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[RP] Vacances léonines et romaines

kirkwood
Sarah a écrit:
Que viennent à moi les paroles révélatrices, qui me diront qui est ma victime !
Que je sache comment l’humilier, la maudire, éteindre sa lignée, épuiser sa vitalité, rendre ses jours invivables jusqu’à ce qu’elle préfère se résigner à pourrir en Enfer !
Que je sache ses secrets, ses hontes, ses regrets, ses remords !
Que sa vie ne soit qu’un long fil clair que j’obscurcirais de mes sortilèges, jusqu’à ce qu’elle soit un exemple qu’on raconte aux enfants pour qu’ils soient sages !

Que…

On n’y voit rien, ici… C’est nettement pire que d’habitude…

Comment ? C’est ça, son âme ?

Ce truc ridicule, c’est sa vie ?

Y’a quand même quelque chose à maudire, là-dedans ?!?
C’est même pas un truc pour une apprentie, pour une baguette jaune* ?
Attends, attends, c’est pas possible, faut que je vérifie…




Les cinq hommes sont partagés sur ce qu’il convient de faire face à cette créature qui a l’air d’être bien partie pour réduire drastiquement la population des sicaires du Lion de Juda, dans cette pièce du moins.

Coulondre, toujours légèrement obsédé sexuel (même s’il s’est retenu jusqu’à présent), se dit que le crochet métallique qui orne son bras ferait un bon outil magique face à une sorcière, grâce à sa forme phallique, et se demande comment parvenir discrètement jusqu’à elle.

Uewen soupèse ses chances d’un tir de dague à la tête.

Vittorio tente de réviser d’urgence le peu de choses qui avaient l’air sérieuses au monastère en ce qui concerne la sorcellerie, tout en révisant ses prières réformées.

Kirk espère que son pantalon est marron, même s’il n’est pas sûr de grand chose…

Et Sarah se met à rire.
À rire.
À hurler de rire.
À pleurer de rire.
Sans s’arrêter.
Jusqu’à tomber par terre.
Dans une pièce qui ressemble en tout point à ce qu’elle était à l’arrivée des sicaires, désordre en plus.

Décontenancés, les regards alternent entre Sarah et les spectateurs.
Abraham, le premier, sourit puis suit sa fille de bon cœur. Uewen, Coulondre le manchot et Vittorio, d’abord incertains, rient nerveusement. Même Kirk crispe ses lèvres.
Bon, de là à dire qu’il aurait un prix pour son sourire… Pas oublier qu’il a longtemps concouru pour le prix du « bébé le plus laid de l’année », quand même.

Puis ses compagnons se lâchent franchement et rigolent comme des bossus pendant pas mal de temps avant que le petit commerce reprenne ses droits.
Ils finissent même par laisser un bonus raisonnable à Abraham.

Les voisins se souviendront longtemps de cette visite discrète, qui leur a tous fait peur, rétrospectivement, sans trop savoir pourquoi (« Oh ? Une impression étrange, comme si une catastrophe était en train de se passer, vous savez, ce genre de trucs… »), mais qui a terminé dans la plus franche gaité.
Sauf un des gars, visiblement vexé.
On ne sait pas pourquoi, mais il avait vraiment l’air très vexé, le plus laid du lot…




* Vous croyez quand même pas que les ceintures de judo n’ont pas une origine magique, quand même ?
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La côté farce, je critique pas, mais pour le fair-play, y'aurait comme qui dirait de l'abus dans l'entourloupe, non ?
Petit-Frère
[Les faubourgs de Rome]

Petit-Frère tirait sa mule parmi la foule présente dans les faubourgs de la cité italienne. Alors qu'il tournait à un coin de rue il vit que quelqu'un le suivait et reconnut de qui il s'agissait.


