas daigné me répondre.
Aussi je me permets de vous faire parvenir ces quelques lignes.

Par ce courrier je vous déclare guerre ouverte, dans le respect et l’application la plus stricte des règles de la guerre et de l’Eglise.

Malgré tout ce que l’on m’a rapporté à votre sujet, je reste néanmoins persuadé qu’il en sera de même de votre côté.

Mes lames frapperont vos troupes dès ce soir, par le feu, le fer et le sang.

En vous priant d’en prendre bonne note, je vous prie, de recevoir mes salutations les plus sèches.

Ainsi fait sous les murailles d’Arles, le Xième de février 1458.



Namaycush Salmo Salar
Imperator Pourpre
Capitaine au Carmin exacerbé



Gorgée, pas gorgée… ? Pas encore ! L’incertain Ignacio n’avait pu franchir le périmètre sécurisé par une garde cerbérienne mais néanmoins consciencieuse et courrier fut transmis


Citation:
A Samuel Alexandre de Trévière, Responsable Loyaliste de Provence, Seigneur de Vitrolles et de Saint Clar, Maitre de l’ordre de l’Esterel.

Adischatz !

En campagne, votre missive nous est parvenue un peu tardivement. Nous vous prions donc de bien vouloir nous excuser du retard de cette réponse.

Sachez qu’un vent de liberté souffle sur la Provence et que celui-ci est irrémédiable.
Que nous vainquions ou non, peu importe, mais soyez sûr qu’après notre passage, plus rien ne sera pareil.
Tel le Sud-Ouest, le Sud-Est prendra un tournant qui lui permettra de tourner la page du passé pour écrire le chapitre de son avenir.

Nous vous remercions de votre enthousiasme et vous signalons que notre officier de liaison auprès de vos gens est le Vicomte de Fréjus.

Soyez persuadé de notre engagement auprès de la Princesse de Cologne, en faveur de laquelle nous n’hésiterons pas à honorer notre parole, quoi qu’il advienne.

Dans l’attente de vous rencontrer, recevez nos salutations les plus empressées.


Ainsi fait sous les murailles d’Arles, le Xième de février 1458.




Namaycush Salmo Salar
Imperator des forces armées cardinalices


Scellé comme carmin….réflexion à la réponse de celui-là…Une femme, L’Unique peut influencer sa vie, mais deux autres peuvent le gronder et il baisse la tête…Ingeburge et Eavan.

Citation:
Ma Sainteté,

Adishatz !

Il est de mon devoir et de l’obédience que je porte à votre égard d’entretenir tout ce que vous possédiez.

N’en doutez jamais !

Je vous accorde que ma vendange est bien maigre, voire inexistante en fait pour tout vous avouer.
De mon côté, j’applique sur le terrain ce que j’y ai appris, n’ayant jamais trouvé université aux portes assez larges pour me laisser passer en armée.

Nous nous rencontrerons dans la nuit.



Le Désherbeur


Lui a donné soif cette gratouille…et un Agonac, un …mais que un …oui oui…et soudain…Le Glabre…
sourire sincère l’illumine à la lecture de son papier…à celui-là, c’est le furet qu’il envoie…l’avantage de cet animal agile et intelligent réside dans le fait qu’il se faufile partout. Un trou de souris lui suffit pour se contorsionner et passer. C’est un messager redoutable qui passe sous ou sur terre.

Les observateurs du monde animalier auront certainement remarqué que le Cap se sert de tout ce qui est à poils ou à plumes pour communiquer. Tout étant question de situation, de lieu, de diurne ou non.

Citation:
Le Glabre,

Prends ce que tu peux, joue de la dague s’il le faut, on ne peut respecter un homme défendant un pouvoir qui s’enrichit alors que lui ne gagne que quelques deniers.

Pour la brune, de gré ou de force, peu importe, on verra bien ce qu’on en fera.

Et bite et bien hein !

Le Brac


Et le temps qui passe…passe…à la réaction rapide…


Spadasse ! Bannerets !

