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[RP]Pro Rege saepe:Pro Patria Semper l'expédition Arlésienne

Nkhan
[Un peu plus tôt dans la matinée - Campement de l'armée]

Nkhan, affublé de son armure, à l'exception de son casque, se tenait près de la palissade du campement.
Des volutes blanches s'élevaient de sa bouche, à chacune de ses expirations...la morsure de l'hiver, bien que la fin de l'année était maintenant bien passée, étendait toujours emprise sur les hommes et la nature..
La lourde armure en métal forgée, surmontée de sa pelisse de loup empêchaient au Baron de ressentir le froid...mais c'était un tout autre froid qui l'envahissait maintenant...

Il regardait au loin les remparts de la cité d'Arles..des volutes de fumées, s'élevaient des cheminées des maisons encerclées par l'enceinte de pierre.
De là où il se tenait, Nkhan ne percevait pas l'inévitable agitation qui devait se tenir sur les remparts de la ville.

Derrière lui, le calme régnait apparemment...quelques paroles, des bruits de pas, de discussions témoignaient de l'activité au sein du campement de l'armée, mais aucune surexcitation...aucune envolée lyrique...aucune saute d'humeur..rien que des gestes précis, accomplis par des soldats de métiers, comme un calme avant la tempête..

Le Baron se détourna de son poste d'observation et se dirigea à pas lent vers la tente centrale du campement, à dessus côté de laquelle, une longue hampe soutenait un étendard malmené par la brise de ce matin de février..

C'étaient ses couleurs...les couleurs des ses terres normandes, les couleurs de l'armée..il avait décidé de les porter haut et fier, car il avait décidé des jours plutôt de mener cette armée, et il voulait porter hauts et clairs cet étendard, symbole de son engagement.
Il avait décidé il y avait de cela quelques jours, de mener bataille en Provence..la Guerre y avait fait rage depuis un certain temps..les armées provençales et françaises s'étaient battus avec férocité..et les armées françaises avaient été défaites.
Mais, ce qui apparaissait aux yeux des provençaux comme la victoire finale, la fin d'une guerre qui les forçait à défendre une marquisat félon, le pouvoir d'autres, qui ne changeait strictement rien à leurs conditions ; apparaissait aux yeux du Baron comme le premier évènement d'une guerre qui ne faisait que commencer.
Car oui..il en était persuadé, cela ne faisait que commencer...

Il mit un certain temps à parcourir le chemin vers sa tente, s'entretenant avec certains soldats, mirant les charriots de ravitaillement...Il avait sourit en entendant le cri de ralliement des soldats, et s'était posé quelques instants autour du feu avec les hommes et femmes de l'armée...
Ces hommes et ces femmes, il était fier de les mener au combat. Des personnes de bien, d'honneur, qui venait ici respecter leurs serments, respecter l'honneur qui pour eux était l'une des choses les plus précieuses en ce monde.
Le nom de l'armée collait avec cet engagement...Il sonnait comme un rappel, comme un appel au raisonnement, à l'accomplissement d'un serment que tous avaient fait.
Au moment de lever l'armée il s'était rappelé de ces rudiments de langue latine, et d'une locution qui sonnait comme un cri d'arme...Pro Rege Saepe, Pro Patria Semper...Pour le Roi souvent, Pour la Patrie Toujours!

Il arriva à sa tente et, soulevant délicatement le pan de l'entrée, et se dirigea vers son siège, sur lequel il chut ..gardant les yeux fermés il resta pendant quelques minutes dans ses pensées..
Un bruissement sur sa droite lui fit ouvrir ses paupières...il distingua la silouhette de son page Yoel, dont le regard était porté sur un parchemin...
Sentant vraisemblablement que son maistre avait ouvert les yeux, il releva son regard, qui croisa celui du Baron..
Le jeune homme prit alors la parole..


- Maistre...vous allez bien?
Nkhan lui sourit et répondit..
Oui mon jeune ami...

Le jeune page resta un moment interdit...sur son visage, le Baron pouvait lire que ses pensées tournaient et viraient...de questionnements se soulevaient apparement dans sa tête..
Le Baron soupira...et s'adressa à lui, un sourire sur les lèvres..


