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[RP] Tentes blanches : le soin aux blessés

Damisella
Citation:
Inspirez!... poussez... inspirez... poussez.


Inspire, vouiii, pousse, j'fais qu'çaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhh!

Un peu plus tard........

Oooooooooooooooooooooooh!

Elle ouvre des mirettes émerveillée, une larme roule, vague de bonheur qui la bouscule, cette petite chose vagissante la comble. Une fille, une brunette à voir les cheveux encore humides. Inventaire rapide, rien ne manque on dirait

Née coiffée en plus, cette enfant à la chance pour elle, les mauvais sorts ne pourront l'atteindre... Que le Très-Haut en soit loué.


Merci, oh merci
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Damisella
Bonheur intense qui s'accentue quand elle a enfin sa petite dans ses bras.

Le reste de l'histoire devient trop personnelle.

Dami s'endort, berçant sa fille, apaisée.

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Flore
Flore s'était retirée de la vie publique depuis son retour à Arles. La sorcellerie, le culte de la Créature Sans Nom, le non respect des règles de la guerre par les maoïstes la dégoûtaient.
Connaissant son incapacité à se taire face à de telles horreurs, elle avait opté pour le silence forcé.
Puis ... elle lisait les rapports de son mandataire à Rome, s'informait de la situation en Empire, donnait des nouvelles à ses alliés extérieurs, s'occupait de sa lance et se faisait entuber par Hersende.
Sanction du mauvais placement de confiance. Trop naïve.
Quand Istanga saura ... elle ne manquera pas de le lui dire.
Soupire.
C'est vrai qu'elle se sent si nigaude là. Autant que ces échanges diplomatiques se fassent sans elle.

Samuel doit encore être sous cette tente. Oh, il est presque rétabli et probablement autorisé à se promener.
Une infirmière lui indique la couche de sa soeur. Son retrait ne signifie pas qu'elle ne s'est pas inquiétée de l'état de son aînée. Flore a ainsi appris que ses blessures étaient graves mais pas mortelles, qu'elle se reposait beaucoup, ce qui a étonnée la jeune dame, et parlait peu.
Des médicastres peu communs s'occupaient d'elle avec tout l'acharnement enthousiaste de la médecine nouvelle.
Flore ne savait que penser de cette attitude de praticiens. Sa visite avait aussi pour but d'évaluer la qualité de ces fameux soins extraordinaires.

S'assied près de sa soeur.

Coucou, c'est moi. Un peu génée. Bon, j'ai pas été la première à venir, hein. Pas terrible, j'en conviens et côté excuses, je n'essaie même pas. Si tu savais ... quelle idiote j'ai été récemment ... alors, je vais éviter le pathétique.
Rit
Je ne sais pas ce qu'on te donne ici pour soulager ta douleur mais j'ai ceci.
Ouvre un sachet contenant les précieux psilocybes.
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Istanga
Jour de fête

D'humeur joyeuse ce matin, je me redresse sur ma couche et, adossée à un bon coussin, je reprends pied dans la réalité.
Quelques lettres sont posées sur une table près de moi, ainsi qu'un paquet. Je commence par ce dernier, et l'ouvre avec précaution.
J'en sors une robe couleur de ciel étoilé.
Le moment de surprise passé, ravie, je souris : dans cette tenue, je ferai bonne figure près de mon petit prince des étoiles. Je me demande d'ailleurs où il est passé, lui...
Je caresse l'étoffe puis lis le premier message.


Citation:


Dame Istanga,

Voici la robe que vous zavié comandé a la boutique.
Je sé que nous somme énemies, mais peutètre suije trop fèble, je nez pas réusi a refusé aussi bien que mon oncle Gabcha...
Enfin, cète robe je laid faite en mon non, et non en selui de la Maison Cianfarano...
Jèspère qu'elle vous plèra.
Jet gardé a la baze une forme occidentale, pour le corsaje et la jupe. Bleu trè sonbre pour vous rapelé lé nuit d'orient. Lé manche en gaz pour le coté vaporeu, et lé broderie arjenté, pour la Lune.
Je sé que vous zète blesé, donc ne vous zenuillé pas avec lé problème d'arjent nous véron cela en tant et en eure, je l'éspèr, sinon je n'oré plu qu'a regrété d'avoir obéi a mon ceur pluto qu'a ma réson.

