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[RP] Promenons-nous dans les bois...

Lilo-akao
[Promenons-nous dans les bois... Vous voulez pas y aller sans moi?]


C'est vrai ça! Elle est vraiment obligée de rentrer avec eux? C'est pas que l'idée ne l'enchante guère... mais en fait si! C'est tout à fait ça!
La brune éclopée avait bien tenté de négocier son non-retour en terres bourguignonnes, mais ses cousines s'étaient avérées des plus coriaces en affaires et avaient décidé de la trainer de gré ou de force jusqu'à leur point de départ, à savoir : la demeure des Chambertin, où le frère de la noble trublionne se fera un plaisir de les accueillir... ou pas! Luna a de gros doutes quant à la réaction de celui-ci lorsqu'elle lui apprendra qu'elle n'a pas achevé son périple jusqu'au Mont St-Michel.

Un pèlerinage... Non, mais c'est grave là! La brune intrépide se demande encore ce qui lui est passé par la tête quand elle a pris la décision d'entreprendre ce voyage. A croire que sa chute dans le lac de Cosne, en plus de l'avoir paralysée pendant plusieurs mois, lui avait complètement retourné le ciboulot! La Lilo boute-en-train, colérique et impulsive s'était subitement tu, pour faire place à une Luna méconnaissable, sage, docile et bien élevée... Autant dire que c'était le calme plat avant la tempête, qui a finit par éclater lors de son passage en Anjou.

Retourner sur les terres, où elle avait menée une vie d'insouciance et de débauche pendant de nombreuses années, avait ravivées les braises de son passé. La drôle de Boulette qu'elle était avant son accident avait refait surface, fort heureusement pour elle... peut-être un peu moins pour les personnes qui l'accompagnaient durant son périple, et qui, à présent, doivent faire face, bien malgré eux, à un retournement de situation des plus inattendu! Demi-tour toutes!... ou pas. La brune a enfin ouvert les yeux et pris conscience qu'elle ne veut pas passer sa vie à réprimer ses envies pour faire acte de bonne conduite, tout en s'emmitouflant dans le faste et le luxe de la noblesse. Elle ne s'est jamais habituée au titre qu’on lui avait gracieusement octroyé, et qu'elle n'a jamais vraiment su tenir, de peur de s'enfermer dans la monotonie et l'ennui. Maintenant qu'elle recommence doucement à marcher, elle rêve à nouveau de sillonner les routes et de bourlinguer à droite à gauche, au rythme des rencontres faites en chemin, sans se soucier du lendemain, comme elle l'avait toujours fait avant son immobilité forcée.

Désormais, le moineau n'aspire plus qu'à quitter sa cage dorée, pour mordre à pleines dents dans cette liberté retrouvée... mais ses cousines n'ont pas l'air du même avis qu'elle. Impossible pour la brune de s'esquiver en douce, comme elle l'avait si souvent fait par le passé. Yohanna a pris des mesures de précaution. La fourbe! Obligée de partager la même monture que celle-ci, l'éclopée rumine ses pensées en accordant très peu d'importance au paysage qui défile sous leurs yeux.


Foutu Berry! Que des forêts dans le coin!... Y a qu'des arbres partout! Ça fait de l'ombre... J'ai froid!
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Princesseyoyo
Le silence pesait un peu sur le petit groupe de voyageurs. Seuls les claquements des sabots cavalins brisaient la monotonie du voyage. Trois chevaux. Pour quatre cavaliers. Un chevalier ayant fait des siennes à Craon qui pour se faire pardonner avait décidé d'escorter ses dames; Aélith, douce mais forte cousine aux cheveux de feu; tous deux galopant devant, presque cote à cote, sans dire un mot étant donné qu'ils ne se connaissaient pas. Et derrière eux, un gros canasson solide pour deux jeunes filles légères qui ne prenaient même pas à elles deux la place du chevalier musclé de devant.

Le silence laissa le temps à Yohanna de méditer sur les derniers évènements familiaux. Luna ayant retourné entièrement sa veste, c'était une autre cousine que Yohanna découvrait. A la place de la râleuse bougonne et monocorde qu'elle s'était mise en tête de cocounner, elle avait devant elle une jeune fille tout aussi râleuse mais totalement explosive capable de passer du rire aux larmes encore plus vite qu'un coup de hache!

Le silence fut brisé par un de ses râles intempestifs de la jeune noble. Râles très certainement prononcés pour la forme...


Foutu Berry! Que des forêts dans le coin!... Y a qu'des arbres partout! Ça fait de l'ombre... J'ai froid!

Tss, c'était beau le Berry... même si ses forêts étaient fort dangereuses et que la jeune fille avait déjà subi des choses terribles dans le coin, elle aimait ce duché. Mais c'était l'occasion qu'elle attendait pour engager la conversation avec sa cousine. Car depuis son changement de comportement, elles n'avaient pas pu discuter sans avoir du monde autour.
Yohanna ralentit à peine le cheval pour se laisser distancer un peu par le couple de cavaliers pour pouvoir échanger discrètement.


- Il y a une couverture dans ma sacoche, tu veux la prendre? Ou alors serre toi plus contre moi.