Qu'y-a-t'il Yoel?..
Le jeune page se mordit les lèvres...hésitant..
Et bien, il ne semble pas t'avoir jamais interdit de dire ce que tu pensais de manière franche et honnêt, alors parle!
C'est que...mon Seigneur...ces gens semblent penser que nous venons les contraindre...que nous leur enlevons leurs libertés...
- Et toi qu'en penses-tu?

S'arrêtant pour y réfléchir deux minutes le page reprit..
- Et bien je n'arrive pas à comprendre en quoi cela change quoi que ce soit qu'il y ait un marquisat..Nkhan sourit...
- Tu viens de te donner la réponse mon chère page...le marquisat ne change rien...Ils disent avoir récouvert leurs libertés, simplement en s'aliénant à une couronne félonne.
- Mais Maistre..quelle différence entre la couronne impériale et la couronne marquisale?...
[b]- La légitimité du Très Haut mon chère..la légitimité du Très-Haut!...Nos souverains sont les représentants du Très Haut sur terre, ils sont porteurs de la légitimité des cieux, porteurs de l'union de nos terres...ici, nous n'avons qu'une couronne fantôche, qui fait croire à ses sujets qu'ils sont plus libres, alors qu'ils ne décident pas de celui qui les dirige...
Certes, nous ne choisissons pas le Roy ou l'Empereur, mais leur légitimité est autre, leurs couronnes sont synonymes d'union de nos royaumes, de coordination, d'entente entre les peuples...ici le marquisat n'est synonyme que de tromperie, de félonie et de perte de l'honneur...
Tu as fait serment mon jeune ami?..

- Oui Seigneur...
- Et qu'en as-tu retenu?...comptes-tu le tenir?
- Et bien Seigneur..j'en ai retenu que la parole donnée est la marque de confiance des hommes d'honneur, et je compte bien tenir ce serment jusqu'au bout, car mon parjure serait synonyme de déchéance, mon parjure jetterait sur moi l'opprobre, mon parjure ferait de moi un homme sans honneur et sans parole..


Nkhan secoua la tête en approuvant la leçon retenue par son jeune page..

- Il en est de même ici, c'est une question d'honneur...l'on ne peut daignement faillir à la parole donné, à son serment..la félonie est inacceptable!
Que valons-nous si nous ne respectons pas nos engagements?..que valons-nous si nous retirons notre parole une fois celle-ci donnée?..C'est une question d'honneur!..Dans ce monde cruel, la parole donnée est synonyme d'honneur...contredire celle-ci est synonyme de parjure..
Et nos souverains sont légitimes...qui a le droit de se prétendre meilleur, et de passer outre sa parole, pour s'agonir dans la félonie et porter son pouvoir personnel dans des sphères tellements hautes et pétries de mensonge qu'elles entrainent une partie de leurs peuples...?..personne ne le peut, personne ne le doit...
- Mais Maistre, et la liberté qu'ils défendent?..
- La liberté?..mais quelle liberté Yoel, quelle liberté est possible dans la félonie?..il n'y a aucune liberté dans le marquisat..ils clament la liberté, mais la seule liberté acceptable, est celle octroyée par nos souverains, à tous leurs vassaux et sujets, de pouvoir choisir ses dirigeants, et se gouverner soi-même..il n'y a aucune liberté supplémentaire dans le marquisat, juste un paravent de forfaitures..
Et..quand bien même ils voulaient une vie libérée de suzeraineté, d'un Empereur qu'ils jugent trop lointain, d'un marquisat qu'ils jugent choisis par eux...quelle liberté ont-ils de plus?..celle d'avoir échangé une couronne contre une autre?..ils croient choisir leurs dirigeants, alors qu'ils ne sont que le fruit de manipulations éhontées, qui donne un pseudo pouvoir félon à une clique consanguine...
- Je comprends Seigneur


Nkhan ne s'était pas aperçu que ses machoires s'étaient crispées..que son poing s'était refermé et durci..il agonisait le parjure...lui qui mettait l'honneur, la parole en avant...lui qui considérait ces attributs comme ce qui faisait vraiment tourner le monde, il ne comprenait pas les raisons provençales..
Il soupira...et se tourna de nouveau vers Yoel..


