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[RP] Un borgne en galère

Flex
[[[ Bonjour à tous lecteurs et lectrices ! Ce RP est un RP privé, cependant toutes les personnes qui souhaitent venir jouer doivent demander soit l'avis du joueur d'Archybald soit le mien. Ensuite, je rappel que toutes les choses qui vont être dites dans ce RP ne seront connues que des joueurs : par conséquent aucun personnage ne pourrait prétendre être au courant. Nous ne tolérerons pas cela !
Bonne lecture ! ]]]


Aujourd'hui était le grand jour. Le capitaine de Guyenne avait contacté Flex par courrier pour lui donner rendez-vous, afin de discuter des modalités - sans doute - de recrutement du lieutenant d'état-major royal. Mais aussi si le maréchal serait d'humeur de visiter la caserne, il profiterait de sa présence pour conseiller telles démarches : son expérience militaire à ce jour était basée sur les meilleurs stratégies de défenses du royaume, ce qui lui valut une renommée importante aux offices du Roi.
A peine que les cloches de Bordeaux annonçaient midi, Enguerrand terminait de se coiffer dans la chambre de son hôtel, qu'il loua a un prix fort coquet. L'habitat était richement décoré, et comportait quatre pièces. Tandis que la cheminée terminait de dévorer la dernière buche de sapin dans le salon, le borgne se contemplait dans son reflet du miroir sa splendeur. Le seigneur Ioz l'accompagnait dans sa toilette. Le balafré brisa enfin le silence.

« - Maitre Ioz, aujourd'hui je vais aux quais de Bordeaux rencontrer le capitaine Archybald. C'est un Louvelle, mais il n'y a rien à craindre. Flex ne laissa pas le temps de réponse au seigneur de Saint-Laurent. J'y vais seul. Insista-t-il. Je sais que votre devoir est de me protéger, mais je vous autorise à visiter la capitale. Enguerrand était satisfait de la coupe en bataille qu'il peignit sur sa tête. Il bomba son torse et mit sa tête de profil. Rencontrer la populace, tenez par exemple ! N'oubliez pas que nous sommes ici pour lutter contre l'hérésie en tant qu'envoyés de l'Ordre Teutonique. Vous êtes neuling, alors faites le savoir au duché. Le balafré se badigeonna d'un parfum de rose. Je reviendrais aux vêpres, ou plus tard dans la soirée. »
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Ioz
Les cloches sonnaient midi, cela faisait presque une heure que le Vicomte se contemplait dans un miroir de la luxurieuse chambre qu'il louait surement à prix d'or. L'adolescent avait bien fait d'accepter ce voyage, il était logé et nourri par son suzerain, tout ça en échange de son devoir.
Le jeune seigneur était à moitié couché sur le rebord du lit, formant un angle droit à l'articulation de ses genoux, les bras croisé derrière sa tête, s'enfoncant dans le lit moelleux.

Durant le spitch de Flex, l'adolescent n'avait pas pu dire un mot, drôle de rôle de conseiller si il ne pouvait rien dire. Rencontrer la populace, il avait pas attendu le seigneur pour le faire, pas très hostile les Guyennois.
Il était maintenant debout, regardant son suzerain qui avait enfin l'air satisfait de sa toilette.


Comme vous voudriez, je n'ai aucun pouvoir sur vous, mais faites attention à votre personne.

L'adolescent le suivrait jusqu'à la sortie, puis le suivra de loin, sans se faire repérer. Avec un borgne ce ne devrait pas être trop difficile.

Edit: fautes de n'orthographes.
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Flex
L'attention que lui porta son vassal fit sourire Enguerrand qui lui répondit.
« - Deus manum ducit mon frère. »
Flex prononça la devise de l'Ordre Teutonique. Une fois rassuré d'avoir la présence du très-haut à ses côtés, le balafré ceint son épée autour de sa taille et passait par dessus ses épaules son tabard frappé de la croix teutonique. Exigeant avec lui-même, il regardât une dernière fois son reflet dans la glace et se trouva satisfait du résultat.
La capitale de Bordeaux s'activait dès les laudes. Les marchands gueulaient aux étales, des bourgeois aux coiffes immenses troquaient des rares denrées qu'on ne trouvait que dans cette ville. De temps en temps, on croisait des religieux vêtu de soie propre. Quand vint la sexte, les enfants jouaient dans les ruelles à la paume, tandis que les plus vieux mendiaient, d'autres palabraient petit groupe.
Le quais de Bordeaux n'avait que très peu de navire à ses portes, si ce n'est pour dire qu'un seul. Le borgne se posta aux aguets, à la recherche d'Archybald.