Il est dur avec la Spadassin, normal, il attend d’elle le meilleur et qu’elle aille au bout, elle en a les capacités mais il lui manque encore ...certaines choses…

Pourtant il l’apprécie beaucoup…du coup pensée à sa fille disparue qui lui reprochait au temps de l’Ost de Gascogne d’être trop dur avec elle…paradoxe du sentiment….

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Fl0rentin
[Après midi à la porte]

Le monsieur il a dit dehors ! Rien à faire, il pouvait pas rentrer. Pourtant c'est pas l'envie qui lui manqué. Il aurait bien aimé parlé avec les personnes présentes surtout une afin d'en apprendre un peu plus mais bon c'était impossible.

Il retourna donc au prés de sa tente où il prit son épée pour faire quelques exercice. C'était le moment d'être en forme, le grand jour été arrivé.

Du campement on pouvait voir se dresser les remparts de la ville. Le jeune homme les regarda un instant et espérait bien que demain il serait dessus mais seul l'avenir nous le dira.


[Début de soirée, préparation]

L'après midi touché à sa fin. Une agitation se faisait ressentir au campement. Chacun s'afférer à préparer son équipement sa monture. Au niveau des écuries provisoire les palefreniers s'agitaient pour préparer les chevaux des nobles qui composait l'armée. Quant à lui, Fl0rentin il était prés, il se rapprocha des personnes avec qui il avait fait connaissance depuis le début de ce périble.


Bon alors vaillant guerrier ça vous dit un petit concours ? 1 point pour un provençaux blessées et 2 points si il est mort ?
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Damekay
Arles … ou quand la petite sorcière met enfin un pied en taverne …

Osé … elle a enfin osé mettre le bout de son petit nez en dehors de sa tente … hormis bien entendu la nuit précédente où elle a discutailler sec avec un Démon …

Petit moment de détente si l’on peut dire … un petit baron qui n’ose ce la mettre à dos mais qui adore l’embêter … plaisir partagé par la petite sorcière d’ailleurs … rencontre avec quelques personnes dont elle avait déjà entendu parler mais qu’elle n’avait pas encore fait la connaissance et … retrouvaille avec un Vicomte rougissant à souhait … ha les hommes et leur manie de ne pouvoir quitter des yeux certains gestes féminins …

Au sortir de la taverne, la Fleur Noire rejoint le campement d’un pas nonchalant … de meilleure humeur ? On le dirait … une envie de s’en foutre de tout ? Ho que oui ! … marre d’être pathétique on dirait la petite dame !
Elle alla rejoindre Tempête, qu’elle laissa à l’écart … s’assura qu’il ne manquait de rien et ne lui faisait pas trop la tête parce qu’elle ne dormait pas près de lui puis après lui avoir flatté l’encolure, elle erra parmi les tentes … propos qui lui parvenait de ci de là … un signe de tête ou un sourire à une ou l’autre personne … oui on pouvait effectivement dire que Kay semblait déterminée à reprendre le dessus !

L’idée de la mort qui lui donne des envies de vie ? Non … pas le style de la petite ça …
L’idée de ce doux nectar qu’elle va enfin déguster ? … en partie …
L’idée de … la belle secoue lentement la tête … petit sourire qui se dessine aux coins de ses lèvres … osé avoir de telles pensées en un moment pareil ! … oui bein … c’est que des pensées après tout non ?

Et elle déambule encore …
Ho … tiens … le Vicomte rougissant ! …
Ni une ni deux … la belle s’arrête … croise les bras sur sa poitrine et du bout des doigts attrape le lien de sa chemise … d’un air innocent le fait glisser entre ses lèvres entrouvertes … petit sourire de circonstance …


Natale … quand vous aurez le temps … j’aimerais vous parlez …


Un clin d’œil ponctue la phrase de la jeune femme … elle retire très lentement le lien de ses lèvres et le laisse retomber tout en se détournant et en continuant son petit tour dans le campement …
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