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Info:
Trois petits "fils de.." françoys viennent prendre le goûter chez les petites "filles de.." bretonnes. Rencontre diplomatique amicale ou sûre-boume de la haute ?

[RP] Bonne chair au Finistère

Blanche_
Une chambre en Bretagne. Appartements de L'Altesse au doigt tordu.
Zoom sur le baldaquin princier. Une masse informe sous les couvertures, qui gémit et bouge un peu ; un pied blanc qui sort des draps, évalue la température, et retourne sous l'édredon chaud.
L'horloge sonne. Neuf coups qui résonnent dans la chambre, et à ses tempes embrumées.
Deux coups plus sourds à la porte, précédent des pas furtifs sur le parquet. deux silhouettes s'avancent, ouvrent tentures et rideaux, réveillent Sleeping Beauty qui baille bruyamment.


C'est le jour, Gwenn !
Gna ?

Cheveux hirsutes, tignasse dans tous les sens. Elle respire le Sex Symbol. Enfin presque.
Méduse sort de son lit, se pavane à moitié nue devant sa suivante, et se laisse déshabiller avec lenteur.
Mate, et admire, Griet. Tu vois le potentiel de séduction, là ? On touuuche pas, c'est comme au musée. Tu vois, et tu admires.


Qu'est ce qu'il y a, aujourd'hui ?
La rencontre.
Ah.

Elle cherche. Hum... Ah oui. Mais avec qui ?
Eh.. Pourriez vous nous dire avec qui, exactement ?
Avec vos invités.


Griet, ou l'art d'éclairer la lanterne de Blanche. Elle soupire. Ajuste la chemise qu'on lui fait enfiler, serre le nœud sous sa gorge.

Qui ? Quel âge ? Où ? Quand ? Combien de temps ? Combien de couronnes ?
Je veux la robe bleue. Nan la verte. Réveille Azenora. Et les chiens. Les valets.

Aimbaud, la dizaine, Ici, tout à l'heure, quelques heures, aucune.
Et défection ! Je le savais.


Elle retombe, blasée, au milieu des couvertures. Relève un genoux provocateur, et admire ses jambes à la verticale. Vérifie que sa manucure n'a pas pâti de la nuit dernière. Que son garde du corps ne s'est pas immiscé entre les couvertures.
Et alors qu'elle retourne le plus discrètement du monde évaluer son capital lipidique devant la glace, la grosse domestique reprend.


Aimbaud, le fils du pair !
Mais chuuuuut !
Elle ouvre de grands yeux. Si ça se sait, ça va mal finir.
D'une voix forte. Mais oui, c'est le fils de son père. Sortez la rose. Je suis fraiboise avant tout. Et plumieuse que moi, y'a pas.
Le corset gris. Manteau d'Hermine. Quoique ça vaut le coup que je m'habille ? Il va partir tellement vite...


Check ?
Check.


Elle se lève. Dernière retouche, cache ses mèches blondes. Invisibles à ceux qui ne le méritent pas, c'est la règle. L'ennui, c'est qu'elle a tendance à déclarer comme vérité générale l'incapacité masculine à mériter quoi que ce soit de sa part.
Damned.

Elle gante ses doigts d'une protection légère, appose à ses poignets une fine pellicule de parfum.


Are we radis ?
Nature-liche.
Hier oui gooo !


Et la furie blonde descend les escaliers, sourire aux lèvres, récapitulant mentalement son programme de la journée.

10h : arrivée française.
10h10 : descente de leur carrosse.
10h12 : serrage de main.
10h15 : incident avec Roberto.
10h30 : départ des nuisibles.


Elle s'arrête. Marche arrière. Rapide. Stoooop ! Un peu, un peu, ça suffit.
Sur une petite pancarte "Chambre d'Azenora". Elle a rayé la mention inutile. Et en lettres d'or, dans un élan terroriste, elle a laissé la BOMB en elle s'exprimer. Et un label "BB Brune" surplombe l'ensemble.


Elle toque. Deux fois.
Azenora ? Ô Uhelded ? Ô Bleuñv adorée ? Ouvre moi ! C'est Moi, Blanche, ton idole, ton modèle ! C'est l'heure ! Big Sister is talking to you !
Elle frappe plus fort, des deux poings, se faisant même mal.
Ne cherche pas d'excuse ! Le jour est venu, point !
Ça m'amuse pas. Mais on peut terminer ça rapidos. Première gorgée de Prune, il fait un coma éthylique, je te promets.
C'est grave des petites natures, tu sais.

_________________
"Dans mon Monde à Moi, y'a tout plein de poneys, qui mangent des Arcs-en-Ciel et font des cacas Papillons !"
Azenora, incarné par Blanche_
[Je poste à la place de ljd Aze, qui m'a dit que j'avais le droit. Pas taper !]



Il était une fois, une princesse, belle et rebelle, jeune et jolie. Bref, la top classe Bretonne, même que personne il lui arrivait à la cheville. Narcissique ? Elle a l’air de s’appeler Riwan ? Tsss quand je vous dis que le Dug Grenouillesque déteint grave…Bref. En tout cas, elle était en plein rêve, dans sa chambre à elle, enfin chez sa BB Blonde. Neuf heures sonna. Elle décolla un n’œil, et zieuta autour d’elle. Stupeur quand elle s’aperçut qu’elle s’était livrée à une dure bataille cette nuit-là. Draps pendants, couverture par terre. C’était une victoire supplémentaire pour la Chevalière du Corset, qui elle, était toujours dans son lit. A peine eut-elle le temps de savourer son triomphe, qu’une dondon entra dans sa caverne. Les cheveux en bataille, sa robe de nuit tombante laissant entrevoir ses formes, elle sursauta comme jamais elle ne l’avait fait de si bon matin.