La jeune fille roula des yeux. N'importe quoi! Qui eut cru qu'elle dise ça un jour à une fille? Quand-même! Ce qu'elle était capable de faire pour sa cousine! En deux jours, elle avait du convaincre un bougre de se joindre à eux pour les escorter, faire du charme aux garçons du pèlerinage pour qu'ils acceptent de laisser partir Luna devant et rassurer l'inquiète Jade-Valentine qu'elle ne risquait rien, et qu'elles se retrouveraient le lendemain à Chateauroux autour d'une bonne chope fraiche. Yohanna se dit un moment qu'elle allait finir diplomate attitrée à ce rythme...


- Et sinon? Rien d'autre qui te gêne? Le cheval n'est pas trop dur? Il ne va pas trop vite?

Elle parlait en souriant et utilisait un ton ironique mais doux pour taquiner gentiment la bougonne dans son dos.
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--Lamenoire
Deux globes jaunes malicieux cachés dans l'ombre des fourrés observaient la route avec attention sans faire de bruit. La pénombre des bois accueillait avec sérénité les bruissements des arbres et les gazouillements des oiseaux. Un lèchement de babine au creux des buissons aurait trahis l'impatience de la bête à devoir rester planté là alors qu'un festin était à porté de crocs si ce n'était cet envol d'oiseaux dans les arbres et le relatif silence qui s'était alors installé.

Des bruits de sabots et des bribes de voix se firent écho entre les arbres sous l'attention de la bête tapis dans les fourrés. Silencieux comme une ombre et immobile comme une pierre, Grishka observa le groupe de cavaliers avancer lentement sur la route. Un bruissement à peine perceptible une fois le groupe passé indiqua que la bête avait bondit hors des fourrés pour s'enfoncer dans la forêt...


[Un peu plus loin dans la forêt]

A quelques pas des chevaux, une forme noire était penchée sur le chemin de terre qui parcourait la forêt. La capuche de la cape noire semblait scruter le sol alors que ses manches parcouraient le sol. Après quelques instants de touche finale, Lamenoire se releva et se retourna en direction de Vivelame et de ses compagnons.

La surprise est en place... oui...

Scrutant chacun des membres présent en faisant une revue d'effectifs il se tourna vers la route.

Bien... J'ai envoyé un éclaireur nous prévenir de l'arrivé du convoi... une fois arrivé ici le piège se déclenchera... Les chevaux seront hors de contrôle. Ce sera alors à nous de jouer...

Lamenoir se retourna à nouveau vers le groupe.

Quelques petits rappels pour les gros malins... on abime pas la marchandise... ouii... si il s'avère que la valeur a baissé par votre faute je vous promets une mort lente et douloureuse...


Le ton de sa voix sortant de sous sa capuche ne trahissait aucun écart possible. La majorité des membres du groupe n'avait jamais eu à faire à l'âme noire et c'était surement leur première passes pour l'organisation. Mais le pardon et la sensibilité n'était pas vraiment dans ses caractéristiques et quiconque s'attirait les foudres de l'âme noire risquait bien plus qu'il ne le voudrait.
Brunehilde


Sortie Ouest de la cour des miracles


Après les quelques verres échangés avec Sélène, Brune dut la quitter et sortit de la taverne du Masque, capuche ramenée sur la tête. Un long frisson la parcourut entièrement quand le froid pénétrant qui régnait à l'extérieur l'accueillit de plein fouet. Des larmes embuèrent ses yeux sensibilisés par le froid, du moins se servit-elle de cette excuse pour se cacher à elle même, le passé qui avait resurgit sous les traits de la Lune.

Alors qu'elle marchait d'un pas vif vers les écuries, elle se remémorait les paroles de Sélène, et les émotions qui avaient traversé son visage alors qu'elle s'était présentée à elle. Nulle doute que cette femme avait aimé le Masque. Mais comment en pouvait-il être autrement?
Elle même n'avait jamais sut résister à cet homme, qui l'avait aimée façonnée telle une pâte dans les mains d'un enfant, qui admirait ensuite son chef d'œuvre comme la plus belle sculpture ayant été imaginée et sculptée, jusqu'à l'instant ou entre ses mains elle apparaisse, belle, sauvage et gracieuse meurtrière au pas dansant.


Aujourd'hui encore après tant d'années la sculpture lui appartenait, et marchait pour lui dans cette cours des miracles, ou le miracle de le voir tardait pourtant à venir à elle.
Brune contournait la taverne du Masque et arrivait dans une grande cour, ou se trouvaient les écuries. Elle se dirigeait vers les boxes quand elle entendit le hennissement particulier de Ilsidur son alezan. Aghation et Sagatada l'attendait monté sur leurs chevaux, chassant toute réminiscences de son esprit elle alla vers eux.

Humm!!! Prêts messieurs.

Un sourire éclairait son visage caché derrière son masque de cordelettes, celui là même qu'elle avait utilisé bien souvent pour servir le Masque.
D'un geste précis elle détacha sa ceinture auquel pendaient ses palash, les glissa sous la selle du cheval, et grimpa sur son dos.

Brides entre les mains elle les relâcha et talonna sa monture qui partit d'abord au trot en s'engagea ensuite dans un galop vers la sortie ouest de la cours des miracles, menant vers le lieu du rendez vous.


