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[RP] Tentes blanches : le soin aux blessés

Samuel_de_treviere
Samuel sortit avec sa Capitaine. Elle lui indiqua tout le monde… Samuel préoccupé par l’état de sa cousine nota tout de même la présence de Laurine. Il n’avait pas oublié cette personne. Samuel n’était pas du genre a oublier les visages. Toutefois il y avait bien plus urgent. Il fronça les sourcils en s’approchant du corps de sa cousine. Lâchant le bras d’Enored il regarda la troupe médicale faire preuve de qualité dans les répliques… Un détachement devait assurément être nécessaire pour traiter autant de patient. Mais il s’agissait de sa cousine la !

Citation:

- Il me faut un avocat!
- Qui avez-vous tué?
- Personne. Mais il n'est que onze heures...


Samuel vit rouge… Spontanément, oubliant sa blessure il attrapa le col de la Tarl’Houze qui faisait le malin.
N’ayant même pas réfléchi, il le tira à lui au-dessus du corps inerte de la féline Lendelin… Il s’approcha de son oreille, le visage plein de colère… il dit alors à faible voix


Sssss… Messire medicraste… Je vous suggère grandement de repousser vos limites. Je ne voudrais pas mettre à votre compte la disparition de ma cousine. À moins que vous n’ayez aucune envie de conserver votre jugulaire en parfait état. Je vous ai à l’œil…

Il le relâcha sèchement et regarda les compères dans le blanc des yeux...
Que de bonne humeur chez le seigneur... Il grimaça légèrement pour remettre son bras en écharpe puis il se muni d’un presque sourire pour effacer son agacement.

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Armoria
Lambert - s'était-il soudain pris pour Forrest ? - n'avait écouté que son courage... Et avait pris ses jambes à son cou en marmonnant vaguement qu'il allait chercher sa maîtresse. Il la trouva au revenir de l'église et lui expliqua la situation, plein de confiance : elle savait guérir des maladies, nettoyer et recoudre des plaies, concocter remèdes, onguents, astuces de beauté... Elle saurait donc aider pour un accouchement.

Moins assurée était la maîtresse en question : elle savait comment accoucher, mais n'était encore jamais passée de l'autre côté...


Hmmm... Allons-y, du moment qu'elle ne me sent pas mal à l'aise, cela devrait la tranquilliser. Et avec un peu de chance, quelqu'un de compétent interviendra.

Une fois rendue aux tentes blanches, elle s'empressa auprès de Dami.

Une vassale appelle au devoir de protection, non ? Je suis là... Lambert, tâche de tendre des draps autour du lit, mais en nous laissant de la place. Que quelqu'un défasse tous les noeuds pouvant se trouver dans la tente, merci !
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Damisella
* Houlà, mais ça fait maaaal*
Mais ça passe, pfiou. Bon c'est pas tout ça, elle regarde autour d'elle,voit le Lambert qui file comme s'il avait le feu aux trousses. Il ne doit pas être friand d'accouchement, quelle chance pour elle. Dami demande à la première personne qui passe

Il y a un médecin dans le coin?


Une grimace pour toute réponse et un doigt qui se tend vers l'homme à la canne, un murmure.

Houze

Pourquoi cette grimace? Bah au point ou elle en est, elle s'en fiche, du moment que c'est un médecin et non un de ces charlatans que l'on rencontre parfois dans les villages, même pas bon à soigner un cheval.

Politesse oubliée, elle hèle avec vigueur le médecin

Messire Houze, ça urge!!

Mais il bavarde... quoique, on dirait plutôt une altercation présageant d'un duel à venir. Elle suit l'échange avec intérêt, au moins cela la distrait de ce qui se passe dans son corps.


Pas menu mais rapide derrière elle, elle se retourne, comprenant enfin la raison du départ fulgurant de Lambert.
Elle la surprendra toujours , comment fait-elle pour prendre le temps de venir voir une femme en gésine alors qu'elle a déjà tant à faire...


Citation:
Une vassale appelle au devoir de protection, non ? Je suis là... Lambert, tâche de tendre des draps autour du lit, mais en nous laissant de la place. Que quelqu'un défasse tous les nœuds pouvant se trouver dans la tente, merci !