Nom d’une pipe en bois ! Griet ! Sors illico presto de ma chambre et va me chercher Ephygénie !

Demi-tour gauche, et vla la gouvernante Blanchesque qui s’en va, cédant sa place à la gouvernante Azenoresque.

-C’est aujourd’hui, Mademoiselle.
- Hein ?
- La rencontre.
- Hein ?
- Oui, avec des Français.
-Bordel...

Soupire, soupire et re soupire. Dans quelle galère s’était-elle encore fourrée ? Non pas que l’idée de passer quelques minutes avec des François soit une si grosse torture, mais ça, elle ne l’admettra jamais. Aussi, prit-elle son temps, s’étirant en une gymnastique matinale. Ce fut lorsque sa fichue gouvernante claqua sa langue d’un air impatient, qu’elle se résolut à poser ses petits n’orteils délicats à terre.

Quelle robe ? Quels bijoux ? Quels gants ? Quels souliers ?

Les questions fusent, et la peste n’a qu’une envie : Retourner combattre sous ses draps. La matinée s’annonçait longue et douloureuse. Alors qu’Ephygénie passait un linge humide sur toute la surface de son corps, un détail important surgit dans son cerveau de blondasse : Qu'allait dire sa famille si par malheur ils apprenaient qu’elle côtoyait d’un peu trop près le fils d’un pair de France ? Grimace qui défigura son joli minois. Comme si elle n’avait pas assez de soucis comme ça…

Elégante robe verte émeraude, hommage aux Brocéliande et à la BAMie, corset blanc pétant, gants et souliers assortis à cette blancheur. Elle sortait le grand jeu, la Peste. Bientôt, elle fut coiffée, parée, pouponnée, et chaussée.

- Vous êtes splendide !
- Mouais, bah ce n’était pas obligée…
- Vous représentez la Bretagne, voyons.
- Ouais ouais ouais…

On frappa à la porte, et elle ne mit pas longtemps à savoir qui attendait derrière :

Citation:
Azenora ? Ô Uhelded ? Ô Bleuñv adorée ? Ouvre moi ! C'est Moi, Blanche, ton idole, ton modèle ! C'est l'heure ! Big Sister is talking to you !


Et tes chevilles, elles se portent bien, heiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin ?

Dans un roulage de n’oeils digne d’une Bleizhmorgan, elle alla ouvrir à son double, la meilleure, la blonde par excellence.

Bon alors je te préviens, c’est un macaron par personne, il ne manquerait plus qu’ils nous piquent not’ sucre ! Et pis pas de Prune, que du lait de chèvre ! Si le morveux nous fait un coma éthylique, le Saint-PAIR va se radiner en moins de deux et on sera la cause d’une guerre. Nan mais tu imagines ? POUAH !
Aimbaud
[L'arrivée du Beau Gosse.]

Un nuage de poussière se dessinait à l'horizon. Les plaines bretonnes, calmes en apparence, subissaient une intrusion remuante. Le sol vrombissait sous l'assaut de sept douzaines de sabots ferrés, carrossés et crantés : des chevaux de course, clinquants bling-bling, pur style et vitesse de pointe, avec étriers crantés. Ils laminaient tout sur leur passage : les fleurs, les fourmis, les branches mortes et les petits enfants. A moins d'un engrais puissant, l'herbe n'avait aucune chance de repousser après le passage de cette horde sauvage.

Ce pur moment de vitesse s'acheva au sommet d'une colline, à deux lieues de la baronnie, distance à laquelle le château semblait être une petite coque de noix, laquelle fut pincée entre le pouce et l'index de l'enfant Josselinière.


Ah ah ! A cette taille saisie, la Bretagne paraît moins insolente, amis !

Les hommes riaient, galvanisés par la cavalcade. Certains recrachaient des moucherons. Ils étaient pimpants, vraiment : le teint frais par la course, cheveux gominés de lotion, dents lavées à grande eau. Chacun des gardes portait la livrée d'honneur de Montsoreau, une collerette fraisée et un casque, ainsi qu'une bannière aux couleurs de l'Anjou.
Aimbaud et ses compagnons se distinguaient surtout par leurs chapeaux. Plumés.

Tandis que - se dandinant d'un pied sur l'autre - Pet-gaz (le destrier) soufflait, le fils de son Pair toisa le château. Le menton froncé par une petite moue de contentement, il leva deux doigts à l'attention de Mimmome, dont le cheval s'approcha pour brouter dans le périmètre personnel de Pet-gaz.


- Maître, faites partir les porteurs au devant. Le vin et les macarons doivent être livrés avant notre arrivée.
- HIHIHIhihihihihihihi !
- Pet-gaz, veux-tu bien partager. Mascarille, un coup de clairon pour sonner notre venue.


