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[RP]Pro Rege saepe:Pro Patria Semper l'expédition Arlésienne

Nothias
[Combat de la nuit du 02 au 03 mars Nothias contre Koldorn, Funnyjok et Balthasar]



Le jeune Noùmerchat, c'était lancé tête basse, suivi de prés par Adrien, tous deux, prêt à montrer a l'autre....... Ce que pouvait faire d'une part l'Ost aux yeux d'Exat, d'autre part ce que pouvais faire Exat aux yeux de l'Ost, une espèce de défi lancé a qui tuerait le plus d'ennemis entre les deux compères .... Nothias se doutait que la section Exat ne devait être non plus bien loin. Il pensait a Majda, pourvus qu'elle ne soit pas blessée, le maitre d'arme aussi, Jack...... repensait a la soirée de la veille ou ils avaient chahutés accompagnés par La Dame Arianrod ainsi que Par Stéphandra, il ne lui en avait fallut de peu, finir par ce con de mouton, embêté .... Bref tout ca le faisait rire intérieurement, il courait toujours, arme au poing, Bouclier sur la gauche, Adrien qui le rattrapa......

Arfff fallait pas que se soit lui qui en attrape avant !..... Redoublait d'effort afin de le suivre..... Allez ...... un effort Nothias se disait t'il ...... Faut qu't’y arrive avant........ Quelques pensées succinctes à ce moment là .... ses parents, Enduril et Zacharia, son oncle et sa tantine de coeur Djahen, Marie douce à qui il pensait grandement même s'il ne le montrait, tout Exat, Steph? Arian aussi La grand mama comme il pensait mais n'avait jamais osé dire, Auriia....... Tous ses amis .... il aimait ca le jeunot.....

Courir, penser et faire le vide......Avant de taper..... Peut être trop bourrin même.... Finalement, devant les ennemis, et malheureusement emporté par son élan, ne pu voir le premier coup porté par un de ses agresseurs... Arff le bougre ne rate pas son attaque et le touche profondément sur la cuisse gauche,... un souffle de douleur..... une rage de réfléchir ainsi.... un regret.... sous le coup, le jeune homme tombe brisant avec fracas son épée, et sans s'en rendre compte, une vive douleur nouvelle sur le flan gauche.... c'est fini pour lui ce dit-il, ils étaient deux mais de toute manière le premier avait eu raison de lui......

Nothias de Noùmerchat levait les yeux au ciel.... fatigué, une nouvelle lame apparut devant lui.... il ne voulait pas mourir ! il ne fallait pas ..... D'un geste inespéré repris le manche de son épée brisée, puis frappait au hasard vers les jambes de son nouvel ennemi.................





03-03-2010 04:08 : Vous avez frappé Balthasar. Ce coup l'a blessé superficiellement.
03-03-2010 04:08 : Funnyjok vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
03-03-2010 04:08 : Koldorn vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.

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Armoria
Quand elle s'élance, elle entend le cry des 45, relayé par plus d'une voix : elle sourit, et prend le temps de lancer un regard par-dessus son épaule, avec une tête de sale gosse en passe de réussir un caprice. Oh que oui, ils la connaissent, ses 45, elle et sa volonté d'être toujours devant, de montrer son courage pour galvaniser les troupes ! Comme un défi entre eux, un côté "protège-moi si tu peux". Mais elle est sûre qu'au fond d'eux, c'est aussi pour ça qu'ils l'aiment, parce qu'elle prend autant de risques qu'eux.

L'adrénaline monte, monte comme une marée de tempête, et elle sent son goût métallique dans sa bouche. Et une fois de plus, tout s'accélère, avec cependant des moments où le monde semble s'arrêter. Une fois de plus, la cohue, et quand elle frappe, le temps ralentit, pour reprendre ensuite son cours rapide, par brusques saccades.

Elle voudrait choisir ses cibles, elle voudrait viser les meneurs. Mais elle n'en aura pas l'occasion.

Le temps s'arrête.

Un homme se dresse sur son chemin, un homme dont la vesture n'a rien de provençal. Un Français. L'épée est fermement tenue, et s'abat sans hésiter, portant un coup dont la raisonnance crie dans son bras.


Sois maudit, traître !

Le temps redémarre, et de nouveau la ruée, le bruit, les cris. Chercher ses compagnons, s'assurer de leur vie.

Le temps s'arrête.

Un autre homme. De nouveau, s'abat la lame en forme de corps féminin, rougie du sang du traître. Puis un coup encore. Pas de mots de sa part, juste un cri sauvage et victorieux.

Les remparts d'Aix semblent si proches ! Un cor retentit, puis des cris :


DEUX ARMEES ENNEMIES BATTENT EN RETRAITE ! REFORMEZ LES RANGS !
Elle transmet les ordres, voix puissante pour ce tout petit bout de femme, voix aux accents de gloire.

Elle est encore sous le coup de la lutte furieuse. Elle se sent pleinement en vie, plus que n'importe où ailleurs. Elle la sent qui bouillonne, cette vie qui d'ordinaire l'étouffe de ne pouvoir s'exprimer, contrainte par les filets qu'elle a acceptés de bonne grâce. Elle est vivante.

Le repentir viendra plus tard, quand l'adrénaline sera à marée basse.


[Edit pour ajout d'événements et raccord cohérence avec l'IG]

Citation:
03-03-1458 04:09 : Vous avez frappé XXX. Ce coup l'a probablement tué.
03-03-1458 04:09 : Vous avez frappé XXX. Ce coup l'a probablement tué.
03-03-1458 04:09 : Vous avez engagé le combat contre XXX.
03-03-1458 04:08 : Vous avez frappé XXX. Vous l'avez grièvement blessé.
03-03-1458 04:08 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "L'Arlesienne" dirigée par Lila, l'armée "La Mistrale" dirigée par Hersende, et l'armée "Le Scorpion Noir" dirigée par Blackwolf777
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Stephandra
[Nuit du deux au trois mars…]

La jovente suivait ne sachant ce qu’il allait advenir de chacun d’entre eux, elle n’était point confiante quant à son sort mais allait le cœur vaillant de l’avant, elle était bien venue pour ça non ? Libérer la Provence de l’emprise du MAO pour la rendre à l’Empereur, elle savait que ça n’allait pas se faire dans la douceur, ni que ça serait affaire facile. Mais elle se souciait plus de la santé des êtres chers à son cœur que de la sienne, silencieuse, attentive et décidée, elle écoutait chaque bruit de la nuit qui aurait pu paraître suspect.

