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[RP] Tournée comtale, première, ça tourne!

Gadzelle
[Lundi 26 avril 1458, petit matin, place de la Claustre]

Une vraie abeille, elle bourdonnait de partout. Une abeille ouvrière. Non, pas ouvrière, une reine des abeilles, celle qui nourrit les autres. Pas comme une mante religieuse, non, plutôt comme une Reine-ette. La grenouillette, voilà, la reinette de Périgueux.

Telle donc une ouvrière, Gadzelle allait à droite, à gauche, surveillait de près les chantiers. Parce qu'il y en avait plusieurs en plus! Sur la grande place de Périgueux, nommée place de la Claustre ou place du marché entre les paysans, elle avait fait monter une estrade et demandé à ce que des chaises et bancs soient apportés devant celle ci. Plus loin, sous les halles, des planches et tréteaux furent montés en tables.


Dame Gadzelle, on a un souci.
Comment ça? Le Comte est déjà arrivé? Mais on n'a pas fini! C'est une catastrophe! Vite vite, dépêchez vous là bas!
Mais non, calmez vous, nous avons le temps, il vient d'Angoulême, ça fait une trotte rappelez vous.
Oui, vous avez raison. Qu'y a-t-il alors?
Il manque des chaises. Une fois placées devant l'estrade, il n'y en a plus pour les tables.
Ce n'est pas grave, on videra le château si il faut.
Euh... Je ne suis pas sur que l'intendante du Palais soit d'accord... ni votre main d'œuvre ...
grognement et froncement de sourcil en nommant la main d'œuvre en question ... de traverser le terrain entre la ville et le château avec des chaises sur le dos.
Pfff quel rabat joie! Nous prendrons celles des tavernes alors, je ne m'en fais pas pour les chaises. Et ne rabaisse pas ma main d'œuvre, déjà bien content qu'ils viennent nous aider.
Mouais. Des enfants, mendiants et voleurs à leur âge.
Mes informateurs, tu le sais bien. La plus fine populace de Périgueux.
Vous les avez appâtés en leur promettant un buffet
... Rire moqueur... Savent-ils que tous les habitants de Périgueux sont conviés demain? Et gratuitement?
Chuuut, non ils ne le savent pas encore. Je ne savais pas quoi leur promettre pour tout ce travail sinon.


Fière d'eux, elle regardait tous les gamins courir dans tous les sens sous ses yeux. Elle savait qu'ils s'appliquaient pour le repas chaud promis, et pour voir leur Comte le lendemain. La brune en avait même entendu quelques uns parier sur qui arriverait à parler au Comte, qui arriverait à toucher son cheval...


Bon, allons voir du côté des bannières.

Les bannières, comme elle les appelait, étaient en réalité de grand draps qu'on avait peint à sa demande et sur son modèle. Aucun ne ressemblait au modèle original, et la jeune femme regrettait amèrement l'autorisation qu'elle avait donnée sans y faire attention "d'exprimer l'imagination des habitants" qui s'occupaient du travail.

Alors, de quoi ça a l'air...
Pitoyable.
M'enfin, parlez moins fort, ils vont vous entendre!
Mais c'est vraiment pitoyable!
Non non, ils ont fait de leur mieux... ils ont exprimé leur ... euh ... côté artistique.


Magnifique côté artistique! Toutes les bannières étaient différentes. L'une avec ses trois tours représentait assurément Périgueux dont c'était le blason. L'autre était restée sobre si l'on oubliait les libertés prises avec le texte original. La troisième était ... pleine. 'On a préféré remplir tous les trous blancs par des traces de nos mains, c'est joli non?' Joli elle ne savait pas, illisible, c'était sur. La dernière, assurément réalisée par un peintre en herbe.

Dites moi mon brave, ça représente quoi?
Oh m'dame Gadzelle c'est vous! Eh bé c'est le Comte, sur son grand étalon blanc. Là il arrive vers Saint Front de son château à la cité et le rouge en dessous c'est le sang des brigands qu'il pourfend de son épée.


Tellement éberluée par la 'fresque' qu'elle avait sous les yeux, Gadzelle ne releva même pas que le vagabond en face d'elle connaissait le verbe pourfendre.

Bien, euh, à présent il faut aller accrocher les quatre bannières de bienvenue. Une pour chaque porte d'entrée de la ville. Allez y, je vais m'assoir sous les halles, vous m'avez fatiguée.

C'est ainsi que les paysans qu'elle avait recrutés allèrent afficher les belles bannières toutes fraiches sur chaque grille, prenant bien soin de mettre celle avec la fresque du Comte sur la porte qui menait à Angoulême.
Sur les autres on pouvait y lire :


Citation:
Bienvenu au conseil comtal!