Deux autres doigts se levèrent pour appuyer l'ordre. Puis le petit métisse se tourna vers ses acolytes - Melchiore et Grimoald - et les gratifia d'un sourire carnassier et méphistophélessien :

Allez les mecs, à woil-pé, on se fout en tenue de gala et.. A nous les p'tites bretonnes !
_________________
Blanche_
Elle est là, tout près. Affalée sur un fauteuil, tas de soie et de dentelle qui évente ses jambes fatiguées. Près d'elle, une petite table au bois laqué, sur laquelle repose l'objet de toute son attention.
Puis, soudain, sans crier gare, la voila qui se met à crier.


- Prends gaaarde, maraud !
- Maaaais, votre Grandissime Altesse, bien sûr que vous êtes la plus belle de toute.
- Vous m'ennuyez, mon petit. Pis vous puez la route, la sueur, et la Françoysie.
- Maaaaais, Blanche adorée, ma petite colombe, mon roudoudou...
- Il suffit ! Je suis indisposée ! Gaaaarde !

Et dans un geste théâtral, elle fit décapiter la tête du malheureux, qui roula à terre jusqu'aux pieds de Griet.

L'époussetant, elle rapporta la miniature à sa Duduche d'amour.

- Gwenn... Vous n'avez plus trois ans. Lâchez ça, c'est ridicule.
- Ridicule ? On laisse jouer les mâles avec des miniatures d'armées, je vous ferais dire. Moi, c'est des miniatures de Prince. Et on ne traite pas mes Playmobils de ridicule, s'teuplé !
Voyez, Aimbaud, c'est c'lui là.
- Pourquoi a t'il un colifichet ridicule sur la tête ?
- C'est une protection si des fois il tombe à cheval, on appelle ça un casque, HelloO !
- Et lui ?
- Son arpette. Un imbécile, qui régresse tant qu'il parle latin à tout bout de champs. Je l'ai baptisée le Crétinus Insupportablus.
- Vous voulez lui attirer le mauvais œil ? (Oui bah ça va, hein !)
- Je tente une pratique vaudou, c'est vrai. Si tout se passe bien, Cicéron s'écrasera sur le sol une bonne centaine de fois. Ça lui fera les pois ! Mouahahahaha !

Elle recommence, chope d'une main un macaron qu'elle porte à sa bouche, et entame une discussion d'une toute autre importance.
Un petit elle, blond et couronné, qui se pavane devant un Psyché gigantesque.

- Oh, c'est qui, elle ? Elle me dit quelque chose. [...] Ah bah ! C'est un miroir ! Oh, elle est douuuuuuce !
Après un moment de silence, elle demande, l'air de rien.
- Et pourquoi qu'on est pas comme les Playmobils, dis ? Moi j'aurais voulu être rouuuuuuusse !
- Comme Nathan ?

- Comme Maeve...

[Quelques vies palpitantes à Playmobil-Land plus tard...]

- Vi-si-tez not'Breizh, c'est un mon-de par-fait !
- Heum. Altesse ? Les sbires du nain sont proches de nous.
- Proches comment ?
- Heum... Comme ça ?
DIIIIIIIING DOOOONG !
- Ah oui. proches-proches. Tout est prêt ? Les pailles ? Les bas à sable ? Les réhausseurs ? Bah allez ouvrir. On est pas des barbares, nous.

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"Dans mon Monde à Moi, y'a tout plein de poneys, qui mangent des Arcs-en-Ciel et font des cacas Papillons !"
Grimoald, incarné par Aimbaud


[Convoi exceptionnel]


Ambiance western country dans le groupe français qui se rend en territoire ennemi. Houla, attention, Grimoald était content d'aller draguer de la pucelle, faut pas croire; seulement voilà, la Bretagne était un territoire aride, pire que le Far West. Hey ! Hey ! Baby ! Hey ! Ohhhhhhhh yes ! Move your body, allé, bouge ! Et voilà que le sale gosse comment à se trémousser sur le dos de son cheval qui fait grise mine. Son nerf de bœuf dans la main droite, qu'il fait tourner à la manière des majorettes, et qu'il lance avant de la rattraper, et ses rennes dans la main droite, il fait le chaud. Bha oué, il est chaud comme la braise.

Mais, Lecteur adoré, je te vois écarquiller -ou froncer, tout dépend- les sourcils. Serait-ce du au paradoxe temporel? Et Géographique? Comment le p'tit con peut être en même temps en Bretagne et en Provence? Rho suivez ! Kilécon. La Provence c'est fini depuis un baile, faut passer à autre chose. Il a rencontré Aimbaud et Melchiore qui l'ont gentiment convié à cette super fête en Bretagne. Bref, continuons notre histoire.


« Allez les mecs, à woil-pé, on se fout en tenue de gala et.. A nous les p'tites bretonnes ! »

Ouais, à poil ! Hum... Calmez vous... D'un geste ultra-gracieux Grimoald fait passer sa guibole par dessus l'encolure pour descendre. Un être ayant une chance « normale » serait passé sans problème, mais la maladresse connue mondialement du jeune Montmorency se chargea du reste. Le cheval, qui vit un moucheron voler, prit peur et leva la tête soudainement. Le pied du Montmorency heurta les oreille de la monture et le voilà par terre, le gosse, pas la rosse.

« Aïïe ! Charlie ! »

Oui, le môme avait nommé son cheval Charlie, marrant, non?

