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[RP] vague à l'âme...

Moomin
[Langres, vu des chemins]


C'est après plusieurs heures de route que Marie surprit tout le monde par un réveil agité. Morgane, qui n'avait rien à faire depuis que Tyl avait pris les rennes, s'occupait tant bien que mal avec de vieux livres lorsque le sursaut de Marie la fit sursauter elle-même. La jeune femme se leva pour aller la rejoindre. Assise au bord du lit, elle passa la main sur son front & lui remit quelques mèches en place.

Ton front est chaud ; j'espère que tu n'as pas de fièvre... Nous avons passé Langres. Finalement, on a convenu qu'il valait mieux ne pas s'arrêter.

Morgane saisit le Marie par le menton et la fixa.

Tu te sens bien? On dirait que tu as pleuré... Tu as mal? Je vais te refaire ton bandage, si tu veux.

Le jour touchait à sa fin & le soleil finissait lentement sa course derrière les montages. Le ciel tournait au rose orangé par endroits, laissant de plus en plus de terrain au bleu marine qui bientôt apporterait l'obscurité. Les voyageurs ne voulaient pas s'arrêter mais circuler de nuit était chose difficile. L'optique de s'arrêter au milieu de nulle part ne réjouissait pas plus Morgane qui craignait pour la santé de sa soeur. Seuls toute une nuit au milieu des champs, ils ne pourraient pas faire grand chose si Marie avait un problème. Tyl prit la décision pour le groupe ; ils continueraient jusqu'à plus de vue & arrêteraient la roulotte sur le chemin, laissant les chevaux attachés prêts à repartir.

Lorsque la pénombre se fit plus insistante, Morgane alluma les deux lanternes de chaque côté de la roulotte, permettant ainsi de voir quelques pas en avant des chevaux mais pas assez loin pour avancer tel qu'en plein jour. Un peu moins d'une heure plus tard, la roulotte fut forcée de stopper. Tyl passa dans l'autre roulotte pour dormir quelques heures laissant Morgane avec Marie.


Dès les premiers rayons du jour, nous reprendrons la route. Essaie de te rendormir maintenant. Tu veux que je reste avec toi ou tu préfères être seule?

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Amazone1ere
( Retour à la roulotte d'Amazone et Léo.)


Amazone repartit en direction de la roulotte le coeur meurtri. Ses pas se faisaient lourd à mesure qu'elle avançait. Comment annoncer cela à Léo?

Non je ne peux pas lui parler de ce Cahos. Je connais Léo. Il ne partira pas sous la menace.

Amazone savait que Léo serait prêt à affronter cet ignoble individu pour la protéger. Son amour pour elle était si grand, si profond si passionné que sa réaction serait à la mesure de cet amour.Non, elle ne pouvait pas lui dire.
Elle se sentait perdue. Elle était tiraillée entre son envie de le garder près d'elle et son envie qu'il soit toujours en vie même si pour cela il fallait qu'il parte. Elle ne voyait plus qu'une solution. Lui mentir. Le choix était cornélien mais en avait-elle vraiment? Elle prit donc la décision de pas pas lui en parler mais de lui dire des mots très durs qui l'obligeraient à partir loin d'elle. Elle ne pouvait pas faire autrement.

Elle arriva à la roulotte et vit Léo, affairé avec les préparatifs du voyage. Comme elle l'aimait! Son coeur se mit à battre la chamade, mes mains devinrent moites, une perle de sueur tomba sur sa tempe et ce malgré le froid. Elle s'arrêta un instant et le contempla. Peuis prenant son courage à deux mains, elle entreprit de lui dire les mots qu'elle regrettera toute sa vie de lui avoir dit. Mais sa vie, son bonheur était plus important que son propre bien-être. Léo se tourna vers elle et lui sourit. elle se fit violence pour ne pas se jeter à son cou et lui hurler tout l'amour qu'elle avait pour lui. Mais l'heure était grave pour lui.


Léo! Je dois vous parler.

Léo s'arrêta et la regarda

Ne me regardez pas ainsi! pensa-t-elle, oh seigneur donnez moi la force de protéger cet homme!

Elle reprit

Voilà. Je dois vous dire que nous devons nous séparer ici.