Ne parlons plus de ça, veux-tu...fais réunir d'urgence les chefs de lance, j'ai à leur parler!

@ LJD Alex : petite confusion de la part des posteurs, par rapport à ton post, désolé, on va arranger cela!
Bon jeu à toutes et tous!!!

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GAN, Un parti qui en a!...des idées!
Erratum
Erratum était énervé, les mouvements de la pierre à aiguiser étaient trop violents. A force son épée allait être trop brillante. Sa bouche était pincée et ses pensées voletaient sur le bilan de cette journée.

D'un geste rageur, il lança une petite bûche dans le feu qui s'égayait aussitôt de belles flammes jaunes, et répandaient un peu plus de chaleur devant la tente militaire de la section d'Adrien. Erratum se remit à maudire cette journée. Il pensait:

Bigre, je pensais mener mon premier combat aujourd hui,et Pfffff, on a massacré un brigand. Au moins celui-là, il viendra plus voler les provençaux ou les languedociens. J'aimerai bien avoir mon premier combat sérieux rapidement.
Serph51


[- Campement de l'armée]

serph qui partait vers sa tente entendit Erratum et lui repondit en coup de vent

n'est peur camarade,nos ennemis viendrons a nous comme des moutons et avec leur nombres je te garantit duel et gloire !

serph partit vers sa tente sens tardé et a cette fois,entendit une partit de la conversation du baron,l'orsque le baron demanda a son page de partir il ce décida a repartir

c'est alors qu'il ce mit a réflechir

"il y a aussi la difference entre roy et empereur.
Le roy a ces ministre et l'empereur est le seul a diriger pleinement sans autre ouverture d'esprits...

Le pauvre baron,je le comprend mais pour ma part du moment que c'est un bon souverain.
Aprés j'admet que la ligitimité joue aussi...

Mais de tout cela rien n'a d'importance,si les provanceaux désirait la paix,ils auraient a tout prix continuer les pour parler sans armées car c'est de la que vien l'erreur pour moi.
Si ils voulaient la sécurité ils auraient attendue la fin des pour parler et auraient de meme reçus les armée royals...

et puis l'orsque l'on lance une opposition a l'épée en main ont saient tous qu'il y aura une réponse avec une épée en main.

Si ils n'avaient pas fit montre de force d'opposition tel que ne pas mettre d'armée et attaquer le chateau.
En envoyent des courrier au roy cela aurait été sufisent pour les pour parler...

Les maintenir car cela n'aurait été chose facil,cela aurait été dur .
cela aurait été long mais sans dommages et morts inutile,finalement le crime si je puis dire du roy levan est d'avoir fait une chose qui était dans son bon droit...

qu'il lancerait un duel a une personne en ne voulant pas assumé les conséquences.

Quent aux provanceaux j'espere qu'ils n'agiront pas trop betement et qu'il arreterons simplement,que dans un mois ils remetrons des pour parler pacifique et qu'ils trouveront fortune et sérenité."


a ce moment serph arriva devant sa tente et y entra,plus tard miranda le rejoignit et il parlérent de son frere mort en languedoc durant le restant de la nuit qui c'était annoncer
Majda_eulalie


[Début de soirée - Devant la tente d'Exat]

L'épée au poing, le visage détendu mais grave, la jeune maure fait face à ses hommes.

Soldat, je suis fière de vous avoir près de moi en ce jour. Ce soir, vous allez leur montrer qui vous êtes, et vous allez faire valoir la juste cause de notre Roy. Pour cela, je vous remercie de votre volonté, de votre courage.

Gardez la tête haute, vous êtes des hommes braves, de fiers soldats, et c'est un honneur que d'être .


Puis elle donne à chacun les consignes, qui doit rester garder le camps, qui va pouvoir participer et autres.

Quirin et Lalock, vous prenez les échelles et vous venez avec moi, j'ai vu un trou dans la défense lorsque je suis passée jeter un oeil au pied des remparts un peu plus tôt. On installe les échelles sur la droite de la porte principale.


Unis, soudés, ils avancent sans peur, et font ce qui était prévu. Mais les échelles ne suffisent pas, et les provençaux descendent des remparts, ou plutôt tombent sur les épées au clair des françois. Arf...