----_----_----
|X| |X| | X| -> lé 3 toures de Périgueu


Toute la ville de Périgueux s'unit pour vous souhaiter un bon accueil dans notre capitale.


Citation:
Bienvenu au cons *traces de mains*!

Toute la ville de *traces de mains* gueux s'unit pour vous souhaiter un bon *trace de main*cu*traces de main*l dans notre capitale.


Citation:
Bienvenu au conseil comtal! Pour une foa ke vous sortez du chastô ké juste a koté on é content!

Toute la ville de Périgueux é nous ossi s'unit pour vous souhaiter un bon accueil dans notre capitale é dan notre ville ossi mem ke vou pouvez venir dire bonjour é dire pourqoi le Comte il é pa Périgourdain.

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Benapo14
Benapo arriva, l'invitation de Gadzelle à la main..
Il apperçut celle-ci filer comme le vent d'estrade en estrade, de banderolle en ateliers de confection.


- Chalut! Comment vas tu? Je peux aider?
- Ah! dame Gadzelle! Voici le lieutenant qui pointe son chapeau vert! Il a même pas d'épée... L'est nul ou quoi?
- Nul besoin d'épée lorsque l'on a pour arme la pointe aiguisée de la Justice. Retournez donc à vos banderolles, et faites attention à votre orthographe! N'y a t'il pas une personne lettrée qui puisse leur enseigner les rudiments de la langue?
- Et gnagnagnagna
- Bien, tu veux peut-être que je m'occupe du vin? Je vais aller en cuisine voir ce qu'ils ont prévu pour le repas. J' irai voir ce qu'on a en cave de bon!
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Horsem@n
Le Maire, en tenue d'apparat, arriva sur place pour constater le travail réalisé par son adjointe préférée et ses ouviers. Tout était pratiquement en place, la ruche avait bien travaillé, juste quelques détails encore à paufiner. Il sourit en pensant que tout serait prêt à temps pour l'arrivée du Comte.

Il s'approcha de tous pour les saluer.


Bonjour à tous, beau travail!
Bonjour Lieutenant Benapo, content de vous voir ici.


Puis s'approchant de Gadzelle.

Bonjour Gadzelle, tu les mènes à la baguette tes ouvriers, tu ferais une bonne reine... des abeilles périgourdines bien sûr. Je suis fier de toi et de ce que tu as fait avec tous tes maneuvres, mais juste une question. Est ce que les banderoles vont rester comme ça?

Horsem@n se mit à rire, l'ambiance était à la fête et cela se passait très bien malgré un peu de pression due à la venue imminente du Comte. Le Maire savait qu'il pouvait faire confiance à tous, la fête allait être réussit à n'en pas douter. Lui aussi était prêt pour accueillir l'équipe comtale, son discours en poche il fallait juste qu'il le relise encore un peu pour bien le connaitre par coeur.
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Matpel
La nuit avait été fraiche pour la saison. Mais les chevaux du cortège ne s'en étaient sans doute pas aperçu. Fumants et haletants, les destriers s'engouffraient désormais au pas dans les portes de la ville.
Le Comte, accompagné de l'illustre Commissaire aux Mines du comté, tous deux sous la bonne escorte des vaillants Centaures, prit le chemin de la place de la Claustre.

La monture du Comte fit halte devant les panneaux, visiblement disposés là à l'attention du Conseil.

En souriant, il parvint à la conclusion suivante :

Soit il se trouvait face à des travaux réalisés par des enfants, soit quelques ponettes avaient jeté leur dévolu sur la capitale. La première hypothèse avait beau être attendrissante, il espéra que la seconde soit la bonne. Dans ce dernier cas, la tournée s'annonçait fort distrayante.

Matpel posa un pied à terre et alla saluer les personnes qui attendaient le Conseil.

Se dirigeant vers Gadzelle.


Madame la Présidente, mes hommages.

Il s'inclina gracieusement puis se tourna vers Horsem@n.

Messire le Bourgmestre. Merci de nous ouvrir les portes de votre cité.

Il fit de même et se tourna vers Benapo.

Messire, je ne crois pas que nous ayons été déjà présentés. Je suis le Comte Matpel, et vous êtes ?
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Gadzelle
Une tête connue s'approcha.

Bonjour Benap', ravie de te voir ici!
Comme tu vois
... soupir de résignation ... les bannières sont terminées, mais merci de proposer ton aide!

