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Parladou de Prouvènço - La gargote provençale : [RP]Memento Mori à la Croque Cigale

Isa.
[journée du 11 et nuit du 11 au 12]

Un bidon de lait …Isa relit le petit mot laissé sur l’oreiller par un géant plus motivé que jamais. Etonnement … pas sûre de comprendre … mais au fond, ce qui importe c’est qu’il trouve le moyen de vaincre cette peur qui l’habite.
Alors, une fois la tétée terminée, elle confie ses deux étoiles à Madeleine, avant de se diriger une fois encore vers le terrain d’entraînement, arbalète sur l’épaule. Tout l’avant-midi, elle tire, tend, retire, ajuste, précise, reprend les carreaux fichés dans la paille et recommence encore et encore, fixant cette fois quelques vieux boucliers les uns derrière les autres, sur la botte. Les carreaux perforent sans peine l’épaisseur du métal. Petit à petit, les gestes retrouvent leur perfection … Un sourire illumine le visage de Cédalia : la lumière sera celle de l’enfer ce soir.


La suite de la journée se passe entre tétées et fabrication de nouveaux carreaux. Les têtes ont été façonnées depuis longtemps, avec patience et précision, sous le regard expert d’un frère d’armes aujourd’hui disparu, mais dont elle a appris tout l’art. Chacune a été patiemment modelée, affinée pour atteindre son objectif et attend à l’ombre du coffre de bois l’heure de la bataille. Et celle-ci arrive enfin. Retour à la tente, Gorbo est fin prêt et Isa ne peut s’empêcher de l’admirer en silence. Montant sur un coffre pour être à sa hauteur, elle glisse dans son cou un foulard de soie bleu gris, sans un mot, les yeux rivés aux siens. Juste un « je t’aime … n’oublies pas » et déjà concentré sur sa tâche, il quitte rapidement la tente familiale, non sans avoir jeté un rapide coup d’œil aux petiots. Ne pas s’attendrir, ne pas ramollir, pas maintenant. Aidée de Mathilde, Isa se prépare elle aussi. Les longues heures d’entraînement ont renforcés sa détermination : plus tard elle soignera les siens, comme promis, mais cette première bataille, elle veut y être tout près de son géant. Et elle le protègera, sans qu’il le sache.

Les instructions fusent puis la machine de guerre s’ébranle, premier rôdage d’une nouvelle mécanique qui devrait fonctionner à la perfection. Concentrée malgré la noirceur, Isa décoche ses carreaux avec une précision diabolique. Ses cibles éloignées n’ont pas le temps de voir venir la mort : son instrument diabolique tue subitement sa victime, sans même qu’il sente le coup, tant il est violent. En face les corps tombent et Isa prend peu à peu conscience du changement d’ambiance : les cris de rage font place aux murmures, aux gémissements… là bas, Théo motive ses troupes, plus loin c’est Noé qui semble déchaînée elle aussi, jamais vu une énergie pareille, et dire qu’elle avait peur de se battre…. Bru et Florentin, les nouveaux dragons, engagés par Théo ... petit signe discret à Bru comme pour l'encourager, Isa ne sait pas s'il s'est battu déjà. Distraction d’une demi-seconde et une ombre soudain surgie d’on ne sait trop où se dresse devant Isa. Arbalète rpoussée sur la hanche, elle attrape de sa main gauche la petite dague qu’elle garde toujours dans son dos… Deux coups secs et l’ombre s’écroule … soulagement.

Citation:
12-02-2010 04:07 : Vous avez frappé Vivivivi. Ce coup l'a probablement tué.


La nuit s’achève, au haut des tours, les voix se taisent et tout devient aveugle et sourd. La nuit camouffle pour quelques heures, les zones sales et les épaves et la laideur …
_________________
Isa.
[journée du 12 et nuit du 12 au 13]


Retour de bataille et les cris de victoires fusent. En marchant vers le campement, Isa s'approche d'un Bru qui semble ronchonner. Le jeune homme semble avoir un peu de mal à trouver sa place au milieu des autres, sans doute sa jeunesse lui joue-t-elle quelques petits tours.


Belle nuit hein Brue. Je crois que nous pouvons être fiers de nous. Tout s'est passé bien mieux que ce que je ne craignais...

