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[RP]Pro Rege saepe:Pro Patria Semper l'expédition Arlésienne

Pascale.
Journée du 03 mars

Le jour n est pas encore levé ...
Naseaux fumants des bêtes qui piaffent d impatience...
Sentent elles la tension de leur cavalier ?...Sont elles , elles aussi, prêtent comme le sont tous ces hommes et ces femmes à mener combat?..

Perdre sa vie mais pas son âme...
Vainqueur, ils le seront tous dans leur coeur quoi qu il advienne...
Sûrs de la cause et de leur bon droit...

La blonde en est là de ses réflexions, quand le signal de départ est lancé...

La cavalerie s avance... En plein centre ...
Les montures , d abord au pas, ne tardent pas à prendre le galop...
Bruits des sabots sur le sol qui fait battre son coeur un peu plus vite à chaque foulée...
Devant elle, la masse sombre de l ennemi...
Son épée courte à la main, elle chevauche au coté des 45, essayant de rester au plus près de la GMF...

Premiers bruits de lames qui s entrechoquent...

Son carmaguais connait son affaire...Il a participé à nombre de batailles, portant sans défaillir sa cavalière..
Nullement effrayé par les clameurs, ils entrent tout deux au coeur de l affrontement..

Son bras mouline...frappe..touche...blesse...tue..

Le regard de jade ne cesse pourtant de chercher du regard la Princesse et ses compagnons...
Elle s en éloigne pour abattre son épée sur l adversaire et fait revenir le camarguais au plus près..

Une lame ennemie se dresse au devant de la GMF...
Pascale est trop loin ....Moment de stupeur ..
La jeune femme voit deux 45 se mettre en devant ...

Elle reconnait Sheltie qui tombe lourdement au sol...Tristan semble être touché aussi..

Talonnade pour se rapprocher au plus vite...

Bourdonnements à ses oreilles...
L ennemi fait retraite avec la levée du jour...

Chacun rapatrie ses blessés et ses morts...
L odeur funeste de la mort hante maintenant les lieux...

Pascale rengaine son épée rougie au fourreau...
Signe de Titan pour reformer les 45 autour de la Princesse...

La blonde reprend les rênes de sa monture ...
A une pensée émue pour cet homme qui a vu tomber son fils non loin de lui, Pour tout ces hommes et ces femmes qui ont aujourd hui perdus à jamais un être cher à leur coeur..


Journée du 04 mars

Nuit bien trop courte...

La jeune femme en selle, flatte le camarguais , se penche à son oreille, lui murmure quelques mots...
L animal piaffe...
Elle se redresse, prête au nouvel assaut...
Epée courte en main, talons qui presse le flanc de l animal, le cri est lancé....

L attaque est sévère....
Son fer se démène ..De droite... De gauche... Pourfend...Pique..Balafre...

Légèrement sur le coté de leur protégée, elle ne cesse d y regarder...
Aedes est touché!!!
Il faut resserrer les rangs...

La princesse ne semble plus être maître de sa monture et fonce droit vers l ennemi..

Titan arrive juste avant eux pour remettre un peu cavalièrement son Altesse en selle et la force malgré ses cris à reculer..
Les 45 se regroupent pour protéger cette retraite imprévue...

Si prés du but...ils avaient presque pu toucher les murailles d Aix...

Rengainant l épée, Pascale ne peut s empêcher d avoir un léger sourire...
Que valait il mieux affronter...Des armées ennemis ou bien une Princesse en colère??

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ulrich
Ulrich fumait sa pipe, assis sur une botte de paille*... Il détestait l'après-midi, car il ne s'y passait rien à proprement parler...
Il restait donc toujours dans son coin, à paresser, attendant le coursier qui lui apporterait les ordres...
Et puisqu'on parle du loup, le voilà, le coursier!

Un écu jeté, et Ulrich décachète le parchemin...
Le courriers est d'une banalité militaire, même si on ne peut qu'applaudir son existence, le manque de communication des supérieurs étant souvent patent...
Les derniers mots attirèrent cependant l'oeil du bâtard...


Citation:

Arianrod

ps: Ta mere qui t'aime...


Claquement de doigts du jeune homme, suivit d'un...


Attends une seconde toi!


Un parchemin, une plume, et quelques mots griffonnés...
Citation:
Quelque part non loin d'Aix, le 4 mars 1457

Ma Chère, ma doulce Maman;

Les quatre derniers mots de vostre ultime courrier m'ont fait pousser des ailes!
Ainsi, nous ne sommes plus fâchés!
Me voilà soulagé, car ces derniers jours, j'usais de prudence, et ne frappais que lorsque j'étais certain de ne pas mettre en péril ma vie, de peur de rejoindre le tout puissant sans avoir mis un terme à nostre querelle de l'autre jour...