Léo allait lui parler quand Amazone l'en empêcha. Elle le regarda profondément en ne laissant aucune émotion transparaître.

Ne m'interrompez pas je vous prie! Ce que j'ai a dire risque de ne pas vous plaire. Plus vite je vous parlerai, plus vite vous pourrez me parler. Donc je disais qu'il fallait que l'on se sépare ici. Depuis cette apparition de Monseigneur Artmaniak, je suis allée prier chaque jour. Et je me suis aperçue que l'amour que je vous porte n'est pas aussi fort que je l'aurai cru. J'ai énormément d'affection pour vous mais il est tout à fait aristotélicien.

Elle reprit sa respiration.

Enfin ce que j'essaie de vous dire..... c'estque je ne vous aime pas d'amour mais d'une grande et belle amitié. Je crois que vous méritez une femme qui vous aime vraiment. Il se trouve que je ne suis pas celle ci.

Elle s'arrêta de parler afin que l'émotion qui venait de s'emparer d'elle ne la trahisse pas. Elle continua de regarder Léo et attendit une réaction de sa part.
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Amazone1ere de son vrai nom Eowynn de Galway
Leo_de_wissocq
(Roulotte d'Amazone et Léo)


Léo était en plein préparatifs lorsqu'il entendit quelqu'un arriver. Il se tourna et sourit en apercevant Amazone. Alors qu'il allait s'approcher d'elle pour lui voler un baiser, elle commença à parler, d'un ton sérieux, d'un ton grave. Le sourire qui venait de naître sur son visage s'évanouit et laissa place à de l'incompréhension. Comment était-ce possible? Il resta quelques instants silencieux pour essayer de comprendre ce qu'il se passait et pour rester maître de ses sentiments. Il la regardait, étonné par ses profonds aveux.

Amazone... Mais...

Ses mots, ses paroles restaient coincés au fond de sa gorge. Il ne parvenait pas à regrouper ses pensées, se disant qu'il devait rêver, que ce n'était qu'un horrible cauchemar. Qu'ils avaient construit tous deux trop de projets pour que tout s'écroule; qu'ils s'étaient voué un amour si grand que tout cela ne pouvait disparaître de la sorte. Le mot "amitié" avait traversé son cœur et brisé tous les espoirs qu'il nourrissait quant à son avenir auprès d'Amazone.

De l'amitié?

Léo était déchiré, ébranlé de tout son être. S'il restait immobile, son esprit et son cœur s'animaient comme jamais. Son cœur qui s'était arrêté un instant, le temps de la déclaration d'Amazone, battait comme jamais, dans une course folle, comme pour rattraper celui d'Amazone.

Tout cela n'était donc qu'une illusion?

Sans attendre de réponse, il se tourna, effondré, et rassembla quelques affaires.

Il est sans doute préférable que je parte maintenant. J'avais pourtant cru... J'avais espéré...

Au bout de quelques instants il retourna près d'Amazone, et leva lentement sa main pour attraper la sienne. Il la regardait. Il ne savait pas quoi lui dire, pourtant il aurait pu lui crier qu'il l'aimait, qu'il l'aimerait toujours et que rien ne changerait au fond de lui. Amazone... Il libéra doucement sa main et lui murmura:

Je vous aimerai toujours. Vous ne serez jamais une amie pour moi. Vous resterez bien plus à mes yeux. Je regrette que ce ne soit pas réciproque, mais il faut que je l'accepte. Vous êtes une femme merveilleuse. Vous resterez la femme avec laquelle j'aurais voulu construire mon avenir. De mon évidence vous prenez la place de mon regret.

Il sentit le médaillon d'Amazone bruler sur son torse. D'un geste, il aurait pu l'enlever et le lui rendre, mais il n'y parvint pas. Il le conserverait autour de son cou, jusqu'à la mort. Il regardait Amazone, voulant retenir chacun de ses gestes, de ses traits et de ses expressions pour les garder au plus profond de lui avant de devoir se quitter.