Elle se penche sur le défenseur qui est tombé près d'elle, et lui lie les mains, avant de vérifier s'il est mort, mais ses mains à elles sont glacées, elle serait bien incapable de le dire. Elle dédide faire ramener les dépouilles, des fois que ça soit des prisonniers plutôt que des morts. Et pas le droit d'être des maures vivants, ça, elle se le réserve.



11-02-2010 04:07 : Vous avez frappé Tiwaz. Ce coup l'a probablement tué.
11-02-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Arles.

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Jub
[Campement de l'armée - Avant l'assaut]

Jub ne savait pas trop où s'installer. En effet, au milieu de tous ces soldats, il fallait trouver sa place... et pour un homme d'Eglise, ce n'était pas évident. Cependant, toute cette agitation lui rappelait ses jeunes années... Ho il y avait bien longtemps de ça... Alors que les relations avec l'Empire n'avaient pas encore été entamé ("je vous parle d'un temps... que les moins de..." oui bon ok), il avait servi dans l'armée bourguignonne avant de s'engager sur la voie de la Paix et de la Boulasse.

Il se trouvait donc là, assis sur son fût de bière qu'il se trimbalait depuis Nîmes et qu'il n'avait pas quitté des yeux. Quelques jours auparavant, un vieil ami était venu le voir pour l'inviter à participer à une marche forcée vers Arles. Jub savait que la situation était délicate en ce moment en Provence. Il se rappelait les tensions qui avaient déjà existé entre Arles et Nîmes parfois lorsqu'il était maire de cette dernière. Mais là, c'était autrement plus sérieux. Les armées se faisaient face et il fallait porter secours aux languedociens. C'est pour cette raison que l'homme d'Eglise avait pris son baluchon, son baton... car il ne portait plus l'épée depuis ses voeux... et bien entendu, ce fût sur lequel il était assis.

Lors de la première nuit de marche, ils avaient croisé un brigand... Pauvre de lui... Jub lui avait cassé son baton sur la tête pour lui apprendre à ne point voler à autrui... Le reste de l'armée avait eu des gestes beaucoup moins retenus.

Après avoir récupéré un nouveau bâton, il écouta le seigneur d'Anglès, ou Kamharley plus simplement, qui lui donnait les instructions pour l'assaut des remparts d'Arles. Jub indiqua à son ami qu'en tant que membre de l'Eglise Aristotélicienne, il ne pouvait prendre part entièrement à l'affrontement. Kamharley lui confia alors qu'il pourrait rester en arrière tout en le rassurant sur le fait qu'il prendrait personnellement la défense de l'ancien curé de Nîmes.

L'histoire montrera que ceci ne fut pas suffisant même si cela lui sauva peut-être la vie...

En attendant, il entama joyeusement les réserves qu'il avait transporter jusqu'ici... Pas sur qu'il puisse au final participer tout court.

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-Avatar : Si on le surnomme "Boule de Poils", c'est pas pour rien...-
-Paix et Boulasse-
Alix_du_vivier


Campement avant l'assaut

La plaine, froide et sombre, qui séparait des remparts d’Arles du campement.
Sur la boue gelée de la route, les bataillons s’alignèrent de façon presque automatique.
On va se battre ! Les hommes fier dans leurs armures Attendent l’ordre de départ.
A l’horizon se dessinent les remparts de cette ville.
Souvenir pour la jeune femme d’un ciel illuminé par un soleil levant argent mat. Cette ville où elle était venue enfant avec sa mère.
Ville chaleureuse à l’époque, jamais elle ne se serait doutée y revenir en de telle circonstances…..
Un vol de corneilles noires lui fit lever la tête. L'heure avait sonné.


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Erratum
D'un geste lent, sa main poussa le pan de tissu lourd d'humidité de la tente. Erratum fit un pas vers l'extérieur et par un regard circulaire, il aperçut beaucoup de ses compagnons dans le camp, en train de se préparer pour mener le deuxième assaut sur les remparts de la ville d'ARLES.