Un peu plus loin dans la forêt

La campagne était sombre, la lune faisant office pour l'occasion de chandelle pâle aux journées hivernales ou le jour à peine éclos ne lâchait pas le gris monotone et rendaient à la forêt une obscurité aussi épaisse qu'en pleine nuit. Le feuillage des arbres couvrant les chemins de leurs branches se rendaient complices silencieuses du plan mit en exécution.. Les sabots des chevaux martelaient le sol emplissant l'espace de leur bruit sourd.
Puis ce fut le silence seulement couvert par le bruit familiers des forêts. Cachée derrière les fourrés Vivelame observait Lamenoire qui agenouillé au sol effaçait leurs traces, ou préparait-il un piège?


La surprise est en place... oui...

La voix de Lamenoire brisa enfin le silence et Vivelame sourit. Ses yeux fixes ne quittaient pas le maître des ravisseurs guettant chaque geste avec précision, elle connaissait son savoir faire et prenait des leçons à chacune de leurs aventures. *

Bien... J'ai envoyé un éclaireur nous prévenir de l'arrivé du convoi... une fois arrivé ici le piège se déclenchera... Les chevaux seront hors de contrôle. Ce sera alors à nous de jouer...

Une montée d'adrénaline parcourut le corps de Vivelame, qui se délectait de l'instant, palash en main elle serra le pommeau comme si de ce simple fait l'arme ferait partie d'elle comme n'importe lequel de ses membres.
Il lui étai facile d'imaginer combien le délice de tuer allait être jouissif et intérieurement elle se délectait de pouvoir de donner la mort.
Lamenoir parla de nouveau d'un voix plus tranchante, ne laissant aucun espoir de réponse. Ne se sentant pas concernée, sachant parfaitement combien il était mortel de faire un écart devant Lamenoir elle avança d'un pas.


Puisque nous allons attendre. Mais levée elle désigna un arbre dont les branches noueuses, avançaient vers le milieu du chemin. Autant que se soit confortable.

La palash glissée dans le fourreau elle s'accrocha au tronc d'arbre et grimpa sur la branche, s'accosta au tronc et leva les yeux vers le ciel, ou la lune blafarde régnerait en maîtresse de la nuit, quand elle monterait telle une orgueilleuse donzelle à son zénith. Une prière silencieuse traversa ses pensées, que ses lèvres murmurèrent les yeux clos sur l'immensité du firmament .

Je t'invoque et t'appelle, ô notre puissante Mère,
Écoute et entends cette prière, car de toi elle sera exaucée
Aides ta fille à tenir son épée, un seul vœux à l'orée de mes lèvres
Celui de danser encore dans les bras de mon cavalier masqué


Un profond soupir fusa des lèvres de Vivelame, tandis que ses yeux fixes s'ouvraient sur la nuit qui l'entourait.

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Maîtresse de la rumeur du Masque..Son épouse
--Aghation




Tandis que Sagatada préparait sa monture Aghation s'occupait de celle de Brunehilde, une fois terminé il laissait la monture dans son boxe et allait rejoindre son destrier. L'homme le faisait sortir du boxe et caressait sa crinière, un court instant plus tard il grimpait dessus mais il avait oublié quelque chose...

Zut mon arc et mon carquois !

Descendant d'un bond de sa monture il retournait au boxe et dégageait son arc et son carquois d'un tas de paille et partait y installer sur la selle.
Cette fois tout était parfait, il lui restait plus qu'à attendre la suite...Grimpant sur sa monture il voyait Brune arriver...


Humm!!! Prêts messieurs.

Ne disant mots il se contentait d'un signe de tête, l'homme remarquait qu'elle portait un masque, lui n'en avait pas, il préférait dissimuler son visage sous son capuchon...Recouvrant son visage de son capuchon et installant sa cape correctement sur le dos de son destrier il attendait le signal de départ...

Ce dernier ne se faisait pas attendre, la troupe partait donc tendre cette embuscade...


[Un peu plus loin dans la forêt]

Le bruit des sabots raisonnaient dans ce calme plat de la forêt, il se demandait bien où pouvait être Lamenoir...Sans doute devait-il préparer le terrain avant l'attaque...
Une fois arrivé Aghation restait sur sa monture et attendait un peu avant de descendre...
Tout avait été mit en place, il avait hâte de voir ce que cela allait donner, et surtout hâte d'en découdre...

Se reculant légèrement il laissait sa monture à proximité et descendait, Aghation déposait son arc et son carquois à côté de lui et sortait son épée du fourreau puis plantait la lame dans le sol, il posait un genou à terre et plaçait ses mains sur le tang de son arme tel un templier avant un combat.
L'homme fixait le pommeau de cette dernière, il avait le regard vide, froid, oubliant tous les soucis du quotidien...Il allait faire qu'un avec son épée et n'allait laissé que la mort derrière lui...
Fermant les yeux il laissait le douce brise caresser son visage et laissait la nature prendre possession de son corps, c'est comme ci il était emporté...Aghation était détendu et souriait légèrement, il rouvrait ses yeux et on pouvait apercevoir comme une sorte de flamme à la place de ses pupilles, il était prêt...Désormais seul le grand barbu avait son destin entre les mains.

L'homme se levait et remettait son épée au fourreau, il ramassait son arc et son carquois puis se dirigeait vers un endroit un peu plus sombre, tirer à l'arc sous cette nuit noire n'allait pas être simple, il allait devoir se fier au bruit du convoi pour avoir une cible...A moins que Lamenoir avait prévu quelque chose...