Ce soir là Léo ne comprit pas qu'Amazone se sacrifiait, sacrifiait leur amour simplement pour le protéger. Il ne se rendit pas compte de toute la peine, de tout le chagrin qu'elle devait éprouver. De toute la douleur qui devait la rongeur intérieurement. Non, il ne le comprit pas. Il partirait, le cœur pillé de tout son amour, sans espoir d'un jour oublier tout ce qui les rapprochait. Il l'aimait, pour toujours. Pour toute une éternité.
Moomin
[Flash Back]


Le vent était froid sous les arbres, contrastant avec la chaleur des rayons du soleil qui frappait la plaine. Les cheveux bruns de l'enfant se plaquaient sur son visage, l'énervant un peu plus à chaque fois. La petite cueillait dans les hautes herbes. Elle avait déjà un bouquet imposant de coquelicots. Les pieds nus dans l'herbe, l'enfant profitait de ses journées d'été où le soleil réchauffait les mots et égayait les jeux. Le petit voisin, de trois mois son ainé, participait à la cueillette, mais le coeur n'y était pas.

On va jouer?

Mais on joue là! C'est marrant.

Non... Pas trop. Ronchonna le garçon.

Siiiiiii!


La petite tapait du pied et lança à son ami un regard furibond que ce dernier n'osa pas défier. Ils continuèrent donc à cueillir jusqu'à ce que la petite en ait décidé autrement. Les fleurs coupées, abandonnées à même le sol, les enfants trouvèrent un autre jeu. L'un était capitaine d'un navire attaqué par des pirates, l'autre était Barbe Rouge, l'Impitoyable chasseur des Mers. A l'aide de petites brindilles de bois, le garçon confectionna deux épées. L'après-midi passa ainsi, sous le tumulte des vagues imaginaires et des boulets de canons.

En haut de la colline de leur enfance, les deux petits s'étaient assis sur un vieux tronc d'arbre couchés depuis des lustres, pour admirer le coucher du Soleil. Une des épées s'était cassée. Morgane disait qu'elle avait gagné par forfait mais le garçon refusait de se rendre. On peut se battre, même sans armes! Et puis, un marin ne plie jamais devant un vil pirate! C'était une question d'honneur. Tous deux étaient maintenant plus tranquilles, affairés à débusquer les dessins des nuages qui maintenant recouvraient le ciel.


Tiens un bateau! Regarde, là!...

Hey c'est vrai! On dirait un bateau de pirates!

Non, un bateau de marins.

De pirates!

Marins!

Pfff....

Dis... Tu crois que la mer est loin?

Je ne sais pas.

Tu crois qu'ils reviendront bientôt du large?

Je ne sais pas...


Dans leur dernière lettre, ils disaient que les plages sont des endroits magnifiques.

Je sais.

Le sable et les coquillages... J'aimerais bien cueillir des coquillages...

Les coquillages ça se cueille pas, idiot.

Qu'est-ce que t'en sais?!

J'le sais, c'est tout.

Quelques minutes passèrent, puis...

Tu crois qu'on ira un jour à la plage?

Oui! Et on verra de vrais pirates! Ils nous feront coucou de leur bateau et nous lancerons des pièces en argent de leur coffre aux trésors!

Tu rêves...


Gna gna gna!


[Le Réveil]


Le jour était déjà de retour et Morgane avait l'impression de n'avoir qu'à peine fermé l'oeil. Elle se leva pour prendre les rennes mais Tyl l'avait devancé de quelques secondes. Ils s'assirent tous les deux à l'avant de la roulotte et les chevaux avancèrent en rythme. Marie dormait toujours mais ils laissaient aux cailloux sur le chemin le soin de la réveiller pour eux. Le matin était un peu froid mais la jeune femme avait pensé à prendre un gilet et scrutait maintenant l'horizon où le soleil émergeait doucement de la terre, colorant ainsi les cieux voisins.

C'est une belle journée qui s'annonce.

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Amazone1ere
( Dans la roulotte d'Amazone sans Léo)

Amazone reprit la route, seule dans la roulotte . Elle suivait ses amis sans grand enthousiasme. Elle se sentait envahie par un chagrin incommensurable. Quitter Léo avait été le choix le plus difficile qu'elle n'ait jamais eu à faire de toute sa modeste vie. Elle se rappela ses derniers mots

Citation:
Je vous aimerai toujours. Vous ne serez jamais une amie pour moi. Vous resterez bien plus à mes yeux. Je regrette que ce ne soit pas réciproque, mais il faut que je l'accepte. Vous êtes une femme merveilleuse. Vous resterez la femme avec laquelle j'aurais voulu construire mon avenir. De mon évidence vous prenez la place de mon regret.