La buée de son souffle se diluait dans l'air froid de ce matin d'hivers. Cela faisait une heure que le camps se remplissait de bruits de cuisine, de chocs métalliques, des hennissements, et de quelques paroles échangées ici et là. Tous les soldats avaient pris leurs équipements, et ils étaient fin prêts.

Instinctivement, Erratum regarda vers Arles et ses murs d'enceinte. Hier, ils avaient testé un peu les défenses de la ville et à sa surprise, les défenseurs avaient beaucoup soufferts. Mais que faire contre une armée expérimentée, avec en son sein de nombreux soldats aguerris.

S'avançant à la lisière du camp, il put voir le deuxième camp et c'était le même phénoméne qui se produisait ici. La seconde armée se préparait....

Si Arles comptait encore des défenseurs, ils allaient être noyés par le nombre. Erratum pouvait comprendre qu'on pouvait aimer sa ville et la défendre. La défendre contre des brigands, la maréchaussée pouvait le faire, paysans et artisans étaient généralement les marcéchaux d'un jour.

Tout en étant dans ses pensées, Erratum cala sa ceinture et vérifia que sa lame n'était pas collé au fourreau par le froid hivernal. Il commençait à faire le vide dans sa tête et le paysan ou artisan qui allait lui faire face, serait pour lui un homme à abattre.

Pas de sentiment et de faiblesse. Son épée allait peut être broyé des chairs, mais aucun scupule allait le hanter car le soldat qui était devenu en lui, voulait exister pleinement.
Nkhan
[Bien après la bataille, campement de l'armée - ville d'Arles]

Des nouvelles il n'en donnait que très partiellement...autant son pigeonnier était remplie et dé-remplie à tour de bras, ou plutôt à tour de pigeons, autant des déclarations, il se passait d'en faire à tirelarigot...

Il préférait se consacrer à l'organisation de son armée, à dispatcher les ordres, organiser les tours de rondes, veiller à la garde de la ville d'Arles, enfin détachée du pouvoir félon.

Certains s'étaient émus des combats, de voir des paysans, pris dans la tourmente de la guerre et projetés malgré eux, dans le bal macabre de la bataille...

Passés ces considérations, il avait fallu se battre. Le Baron n'avait pas eu une fierté immense à devoir se battre contre des paysans, c'était plutôt une question de devoir pour lui...la cause était juste, et atteindre son but signifiait devoir se battre, malgré ses considérations humanistes, pour débarrasser la Provence de ses félons.

Il ne comprenait décidément comment tant de gens se faisaient flouer par le Marquisat. Ce n'était pour lui qu'une clique consanguine..un amas de personnes mu uniquement par le profit et l'intérêt...qui se reconduisaient entre eux en produisant des prétextes fallacieux.

Nkhan passa entre les tentes installés encore en dehors de la ville.
Une partie de l'armée était restée en retrait, une autre se chargeait de surveiller la ville et ses remparts.

Il vint se poster à côté d'une sentinelle qui le salua..rendant le salut il resta plongée dans ses pensées...

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GAN, Un parti qui en a!...des idées!
Alix_du_vivier


[Dans le campement]

Le replie s'était effectué dans la nuit; la ville était tombée, mais alix gardait au fond du coeur comme un gout d'amertume.

Elle avait vu ces pauvres gens endoctrinés par le marquisat, certain avaient tellement l'air résigné par leur sort, qu'elle aurait aimé leur crier.
Réveillez-vous, bientôt vous serez libre.

Quelques Fanatiques avides de pouvoir, déversaient leurs lots de mensonges aux Arlésiens.

La jeune Du vivier n'était là que pour les libérer de ce joug, avec ses amis ils se battraient jusqu'à la mort, la liberté était leur mot d'ordre.

C'est avec toutes ses Réflexions qu'Alix en marchant dans le campement se retrouva à coté du Baron de Saint Saëns qui semblait tout comme elle perdu dans ses pensées.

Le petit matin pointait le bout de son nez à l'horizon, dans le ciel froid déjà empli de nuages noirs, présage bon ou mauvais d' une nouvelle journée qui s'annonçait.
Elle posa sa main sur la bras de son ami et lui chuchota.


--Nkhan, allez vous reposer un peu.

Elle savait qu'il n'en ferai rien, le chemin devant eux était encore surement très long.

