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Information and comments (4)
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[RP] Les Fauchards à l’œuvre.. Non mais!

Luckyluciano
[ AUX ARMES CITOYENS !!! ]

Un discours de femelle c’est pas tout les jours qu’on peut en écouter, Lucky enleva ses bottines et applaudit l’envahisseur des deux pieds.

Bravo !!!! Bravo !!!! Gloire a notre nouvelle maman !!! Pardonnez mes pieds sales, c’est pour mieux coller au décor, j’ai bien peur que vos nuits de planque n’aient pas servit votre hygiène, vous trouverez quelques abreuvoirs disponibles afin de vous rendre plus désirable, l’orléanais est a cheval sur la présentation, qu’on apporte a boire et a manger pour la duchesse, belle et unique ça saute pas aux yeux mais j’vous prendrez bien sur une paillasse, c’est le peuple qui vous parle, va falloir ramasser vos gueux débauchés en raclant les fonds de tav’et partir loin, la seule marchandise qu’il faille absolument vous rendre se trouve sous mes braies et il n’est pas sur que vous puissiez la digérer. Les sous sortiront des coffres le jour ou on pourra y déposer vos tètes, je partagerai votre bonheur votre joie et votre allégresse en contemplant vos corps pendus dans mon jardin. En ce beau jour ensoleillé par votre chevelure d’or je vous prie de prendre ce qui va suivre en considération, suicidez vous tant qu’il en est encore temps, vous allez payer durement la faute d’un unique choix, celui du mauvais duché a attaquer.

Lucky ramassa un pavé et le balança de toute ses forces vers la faucharde avant de prendre la direction d’une ruelle, ses amis l’attendaient….
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Spirare in scriptis mens videtur
Agnia
[Attendre et... Sus au château!!!]

Le temps était long... Attendre, toujours attendre... Les jours qui passent.

Attendre Théobalde d'abord... Ben oui, il manque à la troupe quand même, l'ami Théo! L'attendre en tentant de redonner le sourire à Cerdanne, vivement qu'il arrive pour s'en occuper un peu! L'attendre parce que souvent, sans lui, la brune gasconne s'ennuie et puis parce qu'elle attend impatiemment un cadeau qu'il lui a promis.

Attendre, LE moment, l'instant où ils pourront sortir de l'ombre et envahir les lieux, l'adrénaline montant, le souffle court et les yeux hagards, dague au poing.

Bref, à force de s'ennuyer et d'attendre, la donzelle se retrouve en taverne à se bourrer la gueule pour changer et à atterrir dans les bras d'un beau blond qui lui tombe du ciel alors que le désespoir et la solitude frappait à sa porte.

Ah... Aristote est bon!!!

Et à force d'attendre...


Enfin, ça y est! on y est!! Youpiiiiiiiiiii!!!!

Branle-bas de combat!! La brune drapée dans sa cape noire, la dague au poing et le sourire aux lèvres, emboîte le pas à la blonde et son gascon, furibonds, suants, jurant. Et un et deux et trois. On garde un oeil sur Théo et sa douce, on sait jamais... On suit les copains, quoi et..

Pas de quartier!!!

Le feu dans les yeux, le diable au corps et malgré les dernières nuits diaboliques passées à oublier le nom des saints et à se damner à n'en plus finir, la soif de l'aventure, le goût du sang, l'appel de l'or.

Orléans, Orléans... tu es à nous ma belle!

L'esprit de corps, le groupe qui ne fait qu'un. Coup d'oeil malicieux à ses compagnons. On la tenait. Nettoyage intégral, "dératisation" comme disait l'autre. Et après l'effort, le réconfort. Enfin pas pour longtemps... mais bon!

Une légère appréhension, l'angoisse des derniers jours qui ressurgit, l'espace d'un instant, si bref, si furtif... et la brune chasse ses peurs, elle est encore plus seule qu'avant et pourtant... elle ne l'est plus tout à fait lorsqu'elle regarde ses fauchards à l'action.

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Burrich
[Un fauchard fauché ça gratte les fonds de tiroirs.]


-Oh c'te misère! M'avait dit qu'dans l'DR y vivaient comme des Guyennois analphabètes mais là..! C'pas possible faut faire quet'chose, les pauvres...

