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Chambre Ayenienne

Ayena
Et alors qu'elle sent de nouveau contre elle cette chaleur rassurante, cette petite flambée de vie nouvelle, cette respiration qui s'accorde si bien à la sienne, et alors mesme qu'elle sait que l'on veille sur elle, Ayena voit tout à coup surgir dans les images oniriques qui régissent son esprit le visage de son défunt mari. Il a le visage rougeaud et s'avance vers elle avec une hargne décuplée pour une raison qu'il ne divulgue point. Il lève la main et son regard lance vers sa femme, sa toute petite femme des éclairs vengeurs...

Ayena s'éveille en sursaut et se redresse, enlevant alors à sa fille son sein dénudé.


- Non !


Elle a le regard fou, tourne la teste dans tous les sens. C'est le bruit que fait sa fille et cette respiration sifflante meslée a ce qui peut estre assimilé à des pleurs qui la fait revenir sur terre.
L'Intendante se rend alors compte qu'Atirenna est là, près d'elle, le regard humide...


- Oh, pardon, pardon, pardon, pardon...


Sa litanie se poursuit dans le cou de la petite fille qu'Ayena a saisi pour serrer contre elle.
Comment expliquer cette culpabilité qui étouffe le coeur de cette jeune mère... Et la petite, elle , reste là, immobile, contre ce sein nu qui pend, interdite, sans doute, ne comprenant pas pourquoi on la prive de ce liquide qui lui faisait tant de bien...


- Pardon, pardon, pardon...

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Atirenna
Ayena s'était éveillée et tantôt repoussant la petiote, ou encore, la reprenant à elle, celle-ci s'excusait, devant l'incompréhension de la médicastre... un rejet ? l'enfant était il désiré ?

Atirenna se releva, se posant sur le lit et maintenant la petite perle contre sa mère, prenant les deux contre elle, sans étouffer le nourrisson, séchant ses larmes de joie, pour un regard attendrit et compatissant...

Mon enfant... ma douce Ayena... elle n'est pas responsable de sa venue au monde, et vous n'êtes pas obligée de lui en vouloir, faute est de celui qui n'est plus... son père... ne le laissez pas gagner et vous la prendre... votre détresse est légitime, la sienne sera irréversible... elle pourrait en mourir, vous êtes son seul lien avec la vie...

Ati embrassa la joue de la jeune mère, en lui caressant l'autre de sa main, le coeur d'Ayena battait la chamade, elle semblait comme sortie d'un cauchemar, quel avait été son rêve ? elle devait se libérer de ses démons... et le très haut en sa main protectrice, saurait agir en conséquence...

votre âme est tourmentée, la sienne est fragile, et sans votre soutien, vostre fille est perdue.. regardez là !!!

De sa main, avec une douceur infinie, elle dirigea son regard sur l'enfant cherchant son sein...

Elle vous ressemble.... elle veut à manger... et telle que vous la voyez, elle se bat pour survivre... vos angoisses sont les siennes, et son coeur est très fatigué... pour une raison que j'ignore, il ne bat avec la régularité des autres nourrissons de son âge.... nous devrons oeuvrer ensemble à soigner votre perle...

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Ambroisine
La veille au soir, la servante avait été envoyée défaire les noeuds multiples de la maisonnée. La nuit bien avancée, elle avait voulu revenir dans la chambrée pour faire part du fait d'avoir menée à bien sa mission, mais les cris de démente qui s'en échappaient l'en avait dissuadée. Elle avait couru vers sa couchette, terrorisée, se demandant ce qui se passait la dedans.

Le matin naissait à peine lorsque Ambroisine se leva. Le chastel semblait avoir retrouvé son calme. Aussi, après un passage rapide en cuisine pour manger une tartine de pain au saindoux, elle retourna vers la chambre des torture, portant sur un plateau un énorme bol de bouillon et du pain à volonté.

Elle ne frappa pas à la porte, comme elle en avait prit l'habitude. Et puis, elle avait les mains pleines, c'était une bonne excuse. Une fois entrée, elle repoussa la porte d'un coup de postérieur bien placé. But.

Debout, au milieu de la pièce, elle découvrit une scène étrange. La Grosse femme de la veille n'était plus si grosse. Elle se balançait d'avant en arrière, chuchotant quelque chose qu'Ambroisine ne captait point. Elle tenait tout contre elle un ballot de linge... Et un de ses seins pendait là, nu et inerte.
La femme noble, celle qui lui avait donné l'ordre d'aller défaire les nœuds, se tenait contre l'ancienne-grosse-femme et parlait d'une voix douce et caressante.

Un certain malaise emplissait la pièce. Ambroisine fronça les sourcils et alla déposer le plateau sur la table de chevet. Elle remarqua alors quelle était gesnée par quelque chose : l'odeur. Du sang, de la transpiration, et, et.... quelque chose d'autre. De non identifiable.