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Archybald
[Quais de Bordeaux.]

Ce n'était pas tant le lieu de la rencontre qui le gêna, puisqu'il était manifestement celui qui l'avait choisi et ne doutait guère de lui-même, que la tenue qu'avait choisi d'endosser son invité du périgord. Mais c'était d'une évidence logique et implacable, puisqu'il était insupportable pour un couronné d'avoir à laisser tomber ses attributs le temps d'une veille, par soucis d'ego ou de sûreté sans doute. Écartant ces pensées généralistes qu'il se faisait d'une caste élitiste, le Capitaine couvrit les pas qu'il avait encore à faire pour rejoindre le Flex.

Et bien Monseigneur ! L'on a plus souvent vu habile que vous en matière de discrétion. Vous allez effrayer les petites gens avec votre triste tunique de croisé.

Quant à Archybald, lui s'était véritablement grimé au point d'être méconnaissable. Sa tenue martiale, alourdie au fil des mois à mesure que s'ajoutaient de nouveaux équipements, avait été troquée contre une bure sombre où il était impossible de dire si le tissu d'origine avait été noir ou marron. Sa tête d'ordinaire recouverte par un foulard usé ou un chapeau beige était nue, uniquement cachée sous le capuchon qu'un manteau de voyage aux bords rapiécés composait, jeté sur ses solides épaules. Et il s'était taillé un bouc pour l'occasion, prenant soin de rendre ses joues propres avant de dissimuler son visage.

Effrayé de discuter sur les quais avec un homme trop peu transparent, le montalbanais le tira machinalement du bras vers un recoin moins en vue ...

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"Je vends du rêve, mais surtout des armes"
Flex
Flex fut interpelé par un homme balèze dont il n'en reconnut que l'identité à la voix.
« - Ha ! Capitaine Archybald ! S'exclama-t-il. Vous avez raison, ce serait pour moy et mon rang mal vu de tenir compagnie à tous ces pécores. Je vous suis. Sans même se méfier de quoi que ce soit, le mouton redressait le cou pour suivre tête baissée le berger. Confiant que le Louvelle le flattait, il fut admirablement chatouillé par cette généreuse proposition. Ainsi tenait-il à son invité de marque. Enguerrand tenait le pas au capitaine, les odeurs du poissons disparaissaient derrière eux. Les rayons du soleil se firent plus rare dans cet endroit sombre, un vent frais vint se glisser sous son tabard, il en gémit. Brr, quel froid. Il était douillet. Capitaine Archybald, merci d'être venu. Néanmoins, j'aimerais savoir pourquoy vous m'avez fait venir du Périgord.. J'espère que c'est alléchant ! » Son temps coutait une fortune, et il était réputé d'être avare en tout lieues.
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Iban_etxegorry
Caché dans l’ombre d’un porche, le Basque attendait nerveusement. Cette nouvelle affaire devait lui rapporter gros. Le Lynx ne se sentait pourtant pas tout à son aise. Le gibier était d’importance, issu d’un noble lignée, mais cela ne lui importait guère. Avize, Saint-Just, L’Epine…il avait déjà commis bien des forfaits sur des proies de taille. Non, ça n’était pas cela qui lui causait tracas. Les badauds passaient encore nombreux dans les rues avoisinantes et il n’était point tard : le Lynx n’avait l’habitude d’œuvrer que durant les heures de ténèbres, à l’abri des regards, protégé par l’ombre et le sommeil. Il faudrait être rapide et impeccablement précis sur ce mauvais coup ci.

A l’affut, l’esprit alerte et le cœur vif, le Basque épiait furtivement au dehors.