Le chef Fauchard en est sur le cul. Après une lutte acharnée devant les portes du palais, les brigands font face à leur pire cauchemar... une salle des coffres vide.

-Et les laquais!? Sont où les cuistots du château, les servantes et tout l'tintouin?! Rhaa même pas foutu d'se torcher la raie tous seuls ces enflures, fallait qu'ils nous prennent aussi l'petit personnel!

La nuit a été éprouvante, combattre aux côtés de sa Blonde en tâchant de ne pas se faire piquer tout le gibier en tabard par cette sauvage avide d'hémoglobine eut pour effet de rendre le Burrich un chouïa tatillon. Les maréchaux déjà à terre étaient finis à la main, chopant au vol ceux qui échappaient à la vigilance de ses comparses qui pouvaient cogner un peu trop fort sur les malheureux. Cruels les dirigeants orléannais, ils envoient sciemment leurs troufions se faire éplucher par sa mesnie. L'espace d'un instant il s'arrêta d'empourprer la face d'un garde du plat de la pogne pour apercevoir Enelos qui changeait de direction, sortant des rangs. Il ne la connait que de vue mais se rend bien compte qu'il y a un souci. Pourquoi se dirigeait elle vers la mairie celle là..? Barf.. C'est le château qu'ils prennent! Foutue flammande, pas un sou de jugeote ces gens là. L'instant d'après, un coup à là hanche lui signifie qu'on requiert son attention un peu plus bas. Le jeune Cassian qu'ils ont enlevé est là, patraque, les mirettes en pleine dispute conjugale. Burrich se souvînt qu'il lui fallait un prétexte pour initier le gosse aux joies du pillage. Mais pour cela le Gascon allait devoir la jouer finaude...

-Ah ben te v'là, j'te cherchais l'paon flamboyant.

La gueule cassée du soudard prit la teinte des pavés, adoptant une mine des plus solennelle.

-Ton vieux, l'duc Eusaias, on sait qui qu'l'a empoisonné... 'Fin on sait qu'il s'cache dans c'duché! Faut qu'tu t'joignes à nous pour tout met' à sac s'tu veux lui faire payer son infamie. Pis ta soeur est d'jà parti d'vant, doit être au château là même, nous reste plus qu'à coller une raclée à ces soit disant marréchaux en culotte courte et t'la trouveras, saine et sauve..'fin normalement..

Le brun sifflote, l'azur étincelant de sournoiserie. Que le mensonge est gros... A dire vrai, il n'a aucune idée d'où peut bien être cette gamine qui soit dit en passant lui doit un bon paquet de bonbecs! Tromper le gosse sur un sujet aussi grave que l'empoisonnement de son père en Bourgogne n'est pas pour plaire à Barrique, mais la faim justifie bien souvent les moyens chez lui. De plus, il compte bien rémunérer grassement le petit duc et éloigner loin de son esprit cette ânerie de vouloir entreprendre une carrière de chevalier. Pour son bien évidemment!

Reprenant joyeusement ses percussions sur la trogne d'un casqué venu lui barrer la route, Burrich croisé à nouveau Karine. Sa femme était rayonnante cette nuit, exaltant la passion et la fougue dont elle était adepte. Tous deux réunis sur non pas un champ de bataille cette fois, mais plutôt une rixe de rue. Une oeillade à la dérobée entre deux revers et les tourtereaux cheftains de la troupe de brigands s'offrent le luxe d'une entrée tonitruante dans le palais, bras dessus bras dessous. Ca y est, ils y sont.

Tandis que Paillasse prend possession du trône qu'il aurait aimé à deux places, Barrique, lui traverse au pas de course la demeure en distribuant consignes et ordres aux nouveaux conseillers. Mais très vite la nouvelle tombe. Des pilleurs les ont pris de court. Un mandat griffonné au nom de l'ex régente leur met la puce à l'oreille, mais malgré tout les sommes semblent dérisoires.


-Quelle bande de clodos, z'essayent d'nous empapaouter mes frères! Brans l'bas d'combat, emportez tout c'que vous pouvez vous permettre de transporter! Même la vaisselle!