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Adrienne
[ Le calme avant la tempête … ]

Noblesse en tête, étendards déployés et bannières fièrement dressées, l'armée française avançait en silence. Seul le cliquetis des armes, le bruit des sabots des chevaux et boeufs tirant charrettes et canons martelant la terre ocre. Le timide soleil d'hiver dardant les armures à chaque fois qu'il parvenait à crever les nuages.

Dès l'aube, ils avaient levé le campement à la hâte et avaient quitté Aix, ville désormais affranchie de l'emprise du Marquisat, pour battre à travers la campagne provençale trop calme, bien trop calme. Dans leurs regards, toujours cette détermination farouche, cette volonté de vaincre.

La flamande regardait les visages déterminés de ses compagnons d'armes, les gravant dans sa mémoire, hommes et femmes de tout horizon rassemblés autour d'une même bannière, sachant que bon nombre d'entre eux ne survivraient pas aux combats, mais c'était le destin de chaque soldat de mourir pour ses convictions et sa patrie.

Devant elle, crinière d'or relevée en une queue de cheval, flamberge au vent, son Grand Officier menait leur section. Elle se souvint alors de leur dernière étreinte, de ce regard échangé qui en disait plus que tous les mots du monde. Non loin le Comte de Bailleul, son plus fidèle ami … Boyaux qui se tordent à l'idée de les perdre. Plutôt trépasser que leur survivre sans honneur dans cette guerre sordide.

Son amour lui baillant vaillance, la lionne des Flandres chevauchait derrière eux, sans jamais les perdre de vue, les couvant de ses azurs, fidèle comme une ombre. Elle le suivra jusqu'en enfer à l'heure de combattre l'infâmie. Elle se souvenait de ses paroles : si au coeur de l'affrontement se profilant, elle n'apercevait plus l'étendard dans la mêlée, c'est qu'elle aurait alors rejoint le Très Haut car tant que l'un d'entre eux sera encore debout, le drapeau ne sera ni baissé ni souillé.

Ainsi la brune de Hoegaarden avançait vers son destin, sans peur de sombrer, pourvu qu'ils vivent et que la Provence soit libérée du joug des usurpateurs … Sa main se porta alors à son fourreau, sur son épée avec cette belle légende sculptée dans l'acier : « Da mihi virtutem contra hostes tuos » : "baille-moi vaillance contre tes ennemis". Bientôt, les coups d'estoc allaient pleuvoir comme une pluie de grêle. Bientôt s'écrirait à l'encre de leur sang une nouvelle page de l'Histoire.

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Nkhan
[Dans le campement...]

Ces derniers jours avaient été...bucoliques...et aujourd'hui l'activité était à son comble au sein de l'armée...

Nkhan regardait les tentes, et admirait les oriflammes qui flottaient aux vents..

Quelques troubles secouaient encore Arles, mais ils étaient rapidement matés par les troupes présentes..

Il repassa au travers du camps en direction de sa tente


Relance du RP

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GAN, Un parti qui en a!...des idées!
Majda_eulalie


Elle tournait en rond... Tous tournaient en rond... et rien ne tournait rond en Provence...

Après une promenade et un peu d'exercice en campagne, être aller regarder et inspecter à la longue vue les fortifications d'Aix, ils étaient revenus à Arles.

Et là ? Actions ? Réactions ? Non ! cours de sculpture ! Sculpture sur bois pour passer le temps. Fallait trouver un morceau assez gros mais pas trop, assez souple mais pas trop... Et puis un couteau. Ben oui, une épée c'était un peu encombrant pour sculpter.

Alors, fallait s'asseoir et écouter les explications... Encore plus ennuyeux que les cours de couture ou de broderie ! Sérieux ! Elle somnolait et n'avait pas encore commencer à toucher à son morceau de bois...

Il fallait ensuite retirer l'écorce... Mais quelle idée ! Qui a eu cette idée folle un jour d'inventer les cours de sculpture ? Gggggrrrrrrrrr

Bon ça passait le temps, mais à part l'endormir... D'ailleurs la tête se fait lourde, et les yeux se ferment... Juste avant de sombrer tout à fait dans le sommeil, elle entend un chant raisonner dans sa tête ... Ah non ! Elle allait pas laisser le 51 sans tenter quelque chose, mais elle et l'écriture pfffiou bonjour la corvée !