Ce soit, je me donnerai donc à fond, puisant mon énergie dans vostre amour pour moi, je serai invincible, ou pour le moins, je me battrai avec la hargne de la lionne qui sait ses petits en danger. Seule mon sang m'arrêtera, j'en fais serment!

Cet après-midi, j'ai payé quatre écus à une diseuse de bonne aventure qui m'a dit que trois parmi les 51 quitteraient Aix ce soir. Je prie pour que vous, Julien, et vostre dévouée Stephandra ne soient point du nombre, quitte pour ma part à périr dans d'affreuses souffrances, et je le ferai avec le sourire, et en chantonnant, si le tout puissant m'exhauce!

A tout à l'heure sur le champ de bataille!

Vostre très dévoué et très aimant;

Ulrich Milambert Louis.



Porte ça à la baronne d'Ouillie!


Puis Ulrich s'en alla préparer son paquetage, un peu inquiet, il sentait que ce soir, il n'allait pas passer la nuit...


* Attention les enfants! Fumer sur une botte de paille, c'est dangereux, et fumer tout court aussi d'ailleurs, puisque la dernière campagne à ce sujet laisse même entendre que ça rend les enfants androphiles

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Pour vous quand il vous plaît!
Stephandra
[Aux portes de Forcalquier]

Dans la nuit du 5 au 6 mars, ils s’étaient déplacés sans encombre à l’aube la jovente découvrit les portes d’une ville. Cette ville devait être Forcalquier, elle fit quelques pas vers les remparts et vit les marchands ranger leurs étals prestement… Elle haussa les épaules amusée, logique ils n’étaient passés inaperçu, mais les voir détaler comme des lapins en devenait à la limite du ridicule.

Certains allaient probablement en profiter pour hausser leurs prix comme à Arles pendant que d’autres allaient se terrer chez eux. A cette idée la garde sourit et alla aider ses compagnons à installer le camp. Puis tous s’affairèrent à leurs activités, Stéphandra se dit que leur position était quelque peu étrange, elle avait le sentiment d’être une tranche de jambon prise entre deux morceaux de pain…

La camériste voyait pas trop ce qu’elle faisait là, mais en même temps elle n’était qu’un pion comme tous les soldats et donc obéirait…La première nuit se déroula tranquillement, elle écoutait les bruits ...les bruits provenant de la ville, il y en avait, les miliciens probablement tournaient et retournaient dans Forcalquier, elle les imaginait en train de danser en une ronde.

Le lendemain matin, elle alla papoter avec son amie Mitijo de tout de rien, mais surtout de la situation, de leurs amis sur Toulon, Arles et ailleurs. Après un bon papotage, elles se séparèrent, Mitijo avait de la paperasse à faire et Stéphandra allait chercher un point d’eau au calme afin de se laver. Ce n’était pas parce qu’elle était en campagne qu’elle allait pas profiter de l’eau d’une rivière ou d’un lac.

Stéph s’éloigna un peu de l’ambiance du camp et trouva non loin tout de même une petite rivière…petit regard à droite, à gauche, derrière et en face, apparemment personne, elle posa sa besace et se dévêtit sans pour autant être dans le plus simple apparat sait on jamais. Doucement elle frôla l’eau du pied, la fraîcheur de l’eau la fit frissonner mais elle était décidée et un bain frais ne pouvait être que vivifiant.

Après quelques minutes, elle se sentait mieux, moins de poussière sur le corps et sorti afin d’aller sécher sur le tronc d’arbre couché où elle avait laissé ses braies sales et son linge propre. Elle se frotta vigoureusement la tête et se posa afin de profiter du soleil. Son furet ravi de cette pause courait dans les herbes et jouait à sa façon. Elle le perdit de vue quelques instant et dû claquer de la langue pour le rappeler, sûrement avait il chassé un mulot ou autre bestiole.

Tout en ramassant ses affaires, elle se dit qu’Arian qui malgré ses occupations se soucierait si elle ne la voyait pas traîner dans le camp, elle s’activa plus rapidement afin de rejoindre les autres et prendre les ordres de la journée. Cette ambiance était particulière, malgré qu’ils étaient nombreux, Arian et Julien étaient très occupés et la bernique se sentait souvent seule, laissant libre cours à ses idées et pensées.

Penser, trop penser en cette période n’était point la chose la plus judicieuse à faire, bien trop de questions allaient et venaient dans son esprit…son avenir ? En avait elle un ? Son passé lui était une énigme…la suite le serait elle aussi ?