La colère gronde dans les rangs des Fauchards alors que s'activent les brigands infestant la demeure ducale. Du simple bibelot à l'imposante tapisserie en passant par les tapis et les pots de chambre, tout est embarqué par la Poche à Gnôle direction les charrettes dormant dans l'enceinte du château. Les tonneaux de la cave à vinasse sont les plus touchés par le délestage, au point que Verso se fasse aussi charger dans la charrette. Rien de tel que le pinard pour se consoler de l'absence de pièces d'or.Vient le moment de la déclaration de Paillasse à laquelle assiste Burrich et d'autres compagnons ayant abandonnés pour une courte pause leur grand nettoyage de printemps. Le brun au regard froid grommelle, c'est qu'on entent pas ce qu'ils disent mais des pécores se permettent l'affront de commenter le discours de sa belle. Avisant les grandes gueules de la foule aux lèvres agitées, Burrich arme l'arbalète trouvée parmi le peu de trésors que le lieu recèle et tire une série de carreaux sur les sous fifre du pouvoir déchu, leur intimant de se disperser ou de mourir en silence si par chance le projectile touche sa cible.

-Va pas s'laisser emmerder par la racaille royaliste nom d'une gouge pleine..

L'allocution achevée, la duchesse à la chevelure de paille fraîchement débarquée est embrassée par le soudard, pris d'une envie folle de salir les draps ducaux d'ébats farouches. Mais le temps presse, et beaucoup reste encore à faire pour le couple. Le peu de trésors dénichés dans les coffres les renvoie clairement à la conclusion qu'ils ne pourront pas entretenir toutes les mines. Le conseil aurait il prévu de les laisser à l'abandon? Auquel cas il ne leur reste plus qu'à trouver pire que ce vile chantage. Peut être qu'une séance d'interrogatoire des personnes concernées entre les paluches de la brute gasconne serait de bon ton...
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Sadnezz
[Mettez deux cousines dans un tribunal...]

Qu'on leur coupe la tête!

Proces!

Proces!

Proces!

Allez ma bella, tous au gibet! Piloris, et compagnie, et que ça saigne!


Sadnezz braillait au cotés de son double, montrant du doigt les bancs des accusés, tapant du poing par ci, vociférant par là.

Trahison! Sorcellerie! Trouble à l'ordre public!

Qu'on me vire toute cette racaille ennoblionnée, tous vendus! tous corrompus! Et ça s'croit mieux qu'nous!


La nuit avait été longue, et ils avaient réussi leur opération avec succès... Un vent de folie soufflait sur la justice, renverser le pouvoir n'avait jamais été une mince affaire... Les fauchards faisaient le mal, mais ils le faisaient bien.

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"Connais-tu l'histoire de la brune devenue chauve blonde? A faire se dresser les cheveux sur la tête... "
Xalta
[ Samedi, salle de la Chambre des Elus]


Elle écoute la donzelle qui se proclame duchesse, elle est furieuse et en même temps une envie irrépressible de rire. Elle prend la parole d'une voix forte



Déjà d'une..j'étais pas duchesse et seulement gouverneur..faudrait potasser un peu notre grand coutumier et notre charte avant de lancer de telles âneries !

Ensuite les coffres vous rêvez ! Vous livrer l'argent du peuple? Vous avez bu quoi avant de parler?

Les mines souffriront certes mais on a déjà connu de telles situations et on a su se relever! Alors menacez, égosillez vous ! le peuple orléanais ne sera pas dupe de vos paroles !


Elle les regarde les yeux pleins de défis et de mépris, jamais elle ne baissera la tête devant de telles crapules
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Cerdanne
[La folie et la faucheuse.]

Les petits matins lui appartenaient.
Toujours levée avant même que le soleil ne se pointe.
Du plus loin qu’elle s’en souvienne….
Les levers de soleil lui appartenaient...
Même pas un piaf qui y va de sa chansonnette...trop tôt.
Le seul autre insomniaque de la troupe, son homme, absent depuis trop longtemps devrait pas tarder à colorer son chemin….
La brune esquissa un sourire, reconnaissant sa silhouette nonchalante. L’instant d’après l’un contre l’autre ils redescendaient vers la ville qui se réveillait lentement.
Les étals des marchands, les gens qui peu à peu envahissent les ruelles et tout à coup la silhouette d’une femme qui la frôle.
Et dans sa tête des images d’un temps joyeux et enfoui qui viennent se fracasser devant ses yeux.
Elle serre un peu plus fort la main de Théo et se rassure sous le regard bleu gris.

