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Secret de famille

Auria
Voilà ... la boucle était bouclée ... non sans mal ...non sans tiraillements de part et d'autre ... mais leurs destins étaient scellés.

Auria regarda Lem ...regard désabusé, mais avec au fond des yeux une lueur d'espoir ... oui d'espoir ... il l'aimait, il venait de le dire tout en se renfrognant ... honteux comme à son habitude d'exposer ici ses sentiments. Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi il occultait constamment ce côté "bisounours" comme il disait. Croyait il qu'il s'agissait d'un sentiment qui le rendait faible ? qui le rendait làche ... parce qu'un homme se doit d'être un "vrai" homme, c'est à dire vulgaire ... odieux parfois .. alors que là il venait seulement de prouver son humanité ... non sa faiblesse.


Son regard se tourna ensuite vers Azilliz ... elle ne la connaissait guère, s'étant croisées par hasard une fois ou deux seulement. A son regard, elle sent qu'il l'énerve ... mais pourquoi ? elle ne sait pas grand chose de leur histoire, juste que Lem en est amoureux depuis longtemps.

Un rire nerveux à la vision de l'échange improbable des alliances et Auria se rendit compte qu'il n'y avait pas d'échange de baiser.

Allez nounours .... souffle t-elle tout bas ... vas y ... prend l'initiative ... redeviens bisounours quelques instants ... allez un peu de courage Lem ...
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Lemerco, incarné par Azilliz
[Puisque le marié est en mer, le joueur n'a plus accès en gargotte, mais me transmets ses RP]

Baiser ou pas baiser… Telle est la question. La brute qui lui sert dorénavant de femme lui a arraché les poils et la peau de son annulaire gauche. Abnégation de la douleur dure à mettre en œuvre, il se lance dans un questionnement qu’une fois encore il n’aurait jamais imaginé lancer dans sa tête… doit-il embrasser sa promise, alors que cela n’a pas été demandé… Se poser ce genre de questions va à l’encontre de ces principes anti-protocole. Et pourtant elle hante son esprit.

Oui, je dois l’embrasser, pensa-t-il. Et pour une fois dans ma vie, je dois la contenter, et non la heurter de par mes manières peu conventionnelles.

Il se remémora alors les paroles que son témoin et ami et disciples lui avaient dites au début de la cérémonie… Il doit la pencher en arrière d’une étreinte assurée, et l’embrasser langoureusement avec toute la conviction et la force de son amour. C’était ce qu’elle désirait d’après lui. Il trouvait cela bizarre, la connaissant, mais d’un autre coté les femmes sont tellement bizarres. Elles changent d’avis comme de chemises, et ne savent jamais trop ce qu’elles veulent… alors si cette fois-ci il tient une de ses certitudes la concernant, il doit en profiter pour la satisfaire.

Il remettra à plus tard les paroles du duc de Montfort comme quoi il faisait dorénavant partie de la famille et qu’il faudra par la suite régler certaines affaires, histoires, litiges, contentieux et autres… D’un petit pas assuré il se rapprocha de la Montfort, puis la saisissant par la taille, il entama un mouvement pour la pencher à l’arrière. Se faisant il rapprochait dramatiquement son visage du sien afin de l’embrasser de manière passionnée.
Azilliz
JE VOUS DECLARE UNIS PAR LES LIENS SACRES DU MARIAGE

La voilà mariée à l'autre...

-Ca au moins, c'est f

Azilliz n'a pas le temps de finir sa phrase qu'elle se retrouve basculée en arrière par son époux qui retient son bassin d'un bras vigoureux.
-Aaaaaaaaaaaiiiiiiiiit !

Que lui fait il l'animal ! Sa tête a frôlé l'autel de pierre ! C'est t'un n'assassinat ! La jeune épousée regarde son époux d'un air de panique. Il ferme les yeux, pince les lèvres en avant et se penche vers celles d'une Azilliz qui croit devoir lutter pour sa vie.

Shlack !

La gifle partie, vive et sonore dans l'espace de l'église. Profitant de la décontenance de son agresseur, elle se dégage et se redresse.

-Pas ça va la tête !

Oui, elle est un peu sous le coup de l'émotion...