Bien avoue,

Prunille.

PS : Désolé, je sé, mon ortografe et catastrofik mé jèspère adramant progrèssé.


Je dois avoir l'air stupide, j'ai un sourire niais tout le temps de la lecture.
Prunille a donc bravé la décision de son oncle...
Je suis soulagée de constater que cette jeune Cianfarano n'est pas aussi bornée que son nom ne le laisserait supposer.
Il faudra que je lui réponde, et lui fasse porter paiement.

Je lis un autre courrier, de Robert Arctor, cette fois.
Il me fait part des derniers potins de l'Assemblée Provençale, et je décide de lui écrire.
Ma main se tend vers mon écritoire, mais j'ai à peine décidé de prendre la plume que ma soeur arrive.


Coucou, c'est moi! Vision future : deux chats vannent, mais ça ne fait rire que moi.

Prestement, je prends les "magic mushrooms":

Pour me soulager? du laudanum, mais ça m'abrutit, je ne fais que dormir. Leur effet contrebalancera, on verra.

Je les examine : tu es certaine que la date de péremption n'est pas dépassée? Ils ont été ramassés cet automne... bah! l'effet sera moindre.

J'avale le tout, avec un grande gorgée d'eau, puis lance l'inquisition.

Allez, raconte! Quoi de neuf? Quelle est notre situation? La discussion avec les félons? Elle avance? Les marquisards magouillent toujours autant? Remarque, marquisard et magouilleur, c'est un pléonasme.

J'espère qu'elle aura le temps de me répondre, avant que les champignons ne prennent possession de mon esprit. Je ne voudrais quand même pas lâcher Flore pour Dieu, faut pas pousser. Dieu attendra que j'aie mes réponses. Et puis je risque de voir un dieu périmé, alors...
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C'est toute l'histoire de ma vie.
Flore
Roh mais non ils ne sont pas périmés. J'en prends régulièrement depuis mon retour à Arles. Je les ai conservés comme tu me l'as dit.
Dans trente minutes, tu vas décoller.


Réalise qu'elle doit donner des nouvelles dans ce laps de temps sinon la connexion avec sa soeur sera difficile. C'est le souci quand le voyage ne se fait qu'en single.

Les nouvelles sont relativement bonnes. Nous gardons la ville d'Arles. Je suis confiante.

Lève les yeux au ciel

Leur siège sert à affamer les villageois. Sans doute vont-ils attaquer mais je ne crains rien. Lorsque je vois leurs renforts ... Brigands, pilleurs, fugitifs ... j'ai la confirmation de la justesse de notre combat.

Mal à l'aise :

Par contre, tu vas encore me dire que je suis bête. Hum. J'ai fait confiance à Hersende et elle m'a planté un poignard dans le dos. J'ai fait tout ce que j'ai pu, en suivant la proposition du Vice-Chancelier Ref1, pour que les trois partis au conflit se rencontrent. L'Empire ne voulait pas d'Hersende. J'ai plaidé que c'était sans doute une personne qui voulait le bien de son peuple, qui s'était fourvoyée dans ses choix mais avec qui le dialogue était possible. Je me suis trompée. Elle ne pense qu'à ses fesses.
Enfin, je sais à quoi m'en tenir maintenant. Puis, cela me fait une tâche en moins. Héhé.


Enjouée :
Assez parlé de moi et de cette foutue guerre ! Que disent les médicastres à ton sujet ?
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Pardalis
On entendit au dehors un cheval s'arrêter. C'était le petit matin. Un homme fit irruption dans la tente. Il avait l'air exténué et, dans ses yeux, on pouvait lire un affolement qu'il avait du mal à contrôler. Dans ses bras, le corps de la princesse Armoria.

Sans même saluer, il s'adressa aux deux femmes :


Un médecin ! Tout de suite ! La princesse Armoria est blessée !

L'homme en question était le vicomte Pardalis. Lui qui avait été jusqu'à présent de toutes les batailles depuis l'entrée en guerre de la Compagnie Saint-Maurice, avait fait retraite la veille et, à son retour, avait vu les Provençaux en plein assaut contre Arles. Ils étaient d'ailleurs en train d'être repoussés en bonne et due forme.