Les nœuds oui bien sur, sinon son bébé risque de naitre étranglé par son cordon, premier sourire qui apparait depuis des heures sur son visage fatigué, allons, avec la princesse qui veillera sur elle, rien ne peut lui arriver.


Ah ma Dame quelle bonté. Je n'ai pu prévenir aucun de nos amis, ce fut si soudain et brutal. Je crois que notre héritier est pressé de venir au monde.


Elle laisse échapper un petit rire, bon ce n'est ni le meilleur moment ni le meilleur endroit pour mettre leur héritier au monde, mais le poids qui l'oppressait se lève comme un voile; tout se passera bien et dans quelques heures, elle tiendra dans ses bras son premier enfant.

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Houze, incarné par Istanga


Cross-Over

Là, ça devient le souk, ce qui n'est pas pour déplaire à Houze. Oui, il faut reconnapitre qu'il aimerait mieux être pris par le cou par Decamerone que par cet imbécile qui jaspine à ses oreilles.

- Ah! Elle est votre cousine! La pauvre! Elle ne s'en remettra pas. De sa blessure par contre, sûrement.

Se frottant la glotte, il se tourne vers Perceman :


- Les idiots sont marrants. Pas étonnant que tous les villages en veuillent un.

Que de monde dans cette tente! ce doit être celle des stars. Un freluquet en collant file en poussant des cris d'orfraie, après avoir crié au lupus.

- CE N'EST JAMAIS UN LUPUS! s'écrient en choeur les quatre médecins, avant de s'approcher de la nouvelle proie qui vient d'entrer en hurlant. Une jolie blondinette arrive aussi.

Houze l'observe, elle paraît sage femme, à part les noeuds, mais il n'ergotera pas, pour l'instant.

L'instant est passé.


- Aaah superstition... Dites, la dénoueuse, là! M'est avis que certains noeuds seront moins facile à détendre que d'autres... M'enfin, si vous y voyez une utilité.Faites donc!

Messire Houze, ça urge!!

Bon, on s'y colle.L'équipe entoure la patiente. Decamerone regarde tout le monde présent, interroge:

- Peut-être faire sortir les visiteurs, non?
- Non, laissez-les regarder. C'est devant un public que je travaille le mieux.


Se tournant vers Damisella :


- Pourquoi voulez-vous que je vous soigne? Qui êtes-vous?


S'adressant à la Princesse :

C'est vrai, quoi! On va quand même pas opérer des gens vraiment malades qui risquent de mourir et bousiller nos chiffres.

Damisella
Devant un public?
Ah mais euh, nan nan pas question , elle veut filer de ce piège en vitesse la Dami, mais on dirait qu'une personne non née s'y oppose avec la plus grande énergie et manifeste sa désapprobation avec la plus grande vigueur.


Ouille!

Qui je suis?

Ah c'est comme ça qu'il le prend........ Son ventre proéminent ne doit pas être assez évocateur. Bon elle n'est guère en état de discuter ni d'ailleurs de lui balancer le moindre objet au nez.

Prendre une grande goulée d'air et lâcher en rafale


Je vous fais un prix de gros?

Je suis Damisella de Roanne d'Azayes, duchesse de Roanne,..... aïe.... baronne de Pierrefort, dame d'Island et ... ouaille.... je vais accoucheeeeeeeeeeeer


C'est pas une maladie hein? Vous vous en occupez voui ou non?
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Armoria
Surveillant du coin de l'oeil Lambert, lequel venait de finir d'installer les draps-parois et s'appliquait à présent à défaire les noeuds du voisinage - messieurs, gare à vos ceintures, mesdames, préparez vos mirettes, ça promet - elle revint sur le médicastre. Long regard pour le jauger.

La superstition est une précaution, et deux valent mieux qu'une, dit-on. Je crains que vous ne soyez quelque peu dans l'obligation de vous occuper de l'accouchement de cette jeune femme.

Le lent sourire de prédatrice apparut sur ses lèvres, découvrant les canines de la féline.