Il alla chercher ses affaires et se mit derrière un buisson pour se changer. Pas de demie mesure. Belle chemise d'un blanc plus blanc que blanc, des braies et des bottes d'un noir charbon, un mantel noir, et un col jaune. Pour parfaire le tout, une ceinture jaune. Les gueux n'ont qu'à bien se tenir ! Une fois près, mister de Montmorency revêtit son sourire qui les fait toutes (et tous) craquer. Un beau sourire à la colgate, et c'est partit ! Ils chevaucheraient encore quelques minutes et arriveraient à la baronnie. C'est là que tout se passerait, dans une baronnie... Bof, ils auraient au moins pu prendre un Vicomté... m'enfin, il fallait faire les quelques mètres, avant d'arriver...

C'est partit !


_________________
Grimoald de Montmorency
Maewenn
[Chateau ... lequel déja ? Trécesson ... Ploërmel ... Trécesson ... Trou trou picnidouille. Nan j'suis pas une andouille d'abord. Bref, allez pour une fois on va dire qu'elle est dans son domaine donc Ploërmel en avant toute.]

Il est 5h. Non c'est un peu tot quand meme ca. Bon, plutot 8 heures et la princesse s'éveille. Sublime The Princess' au réveil, enfin elle a le droit d'y croire. Encore un matin difficile. C'est qu'elle a trop de sang dans sa prune la BAMie. A boireuuuuuuuuuuuuu. Non non on vous rassure, la demoiselle n'est pas alcoolique, c'est les gènes voyez vous. Le matin, une petite prune saint politaine et elle carbure toute la sainte journée. Ses fidèles serviteurs, enfin ceux de feue sa mère qui du coup sont devenus les siens, bah ils sont habitués maintenant. Et hop, alors que ses yeux sont toujours clos, elle boit sa prune. Faut dire qu'on peut pas la berner, rien qu'a l'odeur, elle reconnait la cuvée.

L'heure de la gymnastique matinale a sonné. Un ... Deux ... Un ... Deux ... Mais elle fait quoi encore la Princesse ? Allez l'autre paupière maintenant. Et voila, la demoiselle qui se leve enfin. Pour le coup, il est bien 8h30. Raaa mais elle va encore etre en retard c'est pas possible. Déja que cette journée ne l'enchante guère alors si en plus, elle se permet d'arriver en retard, c'est craignos au possible. On se dépeche.

Demoiselle qui tourne sur elle meme alors que ses suivantes la parent de sa plus belle tenue. En fait, elles sont toutes belles ses tenues faut pas déconner. Allez aujourd'hui, on change de couleur, faut savoir surprendre les gens parfois. Bref, t'facon c'est ininteressant la couleur de sa robe non ? Oui hein, vous etes totalement d'accord avec moi. Donc on passe à la suite. La voila fin prete. Somptueuse comme à son habitude. Forcément qu'elle a la classe, c'est quand meme l'héritière Brignac BAMique nan de dla.

Et le carosse aux couleurs de Ploërmel prend la route. Finalement elle aurait peut être mieux fait de prendre celui aux couleurs de Brocéliande, ca aurait fait plus classe non ? Bon tant pis, elle est dedans maintenant, on va quand meme pas le repeindre. Direction Baronnie de Saint Père en Retz. Horreur, malheur. C'est qu'elle va en terre ennemie la demoiselle. On se demande bien ce qui lui passe par la tete. Feu son parrain doit se retourner dans sa tombe. Et elle chante pendant le long trajet pour éviter de penser à tout ca. C'est à se demander si elle n'est pas devenue folle d'un coup la demoiselle. Elle doit surement être possédée j'vous l'dis moi.

Au loin, les contours du chateau se dessinent. Peu à peu son sourire s'efface. La chanson qui lui occupe la tête disparait dans les méandres de son cerveau de fille trop complexe pour le premier quidam venu. A quoi elle pense ? Rooo bah ca je vous défie de le savoir. Ca vous ferait bien trop peur, j'vous l'dis moi. La grille, les gardes. Bon allez, on se lance. On sourit demoiselle, allez on se force. Et voila, qu'une voix douce se fait entendre.


Maewenn BAMie de Brignac, dame de Ploërmel. La Damoiselle de Walsh-Serrant m'a conviée ici.

Un "magnez vous j'ai soif" tenta de sortir de ses fines levres mais elle s'abstint au dernier moment. On va pas se les mettre à dos de suite hein tout de meme. Sage Mae, sage.
_________________
Melchiore.
[Ce petit chemin qui sent la noisette.]

S'échapper du domaine paternel n'avait pas été du gâteau, ah non. Se faire prendre lui aurait valu une sacrée tarte. Et les tartes, Spino' savait si Melchiore les préférait au goûter. Le goûter! Voilà qui avait motivé notre petit con à entreprendre sa fugue en pleine nuit – la gent pucelle n'étant que la cerise sur le gâteau-, le cousin Grimoald à l'appui. Sans compter que ce dernier aurait pu aisément lui servir de prétexte en cas de d'échec. Tout était prétexte, pour ne pas se prendre une beigne. 'suffisait d'inventer n'importe quelle salade en vue de s'innocenter. D'autant que le revers paternel s'apparentait davantage à une bonne grosse pelle à tarte qu'à une passoire usée. Non, il l'avait bien en chair, la main, le vieux, et lourde avec ça. Toujours est-il que l'escapade s'était déroulée comme dans du beurre. La faute au lait de pavot versé dans la sauce du souper? Allez savoir.

-C'est quand qu'on arriiiiive?