Elle se mit à sangloter en repensant à ses mots.

Léo, vous entendre parler comme cela m'a tellement bouleversé que je vous aurait embrassé et tout avoué. Mais je ne le puis. Je vous aime trop pour vous mettre en danger.

Amazone se dit qu'elle devait être folle à s'adresser ainsi à l'homme qu'elle aimait plus que tout, en sachant qu'il n'était plus auprès d'elle. Elle se remémora leurs regards dans la taverne nancéenne, la première lettre, cette merveilleuse lettre qui avait touché Amazone au plus profond d'elle; leur premier baiser, leur première déclaration, leurs projets....................
Elle avait tout anéantie à cause de ses ennemis.
Elle s'arrêta un instant. Elle n'avait qu'une envie, refaire demi-tour et retrouver celui qui la comblait de bonheur par sa voix, ses paroles, ses attentions.


Non, ne fais pas cette folie.

Amazone se retint mais elle savait que jamais elle ne pourrait l'oublier. Elle savait que Léo serait toujours celui qu'elle a aimé, qu'elle aime et qu'elle aimera pour l'éternité.
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Amazone1ere de son vrai nom Eowynn de Galway
....marie....
Ils avaient voyagés toute la nuit durant pour arriver au petit matin à Doles, Amazonne avait quitté Léo sans que son cœur ne se soit résolut à cette idée mais pour le protéger.
Marie et elle avait eu une discutions autours de laquelle elle avait expliquée que les hommes à sa poursuite depuis déjà longtemps s'en étaient pris à Lily et qu'a présent ils menaçaient la vie de Léo.
Il valait mieux briser leurs deux cœurs que de risquer la vie de Léo...
Grandeur d'âme qui coûtait si chers à Ama.

Marie savait le martyr qu'elle endurait, elle vivait la même chose depuis qu'elle avait quittée LOng.
Aucun des battements de son cœur, nulle pensée ne la laissait en paix; tout était envahi par son absence.
Une douleur sourde et lancinent, un poison lent s'insinuant peu à peu dans ses veines et lui ôtant le goût de vivre.

Se levant chaque jour et devant s'obliger à faire comme si de rien n'était.
Elles seraient deux à présent à partager ce poids, sans que la charge de l'une n'enlève à ce que supportait l'autre.

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Moomin
[Quand les Points Cardinaux dansent en Rond]


Au loin, le dessin d'une ville apparaissait enfin à l'horizon. La journée était bien entamée et Morgane commençait à avoir la bougeotte. La vue de l'arrivée la fit bondir de joie.


Enfin!! Ca y est, on arrive au bout. C'est fou mais ce chemin m'a paru affreusement long.

Les remparts de la ville se faisaient de plus en plus imposantes au fur et à mesure que le petit convoi s'en rapprochait. Comme dans toute ville, des blasons ornaient les grandes portes, signe de l'appartenance à tel ou tel comté. Morgane se figea lorsqu'elle posa les yeux sur celui qui ornait la Grande Porte ; il ne s'agissait nullement du blason Bourguignon mais bel et bien d'un autre qui lui était tout aussi familier: celui de la Franche Comté. La jeune femme pinça l'épaule de son compagnon.

Bien joué M'sieur le Benêt! Mais où est-ce que tu nous as conduit! On n'est même plus en Bourgogne! Ralala...

Sans attendre que la roulotte s'arrête, la jeune femme en descendit et salua les gardes.

Bonjour messieurs. Eum... Excusez-moi mais dans quelle ville sommes nous?

Vous êtes en la capitale Franc-comtoise.

Dôle... D'accord, merci bien.

Revenant sur ses pas en direction de la roulotte, elle maugréa tout seule. Mais quel idiot... Un regard noir lancé à Tyl et celui-ci savait déjà qu'il allait en prendre pour son grade. D'ailleurs, lorsque la jeune femme remonta près de lui, tout fut prétexte à éviter que leurs regards ne se croisent. Mais Morgane n'allait pas en rester là pour autant.