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Mitijo
[Une idée de génie pour un jour ordinaire]

Ce n'était pas un jour extraordinaire , le camp était tranquille calme et silencieux, les tentes étaient montées. Le village de Forcalquier pas très loin ...

Après une séance papotage avec sa nouvelle amie Steph, qui partit se baigner dans une rivière glaciale , Mitijo s'assit à l'ombre d'un arbre et réfléchit.

Elle était soldat, et bien que ne remettant pas en cause les ordres de ses supérieurs, elle n'avait aucune envie de moisir dans cet endroit. Cet endroit était bizarre...

Bizarre en effet ... Chaque matin, une banderolle lui signifiait " Sois le bienvenu Mitijo à Forcalquier , comté de Provence". Déjà ça c'était étrange ! comment connaissaient-ils son nom , elle n' était jamais venue elle, dans ce trou du cul du monde et puis bienvenue , bienvenue c'était vite dit hein! Ici rien à manger , rien à boire, quelques rares miliciens qui la regardaient de travers ... SSSSSHHHhhhhh! C'était la trêve en ce beau dimanche ! Profitons-en, profitons-en pour trouver une idée pour quitter ce lieu ! Arf!

Une idée... une idée , voyons voir. Pas question de repartir par où ils étaient venus parait il que c'était pas possible. Alors? y aurait bien eu un moyen en se déplaçant dans les airs dans une machine qui aurait ressemblé à une grosse mouche avec un rotor , une queue et qui se serait déplacé aussi bien verticalement qu'horizontalement MAIS on avait bien expliqué à Mitijo que ça , c'était pas encore d'actualité! Bon alors quoi ??

Et creuser un tunnel pour quitter ce coin , on pourrait peut être le faire ça ? Non? La Taiseuse se dit que c'était sûrement la meilleure idée qu'elle ait eue depuis qu'elle s'était levée ce matin. En plus, elle n'avait personne pour la contrarier. une Taiseuse , c'était bien connu ça se tait donc personne pour l'entendre et donc personne pour la contrarier CQFD!

Creuser un tunnel... Il faudrait s'approcher le plus possible du noeud qui se trouvait sur la route d'Aix. Elle etait pas folle quand même Mitijo, hein , elle allait pas creuser pour du beurre , non plus ... Tss! Donc se rapprocher et puis creuser le tunnel ...

Creuser le tunnel? Euuuh oui mais avec quoi? avec son épée ? MMhh elle allait l'abimer et ça c'était pas une idée de génie. Elle regarda autour d'elle. Les restes du déjeuner se trouvaient près d'elle, elle empoigna la cuiller et se mit à la regarder d'un drôle d'air.

Wouou wuouou pshiiit! Une idée ! Une merveilleuse idée géniale et lumineuse! Mais bien sûr! Il fallait creuser avec les cuillers en bois à notre disposition!

Sterph revenait toute proprette de son excursion dans la rivière gelée...


- Hey Sterph !Mitijo se rapprocha à grandes enjambées, hey ! je viens d'avoir une idée géniale! Bouche ne coin et chuchotis pour que d'éventuels espions ne l'entende pas elle continua ... On va creuser un tunnel pour faire partir notre armée et celle de Mamay aussi . Faisant une croix du bout de son pied menu dans la poussière du sol, elle continua On va commencer à creuser ici , on prendra nos cuillers en bois ...

Sans attendre la réponse Mitijo commença à creuser .

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Stephandra
[ Une idée de génie pour un jour ordinaire]

Stephandra revenait vers le camp en se triturant la tête de questions plus ou moins sensées quand elle entendit qu’on l’appelait, elle leva le nez et vit arriver d’un pas décidé Mitijo, curieuse de savoir ce qu’elle avait bien pu apprendre pour venir si vite à sa rencontre la jovente accéléra le pas en songeant à ce qu’elle allait entendre : « on part ce soir ! j’ai trouvé de quoi manger ! ils arrivent ce soir ! Dieu m’a parlé ! » à ce dernier songe la gamine sourit, n’importe quoi tssss.

De toutes elle serait vite fixée la Taiseuse était déjà à sa hauteur


hey ! je viens d'avoir une idée géniale!

, là voilà qui chuchote la jovente tend l’oreille

On va creuser un tunnel pour faire partir notre armée et celle de Mamay aussi .
On va commencer à creuser ici , on prendra nos cuillers en bois ...


En l’entendant Steph écarquilla les yeux , pis voilà que Mitijo associait les dires à un mouvement de pied.

