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[RP] Tentes blanches : le soin aux blessés

Pulemetchik
Une odeur putride de chairs suintantes, des nausées, et une douleur au dos lui rapellant de mauvais souvenirs, voila ce qui entrat dans la tête du viking lorsqu'il reprit un semblant de lucidité, allonger sur le ventre dans un lit de fortune.

Un jour ? Deux jours ? Il ne savait combien de temps il était rester endormis, la seule chose dont il était sur était la douleur qui lui tailladait le dos de la base de la nuque jusqu'au bas des reins.

Comment il en était arrivé là...Il se le demandait bien, une tête roulant au sol, quelques corps à demi tranchés d'un coups de hache rageur... Voila tout se dont il se souvenait avant de tomber dans le noir.
En somme les diverses horreur du champ de bataille qui, pour lui, n'étaient autres que de l'amusement, du sadisme pur et simple.

Son premier réflèxe fut de faire courrir son bras droit en bas de son lit de fortune où il trouvat presque directement, comme guidé par la force de ses instincts plus animaux que civilisés, les manches de sa hache ainssi que de sa claymore.

Il tentat de se tourner sur le flanc, en vain, la douleur lui tailladant le dos à chaque mouvement et lui fesant arracher quelques caillasses à la parcelle de terre, asser réduite, où sa main avait acces ainssi que quelques grognement rappelant ceux d'un ours mal réveiller.

A force de grognement et de contorsionnements il réussit à tater son dos, la plaie devait être profonde vus qu'il arrivait à y inserrer son petit doigt qui, comme le viking, se trouvait être asser massif par rapport à la norme.

Dans ses efforts, il eut le temps d'entendre une voix famillière crier non loin de lui, probablement la paillasse à coter et, ouvrant un oeuil, il y reconnus son viel ami Adrien.

Souriant de ses quelques heures "d'amusements" et de voir son ami en vie, même en piteux état, il laissat sa main aller le long du manche de sa hache malgrès la douleur lui sciant le dos à chaque geste trop brusque mais qu'il avait appris à oublier, au fil de ses années à prendre des vies et à risquer la sienne...

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Enored
Entre colère et impatience vogue la pirate …

Y aller ou pas … l'Irlandaise trainait ses bottes dans les rues arlésiennes, furieuse. Contre elle même d'abord, de ne pas avoir été suffisamment prudente … mais était ce possible dans un combat ? Trop imprudente cette nuit là ? Oui c'était plus juste … imprudence … bouclier qui vole en éclat. Recul juste à temps … rien de cassé … juste un vilain coup d'épée oui mais … apparemment on la jugeait inutile au campement. Retour à la case départ sans toucher les 10 000 écus … renvoyée à Arles. Elle pestait l'Irlandaise, surtout depuis qu'on l'avait forcée à passer son bras en écharpe pour l'empêcher de bouger et favoriser la cicatrisation ... et puis elle avait fini par se résigner. Pas le choix de toute façon … donc … Elle avait suivi un convoi. Pas le choix …

Y aller ou pas … ha ben là aussi pas le choix. Le pas aussi râleur que les mots quand on la poussa à aller se faire examiner dans la tente des blessés. Pas besoin Caline l'avait soignée … la tente … les blessés … Samuel … coeur qui se serre à nouveau. Non … pas penser … oublier. Grande inspiration avant de pousser l'ouverture de la tente.

Y aller ou pas … voilà l'Irlandaise à l'intérieur de la tente. Paupières qui papillonnent le temps de s'habituer à l'endroit. Tiens, une connaissance.


Dia dhuit Madja comment va votre bras ?

Question bien inutile, la rouquine avait vu l'état de la jeune femme la veille … regard qui fouille la tente. Silhouette connue, reconnue. Émotions moins intenses, choc de la nouvelle passée ou carapace reformée ? Elle s'approcha doucement, il dort. Léger sourire sur les lèvres de la mercenaire. Samuel avait l'air si paisible et puis une peu moins, sommeil agité. Derniers pas. Elle glissa sa main dans la sienne, sans prononcer un mot, pour tenter de l'apaiser. Elle ne pouvait rien faire à Arles, autant veiller sur son sommeil.
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Armoria
Elle fit un discret signe de tête à Lambert : il saisit délicatement le bras de Caro.