Un rire fusa d'entre ses lèvres à la réplique du lieutenant.
Jolie répartie! Mais ne me les vexe pas trop après il n'y a plus aucun pour vouloir m'aider dans les préparatifs. Pour le vin, j'en ai mis de côté à la cuisine de la mairie, tu y trouveras Marie, la femme du propriétaire de l'hôtel des Voyageurs, elle est venue donner un coup de main.

Le maire pointa son nez, habillé magnifiquement. Discrètement elle regarda vers ses propres jambes, tout allait bien, ses bas étaient mis en place correctement sous ses braies. Elle irait enfiler sa houppelande plus tard, elle ne voulait pas encore plus salir son blanc - presque - immaculé.

Le bonjour bourgmestre! Comme tu as vu, ça avance bien. Pour une fois nous ne serons pas trop en retard. Les banderoles eh bien... oui, elles vont rester comme ça, je n'ai plus de draps ou de temps. Tu as vu celle avec la fresque? Tout à fait ... Magnifiquement pitoyable? Superbement barbouillée? D'un goût discutable? originale.

Le maire se raidit imperceptiblement, Gadzelle allait lui conseiller de la tisane à la badiane pour la digestion quand elle remarqua le silence sur la place. Elle pivota sur ses talons et vit Matpel arriver sur son cheval. De la classe, il en avait toujours eu. Au silence religieux s'ensuivit les chuchotements des gosses et paysans présents qui l'avaient reconnu ou pressenti. Le Comte venait d'arriver...

Madame la Présidente, mes hommages.

Petite révérence et salut de la tête.
Salutations Comte, mes respects. Bienvenu dans notre ville, nous sommes ravis de vous voir parmi nous.

Alors qu'il se tournait vers le maire et le lieutenant de la ville, elle adressa de grands gestes 'discrets' vers la populace qui bayait aux corneilles. C'est qu'il ne fallait pas oublier le travail à terminer...



edit : post de Matpel entre temps erf
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Luaine
La petite bleue nouvellement recrutée d'Angoulême avait eu l'honneur, la joie et l'avantage....mouais si elle vous le dit..., d'escorter le Comte et un conseiller comtal sous la houlette de son lieutenant sadique, en la capitale.
Son tortionnaire avait fait d'elle sa mascotte.
La nuit avait été courte et froide.

Le chemin se fit rapidement et sans désagrément pour sa plus grande peine. Son épée à la ceinture, elle espérait tant tomber sur une horde de bandits pour la brandit fièrement et l'engainer ensanglantée.
Un chemin fut désertique et morne. La bleue n'osa parler et se faire rabrouer par son chef surtout devant le Comte et le Conseiller. Alors la bouche close, elle fit route vers Périgueux.

A leur arrivé, le Comte fit une entrée fracassante et les hautes personnalités de la capitale attendaient sa venue.
La brune scrutait la foule, sécurité oblige. Bien qu'elle ait entendue dire que le Comté était un soldat valeureux, on la lui faisait pas car elle savait qu'une fois au pouvoir les hommes actifs ont fort tendance à s'encrouter et devenir l'ombre d'eux même.
L'inactivité physique les faisait gonfler un peu comme des boeufs.
On raconte que certains étaient obligés de prendre un valet de pisse car ils ne la voyaient plus.
D'ici peu de temps, l'escorte comtale compterait surement plus de membres pour défendre, au cas où.

Elle salua la présidente, le bourgmestre et un autre homme présent. Très discrète, elle se mit dans un coin avec sa main sur le pommeau, son regard de jade aux aguets.

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Plantajeunet
Le voyage fut calme, l'escorte et sa grandeur arrivaient au petit matin en la capitale.La tourné comtal commençant, des panneaux placardait dans la ville pour l'occasion souhaitait la bienvenue à sa grandeur et au conseil comtal
Plantajeunet descendit de cheval, salua les gens présents, la présidente de l'assemblée, le Maire de Périgueux, et le Lieutenant de la maréchaussée.
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Goyot
Sire GoYoT arriva lui aussi sur son fier destrier, il avait revetu sa plus belle tenue pour la cause.
Calmement il descendit de sa monture et l'attacha au coral puis il s'en vint s'icliner devant dame Gadzelle qui l'avait invité et lui baisa la main à la manière des gentilhommes de la cour et lui dit:

"Veuillez accepter ceci gente dame Gadzelle pour vous remercier de votre invitation"

Arborant son plus beau sourire il lui offrit cette belle rose achetée à la marchande de fleur sur le bord de la route, puis ceci fait il alla saluer toutes les personnes et les personnalités présentes

Benapo14
Benapo remonta de la cave avec des bouteilles d'Aquitaine.