Tout en parlant, elle détaille le gamin d'un oeil expert. Apparemment il n'a pas été blessé et c'est tant mieux. Rapide passage à la tente-infirmerie, quelques égratignures rapidement soulagée et Isa s'affale sur la couche, bientôt rejointe par un géant exténué mais heureux.
Le repos est de courte durée cependant. Lileia pleure sans cesse et les tétées n'attendent pas. Puis il faut retrier les carreaux, nettoyer ceux qui peuvent encore servir et remonter de nouvelles pointes pour la nuit qui s'annonce. En taverne, la joie est à son comble mais Isa n'a pas le temps de s'y attarder. Madeleine vient l'y rechercher, avec une Lileia aux joues en feu et au petit derrière ... pas mieux.
A nouveau il faut repartir, mais cette fois, c'est l'instinct maternel qui prend le dessus et après une brève discussion avec Orion, Cédalia reste auprès de sa fille. Un nouveau combat commence, celui de la patience face aux lois de la nature qui veulent qu'un bébé souffre pour passer sa première dent. Alors que d'autres se battent à nouveau, Isa tourne et tourne encore autour de la table de l'infirmerie, tentant d'apaiser la douleur qui enflamme les gencives d'une petite princesse aux yeux gris. D'un doigt trempé dans la propolis, elle masse encore et encore la petite gencive enflammée, tandis qu'en pensée, elle rejoint ses compagnons d'armes et prie qu'aucun d'eux ne meure cette nuit encore. Petite pensée particulière pour les dragons d'Arquian ... pendant que Lileia s'endort enfin...


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Bruenor
Bruenor venait de passé la pire nuit de sa vie, lui dont les principes sont basés sur la non violence venait de donner plusieurs coups de lame dans un ennemi, que de chagrin en cet instant, ou il s'aperçut que l'image de cette personne parant morte tombant longuement dans un flot de sang hanterai alors ses rêves a jamais.
Il marchait sans dire mots aux cotés de ses amis, encore sous le choc il tenait sa lame ensanglanté dans sa main droite, son esprit embrumé répétait la scène en continu, la douleur d'avoir peu être tué une personne...
L'adolescent était dans les critères guerriers devenu homme, mais a quel prix, une voix familière vint alors lui titiller l'oreille.


Belle nuit hein Brue. Je crois que nous pouvons être fiers de nous. Tout s'est passé bien mieux que ce que je ne craignais...

Bruenor tourna la tête en direction de la dragonne et répondit :

Belle nuit en effet, mais dommage que la lune ait tant rougie par la bêtise humaine, heureusement pas de pertes de notre coté mais des hommes sont tout de même tombés cette nuit...
croit tu vraiment que nous pouvons être fiers de cela ?


Bruenor n'attendit pas la réponse et continua son chemin, il passa devant la taverne de ses compagnons mais n'y entra pas, pas le cœur aux amusements...

Citation:
13-02-2010 04:07 : Vous avez frappé Gabrielle... Ce coup l'a probablement tué.

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Cathycat


[Le temps du repos]

Au petit matin, les cris se sont tus, le soleil, maintenant plus haut dans le ciel hivernal, laisse entrevoir l'horreur de la nuit passée. Corps démembrés, corps sanglants, gémissants et agonisants dans les flaques de sang encore chaud d'où se dégage une petite vapeur ...
Le regard doux de la belle a disparu, ne reste qu'un regard froid, balayant ce spectacle de mort sans même un sourcillement. Le coeur encore palpitant par la peur mais aussi par cette sensation indescriptible, proche du plaisir, qui naît au creux de son ventre. Sueur froide qui colle ses mèches brunes à son visage, les joues rosies par le vent frais qui souffle désormais sur les rues de la ville dévastée.
Elle reste là un moment à contempler le résultat de la folie, puis doucement elle rengaine son épée avant de tourner le dos pour rejoindre le campement avec les autres.
Quelques heures de sommeil supplémentaires non loin de lui dans sa tente, avant de retrouver les autres dans la taverne improvisée. Et la belle cogite, cogite durement. Il est vrai que le changement est violent, les évènements de la nuit repassent sans cesse devant ses yeux ... Le doute, l'hésitation, tous deux balayés en un instant par un simple baiser volé, un sourire et des regards échangés.
Elle voit dans ses yeux son inquiétude de la savoir troublée, mais elle le rassure, lui disant que tout va bien et qu'elle va simplement se baigner. Petit rire cristallin qui s'élève lorsqu'il la gronde presque.