On est à Dôle! Dôle, pardi! C'est pas du tout l'Ouest ça, c'est l'Est! Mon Dieu mais tu n'as jamais appris à te repérer où qu'est-ce?!


La jeune femme soupira profondément.


Bon... Que faisons-nous maintenant?... On entre dans la ville ou on fait demi-tour de suite?

La roulotte d'Amazone, qui suivait à l'arrière, venait de s'arrêter également. Morgane redescendit une nouvelle fois et la rejoignit.

On a un souci, Tyl nous a fait rouler en sens inverse... Il va falloir rebrousser chemin. Tu as besoin de faire des achats? Dans ce cas là, on rentre dans la ville. Sinon on repart maintenant.


Morgane savait la tristesse qui l'habitait depuis le départ de Léo. Une amie à elle qui décédait dans de sombres conditions, son amour qui partait loin d'elle, et maintenant ils étaient à l'inverse du chemin qu'ils auraient dû emprunter. La jeune femme se dit que les temps étaient bien dure pour ses deux amies car, même si son homme lui donnait des envies de meurtre parfois, elle n'aurait pu s'en séparer, même si des promesses de tortures et de désolation lui avaient été faites. Mais il fallait continuer de l'avant, en oubliant le mauvais et en gardant le bon.
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....marie....
[Aller retour à Dôle]

Marie regardait Thyl et Moom se chamailler un sourire aux lévres...
C'est deux là ne changeraient jamais et c'était tant mieux!
Moom toujours à râler ,quoi que pour ce coup-ci elle n'avait pas tors et Thyl à se faire tout petit ou a se vexer selon les jours.

Elle ne savait comment rétablir la paix , mais savait aussi que ce n'était qu'un nuage passager.
Marie observait en silence les deux tourteraux courroussés puis son sourire ce muat en rire incontrolable, un grand rire de gorge , un de ceux qu'elle avait souvent autrefois ,il faut dire qu'ils étaient comique à voir, on aurait dit un enfant pris les doigts dans un pot de confiture!
Et elle riant de plus belle à voir sa soeure la regarder en fronçant les sourcils, comme un flôt trop longtemps contennu, en cascade son rire emplissait tout son être.
Cela dura tant et si bien que Marie finit par s'enfuir derriére un buisson pour soulager ce que dame nature avait provoquée par cette joyeuse échappée.

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--Andreas
[La vie d'un Démon]



Me revoilà en terre Bourguignonne et tout me revient, tout me hante à nouveau. Comment en suis-je arrivé là? Ce serait trop long à expliquer... Je n'aurais jamais cru pourtant que je vivrais assez longtemps pour fouler cette terre à nouveau ; mais me voilà bel et bien de retour. Enfin, jamais non plus je n'aurais cru tourner si mal, et pourtant... Tout ce sang, la laideur de la mort... Comment vivre après avoir auté tant de vies? Je ne peux répondre à cette question et malgré tout je traîne encore et toujours ma carcasse le long des chemins de ce monde, pillant et brûlant tout sur mon passage. Ces temps-ci furent calmes tout de même ; peu de besoins d'argents, la dernière quête ayant été plus fructueuse que prévue. Vous me prenez pour un héro? Oula non, mes quêtes sont tout sauf héroïques. C'est ainsi que nous appelons nos méfaits entre nous. Même si moi je me déteste par les actions que j'ai fait, la plupart des gars du groupe en sont très fière. C'est ce qui définit ce qu'ils sont, ce qui fait qu’on les craint par-delà les royaumes et que longtemps après leur mort le récit de leurs actions terrifiera encore plusieurs générations de villageois. C’est ce qui les rend forts, je pense ; tout du moins, ce qui les convainc qu’ils le sont.