... Sans quoi, je me charge de vous opérer. Le genre d'opérations qui vous contraindra par la suite à uriner assis, comme une femme. Si vous voyez ce que je veux dire.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Damisella
Lambert qui dénoue soigneusement les nœuds chantonne en sourdine

s'il tient à ses couilletteuuuuuh
il fait gaffe à la gisquetteuuuuuh


Elle regarde certain peton tapoter le sol en cadence..


Mmmmmmmmmmmmmmmmmmmmpffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffhiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii aîeeeeuh

Subtil rappel du petit où de la petite Azayes à venir..........

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Enored
Samuel de la lâcher pour aller s'attaquer à l'espèce de chose qui se prend pour un médicastre et l'Irlandaise de se retenir de rire en le voyant agir ainsi. Décidément ... il allait mieux c'était une bonne chose.

La scène aurait pu être cocasse si un fessier lambertien ne s'était déplacé dans le sens d'une ... de Damisella qui allait ... accoucher. Argh ! non pas un troisième ! La rouquine ne s'en remettrait pas. Lambert de courir hors la tente pour revenir avec la Princesse. Leur arrivée et les cris que la future mère tirèrent la rouquine de sa paralysie passagère. Rattrapant le bras de Samuel elle lui murmura à l'oreille.


Dis ... on avait prévu d'aller voir le soleil ... on ... sort de là s'il te plais ...

Légère gène de la rouquine encore un peu plus pâle qu'à son habitude. Les gestes, elle les connaissait, mais c'était plus fort qu'elle ... elle n'espérait qu'une seule chose à cet instant ... que Samuel l'emmène loin de là et surtout qu'Armoria ne se rappelle pas son récit sur l'accouchement de Reinette ... récit qu'elle n'avait pu terminer ... ne pouvant expliquer ce qui ... dans ce genre de situation la plongeait dans une terreur sans nom.
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Laurine..
Leurs regards s'étaient croisés, juste leurs regards. Il ne s'était pas avancé vers elle. Apparemment, il avait plus urgent ou mieux à faire.

Soit, elle attendrait dehors. Il saurait venir la voir s'il le désirait réellement, s'il voulait avoir des nouvelles de sa fille. Au moins d'elle.

Tout ce remue-ménage dans la tente, Laurine préféra retourner au dehors. Besoin de respirer. Les accouchements, tout ça, c'était pas son truc. Elle n'était pas comme ses deux cousines, la blonde, et la brune qu'elle venait de rencontrer.

Laurine tapota la main de Nennya pour lui indiquer qu'elle sortait.
Elle se posta dehors, posant son bouclier...

Elle était arrivée à Nîmes alors qu'elle était encore enfant. Partie pour Belley depuis quelques mois, puis revenue sur cette terre. Elle se sentait comme une étrangère, n'ayant croisé aucune de ses connaissances...

Elle se demandait ce qu'elle faisait là. Elle voulut faire demi-tour, mais elle avait fait une promesse.

Soupir.

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Houze, incarné par Istanga


L'Enfant miroir

Un accouchement! ce n'est que ça! Enfin, celui d'une duchesse, baronne, gueularde... ça devrait lui apporter de quoi acheter un nouveau luth sans vraiment se fatiguer. Mais c'est sans compter la blondasse qui, de jolie, est passée dans l'esprit de Houze au stade suivant : l'Enquiquineuse. Il la regarde, goguenard, tandis que Cheese, souriant, débite un lieu commun.

- La beauté nous détourne souvent de la vérité.
- Et la banalité nous frappe dans les couilles, c'est le cas de le dire.

S'appuyant sur sa canne, le médicastre s'approche de Damisella, lui palpe le ventre, y pose une oreille attentive, se relève.

- Il s'agite beaucoup, cet enfant... Il a quelque chose à vous reprocher?
Pas d'autre douleur?
Votre tête va bien? Enfin, quand je parle de tête, je ne parle pas de cervelle... parce que femme et cervelle, c'est incompatible. Pas de migraine, de sensation de vide, de perte de conscience?

Se tournant vers Perceman :

- Vous savez, le cerveau c'est comme un tupperware, c'est hermétique.