Elle repensait à sa soirée quelque peu mouvementée, cette dernière lui avait laissé un petit goût sucré qu’elle osait espérer retrouver un jour. En même temps, elle ne voulait pas trop se faire d’idée, ni d’illusion aussi elle sourit et se concentra à nouveau sur leur mission actuelle. Ils avançaient doucement mais sûrement quand elle entendit


EN AVANT, SOLDATS DU ROY ! MONTJOIE SAINCT BYNAAR, QUI M'AIME ME SUIVE !

Cette voix ne lui était pas inconnue et elle se dit que la princesse partait à l’attaque, ce cri fut suivit d’un
TOCOS Y SE GAUSOS!

Plus de doute possible, la bataille venait de s’annoncer, voix de la princesse accompagnée de celles des 45, Stéph affligea un petit coup à Acamar et parti au galop non loin d’Arian et Julien. Elle s’était souvent imaginée ses réactions à ce moment M, elle s’était demandait si elle aurait Peur ou Hésitation ou autre, nul ne sait comment il réagirait à un fait inconnu. En fait la garde ne ressenti pas de peur, aucune hésitation, aucune émotion même, elle n’avait même pas eut le temps de réfléchir, lançait dans le feu de l’action…La seule pensée se battre pour une cause juste !

Lorsque ça se calma, que le jour pointait son nez, que la poussière des combats descendait lentement tel un brouillard, la jovente entendit


Ulrich??? Juliiiiien ??? Steph ?? Neiviv ? Lalock ? Milie ??? Baron Valezy??? vous êtes ou ??? (Rayez la mention inutile...lol)

Cette voix aussi elle la reconnaîtrait entre mille autre, son amie, sa Baronne,sa Capitaine, la jeunette soupira rassurée, Arian allait bien. Elle se dirigeât à l’oreille vers elle. Elle vit avec plaisir Arian, Julien et Ulrich, elle s’approchât leur sourit et dit

Heu…bah, je suis là,….

Elle réalisa que d’autres étaient à terre des « vilains » comme des « gentils », elle scruta du regard les femmes et les hommes blessés et reconnu de ses amies et amis, son cœur se serra….elle serait bien allée à leur chevet ou au moins les voir mais déjà ils étaient rapatriés pour être soigné, un goût amer dans la bouche, son sang se glaçât, elle serra ses poings , se mordit brutalement la lèvre pour éviter de montrer toute émotion qui aurait la trahir, trahir son cœur…

Sa mèche rebelle cacha les larmes naissantes,ce qui l’arrangea, puis doucement une détermination profonde et puissante s’installa en elle, les venger….Stéphandra releva le nez en direction d’Arian que déjà tous se regroupaient pour discuter de la suite à suivre, elle reconnu Mitijo la taiseuse qu’elle appréciait, Nkhan, et bien d’autres. Dans une forme d’inconscience elle les retrouva pour participer activement à leur conversation…

Ce n’était que le début, la nuit à venir serait sûrement bien longue encore, elle ne se faisait aucune illusion mais ne se laisserait pas faire sans donner le meilleur d’elle-même. La rage au ventre, elle ne subirait pas mais participerait à la suite. Ce jour elle tenait sur ses deux jambes, peut être que bientôt son dernier souffle serait…mais peu importait sa volonté était là ancrée, nulle ne lui ôterait. Quelque soit le chemin à venir, elle se sentait prête à l’affronter tête haute.

Aux côtés de ses amis et de « sa famille de cœur », nerveusement elle marmonna :


Parlons peu ! Mais butons bien !

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Adriendesage
[Devant Aix, le 2 Mars 1458, sur le flan de l'armée Royale Pro Rege]

La journée avait été longue. Tout au long de la marche, les cœurs avaient joués de toutes les émotions. Le courage enhardissait les hommes et les femmes, sous les bannières de l'armée royale et parfois la peur les faisait trembler. Au travers des plaines arides, dans la froideur renouvelée de l'hiver, les colonnes avaient progressé de bon train, car l'enthousiasme était de mise. Sus aux félons! C'est ainsi que l'on s'exclamait dans les rangs. Mais lorsqu'enfin ils avaient discernés dans l'horizon brumeux, les rangs ennemis qui se regroupaient devant Aix, tous s'étaient tus. Nombreux étaient ceux qui se remémoraient quelques souvenirs enfouis, quelques affaires inachevées qu'ils auraient tant voulu voir se terminer. Tous savaient qu'ils seraient nombreux ceux qui, le soir, seraient tombés sur le champ et qui jamais ne mettraient un terme à ces quêtes personnelles. Et que pouvaient bien penser ceux d'en face, au moment où les lames sortaient du fourreau, et que les charges ultimes approchaient?

La princesse Armoria et le baron Nkhan exhortèrent les troupes. Les languedociens, placés sous le commandement conjoint du sénéchal Desage et de Majda Saggash de Couffoulenç, tenaient l'aile droite de l'armée. Seuls montés sur chevaux étaient le seigneur d'Anglès, Kamharley, Quirin de Rieucros, Majda Saggash et Adrien Desage. Le père Jub prononça les derniers serments et béni la troupe. Malheureusement pour lui, comme à Arles, l'homme de Dieu en fût bon pour une blessure qu'il n'aurait pas dû recevoir...
Le sénéchal Desage parla à ses hommes une dernière fois avant la charge. Il y avait parmi eux beaucoup qu'il avait formé, côtoyé en tout cas, dans sa carrière d'officier. Le lieutenant Asakura, son élève, fidèle parmi les fidèles. Pulemetchik, le vieil ami. Et il y avait surtout Elle... Il se voulait fort, sans faiblesse, car pour Elle il donnerait sa vie. Il la gratifia d'un regard doux et rassurant, aimant. Sans nul gêne, car ils étaient à l'aube d'un grand péril et qu'en ces moments plus rien n'empêche le cœur de parler. C'est sans peur qu'il parla, car il était prêt à tout sacrifice.