Tu n'as pas intérêt à revenir grelotante et glacée à la tente !

Le ton est presque paternel et cela l'amuse, elle le sait protecteur ... Trop peut-être ... Pas pour elle, elle a besoin d'une présence rassurante, quelqu'un à qui se raccrocher, chose qui lui a toujours manqué et qu'elle a trouvé pour le moment.
Mais la belle et l'eau c'est une longue histoire et ce n'est pas le froid hivernal qui la stoppera.

Elle s'en va donc au port au bout de la jetée. Elle laisse là ses vêtements, ne gardant sur elle que sa fine tunique en lin. Lentement elle pénètre dans l'eau froide, bien moins glaciale que celle de La Rochelle ou même de la bonne rivière de Thouars, mais le contraste reste saisissant, revigorant. Elle avance encore un peu et enfin la naïade s'immerge complètement pour quelques brasses. L'eau, son élément, sa source de plénitude autre que celui de la luxure. Sensation de liberté, de renaissance. Puis elle ressort, la fine tunique de lin rendue presque transparente et collant à son corps, moulant ses formes généreuses. Elle s'emballe dans sa cape et regagne le campement, n'ayant cure des regards presque indécents qui glissent sur elle, alors que ses boucles brunes se collent et s'échouent dans son dos.
Séchée et changée, elle rejoindra les autres pour partager quelques verres pour une soirée tranquille.

[Aube du 13 février]

Nouveau jour, nouvelle bataille en perspective. Réveil au son du cor du géant, elle se prépare en silence, relevant ses cheveux en chignon, laissant quelques boucles rebelles s'échapper.
Elle est prête, prête à combattre cette fois-ci, elle rejoint les rangs. Ils sillonnent la ville, débusquant les quelques locaux qui tentent encore de défendre leur pseudo liberté illusoire sous un joug qui n'est qu'une prison tenue pas des têtes bien pensantes qui vivent sur le dos des pauvres gens.
Ses compagnons d'armes frappent vite et bien, pas de bavure, pas d'arrière pensée, mais elle reste sur ses gardes. Non loin, deux corps s'affaissent sous les lames, aucune fioriture dans les coups portés. Pourtant alors qu'elle passe près de l'un des corps, elle entend un râle, puis un cliquetis et enfin le bruit d'une lame qui racle le pavé.
Instinct de survie, elle porte sa main à la garde de son épée pour la dégainée et se retourne, l'homme s'est relevé et fond sur elle. Elle pare le coup. Bruit des lames qui s'entrechoquent et crissent l'une contre l'autre.
Elle le repousse et lui porte un coup, l'homme s'affaissent de nouveau et tombe à genoux. Ultime coup porté, elle l'assomme d'un coup de pommeau sur le crâne, le laissant définitivement inanimé.

Premier combat, premières gouttes de sang versées sans pour autant donner la mort. Elle reste un moment le contempler, haletante, le sang battant fort dans ses tempes, attendant que la tension retombe.
Elle rejoindra de nouveau ses compagnons d'armes pour un retour silencieux au campement.

Trop tard pour reculer, les portes d'une nouvelle vie s'ouvrent désormais.

13-02-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Arles.
13-02-2010 04:07 : Vous avez frappé Hoeneim. Ce coup l'a probablement tué.
13-02-2010 04:07 : Vous avez frappé Hoeneim. Ce coup l'a probablement tué.


RP amené à être modifié si LJD Hoenneim répond à l'appel au RP.

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La vie est l'expression d'un constant désir : personne n'est jamais satisfait. (Charlie Chaplin)
Nadaelle
Les batailles commencèrent à cesser , les Arlésiens restaient calmes et se réfugiaient dans l'église dés que le couvre feu rompait le silence . Arles ne faisait plus partie de la Provence , elle avait été déclaré officiellement ville franche . Tout allait pour le mieux , mais Nadaelle savait qu'une bataille gagné ne veut pas dire que la guerre était gagnée , et il lui fallait encore apprendre à se battre car d'autres combats étaient en vue .
Elle avait la chance d'avoir prés d'elle un excellent professeur d'armes , et quand il lui proposa de lui apprendre à manier l'épée , elle n'hésita pas à dire oui .
Kjerag avait bien essayé de lui apprendre déjà , mais Nada avait besoin de plus de cours que ça , il lui fallait vraiment s'entrainer sérieusement .