J'aurais pu tout arrêter, changer de vie, si seulement j'en avais eu la force, et peut-être bien aussi le courage. Nous tentions d'échapper à des soldats qui s'étaient mis en tête d'avoir notre peau après un pillage un peu trop agressif. Pas que cela était rare mais là nous roulions à chargette remplie et avec un cheval en moins. Pas question, évidemment, d'abandonner là notre butin comme des lâches. Au milieu d'un champ, une vieille bicoque comme il y en existe tant d'autres parsemées ici et là. Ca me paraissait une bonne idée pourtant... Cachés à l'intérieur, nous attendions que les cavaliers nous rattrapent et nous dépassent. Comment ont-ils su que nous étions à l'intérieur? La chance sans doute. Ce jour-là j'aurais pu tout arrêter... Mais il a fallu que je survive. Et pire, il a fallu que l'on me choisisse moi pour prendre la place de Zgarek, notre chef qui n'avait pas réchappé de l'incendie de la ferme. Une poutrelle lui était tombée dessus, aucun d'entre nous n'avait réussi à le dégager. Paradoxalement, c'est grâce aux cavaliers qui voulaient notre mort que j'ai survécu, car par-delà le pouvoir de la vengeance et de l'honneur il en existe un beaucoup plus fort: le pouvoir de l'argent. Ainsi, grâce à mes ennemis qui déblayèrent les décombres sous moi afin d’atteindre la chargette pleine d’or, je réussis à franchir le mur de débris qui me séparait de la vie. Nous avons dû enterrer deux des nôtres ce jour-là… Et je pleurs chaque jour depuis le deuil d’une vie qui ne sera jamais la mienne. Ce jour-là, j’aurais pu tout abandonner…

Aujourd’hui, nous sommes à un point de passage ; nous avons pris de force un poste de frontière. Il n’y avait que deux gardes qui ont vite trépassés. Mais pas avant de nous avoir donné les informations que nous voulions… La prochaine relève se fera dans 6 jours, assez de temps qu’il n’en faut pour voler mille âmes. Chen et Malik se sont chargés des vêtements des gardes et sont maintenant postés devant le bâtiment, attendant les prochaines victimes. Le reste du groupe s’est caché dans les buissons environnants. Mieux vaut ne pas effrayer le promeneur avant qu’il ne soit parfaitement à portée. A peine le temps de se cacher qu'il en arrive déjà.


Malik: Halte là! Droit de passage!

Le Voyageur: Vous... Vous êtes de la garde?

Et là mon erreur me saute au visage. Comment n'y avais-je pas penser plus tôt. Rien, il n'allait rien donner ; Chen n'avait rien d'un garde Bourguignon et le plus idiot des pèlerin s'en rendrait compte. Alors, je dégaine, sur que dans quelques instants, il nous faudrait attaquer.

Le Voyageur: Bien... Tenez.

Malik: C'est 35 écus.

Le Voyageur: 35! Pour un droit de passage dont personne n'a entendu parler!

Pourquoi ne prend t-il pas ce que le vieux lui donne? Il sait bien que nous ne pouvons nous permettre de trop faire parler de nous. Si le voyageur a un doute sur qui nous sommes, tout est fichu! Mais le voyageur ressort sa bourse et donne, sans plus d'histoires. Je souffle de soulagement et aussitôt que l'homme n'est plus à portée de vue, je procède à l'échange entre Chen et Xrigr. Ce bon vieux Malik... Je le félicite tout en lui reprochant de trop tenter le diable. Mais, au fond, je connais sa puissance et je comprends son jeu. Jamais il ne se trompe et sait où s'arrêter. C'est lui qui devrait me guider... C'est lui qui devrait nous guider tous.



Moomin
[Quand les chemins se font sinueux]



Pour rattraper le retard engendré par le détour sur Dôle, le petit groupe avait entreprit de ne plus s'arrêter dans les villes pendant quelques jours. Mais les routes se ressemblaient fortement et le paysage éternellement vide de tout commençait sérieusement à en fatiguer plus d'un ; surtout une. Morgane tentait de somnoler quelque peu durant la journée mais c'était sans compter de vilaines insomnies durant la nuit. Alors, pour balayer l'ennui, elle avait tenté d'embrigader ses compagnons de voyage dans des jeux puérils certes mais constituant de formidables passe-temps.

Très bien, alors récapitulons. Je pense à un objet, donc pas vivant. On s'en sert le jour, à l'extérieur et/ou à l'intérieur. Il a différentes couleurs. D'autres questions ou vous pensez avoir trouvé?


Le jeu n'avait pas l'air d'être apprécié par Marie et Tyl qui feignaient de ne jamais trouver, au grand dam de Morgane. Peu lui importait finalement, lorsque la frontière fut à vue, la jeune femme retrouva sa vivacité.