De fait, même avec un bras, vous pourrez vous rendre utile, je pense. A présent, prenez bien votre respiration, d'un coup, quand je dirai trois. Je vais guider Lambert, il connaît son affaire : je l'ai formé moi-même.

Elle posa sa main où il fallait. Lambert attendait.

Prête ? Allez... Un... Deux...

Il n'y eut pas de trois : le geste était douloureux, et elle le fit au moment où Caro ne s'y attendait pas encore, évitant ainsi qu'elle ne se raidisse et aggrave la douleur. Il y eut l'hideuse sensation sous ses doigt de l'articulation se remettant en place. Elle put enfin se rendre compte qu'elle s'était mordu les lèvres, non jusqu'au sang, mais guère loin.

Navrée de la mauvaise surprise, c'était nécessaire... Lambert, remets le bras en écharpe. Caro, ne le bougez pas, les tendons ont peut-être été distendus.

Elle prit l'un des draps, le lança vers Lambert.

Fais des bandes suffisantes pour des garrots, et occupe-toi en priorité de ceux qui perdent le plus de sang.

Deux de ses 45 arrivèrent, dont l'un - le plus têtu de tous, hormis Damisella, Paillard, Pierre.... Euh, un 45, quoi, fit la révérence, avant de presque se pâmer.

Titan, fichue tête de mule, encore un salut et je vous coupe une jambe, je vous le garantis ! A-t-on idée ? Lambert ! Viens m'aider !

Le couple se soutenait mutuellement : elle se plaça du côté de Kalo, et Lambert du côté de Titan. Allez, deux châlits de plus.

Caro ? Vous pouvez tailler des bandes de tissu ?

Une jeune femme se présenta, offrant de l'aide. Qui ? Aucune idée. De l'aide.

Si-fait, damoiselle, toute aide est la bienvenue : vous savez coudre ?

Tout en lui répondant, elle dégageait la blessure de Titan, dague en main pour aller plus vite.

[faudrait la description de la blessure pour Kalo]
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Prunille
Si fait.
La cheftaine, entre deux blessés, s'adresse à elle et lui demande si elle sait coudre.
Blondine opine du chef.
Ah ça, coudre elle sait !
Elle n'a presque fait que ça pendant... Allez, mettons dix ans.
Les dix dernières années de sa vie, foutues en l'air à broder des tapisseries moches.
Rien que d'y repenser, ça la fait rager.


Ah ça oui, je sais coudre.
Et je suis apprentie médicastre.


Ouais apprentie... Débutante, presque même !
Mais bon, elle ne devrait pas avoir des masses de maladies à soigner...
Les blessures, elle saurait gérer.
Enfin théoriquement.
Elle entre dans la tente, relève les manches de sa bure.
Tant pis si elle est tâchée, tiens.


M'appelle Prunille...
Je commence de quel côté ?


Oui, évidemment, elle n'allait pas dire son nom...
Folle mais pas suicidaire, la Prunette.
Dire qu'elle était de la famille de l'ancien Marquis, c'était signer son arrêt... Si ce n'était pas de mort, au moins d'emprisonnement à perpèt'.

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Armoria
Réponses brèves, efficaces - l'étiquette n'avait plus cours ici.

Armoria de Mortain.

Elle désigna du menton la mallette d'osier qu'elle avait apportée de sa tente.

Vous devriez trouver tout le nécessaire là-dedans.

Elle regarda la plaie de Titan : pas belle à voir. Pas trop grave, mais pas belle du tout.

Pouvez-vous déjà essayer de faire le tour des blessés, pour définir les priorités ? Oh, et je ne refuserais pas que vous me prépariez une aiguillée d'avance, j'ai le poignet un peu amoché... Merci de votre aide, en tout cas.

Lambert lui apportait de quoi nettoyer la blessure : alcool, et du fort.