Après avoir fait son tour en taverne ( boisson oblige en premier ) Nada se rendit au campement , un peu à l'écart des tentes pour retrouver Florentin .
Elle lui avait proposé de s'enfoncer à l'intérieur des bois pour s'isoler ( hi hi , qu'avait elle derrière la tète ? ) mais il lui avait répondu qu'ils seraient très bien au campement . Ne voulant pas le contrarier , elle avait accepté .

Elle prit donc tout son équipement , bouclier , épée , et dague et se dirigea vers le lieu désigné .
Au loin , elle le vit qui s'entrainer déjà . Elle s'arrêta pour le regarder faire avant qu'il ne la voit .
Il était si beau , si grand , si fort ! Nada restait en admiration devant lui .
Elle se ressaisi , de la concentration , elle était la pour apprendre ce qu'elle ne connaissait pas .
Il lui fallait être sérieuse et bien écouter , l'heure n'était plus à l'amour mais aux leçons .

Quand elle s'approcha de lui , il s'arrêta pour la regarder . Elle s'avança vers lui , lui fit un énorme bisou .


Prête CHEF ! Équipée et tout ouïe pour vos leçons .
Hersende
[Aix, Etat-Major de la Mistrale, le 14 février 1458]

Hersende épluchait les rapports sur la prise d'Arles, en dictant des notes à son secrétaire. La géographie provençale avait toujours fait de la défense de cette superbe cité un casse-tête. Pauvre Arles, si facile à prendre malgré la résistance héroïque de ses habitants, du fait de l'éloignement des autres villes... Une victoire de l'ennemi, certes, mais bien peu glorieuse : il avait joué la facilité...

Un garde entra, tenant à la main un parchemin détrempé et maculé d'immondices, qu'il tendit à la Marquise d'un air confus, ayant visiblement essayé maladroitement de le nettoyer.


Votre Majesté, ce... document avait dû être placardé sur les portes d'Aix, mais le mistral l'a arraché et plusieurs convois ont roulé dessus... C'est une proclamation qui vous était adressée...


Intriguée, Hersende saisit avec quelque dégoût le parchemin, puis le déroula d'une main ferme. Le texte était à peine lisible, l'encre avait coulé par endroits et des tâches avaient effacé une partie du texte. Elle réussit néanmoins à en comprendre le contenu pour l'essentiel. Elle éclata d'un rire sinistre :

Décidément l'impudence de cet individu ne connaît pas de bornes... et il ment comme un arracheur de dents! Mais nous allons lui répondre... Ecrivez Yvain. Restez, ajouta-t-elle à l'adresse du garde qui s'inclinait pour prendre congé, il faudra ensuite faire envoyer cela en Arles par pigeon.

Elle réfléchit un instant puis commença à dicter :

Citation:
A Namaycush
Mercenaire volage

Votre torchon m'a été rapporté, passablement souillé par les pigeons qui s'étaient oubliés dessus, si bien que j'ai eu quelques difficultés à lire la dénomination des armées que vous prétendez conduire. Est-ce bien armées cardinalices, comme le laisserait supposer la ridicule prétention de vouloir mettre sur le trône du Marquisat une félonne à sa terre au mépris de toutes les institutions du Marquisat?

Vous avez déjà mis vos menaces à exécutions, n'hésitant pas à tuer plus d'une vingtaine d'habitants de cette terre qui pourtant vous a vu naître. Tous ont pu apprécier votre statut de libérateur...

Nous défendrons donc notre terre, cette terre souillée effectivement par votre présence ainsi que celle de vos sbires et commanditaires.

Nous aurons sans doute l'occasion de croiser le fer. Nous, nous battrons pour notre liberté et notre honneur, vous pour le lucre ou la vengeance. Chacun ses motivations....

Fait à Aix, le 14e jour de février 1458





Après relecture, elle apposa sa signature et dit :

Vous pouvez sceller Yvain. Et faites parvenir cette missive privée à Namaycush en Arles.
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Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Fl0rentin
[Un peu à l’écart du campement]

Fl0rentin avait accepté de donner quelques leçons de combats à l’épée à Nadaelle car aussi étonnant que ça puisse paraître, il s’attachait de plus en plus à ce petit bout de femme, il ne voulait pas qu’il lui arrive malheur…. Il rejoignit donc sa bien aimée à quelques mètres du campement. Avec lui il avait bien sur emmené son épée et son bouclier mais aussi deux bout de bois grossièrement taillé pour leur donner le profil d’une épée. En arrivant il fut accueilli par un magnifique sourire qu’il rendit aussitôt.