Le premier borgne. Tabard blanc frappé d’une croix noire à la manière des chevaliers teutoniques. Port altier. Visage sombre et fier. Le second vêtu d’une bure à la couleur incertaine. Il s’agissait à n’en point douter des hommes qu’il attendait.

Il restait peu de temps avant qu’ils ne parviennent au niveau du porche sous lequel se dissimulait Iban. En toute hâte, le Basque ôta le gant qui couvrait sa main gauche. En place des deux moignons de doigts qu’il avait perdus lors d’une excursion malheureuse au domaine de l’Epine, saillaient deux griffes de métal acérées. Précipitamment, il lacéra ses vêtements grossiers et s’écorcha légèrement la paume de sa main droite. Lorsque perla le sang frais et vermeil, il s’empressa de passer sa main sur son front, sa gorge et ses hardes. La plaie était légère mais le sang coulait abondamment de cette partie charnue. Le Lynx lapa alors sa paume rougit de sorte que ses lèvres et sa salive se teignent de la couleur morbide.

Les deux hommes approchaient. Lorsqu’enfin ils passèrent devant le porche, Iban surgit alors brusquement de la ténèbre, trébuchant en avant et s’agrippant au poignet du borgne.


« A moi, miséricorde… »
souffla péniblement le Basque en un râle d’agonie, tout maculé de sang. « blessé…aidez... »

Feignant alors la pâmoison, il se laissa choir à la renverse dans l’obscurité du porche. La mise en scène avait été parfaite. Inerte, étendu de tout son long, affichant le masque de la mort, le Félin attendit avec une intense jubilation intérieure, le moment propice.

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Flex
Iban investit la conversation confidentielle comme un cheveux tombait sur la soupe. Le borgne maugréa de jurons, il avait espéré de pas être dérangé ! Mais quand il analysa profondément ce que le Lynx pleurait, Flex se jeta à son aide.
« - Nous avons un homme à terre Capitaine ! Il le considérait comme une victime d'un règlement de compte. Ces bruits sourds qu'on entendait au loin appuyait sa thèse d'une bagarre dans un tripot. Flex s'agenouilla et inspectait Iban en faisant preuve d'une grande patience. Archybald le connaissez-vous ? Est-ce un de vos hommes ? » Il regardait en haut le Louvelle, qui à deux auraient plus de chances de transporter cet homme dans un hôpital.
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Archybald
Impassible, le Capitaine grimé hocha piteusement la tête pour donner une basse sensation de servilité au vicomte qui, approuvait son point de vue, ou l'art de faire croire à son interlocuteur que l'idée vient de lui. Il ne releva par contre rien quant à la froideur qui s'immisçait sur les quais du port, puisque ce serait donné dans la discussion banale de la pluie et du beau temps, et qu'il était bien vrai que le climat n'était guère clément en cette saison. Lui-même avait constamment les pieds trempés dans ses chausses, et c'était une désagréable sensation, si bien qu'il se satisfaisait aisément du simple confort de réchauffer ses panards au coin d'un feu en début de soirée.

Capitaine Archybald, merci d'être venu. Néanmoins, j'aimerais savoir pourquoy vous m'avez fait venir du Périgord.. J'espère que c'est alléchant !

Plus pour lui et pour son invité de marque, il glissa à travers ses lèvres serpentines :

Si vous saviez Monseigneur, si vous saviez que ...

Ce fut l'instant précis où l'un de ces évènements imprévus surviennent au moment où l'on s'y attend le moins et gâche toute la mise en scène minutieusement préparée pour un moment majeur. Interrompu dans sa réponse, le montalbanais sursauta machinalement à l'apparition impromptue d'Iban et ne céda mot tandis que le teuton s'aventura pour l'abreuver de sa charité. S'aurait pu être un de ces va-nu-pieds tiraillés par le froid, ou un hurluberlu molesté par quelconque homme plus fort que lui. Mais il n'en était rien, et quand le Flex baissa sa garde, alors Hatzfeld fit mine d'apporter un bras sauveur.

Archybald le connaissez-vous ? Est-ce un de vos hommes ?
C'est plus ou moins cela oui.