Regard vers l'assistance, puis vers la parturiente.

- Position de la grenouille. Vous comprenez, ça? Pas besoin de faire un dessin?

Grenouille en position, il va falloir l'examiner et ça, c'est pour les femmes.

- Decameron, inspectez la! Commentez clairement!

- Tout baigne, c'est le cas de le dire. La poche des eaux est intacte. Je la perce?

- Non, laissez faire la nature, elle est parfois indulgente.

- Il faut des linges propres, beaucoup!
Là, c'est Perceman,qui s'implique fortement dans ce cas d'école.

- J'ai pas le temps pour la lessive, je sauve des vies, moi!


Houze s'installe sur un siège que Cheese lui apporte. Il attend un signe de début d'expulsion, l'arrivée du linge propre, un verre de cordial et un interlocuteur valable, si possible avec de beaux seins.
Prunille
Un interlocuteur valable avec deux beaux seins ?
Blondine venait, sans le savoir, de lui apporter sur un plateau d'argent.
Et en plus de sa plantureuse poitrine, elle offrait à tout un chacun le spectacle de ses belles jambes longilignes, moulées dans deux bottes de cuir noir, le tout estampillé "Maison Cianfarano", évidemment.
Il ne semblait plus être un secret pour personne qu'elle n'était pas "soeur Prunille de Beauregard", n'empêche que les soldats français avaient semblé plus préoccupés par le spectacle de ses jambes que par le fait de lui demander son identité.

Enfin, dans tous les cas, elle était venue voir si elle pouvait encore une fois donner un coup de mimine.
Et quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit cette dame sur le point d'accoucher...


Mais c'est qu'elles vêlent toutes en même temps !

Oui, il arrivait parfois à la Prunette de dire tout ce qui lui passait pas la tête, surtout quand ces choses s'avéraient fort désobligeantes et risquaient de la mettre dans la panade.
N'empêche qu'elle n'avait pas encore étudié le cas d'un accouchement avec le professeur Audiso, et qu'elle était très curieuse de voir comment cela peut se passer.
Aussi s'avança-t-elle vers le chef, zieutant du coin de l'œil la cheftaine blonde qui semblait plutôt spectatrice à l'heure actuelle.
Enfin, le chef, c'est ce qu'elle supposait, en tout cas, c'était celui qui criait plus fort que tout le monde.
Règle n°1 quand on a quelque chose à demander à un homme...
Elle se frotta les yeux, pour les humidifier, et s'approcha, en faisant avantageusement pulper ses atouts...


S'il vous plait, Docteur...
Je suis apprentie médicastre, et je sollicite la permission d'assister à l'acte que vous vous apprêtez à pratiquer sur cette beuglante Dame...


Et elle lâcha un sourire en coin, plongeant ses yeux azur dans les siens.
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Damisella
Bon, jouer les batraciens devant tout un aréopage , passe encore mais se faire traiter de vache beuglante c'est plus qu'elle ne peut en supporter, accouchement en cours ou pas, surtout qu'elle est présentement dans une fastueuse période de calme. Provisoire certes mais néanmoins réelle.

Ah Ils ne connaissent pas Dami furax, ben ça vient, et comme un raz de marée.
Position debout adoptée sur le champ, oublieuse de son état


Bétail vous-même la blondasse

Et volent les écuelles et tout ce qui lui tombe sous la main, hors un flacon de poire seul survivant du massacre, il y a tout de même des choses qu'il faut respecter.

C'est beau, c'est grandiose..... Mais à trop gesticuler..... Une inondation s'ensuivit. Poche des eaux vous dites?

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Nennya
La Duchesse observait sa cousine, qui elle-même, observait un autre spécimen. A vrai dire, Nennya savait qui c’était, Anya l’ayant informé, de même que Alcalnn, mais pour le moment, elle jugeait de rien, toute façon elle n’avait pas sa hache sur elle. Mais bon sang, qui c’est qui hurlait à la mort dans cette tente, une sorte de cri horrible d’un chat en train de crever sur une route ou bien d’un castor atteint d’un mal incurable. Sa cousine lui signifia, que pour sa part, elle sortait de la tente, elle acquiesça de la tête.