Elle se lève et regarde les hommes de la bannière d'Exat.


hey ! Exat ! Venez, j'ai une meilleure idée plutôt que de perdre notre temps à sculpter du bois !

Et de se diriger vers la tente pour préparer parchemins et plumes... Elle se lance...

Citation:

Le cordonnier Pamphile
A élu domicile
Près d' un couvent de filles
Et fort bien s' en trouva

Ahah ! Ahah !
Et fort bien s' en trouva
Et fort bien s' en trouva

Car la gent monastique
Jetait dans sa boutique
Les déchets domestiques
Restes de ses repas............

...



Elle se tourne vers Jack...

Heu ça risque de choquer certaines oreilles non ?
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Serph51
serph avachit pret de sa tente depuis....perpete attendait impatienment de pouvoir retiré ces bandages,faut dire que SA DEMANGE LA DESSOUS

les soldats de l'armée reprenaient places petit a petit dans leurs quartiers
lui commencait a avoir la flemmingite au bord des lévres,que dire de plus que cela

Arles semblait déserté par les siens,pas de débat sur le sujet ne semblait utile car c'est un haut lieux de choix pour les armées félonnes,sage décision de la part des habitants ou peut etre pas mais quoi qu'il en soit Arles était devenus d'un ennuie limite mortel

ces bandage bientot retiré par le médicastre il esperait bien pouvoir soutenir de nouveau ces camarades

le lendemain a l'hospice il ne risquait pas de voir ces camarades mais il esperait bien quelque petites choses amusantes sans quoi l'ennuie le tuerait vite fait mais bon bientot avec les savoyards il esperait surtout ne pas a avoir quelque confit de la bas,les convives oui mais les confit non,aller savoir pourquoi
Alix_du_vivier
[Toujours et encore dans le campement]




Assise près du feu à regarder la couleur des buches qui rougissaient de plus en plus, Alix se posaient tant de questions dont elle n'avait pas toujours les réponses.
Ces semaines passées ont été à coup sur les plus belles de sa vie. Exaltation, Harmonie, défis à soi-même lancés.
Simple bonheur quotidien de découvrir émerveillé les ressources de belles amitiés.

La lumière du jour, insensiblement devient d'une douceur de miel, l'air est calme, limpide et léger.
Le Baron passait parmi ses hommes, Majda s'acharnait dans la réserve à partager la nourriture pour tous.
Serph avachis prêt de sa tente en train de grogner..... Tout le monde s'occupait et chacun à sa façon.
Même le chaudron installé sur les braises faisait son office pour lequel il était destiné. Un délicieux fumet s'en échappait.

La jeune Du Vivier sortit une bouteille de calva qu'elle tenait a partager avec ses amis.
Certaine que cette idée les ferait rappliquer plus vite que si c'était l'heure de la messe.

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Neiviv
Le Normand avait parcouru maintes provinces pour arriver en terre provencale. Il avait fait bon voyage, trop bon, pas assez d'actions, juste un simple voyage sans encombre.
Attachant son cheval emprunté pour arriver plus vite dans la région où la guerre regnait, le Dieppois passa alors les portes du campement de l'armée française.
Deux gardes l'arrêtèrent, lui demandant qu'il était.


Annoncez juste... l'Faucheur Normand, sa en réveill'ra quelques uns.

Continuant sa marche dans le campement, il posa sa besace et s'installa une simple tente en toile pour se reposer et y entreposer ses affaires.
A peine montée, la tente accueillait déjà toutes les affaires de Neiviv, excepté sa hache, sa dague, son bouclier et son casque.
De suite, saluant quelques hommes qu'il avait vu en Normandie, il s'attela à monter la garde.
L'armée ne bougeait pas, personne à l'horizon.
Le camp était en sommeil, mais le Normand montait la garde.
Le Vétéran n'était bon qu'à une chose, la guerre, et l'une des choses qu'il savait le mieux faire si ce n'est se battre, c'est monter la garde des heures durant.

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Porte-Enseigne et Cadet de Normandie
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