"Soldats! Tout homme et toute femme se réveille un matin en se demandant s'il a prit le bon chemin. Mais ce soir, nous sommes déjà éveillés! Et le chemin que nous prenons n'est pas à douter car il est celui que nous indique le Très Haut!
Un jour peut-être, dira-t-on que des soldats français sont arrivés sur un champ de bataille, en Provence, et qu'ils ont fait la guerre par faiblesse de cœur et d'esprit, qu'ils étaient lâches et que leur cause n'était pas juste.
MAIS CE JOUR N'EST PAS ENCORE VENU!
CAR NOUS ALLONS NOUS BATTRE DE TOUTE NOTRE ÂME ET QUE NUL NE SAURA METTRE A DÉFAUT NOTRE VAILLANCE!"


Alors, il tira l'épée du fourreau et en pointa la lame vers l'Azur.


"HARDIS, SOLDATS DU LANGUEDOC ET DE FRANCE!"
cria-t-il avant d'abaisser la visière de son heaume.

Au centre de l'armée, la princesse Armoria sonna la charge et toute la chevalerie s'élança derrière elle. Alors, le baron douairier de La Voulte, suivit par la fille des barons d'Exat, donna l'élan de l'aile droite:

"PER LO REI! FORCA E ONOR!"

Il talonna vigoureusement son étalon. Les sabots soulevèrent plusieurs mottes de terre fraîche et derrière lui et les autres seigneurs languedociens, toute leur troupe se mit en course. Les souffles se firent sonores et rapides: la charge était donnée! Dans un fracas épouvantable, les armées se fracassèrent l'une contre l'autre. Et alors, c'était à la fois le pire et le meilleur spectacle de l'Homme. La bataille faisait rage. Sur l'aile droite, la troupe languedocienne fût bientôt submergée par le nombre. Pourtant, il fallait tenir! Tenir pour que l'armée puisse faire son oeuvre. tenir pour tous les autres, tous ces frères qu'ils s'étaient découverts en l'espace d'un mois.
Les seigneurs languedociens furent bientôt pris à parti: Quirin de Rieucros et Majda Saggash de Couffoulenç furent rudement frappés et bientôt mis hors de combat. Adrien vît le lieutenant biterrois se faire emporter également, avant lui même de recevoir un coup puissant sur le haut du heaume. Le goût du sang se fît amer au fond de sa bouche et ses forces l'abandonnèrent. Son regard allait s'éteindre, alors avec ce qu'il lui restait de force, il La chercha des yeux. Elle se battait encore, debout et fière. Rassuré, il sombra dans une demi inconscience et chuta de cheval. Son écu était brisé dans la chute et son cheval se cabra. Un lourd sabot vînt, en retombant, fracasser la lame qui était au sol, dans l'herbe souillée. Seul restait dans la main du sénéchal, le pommeau orné du hibou d'argent...
Au dessus de lui, alors que son regard rougissait, il perçut un soldat hurler:

"Lo Senescalc! Lo Senescalc a tombat!"

Et une barrière se forma autour de lui. Lors, il se sentit soulevé et porté vers l'arrière. Le seul mot qu'il murmurait encore était un nom, le Sien, Maëlie...
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Neiviv
[Devant Aix, dans la nuit du 2 au 3 Mars 1458]

Le Normand attendait avec impatience enfin le début des hostilités.
Quand l'armée se mit en branle le Dieppois était dans la section dirigé par la baronne Arianrod.
Il était au centre de l'armée, proche de la princesse et des 45.
Ne pensant à rien d'autre qu'au combat, Neiviv tenait fermement sa hache en main.
Après quelques heures de marches nocturne dans la plaine provencale, des hommes surgirent des buissons: l'ennemi les avait pris en embuscade.
Alors vite le Normand sorti de sa besace une bouteille de calva qu'il but cul sec, la jeta à terre et se jeta hache et bouclier en mains dans la mélée.
Plusieurs coups volèrent, ratant leur cible, mais il s'en prit alors à un homme.
Un premier coup de hache qu'il enfourna dans la cuisse droite du malheureux le cloua d'abord de rage.
Tentant de riposter, l'homme frappa le Dieppois du mieux qu'il put, mais ce dernier para de son bouclier et le coup fut vain.
Second coup décisif, le Faucheur Normand laissa sa hache entamer en partie le flanc de l'homme.
Ce pauvre bougre n'en pouvait plus, et Neiviv savait qu'il ne représentait plus une menace.
Alors qu'il se dirigeait de nouveau vers l'ennemi, il entendit:



Citation:
DEUX ARMEES ENNEMIES BATTENT EN RETRAITE ! REFORMEZ LES RANGS !


Trop tard pour poursuivre les provencaux, ceux-ci avaient déjà fui.
Neiviv poussa un cri de rage qu'il ne put retenir.
Il pouvait enfin combattre et c'était l'ennemi qui fuyait.
Rejoignant sa section, le Vétéran croisa Stephandra qui allait voir tout le monde.
Etant derrière elle, il posa ses mains sur son dos et lui dit avant de repartir aussi vite qu'il était venu pour aller écouter ce que les chefs d'armées avaient à dire:


Victoire Steph!!!! Victoire!!

Puis Neiviv alla voir les autres.
Au passage, il vit les brancards accompagnant morts et blessés à Arles.
Il n'en connaissait pas les trois-quarts et continua sa route sans être enfin heureux d'avoir combattu.
Il se serait cru rouiller, quelques mois déjà qu'il ne s'était pas servi de sa hache de guerre.
D'ailleurs, elle était bien ensanglanté, et n'ayant pas d'eau ni de torchon pour la laver à proximité, le Normand lécha le sang encore bouillant sur la lame.
Certains des soldats qui le voyait, trop peu habitué au combat, au trop entraîner dans les règles de l'art à l'épée eurent une expression de dégoût.
Mais qu'avait-il à en faire cet homme?


Il arriva enfin devant les Chefs: Madja, Nkhan, Arianrod, Armoria...
Il en manquait un ou deux, mais l'état-major était presque au complet.


03-03-2010 04:09 : Vous avez frappé XXX. Ce coup l'a probablement tué.
03-03-2010 04:09 : Vous avez frappé XXX. Ce coup l'a probablement tué.
03-03-2010 04:09 : Vous avez engagé le combat contre XXX.
03-03-2010 04:08 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "L'Arlesienne" dirigée par Lila, l'armée "La Mistrale" dirigée par Hersende, et l'armée "Le Scorpion Noir" dirigée par Blackwolf777.

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Porte-Enseigne et Cadet de Normandie
Majda_eulalie


[ 3 mars - Arles - Hôpital de Campagne ]

Dès le premier assaut contre Aix, elle avait été blessée. Les languedociens payait un lourd tribu pour ce premier assaut, et c'est aidée de ses hommes, son époux et son Mestre d'Armes, qu'elle était parvenue à rentrer sur Arles.