"Nettoie toujours la plaie, ma fille, pour mieux y voir", disait sa mam-goz.
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Majda_eulalie


Regardant Enored, Majda esquisse un sourire.

Bonjòrn Donà Enored.

La voyant aller au chevet d'un blessé, la jeune maure la laisse faire, ne la retenant pas davantage. Une main rassurante sur le front d'un blessé peut parfois faire plus de bien que des soins, encourageant ledit blessé à lutter pour recouvrer ses forces. Par contre, la jeune garde royale observe une femme qui s'est approchée de Son Altesse, fait un signe de tête à son mari. Surprenant... Une seule n'est pas blessée ici, et elle ne connait pas son nom ?

Non, pas surprenant... Impossible, vu qu'elle a les noms des "guéris", "presque guéris", des "en cours de guérison", des "presque morts" et des "morts"... Alors c'est impossible tout simplement qu'elle ne connaisse pas la dame en question.

Laissant la Princesse jouer à l'infirmière, elle se met au bout du lit, incapable d'opérer elle-même étant son bras blessé, sa main dextre non touchée, fort heureusement, sur la garde de sa dague, de façon la plus discrète possible, mais prête à bondir, si elle fait un geste de travers. La jeune maure a suffisamment vu son Père, ex-doyen de la Fac de Médecine du Languedoc pour repérer un geste qui viserait à achever le blessé. Réalisant qu'il s'agit de Titan, elle est d'autant plus inquiète de cette présence improbable d'une jeune femme non blessée sur le campement, et vu la missive de menaces qu'elle a reçue dernièrement, elle a compris que les abords ne sont pas si sûrs qu'il y parait.

Elle engage alors la conversation, histoire de découvrir l'accent de la damoiselle, et de se forger plus sûre opinion.


Bonjòrn Donà, je m'appelle Majda_eulalie Shaggash de Rieucros, Maréchale d'Exat, et vous ? Je ne pense pas vous connaître... Vous venez d'où ?

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Caro
Serrer les dents et compter jusqu'à trois. De prendre une grande inspiration et ....un..... deux..... et là une douleur qui manquait de m'arracher un cri, mais tout allait si vite sous l'effet de surprise qu'aucun son ne sortait juste de serrer les dents au maximum. Puis de souffler un bon coup. C'en était terminé

Merci à vous, quelques jours et ça ira bien mieux...

Et là de voir entrer tour à tour bon nombre de blessés. Il en arrivait presque de partout.

Pas de soucis vous pouvez compter sur moi. Je m'occupe des bandes et retournerai rapidement à la tente y chercher mon nécessaire médical aussi. J'y ai mes décoctions, onguent et ustensiles...

Le temps qu'ils s'occupent des cas les plus urgents, je taillais des bandes. Lorsqu'un bon nombre été atteint je les laissais en évidence avant de filer rapidement à la tente et de revenir avec mon nécessaire.

Le bras en écharpe n'allait pas m'aider et tous les actes je ne pourrai pas les faire mais étant droitière je pourrai tout de même parer au plus urgent, nettoyer et désinfecter les plaies, endormir pour les actes chirurgicaux, voire même s'il fallait assister de par mes conseils une personne qui aurait ses deux mains pour oeuvrer

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Prunille
Armoria de Mortain.
Ah ouais, quand même.
C'est ce qu'on appelle se jeter dans la gueule du loup, et l'aider à mastiquer par dessus le marché.
Zieute la mallette en osier, écoute les informations de la Princesse-cheftaine.
Lui préparer une aiguillée.
Pas de problème.
Trifouille dans le panier, déroule une longueur raisonnable de fil, le sectionne d'un coup de dents expert, et entreprend de l'enfiler dans le chas.
Et c'est à ce moment là qu'une autre donzelle s'approche.


Bonjòrn Donà, je m'appelle Majda_eulalie Shaggash de Rieucros, Maréchale d'Exat, et vous ? Je ne pense pas vous connaître... Vous venez d'où ?


C'est qu'il fallait se lever tôt pour prononcer un nom pareil...
Mais l'heure de l'interrogatoire a sonné.
Elle se souvient des bêtises racontées en taverne quelques jours plus tôt, et l'inoffensive jeune fille entreprend de répéter la même chose.