Niquedouille. Se trimbaler à mes fesses avec sa quincaillerie sur le dos, il doit m'croire né d'la dernière pluie pour que l'Petit l'ait pas vu alors qu'il a été traqué par sa mère durant des années quand il courait les tavernes en Helvétie!

Enfin!


Le géant réfléchit, chose qui chez lui n'était pas habituelle. Dépêcher son poursuivant? Non, cela créerait trop de tumulte et mettrait sa mission bien au hasard. La brute choisit de se diriger dans une endroit bondé et d'y disparaitre.

Une fois le guillaume semé, Petit-Frère reprit sa route vers les quartiers mal famés de Rome. Là, il pénétra dans une ruelle sombre et pestilentielle. Il y reconnut la maison qu'il avait occupée il y a quelques années avec ses compères. Il fit rentrer la mule dans la cour et charge sa précieuse cargaison sur ses robustes épaules.
Il poussa la porte et déposa ses précieux paquets en un recoin de la pièce commune.

Voilà quelques mois que la maison était inoccupée, il en fit le tour, vérifia que l'imprimerie était toujours là dans les caves, bien que couverte de poussière et revint s'asseoir dans un fauteuil en attendant les autres qui ne devraient tarder.

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Pourvoyeur de la Lune

acar
Une petite voix monsta et un doigt se tendict : Par la messire, à dextre, l'homme avec un chapeau rond et une mule !

Deux pièces vosla alors, rescuperées prestement, à peine touschées le sol...

il lui tapota la nuque, rajousta une piécette puis repartict dans la direction indiquée.

Tumulte resgnant, voix qui n'en finissait pas, à qui criait le plus fort pour vendre ses denrées...

A un mosment, il aperçut enfin son homme, qui s'était arresté, se retournant mesme au coin de la rue... Parbleu se dict-il, tout en se desgageant de la vue du géant.

En une poignée de secondes, tel un chat, il disparuct...
Mortecouille, cracha t'il entre ses dents, voila que le bougre s'est envolé !

Accélérant et poussant de plus en plus la presse environnante, il se fondit, à coups de coudes, en elle pour mieux louvoyer, de dextre à sénestre, chacun de ses pas en faisait deux pour les badauds, alentour.

Drole de destin, un chien, alors aboya, furieusement, à vingt cousdées de là... Sans savoir vraiment, il alla devers les hurlements canins, replascant ses pas dans ceux des faubourgs de Rome, piétinés par une petite neige, incessante.

S'arrêtant..
. Tiens donc, se dict-il, se remémorant céans le lieu, voila qui ne m'estonne guère... Seraict-il allé en cette sombre ruelle ou se tenaict parvis devers une maisonnée, qui m'avait interpellé grandement ce jour ou j'avais heurté un coupeur de bourses ?

Diantre oui, il s'était engouffré précisément ici.

Il prict bonne plasce à couvert, sortict de ses pensées et observa de loin...
Mule enstra alors, se frottant au passage sur le pourtour de bois tendre, mais sec. Les ventaux ouverts, il pouvaict surveiller sans se montrer, chose qui l'arrangeait grandement... Ainsi, le géant, bien en plasce chargea caisse sur ses espaulées et ressortict de là pour enstrer dans la maisonnée...

Zieutant dans le sens de son arrisvée, aucun de ses hommes ne l'avaict suivi, tous semés...

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kirkwood
Les quatre sicaires rentrent de chez Abraham.
Kirkwood fait toujours la tête, à quelques pas en retrait des autres.

On regagne le logis, sans faire davantage attention que cela à la présence, ici ou là, de gardes, voire même d’un Teutonique qui a l’air de chercher quelque chose, non loin de la destination. Inutile de se faire remarquer en le remarquant, non ?

Une mule dans la cour.
Petitfrère est déjà là. Uewen lui sourit. Il apprécie l’homme, brutal, franc comme écu non rogné et efficace. Certes, c’est un sicaire noir davantage qu’un sicaire d’arme comme eux, mais il suffit de penser à Kirkwood, qui tient des deux.