Libérant son poing engourdi et rougi par le froid mordant, il éclata la tempe du vicomte au premier coup en produisant le sinistre bruit du poing frappant un visage, lancé dans une position dominante qu'il devait à la hauteur et la surprise. Et se tua les phalanges au passage.
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"Je vends du rêve, mais surtout des armes"
Flex
Il s'écroula sur Iban, projeté par le coup du capitaine Archybald qui lui explosa son autre tempe. Le borgne ne se serait jamais douté d'une telle traitrise, il tomba dans le panneau comme un rat. Abasourdi par un bourdonnement sans fin, sa vue fut remplie par un voile blanc. Il voulait crier à l'aide mais son corps ne répondait plus. C'est comme s'il était devenu un pantin désarticulé. Quand sa tête s'échoua sur les pavés gelés, Flex perdit conscience. Totalement dans les vapes, tout devint noir.
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Ioz
Le jeune seigneur avait suivit son suzerain durant tout son trajet et malgrès l'atitude voyante, caractéristique du Vicomte, tout s'était bien déroulé.
Un homme vétu d'une bure sombre accosta Flex, surement le Louvelle dont il lui avait parlé. Celui-ci conduisit le seigneur dans une ruelle sombre. La filature allait devenir peu facile, la rue était étroite, aucune cachette possible, une seul solution s'offrait alors, contourner la ruelle.
Cela prendrait un certain temps mais le Vicomte semblait avoir confiance dans le Louvelle.

Les rues de Bordeaux était très animé, surtout à l'approche du port, l'adolescent trouvait cette capitale plus vivante que Périgueux. Les gens n'adressait que peu de regard au jeune homme, son déguisement fonctionné parfaitement.
Il avait vêtu son traditionel mantel blanc et laissé sa tête découverte, ses cheveux en bataille lui cachant une partie de son front.
L'adolescent arrivait enfin de l'autre côté de la rue mais à sa surprise, il n'y avait plus personne dedans !
Le jeune seigneur courut rapidement la sombre ruelle, vide !
A la sortit de l'endroit, il tourna sa tête à droite puis à gauche, rien...à part deux hommes qui portait un gros sac, surement très rempli. Bah, habituel dans un port.

Il ne lui restait plus qu'a retourner à l'hôtel en espérant qu'il n'était rien arrivé à son Suzerain.

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Iban_etxegorry
Tout s’était déroulé comme prévu. Le corps du borgne tomba lourdement sur lui. Iban mit fin à son simulacre et se redressa brusquement. Il fallait à présent se presser de conclure cette affaire, dans la plus grande discrétion. Il salua brièvement son commanditaire par une légère inclinaison de tête d’un air entendu puis se dirigea vers le fond du porche pour aller y chercher un de ces grands sacs de toile grossière dont se servent les marins pour charger leur victuailles sur les navires. Il avait pris soin d’emporter dans celui-ci des étoffes diverses pour qu’une fois rempli, la toile ne prenne pas de manière trop visible la forme d’un corps humain, ce qui eut attiré les regards.

Silencieusement, les deux hommes déposèrent leur précieux fardeau dans le sac en l’enveloppant dans le linceul de hardes et de guenilles variées destinées à masquer leur forfait. Puis, affectant l’air serein et naturel de deux marins qui s’en vont remplir leur navire, prêts à quitter le port pour des horizons étrangers, ils sortirent de dessous le porche, leur sac sur l’épaule et s’en furent en direction du port.

Arrivé sur les quais, ils déposèrent l’inconscient dans la cale du bateau qu'on lui avait indiqué. Le tour était maintenant clos. Le Basque s’empressa de revenir à des considérations bassement matérielles :