Tout le trajet durant, le gnome Morencien n'avait cessé de bailler aux libellules. Le pied à l'étriller, le minus zieutait un peu le paysage, de temps en temps, entre deux roupillons.

-On est bientôt arrivéééééés?

N'allez pas croire que le chemin fut sans encombres. Tant de chevauchée aurait bien pu décorer le fessier Melchiorien de beaux escarres, s'il n'avait été pourvu de langes moelleuses à souhait.

-Est-ce que c'est encore loinnnnn?

Reconnaître le territoire breton? Fastoche! S'il commençait à pleuvoir, c'est qu'ils arrivaient dans le grand duché Breton. Dès que les gens commençaient à parler un dialecte étrange et pâteux, ils seraient assez profondément engoncés dans le territoire pour bientôt arriver en terre finistérienne.

-Pfffff, c'est long!

Trois torgnoles, deux arrêts pipi et une bonne dizaines de grognements réprobateurs plus tard, le convoi de gougnafiers arrivait en vue du krak celte. Melchiore se gratta la moustache, avisant son paquet de fringues. Avec ses six ans d'âge tout rond, 122 cm pour 25 kg tout conchié, et un bon 28 de tour de cervelle, Melchiore pouvait déjà se targuer d'être parfait, s'il n'était ce...

-Ah! J'vais tomb...*SKRAAAACK BOOOOUUM*

...S'il n'était ce léger handicap, allait-on dire. Voilà que le gnome coinçait son pied-bot dans l'étrier de son poney, piquant une tête dans la fange poisseuse. Au moins, il ne tomberait pas plus bas. On n'a pas tous la classe Aimbaudesque, mais on fait avec. Le temps de récupérer sa canne et de clopiner vers ses compagnons de route:

Citation:

Allez les mecs, à woil-pé, on se fout en tenue de gala et.. A nous les p'tites bretonnes !


Il ne fut alors plus question que de poils. C'est consciencieusement que le minot brossa sa mini barbe dans le sens pilaire. Tout n'était qu'affaire de finesse et de doigté. Un peigne fin et une lotion à la cire pour dompter le tout. Et pour une telle application, il ne fallait pas l'avoir dans la main, le poil. Ceci fait, plus qu'à s'endimancher, après une petite remise à jour au fond des langes. Chausses blanches surmontées d'une culotte rouge sombre bouffante, que parachevait d'enjoliver une chemise à jabot et un petit veston du même bordeaux. Une classe à toute épreuve. Sûr qu'ils allaient taper dans le mille, avec les gonzelles. Z'allaient tomber comme des quilles. Peut-être. Ou pas. Enfin, sûrement quoi.

-Au poil, on peut y'aller. À nous qu'on va bouffer tous les macarons!

Et de partir bille en tête sonner l'hallali aux portes. Enfin, le temps de viser l'étrier...
_________________
Melchiore de Montmorency
D'honneur n'a que le doigt
Blanche_
[Princess with no Crown]


Ça sonne. Et résonnant dans l'immense salon, le gling-gling dépasse allègrement la résistance de Blanche. Quelqu'un pour aller ouvrir, Bordel ?
C'po croyable, songe t'elle. Ayant investi son trône de velours rose, elle balance ses jambes de l'autre coté de l'accoudoir, avachie, à 90° de la position communément adoptée.
Quelqu'un pour aller ouvrir au minet brun ? C'est Aimbaud, j'vous dis. Let's get the party started !


Elle se replace correctement, réajuste ses cheveux, et admire son petit air hautain et supérieur, résultat d'un travail acharné. Elle a l'air odieuse ; l'est, d'ailleurs. Thanks God, elle respire la Blond'Attitude, l'orgueil démesuré, et tout ce qui rebute les gamins comme lui.
Blonde. Riche. Superbement chiante. Recouverte de blanc des pieds à la tête, trois bagues à chaque main, couronne discrète dans les cheveux.
Just breathe.

Mais au lieu d'un misérable, insupportable, microscopiquement insignifiant fils de pair, c'est une gracieuse Brune qui fait son apparition. Dame. Fille de. La classe !
Elle sautille au pied de son trône d'argent et de parme, laisse glisser au sol son manteau d'hermine et son coussin aux pompons fraiboises, pour se ruer sans plus de protocole vers l'enfante Brignac.
Pas qu'elles s'adorent, non. Mais les querelles disparaissent d'instinct, lorsqu'il s'agit de faire front commun face à l'envahisseur.
Elle s'incline. Large sourire, elle souhaite la bienvenue à la jeune Saint Politaine.

Vous avez fait bon voyage, Maewenn ?

Et la môme de lui indiquer son lieu de repos privilégié, royaume voisin du sien. Un Fauteuil de vert paré, aux sculptures discrètes. L'incarnation de Brocéliande, faite pour y poser son popotin.
L'allusion à ses terres est frappante. Ploermel, rappelé en tous sens.

Azenora est presque prête. Et les gnomes ne vont pas tarder. Prenez place, je vous prie. Votre Trône n'attend que vous.
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"Dans mon Monde à Moi, y'a tout plein de poneys, qui mangent des Arcs-en-Ciel et font des cacas Papillons !"
Mimmome, incarné par Aimbaud


Le Trés Magnifique et Trés Glorieux Mimmome n'était pas en compagnie du groupe d'Aimbaud , mais juste dérriére, à environs 2-3 mètres. En effet, son magnifique carrosse vénitien était certes fort confortable, mais un peu lent. Meme si Xanthos et Balios étaient sûrement des chevaux très robustes , il avaient des difficultés à tirer ce carrosse particulièrement lourd.