Encore que bon, Kiki tient davantage d’une catégorie à lui tout seul qu’un d’un cas commun.
Tant mieux, sinon, la Réforme aristotélicienne partirait vraiment trop mal…


Nous avons la carte, glisse-t-il au colosse helvète . Sais-tu si Sanctus est déjà là ?
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La côté farce, je critique pas, mais pour le fair-play, y'aurait comme qui dirait de l'abus dans l'entourloupe, non ?
Petit-Frère
Petit-Frère entendit toquer à la porte de la maison. S'étant remparé pour la bonne raison que les rues de Rome ne sont pas sures, surtout pour un sicaire, le géant alla déclouire la porte non sans tenir sa sica derrière lui.
Il reconnut ses compères sicaires et les tança d'entrée:


Ah! Quand même! Vous en avez mis du temps bande de feignasses! La prochaine fois Petit-Frère viendra vous mettre ses bottines aux fesses!


Kirkwood lui dit alors qu'il avait la carte et lui demanda si Sanctus était jà sur place.

Ah la carte! J'aurai du mal à m'en servir je ne sais pas lire. Quant au patron, j'suppose qu'il devrait pas tarder à arriver...peut-être sera-t'il tombé sur garcelette en route...même si chacun sait la difficulté d'en trouver à Rome, cette ville pourrie par le nid des papistes se trouvant en son centre!

La brute sortit alors un flacon de son ample poche, en but une énorme gorgée puis le fit tourner aux sicaires.
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Pourvoyeur de la Lune

Cromwell.
Il avait marché des jours entiers sans rien trouvé. Il avait interrogé des dizaines de passants sans succès. Personne n'avait vu de colosse au chapeau mou et au regard bovin. A croire que PetitFrere n'avait jamais existé.
Et puis un jour, au détour d'une rue, il aperçut enfin un visage familier. Au milieu d'un petit groupe qui entrait dans une maison, il aurait juré reconnaître kirkwood. Il faillit hurler mais cela n'aurait pas été discret. Il pressa le pas et arriva essoufflé devant la porte qui venait de se refermer.
il toqua.


Toc Toc !

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Cromwell dit Sanctus, dit Pépé, dit le Vieux Lion.
Petit-Frère
Après avoir vidé un premier flacon pour fêter ces retrouvailles, avant d'avoir eu le temps d'en ouvrir un deuxième, le géant entendit frapper à l'huis. Il s'y précipita et reconnut par le judas de qui il s'agissait.

Néanmoins, Petit-Frère étant d'humeur gaussante, il dit à travers la porte de sa voix de stentor.


Bienvenue en la demeure de sa très sainte, apostolique et romaine personne, Monsieur le Marquis du Béarn, Petit-Frère.

Visiteur! 3 questions auxquelles tu devras répondre si tu ne veux pas que je t'offre 1 an d'abonnement à la Place d'Aristote et mourir étouffé sous les monceaux de bêtises qui s'y disent.

Quel est ton nom?

Quelle est ta quête?

Quelle est..........la couleur de la petite culotte d'Ingebruge les mardi, vendredi et dimanche?

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Pourvoyeur de la Lune

kirkwood
Kiki voulait oublier cet après-midi peu glorieux pour lui.

Pedant qu'on se mettait à l'aise, il commença à dresser le couvert, préparer à manger. Du poulet froid, quelques galettes, une tarte, un pichet et des gobelets, tout ça quoi...

Quand, devant la table, il entendit frapper et Petit-Frère aller à la porte. Tout d'abord amusé par la réplique initiale du colosse, il s'inquiéta d'un coup quand il comprit quelque chose comme

Citation:
...c...otte d'Ingeburge..."
.