-Assassin !
Meurtrier !
Violeur !
Paidairaste !
Mamie, t'a vu ce qu'il a voulu me faire !
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Lemerco, incarné par Azilliz
Lem est sonné…

Mais Elen m’avait dit que c’était la façon dont vous rêviez de… erf

Il s’était redressé, tout penaud. Sa mine s’assombrit, comme si un violent orage s’abattait sur sa tête. Au rythme des insultes de sa femme qui fusaient en l’air il devenait de plus en plus austère. Qu’y avait-il de plus humiliant dans un mariage ? Que la mariée ne vienne pas et que le marié se retrouve donc en plant devant les invités interloqués ? Que la mariée vienne et à la surprise générale dise « non » ? Que la mariée vienne, dise « oui » et qu’au moment du baiser devant l’assemblée elle colle une baffe au marié en le traitant de tous les noms ? Difficile de répondre à ces questions. Le fait est que c’est un Lem meurtri et profondément honteux qui se tenait droit comme un piquet.

De toute façon Lem n’était pas un animal qui avait de l’honneur, et le peu de fierté qu’il avait venait de se faire balayer d’un coup de pied par la personne qu’il estimait le plus. Entre sentiment d’impuissance et de profonde déception, il regarda l’assemblée qui devait être ébahie par la scène. Extirpant un minimum d’orgueil de son cœur, il se dirigea vers la sortie de l’édifice sans même regarder sa nouvelle famille, et en disant seulement d’une voix confuse :


On se retrouve après !

Il avait envie de prendre l’air. Cette cérémonie l’avait épuisé, et l’estocade finale portée avec véhémence par la mariée ne pouvait que l’inviter à se retirer afin de faire le point au calme sur la meilleure suite à donne à tout ceci.
Attila_caligula
Du fond de l'édifice consacré, deux yeux jaunes scrutent l'Autel et l'étrange parade amoureuse. Le rictus carnassier apparait lorsque résonne un soufflet qui ouvre la symphonie pittoresque de mots doux de l'épousée. La Saltarella se fait un peu Mante.
Les iris jaunes de l'Ysengrin balayent les travées et se posent de nouveau sur l'éclat blanc de sa Promise. Le rictus disparait tout à fait. Dans l'esprit du Vicomte, un verrou s'ouvre, un mécanisme se détend, un claquement sec et métallique referme les mâchoires d'acier du doute sur sa précédente assurance.
Comment ne pas repenser à Burrich, compagnon et frère d'arme, épousant sa tendre Delhie, union espérée des mois, sans cesse repoussée par les aléas de la guerre et de Memento Mori. Sitôt les voeux prononcés, le couple se séparait, sans consommation, sans espoir de retour à l'époque heureuse où l'on soupirait en espérant l'autre.
Blanche lui oppose une nuque droite et fine, inaltérable et altière. La voir courbée c'est à coup sûr ne pas la reconnaître. Là dessus, peu de doutes, même le plus lourd collier de rubis ou de chaînes d'or ne fera ployer ce cou. La jolie tête blonde est comme montée sur ressort, ce qui s'avère douloureux quand on veut y apposer un simple baiser sur le front. Mieux vaut suivre les préceptes de la devise familiale et "Carpe Jugulum"

Se frottant machinalement la truffe, le Leu a la fugace tentation de sortir prendre l'air. En Limousin par exemple, ou en terre Sainte. Ou en Chine! Ou l'asre lunaire et son Enfer!
Une minuscule, idiote, diaphane, et ridiculement frisotée mèche de petits cheveux blonds darde sur la nuque savamment dégagée. Les fils d'une finesse toute angélique sont bercés par le faible courant d'air de la nef. Fuir? il n'en est plus question! Il soumettrait! Circonviendrait! Imposerait!

... et surtout, il supporterait!

Le silence retombe après l'éclat de la Saltarella, à peine troublé par des murmures naissant dans l'assistance. Il se racle la gorge et clame d'une voix forte:

- EST CE QU'ON NE POURRAIT PAS INSTAURER UN MARIAGE EPISTOLAIRE?

N'en est plus à un scandale près.
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Lastree
[Et quand s'ouvrent les portes ...]

Elle aurait pu somnoler ou aller faire un tour en taverne mais manquer la sortie des jeunes épousés elle ne pouvait. Aussi faisait-elle les cents pas sur le parvis de l'église, avec pour seul compagnon le léger chuintement que produisaient ses chausses sur le marbre des marches tandis qu'elles les parcourraient de long en large ... Par la mère que c'était long!

Alors qu'elle commençait à désespérer, un des battants de la lourde porte s'ouvrit à la volée ... enfin!
Affichant un sourire de circonstance, elle s'appretait à venir féliciter le couple quand elle se retrouva nez à nez avec un Lem au visage rendu rouge par la colère et au regard aussi noir qu'un ciel d'orage.