Pardalis avait parcouru les remparts, à la recherche de sa section, ferraillant avec l'un ou l'autre au passage. Puis il avait découvert Armoria, se battant comme une lionne. Ni une ni deux : il s'était élancé à la rencontre des assaillants. Trop tard. Le temps qu'il la rejoigne, une lame provençale avait réussi à atteindre la princesse. Un hurlement de rage et de haine était sorti de sa poitrine et avait décuplé ses forces. Il était prêt à les affronter tous. Mais les Provençaux n'avaient plus l'intention de s'attarder : des soldats arrivaient à la rescousse et le signal de la retraite venait de retentir. Ils se replièrent rapidement.

Il porta secours à la princesse, lui ôta ses armes et son équipement. Elle était inconsciente. Son souffle était terriblement faible.

Avec des poutres et du drap, assisté de quelques soldats, il confectionna un brancard. Après l'avoir descendue dans ses bras du haut du rempart, il l'y plaça délicatement et l'attela à son cheval, qu'il guida, afin de rendre le trajet sans cahots. Dans l'état de faiblesse où elle se trouvait, la moindre blessure en voie de cicatriser pouvait se rouvrir.

C'est alors qu'il était arrivé aux tentes blanches et avait fait irruption dans celle où se trouvaient ces femmes, espérant que l'une d'elles saurait prodiguer les soins nécessaires.

Après leur avoir adressé la parole, il la déposa sur un des lits qui meublaient la tente. Il s'assura qu'elle respirait encore puis se tourna à nouveau vers ces femmes.


L'une de vous est-elle médecin ? Savez-vous où en trouver ?

Il s'en voulait terriblement. La seule fois où il n'avait pas pris part au combat, la princesse avait été gravement blessée. Lui qui s'était donné pour tâche, durant cette guerre, de veiller sur elle, avait failli. Si elle mourait, jamais il ne se le pardonnerait.
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Istanga
Les parois de la tente blanche commencent à s'animer de couleurs irisées, tandis que Flore se pare d'une aura violette. L'esprit.

Affamer les villageois pour garder leurs sièges?
Quelle drôle d'idée...
Bah, nos rangs forts arrivent, non ? ... il faudra bien qu'ils les quittent, leurs sièges!


Je l'écoute me raconter, un peu hésitante, ses déboires avec la reine des félons, ou des frelons, je m'y perds dans ces animaux venimeux, et retiens de justesse un "je te l'avais bien dit!", me contentant de crisper mes doigts sur le coin d'un drap.

Une grande goulée d'air prise pour rester calme, je pose une main sur la sienne.


Maintenant, tu sais.
Cette femme, jamais elle ne montrera aux provençaux sa vraie nature : la fourberie.
Accuser les autres de trahison quand, chaque jour que Dieu fait, elle déguise la vérité, elle envoie ses gens à la mort, elle n'hésite pas à faire appel à des sorciers, à des brigands!
Tu sais, ma Gol! Si nous faisions de même, il y a bien longtemps que nous aurions gagné. Mais à quel prix? au prix de nos âmes?
Ah non! Plaise à Dieu de nous épargner cette infâmie!


Je laisse passer un long moment de silence, tandis que mes sens s'affinent. Je perçois les souffles des êtres vivant sous cette tente, ils me parviennent, soyeux, m'emmènent dans une ronde joyeuse, faisant la nique aux frelons.

Puis Flore qui m'interroge à son tour.


Assez parlé de moi et de cette foutue guerre ! Que disent les médicastres à ton sujet ?

Oh...les médicastres...je ne sais ce qu'ils disent, mais je sais ce que j'ai.
L'épée m'a perforé l'abdomen, le gros intestin. Le foie a été touché aussi, mais il se régénère seul.
Apparemment, ils m'ont recousue. Mais tu sais, il est bizarre le médicastre.

Je m'approche d'elle et murmure : Je crois qu'il se drogue...

Flore rit, et l'écho d'une cascade me parvient en sourdine.
Je baisse un instant les paupières, laissant le son s'étirer en serpentins de gouttelettes.
She bring the rain, oh yeah, she brings the rain... ô magic mushroom, out of dream...
La pluie protège Flore. Elle est partie se battre.
La pluie l'abrite, elle reviendra vivante.