Enfin! Nous avons fini par traverser ce fichu duché! Je commençais à croire que l'on tournait en rond...


Près du poste de garde, deux messires se tenaient debout, les armes à la main.

Oula... Vous pensez qu'ils vont nous créer des problèmes? J'espère que l'on pourra passer...

Le convoi ralentissait au fur et à mesure qu'il s'approchait du poste. Morgane avait comme un pressentiment et n'était guère rassurée. Elle sentait comme une hostilité dans l'air et craignait pour leur sécurité.

Attends! Stoppe la roulotte. Stoppe la roulotte! ordonna t'elle à Tyl.

Sans en dire plus, elle resta à fixer les deux hommes toujours immobiles, quelques centaines de mètres plus loin. Un regard autour d'elle, en direction de la végétation, et elle se ravisa.


Ce n'est rien... Continue.
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Amazone1ere
(Dans la roulotte d'Amazone sans Léo)

Enfin, les roulottes avaient repris la bonne direction et ce grâce à Morganne . Elle essaya de les suivre aussi vite qu'elle pu mais son coeur n'y été pas. Elle pensait toujours au sacrifice qu'elle venant de faire. Léo... Où pouvait-il être maintenant? Comme elle aimerait être auprès de lui. Etre dans ses bras et lui dire qu'elle l'aimait pour l'éternité. Mais aujourd'hui elle était seule dans sa souffrance. Oui Amazone souffrait. Elle souffrait d'un mal qui lentement lui retirait l'envie de vivre. Seule sa foi la maintenait. Elle allait dans toutes les église qu'elle rencontré afin de prier pour feu Monseigneur Artmaniak, pour ses amis mais surtout pour son amour.

Elle était bien loin dans ses pensées quand elle vit la roulotte de Morganne s'arrêter. Elle se demanda ce qu'il se passait. Puis la roulotte reprit la route. Elle n'avait pas compris pourquoi ils s'étaient arrêtés ainsi. Enfin la roulotte continuait son chemin alors elle suivit sans se poser d'autres questions. Elle pensait trop à Léo pour se préoccuper de quoi que ce soit. Si elle avait regardait autour d'elle, elle aurait pu remarquer que quelque chose ne tournait pas rond. Elle aurait pu avoir une impression désagréable. Mais la seule impression qu'elle ressentait était ce vide, cet abime tout au fond d'elle.

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Amazone1ere de son vrai nom Eowynn de Galway
Ithylic
Ithylic, qui s'endormait tout en guidant les chevaux (chose assez rare pour être précisée, ce drôle de personnage, dont vous suivez avidement les aventures, était somnambule. Et loin d'être une imperfection, ce dernier avait transformé cette tare en vertu, puisqu'il pouvait ainsi se reposer et faire la cuisine, laver le linge, conduire une roulotte...) fut réveillé par la douce voix de sa douce qui lui demandait avec toute la grâce qu'on lui connait de bien vouloir arrêter leurs véhicule, ce qu'il fit aussitôt. Il demanda alors d'avantage d'explication, tout en massant ses yeux endormis.

Oui amour de ma vie? Un soucis

Moomin a écrit:
Ce n'est rien... Continue.


A vos ordres chef! Lui répondit-il en souriant, et se perdant dans les magnifiques yeux de Morgane, il lui envoya un baiser volant...

Voyant que celle ci ne lui répondait pas, trop occupée a scruter les alentours, il sentit qu'elle n'était pas rassurée, et si il y avait une chose qu'il avait apprise en sa compagnie, c'était que ses prémonitions tombaient souvent juste. Il prit donc la fusée de son arme et chercha du regard ce qui pourrait inquiéter leurs convoi.

N'observant qu'un banal poste de garde et deux douaniers, Ithylic décida de prendre la relève de moo, qui éclairait leurs chemin depuis trop longtemps maintenant. La fatigue aidant, elle semblait stressée. Autant la décharger un peu.


Prend les chevaux, je vais marcher un peu, ca me fera du bien. Et t'en fais pas, je me tromperai plus de chemin, Promis !
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Moomin
Ithylic a écrit:
Prend les chevaux, je vais marcher un peu, ca me fera du bien. Et t'en fais pas, je me tromperai plus de chemin, Promis !