Hébétée qu’elle était, elle resta bouche bée quelques secondes en pensant à son idée, ahem un tunnel pas mal, Steph avait elle aussi pensait à un moyen style catapulte mais bon l’atterrissage n’étant pas assuré avait même pas osé en parler à qui que se soit. Pis si on ratait le coup on se risquait de se retrouver le fondement sur le pif d’un ennemi, ça le fait pas trop avouez.

Un tunnel, ahem pas bête du tout ça, elle tourna la tête pour répondre à son amie, plus personne tsss, aurait –elle rêvé cela ?

Un jet de terre sur les chausses, Steph baisse le regard et trouve la miss au sol déjà à creuser, bah c’était qu’elle était déterminée. La bernique fouilla sa besace en sorti sa cuiller et s’agenouilla à côté de Mitijo.

Osez imaginer deux soldates occupées à creuser le sol à l’aide de cuillers ! Parce que c’était ce qu’elles faisaient, mais à la cuiller Stephandra trouvait qu’elles avançaient pas bien vite quand même.


Savez votre idée est géniale, mais à la cuiller on risque d’en prendre pour des années non ?

Instant intense de réflexion , (heu je vous vois là déjà vous marrer meuh si promis ça lui arrive) elle se tapa doucement le front et sorti sa gamelle de sa besace et tapota l’épaule de Mitijo

Dîtes avec ça , on creuserait pô un peu plus vite ?

Clin d’œil amusé, regards autour d’elles voir si on les a pas vu en train de se traîner au sol ainsi, bah au pire, on lui dira quoi ? Tu es barge Steph, ha bah ça c’était pas nouveau pis là elle en avait trouvé une aussi barge qu’elle, en gros le bonheur total !

Hop hop, plantage de gamelle dans la terre, jetage du contenu sur un coté en évitant d’en mettre sur son amie, hop hop , rebelote, hop hop….

En se regardant de temps en temps, elles se marrèrent de ce qu’elles faisaient, pitètre y arriveraient elles, pitètre pas, mais en même temps on disait pas « la chance sourit aux audacieux » Bah ça si c’était pas de l’audace que pouvait être d’autre ? Une ânerie ? De la folie ?
Peu importe, au moins à s’occuper ainsi elles ne pensaient pas à des trucs négatifs.

Deux acharnées au travail, dans la joie et la bonne humeur avec la même détermination qu’elles avaient à l’épée. Vous verrez si un jour, vous voyez un tunnel nommé le MitiPhandra ou le StephIjo, bah au moins vous saurez d’où ça vient !

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Stephandra
[Tsss…dur….dur…Forcalquier!]

Quatrième jour déjà que la Bernique et la Taiseuse creusaient ce maudit tunnel, un travail de fourmi qu’elles faisaient aux heures de « leur quartier libre ».
La Steph était plus que jamais remontée et décidée surtout depuis qu’elle avait appris que la trêve dominicale n’était pas respectée chez les ennemis, de toutes façons ils ne respectaient rien de rien, à se demander même s’ils se respectaient eux même.

Etait ce des créatures de Dieu, elle en doutait, ils devaient vouer leur vie et acte au Sans Nom ! De plus, lors de ces nuits de combats, c’est pô le Provençal qu’elle avait odit causer mais l’Helvète…Décidément ceux là, elle allait être amenée à les retrouver partout !

Enfin, ….depuis qu’ils étaient arrivés dans ce trou paumé qu’elle nommait « trou du cul de la Provence », elle avait trop de temps à elle pour penser, repenser et se torturer l’esprit. Que se passe-t-il quand on a trop de questions en tête ? Bah on a des doutes, des remises en questions,le genre de truc pas bon quoi !

Stéphandra n’échappait pas à cette règle, les doutes envahissaient sa tête, rien à voir avec cette guerre, mais sur elle-même…. Arian et Julien étaient très occupés et elle finissait par les croiser plus que par partager des moments avec eux comme elle l’avait fait jusque là.

Alors pour ne pas se triturer l’esprit avec des questions existentielles et sombrer dans la mélancolie, chaque jour elle rejoignait son amie Mitijo et elles partaient à leur ouvrage avec en train…

Les prenez pas pour plus barges qu’elles ne le sont, certes ce travail était sans espoir, pis alors ? Vaut mieux s’occuper à un rêve, s’accrocher à un espoir même minime que de casser du sucre sur le dos de son voisin non ?

Quoi qu’il en soit, chaque fois qu’elles s’y mettaient, elles n’y allaient pas de mains mortes, les papotages non plus d’ailleurs. Les jeunes femmes parlaient souvent de leurs fonctions ou apprentissages entrepris, elles évoquaient les us et coutumes de leur région respective, Steph connaissait un peu la Normandie mais en apprenait chaque jour un peu, Mitijo ne connaissant guère la Bourgogne découvrait les choses.