J’ai cru voir…secoue la tête…j’ai du rêver.
Oui surement mais comment…

Comment aurait-elle pu oublier à quel point une blondine en colère ça émettait des vibrations à des kilomètres à la ronde.
Alors quoi !
Elle pensait qu’elle allait passer les chemins justes pour la cueillette des fleurs étranges et des champignons ??
L’heure du grand rassemblement avait sonné.
Et la folie furieuse s’était emparée de la troupe.
Saint Salt attaqué alors qu’il se promenait en tête en tête avec sa Bécassine…Les lâches…
La colère avait gagné les rangs, les mâchoires serrées et les nerfs en pelotes ils avaient patienté jusqu’à la nuit tombée.
Théo enfin arrivé en ville, Cerdanne avait retrouvé le sourire qui manquait à l’appel.
Elle était fin prête.
Ensuite…Ensuite…Juste à se laisser guider par sa rage et sa folie.

Eparpillés, chacun le sien, ça frappe, ca saigne, ca hurle sa haine et même elle brunette frêle, emporté par l’élan n’hésite pas, le regard métallique et furieusement joyeux...
Faucher c’est chouette…

Portes ouvertes enfin dans un dernier grondement et chacun se disperse, ombres malicieuses dans les longs couloirs froids.
Machinalement elle suit sa blondine.
Les postes sont distribués par un chef barbier particulièrement efficace. Et de tendre un doigt vers elle..

Quoi ?
Porte parole ???


L’a carrément viré fou le chef…
Regard bleu contre regard bleu et Cerdanne , machinalement porte la main à son oreille qui trône seule sans un seul cheveu pour la couvrir…
Grimace à peine esquissé et la brune se décide à regagner un bureau vide..Si encore y a de quoi faire un feu avec tous les parchemins.
Qu’au moins elle serve à quelque chose.

Ombres encore dans la salle du trône, sont nombreux à suivre Karine…et la silhouette apparut au marché le matin revient danser devant ses yeux….
Les champignons….ça fait lurette qu’elle les a digérer et l’odeur de la bataille ça suffit pas à la transporter aussi loin...

Pas possible….faut que je sache…
et Cerdanne les yeux brillants de s’approcher …
Djen ???
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Loeil, incarné par Ninouchka
Orléans ville morte qu’y disaient les aut’.

Ben pour un’vil’ morte l’est ben vivant’ qu’y s’dit Loeil .

Il trainait ses savates depuis l’aube su’ les pavés d’la capital’ cherchant à s’occuper.

N’a pu qu’un œil et l’a du mal à s’faire embaucher.

N’a pu qu’un œil mais c’est l’bon !!!

Loeil à vite vu qu’la blondasse qui sert de dioukesse l’est pu tout’ fraiche et qu’ell’ f’rait mieux d’pas l’ver les bras ! Ca a tendance à pendouiller un’ miette.

S’coue la tête et s’dit qu’même les brigands ben c’est pu ça ! Ca s’laisse diriger par des dondons qui gueulent, qui menacent, qui font leur capricieuse.

Comment qu’ça va finir tout ça ?

Train’ pas dans c’coin qu’y s’dit . Pas bon pour le moral et pour la santé c’bazar .

Une œillade à la gouverneuse en passant : z’avez raison m’dame ! C’est racaille et compagnie tout ça , d’la pourriture, d’l’infection . Mêm’ pas envie d’met’ le pied d’sus !
Valeria053
Val était avec son amie Xalta, elle la regarda et lui dit

La pauvresse les miroirs du château vont avoir mal je crois, sérieusement je me gausse de les voir dans un château dont ils ne trouveront jamais les chambres secrètes. L'attaque des bretons nous a servit ils sont minables avec leur menaces et leur donneuse de leçon

puis de son regard noir de Gambiani de Valrose elle cria à son tour

Ma pauvresse tu l'air fine sur un trône qui ne te reviens pas, un château sans écus sans même un grain de maïs pour remplir ta dent creuse. Faut pas s'attaquer à Orléans, on est rodé et vous n'aurez rien des efforts du peuple, qui se bat tous les jours pour leur duché.
Le peuple connait les vraies valeurs et vous n'avez pas l'étoffe et le respect des hommes qui peuplent cette terre.
L'orleans sera votre tombe