La jeune fille muette hésita un instant puis alla ouvrir en grand la petite fenestre. Puis, elle alla s'asseoir à costé de l'ancienne-grosse-femme prostrée. Et, copiant le geste de la femme noble, elle posa une de ses mains sur la peau nu du bras qui se présentait.

Elle sourit.

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Ayena
Elle resta longtemps à se balancer, tenant toujours fermement sa fille. Les paroles d'Atirenna arrivèrent comme la rosée sur un incendie. C'est à dire qu'elles apaisèrent la flambée, mais ne l'éteignirent point.

Une main douce mais ferme lui fit pencher la teste vers celle de sa fille. ainsi donc, l'enfant avait une faible santé. Le coeur. En plus de cette respiration qui semblait grincer.

Ayena grimaça. Doucement, elle représenta son sein à sa fille qui attrapa le mamelon dans sa minuscule bouche. Mais elle ne tétait point.... Or ça, Ayena ne le savait point, car lorsque l'on débute dans les choses de la vie, on ne sait pas tout de façon innée.

Un vent frai s'engouffra alors dans les poumons de la mère. Qui releva la teste. Elle avait honte à présent. Honte que la médicastre soit obligée de la rassurer, honte de ne pas savoir comment se conduire face à cette enfant, honte de ne pas estre fière en regardant l'avenir. Tout cela semblait aller de soit pour toutes les autres mères... Pourquoi pas pour elle ?

Une main supplémentaire, sur son bras. Ayena rencontre alors ce visage étrange vu au tout début. C'est à ce visage, à cette jeune fille qu'elle doit d'avoir les cheveux détachés.

l'intendante déglutit. Elle a assez demandé pardon. C'est assez. Tentons de faire comme si de rien... au moins un temps. Elle pourra se laisser aller de nouveau, mais lorsqu'elle sera seule.

- La petite s'appelle Drosille.

C'est une affirmation. Le nom s'est imposé...

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Atirenna
Un grand sourire illumina le visage de la médicastre... la petite ange venait d'avoir un prénom... la mère commençait donc à l'accepter et libérer sa fibre maternelle, elle lui donna le sein à nouveau et en cela un pas vers l'avenir venait d'être franchit...

Drosille... et bien je souhaite la bienvenue à Drosille, fille d'Ayena... et à Ayena pour le bonheur que vous allez partager ensemble...

Atirenna sourit affectueusement à la jeune servante qu'elle venait de remarquer, et qui prenait délicatement le bras de l'intendante... elle posa sa main sur la sienne et lui lança un regard empreint de gratitude...

Je ne connais pas votre nom jeune fille... mais en ce jour bénit, je vous remercie de nous avoir apporté votre aide... sans vous, qui avez défait tous les nœuds du domaine, la petite aurait eut des difficultés à naitre...

Ati prit la main d'Ambroisine et lui fit toucher la joue de Drosille du bout des doigts... en lui caressant la sienne...

voici le miracle de la vie et celui de l'amour... maintenant, ma douce Ayena... vous devriez faire honneur au repas que vous a si gentiment apporté notre amie ici présente...

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Ayena
Une certaine effervescence semblait agiter la médicastre. Elle souriait, parlait de bonheur... Ayena sourit, pour lui faire plaisir. Oui, elle ressentait quelque chose de différent depuis la naissance de la petiote, mais on ne pouvait pas étiqueter ce sentiment comme étant celui du "bonheur".

Sa fille avait les yeux fermé, la bouche ouverte sur son sein qui lui était indifférent.

Alors que l'on parlait d'un en-cas, Ayena s'aperçut en effet que son ventre la tiraillait.


- Il faudra prévenir la Comtesse. Vous croyez qu'elle serait heureuse que ce soit une fille ?

Voilà, la question du sexe se posait. Ayena n'avait jamais eu une préférence. Mais une gueuse, cela voulait dire un futur mariage. Certes, pas de suite, mais il allait falloir ne pas recommencer le mesme schéma que pour sa vie à elle...

Pensive, elle regarda la servante caresser la joue de sa fille, son doigt se trouvant à deux pouces de son téton. La chair de poule dressa les poils d'Ayena qui frissonna.

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Ambroisine
Un sourire absent restait là sur les lèvres de la servante.

La femme noble adressa la parole à Ambroisine. Elle semblait la remercier. c'était étrange. Pourquoi remercier pour quelque chose qu'elle avait fait sans réfléchir ? Qu'importait. Les gens étaient tous étranges dans ce chastel. Mesme si ce n'était point pour lui déplaire.
elle fut par contre étonnée de voir la noble lui prendre la main : qu'une noble prenne volontairement dans sa propre main celle d'une servante était probablement une première. Habituellement, ils évitaient ce genre de contact.