Le verdict avait été sans appel, et elle était contrainte au repos forcé. Ca ne l'enchantait guère, mais c'était ainsi. Son époux, en souriant, malgré ses propres blessures, lui avait fait savoir qu'ainsi, il saurait où la trouver, et il l'empêcherait de trop en faire : ordre de la matonne qui leur servait d'infirmière.

Un os du bras cassé, et une entaille assez profonde sur le bras gauche... Elle s'en sortait bien donc. Tsssss, celui qui oserait encore lui dire cela recevrait les foudres de la jeune maure, elle enrageait de ne pouvoir rien faire à par écrire... et écrire fut donc ce qu'elle fit, pour trouver de la nourriture pour les soldats au front, pour trouver des armes de remplacement pour ses propres hommes. Bref, elle s'occupe comme elle peut.

A défaut de pouvoir botter le fondement de l'une de ses filleules, bien que l'envie ne lui manque pas, elle était fière des deux autres, une qui récupérait des dons et les faisait acheminer, et l'autre qui reconstituait l'armement.

La bannière d'Exat, et celle de la Voulte, flottaient donc près de l'hôpital de fortune, les blessés, qui avaec un bandage sur la tête, qui marchant en s'appuyant sur un morceau de bois, qui allongé. Cette vision lui soulevait le coeur. Mais ils avaient été braves.

Elle, le bras en écharpe, et son époux avec une bonne entorse firent le tour des hommes, tant d'Exat que de l'Ost languedocien. En voyant Adrien, dont la blessure au front ne présageait rien de bon, son coeur se serre. Maelie est toujours au front... Elle veille à ce que les soins soient apportés, et glisse sa main valide autour de la taille de son époux.


Rentrons sous notre tente nous reposer, nous ne pouvons rien faire de mieux pour le moment, qu'en penses-tu ? Le Très-haut et les bons soins apportés par les infirmières les aideront mieux que je ne le puis.


Plongeant son regard émeraude dans le brun des lacs de Quirin, elle pose sa tête contre son épaule, déçue d'elle-même, son inadvertance lui coûte cher, plus cher que n'importe quoi, ne pas pouvoir combattre pendant que l'os se ressoude, jusqu'à ce que l'entaille montre des signes de guérison...

[ 4 mars - Arles - Hôpital de Campagne ]

De bon matin, des bruits la réveille. De nouveaux blessés du front d'Aix qui sont acheminés. Sans réveiller son époux, elle se lève et ajuste tant bien que mal sa chemise et sa cape pour aller vérifier que le confort minimal les accueille. En apercevant le panache blond de la Princesse et celui de Maelie près d'elle, elle en a les larmes aux yeux, mais la rage au ventre. Au moins, Adrien aura sa douce près de lui, et quant aux provençaux, ils ne perdent rien pour attendre. Oser toucher au blond panache, ils n'auraient pas dus... Ca ne fait que renforcer sa détermination. Serrant le point, laissant le personnel médical faire son office, elle patiente, veillant à ne point les déranger.




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Juliendumoutier
Arian avait reprit ses esprits, elle fila rejoindre l’état major, prit les ordres et rejoignit Julien qui finissait de préparer les montures.

La section était prête, dans les rangs, ils avançaient vers les murs d’Aix. Julien n’eut guerre le temps de profiter du spectacle offert par les armées ennemies, le cri de la princesse retentit, haut et clair.

Toute l’armée se mit en branle d’un coup, depuis le temps qu’ils attendaient d’en découdre enfin, cela calmerait les esprits.

La section 51 se mit instinctivement en formation…formation dite du plateau et qui n’était pas encore enseignée dans les écoles….simple comme bonjour, tout le monde autour de la moule, bien planqués derrière les coquilles et advienne que pourra.

Visiblement, la tactique portait ses fruits (de mer !), chacun veillant sur les autres, il n’y avait plus qu’à déblayer le terrain autour de la Baronne afin qu’il ne lui arrive rien…..

Au bout d’une furieuse bataille rangée, l’ennemi recula, ce n’est qu’à ce moment que l’on s’aperçut des dégâts causés…nombreux morts, nombreux blessés de part et d’autre !

Soulagement en constatant que le plateau de fruits de mer était entier, pas de pertes, la tactique avait fonctionné, Julien n’avait eu à écarter que deux ennemis…

La première, une femme, avait tenté de s’en prendre à sa promise, bien mauvaise idée qu’elle avait eu là, c’est bien la seule chose qui pouvait énerver la crevette, il s’interposa, para tant bien que mal les coups et c’est un genou à terre qu’il la regarda s’éloigner subitement…il se releva juste à temps pour envoyer ad patres une autre ennemie qui se présentait devant eux, il ne réfléchit pas et la frappa violement…la pauvre ne se releva pas, paix à son âme dévoyée !

L’ennemi battait en retraite, on reforma les rangs, ramassa les blessés, les morts…direction le campement, il fallait maintenant à nos chefs discuter de la conduite à tenir…Julien n’imaginait même pas que l’on put laisser en vie ceux qui restaient…on y retournerait sans doute !

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Titan
[03 mars, le champ de bataille alentour d'Aix.]

comme un seul homme, comme un seul corps, tous soudés dans la même détermination, restituer le pouvoir au droit divin.
derrière la blonde chevelure qui flottait rageusement au vent, tout proche d'elle, très proche même de la Princesse pour qui il était prêt à donner sa vie, Titan la lame en avant frappait sans relâche, il vit tomber sheltie à ses cotés, pas le moment de réfléchir on verrais après, le combat commençait à perdre de l'ampleur.
au moment ou un cri déchira la campagne


Citation:
DEUX ARMEES ENNEMIES BATTENT EN RETRAITE ! REFORMEZ LES RANGS !


un cri, ce cri, un moment d'inattention et il vit son fils Tristan, s'effondrer à ses cotés.
la bataille prenait fin, il sauta de sa monture et aidé par des brancardiers, il ramassa son fils Tristan puis la préceptrice de son fils Sheltie, et les accompagna jusqu'a la charrette qui les conduirait en Arles.
il regarda son fils légèrement touché mais nécessitant des soins, puis son attention se porta sur Sheltie très grièvement atteinte.


allez y, vous serez bien soigné à Arles, je t'en conjure mon fils, veille bien sur Sheltie.
que dieu vous garde!!!!!


il suivit à pied le convoi qui s'ébranlait vers l'hôpital de campagne, il le suivi tant qu'il pu tenant dans sa main celle de son fils.
il les regarda s'éloigner et disparaître dans la brume matinale.
un coup d’œil autour de lui, il s'aperçut que tout le reste de sa troupe était autour de lui, non loin, la Princesse revenait accompagnée de Damisella.
il fit alors un signe à sa troupe et remontant sur tornade qui écumait encore, il regagna sa place au coté de la Princesse.