« Mon rôle est terminé, j’attends ma part. » dit-il à son commanditaire du ton neutre dont il usait lorsqu’il parlait affaire.
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Flex
Enguerrand ouvrit ses yeux. Un tambour résonnait dans sa tête, et sa tempe gonflée lui faisait mal. Une odeur soudaine de poisson envahissait la cale dans laquelle il se trouvait. Flex comprit ce pourquoi le capitaine Archybald l'avait invité : qu'allait-il faire ? Le tuer ? Le séquestrer ? Il n'en savait rien. Une toux sèche vint lui rappeler sa fragilité pulmonaire, l'humidité de la pièce en bois l'empêchait de respirer convenablement. Il n'y avait personne d'autre à part lui. Le Soleil traversait en partie les fenêtres des hublots latéraux ainsi qu'une lourde porte frettée au dessus de sa tête. Il tendit l'oreille dans un premier temps dans l'espoir de chercher une voix connue à travers ce brouhaha des quais, mais en vain.
« - Putain de défection. A l'aide ! Hurla-t-il deux fois à la mort. Au secours ! » Rien ni personne ne pouvaient l'entendre pétrir dans la cale du bateau. Le tangage était assez faible, cependant les mouvements lents du bateau commençaient à lui donner la nausée.
Affaibli, perdu, seul, Enguerrand se recroquevilla sur lui-même, les genoux contre son torse. Il était affamé, mais restait calme.


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Quatrième jour. Presque mort de faim, le tonneau d'eau douce à moitié vide, qu'il avait trouvé parmi les réserves de sel, de salpêtre, de fer & de soie, n'avait pas suffit à faire taire sa famine. Il était en transe, des hallucinations le réveillait à longueur de journée. Ses vêtements furent séchés, Flex acquérait une organisation tel un naufragé dans cette cale. Quand il ne faisait pas les cents pas, il se contentait de compter les âges des poutrelles puis de conquérir chaque coin et d'y inspecter l'état des lieux.
D'un instant à l'autre, une trappe s'ouvrit dans un fracas infernal. Ébloui par la lumière, Enguerrand essayait de cacher son œil fatigué. De la nourriture et de l'eau fraiche en tomba. Tel un loup il bondit sur ce repas et le dévora en un instant. Son corps avalait à grandes bouchées ces forces qui, quelques minutes plus tard, l'aidaient à se relever. Complètement sale et imbibé d'une marine pestilentielle, De Mirandole perdait au fur et à mesure sa fierté mondaine.


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Sixième jour. Il devenait fou. Flex récitait ses écrits à voix hautes et tenait une conversation avec son égo. Sur un mur y était gravé six bâtons qui lui servaient de repères depuis qu'il était là. Son même repas jaillit à la même heure et avait le même gout dégoutant au palais. Or, cette fois-ci, une silhouette descendit par la barre latérale pour discuter avec Flex. Archybald lui expliqua tout. Sa prise d'otage, la rançon.. De plus, à partir d'aujourd'hui, le borgne serait considéré en tant que tel. Le Louvelle se tiendrait gentilhomme lui avait-il juré, et son invité d'honneur obtiendrait un temps soit peu de confort durant sa séquestration.
Ne trouvant nulle part de l'aide ni de personne, Flex récita sa prière au none.

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Valnor
Trois cavaliers avaient chevauché une bonne partie de la nuit et de la journée qui venait de s'écouler, prenant juste la peine de faire reposer les chevaux. Ils étaient tous vêtus d'habits de voyage, ne laissant pas paraître leurs véritables charges, seul sous les capes l'insigne aux deux bâtons croisés à fleur de lys d'or pouvaient trahir leur appartenance à la Garde Royale. Ils avaient reçus un ordre de mission et étaient partis le plus vite pour se rendre à Bordeaux dont les premières habitations commençaient à se dessiner à l'horizon. Mené par Valnor de Lande Morte, Lieutenant du Roy pour la Garde Royale, l'équipage fit une brève halte avant d'arriver en la Capitale de Guyenne. Là, il avait donné quelques consignes aux deux gardes qui l'accompagnaient.

- Nous voilà bientôt arrivés à Bordeaux et nous aurons à travailler très vite.

Tout en flattant l'encolure de son destrier.

- Deux choses avant de prendre pied en ville. La première, j'avertirai de notre présence les autorités de Guyenne de notre mission. Nous venons chercher des explications concernant l'enlèvement du Maréchal de France, le Vicomte de Mussidan. J'espère que nous pourrons collaborer avec la Prévôté de Guyenne. Cela c'est pour les autorités, pour le reste nous sommes ici incognito. Personne ne sait pour le moment ce qu'il s'est passé sauf que Flex a été enlevé et qu'une rançon a été demandée. Un ultimatum a été lancé, nous avons peu de jours pour le retrouver, qu'Aristote nous aide. Regardant la ville au loin et la mer qui s'étendait à ses pieds, il ajouta. Cela va être dur...mais nous avons une chance. Nous allons arrivés séparément en ville, inutile d'attirer l'attention sur nous, vous ferez en sorte de passer pour un petit couple venu en visite dans la capitale de Guyenne. Trouvez une auberge pour nous trois, mais ne prenez qu'une chambre pour vous deux. je prendrai la mienne ensuite afin que personne ne se doute que nous sommes ensemble.
De mon côté dès notre arrivée je nous mettrai en règle vis à vis des autorités de Guyenne.