- Voilà qui devrait faire l'affaire, au moins pour la dégustation d'avant le repas!

Sire Matpel, je suis honoré de vous rencontrer. Je me nomme Benapo, je suis actuellement le Lieutenant de Périgueux.
Toutes mes félicitations pour votre élection à la tête de notre si beau comté.

Un verre? C'est du vin d'Aquitaine. Un excellent cru, à ce qu'on m'a dit.

A votre santé et prospérité!
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Eve04
Eve arriva en courant sur la place, elle fut surprise de voir tant de monde. Elle se faufila jusqu'à Gadzelle et lui murmura :
Bonjour Gadz, merci pour ton invitation, j'espère ne pas être en retard!
Lotx
Ayé! Victoire ma dameuh la bailli! Je vois le bout du chemin! Bailli, ma sœur bailli, je vois le soleil qui poudroie et l'herbe qui verdoie! Nous nous sommes vaillamment battus et nous avons triomphé, ensemble, main dans la main, j'ai tout fait à l'encre de vos yeux! Taïaut! Taïaut! Car si nous partîmes à deux c'est pour que par un franc renfort nous nous vîmes tout le conseil en arrivant au port! Au port oui, mais le port de Périgueux, là où y a des marins qui chantent...

Nous passerons la suite car, théoriquement et si elle était normalement constituée, la bailli en question avait déjà décroché depuis un moment... de même que le lecteur d'ailleurs... aheum... Surtout que le voyage fût éprouvant.
Alors, certes, voyager avec Lotx était toujours quelque chose d'éprouvant mais il avait su se montrer particulièrement pénible durant ce voyage.
Il fallait dire aussi que Gadzelle avait eu la mauvaise idée, la veille, de lui annoncer que la route n'était pas sûre. Le gamin avait donc demandé à Bavmorda qui l'accompagnait de passer devant. Eh, des brigands ne préfèreraient-ils pas braquer et violer une faible femme qu'un insignifiant marmot? ...Bon, évidemment, il ne l'avait pas présenté comme cela à la dame et avait préféré mettre en avant le contraste entre les qualités d'armes de la militaire.
Dès lors, et durant tout le voyage, il avait sauté de son poney pour se jeter dans les buissons à chaque mouvement suspect ou autre bruit dans les fourrées, laissant là sa compagne de route affronter l'éventuel danger... Bon... De danger il n'y en avait pas eu et il se retrouvait maintenant couvert d'ecchymoses et d'égratignures mais on n'était jamais suffisamment prudent hein?

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Finute
Les activités mondaines devenaient de plus en plus d’actualité, mais il fallait dire que cette fois-ci, que ne fût pas sa surprise en lisant la missive reçue concernant une invitation pour la tournée comtale !
Non pas qu’elle n’était point invitée auparavant, mais là… C’était différent.

Lorsque la Brune avait reçu cette missive elle se promenait dans les jardins, un livre à la main. Ne plus faire de politique était devenu un passe temps favori. En réalité, elle avait plus de liberté, et puis, elle préférait servir son Comté différemment, à sa manière.

Un valet était donc venu à sa rencontre, la sortant de son histoire pour en lire une autre. Invitation à un banquet où il y aurait le conseil comtal et le comte.

Au premier abord, la Brune ne souhaitait pas y aller. La raison était telle qu’elle ne se sentait pas le courage, l’envie d’y faire un saut. Et puis, après quelques minutes de réflexions, il fallait bien se montrer, aller au devant des personnes pour faire bonne impression. Depuis les péripéties précédentes elle n’était que peu sortie et le castel prenait des couleurs blanches de part ses tables recouvertes de draps.
Sortir ne lui ferait pas de mal, se disait-elle.

La Comtesse refusa la calèche que ses valets avaient préparé. Ils étaient forts marries de savoir que la Brune ne souhaitait pas aller en ville en Calèche. Ce n’est guère « admissible » pour une Comtesse et surtout très dangereux. Mais depuis quelques temps, Finute aimait bien marcher. Cela permettait de garder des idées claires, de voir le paysage d’une autre manière.

La route jusqu’au centre de la ville fût très courte, très rapide et la Brune arriva certes un peu en retard, mais il est toujours mieux d’arriver en retard qu’en avance !
Mais au moins, à marcher lentement, sa robe n’était pas sale et ses cheveux corrects. La seule chose qui pouvait déranger serait peut être sa cicatrice sur sa joue gauche.

Il y avait déjà du monde, trop de monde à saluer.