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Armoria
Au petit matin du 4 mars :

La journée de la veille s'était vite écoulée : courir recevoir les rapports, faire la synthèse, déterminer la marche à suivre... Entre autres choses. La fébrilité de la première veillée d'armes était apaisée, et avait fait place dans les regards à la détermination de ceux qui ont vu les leurs tomber. Le second assaut ne serait pas la furieuse première vague, il serait froid comme la revanche, froid comme la lame péntrant les chairs. Les troupes s'étaient reformées dans la nuit, ils étaient en ordre de bataille. Cette fois, elle n'avait même pas fait mine de se placer sagement au milieu des troupes : elle chevauchait crânement en tête, auprès de Nkhan, et ses 45 sur ses flancs. Espérant qu'il ne lui en tiendrait pas rancune, sitôt qu'elle vit le barbu prendre la profonde inspiration précédant l'ordre d'assaut, elle tira l'épée au clair et la brandit, faisant retentir son cri de ralliement pour la seconde fois, sonore et vibrant. Cours, Tonnerre, cours, vaillante monture : tu ne remplaceras jamais le courageux 421, mais tu es une sacrée monture, et c'est Sebonemo qui t'a offert à sa soeur de coeur.

Une femme blonde, en noir et blanc, les cuisses à l'air, se dressa devant elle, tenta de lui porter un coup : elle parvint à limiter les dégâts, mais son poignet gauche paya l'effort qu'elle fit pour ne pas être désarçonnée. Coincé dans les rênes, il l'empêcha de tomber, mais se foula méchamment. Incapable d'arrêter sa monture, les jambes farouchement aggripées au corps de son cheval, les fesses ayant quitté la selle, elle basculait à chaque fois que les sabots heurtaient le sol. Quelqu'un la guettait, droit devant : une brune. En robe. En robe ? Morbleu, quelle idée ? Il faudrait trancher : ce serait la blonde ou la brune, mais l'une des deux devait y rester. Priant pour ne pas tomber au pire moment, sa lame balaya l'air quelques secondes avant d'arriver au niveau de l'ennemie, et réussit à la toucher rudement.

Armoria se sentait glisser de plus en plus, la chûte ne tarderait pas. Elle se sentit attrapée - sans douceur, mais à la guerre comme à la guerre - par la chemise, et plaquée de nouveau sur sa selle. Pas le temps de voir qui avait fait cela : son cheval reçut une vigoureuse tape sur le croupe, et ne se fit pas prier pour faire demi-tour, malgré les protestations de la blonde cavalière qui braillait sur son bon état de santé.


Mais je ne veux pas être rapatriée, enfin ! Je n'ai quasiment rien ! J'exige de revenir auprès de mes hommes, vous entendez ?

Rien n'y fit : on la renvoya vers Arles.

Citation:
04-03-1458 04:09 : Vous avez frappé xxx. Vous l'avez sérieusement blessé.
04-03-1458 04:09 : xxx vous a porté un coup d'épée. Vous avez été légèrement blessé.
04-03-1458 04:09 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Le Scorpion Noir" dirigée par Blackwolf777, l'armée "L'Arlesienne" dirigée par Lila, et l'armée "La Mistrale" dirigée par Hersende.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Stephandra
[Nuit du 3 au 4 mars…avant la bataille]

Début de soirée à papoter de tout de rien, mais surtout de la guerre, de nos blessés…Puis Stéphandra s’isola afin d’écrire une missive à un des blessés, elle lui fit la promesse d’en assommer quelques uns sur son passage. Cette nuit encore aurait le goût du sang, l’odeur de la sueur, elle serait empli de la détermination de chacun de vaincre.

L’ennemi ne semblait pas vouloir céder, s’ils espéraient que les François se retirent, ils se fourraient le doigt dans l’œil. Plus les jours avançaient plus les soldats étaient résolus à leur prouver qu’ils n’étaient pas venu pour une simple visite de courtoisie.

La jovente nettoya son épée, pansa Acamar, joua avec Snellounet qui avait pas trop aimé la dernière nuit. Puis se dirigea au pied d’un arbre, elle s’assit contre lui afin de ne faire qu’un avec lui, tendant l’oreille, elle aurait presque pu odir la sève qui y circulait. Assise ainsi elle se mit à prier


Aristote,

Aujourd’hui, devant toi,
Simples humains que nous sommes,
Nous ne te demandons rien de futile.

Juste de protéger tes anges,
Tes fils, tes ministres,
Aujourd’hui sur les routes,
Et certainement dans le doute

Certains sont en quête d'un avenir meilleur.
D'autres cherchent à te prouver leur foi,
Donne leur le courage, qu'ils n'aient point peur,
Et par la lumière montre leur la voie.
Amen


Après s’être signée elle se mit à chantonner

Dans la forêt de Arles ! Un Nkhan chantait !
Pastis 51 ! Boisson alcoolisée !

51, je t’aime ! J’en boirais des tonneaux !
A me rouler par terre ! Dans tous les caniveaux !

Et si tu m’abandonnes ! Alors je m’empoisonne !
Avec une bonbonne ! D’un calva bien jaune !

Le commando 51 va à Aix ! Pour faire danser les soldats !
Il va de ville en ville ! Pour le dresser le pas !

Ils baissent la garde ! Ils frappent les Provençaux !
Qui se lèchent les couilles ! Le soir au bord de l’eau !

51, je t’aime ! J’en boirais des tonneaux !
A me rouler par terre ! Dans tous les caniveaux !


Déjà le camp s’agita, la jovente se releva, rejoignit les troupes et monta délicatement sur Acamar. Stéph rejoignit le commando51, sourire aux lèvres mais rage au ventre. Aucune idée de quoi serait faite sa nuit, mais elle irait droit devant son destin…elle tenterait de tout donner.