Soeur Prunille de Beauregard, Ma Dame, la branche d'Auvergne, mais j'ai été élevée au couvent dans la région.

Le mensonge était tout de même léger, il n'y avait que son nom qu'elle occultait. Et puis... Elle n'était pas vraiment sœur, même si la bure qu'elle portait donnait habilement le change.
Fil passé dans l'aiguille, mission accomplie. Diligemment, elle l'apporte à la Princesse.


Et maintenant... Les autres blessés.

Avance.
Repère, deux lits plus loin, une espèce de géant en train de fourrer ses doigts dans la plaie qui lui sépare le dos en deux. (Pulemetchik)
La hache dans la main lui fait un peu peur, mais il ne pourrait de toute manière pas la tuer, pas avec une blessure comme celle-là.


Vous voulez que je vous écarte les bords de la plaie pour pouvoir mieux trifouiller vos entrailles ?

Oui, son tempérament d'éternelle râleuse (c'est bien la sœur de son frère celle-là) revenait à la charge plus souvent qu'à son tour.
Mais le p'tit bout de femme n'a pas dit son dernier mot.
S'approche du géant, et lui murmure quelques suavités à l'oreille.


Cessez donc de bouger, vous allez aggraver votre cas...
Et au fait, je m'appelle Prune.


Se redresse, fait signe à la cheftaine qu'elle a trouvé un blessé sérieux, ici, et qu'elle va s'en occuper.

Vous avez quoi pour laver les plaies ?
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Majda_eulalie


Elle regarde droit dans les yeux la jeune femme lorsqu'elle lui répond :

Soeur Prunille de Beauregard, Ma Dame, la branche d'Auvergne, mais j'ai été élevée au couvent dans la région.


Mouais, pas très convaincue. Depuis quand on embauche sans la prévenir du personnel soignant ? Bon la Princesse a dit, donc on s'exécute, sans discuter les ordres. Elle ne quitte pas la dame du regard, voyant qu'elle prépare une aiguille et la tend à Armoria.

Fronçage de sourcils de la maure en la voyant approcher Pul. Pas question de laisser un languedocien se faire occire au lieu de soigner, son sang de languedocienne boue en elle, cherchant où elle a pu voir cette femme, le visage ne lui semble pas inconnu... Oui ! Ca y est ! Avant de partir sur Aix, en taverne ! Qu'avait-elle dit alors ? Zut, le trou. Grrrrrrrrr, comme si c'était le moment ! Réflexion intense, tout en observant la donzelle, esquissant un sourire en l'entendant parler. Soit elle veut le tuer, soit elle lui ressemble un peu et est râleuse.

La p'tite chieuse de Carca observe, tout en cherchant à rassembler ses souvenirs... L'histoire n'était pas la même, ça c'est sûr ! Une soeur, elle s'en serait souvenue. Elle inspire, et lève les yeux au ciel, un instant, pour prier le Très-Haut de lui rappeler...

Elle regarde le soldat bitérois. Tsss, pas très belle sa blessure, mais il fait la même chose qu'elle-même. A cette vision, elle sourit, elle-même ne laissera pas un médecin hormis son médecin de famille ou son père toucher à son bras. Pas question de refermer une plaie avant que le fond de ladite plaie soit nettoyé et cicatrisé. Ca prend plus de temps, mais au moins, on ne perd pas l'usage d'un membre. Mais bon, elle sait aussi qu'il fait pas bon contrarier les médicastres, et que les blancs font ainsi, donc, elle ne peut rien dire, elle n'est pas là pour soigner.

Son regard se porte de nouveau sur la "soeur", qui ne l'était point il y a quelques jours...

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Armoria
"... quoi pour nettoyer ?"

Hmmm ?

Elle releva la tête.

Oh. Alcool et saponaire. Pour les douleurs, j'ai de l'écorce de saule et du pavot, pour les soins, j'ai de l'onguent. (*)

Retour à la plaie : là aussi, il fallait nettoyer. Elle dit à Lambert de préparer le mélange de saponaire dans des récipients.