Mimmome était confiant. Il avait avec lui son valet Derrick, et surtout, il aurait du devenir son praeceptor, celui qui allait lui apprendre les bases de la vie . Pour ce qui regardais la culture, ce n'aurait pas été dur. Il leva sa manche droite jusqu'au coude . Il vit ses muscles, fruit d'années de mercenariat en Italie, fort , oui, mais non plus vigoureux. Le travail administratif l'avait un peu abîmé. Enfin, il n'avait que 22 ans, encore dans la force de l'age , et surtout, dans la force de l'esprit.

Dissidium. Ainsi Petrarque nommait ces doutes qui nous attaquent, qui nous prennent , qui nous coupent notre souffle d'anxiété , ces choses qui manquent de nom, mais agissent mieux que des doutes. Eh bien, Mimmome n'en avait pas. Après tout, en quel but?

Il entendit la voix du petit Josseliniére. Les macarons? Ah oui, c'est vrai, il y en avait dans les bagages. Du vin? Évidemment du bon Bourgogne, du Nuits Saint Georges de plus , qu'il avait emmené avec lui. Il donna la clé au porteur qui se tenait à coté de lui, et bien évidemment, celui ci la pris, et alla prendre les macaroni.

Derrick, may thy take thou trumpet and song the allemande?
Masser, the trumpetist yet singing the allemande.


Le trompettiste. En effet, un petit bruit aigu brisa le calme qui plainait sur l'horrible foret - plaine bretonne. Finalement, Mimmome s'essaya et attendit.

( Ouais, je sais pour mon Anglais du Moyen, je me référence à Shakespeare, donc c'est pas correct à 100% )

_________________
Marco Ignazio Castello
Ambassadeur Général de la Bourgogne en Italie
Greffier à la Court de Bourgogne
Doyen de la Faculté de Lettres à l'Université de Belrupt
Copiste à l'Académie Royale
Créateur du Manuel "Castello"
Maeve
[Château de Vannes]

Je me fige. Surtout, ne pas bouger d'un poil.
Elle approche, m'observe. Hésite.
Je retiens ma respiration.


En général, les gens qui dorment ont un souffle régulier, Mademoiselle.

Sourire insolent de ma suivante tandis que j'ouvre les yeux, mon stratagème ayant été mis à jour. Il faut absolument que je revoie ma tactique.
Je grogne et m'étire tandis qu'Anelha ouvre grand les rideaux.


Vous vous réveillez bien tard aujourd'hui, Mademoiselle. Je m'attendais à un réveil matinal, vu ce qui vous attend aujourd'hui...
- Qui c'est qui m'attend ?
- Oh, personne pour l'instant, Mademoiselle. Quoique, le soleil est déjà...
- Bon beh diiiiis ! Qui qui y a aujourd'hui ? M'sieur Finam a enfin donné signe de vie ?
- Pas exactement. En fait, vous avez reçu une lettre de Mademoiselle Blan...
- QUOI ?!


Je bondis de ma couche, toute fatigue oubliée, et m'aggripe à ma suivante.

Quelle lettre ? Où ?
- Mais enfin, vous l'avez reçu voilà déjà plusieurs jours, et...


Horreur et damnation. Blanche. Une lettre. Pour moi. Datée d'il y a quelques jours. Et que j'ai raté !
Je laisse ma suivante entretenir son monologue, et grimpe sur mon bureau. Je balance toutes les paperasses bibliothèco-culturesques à terre, et déniche enfin ladite lettre, déjà décachetée.
Je bouderai Anelha plus tard. Pour l'heure, la lettre est prioritaire.
Mes yeux parcourent rapidement les lignes. Mon visage, lui, passe de l'émerveillement à l'étonnement, en passant par l'effroi.
Je repose la lettre sur le bureau avec délicatesse. Le papier touche à peine le bois que je me rue dans le couloir, ignorant les cris de ma suivante, décidée à ne pas me faire sortir en chemise de nuit. Mais je cours trop vite pour elle, sans doute.


Mère ! Mèèèèèère ! Blanche elle nous a invité à Saint-Père-en-Retz ! Aujourd'hui ! Viiiiite ! On est en retard !

Arrivée devant les appartements de mes ducaux de parents, je martèle la porte de mes petits poings. Ca uuuuuuuuuuuuuuurge !
_________________
Semias, incarné par Blanche_


"Contraria contrariis curantur" (les contraires se guérissent pas les contraires)

Si seulement il avait pu avoir en face de lui l'imbécile de Latin qui avait sorti ça, il l'aurait invité à parcourir la moitié des terres de France et de Bretagne à dos de cheval, pour voir si le mal lui passait. D'ailleurs, s'il avait pu tenir l'imbécile de professeur de latin qui lui avait appris ça un jour, il en aurait fait de même. Parce que le trajet au galop, Vendôme fut-il une monture des plus confortables qu'il ait connu, relevait tout de mêle du défi. Depuis la moitié du chemin il souffrait de se savoir encore si loin. Enfin il en souffrait pour son dos surtout... Quelle ne fut pas sa joie lorsqu'enfin il arriva à destination.