Du haut de sa monture, elle aperçu Mitijo à qui elle fit signe de la main et croisa le regard de la princesse qui devait être dans ses pensées, l’ancienne camériste inclina respectueusement la tête et lui sourit. Se tournant vers Julien et Arian, elle se pencha vers eux leur posa une bise et leur murmura


Que le Très Haut veuille sur vous !


[Le combat…]

En marche direction Aix,c’est sans aucune surprise qu’elle vit de la poussière se lever, qu’elle entendit les différents cris de guerre, bruit des épées qui frappent, cris de rage mêlés de douleurs. Le combat dura un laps de temps qui semblait court mais qui pourtant ne l’était pas tant que ça. Z’avez déjà tenu une épée à bout de bras, quand on est frêle ? Malgré l’entraînement la jovente senti son bras s’engourdir et fut donc bien satisfaite que cela s’arrêta.

Elle avait peu vu ce qui s’était passé, juste constaté que Julien s’était encore mis entre l’ennemi et sa promise. Difficile de percevoir durant la nuit, elle avait de bons yeux mais à pas au point de tout apercevoir. Non loin d’elle vit aussi la princesse en mauvaise posture sur sa monture, sûrement était elle blessée… Stéph tapa les flancs d’Acamar , pas question de les laisser faire, abîmer nos soldats, toucher à la tête Blonde pour qui ils se prenaient.




[L’après….]

La jovente vit Erra au sol, elle se dit que le papillon venait de se faire brûler les ailes, elle espéra pour lui et sa compagne qu’il pourrait se remettre de ses blessures, d’autant plus qu’il lui manquait toujours deux os de pouce pour jouer aux osselets. Déjà des infirmiers prenaient soin de lui, elle en vit d’autres prêt d’une jeune femme, sa silhouette ne lui était pas inconnue, elle plissa les yeux dérangé par le soleil et reconnu Maëlie…

Puis une phrase se fit entendre


Mais je ne veux pas être rapatriée, enfin ! Je n'ai quasiment rien ! J'exige de revenir auprès de mes hommes, vous entendez ?

Ce timbre de voix agacée, nulle doute, c’était une évidence, cela ne pouvait être qu’Armoria, elle avait donc bien été touchée comme l’avait présumé Steph durant la baston. La garde espéra que ce ne soit rien de bien grave et que Son Altesse se remettra rapidement. Quelques pas plus en retrait elle vit le Baron Barbu Nkhan qui se tenait le bras arf, elle descendit de cheval pour le saluer et lui souhaiter prompt rétablissement. Elle marcha doucement pour retrouver sa lance, ils s’étaient un peu éloignés durant les combats.

En s’approchant d’eux, elle vit la taiseuse et lui sourit puis s’orienta vers Arianrod.


Toujours sur mes deux jambes Arian, ravie de voir qu’il en est de même pour notre section.

Elle se retourna en direction des portes d’Aix, sortit de sa besace une sucette au calva qu’elle mit en bouche et jouant habilement de ses doigts sur le bâton de la sucrerie, elle marmonna

C’est pas fini ! Comptez pas qu’on laisse ça comme ça !

D’un pas souple elle se rendit là où l’on lui demandé d’aller, la journée serait longue et la prochaine nuit aussi , mais elle ne perdait ni sa foi ni ses convictions. Plus les jours avançaient plus la puissance de la rage de vaincre s’agrandissait en elle. Elle comptait écrire à son ami Roche afin de lui signifier qu’elle n’avait point encore servi de cure dent.

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Mitijo
[Pendant la nuit]

La taiseuse comme on l'appelait s'était battue toute la nuit en silence et méticuleusement comme tout ce qu'elle entreprenait. Un coup d'épée par ci , un coup par là , ne jamais baisser sa garde . Travail de fourmi qui consistait à éclaircir les rangs des ennemis . Pourvu qu'on y arrive , pourvu qu'on y arrive , une lithanie répétée jusqu'au bout de la nuit...

Elle avait entendu des cris sur sa gauche, la princesse aurait été touchée! Plus tard la voix bien connue sur le champ de bataille de l'Altesse blonde qui exigeait de revenir auprès de ses hommes la rasssura tout à fait. La vue des blessés qu'on rapatriait vers Arles l'attrista , surtout quand elle cru reconnaître Erra le papillon et Capitaine Nkhan, et lui donna encore plus la rage de se battre encore et encore ...


[Au matin]


Un tout petit matin de mars , ensoleillé et frisquet se leva sur le champ de bataille et encore une fois rien n'était terminé. Les yeux sur la ville d'Aix pas très loin, Mitijo était perdue dans ses pensées...

Le sourire de Steph la tira de ses habituelles sombres idées. La sucette au calva que celle-ci se mit à mignoter acheva de l'interpeller . Elle était normande Steph? Hmmm? Elle fit faire demi tour à son cheval et se mit en tête de la rejoindre... Arf! Une taiseuse qui colle à une moule ça donne quoi ça ?


-Heyy, tu en as d'autres ... des sucettes?

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Jack_daniel


[Nuit du 2 mars au 3 mars… Le front…]

Jack regarde les hommes, alignés devant lui. La section d’Exat est fièrement dressée sur leurs chevaux, leur uniforme vert et blanc luisant sous le faible soleil. Lui aussi se cache tel un provençois de base… Le combat serait rude, on annonçait déjà les François perdants mais Aristote veillerait sur eux car leur cause était juste… La liberté du peuple est une suffisante raison pour se battre et mourir pour ça que tous ces soldats, par conviction et non pour l’argent que cela pourrait leur rapporter, il était vrai qu’ils étaient là pour l’honneur, l’honneur de mourir pour leur Roy. L’on avait souvent accusé l’Exat d’être une force armée courant après l’argent mais il n’en était rien… La preuve était les soldats mis devant lui et ça faisait chaud au cœur de Jack…

Comme pour la Guerre de Rouergue, Jack fit un petit discours aux hommes D’Exat…


Meu Amigas, nous allons nous battre ce soir… Comme à l’habitude, nous seront devant et nous partirons les derniers… Je sais que vous ne fuirez pas et si l’idée vous traverse l’esprit, sachez que je fracasserais toute personne quittant le champ de bataille avant que nos camarade soient partis… Nous nous battons pour l’honneur, le Roy et les provençaux… En face ce sont des soldats mais aussi des paysans, montrez vous clément avec ces moutons mais impitoyables avec leurs chefs…

La princesse lança l’assaut, Jack tourna la bride.