J'entends les cliquetis, je vole au-dessus des armées.
Des armées d'insectes, se battant à mort pour une terre qui leur appartient déjà, depuis la nuit des temps.
Je sème les gouttes de pluie bienfaitrices sur les miens.
C'est facile de les reconnaître, ils brillent.
Ils brillent car ils sont emplis de détermination.
Car ils défendent leur position avec bravoure, malgré le surnombre des frelons.

Le bourdonnement diminue, puis s'arrête enfin.

Flore est là, de nouveau. Intacte.
Il reste juste quelques traces de l'eau sacrée sur ses cheveux.

Salâm, ma Gol.

Pas le temps de questionner qu'un homme s'engouffre sous la tente.


Un médecin ! Tout de suite ! La princesse Armoria est blessée !

Flore se précipite tandis que je me redresse sur ma couche, prête à me lever, mais la douleur m'en empêche.

L'une de vous est-elle médecin ? Savez-vous où en trouver ?

Je connais bien la chirurgie mais, dans mon état... Flore, va chercher Houze, il fait le tour des tentes. Ramène le fissa!

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C'est toute l'histoire de ma vie.
Flore
Fronce les sourcils en entendant le bilan de santé de sa soeur.
Tu es là, c'est ce qui compte. Quant aux praticiens, il paraît qu'une nouvelle équipe est arrivée. Les échos confirment ton impression.
Je crois qu'il se drogue...
Eclate de rire, puis laisse Istanga s'échapper, profitant de ces instants précieux pour réflechir à ses paroles sur les félons.

Un médecin ! Tout de suite ! La princesse Armoria est blessée !
Se redresse. Fini les rêveries. La Princesse ... Enfer et damnation !
Flore, va chercher Houze, il fait le tour des tentes. Ramène le fissa!
Oui tout de suite !
Il ressemble à quoi ? Pas le temps, fais le à l'impro totale se dit-elle.
La brunette traverse les allées entre les lits des blessés, tire les rideaux de ceux en isolement, demande à une infirmière où se trouve ce fameux Sieur Houze. La soignante désigne un groupe de médicastres affairés autour d'un patient aux grands yeux effarés. Ou effrayés, ,difficile à dire. Au centre, un boiteux d'âge mûr. Il s'exprime par termes incongrus.
Flore se lance :

« Messire Houze, je présume ? Une blessée grave vient d'arriver. Son état requiert votre plus grande attention. Venez vite ! »
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Titan
[Après la bataille, sur les Remparts d'Arles]

La bataille venait de prendre fin, la clameur des hommes de l'armée "Tocos Y se Gausos" victorieuse monta vers les cieux, mais déjà les brancardiers s'affairaient à ramasser les blessés pour les conduire sous les tentes blanches qui servaient d'hôpital de campagne.
Titan rassurait les uns, encourageait les autres, félicitait celui-ci tout en surveillant d'un oeil averti le mouvement des brancardiers.
il était adossé à une tourelle, lorsque un gémissement se fit entendre, d'un bond il pénétra dans la tourelle, et découvrit une jeune femme recroquevillée dans un coin.
tout en se penchant sur elle, il hurla.


HOLA!!!!!!!!!!!!! BRANCARDIERS PAR ICI!!!!!!!!!!!!!! VITE!!!!!!!!!!!!!!!

il tata le pouls de la jeune fille qui baignait dans une marre de sang, le pouls était très faible, mais la damoiselle vivait encore.
tandis que les brancardiers arrivaient, il retourna avec précaution la jeune fille et son cœur se mit à battre dans ses tempes, tandis qu'il sentait monté en lui une intense chaleur en reconnaissant Lorelei , la fille de son Altesse.
il apostropha sans ménagements les brancardiers.


RONDIDJU DE RONDIDJU, DEPECHEZ VOUS, NE VOYEZ VOUS PAS QUE C'EST LA FILLE DE SON ALTESSE.
FONCEZ, VOUS ME REPONDEZ DE SA VIE SUR VOTRE TETE.