Enfin, intriguée par le cri de la bête sans nom, la Blackney s’approcha en pas chassés, voyant la Princesse à côté d’une dame qui semblait être sur le point de sortir un colis expressément, Nennya tapota l’épaule de celle-ci en demandant :


-Je suis médecin vostre Altesse, vous voulez que je me penche sur ce cas plutôt urgent?

Son cinquième colis express, sans compter les siens, qui eux avaient vu de l’intérieur. Enfin bref, à tout moment, la Duchesse, rectrice de l’Ostel Dieu de Paris, était prête à donner ses ordres pour vite expulser l’enfançon du ventre de la dame sans nom mais qui criait beaucoup.
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Damisella
*Allons bon, mais c'est le dernier salon où on cause ici!*

Mais vous gênez pas ? Que l'on apporte des victuailles, des rôts et de l'hypocras tant qu'à faire!

Regard furibond vers le boiteux

Ma tête va beaucoup mieux merci, même si elle s'est transformée en passoire, au point que j'ai oublié presque tout de mon passé.... Mais là n'est pas la question hein?

Quand au petit , normal qu'il s'agite, non? d'ailleurs si on s'occupait....ouaille.... de lui...

Bras qui se tend vers le flacon survivant; elle siffle une grande goulée de poire, se ralonge un vague sourire aux lèvres.
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Houze, incarné par Istanga


Houla, ça tourne en eau de boudin, ce qui devrait faire ricaner les mauvais esprits. D'ailleurs Houze s'amuse au plus haut point.

Une gamine effrontée est rentrée, mandarines en avant, tortillant des yeux, a carrément supplié Houze de la prendre à son service. Du bout de sa canne, il vérifie la fermeté du fessier et, satisfait, l'engage.

- Meuh oui, si vous avez un nom qui me convient. Mais je vous préviens, C'est déjà un boulot en soi d'être adolescente.

A peine le temps de lui montrer ce qu'elle doit faire que la future mère monte sur ses grands chevaux. Crêpage de chignon, ça fera venir le chiard plus vite. Houze s'écarte de l'arène et se rapproche de la sortie.

Une femme, encore une, entre, l'air perdu. Houze va vers elle :


- Tempérance! Qu'est-ce que tu viens faire là?

- Où sont les ossements? On m'a dit de passer à la morgue.

- Pas de morgue ici. Sauf celle de certains, mais ça ne t'aidera pas.


Elle regarde partout, sous les lits, dans les lits, à la recherche d'un squelette. Il n'y a d'ailleurs pas de placards.

Houze la regarde faire.


- Au fait, Tempé! C'est toujours illégal de pratiquer une autopsie sur les vivants ?
- Vous avez fumé ?
- On est samedi, je suis bourré.
- On est dimanche.


Se baissant pour éviter un projectile, il lui dit :

- Parce que tu pourrais t'entraîner sur ça,
montrant Damisella gesticulant. Normalement, ça ressemblerait à une grenouille, mais là... ça ressemble plus à une hystérique ballonnée.

Une colombe passe. Elle lâche une fiente sur la chevelure grisonnante de Houze avant de se poser sur le lit d'Istanga.

Délaissant l'insolent volatile, devant l'insistance de Damisella à vouloir dépoter rapidement, aidé de ses assistants, Houze la remet en position et se pose en faction devant la sortie. Dilatation maximale. Inspection des lieux. Une menotte lui serre un doigt : cacher son émotion.

- Dieu est en elle ! Je préférerais avoir affaire à une tumeur!

- Poussez, Dame! Il arrive!

- Inspirez!... poussez... inspirez... poussez.


Ejection d'un paquet enveloppé d'une membrane. Decamerone a un sourire niais.

- L'enfant est né coiffé!

Houze le brandit à bout de bras.

- Première pièce à conviction, la petite baronne!


Lui ôtant la coiffe avec douceur, la tend à la Princesse :


- Vous, la superstitieuse, saurez quoi en faire...


Tempérance sort : elle se rend compte qu'elle n'a rien à faire ici. Houze s'asseoit, attendant les compliments en matant la croupe de Prunille.
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