En Avant !!!! La Bannière D’Exat plus rapide que le Tonnerre!! Rendez-vous tous, nous sommes à la Guerre !!


Et les voilà partis, la section d’Exat, une élite de la force Languedocienne charge à la suite de la princesse…


[…Plus tard… Dans la mêlée…]

C’est un grand champ de bataille, bien plu grand que celui de Rouergue, Jack est étonné mais ça ne l’empêche pas de se battre comme un beau diable, il est légèrement blessé, comme la plupart des hommes… L’on lui a conseillé de se retirer mais rien à faire l’Exat part en dernier, c’est la règle! Majda aussi en est là… Elle ployait sous le nombre… Quirin était en difficultés...

Ils s’étaient trop avancés et s’étaient fait contourner ! Les autres n’arrivaient pas assez vite… Aïe Aïe… C’était la déculottée, la mort n’était pas loin, la fin du chemin de même et voilà que le bouclier de Jack venait littéralement d’exploser entre ses mains, l’épée qui avait fait cela, cognant contre ses protège avant bras renforcé de latte de métal… Sans le bouclier donc des éclats venaient de se planter à travers les lattes de métal, le bras aurait été coupé net…

Le Cor Libérateur sonna. L’ordre de retraite avait été sonné… Les maréchaux d’Exat assuraient le repli de leurs troupes. Quirin portait Majda, Jack les suivait, couvrant leur arrières… Tous étaient gravement blessés… Normal, ils étaient à l’avant mais malheureusement, le nombre de gens en face était trop important pour faire de vrais dégâts…


[Une fois dans le camp]

À bout de souffle et d’énergie, L’Exat rentra, pas de mort, mais beaucoup de blessure graves… Jack avait bien fait de mettre sa nouvelle armure cette fois-ci, il n’avait pas été trop touché comparé aux autres…

[3 mars]

Le voilà conduit à l’infirmerie, il aurait juste des points de suture et un peu de repos mais il serait partant pour la bataille dans très peu de temps, les ennemis pouvaient pleurer d’avance…

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Maelie
[Devant Aix, le 2 mars 1458, troupes languedociennes]

Son coeur battait à tout rompre, tandis que sa main caressait le pommeau désormais familier de son épée, battant contre sa cuisse dans cliquetis réconfortant. La guerre...
Les combats qu'elle avait traversés jusque là avaient jeté une ombre sur ses yeux verts, ombre de deuil, ombre de crainte. Oh, pas la crainte de l'ennemi, ni celle de l'inévitable combat, non. Plutôt la crainte de la fragilité de la vie, et de ce pouvoir tout puissant de mort qu'elle s'était découvert et qui la faisait frémir de dégoût.
Tuer. Tuer ou mourir. La guerre, au fond, ce n'était pas tant une question d'honneur et de victoire, qu'une question de vie ou de mort. Elle avait l'impression d'être passée du statut d'observateur d'une fourmilière à celui de la petite fourmis bientôt écrasée sous l'orteil insouciant du promeneur.
Elle s'ébroua pour chasser ses sombres pensées, jetant un regard sur ses compagnons de route. Un élan de fierté réchauffa son corps fatigué : ils tenaient bon, fiers et vaillants; elle devait leur faire honneur, au moins à eux.
A l'avant, la silhouette sauvage et découpée d'un homme qu'elle ne quittait jamais longtemps du regard acheva de lui rendre son applomb. Elle ne Lui ferait pas défaut.

C'est alors qu'ils les virent. La multitude de l'armée adverse réduisit au silence les chants et les cris de guerre. Tant et tant... Ils semblaient couvrir l'horizon. Maëlie déglutit péniblement avant d'empoigner son épée pour se rendre courage.

Les chefs de l'armée se mirent à haranguer les soldats, et Maëlie ne fit pas exception lorsqu'ils levèrent leur épée en reprenant en coeur les cris de guerre, hurlant de tous ses poumons pour chasser la peur et le doute, et se laisser pénétrer de cette transe étrange qui la prenait dans la frénésie des combats.

Et ils s'élancèrent. Comme deux vagues contraires, les deux armées se jetèrent l'une sur l'autre dans un fracas assourdissant. Ses oreilles se mirent à sonner tandis qu'elle frappait, de taille et d'estoc, vive comme une anguille, souple comme une brindille, tranchant là un tendon, là une gorge. Le sang l'éclaboussait sans qu'elle n'y prêta attention, essuyant parfois d'un geste mécanique les gouttes qui teintaient sa vue.

Tuer. Tuer ou mourir. Frapper à en creuver, encore et encore.

Soudain, le bourdonnement métallique de ses oreilles laissa passer un hurlement.


"Lo Senescalc ! Lo Senescalc a tombat!"

D'un geste vif, elle se tourna vers le dernier endroit où elle L'avait apperçu.

Adrien ..?

Ses yeux fouillaient la masse grouillante et crissante qui l'emprisonnait.

Une douleur brutale et aigüe traversa sa jambe droite, tandis qu'un hurlement lui échappait. Elle s'effondra au sol, haletant de douleur. Au dessus d'elle, son assaillant levait l'arme pour l'achever... et s'effondra de tout son poids sur elle, transpersé par une flèche.
Dans sa chute, le soldat cogna contre la blessure toute fraiche de la jeune femme et lui coupa le souffle. Elle sombra lentement, douloureusement, dans l'inconscience.


Adrien..!


[Arles, le 4 mars 1458]

Dissimulée sous le corps en armure du provençal qui avait failli la tuer, Maëlie fut difficile à trouver. Sa jambe était en train de s'infecter, et une puissante fièvre la faisait délirer lorsqu'elle parvint enfin auprès des Hospitaliers.
Combien de temps...Un jour? Peut-être deux ? Elle aurait dû être déjà morte et pourtant...


Je me suis permis un petit écart, et j'ai placé la mort de Maëlie un jour plus tôt, mais j'explique le différentiel par la difficulté à la retrouver. Merci de votre compréhension.

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De l'art de recevoir...

[Absente du 19 au 28 mars]
Arianrod


[Quand une Moule part à la chasse... avec ses 51… et son Garde du Corps]



Nuit du 2 mars au 3 mars... Le front...

L’heure du départ avait sonné, elle avait reçu les ordres du Capitaine Nkhan, elle s’était placée devant les hommes qu’elle avait sous son commandement, fallait encourager la troupe.


