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[RP] Hostel Dieu Saint Lescure

Princedusud



Entre-temps le Duc était arrivé,c'est Hermine qui l'accueillait comme il se devait ,Le Père Milawa s'était mis à la tâche un peu forcé par Soeur Feuille .Il tira sur la manche de Thim et lui fit signe avec la teste pour se libérer en catimini et aller au jardin des plantes.
La lumière du jour faisait le repère et nos deux acolytes arrivèrent dans le jardin:




En arrivant dans le jardin,Prince s'esclaffa:

Ma-gni-fi-que!!!Je crois mon Frère que je vais installer un bureau icelieu!

Les deux hommes se connaisaient bien et discutaient des affaires de la Paroisse ,il faut dire qu'il y avait une grande complicité entre-eux.Une amitié aristotélicienne qui faisait plaisir à voir et qui pouvait jurer dans le paysage actuel...

Prince et Thim commencèrent leur petite promenade,Prince faisait le pitre en disant que tout le monde était occupé et qu'ils avaient réussis à faire la belle! Le curé se sentait déjà chez lui,il arriva devant un plant de mélisse-citronelle,en cueilli trois feuilles et les roula dans sa main puis se tournant vers Thim


Tiens! Sent!Sent comme comme ça sent bon,sent cette nature vivante ,ce don de Dieu aux hommes

.Puis il répeta ces gestes avec le thym,la menthe,le romarin.C'était un pur moment de poésie,un régal des yeux et des sens et les deux hommes continuèrent leurs chemins tout en discutant de choses enclin à la bonne humeur.

D'un coup d'un seul au détour d'une allée,un grand cri


léon..léon




Un Grand paon faisait la roue et criait tout ce qu'il pouvait effrayé autant que les deux amis qui tressautèrent!
Prince:


Cette peur mon frère! Ils se regardèrent et riaient tout ce qu'il pouvait à en pleurer
Qui a mit cette bête icelieu? ça doit être bon grillé au tourne-broche,ça!
C'était la Franche rigolade et celà pouvait présager de bonnes ondes dans cet Hostel-Dieu...
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Théologien de l'Eglise Aristotélicienne & Juge de l'Officialité
Zebracolor


Zebra regardais tous ce beau monde qui commençais à emplir la salle d'entrée et qui passait rapidement à la chapelle attenante.

De la vie dans ce lieu d'accueil, voila qui était souhaitable !
Hermine, rayonnante, disais un mot à tous....

Il s'apprêtais à répondre mais elle dit encore un mot aux visiteurs qui se pressais. Se retournant vers lui, elle repris sa question.



Bien sûr Hermine, je vous suis dans votre bureau.

dit il en accompagnant la parole du geste...

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Zebracolor, Duc des Roches l'Evêques, Baron de Bourgueil, Chambellan de Touraine, CAM.
H1h1
Le duc et l'archidiaconesse se dirigèrent vers l'entrée et prirent le bâtiment situé face à la salle d'accueil : l'aile réservée aux bureaux.
Ils montèrent les quelques marches qui desservaient une première pièce. Celle-ci deviendrait la salle commune de l'équipe composée des clercs et médicastres. Au dessus de l'entrée, une inscription avait été gravée :

" Je dois accepter la mission et aller là où Dieu m'appelle" Bienheureux Morgan de Sauvigny.

Hermine leva la tête et s'arrêta un instant ; appréciant la juste citation. Ils entrèrent. Une grande fenêtre donnant sur la rue éclairait largement la pièce et permettait au soleil de diffuser ses rayons tout en apportant quelque chaleur aux murs encore nus. Les étagères déjà présentes n'attendaient que de supporter les lourds recueils nécessaires aux diagnostics, aux prières et autres demandes relevant de la legisaltion. La jeune femme sourit et pensa qu'il faudrait sans doute apporter un fauteuil jusqu'ici ; de simples chaises risquer d'engendrer remarque ou tout au moins grognement à peine contenu...
La pièce attenante devait être celle qui correspondait au bureau de l'équipe responsable. Hermine y avait fait porter deux petites tables, quelques bougies, un écritoire et de quoi faire asseoir juste trois personnes !

Pardonnez moi pour l'austérité de cette pièce : tout est en cours d'aménagement. Je n'ai fait porter que le strict nécessaire. Je vous en prie, installez-vous.

La diaconesse invita le Duc d'un geste à prendre place et attendit qu'il se soit assis avant de faire de même ; quelque peu honteuse de l'accueillir dans de telles conditions :
Je vous remercie encore pour votre présence en ces murs et votre offre de don ne fait que confirmer votre nature généreuse que je connaissais déjà.
Alors votre Grasce, puisque vous souhaitez apporter votre contribution, que souhaitez-vous offrir à ce projet ?