Saint-Père-en-Retz ? Comment allait-il trouver un bled pareil ? Ce fut sa première interrogation en recevant l'invitation. Et puis finalement, une fois qu'on avait passé Nantes, il devenait plus facile d'obtenir des réponses. Encore fallait-il éviter un accent trop français. Et comme il maîtrisait très mal la langue bretonne, il avait tenté l'accent provençal. Entre indépendants, ils seraient sans nul doute plus hospitaliers. Le pari s'était avéré payant.

Il avait donc fini par arriver. Sans vouloir tirer de conclusion hâtive, il observa le ciel... Pas pluvieux, mais pas franchement joyeux non plus. Ah la Bretagne ! Il tourna la tête vers l'arrière.


"La..."

Ah oui, l'inconvénient lorsqu'on voyageait au galop, c'est qu'on pouvait difficilement emmener son valet à dos d'âne derrière, au risque de prendre honteusement plus de temps. C'est que d'habitude, le Lahire était là... A défaut, il sauta de cheval, lança les rênes à ce qui semblait être un palfrenier sacrément bien fringué (ou bien c'était peut-être un valet ? Peu importe...) et se dirigea vers l'entrée de la résidence.
La Bretonne s'était montrée bien peu exhaustive concernant le motif de cette invitation. Le Balsac ne manqua pas de noter les quelques belles "charrettes" qui attendaient déjà à l'avant du bâtiment. Apparemment c'était cette fois une rencontre plus mondaine qu'à l'accoutumée...

Un autre personnel de maison s'avança, il déclina identité, titre, et but de la visite ("on m'a invité...") et en profita pour secouer le bas de son mantel et taper ses bottes, répandant de la terre sèche un peu partout sous le regard sceptique de l'homme de maison qui se ferait sans doute démolir s'il ne nettoyait pas rapidement, mais ne pouvait se permettre de prendre un balai là, maintenant.

Ils avancèrent dans la demeure.


Azenora
J’y vais, ou j’y vais pas. Non, j’y vais pas. En fait si, parce que si j’y vais pas, ça ne va pas du tout le faire. Oh pis crotte, ils peuvent se passer de moi. Enfin, à la réflexion, j’suis carrément indispensable.

Dilemme cruel, les sourcils froncés, ses magnifiques ongles manucurés massant doucement son crâne en plein travail. Ben oui, c’est que cela est cro dur pour la Bleizhmorgan de penser aussi fort, ça demandait une concentration extrême. Assise sur son lit, elle jeta un regard par la fenêtre, l’air mélancolique. Elle n’avait pas vraiment le cœur à la fête, bien qu’elle donne le change. Seules sa BB Blond’ et sa Mae étaient au courant de son désarroi profond. Enfant dont le cœur était brisé en deux par une famille qui ne la méritait pas…

Elle se leva, plissa sa robe, réajusta sa coiffure et se para d’un sourire hautain et supérieur. Elle était fin prête à combattre les lions affamés de chair fraîche et jeune. Ah ces barbares, ils en tiennent une couche j’vous dis !

DIIIIIIIIIING DOOOOOOOOOOOOONG !

Etonnée, elle porta une main gantée sur la poignée. Déjà là les mini-crottes ? Ils devaient avoir hâte de vider les réserves de Prunes et de Macarons ces méchants po beaux. Elle grommela, soupira et re soupira. Elle avait tellement soupiré depuis ce matin, qu’elle se demanda si le souffle n’allait pas finir par lui manquer. En tout cas, elle ouvra d’un coup sec la porte, et descendit majestueusement (faut toujours avoir la classe !) les escaliers, en direction du salon.

Quand elle la vit, elle faillit tomber à la renverse, mourir foudroyée, bref, elle était littéralement sur le cul.

Oh my god Mae ! Je suis surprise et tellement enchantée. Elle courut et sauta presque dans les bras de sa Coupine. Rien de protocolaire, elle restait sa BAMie, Dame ou pas, nan mé ho ! Tournage vers la Blonde, et dans un big sourire ultra charmeur (vi elle s’entraine), elle demanda d’une voix qu’elle voulut sèche :

Bon…Ils arrivent quand les nains ? C’est pas tout ça, mais je commence à avoir soif !
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Maewenn
[Entrée en territoire ennemi]

Elle a a peine mis un gracieux pieds dans la pièce qu'une furie blonde lui fonce dessus. Mouvement de recul ? Non bien sur. C'est une Brignac et les Brignac ne reculent devant rien. Meme pas devant une invitation en terres ennemies pour jouer la nounou de gobelins riquiqui et francoys c'est pour dire. Quel sortilège a bien donc pu lui être jeté ? L'effrontée brune, égoiste et méchante aurait elle été visité par Aristote en personne pour devenir ainsi ? Bon on se le demandera ptete plus tard parce que la, ca risque d'etre un peu long à expliquer.

La Walsh lui sourit. Bon ca ferait mauvais genre de pas faire pareil. Surtout que bon, faut pas trop oublié qu'elle n'est pas sur ses terres ici et donc qu'elle n'a pas la maitrise des domestiques. Sourire à son hote. Bon voyage ... Ai - je fais bon voyage. Mais en voila d'une question qu'elle est bonne. Que répondre ? Gentillement ou fidèle a elle meme ? Bon pour ce soir, vous aurez la version jeune furie brune douce comme un agneau qui vient de naitre. Profitez en, la connaissant, ca ne risque pas de durer très longtemps.