Parfois aussi elles pestaient contre tout et rien, enfin surtout contre les adversaires tout de même. D’autres moments elles étaient emportées par des crises de fou rire, les deux femmes s’étaient bien trouvées, elles s’entendaient à merveille et au fil du temps se découvraient des points communs.

La sensation de solitude était un de ces points communs,elles avaient beau être très très entourées, comme tout à chacun elles avaient des passages à vide.
Toutes deux partageaient facilement aussi leurs vivres, toujours prête à aider, rendre service malgré un tempérament trempé elles avaient bon cœur.

Alors qu’elle s’activait à creuser Steph s’adressa à Mitijo


Heu, ce trou doit faire combien à vostre avis de large de haut et tout ça ?
Parce que là pour le moment à part nos mains y a rien qui y passe non ?


La camériste regarda la soldate en coin en souriant, puis ajouta

Dans un des champ là montrant du doigt J’ai trouvé deux outils pour la culture ça pourrait pitétre nous aider qu’en pensez vous ?

Guettant la réaction de son amie poussiéreuse à souhait, la jovente passa sa main terreuse dans sa mèche rebelle en se disant qu’elle devait être aussi crottée que Mitijo les bottes crottées. La jovente se dit aussi que quand Arian se rendrait compte de ce qu’elle faisait,cette dernière lui passerait sûrement un bon savon dans tous les sens du terme ce qui la fit rire.

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Stephandra
[Echange pioche contre épée]

Mitijo n’eut point le temps de répondre que déjà on sonnait le rassemblement. Les deux femmes se lancèrent un regard rapide, une étincelle dans les yeux, se redressèrent comme des « I », laissèrent là leurs outils et rejoignirent en hâte l’endroit de ralliement.

Ça y est les troupes allaient bouger ! La jovente était partagé entre la joie de s’activer à nouveau et la crainte de revenir blessée dans ce bled paumé et tordu, car z’étaient plus que tordu les Ennemis. La « carnade » ne lui faisait pas peur mais la bêtise humaine si !

Une fois endittée de la situation, chacun alla préparer sa besace et se vêtir en bons soldats et tous prirent leur arme : braquemart, espee, escouvillon, miséricorde, cotel….

Le boutte-selle arriva, Stéphandra se jucha sur son destrier Acamar, cherchant du regard Mitijo, cette nuit elles seraient chacune dans leur section, mais elles allaient convoier dans la même direction. La bernique rejoignit les siens, sourires d’encouragement et ils firent chemin.

La première nuité fut calme, pas la seconde, quelle bande de pleutre, certains même devaient « porpisser » ! Fallait aller les quérir pour se battre, le reste du temps ils se cachaient…Ils se trouvaient courageux ? Tsss…des récréants OUI !

Pourtant une chose la fit sourire en cette nuit de cris, larmes, douleurs,rages, colères….Elle avait oddit un Provençal dire des choses sur les Helvètes…. Sûrement une sorte de résistant qui avait rien compris à la vie, les Helvètes étaient de leur côté et lui les mettait dans le même sac que les François ! Amusant ou débile profond, faîtes vostre choix…

Au petit matin du 13, les blessés sont transportés aux tentes médicinales, dans les deux camps, fallait pas croire non plus que seul les François saignent.
Stéphandra félicita sa vaillante monture et parti à la recherche de ses amis, certains sont légèrement blessés, d’autres plus gravement…

Rapidement elle va devancer les inquiétudes de sa Baronne en allant la retrouver, hochement de tête, rapide conversation de la situation des hommes à terre et chacune repart à ces activités. Celle de Steph retrouver la Taiseuse !

Elle scruta l’horizon, la poussière commençait à s’estomper et du regard balaya le champ de bataille dans l’espoir d’y reconnaître la silhouette de son amie. Après quelques secondes qui lui parurent durer une éternité, elle la vit là au milieu d’autres debout, rassurée elle alla à sa rencontre, afin de voir si tout allait bien pour elle.

Voilà, une nuit de passée comme on le pouvait, mais ça n’était point fini et tous le savaient même les légumes d’Aix en avaient conscience. Vous connaissiez le jeu du « Je te mate crever de faim ? » , bah c’était le jeu des Provençaux, même leurs habitants fidèles ils les laissaient crever la dalle…Cherchez l’erreur ? En tous les cas, ça prouvait bien qu’ils étaient de mauvais joueurs et n’aimaient pas perdre. Les portes Solaires se fermeront devant eux , ils iraient moisir glacés du côté Lunaire.

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