"Que?"

Un tel manque d'inspiration était affligeant, mais il fallait reconnaître à sa décharge, qu'une telle sortie l'était tout autant!
Impuissante, elle observa Lem tandis qu'il la dépassait sans mot dire et descendait les marches en direction du centre ...
Elle le suivit, après tout elle était venue pour lui, même si les quelques échanges qu'elle avait eut avec la mariée avait été très cordiaux, c'est pour lui qu'elle avait fait le chemin, acceptant de ce fait de se geler devant l'édifice tout le temps que durerait la cérémonie ...

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Lemerco, incarné par Azilliz
Le regard de Lem croisa celui de Lastree. Drôle d’histoire qu’il avait partagée avec cette dernière. Elle avait accompagné ses premiers pas à Vannes, puis finalement elle l’avait vu évoluer, changer aussi, durant tout ce temps… pour finalement se retrouver là, au mariage de l’ours, malgré sa nature légère et frivole d’antan. Oh ca oui, il avait changé le Vannetais. Pourtant au plus profond de lui demeurait quelque chose que jamais personne ne pourra jamais lui confisquer… et c’est son panache, sa fougue.

Le mariage… il n’avait jamais osé l’imaginer bien qu’il fût épris de la Montfort dès leur première campagne Bomb… Vivre avec elle… même dans ses rêves les plus fous il n’avait osé effleurer cette idée… et pourtant aujourd’hui, malgré toutes les épreuves et adversités qui ont jalonné son chemin, il est marié avec elle, et un futur incertain à ses cotés se profile.

Finalement il s’arrêta à hauteur de Lastree. Zabou aussi se trouvait sur ces marches… Il se rapprocha de Lastree qui visiblement souhaitait le suivre. Elle devait se demander quelle mouche l’avait piqué pour qu’il quitte en trombe la cérémonie. Son sentiment de honte se dissipa petit à petit pour retrouver l’envie de sourire… un sourire timide teinté de tristesse. Il se força à prendre une attitude détachée… « Sois zen, pense Bigouden » se dit-il.

Le temps était maussade au-dehors. Le ciel semblait lui aussi s’aligner sur les états de Lem quand il décida de se revêtir d’un épais manteau gris. Il manquerait plus qu’il pleuve comme il pleure dans le cœur de Lem…

Humpf, quelle idée de rester là, sur les marches. Les aristotrucs qui parlent de charité et d’amour ne vous auraient certainement pas refusé un toit pour ce moment béni de Dieu. Rentre donc, vous allez vous geler vos vielles miches !

Lem sortit un morceau de chanvre de ses habits et l’alluma. Son mal être commença à se dissiper comme les traces évanescentes dans le ciel de la fumée qu’il recrachait.


Vous savez que j’ai désiré ce moment malgré tout. Je suis heureux que mon destin soit lié au sien, vraiment, même si…

Des larmes commencèrent à couler le long des joues…

Même si elle ne m’aime pas.
Azilliz
-Oups...

Il part...J'y suis allé trop fort ? Regard à ses aïeuls. Son geste avait soulevé un sursaut dans l'assistance. Azilliz tourne la tête et le voit qui s'apprête à sortir de l'église d'un pas vif.
Mais un couple marié doit sortir ensemble de l'église !

Sans vraiment pouvoir expliquer pourquoi, elle relève sa robe et se précipite à sa suite. Elle dépasse les bancs des invités qui la suivent du regard d'un air de ceux qui regarderaient une pièce de théâtre se dérouler devant leurs yeux.
Lemerco et Azilliz était un couple peu conventionnel, deux opposés qui s'attirent et se ressemblent dans leurs différences. Je te déteste, pars, mais pas trop loin.
Elle sortit à son tour de la chapelle, il était arrêté juste devant elle.


-Lem !

Il se retourne vers elle, juste à temps pour la voir courir dans ses bras.

-Vous n'avez même pas embrassé la mariée...
Sans prendre le temps de réfléchir à ce qu'elle faisait, elle l'embrassa tendrement.
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Lastree
[ ... ]

Il pleurait ... Et s'il y avait bien une chose qui rendait l'ovate encore plus maladroite qu'à son habitude c'était bien cela ... les pleurs ... a fortiori lorsqu'ils venaient d'un homme.