- Allez en selle. Rendez-vous au coucher du soleil sur la grande place de Bordeaux. Prenez un peu de repos, nous allons dès ce soir nous mettre au travail. Il nous faut retrouver le sieur Ioz, il était avec Mussidan avant sa disparition d'après sa future épouse. Il sait peut-être quelque chose.

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Ricco
Allez en selle. Rendez-vous au coucher du soleil sur la grande place de Bordeaux. Prenez un peu de repos, nous allons dès ce soir nous mettre au travail. Il nous faut retrouver le sieur Ioz, il était avec Mussidan avant sa disparition d'après sa future épouse. Il sait peut-être quelque chose.

Le lieutenant avait fini de donner les consignes.


Bien Lieutenant !

Nous allons chercher une auberge, nous nous y installerons et ensuite nous irons ensuite trainer les oreilles dans quelques tavernes. Avant de vous rejoindre sur la grand place.

En selle, il sourit au troisième larron, il donna un petit coup de talon, et son cheval se mit à avancer doucement.

[un peu plus tard]

Les portes de la ville étaient maintenant face à lui quand il chuchota à son compagnon de chevauchée.

dis tu sais à quoi il ressemble le sieur Ioz ?
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Le vrai courage consiste à vivre quand il est juste de vivre, à mourir quand il est juste de mourir.
citation du Bushido
Valnor
Après un périple l'ayant mené au Château auprès du Prévôt des Maréchaux et des douanes et maintenant que tout était en règle, Valnor se dirigea vers la grande place de Bordeaux. Il avait récupéré par la même occasion un pli en provenance du Périgord & Angoumois avec quelques éléments supplémentaires. Le jour tombait et il alla rejoindre Ricco et Dorennor.

Là il les retrouva et discrètement leur fit signe de le rejoindre dans un taverne donnant sur la place. Il entra le premier et se mit dans un coin attendant les deux autres enquêteurs.


Après leur arrivée, il leur dit ce qu'il avait réussi à glaner et appris.

- Bon tout est en règle en ce qui nous concerne. J'ai quelques informations intéressantes recueillies auprès du Seigneur Ioz aujourd'hui reparti en Périgord & Angoumois mais qui m'a fait parvenir un pli par les postes royales.

A priori, Mussidan était ici pour affaires concernant les teutoniques car il appartient à cet ordre comme vous devez le savoir. Il avait rendez-vous avec Archybald le soir de sa disparition, d'après Ioz. Cet homme n'est autre que le Capitaine de Guyenne. Flex et Ioz se sont séjournés au Grand Hôtel de Bordeaux, et Flex était habillé d'une manière des plus voyante lorsqu'il est parti à son rendez-vous.

Donc vous allez chercher à reconstituer son parcours de l'hôtel de Bordeaux à.... c'est à vous de trouver. Poser des questions aux marchands et autres boutiquiers s'ils n'ont pas vu un gars habillé bizarrement il y a quelques soirs, mais cachez votre véritable identité pour le moment. furetez aussi du côté du port, il y plein d'endroits de rencontre là-bas et connaissant Flex, cela ne serait pas étonnant qu'il y soit passé.
Le Vicomte était connu pour aimer les plaisirs de la vie sous toutes ses formes et un port était un lieu où bien souvent tout était réuni pour s'en repaitre. De mon côté je vais demander une entrevue avec le Sieur Archybald, puisqu'il est sensé être le dernier à l'avoir vu.

Le tavernier vint à eux, et Valnor leva trois doigts suivi d'un geste circulaire de l'index en désignant la table en guise de commande.

- sinon, avez-vous trouvé une Auberge ?

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