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Zebracolor


Zebracolor suivi Hermine et lu le mot au dessus de la porte :
"Je dois accepter la mission et aller là où Dieu m'appelle" .
Un mot de circonstance pensa-t-il. Un ministre du culte devait obéissance à Aristote. Un conseiller devais la même obéissance à son Duc, qui plus est un conseiller noble ayant prêté allégeance ! Son regard s'assombrit. Que de soucis inutiles cela lui causait, que de temps perdu avec cette histoire, temps qu'il ne pouvais consacrer au duché.

Zebra secoua la tête pour chasser cette image de ces pensées sombres et rejoindre Hermine.


Vous êtes toute pardonnée Hermine, ce qui est d'autant plus facile lorsque rien n'est à reprocher, le nécessaire est souvent suffisant, et le superflus embarrasse souvent....

A l'invitation de l'Archidiaconesse, il s'assis

Hermine, si je comprends bien, L'Hostel Dieu à trois rôles : soigner les Âmes, soigner les Corps, mais aussi remplir les ventres.

Je me proposais de faire un don, même modeste, pour que vous puissiez commencer ce travail.

Que pensiez vous de 100 écus et 20 pains pour commencer ?

Et comment pensez vous susciter de nouveaux dons ?
Peut être une plaque à l'entrée de de l'Hostel avec le nom des donateurs ?
Cela permettrais à d'autre de suivre mes pas et vouloir figurer en tête des dons, devant le mien.
Qu'en pensez vous ?

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Zebracolor, Duc des Roches l'Evêques, Baron de Bourgueil, Chambellan de Touraine, CAM.
H1h1
Hermine hocha la tête aux propos du Duc. Son discours était clair, précis , direct. Elle appréciait cela. Ce n'était apparemment pas le genre d'hommes à se débattre en circonvolutions excessives pour une simple question de prospérité. Elle tenta d'enregistrer chacune des idées émises et réfléchit rapidement avant de répondre sur le même ton ; espérant ainsi ne pas lui faire perdre son temps :
Je pense que 100 écus et 20 pains nous permettraient de démarrer avec une petite base solide et non négligeable. Je vous remercie pour cette offre que je trouve très honnête et pas vraiment modeste.

Voyez-vous je crois que les grands esprits se rencontrent : nous avions parlé de cette plaque dés le départ avec Son Eminence Clodeweck. Celle-ci se trouvera à l'entrée, près de la porte : l'emplacement est déjà prévu. Il ne me reste qu'à ajouter le premier nom.


Hermine sourit au Duc de Touraine avant d'entendre la cloche de l'entrée retentir. Ne sachant si les clercs qui se trouvaient dans la cour auraient reçu l'appel, la jeune femme s'excusa auprès de son hôte et ouvrit la fenêtre donnant sur la rue. Elle pencha légèrement son buste vers l'entrée du bâtiment. Elle aperçut alors deux grosses charrettes surmontées de toutes sortes de meubles et conduites par de solides gaillards qui semblaient bloquer la rue.
Un homme, moustache en avant, triturant son chapeau de ses mains, attendait nerveusement qu'une bonne âme daigne lui ouvrir.

La diaconesse avait bien conscience qu'il n'était pas très convenable de s'adresser directement aux artisans de la fenêtre mais la situation était complexe et elle ne pouvait se passer ni des menuisiers, ni du Duc !

Bonjour à tous.

L'homme au chapeau émietté entre ses doigts tourna son visage vers la jeune femme ; imité bientôt par les travailleurs quasi immobiles sur leurs charrettes.
Veuillez entrer s'il vous plaît. Nous allons vous indiquer où vous pourrez décharger tout cela.

Devant l'absence de réaction, Hermine dut insister davantage :
Allez-y, entrez. Vous vous trouvez bien devant la bonne porte.

Un hochement de tête lui apporta alors le soulagement de voir que ses propos avaient été entendus et compris. La diaconesse adressa un dernier sourire de gratitude aux artisans avant de refermer la fenêtre et de se tourner à nouveau vers Zebracolor :
Les ébénistes et menuisiers arrivent avec le mobilier. Voici encore une bonne nouvelle !
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Thimothee
Thim salua ceux qui arrivait en dernière position, tel que la soeur Feuille, et le Duc, puis pris par le manche, il suivit Prince en se retirant sans faire de bruits quelconques pour attirer l'attention d'une des personnes qui se trouvaient près de lui, les laissant à leur discussion et leurs arrangements.
Ils fut directement accueilli, à la petite porte qui menait au jardin, par une belle lueur éclaircissante qui les accompagne jusqu'au beau jardin.