Tout un tas de scenarii se pressèrent dans sa tête:

1- le serrer dans ses bras comme elle l'aurait fait avec une amie proche ou un enfant.
2- le gifler et l'enjoindre à se comporter comme un homme, bravant la tempête avec fierté.
3- faire comme si elle n'avait rien vu, ni rien entendu et le féliciter comme si de rien n'était.

Elle secoua la tête ... le serrer dans ses bras? Elle n'oserait jamais ... Le gifler? A la zébrure rouge qui marquait sa joue, elle pressentait qu'on l'avait devancée ... Ignorer sa souffrance? Elle ne le pouvait pas plus.

Alors, elle posa sa main sur son bras et le pressa avec douceur:


"Regardez-moi mon ami ... vous savez que la situation ne peut-être aussi terrible que vous la décrivez ... Je suis persuadée qu'elle finira par vous aimer, par voir l'homme que vous êtes derrière votre rusticité apparente et votre répulsion à montrer vos sentiments ... elle vous aimera, si ce n'est déjà fait ..."

Elle allait ajouter qu'il fallait surement un peu plus de temps à une femme élevée dans la crainte d'Aristote et dans le respect de ses devoirs et de la bienséance, pour être capable d'écouter son coeur, lorsque celui-ci battait à contretemps avec tout ce qu'on lui avait enseigné jusqu'ici ... Elle allait ... seulement la mariée fit irruption et lui coupa la chique de la plus aimable des façons.

La vannetaise recula et se détourna pour leur laisser un peu d'intimité.

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Lemerco, incarné par Azilliz
Lemerco ne savait trop comment réagir face à l’enchainement d’évènements. D’abord Lastree tenta de le réconforter en lui parlant, et en lui serrant le bras. Elle semblait bien comprendre la situation et il fallait dire qu’elle avait toujours plus ou moins cerner la bête. Peu de paroles et peu de gestes étaient nécessaires pour faire passer le message qu’elle désirait lui transmettre. Puis finalement, comme pour étayer les dires de l’ovate, voilà que la jeune Montfort à laquelle il était désormais lié par un serment sacré le rejoignit. Elle semblait gênée par ce qui s’était produit précédemment.

Elle l’attrapa par le bras puis sans crier gare l’embrassa tendrement. Les larmes de tristesses qui traçaient des marques discrètes sur le visage rugueux de Lem cédèrent leur place à des larmes de joie. Une chaleur gagna tout son corps, une chaleur qu’il n’avait encore jamais ressentie jusqu’à maintenant. Son cœur était désormais à elle. Ce baiser avait scellé son destin dans un marbre blanc immaculé comme on en rencontre peu dans ce monde. Si la destinée l’avait mené jusqu’ici, ce n’était pas par hasard.

Quand le baiser s’acheva, le visage de Lem n’arborait plus la même expression. Une sorte d’euphorie l’avait saisi et se ressentait pour un observateur portant son attention sur lui. Le peu de bonheur qu’avait suscité l’acte d’Azilliz lui suffisait pour le combler.


Vous savez que vous avez l’art pour me faire passer du rire aux larmes…

Je vous ai réservé une surprise… si vous pouviez me rejoindre sur le port de Vannes au petit matin, à l‘aurore même, avec vos bagages…

Je ne vous en dis pas plus cela gâcherait tout. Retournons donc achever cette cérémonie… après tout je suis de votre famille maintenant… il est normal que nous fêtions un minimum cet évènement avec vos proches…

C'est ainsi que le deux mariés regagnèrent la chapelle, afin de profiter un tant soit peu de l'assistance en attendant la surprise du lendemain
Lastree
[ Ainsi soit-il ... ]

Pour une fois, elle était le témoin d'une histoire qui finissait bien.
La belle avait su voir l'homme derrière la bête et elle ne doutait pas un seul instant qu'il passerait le restant de ses jours à lui prouver combien elle avait eu raison de ne pas écouter les mauvaises langues.

L'enfant qui déjà grandissait dans le ventre d'Azziliz cimenterait cet amour naissant en leur donnant de bonnes raisons de lutter cote à cote contre une noblesse qui ne ferait sans doute pas de cadeaux au petit d'homme du peuple qu'il resterait malgré tous leurs efforts.

Elle les regarda remonter la travée avant que les portes de ce monde ne se referment pour elle ... il était temps de partir.

Relevant le col de sa cape et dissimulant sa chevelure brune sous la large capuche qui l'agrémentait, la vannetaise redescendit les marches de marbre pour gagner l'agitation des rues et reprendre le cours de sa propre vie.

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