Bon on va pouvoir commencer !

Fl0rentin avait à la fois hâte de commencer mais il ne savait pas trop comment s’y prendre car ces précédents élèves, il avait le droit de les engueuler et même de les frapper si c’était nécessaire….évidement là il n’avait pas vraiment envie de recourir à ce genre de méthode.

Alors dans un premier temps tu vas pouvoir poser ton épée et ton bouclier

Le jeune homme attendit que la jeune femme s’exécute, puis il repris la parole avec un ton plus solennel et autoritaire.

Donc on va pas apprendre à se battre toute suite, je vais d’abord te parler de comment réfléchir et penser pendant un combat.
Dans les secondes qui suivent l’engagement du combat, il faut que tu fasses un peu de gymnastique intellectuel c'est-à-dire que tu dois repérer au plus vite les points faibles et les points fort de ton adversaire, ainsi que tester ses réflexes et sa vitesse de déplacement.
Bien sur tout ceci doit se faire dans un laps de temps car la réflexion ne doit jamais paralyser l’action !
Jusqu'à là c’est bon, tu me suis ?


Fl0rentin sourit et attendit que Nadaelle lui fasse pour continuer

Maintenant toi évidement faut que tu caches tes faiblesses et laisser ignorer l’adversaire ce que tu penses et ce que tu veux faire.

De plus pendant le combat il faut que tu gardes toujours à l’esprit ceci :
Premièrement il est primordiale de prendre des initiatives et imposer sa volonté, deuxièment ne jamais persister dans une erreur mais ne pas se décourager, troisièment l’excès de confiance est aussi néfaste que l’excès de découragement, quatrièment éviter les gestes et les efforts inutiles, cinquiément il faut considérer ta cible dans son ensemble des pieds à la tête et dernièrement nul combat ne peut être gagné si tu as pitié de ton ennemi


Tout en finissant sa phrase, fl0rentin ramassa les deux bout de bois en forme d’épée. Il en garda un pour lui et lança l’autre à Nadaelle.


Tiens attrape !
Donc mémorise bien ce que je viens te dire.


Fl0rentin marqua une courte pause

Comme on est un peu pressé par le temps, j’ai pas le temps de t’apprendre toutes les techniques en partant du début. Donc on va faire un petit duel avec ces épées que j’ai taillé et à partir de la je vais repérer ce que tu dois améliorer et on se concentra essentiellement la dessus.

Préte !


Le maitre attendit que son élève se mette en place.

Alors vas y c’est à toi de jouer essaye de me mettre autre d’état nuire et ne retient pas tes coups, n’oublie pas aucune pitié pour ton adversaire !
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Nadaelle
Prête !!!

Nadaelle attrapa au vol , d'un geste rapide , le bâton que lui lançait Florentin . Elle n'était pas très douée avec une épée , mais était d'un agilité incroyable .
Elle se remémora les paroles du Maitre avant de foncer n'importe comment sur lui .Être une bonne élève , voilà se qu'elle voulait lui montrer , il fallait qu'il soit fière d'elle et que le temps qu'il prenait pour elle serve à quelque chose .


Repérer de suite les points faibles ...

Elle regarda Flo , comment repérer un point faible chez un homme parfait à ses yeux ?
Ce serait beaucoup plus facile face à un étranger .
Un léger sourire se dessina sur ses lèvres . Trouvé ! Transformer son point fort en point faible .....


Attention , ne pas laisser deviner mes intentions .

Nadaelle s'arrêta net de sourire et lui fit un regard de diablesse , lui jetant du feu avec ces prunelles .
Elle leva son bâton vers lui , se tint droite , bomba le torse , prête à foncer sur lui .

Elle sentait que Flo se tenait prêt et qu'il ne lui laisserait aucune chance , il fallait le déconcentrer et détourner son regard pour agir en traitrise .