La main sur le pommeau de son épée elle était prête, elle avait déjà mainte fois combattu brigands et bretons et ceux là ne lui faisaient pas peur
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Xalta
[ dans la salle du conseil]

Elle sourit à valeria, sa suzeraine mais surtout amie, elles étaient fières et étaient prêtes à combattre, bon à y réfléchir, elles étaient que leur deux là au milieu d'une troupe de pillards mal famés, un moment d'hésitation? Que nenni, Giennoise ne connait pas la peur, même quand il faudrait.



Procès procès!

Laissez moi rire vous avez appris à lire ?

Sorcellerie, Trahison ! Tous les chefs d'inculpations si vous voulez!

Nous conduire à l'échafaud jamais le peuple le laissera faire !

Nous sommes unis dans l'adversité !

Vous n'êtes que des brigands de foire! Juste bon à amuser la galerie !

Et je ris quand on voit les propos que vous nous tenez sur les mines! Nous rendre responsables si celles-ci s'effondrent! Même pas capables d'assumer vos actes ! Si elles s'effondrent les seuls responsables seront vous tous là réunis à vous prélasser sur des fauteuils qui ne sont pas les vôtres!


Elle s'arrête quelques secondes pour reprendre son souffle, , le rouge lui ai monté aux joues , sa voix tremble de colère, elle aimerait d'un simple regard tuer ses tristes individus. sa mains se crispe sur son bâton , sa seule arme.
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Dadoun
Dadoun avait eu mal à la tête, la nuit fut longue et tranquille, mais au matin, une nouvelle arrvia.
Chutte du Chateau et une autre une mise en proces pour sorcelerie, trop fort ces gueux

Pff il font suer ses brigands alors que je prépare mon mariage, il va falloir que j'aille leur boter les fesses.

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Djenesa
Appuyée contre un mur comme à son habitude, la Flamande essuya sèchement sa dague et sa lame sur une tenture murale alors que sa supérieur haranguait les habitants d'Orléans. Sa verve lui tira même un rire moqueur et ce dernier redoubla avec la pluie de carreaux. Ni envers la blonde, ni envers son nouveau patron, évidemment. Mais bien vers ceux criant au scandale. Les insultes fusaient des deux camps. Comprenaient-ils, pauvres âmes, que les Fauchards se jouaient d'eux ? Se moquaient ouvertement ?

Pauvres niais...

On l'avait dit du conseil. Djenesa avait levé un sourcil aussi interrogateur que sarcastique vers Karine. Ce n'était clairement pas ce qui avait été convenu. Mais on ne discutait pas les ordres. Règle numéro un d'une compagnie. La brune la connaissait certainement mieux que beaucoup d'autres dans le secteur. Alors le sourcil était retombé et la Silencieuse avait haussé les épaules, nonchalante. Puisqu'il le fallait...

Les rapports étaient tombés. Le pillage n'avait pas fait long feu... puisqu'il ne restait rien à prendre, ou si peu. Malgré leurs précautions, il y avait donc eu des fuites. Dommage. Même si l'or n'était pas sa priorité, elle aurait encaissé sa part sans rechigner. Enfin... Elle éloigna cette pensée d'un revers de la main comme on chasse une mouche importune.

Assurée de la propreté des deux lames, elle remit son épée au fourreau et sa Miséricorde à la ceinture. Dans son dos, un arc anglais et ses flèches avaient attendu d'être de la partie. Mais ils dormiront encore ce soir. Ses trois fidèles. Ils étaient bien les seuls dont elle ne douterait jamais.

Et parce que contrairement aux idées préconçues des imbéciles braillards qu'ils avaient délogés, on pouvait être mercenaire et soigner sa tenue, elle réajusta la sienne. Son long manteau noir cacha à nouveau son haute silhouette et d'un geste sûr, elle releva sa large capuche que la bataille avait fait glissé, alors que l'ancienne hôte du château et sa courtisane, conduites devant les chefs par des hommes de la troupe, les admonestaient.