Aelith
Aelith avait fait des siennes au moment du départ. Il fallait des chevaux pour le retour, mais la jeune femme avait un goût prononcé pour l'équitation, et refusait de poser son auguste séant sur n'importe quoi. Et puis, tant qu'à faire, si elle pouvait ramener une reproductrice au haras, ce serait l'idéal: l'étalon qu'elle avait acquis avant de partir serait sûrement ravi d'avoir de la compagnie... Bref, elle avait refusé de partir tant qu'elle n'aurait pas trouvé la perle rare. Ce qui, finalement, ne tarda guère: les chevaux, elle les aimait rapides, elles les aimait légers, et par-dessus tout elle les aimait sensibles. La moindre pression des mollets devait pouvoir déclencher le galop, le moindre reculement d'une jambe devait donner lieu à un déplacement de hanche. Et bien souvent, les plus sensibles étaient aussi les plus nerveux.

Tout cela pour dire - oui, il y a quand même un intérêt à cette longue et fastidieuse introduction - que la jolie jument alezane ne cessait de piaffer, de balancer son encolure d'avant en arrière comme une damnée et de souffler énergiquement des naseaux.


Du calme ma toute belle... Ce n'est qu'une forêt, il faudra bien t'y habituer.

Ce genre d'auto-persuasion, qui servait en général à se rassurer soi-même, avait un effet désastreux sur Aelith, qui se sentait pour le moins oppressée par ce, je cite, "Foutu Berry" - merci Lilo, tu as toujours su trouver les mots justes. Il lui avait d'ailleurs semblé que les deux cousines avaient ralenti la cadence, ce qui la rendait encore plus nerveuse puisque désespérément seule à côté de son compagnon de voyage qui ne prononçait pas un mot. Au moins, elle n'avait pas à se forcer pour faire la conversation...

Ainsi avançait le convoi, au bruit cadencé des claquements de sabot. S'ils avaient su... 'Ils auraient pas v'nus!' *


*Référence à La Guerre des boutons
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--Chevalier.
Le petit convoi avançait et le chevalier avait le sourire aux lèvres. Il avait batailler avec une minette pour escorter un troupeau de filles. Comme s'il avait eu besoin de sa tirade pour accepter. Demandez à un borgne de lui offrir un œil neuf... Mais bon, il avait posé des conditions, et ça l'avait amusé de se frotter aux arguments de la donzelle.

Le voilà donc sur son canasson, avec pour mission d'escorter toutes ses nobles dames. Et il chevauchait non loin d'une superbe rousse au visage aussi fin que son cheval. L'homme était comblé. Et puis qui sait, si c'était ce genre de noble qui profitaient des poses dans la forêt pour... prendre un peu de bon temps, il n'avait que l'embarras du choix!

Par contre, les donzelles ne pipaient mot. Sinon la plus fragile au fond qui bougonnait pour rien. Bien de choisir d'escorter des femmes et en plus d'être payé, mais moins bien de s'ennuyer puissamment et n'avoir pour seule conversation le bruit des sabots des bêtes.

"tiens, voilà que le cheval derrière ralentit..."

*soupir* ... *décision d'engager la conversation avec la belle dame d'à coté et pourquoi pas s'entrainer à faire la cour*


"- Votre petit nom à vous, c'est quoi?

Moi j'suis un chevalier du genre errant. On m'a donné un nom un jour, puis un autre, puis un autre, puis.. enfin vous voyez. Alors comme je bouge sans arrêt, je donne même plus mon nom! A tel point qu'il m'arrive parfois de l'oublier!"


Il émit un gros rire gras sans ce rendre compte que la demoiselle n'avait que faire de sa pauvre vie racontée dans une tirade inutile, alors il reprit:


"Vous savez, les forêts de ce genre, moi, ça m'effraie pas! J'en ai vu des pires! Un fois, la forêt était si épaisse qu'on n'a jamais su combien de temps on y est resté mes deux camarades et moi! Il faisait siiiii nooiiiir! Brrr! Enfin voyez, y'avais que mon canasson qu'avait peur! Moi j'suis un dur à cuir! Et puis j'ai ma solide armure.
Enfin là j'ai enlevé le casque, pour pouvoir parler plus facilement... Mais bon, vous le dites si je parle trop hein... Vous gênez pas avec moi"
Lilo-akao
Un problème exposé : le froid.
Deux solutions envisagées : un pelotage / une couverture.
Le tout forme un sacré dilemme... ou pas !


Oooh ouiii ! Me serrer tout contre toi ! Quelle idée fabuleuse ! Je commençais à désespérer de t'entendre dire ça un jour, ma douce Yohanna...

Et voila une brune écervelée glissant ses mains baladeuses autour des hanches de sa cousine. Se plaquant contre son dos, elle étouffe un éclat de rire, tandis que sa main droite s'élève pour écarter doucement une mèche de cheveux et dévoiler la pâleur d'une nuque, qui ainsi exposée à la fraicheur de l'air, se couvre soudain de chair de poule. Un sourire plaisantin étire les lèvres de Lilo, alors qu'elle les approche doucement du bout de peau dévoilé pour y déposer de tendres baisers en de légers papillonnements.

La réaction de Yohanna ne tarde pas à se faire sentir. Cette dernière se raidit d'un coup. Elle ne s'attendait en rien à une telle réaction. Elle n'osait trop rien dire, le temps de jauger la situation et de savoir si sa cousine perdait les pédales ou si elle était du genre sérieuse à ce moment là...
Faut dire que les revirements de situation ou de caractère, ça commençait à la connaitre la Luna! Et Yoyo avait du mal à suivre. Mais là! C'était le pompon! Dire qu'elle voulait une discussion discrète, en tête à tête! "surtout ne plus essayer de se retrouver seule avec Luna" Elle trouverait bien un autre moyen de lui parler non?