Marcher? Pourquoi?

Morgane le regarda descendre de la roulotte, sans vraiment comprendre ce qu'il cherchait à faire. Mais soit, il faisait ce qu'il voulait. A quelques mètres du poste frontière, un des deux gardes les interpela.

Halte! Droit de passage!

Et voilà, ça commençait. Elle savait qu'il allait y avoir du grabuge. Un droit de passage! Depuis quand demandait-on aux voyageurs de vider leur bourse pour passer leur chemin? Quelque chose n'était pas clair dans ce qui se déroulait sous ses yeux. La jeune femme ne savait pourquoi mais la peur la gagnait lentement, sournoise et indémontable, une peur qui paralyse.
Les roulottes s'immobilisèrent sur le chemin. Morgane regarda sa soeur, cherchant à se rassurer sans doute, ou peut-être à y déceler une émotion naissante quant à la situation. Avait-elle peur elle aussi? Puis, elle descendit à son tour, rejoignant Ama à l'arrière.


Il y a des gardes au poste frontière... Ils veulent de l'argent sinon on ne passe pas.

Allez! Faites pas vos radins!

La voix du garde était grave mais portait très loin. La demoiselle repartit à l'avant du convoi et alla rejoindre Tyl qui parlementait avec les gardes.

Depuis quand doit-on payer pour passer? Parce que l'on est passé il y a moins d'un jour en sens inverse et personne ne nous a rien demandé.

Le regard de l'homme se posa sur elle. D'un brun sombre, ses yeux semblaient sonder son esprit. Il lui répondit comme on répondrait à un enfant capricieux.

Depuis que j'te l'dis, petite.

Wow... Amical le gamin... ça c'est ce qu'elle pensa alors, mais pas question de le sortir à l'homme trapus qui se tenait face à elle avec une expression de canibale sur son visage balafré.

Morgane regarda Tyl, se demandant s'il fallait payer ou non.
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Amazone1ere
Amazone arrêta la roulotte. Des gardes se trouvaient devant et demandaient un droit de passage. Amazone trouvait cela bien curieux mais tout était curieux depuis leur départ.

Morganne s'approcha d'elle et lui dit :


Citation:
Il y a des gardes au poste frontière... Ils veulent de l'argent sinon on ne passe pas.


C'est étonnant mais tu sais il y a eu tant de choses intrigantes ces derniers jours que plus rien ne m'étonnes!

Amazone était si préoccupée par le départ de Léo qu'elle ne voyait pas qu'un danger se profilait à l'horizon. Morganne repartit rejoindre Ithylic. Amazone attendit de savoir combien ce droit leur coûterait. S'il fallait payer, elle payerait. Elle se moquait bien de savoir si cela était bien légale ou pas. Ses pensées étaient si loin de ce lieu...
Léo.... Elle ne cessait de penser à lui..... Léo où êtes-vous?..... Tout ce qui se passait autour d'elle n'avait que peu d'importance. Seul Léo lui importait. Il lui manquait tant qu'elle ne comprit pas que ces hommes étaient loin d'être des gardes. Elle ne comprit pas que ses amis et elle même étaient peut-être en danger. Elle ne vit rien de tout cela.
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Amazone1ere de son vrai nom Eowynn de Galway
....marie....
Les deux "soi-disant" gardes parlaient devant la roulotte avec sa sœur et Thyl.
Marie avait une impression étrange, une boule se noua dans sa gorge, ça ne présageait rien de bon..
Elle posa sa main sur la dague de LOng d'instinct et sauta d'un bon pour mettre pied à terre en gardant les longes des chevaux dans la main. Elle scruta la scène un moment puis murmura quelque mots pour elle même.

Au pire ...si ces hommes ont de mauvaises intentions ...ils ne sont que deux nous somment quatre ...

Elle freina la roue de la roulotte avec la calle, attacha les longes sur l'accoudoir du banc et se dirigea à pas lent sans se retourner vers l'équipage d'Ama qu'elle interpela à voix basse.

Ama descend ....c'est pas naturel tout ça ...viens je te dit, Moom et Thyl ne doivent pas rester seuls avec ces deux hommes ...
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