De ce fait, la Brune inclina rapidement sa tête vers les roturiers et d’une manière plus respectueuse envers les nobles du Comté.
En revanche, pour le Comte, ce qui est normal, ce fût une révérence.


Votre Grandeur… c’est un plaisir que de vous voir en cette ville. Je ne vais guère être innovante en vous souhaitant la bienvenue.
Combien de temps restez-vous en la capitale ?


Elle n’était pas sûre d’avoir une réponse, mais au moins la politesse était là.
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Siska
"Je vous attends au banquet, vous êtes tous invité !* qu'elle avait dit la Gadz'... Oui, elle était maligne. Petit renard futé va. Elle avait attendu LE moment de faiblesse, L'ÉTAT où l'on était le plus vulnérable. Tout ça c'était un complot, la blonde en était sûre...
Pour ceux qui la connaissaient à l'époque, Siska était maintenant blonde et le sac de noeuds qui lui servait de tignasse avait disparu. En fait, c'était devenu un vrai cadavre ambulant. Malade.

[...]





La vagabonde titubait au grès du vent, laissant échapper quelques hips maladroits de sa bouche. Mon Dieu qu'elle allait faire tâche parmi eux tous... Les trucs mondains, elle ne connaissait pas. La seule festivité à la quelle elle avait participé était un banquet qui s'était finit en meurtre. Et elles n'étaient que deux...
Un sourire un peu niaiseux papillonna sur ses lèvres.

Alors que le banquet arrivait à grand pas vers elle, la blonde redressa le buste et essaya de se donner une prestance qu'elle n'avait certes pas, menton relevé fièrement. Mais au fur et à mesure qu'elle s'approchait, son pas se fit plus pesant, plus lourd et plus lent... C'était peut-être l'occasion de faire demi tour...

Le temps qu'elle réfléchisse à un moyen de s'évaporer en toute discrétion, elle était déjà plantée en plein milieu des festivités.

Figée dans un moment de béatitude, elle resta comme un piquet incapable de dire quoi que ce soit. Une bile commençait à cheminer dans son gosier. Non, pas le moment du vomitou !
Le teint blafard avait laissé place à l'écarlate, sa langue semblait envahir toute sa bouche.
Au bout de quelques instants de silence, elle réussit enfin à aligner deux mots.

Euh... *hips* S'lut. Je... je cherche *hips* Gadz'. *hips*

Ses yeux louchèrent de droites à gauches, fouillant chaque tête, espérant apercevoir la seule qu'ils connaissaient.



Jmw
Suivant le comte et le conseillé, il s'avança un peu, donna une tape amical sur l'épaule de Plantajeunet et lui murmura a l'oreille:

On lui a pas fait peur, mais on la bien eu...

Il sourit amusé.

Vous avez vu comme elle étais sur le qui-vive sur son cheval ?


Il regarda Luaine et ricana doucement...

... Elle y a crut a cette bandes de brigands imaginaire.


Il se marra et alla prendre une coupe au buffet . Mais une petite main lui retint la chope, il regarda le petit enfant et leva un sourcil.

Qu'est ce que tu veux toi ?

Le gamin lui tend la main paume vers le haut.

J'ai escorter ton Comte jusqu'ici, j'ai le droit de me désaltéré... GRATUITEMENT...


Puis il ajouta sur un ton sévère.

... Maintenant, si tu veux pas prendre mon pied au fesses, je te conseille de filé.


Il sourit amusé en regardant le jeune détaler a grand pas et bus une gorgée en regardant l'estrade.
Emma_catherine
Emma avait a peine eu le temps de prendre connaissance des différents documents qui trainaient sur son bureau, et surtout de finir d'aménager sa nouvelle maison, que déjà un événement important allait se dérouler à Périgueux : l'arrivée du Comte !!

Elle savait qu'elle serait en retard, mais tant pis, elle prit quand même le temps de terminer ce qu'elle avait commencé, puis une fois prête se dirigea vers la foule. Visiblement le Comte était déjà arrivé ainsi que certains membres du Conseil Comtal. Un attroupement attira son attention. Il y avait là le maire, le Comte, Gadzelle, et bien d'autres personnesque la jeune femme ne connaissait pas vraiment. Elle s'approcha et salua tout le monde.


Bonjour Gadzelle, Monsieur le Maire.

Puis se tournant vers Mat.

Monsieur Le Comte !
Ravie de vous voirà la Capitale.


Petit sourire en coin, elle l'aurait bien bisouiller comme dans le temps, mais ilétait aujourd'hui le Comte... elle se retiendrait.
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