La jeune fille souffle donc un léger :


Heu.. Luna.. c'est pas à ça que je pensais pour te réchauffer en fait....

Les papouilles s'interrompent alors. La brune hausse un sourcil amusé avant d'approcher doucement ses lèvres de l'oreille de Yohanna, pour y susurrer d'une voix suave, teintée d'ironie :

Ah bon ? Pourtant j'étais persuadée que t'en as toujours rêvé !


[HRP : Post rédigé à quatre mains, avec Ljd Yohanna.]
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Princesseyoyo
Un frisson le long de l'échine de la cavalière se fait sentir quand les lèvres de sa cousine frôlent son oreille. Toujours rêvé.. peut-être pas.. Mais la sensation est suffisamment forte pour se pencher sur la question. Mais plus tard car à ce moment là Yohanna n'arrive plus à rien, sinon à bégayer des mots incompréhensibles..

J...je...rêve ?... tu... tu... pers... persuadée?!

La réaction de Yohanna est on ne peut plus satisfaisante, mais pourquoi s'interrompre en si bon chemin? Pour une fois qu'on s'amuse!
La main tenant toujours la mèche de cheveux se pose sur l'épaule avec délicatesse, avant de glisser en douceur le long du bras, tandis que la deuxième tripatouilleuse, s'échappe de la hanche ou elle était posée et se met à tracer des arabesques sur le ventre, qu'elle sent des plus crispé.
Lilo savoure encore un instant le contact avec le corps tendu de sa cousine, qu'elle devine des plus mal à l'aise, avant de lui murmurer à nouveau quelques mots à l’oreille :


J'avais tord ? Dommage... Tu sais pas ce que tu rates!

Estimant que la plaisanterie a assez durée, la jeune femme s'écarte légèrement de la cavalière se trouvant devant elle. Une pensée furtive s'envole alors vers une belle blonde, se trouvant à des lieux de là. La brune se tourne pour agripper la sacoche fixée à l'arrière de la selle. Sourire aux lèvres, elle l'ouvre pour en extraire tant bien que mal la couverture dont parlait sa cousine quelques instants plus tôt. Elle la déplia d'un mouvement brusque avant de la balancer sur ses épaules et de s'y emmitoufler.

On ferait mieux d'accélérer un peu le mouvement et de rattraper les autres... Il fait de plus en plus sombre par ici. Ça m'rassure pas trop...

Il n'en fallait pas plus à la jeune noble pour reprendre ses esprits et talonner la monture. Cette expérience était des plus troublantes, et elle préférait la laisser de coté pour l'instant.
De plus, Aélith risquait de se sentir un peu mise à l'écart alors qu'elles étaient sensées voyager allègrement pour retrouver leur cher duché de Bourgogne.
Elles accélérèrent donc jusqu'à se placer entre les deux cavaliers engagés dans un semblant de discussion. Yohanna parla du ton le plus jovial possible :


- Et bien et bien! Je vois qu'on nous oublie! Faites pas comme si on n'était plus là voyons!


Puis elle sourit béatement, l'air de rien; en priant mentalement que le trajet se termine au plus vite...

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HRP : suite du Post rédigé à quatre mains, avec Ljd Luna.
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--Lamenoire


Branchages des buissons qui fouettent les flans noirs de l'animal alors qu'il parcours la forêt à vive allure. Oiseaux qui se taisent à l'approche du prédateur et plantigrades qui se carapates ou se font tout petit pour éviter une mort certaine. La forêt craint le loup en chasse... Lui même n'en a cure, la langue pendante sur le bord de sa babine droite le loup court à sa destination sans se soucier de ce qui l'entoure. Le diner viendra bien assez tôt. Et des mets bien plus appétissants qu'un vieux lièvre à l'agonie.

[lieu de l'embuscade]

Le piège avait été disposé, tout était maintenant prêt pour recevoir le convoi comme il se devait. Si les informations étaient exactes la petite dizaine de membres du convoi ne pouvait espérer pas grande chance face à ce qui les attendait. Des prises de choix en perspective, et peut être même une charrette remplis de supplément... Lamenoire observa une dernière fois le dispositif qu'il avait mis en place pour s'assurer que tout était installé. C'était la première fois qu'il avait recours à une telle méthode mais le marchand chez qui il c'était procuré les matières premières avait su attiser sa curiosité. Le dispositif était ingénieux, beaucoup moins risqué pour les proies et l'effet de surprise garanti. Ces dires allaient pouvoir être vérifiés sous peu.

Le groupe c'était mis en place près du dispositif. Vive avait pris de la hauteur en aplomb pour surprendre la tête du groupe. Aghation lui avait pris place dans la pénombre des fourrés, son arc prêt à décocher en entendant passer le groupe. Il avait intérêt à ne pas manquer sa cible... les nobles ont tendance à perdre de la valeur avec une flèche plantée dans le corps. Le dispositif allait faciliter la localisation mais une flèche perdu est si vite arrivée... Sagata, caché derrière un arbre sur le bord du chemin observait avec attention en attendant l'arrivée du convoi. Soudain, la masse de poils noire de Grishka sauta depuis les fourrés pour venir rejoindre Lamenoire en jappant.