Qu'est-ce que les crottes de la mule du Vieux venaient faire là ?
Pas normal.
Petit-Frère était-il terrassé par quelque magie, incapable de dire autre chose, soumis au pouvoir maléfique de quelque noir Inquisiteur ?
Signal d'alerte ?
Dans ce cas, pas du tout perçu par les autres sicaires.

Seul lui, Kirkwood, pouvait encore faire quelque chose, mais quoi ?
Son cerveau entrait en ébullition, alors qu'il était debout, les armes pour la plupart hors de portée.

Que pouvait-il faire ?

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La côté farce, je critique pas, mais pour le fair-play, y'aurait comme qui dirait de l'abus dans l'entourloupe, non ?
Cromwell.
Santus entra dans la pièce, repoussant légèrement le colosse à l'entrée.

Petit Frère ! Quand donc arrêteras-tu de faire l'idiot ? Tu ne vois donc pas que c'est moi ? Et qu'est-ce que tu viens me parler des dessous coquins d'Ingeburge ? Crois-tu que je n'ai que ça à faire ?

Se tournant vers l'assemblée présente, il aperçut Kirk qui semblait sur ses gardes. Il salua tout le monde puis se dirigea vers la table. Le couvert était dressé. D'un geste rapide du bras il poussa au sol toute la vaisselle qui s'y trouvait et qui se fracassa au sol en faisant grand bruit.
Puis il sortit de sa besace un grand morceau de parchemin qu'il déplia.


Mes amis ! Le plan des catacombes de Rome ! Celui dressé au XIème siècle par fra Domenicus qui en perdit d'ailleurs la raison. Observez la qualité et la précision de cette carte. Et vous voyez la croix ici, c'est notre logis.
Oui ! Nos caves donnent un accès direct aux catacombes. Et là, c'est la place d'Aristote ! Trois cents mètres à vol d'oiseau.
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Cromwell dit Sanctus, dit Pépé, dit le Vieux Lion.
Sancte Iohannes
Réveillé par l'agitation ambiante, l'Amiral Iohannes se frotta les yeux, s'étira paresseusement, et tourna la tête de gauche à droite, prenant ainsi connaissance des enjeux du moment. Voyant le Primus s'exciter au beau milieu de la pièce, le Montalbanais avisa la carte qui était la source de tant d'attentions, avant de se fendre d'une saillie qui reflétait sans mal ses conceptions toutes mercenariales.

- Et que va-t-on y trouver ? L'or du Pape ?
C'est sur de bons fondements que l'on construit une foi solide. Et le meilleur fondement du monde ... ma foi ... c'est l'argent.

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kirkwood
Kirk se détend.
Il se demande bien ce qu'il aurait pû utiliser si les séides pontificaux avaient déboulé, avec les armes à au moins 20 pas... Les os du poulet ? Le broc de flotte ? Le pain ?

Oui, le pain, c'est pas idiot, 'savent pas le faire les barbares italiens, soit c'est une truc spongieux aux olives, soit c'est assez dur pour y laisser ses chicots ou assomer quelqu'un...
Donc, le pain, pô idiot.

Content il est le Kirk, là pô perdu son temps malgré sa p'tite crise de parano...
Tant qu'on ne se méfie pas de soi-même, une p'tite crise de parano ne peut faire de mal à personne.
Ou presque.
Ou bien j'ai oublié.
Ou y'sentait pas bon...


Puis la vaisselle se fracassa à terre. Elle avait été volé à de riches dominicains, mais quand même.
C'est gâché...


Le fondement, tu disions l'Admiral ?
Tu croyons point si bien dire !?
Cette Oanylone du verrat pontifical, cette ville immonde dans laquelle nous sommes, se délecte, bien tu l'savions, des gloires par lesquelles elle avions obtenu tout pouvoir sur l'Aristotélicité !
Et qui en est cause, en ton sens ?!
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La côté farce, je critique pas, mais pour le fair-play, y'aurait comme qui dirait de l'abus dans l'entourloupe, non ?
Cromwell.
Les gens présents s'étaient rassemblés autour de lui.