Amis le temps n'est plus aux chansons
Il faut partir, laisser notre Garnison
Et tout quitter, jusqu'à son nom
Compagnons !
Compagnons !

Prenez le chemin que nous avons pris
Soldats de l'ombre, enfants de la nuit
Que l'ennemi craigne nos noms
Compagnons !
Compagnons !

Vous aurez faim et vous aurez froid
Vous marcherez et n'oublierez pas
Il faut lutter pour la liberté
Gagner la guerre et gagner la paix
Le temps est court, le chemin long
Compagnons !
Compagnons !

Nous donnerons aux enfants Provençaux
Des jours sans crainte et des nuits sans maux
Des matins clairs et des chansons
Compagnons !
Compagnons !

S'il faut mourir toujours inconnu
Tu partiras comme tu es venu
Et le vent seul saura ton nom
Compagnon !
Compagnon !


Elle leurs souriait, levant sa Jobarde comme pour lancer l’assaut quand tout à coup son promis, Julien, lui répondit en plongeant son magnifique regard dans les émeraudes de sa promise.



Adieu ma mie, cache bien tes larmes
Car c'est pour toi que je prends les armes
Ne laisse pas s'éteindre le feu
Je reviendrai, nous serons heureux
De retrouver notre maison
Compagnon !
Compagnon !

Et la victoire enfin changera
Nos cris de guerre par des cris de joie
Et notre haine par des chansons
Compagnons !
Compagnons !
Compagnons !
Compagnons !
Compagnons !
Compagnons !


Elle lui sourit et dans un mouvement de lèvres elle lui fit promesse. Cris de guerre de la Princesse l’assaut était lancé. Les bannières levées ils partirent à la charge aux cotés de la Princesse.


Plus tard … Le Combat…

Tous se battaient, les épées s’entrechoquèrent, des cris de douleurs s’élevèrent, de rage… Elle avançait dans cette mêlée quand une ombre épée levée semblait se jeter sur elle, dans un mouvement rapide elle planta sa Jobarde dans le ventre de son ennemi et aussi vite elle la retira pour lui mettre un coup avec la poignée de son épée à la tête. Par chance Julien n’avait rien vu sinon il l’aurait achevé pour sur.

La capitaine regardait la Princesse de loin, surveillant sa protégée qui faisait ce jour sa première guerre, une pensée à son fils, elle espérait qu’il ne lui soit rien arrivé, il avait voulu être l’éclaireur mais était il vivant encore. Au milieu de tout cela elle ne pouvait le savoir... le combat continuait…


DEUX ARMEES ENNEMIES BATTENT EN RETRAITE ! REFORMEZ LES RANGS !


Le jour se levait…

Elle regarda le sol… cherchant les français au milieu de tous ses corps qui gisaient au sol, priant qu’ils seraient peu ou pas du tout, un peu d’affolement , des blessés il y avait… mais les siens ?


Ulrich??? Juliiiiien ??? Steph ?? Neiviv ? Lalock ? Milie ??? Baron Valezy??? vous êtes ou ???

Puis doucement, elle les vit chacun occupé à aider nos blessés, un fils qui sur son visage on pouvait lire sa fierté, surement content de lui, d’être en vie, puis sa voix… il est là, sain et sauve

Merci à toi Puissant de me les avoir tous laisser en vie !

La journée se passa comme toujours, revue des effectifs, les blessées reconduit pour les faire soigner le plus rapidement possible. La Baronne vit partir de nombreux amis à elle, ce jeune noble pour qui elle s’était prise d’affection. Pas le temps pourtant de pleurer sur leur sort, il fallait continuer à avancer.


Nouvelle nuit...

Alors là... comment expliquer que son vassal, enfin son plateau de fruit de mer c’était positionner, non mais elle veut se battre la moule, la Baronne veut planter à nouveau sa Jobarde dans le lard de ces ennemis.

Mais non le premier qui approche ce prend un coup de son garde du corps. Julien en faisait voir de toutes les couleurs à ce qui osait être trop proche de sa Moule. Puis un s’approcha trop près, elle ne l’avait pas vu arriver quand dans un cri, elle fut sortie de sa pensée, de Julien quand il planta son adversaire pour lui sauver la vie.

Nuit agitée encore… nombreux combats, des pertes... des blessés... Un remerciement à son amour de Garde du Corps. Un de ses hommes vint lui glisser à l’oreille que la Princesse était partie avec les médicastres, comme son ami le barbu grognon. Un cri de colère elle laissa échapper la Baronne…

Elle se mit à chercher les chefs...



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Stephandra
[Quand une sucrerie rapproche une Normande et une Bourguignonne]

Stephandra commençait à s'activer tout en regardant de temps à autres Aix et suçotant sa sucette, quand une voix amicale l'interpella


-Heyy, tu en as d'autres ... des sucettes?

La bernique se retourna et sourit à Mitijo, elle pencha la tête en affirmatif et stoppa ce qu'elle faisait pour fouiller sa besace, sans lâcher la sucrerie qui avait donné l'envie à sa Taiseuse. Elle sortit d'une manière triomphale un petit sachet rempli de sa sucrerie préféré et lui en tendit

Ouii m'en reste encore un paquet même, tiens prends en une ou même deux, si tu en reveux redemande pour toi y en aura toujours

Petit clin d'oeil à sa nouvelle amie et elle se mit à lui expliquer que c'était Arianrod qui faisait cette sucrerie à sa Baronnie Normande. Que seule Arian et Julien connaissaient la recette à sa connaissance...petit moulin à paroles était lancé et Mitijo qui parlait peu se laissait aller à papoter avec la Steph.

Les deux jeunes femmes avaient une petite différence d'âge mais Stéph s'était très vite prise d'amitié pour elle. Déjà, elle était Normande comme son amie Arian et la camériste gardait un bon souvenir de la Normandie, mais en plus il y avait un petit truc que Stephandra ne pouvait s'expliquer, la Mitijo mystérieuse sûrement, qui avait de suite plu à la jeunette.

Cette Normande méticuleuse dans tout ce qu'elle faisait, allait probablement devenir une amie pour la bernique, l'amitié c'est comme tout ça se cultive au jour le jour, doucement en instaurant la confiance déjà et le reste suivrait. Mitijo ferait parti des personnes que Stephandra n'oublierait jamais quoi qu'il advienne dans le futur.

Leurs différences étaient autant d'atouts dans cette guerre, comme elles le seraient dans leur amitié naissante...

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