Bien Grishka bien... Ils arrivent! tenez vous prêt!

Prenant le loup par le col pour éviter qu'il ne se prenne un piège sur le chemin, Lamenoire rejoignit rapidement sa cachette dans les fourrés. Alors que les bruits de la conversation se firent entendre au loin, l'encapuchonné tira de sous sa cape une de ses dagues ainsi qu'une pierre ressemblant à une pépite d'or. Les bruits de la conversation se rapprochaient, le ton guilleret et plaisantin de la conversation tranchant nettement avec la tension et le calme plat qui régnait dans les rangs des hommes du Masque.

Les deux yeux jaunes de Grishka couché au sol regardaient par dessous les buissons les mollets des chevaux qui s'avançaient avec une pointe de bave aux lèvres. La pénombre et l'ambiance joviale aidant aucun des cavaliers ne remarquait les petites aspérités du sol alors qu'ils s'engouffraient tout droit dans le piège.

Ce fut la patte droite du cheval sur lequel trônait le chevalier qui déclencha les hostilités. La fine corde de chanvre disposée en travers du chemin se tendit sous la pression, faisant par la même s'écrouler une botte de grosses branches d'un arbre à trois mètres devant le groupe. S'écroulant alors que le cheval perdait l'équilibre, les branches barrèrent le passage aux cavaliers. Lamenoire donna un coup de lame dans la pierre qui fit jaillir une salve d'étincelles sur le sol.

Une petite poudre s'embrasa au contact des étincelles, se consumant rapidement en sortant des fourrés. La minuscule flamme suivit le chemin de la poudre fondu dans la terre des deux côtés de la route. C'est alors que des explosions retentirent de part et d'autre du chemin, semant la panique parmi les chevaux des piégés et indiquant par la même leurs cibles aux assaillants... Les petits sacs de poudre explosèrent les uns après les autres, projetant des nuages de poussière et de terre qui englobèrent le groupe dans les ténèbres. Le piétinement de cheval le plus chargé cassa la piste de poudre, interrompant ainsi le festival explosif. Mais le piège était déjà refermé...

Les chevaux bloqués et complètement apeurés, enfumés dans la poussière, les proies étaient à notre merci...
Brunehilde


Posture accroupie sur la branche. Mains gantées de noir tenant fermement pour l'une le bois noueux de l'arbre et l'autre serrant le pommeau d'une palash à la lame tranchante, Vive suivait des yeux les derniers préparatifs mit en place par Lamenoire. La forêt sombrait peu à peu dans la pénombre qui s'obscurcissait , à mesure que les minutes s'égrenaient,les rayons lunaires et pâles se réussissant qu'a trouver quelques passages parmi les branches tentaient d'éclairer le chemin de terre.

De sa place Vivelame pouvait voir ou étaient placés tous ses compagnons.Retenir sa respiration, écouter le silence qui l'entourait. Sens aiguisés, la vue perçante devant la pénombre qui tombait sur le jour, l'ouïe aux aguets du moindre bruissement furtif anormal. Ses yeux scrutateurs plissés en direction du chemin, elle concentrait toute son attention sur le moindre mouvement qui pouvait venir de la forêt.

Son corps se arqua soudain, son dos s'adossant dans une mouvement machinal contre le tronc de l'arbre sur lequel elle avait prit posture. Des voix se faisaient entendre venant du chemin et Grishka confirma la présence des proies tant attendues.

Dos bien calé au tronc de l'arbre les lèvres de Vivelame s'étirèrent d'un sourire aussi large que l'arc de ses lèvres pouvaient le faire. Ses yeux levés au ciel,tentaient de percer la lumière de plus en plus sombre et ne parvenait plus à passer entre les branches noueuses des arbres. Le bond que Grishka fit pour rejoindre Lamenoire en jappant empli le silence qui s'étaient installé auparavant dans la forêt, la nature craintive se cachant du loup et du parfum de la mort que Lamenoire et les Hommes du Masque faisaient régner.

Au hennissement que poussa le cheval en se prenant les pattes dans la corde chanvre, Vivelame se redressa. Décollant son dos du tronc d'arbre elle resta accroupie les bras pliés levés en l'air l'un armé l'autre libre. Tandis que les branches coupées tombaient en grand fracas en travers du chemin bloquant par la même occasion le passage vers une possible fuite.

Une odeur de poudre brûlée envahit l'air suivie d'une trainée de flammes blanches qui filait sur le sol tel une couleuvre affolée par un prédateur, d'un autre acabit que lui, bientôt suivit d'explosions. Une panique générale régna vite parmi les cavaliers, leurs montures affolées par le vacarmes des explosions, levaient leurs pattes en l'air en hennissant. Un bruissement d'ailes d'oiseaux affolés coiffa soudain le ciel au dessus de la forêt et quelques secondes plus tard, le battement d'ailes fit place à d'autres explosions .

Ce fut ce moment que Vivelame choisit, pour prendre appui sur ses pieds et sauter de la branche sur la croupe du cheval monté par la cavalière. Arrivant sur son dos elle s'accrocha de sa main libre aux menton de la fille, la pointe de sa palash dirigée sur son cou. Doublement affolé le cheval poussa un long hennissement et se cambra, forçant Vivelame a serrer les cuisses sur l'arrière de la selle alors que la fille se débattait les entrainant toutes deux, le cheval réussissant par ses piaffements constant à se débarrasser des deux cavalières qui roulèrent au sol.