Quels récipients, Votre Altesse ?

Mais que diable veux-tu que j'en sache ? Allez, hâte-toi, morbleu !

Caro, vous pouvez essayer de nettoyer les plaies de Kalo ?

(* Miel, vulnéraire, ciste et castoreum, si ça peut aider à imaginer odeur et consistance)
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Pulemetchik
Alors qu'il tripotait allègrement sa plaie tout en grognant pour vérifier s'il ne s'y trouvait pas encore une écharde ou autre saletés, on vint le distraire dans son occupation pourtant fort passionnante.

Voila qu'une certaine Prune venait lui demander de ne plus bouger, il fit un effort pour rouvrir un oeuil et vit une bure de religieuse sous son nez, à cette vision son étreinte sur le manche de sa hache se rafermit et il eut le poil à moitier hirisser.

La vision, un peu plus loin, qu'on recousait un blesser à l'aiguille finit de lui hérisser totalement le poil et lui fit faire des yeux comme des citrouilles, lui donnant un léger air de chouette mal réveillée, il en oubliait désormais qu'une religieuse, lui rapellant quelques mauvais souvenirs, se trouvait à ses cotés.

Il tournat doucement la tête vers la jeune femme souhaitant apparement le soigner et la fixat tout en rafermissant sa prise sur le manche de sa hache, la vision de l'aiguille lui redonnant quelques forces sorties d'on ne sais où.


Le premier qui m'touche avec une aiguille j'en fais mon souper, j'veut nein de s'te saloperie dans mon dos.

Il se mit ensuite à faire aller son regard de la jeune femme à l'aiguille qu'il avait apercue au loin, toujours avec ses yeux de chouette illuminée.

De son bras libre, il cherchat à taton où l'on avait bien pus déposer sa cape de fourrures, caverne de tout ses trésors.
Il la trouvat bien vite, roulée en boule à même le sol à la tête de sa paillasse, et sortit d'une des nombreuses poches internes un petit tonnelet d'alcool qu'il avait emporter avec lui.

Il eut quelque peu de mal à enlever le bouchon de liège, mais il parvint néanmoins à s'enfiler une bonne rasade de liquide, dans n'importe quel état le viking arrivait toujours à boire sa binouze...

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Titan
vague souvenir, il avait vu Armoria s'approcher, puis Lambert qui le soutenait, il senti la solide épaule , s’y agrippa de toutes ses forces et la nuit l’envahi à une vitesse fulgurante, il se sentit soudainement léger, très léger, puis plus rien, il était enfin bien.
lorsque au bout d'un temps indéterminé, il ouvrit les yeux à nouveau.
étonné il regarda la Princesse penché sur lui, tenta de se soulever ne sachant trop ou il était.
une violente douleur le traversa de la naissance des doigts à la base de la nuque, lui arrachant un grognement et une grimace.
il agrippa le bras de la princesse et dans un ultime effort.


votre Altesse, s'il vous plait, voyez ma femme, j'ai vu que sa manche était pleine de sang et ouverte, ainsi que sa cuisse, je ne sait pas si c'est grave, mais par pitié voyez là, en priorité, moi je n'est rien, juste fatig.......

sa main lâcha sa prise et il se sentit tomber dans une chute vertigineuse, tandis que la même douleur le traversait, il sombra à nouveau dans le noir, sans doute affaiblit par l'abondante perte de sang…………
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Ericx


Aix, le 4 Mars

La bataille avait été terrible...
Au soir des combats, sous les remparts d'Aix, Ericx avait eu un mauvais présentiment.
Autant il était rassuré et confiant lorsque son Capitaine prit la route d'Arles, mais cette nuit là ...
il avait eu du mal à trouver le sommeil.

Il avait suivi son Capitaine depuis des semaines, comme simple mercenaire.
L'assaut fut lancé tôt le matin, avant que la brume ne se disperse, il était dans le groupe chargé
de hisser les échelles aux murailles, armé d'un bouclier pour se protéger des flèches et d'une simple pique,
leur mission était simple, prendre une partie des remparts, s'emparer d'une tour et y déloger les archers.