La peau du bout de son doigt rencontra alors une autre peau. Douce, comme neuve. Ambroisine ouvrit de grand yeux étonnés. Ainsi donc, ce tas de chiffons était vivant ! Il s'agissait là... D'un estre humain en taille réduite ! Mais par quelle magie cela c'était-il produit ? Ho, qu'elle aimerait bien, elle aussi, savoir faire des modèles réduits...

Pensive et naïve, elle retira doucement sa main pour venir apporter le bol de bouillon et le pain, directement sur le lit. Pas de manières : dans un lieu où la magie opérait, tout était permis ! N'est-ce pas ?

Celle que la noble appelait Ayena semblait absente. Son sourire était faux. Ambroisine émit un bruit de gorge pour attirer son attention et lui désigner le bouillon fumant.

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Ayena
La haine et l'amour sont si proches. La passion nous charrie sans ménagement de l'une à l'autre. La haine serait-elle donc la plus violente, la plus exacerbée des formes de l'amour ? *

Voilà comment résumer les fluctuations d'asmes d'Ayena. Mais dans l'hypothèmes où ces dernières seraient dues à un trou dans l'estomac, mieux vaut le combler.
Ainsi, elle enlève sa fille de son sein, la pose entre ces jambes, recouvre sa poitrine pour estre une peu plus décemment vestue. Pour, elle attrape bouillon et pain, et commence à manger avec un appétit certain.
Lorsqu'elle termine le bol et le pain, elle se sent mieux. Elle retend le tout à la jeune servante, à qui elle n'a mesme pas encore adressé la parole. Elle s'en rend compte, et pour combler cette faute, elle lui adresse un sourire plein de reconnaissance.


- Merci, jeune fille.


Puis, elle retourna son attention vers sa fille. Cette dernière avait ouvert les yeux et la regardait, muette.

- Regardez, vous autres, elle a les yeux bleus, comme moi..., souffla t-elle.

Seulement, ce regard là était aussi le dernier. La mère ne savait pas encore qu'elle s'extasiait sur un nourrisson qui venait de succomber, à l'instant.
Ignorante de cela, Ayena posa bol et autres ustensiles à costé et prit sa fille dans ses bras. Elle prit un cadavre, dans les bras. Et encore une fois, elle sourit. Elle venait d'accepter sa fille. Mesme couleur des yeux. Elle se battraient ensemble dans cette nouvelle vie. Ou pas.





* HRP : Citation de Hélène Rioux, dans J'elle.

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Vicky
Suivie de la Duchesse, elle avait parcourrut les couloirs en tentant de se souvenir du chemin, cela aurait été le comble qu'elle se soit trompée encore une fois... cependant le soulagement était immense en reconnaissant la porte de la chambre... sans ouvrir, Vicky frappait à la porte, d'une manière reconnaissable pour la médicastre qui ne souhaitait pas d'homme dans la pièce durant l'enfantement, même si celui ci était terminé, il fallait un temps de repos à la mère avant que de recevoir la visite d'une présence masculine dans la pièce...

TOC .................... TOC TOC

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Atirenna
La mère acceptait l'enfant, la jeune servante semblait vivre dans un nuage, on frappait à la porte... Vicky.... à qui elle pria de rentrer et en même temps, le regard d'Ati s'assombrit d'un coup, une aspiration plus rauque que les autres, les paupières qui ne voulaient plus se fermer,le petit ange venait de succomber...

La médicastre laissa l'enfant dans ses bras, caressant avec douceur son front, ne voulant pas faire peur à Ayena... lentement, elle la défaisait de ses langes, libérant sa poitrine... écoutant ses battements lents... n'entendant plus son souffle... le cœur voulait vivre, mais l'air n'entrait plus... le corps n'avait pas assez de force...

Ati s'adressa à la mère... et son regard était empreint de cette peine qui lui rappelait que trop la mort de ses enfants... elle savait que rien ne pourrait remplacer la petite ange qui venait de regagner le paradis...

vous devez être forte... j'ai peur que vostre fille ne reste longtemps avec nous... veuillez me la donner dans les bras... je vais tenter une dernière fois... s'il vous plait !


Sans doute afin d'y croire encore... Ati voulait encore tenter de la sauver...

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Deedlitt
Deedlitt arriva d'un pas décidé entre deux cérémonies. Quel était donc ce mal qui pouvait toucher l'enfant? Elle arriva devant la porte et frappa. Connaissant Ati elle mettrait tout son savoir au service de la vie. Puis elle entra sans autre protocole plutôt souriante après tout une naissance était un heureux événement et elle se voulait rassurante.

Elle découvrit Ati et Ayena.