Imposer sa volonté !
Tout en continuant à le fixer du regard , ses yeux devenaient plus malin , elle connaissait son charme dans son regard et savait en jouer . Ses yeux d'un bleu vert perçant allait être sa meilleure attaque .

ne jamais persister dans une erreur
Si le regard ne marche pas , je changerais de tactique , pensa t'elle .

l’excès de confiance est aussi néfaste que l’excès de découragement

Ne pas croire qu'il va céder au premier coup d'œil , mon charme n'est peut être pas aussi fort que je le pense auprès de lui . Se méfier ....

éviter les gestes et les efforts inutiles,

Ne pas faire virevolter ce bâton comme je l'ai fait à ma première bataille avec l'épée , ça ne sert à rien , le garder bien droit et ne frapper qu'au bon moment .


il faut considérer ta cible dans son ensemble des pieds à la tête

Houa ! La , si Nadaelle se met à l'examiner des pieds à la tète , elle est sure de perdre ce combat .

Faisant mine d'attaquer , elle se baissa légèrement , lui montrant ainsi le meilleur de son décolleté espérant que son regard baisse un instant et en profiter pour lui assener un bon coup sur la tète .
Grimoald
[L'espoir renait]


Il allait mieux, le mioche. Oh oui ! Il recommençait à gueuler dans la tente médicale, il ne prenait plus sa potion qu'il donnait à l'arbre juste à côté. D'ailleurs l'arbre n'avait plus de feuilles, se disait le sale gosse... Pauvre garçon, il oubliait qu'on était en hiver. Mais bon, passons. Il ne pensait plus qu'à ce qu'il s'était passé dans ses cauchemars, et c'est à cause de cela qu'il ne voulait plus dormir. Bien sur, il ne pouvait rien y faire, lorsqu'il était trop fatiguait, les ténèbres l'arrachaient à la terre, mais il n'aimait pas. Il avait peur... Peur? Oui, mais moins depuis un petit bout de temps. L'espoir naissait à nouveau. Enfin ils étaient arrivés... Enfin. Et bien sur, tout le monde avait entendu parlé de ça... De Arles au frontières de la république de Gênes, tout le monde savait, à présent.

Alors, après s'être levé, le mioche se mit à écrire.


Citation:

    A Namaycush Salmo Salar, capitaine de Memento Mori
    Salut ;



    Tout d'abord, merci. Vous avez fait partir les démons qui m'empêchaient de dormir, avec votre venue. J'avais peur, ho oui ! Et plus j'avais peur, plus mes blessures me faisaient mal. Mais laissons là le passé. Aujourd'hui, vous êtes là, et je sais que vous ne repartirez pas avant que votre mission soit terminée... Du moins, je l'espère.

    Je suis Grimoald de Montmorency, fier Tourangeau, venu combattre aux côtés de Pierre de Val-de-Marne. J'ai 12 ans, et je me suis battu, oui. J'ai tué, aussi... Je crois... J'ai vu ce que c'était, et je me suis fait amocher, par une espèce de catin. J'ai eu mal, oui, mais j'ai guérit. Puis, avec la comtesse Ewaele, nous avons décidés de partir. Le Diable nous avait donné sa parole... Nous avions échangé avec lui, et il nous avait promis. Or, aux abords d'Aix, nous avons été attaqués, elle et moi. Nous avons été attaqués... Depuis, mes blessures ont été réouvertes, et je dois rester plus d'un mois ici.


    Triste sort...


    Mais je ne vous raconterai pas ça pour rien. Peut être que le Diable essaye de négocier avec vous. Peut être que même qu'elle essaye de vous déstabiliser. Mais tenez bon ! Ne vous laissez pas faire par cette félonne qui n'a de cesse de tuer, et ravager, de piller ! Je vous en conjure, s'il vous plait...


    Ne partez pas...


    Si mon message vous paraît trop innocent, ou bien trop stupide, ne le faites pas pour moi. Faites le pour tous ceux qui croient en vous, parce qu'il y en a beaucoup. Il est temps pour moi de lever la plume et de vous laisser faire la guerre, puisque, apparement, ce n'est pas pour les enfants.


    Que le Grand vous garde,


    Grimoald de Montmorency.
    Fait le 15 janvier, à Brignoles.



Pas mal... Pfff, il allait bien se marrer... L'envoyer, ou pas? Non, c'est trop gamin... Et je suis pas petit ! Le jeune hésite, caressant de ses petits doigts frêles le papier... Après tout, ça ne lui coutera que quelques écus !

Vole pigeon, vole !

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« J'aime pas les pauvres ! »
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