Long mais agréable.

Mae, arretes de prendre cette voix froide et seche. Tu es la alors maintenant tu souris et t'es agréable. Nan mais à la fin, faudrait voir à changer hein. Ton caractère, on en a marre. Non non le narrateur ne pete pas un cable promis ... Bref, on reprend donc. La Walsh lui indique son trone. Pour sur, la Blonde a mis les petits plats dans les grands pour l'occasion. Sourire radieux sur son visage fin, popotin princier qui s'installe sur le siege moelleux alors qu'elle releve délicatement sa robe.

Azenora ... Ah oui nan, mais elle fout quoi la peste ? Elle aurait pu faire l'effort de ne pas les laisser seules toute de meme ... Comment entretenir la conversation ? Parler de la famille. On va éviter, c'est surement pas une riche idée. Riwan, c'est encore pire ... Bon. Sa voix douce se fait entendre. Encore une victoire de Mae, ouais, elle a réussit à se faire douce et sage la demoiselle.


Il fait beau non ?

Et la, elle la voit ... Une Bleizh qui entre, lui saute presque dessus. Bref, entrée fracassante de sa peste de toujours. Elle la jeune fille reste silencieuse, affichant un sourire plus éloquent que les mots.
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Maeve
[Vannes]

Je n'ai bientôt plus de force dans les bras. Mère est ou absente, ou trop occupée. Qu'à cela ne tienne ! Je peux me débrouiller toute seule, moa, d'toute façon.
Anelha m'a rattrapé et m'invite à regagner la chambre ; ce que je fais sans rechigner. J'avance d'un pas vif, mes pensées focalisées sur une question qui déjà me taraude.
Que vais-je porter ?
D'abord : qui y aura-t-il ? Blanche, bien sûr. Mais après ? Azenora, peut-être ? Des Politains ? Raa !
La bordeaux, je l'ai porté hier.
La verte n'est pas de saison.
La blanche ? Pas pratique pour un gouter.
Va pour la rouge sombre.
Du haut de mes 8 ans, j'ordonne à ma suivante de m'aider à enfiler ma robe.


Plus viiiiiite !
Aïeuh !
Elle est où Mère ?
Tu crois qu'il y aura qui chez Blanche ?
Pourquoi qu'elle m'invite pas à Rohan directement ?
Attention tu piques !
Le carosse sera près à temps ?
Et mon ruban, hein il est où ?
...


Un paquet de questions et remarques existentielles plus tard, me v'là prête ! Fière de mon allure, je retourne aux appartements de Mère -plus doucement, pour pas froisser la robe. Je répète mes bonns manières en chemin.
C'est le moment d'appliquer, plus que jamais, les leçons de Princesse !
Nouveau toc toc.


Mèreuh ?
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Blanche_
Affligeant. Les considérations bretonnes se résumaient à "Où sont les boissons" et "Oh, mais il fait beau ?"
Sans blague. L'art de la conversation des deux brunes avait de quoi pulvériser des records.
Bénissant le "dong" qui la sauvait, Gwenn courut en personne présenter son bonjour aux nouveaux venus. Dont le premier, pas des moindres... Sémias.
Elle se retint de marcher plus vite. S'engouffra dans la hall d'entrée avec un empressement modéré, bien que la joie qui l'animait soudain gagnait un quota exceptionnellement élevé.

"- Je lui donne un 7 et demi pour les fringues. Il s'est pas trop foulé non plus.
- Mais c'est à cause de la route ! Il est un peu poussiéreux, à cause de la route. Ça compte pas !
- Bordel, que t'es chiante... Un 8, alors. Et pour l'allure ?
- Oh, regarde moi cette classe ! Et comment il avance ! Comment il marche ! Qu'il est bôôôôô !
- Oui, enfin bof. Disons 3. 3,25 si je suis gentille.
- au moins 6. Et on ne discute pas.
- Et la propreté ?"

Il balance la terre sur le tapis. De ses yeux exorbités, elle se demande soudain à combien le pressing va lui revenir. (Comment ça, le pressing n'existait pas ? Vous êtes sûrs ?).

Sémias !
Elle s'incline. Plus bas que bas. Baiserait le sol, si tant est qu'il soit près de ses pieds. Juste au dessus de lui, angle parfait pour qu'il lorgne dans son décolleté en toute impudence.
Mais tout ça, c'est le hasard. Pu-re-ment le hasard.


Bienvenue chez moi. Nous... Words don't come easy...
Peut être, un jour.
Elle attend qu'on vienne ôter son manteau. Les domestiques s'empressent d'accéder aux requêtes silencieuses de leur maitresse, tandis qu'elle mate le nouveau venu, lèvres entrouvertes sur un sourire radieux. Et sucré.
Elle tend une main gantée, attend le baise-main réglementaire qui devra y être apposé avant qu'elle ne le laisse pénétrer son sanctuaire.
Et puis il s'avance, investit les lieux, les découvre avec douceur. Elle pousse la porte du petit salon. Au dedans, des rires.
Gaieté qui gagne soudain son visage.


Azenora sera ravie de vous voir, Sémias.
Et les doigts, lentement, se referment sur les siens tandis qu'elle l'introduit en son cercle d'amies.
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"Dans mon Monde à Moi, y'a tout plein de poneys, qui mangent des Arcs-en-Ciel et font des cacas Papillons !"
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