Non Sancte, nous n'allons pas trouver d'argent là où nous allons. La mort sans doute.
Nous avons rassemblé ici plusieurs kilos de poudre noire. Enfin, je suppose car Petit Frère était à la manoeuvre. Notre travail va être pénible, mais il va créer une belle surprise sur la place. Il nous faut descendre tout cela à la cave et trouver le passage qui mène aux catacombes.
Vous avez des questions ?

Il sortit sa pipe, l'herbe venue d'Afriquya, alluma le tout et souffla quelques bouffées, plissant légèrement les yeux en regardant tout autour de lui. La tête lui tournait.

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Cromwell dit Sanctus, dit Pépé, dit le Vieux Lion.
kirkwood
Kirkwood se penche sur le plan exposé. Dans son esprit, ça donne ça après un coup d’œil rapide :



Ouf, méchant mal de crâne.
Les répliques s’échangent dans un brouhaha :

- Qu’est-ce qui ?
- Comment qu’on ?
- Qui qu’y va ?
- Couacomequiqui ?
Etc…

Bon.
Kirkwood a compris.
Encore une fois, ça cause, ça cause, mais personne n’a saisit les nécessités fondamentales…

C’est encore sur lui que ca retombe, quoi… Marre d’être indispensable, parfois…
Mais bon, c’est son destin, un truc du genre.
Et puis, il les aime bien, ses confrères sicaires. Et il a le sens de leur mission divine…

Alors il s’y met, pendant que les autres continuent de détailler les opérations à suivre, tout en gardant une oreille ponctuellement attentive, desfois qu’il y ait un truc utile…

Sur une table, dans l’autre pièce, Kiki rassemble les éléments indispensables.

20 coudées de corde, non plutôt 30 ? allez, 50 et on n’en parle plus. 3 escopettes courtes, un tonnelet de poudre en plus, 2 arbalètes et 20 carreaux.
Chacun a sa sica, inutile de se préoccuper des combats rapprochés, mais rassembler les épées, c’est qui qui s’y colle ? Bibi Kiki, of course ! Oh, et puis, on ne sait jamais, réunir des plantes et des produits qui, une fois agglomérés, pourront donner des poisons plus ou moins violents, Vittorio sait y faire, paraît-il…

Oh, et puis deux haches, des fois qu’il y ait des portes fermées. Oh, et puis, quelques outils, ça peut toujours servir. Donc, une pelle et une pioche par personne.
Non, hélas, il n’y a pas la place d’amener avec soi le nécessaire à fondeur de cloches de cathédrale, dommage. C’est ça, être sage, pense-t-il, fier de lui
.
Par contre, l’éclairage, hein ? Ben ouais, voilà ! Alors trois torches et un luminaire par personnes, un petit bidon d’huile, des silex, des résidus inflammables, heu… ?
Pis, des sifflets et de la peinture, si c’est un labyrinthe, faudra peut-être marquer les passages.

La nourriture, té !!
Du pain, allez, trois grandes galettes par sicaire, du fromage (une ou deux meules ?), des oignons, des gourdes de clairet, du lard, des œufs, une poêle de campagne, du petit bois…
Ah, pis ouais, autant prévoir le pire, on pourrait être coincé longtemps là-dedans. Bon, les cartes du rabbi, desfois qu’on se perde. Quelques pamphlets dont les 52 articles du Vieux si c’est vraiment très long, un peu de poésie religieuse, un recueil de psaumes. Cette pierre merveilleuse qui indique toujours le nord, d’après ce marin croisé dans une taverne…
De quoi écrire, s’il faut tenir un journal et laisser un témoignage aux générations futures si on y reste. Encore que les seuls qui risquent de nous retrouver alors, ce seraient les pontificaux… Sniff…


Kirk enfin prévoit quelques couvertures bien chaudes et contemple, satisfait, son œuvre. Pas plus de 100 à 120 livres de matériel par personne… Raisonnable, non ?
Les autres devraient être contents !