Tandis que les brancardiers se dirigeait à vive allure vers les tentes hôpital, il leur emboîta le pas, en même temps il rendrait visite à son Altesse qui avait aussi été blessée gravement.
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Pardalis
Pardalis attendait l'arrivée de Houze avec impatience : on lui avait certifié que ce médecin faisait des miracles, de façon certes très peu académique. Il avait bien vu qu'Istanga n'était pas en état de soigner la princesse et l'avait entendue demander qu'on cherche le fameux médecin.

En attendant, il faisait ce qu'il pouvait et qui lui semblait le mieux, même si cela n'allait pas sauver la princesse nécessairement. Il tenait la main d'Armoria, là où on sentait que le pouls battait très faiblement, prouvant qu'une étincelle de vie habitait toujours ce corps. Il passait le dos de son autre main régulièrement au-dessus de sa bouche, afin de s'assurer qu'elle respirait toujours. Quand il ne le faisait pas, il prenait un tissu, qu'il imbibait d'eau fraîche légèrement vinaigrée et nettoyait les plaies visibles d'Armoria, afin de faciliter l'intervention du médecin dès qu'il arriverait.

En s'approchant de lui, on pouvait l'entendre murmurer, d'une voix à peine audible, des paroles à l'oreille d'Armoria. C'étaient des paroles de tendresse, d'espoir et d'encouragement car, si jamais elle l'entendait, il fallait éviter que ce qu'il disait ne la désespérât. Mais la tristesse avait envahi son cœur.

Il entendit un piétinement au-dehors et une voix annoncer que la fille d'Armoria, qu'il ne connaissait pas, avait elle aussi été blessée. Il espéra que la princesse ne le savait pas et qu'elle n'avait pas compris ce qui se disait dehors.

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Houze, incarné par Istanga


Tente des Amputés

Houze et son équipe sont au chevet d'un soldat. Houze vérifie la cautérisation : le moignon est en bonne voie et on pourra bientôt lui adapter une jambe de bois. On aura un boiteux de plus...

Il se relève et s'adresse au soldat :


- Vous êtes guéri. Levez-vous et marchez.
- Vous êtes fou ?
- Dans le Livre des Vertus, ils disent juste "Oui, Seigneur" et ils le vénèrent.
- Qu'avez-vous fait pour ça ?
- Non."Qu'avez-vous fait pour ça, Seigneur ?"


Il se dirige vers un autre patient lorsqu'une brunette lui arrive dessus :

« Messire Houze, je présume ? Une blessée grave vient d'arriver. Son état requiert votre plus grande attention. Venez vite ! »

Houze apprécie les rondeurs placées exactement au bon endroit et, sans un mot, suivi de son équipe, emboîte le pas au fessier, les yeux fixés sur le balancement.

Tente des Aristos


Arrivé dans la tente, Houze grogne. Décidément, c'est vraiment la tente la plus bordélique!
Bon, à gauche la grande brune au titanium, apparemment en forme.
Arrivé en même temps que l'équipe, un soldat beugle en amenant une jeune fille blessée. La fille d'une altesse, ça promet des ennuis.
Sur sa droite, il reconnaît l'enquiquineuse aux noeuds. Certainement elle. La brunette confirme. Auprès de la blonde un homme fait sa chochotte. Houze tend un doigt vers lui :


Cherchez son dossier médical, pendant que je l'examine.

Prise de pouls, palpations diverses et variées, qu'on ne décrira pas par pudeur. Symptômes énoncés avec clarté.

Pâleur académique
Blondeur angélique
Rigidité royaliste
Froideur cadavérique
Houla c'est mauvais signe!


Il se tourne vers Pardalis qui revient avec un dossier qu'il lui prend :

Dites-moi voir, vous! Quand avez-vous constaté les premiers symptômes?
Pardalis
Pardalis regarde le docteur faire son show, lui sourit et répond :

Avant vous, je crois, vu que c'était il y a deux heures. Elle est tombée sous mes yeux, au petit matin. Je l'ai aussitôt amenée et ensuite on vous a cherché. Content de vous voir enfin là. Allez, faites vos miracles habituels et j'aurai la condescendance de vous pardonner votre insolence.

Il avait en effet beaucoup entendu parler, depuis qu'il était en Provence, de ce médecin aussi doué qu'insupportable.
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Houze, incarné par Istanga
Houze feuillette rapidement le dossier, tout en écoutant Pardalis d'une oreille.