C'est une très bonne idée mon Père, je pense que je passerai beaucoup de temps dans ton nouveau bureau alors héhé.

Visiblement le bon air qui y faisait vivre attirait n'importe qu'elle adepte de la belle nature et de sa volupté sans fin qui fait toujours autant d'effet.

Leurs discours entrèrent très vite sur les affaires paroissiales, à en parler et à en ajouter des idées, cela faisait du bien de pouvoir s'affirmer ensemble et décider ensemble sur les choix à faire pour le bien de la Collégiale. Cette magnifique entente n'est possible que par des liens solides forgés depuis la base de tout, c'est le secret de toute chose.

Ils descendirent alors devant des plants, des plants de différentes espèces tous aussi éblouissants les uns que les autres. Prince ne pouvait rester en place devant cet éclat de la nature, Thim en était tout aussi épaté de ces odeurs qui faisaient resplendirent ce jardin "d'Eden". ^^


Citation:
Tiens! Sent!Sent comme comme ça sent bon,sent cette nature vivante ,ce don de Dieu aux hommes


Dieu, Il est fantastique, mon Père! ^^
Un réel plaisir qui fait danser les sens! Alala!


Et une bêbêtette montra d'un coup son nez, enfin sa grosse tignasse pleins de beaucoup d'yeux et se mit à crier. Elle n'avait pas peur de se faire poutrer par ces deux hommes là, même s'ils ne le feront jamais de toute façon ^^.
Les deux hommes d'Eglise se mirent à rire après avoir passé cette petite frayeur infligé par le volatile imposant.


Hihihi! Faut pas penser qu'a grisouiller ce moineau déjà mon Père ^^
Avec des yeux pareils, dans sa tignasse, il fera peur à tous les méchants curieux, qu'en penses-tu?


Cela les faisait bien marrer, lueur de joie et de fraternité surtout à l'Hostel de Dieu, ça prévoyait que du bonheur!
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Zebracolor


Dame Hermine, et bien c'est parfait, je n'ai plus qu'à revenir demain avec les pains et une bourse et alors...
Le Duc j'interrompis au son de la cloche

Il attendis que Hermine regarde de quoi il s'agissait...

Les meubles, et bien il restera plus qu'à accueillir les premières personne malade et dans le besoin.

Je vous laisser et avec les livreurs pour la mise place. Je vous remercie pour votre accueil.


Et zebra pris congé d'Hermine


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Zebracolor, Duc des Roches l'Evêques, Baron de Bourgueil, Chambellan de Touraine, CAM.
H1h1
Brouhaha et fracas qui sonnent dans la cour pleine, cris et ordres lancés par des menuisiers en bras de chemises, odeurs de la sciure qui se colle dans les barbes et dans les cheveux, effluves enivrantes de la cire qui matifie et patine, coups de masse qui résonnent et chevilles de bois qui s'enfoncent, douceur du bois poncé brillant de sa couleur de miel...

Les clercs présents avaient accueilli les artisans venus livrer et agencer la plupart du mobilier : lits qui seraient clôts par de lourdes tentures vermillon, bancs de réfectoire, tables, chaises et bureaux, étagères de toutes sortes, de toutes hauteurs, plans de travail, de mesure, billot de cuisine... Les charrettes s'étaient vidées, les pièces s'étaient remplies. Aucun n'avait ménagé sa peine et ils avaient passé la journée à parcourir les couloirs du bâtiment. La nuit était déjà tombée lorsqu'ils s'étaient enfin arrêtés.

Parcourant les différentes parties de l'Hostel Dieu afin de répondre aux questions de tous, surveillant, encourageant, rectifiant, Hermine s'était sentie à leur départ, complètement vidée, échevelée ; contemplant d'un oeil satisfait le projet qui prenait forme. Un seul fauteuil avait pour l'instant était apporté. Il faudrait d'ailleurs qu'elle prévienne sieur Hijikata : elle tenterait de lui rendre la tâche plus agréable en sachant qu'il ne pouvait oeuvrer sans cet objet indispensable ; presque vénéré !

Les bras larges et accueillants dudit fauteuil soutenaient la jeune femme avachie et perdue dans ses pensées. Celles-ci poursuivaient leur course folle vers l'achèvement du lieu. Ses yeux se fermèrent sans qu'elle n'y prenne garde et sa tête dodelina légèrement sur le côté. Le sommeil l'enveloppa et ce n'est qu'à l'aube, alors que la lumière vint de manière facétieuse la surprendre, qu'elle reprit conscience d'une manière fulgurante.