Mais ce jour là, rien ne se passa comme prévu.
Les premières lignes d'infanterie reçurent une volée de flèches.
Arrivé au pieds des remparts, les premières échelles furent dressées, sous le feu des félons.
A droite, à gauche, des soldats français succombaient les uns après les autres.
Les défenseurs repoussèrent les échelles.

Essayant de grimper à l'échelle, Ericx se reçut une volée de flèches dans l'épaule gauche,
il lacha prise et resta au sol, au pied des remparts.

L'armée se disloquait à vue d'oeil et les quelques survivants se retirèrent du champ de bataille.

Ericx attendu la nuit pour se replier tant bien que mal, cherchant un lieu plus propice aux soins et au repos.



Campement près de la ville franche d'Arles.

Se tenant l'épaule gauche et serrant les dents, Ericx s'agenouilla à l'entrée de la tente, essouflé.

Aaaaaaaaaaaaargh !
Kalopsite
Arrivée du couple dans la tente, Titan me soutien, je le soutien, je ne sais en fait... un bloc, on est unis comme toujours même dans nos blessures, la princesse est là menant une nouvelle bataille, une autre bataille celle contre la mort...
Les corps allonger sur les paillasses, les gémissements, l'odeur qui plane, il se baisse en une révérence devant Armoria, c'est a ce moment que je le sens fléchir, on l'allonge avant qu'il ne sombre sur le sol, je me laisse tombée sur la paillasse a coté, geste rapide, je déchire ma manche droite et regarde la blessure, entaille net, profonde mais net.

Mon mari délire, fichtre toujours le même, vouloir faire passer les autres avant lui, têtu comme une mule le Tit


Princesse ne l'écouter pas, il a besoin de soin plus urgent, la fièvre doit le gagner.

Une dame nommée Caro par Armoria s'approche, il va me falloir serrer les dents.

Dame, quelques points devront suffire après avoir désinfecter, la blessure est bien net, j'ai eu de la chance, c'est un éclat du métal de mon épée qui en se brisant est venue percuter mon bras.

Ne pas alarmer par la profondeur, se laisser faire pour que le sang arrête de couler, sourire à la femme, en espérant que se ne soit une grimace, je suis prête, mâchoire crispée, mon regard se porte sur la paillasse à coté
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Le manoir des artistes
Prunille
Alcool et saponaire, elle ronchonne.
Oui, on dirait bien que les françoys n'ont pas envie de faire confiance aux vertus de la lavande...
Regarde le dénommé Lambert préparer les mélanges dans quelques récipients trouvés ça et là.
Elle choisit l'ancienne écuelle, à présent pleine de solution, et fait demi-tour pour retourner à son mastodonte.
Première chose qu'elle remarque, la jointure de ses doigts blanchie par sa prise resserrée sur le manche de sa hache.


Le premier qui m'touche avec une aiguille j'en fais mon souper, j'veut nein de s'te saloperie dans mon dos.

T'es pas en position de jouer les fortes têtes, mon coco, tu f'ras ce qu'on te dira, et avec un sourire de gratitude aux lèvres !

Bon, facile de jouer les fortes têtes face à un type qui peut plus bouger...
Qu'à cela ne tienne, Prunette est en forme.
Elle se retourne, attrape un linge, et en déchire une fine bandelette.
Pour s'attacher les cheveux, qu'elle noue en une espèce de chignon sauvage sur sa nuque.
Trempe le reste du linge dans son écuelle pleine d'alcool...
Zieute le géant-vert...


Non mais je rêve ?!
Mourant, et il pochtronne ?!


Elle râle. Encore, toujours.
Résiste à l'envie d'attraper son tonneau au Saint-Bernard.
Et d'en vider le contenu sur la plaie.
Mais non, enfin. Tempérance qu'il dit, l'archange Gaby.
Elle préfère poser ses fesses sur le bord de la couche.
Et applique le tissu imbibé d'alcool sur la plaie.
En espérant secrètement qu'il se mette à hurler comme un goret.

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