Hmm.. vous dites qu'elle est tombée il y a deux heures. Il inspecte la tête d'Armoria. Pas de bosse, ça ne vient pas de la chute.

Decamerone intervient, visiblement agacée par Houze.

- Vous avez lu son dossier, au moins?
- Eh bien...j'ai commencé, mais j'ai trouvé le personnage trop plat.

Perceman hausse les épaules, désabusé :

- Alors on va la regarder mourir ?
- Oui, on va la regarder mourir, plus précisément à quelle vitesse elle meurt!

Devant l'air contrarié, outrifié même, des personnes présentes, Houze ajoute :

- Mais je plaisante, je cherche juste par quel bout la prendre.
- Et si, tout en réfléchissant, vous jetiez un coup d'oeil sur sa fille à côté?

Houze tourne la tête vers la fille en question. Fille d'altesse. Sa patiente est donc une altesse. Et sa fille, fille d'altesse, mine d'ennuis.

- Sa fille? Ce serait donc contagieux. Ou congénital. Ou les deux. Ont-elles traîné récemment dans des endroits louches? Approché des gueux pustuleux ou des soldats provençaux? Il me faut TOUT savoir, tenants, aboutissants, contenants et tout ce qui se termine par "ant". Au travail!

Un regard à la princesse, puis à Decamerone.

- Vous, ne restez pas plantée là! Arrêtez au moins l'hémorragie! Vous ne voyez pas qu'elle pisse le sang!

Il se rend ensuite auprès de Lorelei et l'examine longuement, un pli soucieux lui barrant le front.

- La lame a traversé la rate. Je vais devoir l'enlever... Se penchant vers Perceman : ce sera une première et... on n'a pas le choix!
- Et la mère?
- Un rein a été touché : Decamerone peut s'en occuper..


Houze, assisté de Cheese et Perceman, s'active auprès de Lorelei. Il a agrandi l'ouverture, scié une côte pour rendre les organes plus accessibles. Il hésite un instant, tandis que quelqu'un se met à prier.

- Mon Dieu, je vous en prie, sauvez la!


Houze se retourne, regard étincelant :

- Me comparez-vous à Dieu ? Je veux dire, c'est génial mais sachez que je n?ai jamais créé d'arbre.

....
Pardalis
Pardalis vit qu'on n'avait plus besoin de lui et qu'il encombrait la tente plutôt que d'être utile. Il s'en alla donc à regret, regardant Armoria une dernière fois, afin de laisser les gens compétents s'affairer. Il prit congé.

Messire Houze, je pense que vous ne me contredirez pas sur le fait qu'il faudrait mieux que je m'en aille et que je vous encombre plutôt qu'autre chose.

Il se tourna ensuite vers les autres gens qui se trouvaient là :

Mesdames, messieurs, nobles gens, je m'en vais prier Dieu dans un endroit approprié car je doute qu'un homme, fût-il le meilleur des médecins, puisse les sauver, elle et sa fille. Adieu donc !

Il les salua et sortit de la tente. Il allait faire retraite et pénitence pendant une semaine.
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Enored
Elle avait hésité longtemps de puis ce fameux matin funeste, était passé de nombreuses fois devant les tentes blanches sans réussir à y entrer. Avec le temps, le sentiments de culpabilité s'était apaisé doucement ... il était là toujours mais moins violent, moins insidieux, moins odieux, plus supportable.

Alors ce jours là, lorsque ses pas la firent passer devant ces fameuses tentes, elle poussa la toile qui masquait l'entrée, laissant à son regard le temps de s'habituer à la pénombre. Elle les vit, côte à côte, mère et fille, inconsciente. Et des souvenirs affluèrent. Fous rires en tavernes, moment plus grave partagés, semi confidences, si différentes et pourtant elles s'étaient comprises, appréciées ...

Léger soupire, la rouquine que pas grand chose n'effrayait n'osait s'approcher. Des questions se bousculaient dans sa tête et l'espoir ... l'espoir de les voir se réveiller l'une et l'autre. L'envie de s'approcher oui mais ... paralysie face à cette grande inconnue trop bien connue qu'était le départ des gens proches flirtant avec la mort ...

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