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Maîtresse de la rumeur du Masque..Son épouse
--Aghation




Aghation attendait patiemment que le convoi arrive, il fixait un point droit devant lui et se demandait comment il allait faire dans cette nuit noire pour ne pas abîmer la marchandise...Les cavaliers, il fallait faire tomber les cavaliers...Ainsi la marchandise serait plus facile d'atteinte et non protégée, il allait falloir faire preuve d'habileté pour toucher un cavalier...Il regardait le ciel, ce dernier s'assombrissait de plus en plus, il grognait intérieurement et il allait devoir faire preuve d'ouïe pour agir...
Même si il était plutôt du genre à foncer dans le tas il n'aimait pas agir à l'aveuglette sans avoir une estimation du nombre d'ennemis en face...Des combats désespérés il en avait connu mais au moins il savait contre qui et quoi il se battait, là ça allait être différent...

Soudain Grishka arrivait en jappant, l'heure était arrivée...La troupe du masque allait pouvoir passer à l'acte et s'amuser un peu...Un sourire se dessinait sur son visage lorsqu'il entendait du bruit un peu plus loin, il avait hâte de voir mourir ces cavaliers sous ses flèches et sa lame...Il se plaçait de façon accroupie et se préparait...L'homme regardait une fois de plus le ciel et reportait son attention sur le chemin.
Aghation se munissait de son arc et mettait une flèche en joue, il attendait le signal pour tirer...

Ce dernier ne se faisait pas attendre, le piège tendu par Lamenoir était judicieux, les chevaux étaient affolés et le convoi ne pouvait plus avancer, Vivelame avait agit, elle s'était jetée sur un cavalier mais l'affolement du cheval les avaient fait tomber...Elle se débrouillera très bien pensait-il...
Grâce aux étincelles et aux lumières provoquées par les explosions il pouvait avoir un angle de tir correct, c'est ce qu'il faisait...Il observait attentivement le moindre mouvement de sa cible et attendait que la monture du cavalier se positionne de flanc afin d'avoir une meilleure visée, son regard ne montrait rien d'autre à part une concentration extrême, il n'avait le droit qu'à un seul essais...

Aghation se levait et décochait sa flèche en direction d'un cavalier, ne prenant pas le temps de voir si il l'avait touché il jetait son arc au sol et tirait la lame du fourreau prononçant quelques mots... "Pour le masque"... Aghation regardait autour de lui et s'approchait de sa cible pour savoir si il l'avait touchée ou non...Les explosions l'empêchaient de distinguer qui était qui, mais il avait vu pire en Italie, il n'allait pas se laissé déstabiliser par ce genre de détails, l'homme continuait d'avancer lame de son arme en direction du sol et fronçant les sourcils...Il se jetait sans doute dans la gueule du loup mais adorait les défis...


--Chevalier.
Il continuait sa tirade alors que les deux dames les rejoignait. Ah tant mieux! des auditeurs en plus! Son égo serait satisfait.
Mais alors un bruit sournois se fit sentir. Comme le chuintement d'un serpent sur le sol de la forêt; suivi d'une fumée qui s'élevait devant les chevaux.

Les bêtes s'affolèrent de ne plus voir la route et de sentir cette odeur acre qui prenait à la gorge.


"Une embuscade!"

Le chevalier avait parler d'un ton nerveux. Il savait qu'il se devait de les protéger, mais s'il avait su qu'il devrait se battre, il aurait peut-être réfléchit à deux fois!
Courageux mais pas téméraire le garçon!
Les filles commençaient à pinailler à cause de la panique. Bien un truc de fille ça! Bon.. ne pas laisser le stress l'envahir... Calmer les bêtes...

Soudain, une flèche vint lui percuter l'épaule. Amortie par sa légère armure qu'il avait mise pour frimer un peu. S'il avait su qu'elle lui sauverait la vie!
Malheureusement, le choc lui fit serrer les jambes, et le cheval déjà nerveux se cabra et désarçonna son cavalier qui alla rouler au sol.

Un homme cria dans les fourrés "Pour le masque"

Notre chevalier se releva donc au plus vite et dégaina son épée alors qu'une forme venait vers lui... Un guerrier.. Il était prêt.
--Sagatada






[Sortie Ouest de la Cour des Miracles. Boxes du Masque.]


Bon, voilà que ça commençait enfin, ma première œuvre en temps qu’assistant du masque. Nous allons enfin pouvoir nous amuser un peu. J’approchais d’un cheval noir et harnaché à ma demande. Noir de Jais était toujours fringuant malgré son âge avancé, normal, je l’avais volé à mon ancien maitre après l’avoir égorgé et tué puis volé ses filles… Ah, c’était l’bon temps… Bon j’avais pas tout saisi à la mission mais y’aurait des femmes, du nobliau et du sang, tout pour de bonnes réjouissances lucratives. Mouarf… Vlà que j’me lèche encore les babines, faut quj ‘arrête… Les geux vont penser que je ne suis pas normal… Bon la cicatrice de corde sur mon cou n’aide pas, ma demi oreille non plus… Tampis, je vérifie que ma lame est à mon coté… Je vérifie que mes divers instruments sont dans les fontes de noir de Jais. Pour cette escapade, j’ai choisi des couperets, des couteaux à os et même une petite scie à os au cas où on aurait des doigts à couper… Une gourde d’eau de vie, un gros jambonneau, je n’aime pas tuer le ventre vide…


Quoi d’autre… Bon bah, ça doit-être tout… J’suis sur mon cheval. Ah ? L’aut’ nouveau l’a oublié quelque chose… Un arc ? Peuh ! S’croit où, lui… Dans la COBA ? Bizare, bah, il en faut…

Je flatte l’encolure du cheval, faut aussi qu’il supporte mon poids c’bestiau. Rien à rajouter, j’ai revêtu mes braies longues et mes bottes, le tout surmonté de ma plus belle cape verte, parsemée de taches brunes, oui mais arrachée à un gros noble porcin aussi… Oh ! La belle est là…


Humm!!! Prêts messieurs.