La cloche sonnait déjà. La jeune femme hésita un instant ; faisant une moue en tentant de délier ses membres raidis. Elle lissa sa houppelande froissée, passa une main dans ses cheveux et, face à l'impuissance de ses gestes, se dirigea tout de même vers la porte.
Un serviteur se tenait sur le seuil. Il lui remit un pli qu'elle s'empressa d'ouvrir : Sa Grasce, le Duc Zebracolor avait tenu sa promesse. A la première heure, il venait de faire livrer les pains promis et faire remettre une bourse gonflée d'écus à Hermine fin d'apporter son aide concrète à ce projet d'Hostel Dieu.

La responsable fit patienter le frêle jeune homme qui se tenait devant elle le temps qu'elle rédige une missive de remerciement et de bonne réception. Le Duc était homme de parole et de morale. Il n'avait pas tardé à concrétiser la promesse faite la veille. La diaconesse renvoya le serviteur vers le château et consigna ce premier don dans le registre encore vierge.

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Boudicca
Boudicca arriva à l'Hotel Dieu les bras chargé ou plutot traina un petit chariot de bois lourdement chargé de récipients remplis de divers plantes séchées, onguents et autres. Kaelig tronait comme un petit prince au milieu de ce bric à brac.
La jeune femme resta quelques minutes hésitante face à la porte impressionnée par l'endroit. Puis, elle se décida à frapper à la porte à l'aide d'un heurtoir et l'ouvrit sans entendre de réponse. Elle pénétra dans le lieu avec son chariot et un ouvrier qui passait par là lui indiqua où se trouvait son amie. Elle trouva dans une des salles affairées

Bonjour, Hermine !! Me voila enfin. J'ai ramené quelques onguents et autres.

Elle montra son chariot avec son fils en plein milieu jouant avec une branche.
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H1h1
Boudicca arrivait, traînant avec elle un mélange de pots de toutes tailles, de récipients rebondis, de bandelettes qui exhalaient des senteurs poivrées et un peu écoeurantes. Le tout était empilé dans un bric à brac où trônait Kaelig, visiblement heureux de la promenade :
Bonjour tous les deux, ravie de vous voir ici.

La diaconesse prit l'enfant dans ses bras et embrassa ses joues roses et rebondies :
Il faut nous mettre au travail.
Le mobilier est enfin installé. Il restera sans doute quelques aménagements personnels à effectuer dans les bureaux mais la lingerie est en place, les ustensiles de cuisine rangés, les rideaux et les édredons cramoisis des lits cirés finissent d'être installés. La salle des médicastres est toute à toi.
Allez, venez, je vous emmène visiter.


Le petit groupe se dirigea vers les dortoirs. Le premier, celui des vagabonds et des pèlerins était déjà en place. Dans le second, deux femmes achevaient de faire les lits.



Les pièces respiraient la propreté et même s'il ne s'agissait point de chambres individuelles, un certain confort avait été désiré afin d'accueillir décemment toutes les personnes demandant l'hospitalité.
Hermine jeta un coup d'oeil vers son amie, lui sourit et, portant toujours Kaelig dans ses bras, impatiente et ravie, l'incita à la suivre plus avant dans sa découverte des lieux. Au bout des dortoirs, après avoir contourné l'angle du bâtiment, se tenaient les cuisines :


Les marmites de fonte étaient regroupées non loin de l'immense cheminée. Les casseroles rutilantes s'alignaient, suspendues sur un large mur. Une grande table de travail occupait la pièce et couteaux, cuillères, pots, balances, broches à rôtir, plats à pétrir, planches à découper et ciseler, timbales, ramequins et autres gamelles n'attendaient plus qu'un signal pour donner à la pièce l'agitation gourmande qui régnait habituellement dans les cuisines encombrées.

La responsable passa la porte arrondie qui séparait la confection de la dégustation tout en vérifiant que la médicastre la suivait ! Elle traversa le réfectoire, simple et propre où les grandes tables de chênes constituaient l'élément principal de la pièce. Un buffet ouvragé rassemblaient les couverts et un lutrin, vide pour l'heure, se dressait fièrement dans un coin :
Nous y arrivons Boudi.