Ah, le brouhaha se calme, des pas se dirigent vers lui. Kirkwood est certain de croiser leurs regards admiratifs…

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La côté farce, je critique pas, mais pour le fair-play, y'aurait comme qui dirait de l'abus dans l'entourloupe, non ?
Sancte Iohannes
Nous sommes tous en cause, Kirk. Et c'est pour cela que nous sommes ici. Quant à l'argent, on vaut toujours ce qu'on a et on a toujours ce qu'on vaut. Dans ce monde il n'y a que deux familles: ceux qui ont l'or et ceux qui n'en ont pas. Au jour d'aujourd'hui, le paraître passe avant l'être et un mulet couvert de diamants a meilleur mine d'un destrier crotté. Fort heureusement, les Réformés ont prise sur les deux, mon Capitaine !

Il s'interrompt et arbore une moue interdite devant la vaisselle brisée.

En conséquence de quoi, je me demande bien ce que nous pouvons amour à Rome si ce n'est pour renflouer les coffres de la cause.

L'huguenot proche de ses deniers bougonna entre ses dents quelques jurons insatisfaits, puis jeta un coup d'oeil circonspect sur la carte au tracé approximatif. Il s'écarta alors de l'assemblée pour se saisir d'une pioche et d'une boussole.

On se retrouve en bas.

Équipé d'une lanterne, il s'engouffra dans la cave. La carte indiquait la proximité d'un passage sur le mur Sud/Sud-Est. Déterminé, il le fracassa à la pioche, pierre par pierre, dans le but d'aplanir un obstacle particulièrement gênant. Le centre du mur tombé, il déboucha, à vue de nez, sur une antique citerne de pierre, qui datait sans doute des premiers âges de l'Aristotélité. Aventurant la lanterne au delà du mur, il constata que la citerne donnait sur un conduit qu'empruntait les eaux de pluie. S'ils voulaient rejoindre les catacombes, il leur faudrait passer par là ... Au risque de se retrouver pris au piège si des papistes se jetaient à leur poursuite, ou noyés si un violent orage éclatait. Mais les deux hypothèses paraissaient suffisamment improbables pour ne pas annuler ou ajourner l'opération qui ne devrait sans doute pas durer plus d'un jour ou deux.


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Raïka
Assise près de l’âtre, une jambe pendante sur le rebord d’un immense fauteuil, la jeune helvète cuvait son vin romain et digérait les délices locaux dont elle venait de se délecter. Rome et ses charmes…

L’atmosphère baignait dans un calme relatif, l’Amiral roupillait…

Alerte à la porte, rapidement désamorcée. Un Primus en feu entra renversant dans un éclat tout le couvert finement dressé par le réformé.

Se redressant devant toute cette agitation, Raïka hocha la tête, levant les yeux au ciel. La délicatesse n’était certes pas un caractère du Primus mais il avait sans aucun doute le talent de piquer sa curiosité. Intriguée, elle s’approcha de la table et se percha elle aussi au dessus de cet intéressant parchemin. Les yeux rivés sur la carte d’une qualité remarquable elle en étudiait les détails tout en écoutant les réactions de ses frangins.

Leur projet prenait forme et ils allaient bientôt l’entreprendre sérieusement. Plus vite qu’elle ne l’eut cru, Sancte s’élança pioche en main dans la dite cave et Kirk avait déjà amassé le matériel pour charger dix mules.

Heureusement que Petit-frère est là pensa-t-elle.

Levant finalement les yeux du parchemin, la jeune femme s’approcha d’un Kirk rayonnant et réussit à lui offrit un léger sourire en coin bien que découragée devant ces énormes paquets préparés. Elle s’efforça de choisir le plus petit, s’empara d’une lanterne et descendit elle aussi dans la cave humide.

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