Je hoche la tête en abbaissant ma capuche.

*Òc Mestra, totjorn…

[Dans la forêt.]


Laissant mon esprit vagabonder en triperies et autres ripailles, je ne vit pas que les autres s’étaient arrêtés. Je stoppai net le canasson… Lamenoire au sol en train de faire un rituel étonnant, la maitresse en train de grimper à un arbre, et Aghation en train de prier. Je descendis, amenant mon cheval sous le couvert des bois, où l’on ne pourrait l’entendre et où il ne pourrait contempler les cadavres qui parsèmeraient bientôt le chemin. Je saisi mes lames et les glissaient dans ma ceinture, toutes sauf une avec laquelle je m’ouvrir une blessure sur le bras. Et laissant le sang couler, je murmure en allant me placer à couvert.

Oh Sans Nom, donne moi la force de faire resplendir l’aura du masque jusqu’à ton enfer solaire et au-delà… !


Je me barbouillais le visage de sang. Tout d’abord, ça effraierait les ennemis et c’était un camouflage qui se valait dans la nuit. Le Sans-Nom accompagnerait mes meurtres cette nuit, je le sentais. L’ombre du masque planant non loin de nous, renforçante mais implacable et n’admettant pas l’erreur.

De derrière mon arbre, j’attendais, replié sur moi, tel un félin attendant sa proie. Immobile, tendu tel un arc.

Peu de temps après, des bruits de conversation me parvinrent. Je dus tourner la tête pour saisir ce qui se disait, cette oreille en moins, pas pratique …

Explosion, cheval qui se cabre… J’imagine que Lamenoire posait des pièges, tantôt. Les explosions sont finies. Impressionnante technologie à mettre en place. La dernière fois que j’ai vu ça, c’était à la guerre. Le temps de la rafle était lancé. Que la chasse commence, je m’élance, bougeant ma lourde et énorme carcasse de plus de deux mètres de haut vers les deux chevaux de tête, vers la femme, biensur… Pas le temps, la maitresse s’en occupe, foutredieu… L’homme aussi est au sol. Je passe entre les chevaux et arrive devant les filles de derrière. Deux sur un cheval, pauvre bête… D’ailleurs, je le voit, elle a peur, la fumée, la lumière… Tout cela n’est pas pour le rassurer…


Chuuuut Gentil cheval, je vais te débarrasser de ton fardeau…


Je me glisse avec célérité sur le coté. Ma grandeur me sert, ma force aussi, Je saisi les femmes en éclatant d’un rire sadique…

Salut mes gueuzes, j’me présente Sagatada… Je viens vous prendre vostre vertu…

Tout en disant cela, je tirais d’un coup sec sur les deux tuniques des filles. Elles seraient bientôt en train de ramper à mes pieds. Je me régalerais de leur chair. Muhahaha…



*[Oui, Maitresse, toujours...]En occitan


Taille des images.

M.
--Aghation




Aghation continuait son avancée vers sa cible, apparemment elle n'avait pas eu grand dégât, il ronchonnait à cette idée, il allait devoir le finir avec une lame plantée dans la chair...Aghation s'approchait encore et encore jusqu'à arriver à quelques pas de son adversaire...Il était debout et avait sortit l'épée, sourire aux lèvres l'homme pointait le chevalier du doigt et prenait la parole.

Toi ! Chose faible et misérable ! Tu vas rejoindre le très-haut ! Allez bat toi !

Aghation parlait d'un ton provoquant, il savait que la plupart des soldats étaient très sensibles lorsqu'on les prenaient pour des moins que rien, il espérait néanmoins que le chevalier en face de lui allait se laissé aller à la colère et charger droit sur lui...Si il ne le faisait pas et bien il emploierait la bonne vieille méthode...

Il ne cessait pas de l'observer, il le défiait du regard afin d'accentuer les paroles qu'il avait prononcées auparavant, d'une posture détendue il paraissait sur de lui, et c'était le cas, les hommes en armure ne l'impressionnaient guère, bien au contraire il aimait les combattre et en faire qu'une bouchée...Discrètement il prenait en main le manche de sa dague encore au fourreau et se préparait...

L'homme regardait légèrement vers le ciel et entendait son aigle au loin, nouveau sourire sur ses lèvres, il devait avoir très faim...Se concentrant une nouvelle fois sur son adversaire il prenait une fois de plus la parole...


Ton cadavre servira de repas pour mon aigle, soit sans crainte l'ami ! Tu ne sentiras rien !

Il fixait le sol, ne laissant seulement la vue de son capuchon à son adversaire puis fermé les yeux attendant un bruit de carcasse métallique s'approcher de lui...


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