Bien le bonjour mes Dames, Vicky m'a prévenue qu'une heureux événement avait eu lieu ici. Veuillez excusez mon retard j'étais tenue à des funérailles ici même.

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Ayena
Sensation étrange. Ayena serre sa petite fille contre elle, et le corps de cette enfant lui semble lointain. Comme si, comme si...

Tout se passa vite, trop vite. On frappa à la porte. Le regard d'Atirenna se voile. Et comme pour la préparer, pour faire comprendre à la mère, sans mots, avec des mouvements, la médicastre s'emploie à lui retirer doucement l'enfançonne. Mais Ayena s'y oppose. Elle ne veut pas. Elle ne veut ps estre préparée, elle ne veut pas comprendre. C'est sa fille. Elle est contre elle... Tout ira bien, maintenant...


- Vous devez être forte... j'ai peur que vostre fille ne reste longtemps avec nous... veuillez me la donner dans les bras... je vais tenter une dernière fois... s'il vous plait !

Non. Ne pas entendre ces mots. Les écarter. Les rejeter. Les oublier. La voix de la médicastre est presque suppliante. Ayena sait, maintenant. Mais... Non... Non... Pas encore... Pas une autre fois...

Hors de son champ de vision, Vicky entre, suivit de près par la Comtesse.


- Bien le bonjour mes Dames, Vicky m'a prévenue qu'une heureux événement avait eu lieu ici. Veuillez excusez mon retard j'étais tenue à des funérailles ici même.


Ayena tourne la teste sans énergie, tenant toujours serrée contre elle sa petite. Ses yeux son ouvert d'un effroi qui pourrait passer pour de la fatigue.
Un heureux évènement ? Funérailles ? Voici résumée la journée, en effet.

Teste nue, cheveux défaits et entremeslés par un reste de sueur encadrent un visage blafard et marqué par... Par quelque chose que l'on ne saurait décrire. Il le faudrait pourtant : peur, culpabilité, honte... Tout cela l'empesche de se souvenir que la femme qui se trouve en face d'elle l'emploie, qu'elle lui doit respect, qu'elle devrait se montrer digne... Foutaises que cela. Elle est nue, devant la Comtesse. Nue dans son esprit. Nue sous sa simple chemise, aussi. Pas présentable.

Lentement, Ayena déserrent son étreinte. La petite tombe mollement sur le drap.

Et d'une voix éteinte, l'Intendante répond alors à Deedlitt :


- Vous avez raté Drosille, Vostre Grandeur. Elle vient de partir.

L'instinct d'une mère. Elle s'en serrait passée.

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Deedlitt
Comment cela raté Drosille.... Quelques chose n'aillait pas c'était certain, un regard inquiet en direction d'Ati..

Atirenna, qu'est ce qui se passe?

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Atirenna
Voilà le destin innévitable qui se répète, le désarroi, le désespoir, la douleur irréparable d'un être cher, d'un enfant... une vie trop vite reprise... la mère qui voulait s'y attacher, se détache d'un seul coup, perdant sa foi, laissant sur son visage, les traits de l'horreur qui se reproduisait, comme un jour sans fin, interminable...

Tout s'enchainait, elle lâchait la petiote, encore chaude de son étreinte et de son dernier souffle de vie, sur ce lit blanc qui l'avait recueillie, ces mêmes bras qui l'avaient serrée, venaient de la laisser choir, comme si après l'amour qu'elle lui voulait donner, il n'en était plus que de la honte de l'avoir enfantée...

Atirenna prenait Drosille dans ses bras... cherchant une ennième fois son souffle et à entendre son coeur qui avait cessé de battre... les larmes emplirent ses yeux, qu'elle venait de lever en direction de Deedo...

Je...

Plus de mot ne sortirent de sa gorge, seul un signe de tête qui exprimait la désolation et la fin de l'enfant qu'il fallait remettre à Aristote pour son dernier voyage...

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Deedlitt
Dans le regard d'Ati elle avait compris, les yeux instantanément mouillées de larmes et se contint autant qu'elle pu. Elle se dirigea alors vers le jeune mère, qui était bien jeune pour connaître pour ce grand désarrois.

Elle s'assied sur le bord de la couche. Et sans un bruit elle déposa un baiser sur le front de la jeune Ayena. Le réconfort et les paroles dans ces moments là sont parfaitement inutile, aussi elle ne pu que témoigner de sa compassion de cette façon.
Elle pria en elle même pour ne pas se laisser envahir par le chagrin.

Ce jeune enfant si vite rappeler puisse Aristote veillez sur lui comme il veille sur ses anges.

Un moment dans le silence s'écoula, un moment de recueillement quasiment.

Puis elle se tourna vers Artirenna une fois de plus.


Ayena ira bien au moins?

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