Ils étaient enfin revenus presque à l'entrée, là où était prévu la salle d'apothicaire attenante à la salle des consultations :
Et voici : toutes ces étagères n'attendent que tes onguents et les remèdes de ton homologue médicastre sieur Hijikata.
Je te laisse examiner la pièce et j'obéirai à tes ordres pour tout que soit mis en place dés ce soir.
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Boudicca
Boudicca suivit son amie pour la visite trainant toujours derrière elle son chariot chargé. Elle restait ébahie à la découverte de chaque pièce. Il n'y avait pas à dire Hermine s'était donné bien du mal pour la décoration et l'organisation des pièces. Enfin, elle découvrit le lieu sacro-saint qui lui était réservé.



La pièce était assez vaste et lumineuse. Les boiseries finement et simplement sculptée donné un caractère chaleureux et non austère à la pièce comme on aurait pu le croire. Bientot, elle embaumerait de mille senteurs de plantes et onguents.



Les étagères contenaient soit des pots en verre ou des tiroirs avec chaque noms d'une plante ou onguents. Il ne restaient plus qu'aux médicastre à les remplir.
La jeune femme s'émerveilla devant temps de beauté, lâchant le manche de son chariot. Elle n'aurait avoir accès à un tel lieu, un jour. Elle se pensait au paradis des médicastres. Elle lui fallut quelque temps pour sortir de sa torpeur.


Hermine, tu as exaucé l'un de mes voeux les plus chers! Je n'aurais jamais espéré avoir autant ! J'aviserais avec messire Hijikata pour l'organisation. Nous te ferons parvenir nos desiderata ensuite.
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H1h1
Devant l'ébahissement de son amie, Hermine souriait de contentement. Grâce à la générosité des tourangeaux, l'espace avait pu être particulièrement soigné. Les deux jeunes femmes installèrent les remèdes apportés par la médicastre. Elles travaillèrent d'arrache pied tandis que Kaelig exerçait ses jambes dans les longs couloirs quasi déserts. Alors que la nuit tombait, l'installation s'acheva.
L'archidiaconesse rassembla ses affaires, remercia les femmes venues installer les derniers lits pour accueillir les malades et jeta un dernier regard sur l'ensemble qui avait enfin pris forme.

Voilà, tout est en place. Demain la cérémonie d'inauguration pourra avoir lieu.
D'ici là, nous pouvons aller profiter d'un repos bien mérité mon amie.


Hermine installa Kaelig dans le chariot vide et glissa son bras sous celui de Boudicca. Le petit groupe se dirigea vers la sortie. La diaconesse trembla un peu en faisant tourner la clé dans la serrure : bientôt l'établissement ouvrirait ses portes. Cela n'était plus un mirage ou une envie lointaine. La réalité se pressait à la porte.
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Kayhan
Kay arriva à l'Hotel Dieu, avec une charrette chargée de légumes et de morceaux de viande. Elle avait promis d'aider son amie Hermine à la confection d'une énorme soupe qui serait servie à tous, tant aux pauvres qu'aux notables, le jour de l'inauguration.

Kay partit à la recherche des cuisines, et commença à décharger les lourds paniers de victuailles.



Il fallait commencer par faire chauffer de l'eau dans le grand chaudron prévu à cet effet.




Vala, tout était en place.

Hermine, et Kay pouvaient attaquer le débitage de la viande, et le pelade des légumes.

Kay grommela en attrapant un couteau.

Elle se demandait pourquoi elle avait refusé d'intégrer l'armée si c'était pour finir par peler une montagne de patates...
Omeyer59
Omeyer arriva à l'hôtel dieu, Kay avait encore réussis à l'entrainer avec elle pour qu'il l'aide. Il la rejoignit donc dans les cuisines où une montagne de légume et de pomme de terre l'attendais.
Un peu décourageait il demanda un couteau à kay qui très heureuse, lui en tendit un fièrement.
Il attaqua donc la masse de carotte avec elle. Il n'osait pas calculer le nombre de légumes qui le laissaient pantois.

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Se méfier de son talent est le premier pas du mérite
H1h1
Des bribes de conversation lui parvinrent dés qu'elle franchit la porte. Kayhan s'était proposée pour éplucher et couper les légumes mais Hermine se demandait qui pouvait bien être la personne avec qui elle conversait.
Arrivant sur le seuil de la cuisine, l'archidiaconesse sourit : Elle avait réussi à convaincre Omeyer !

Bonjour à tous les deux. Ravie de voir que tu as trouvé un commis Kay !
Je vous remercie grandement de m'apporter votre aide.
Et puis j'arrête de parler et je me mets au travail !


Les légumes furent épluchés sans que le temps ne paraisse long ou la corvée pesante. La soupe fut cuite tandis que les derniers bols étaient lavés, rassemblés, entassés. En fin de journée la soupe était prête. Demain l'ouverture pourrait enfin avoir lieu.

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