D'ailleurs ces deux donzelles commençaient à la saouler aussi surement que du mauvais picrate. Alors pour changer, la Silencieuse se fit entendre.


"Vous parlez trop, Dames. Il faut reconnaître qu'avoir caché les richesses du duché était finement joué. Mais expliquez moi comment nous avons pu agir avec tant de facilité ? La sécurité du domaine dont vous prônez vous-même le titre, Gouverneur, était déplorable. Des gardes absents et des soldats sous-entrainés. Et votre bâton me laisse à penser que votre connaissance du combat ne vaut guère plus que l'opinion que vous avez de nous. Pour dire...

Deux hypothèses : soit vous êtes impuissantes à organiser une défense efficace en toutes circonstances et de ce fait ne méritez pas votre charge. La comptabilité d'un royaume ne fait pas tout, je ne vous apprends rien. Soit vous nous avez laissé délibérément venir, préférant cette stratégie facile à une réelle défense. Et là en plus de ne pas mériter votre charge, vous faites preuve d'un manque de fierté particulièrement insultant pour cette digne terre que vous nous reprochez de souiller.

Parce que même si les brigands de foire encaissent plus de vide que d'or, ils vont prendre tout ce qui reste bon. Et je n'ose croire qu'un maître digne de ce nom ait pu accepter cette éventualité. Où serait l'honneur de vos principes ?

Et je vous signale que si nous amusons la galerie, c'est tout de même vous qui essuyez l'estoc..."


Et pour appuyer ses paroles, la Flamande s'était rapprochée et pointait sa Miséricorde vers le cou des prisonnières.

"Ce n'est pas du courage de parler de vos exploits passés à ceux qui vous dominent de leurs lames, c'est de la profonde bétise... "

Contrairement à ses deux interlocutrices et à bon nombre d'autres ce soir-là, la Silencieuse n'avait élevé la voix d'aucune façon. Son ton n'avait même pas été menaçant. Narquois, amer, cynique, oui. Quel intérêt de hurler ? On ne se faisait pas entendre davantage. Mais ses orbes vertes ne laissaient planer aucun doute. La colère l'habitait sourdement.

Pourquoi ? Cela était pourtant rare. La réponse était fort simple. Et il valait mieux que personne ne la comprenne. Djenesa était de noble naissance et elle en était fière.. Ses parents lui avaient appris à défendre son honneur et ses choix en toutes circonstances. Ils lui avaient inculqué des valeurs et une éducation dignes. Et il n'était pas question qu'elle permette à quiconque de l'insulter et remettre en doute cette vérité.

Et finalement la Brune avait rengainé sa dague aussi vite qu'elle l'avait sortie et s'écarta avec mépris. Elle revint s'appuyer sur son mur. Elle se découvrait trop. Il valait mieux reculer. Mais la Flamande ne s'était pas calmée pour autant. Les bras croisés, ses doigts les pianotant énergiquement, elle ne dut son apaisement qu'à une voix qui la nomma. Cerdanne.

Elle se tourna vers la jeune femme et sourit malicieusement, tentant d'adoucir son regard de pierre.


"Je désespérais de te voir me repérer enfin, toi ! Comment va mon apprentie préférée ? "
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Dans la vie, il y a deux types d'individus : ceux qui tiennent l'épée et ceux qui creusent. Toi, tu creuses... :p
Jmorelle
[Dans le clan des bisounours, ceux qu'on aime bien, là où tout est beau et où tout le monde il est gentil et fait des bisous parce que c'est chouette, comme mettre des baskets...]

Tout était allé très vite, la nouvelle était tombée, des gens avaient été fait prisonniers. Là-bas, Xalta appelait aux quelques villageois qui s'étaient cachés pour échapper aux brigands. En face, celle qui se prenait pour une duchesse, avec son royal popotin affalé dans le trône orléanais... Ju pouffa de rire rien qu'à la voir... La situation tournait au ridicule, surtout avec la dernière réplique qu'elle venait d'entendre. La défense? Un bien vaste sujet... Mais ce qui était bien avec les gens extérieurs au duché, c'est qu'ils ne savaient pas tout... Ils parlaient souvent pour ne rien dire, au final. La précieuse ridicule et sa cour se trémoussaient, tout fiers qu'ils étaient de leur pillage qui ne leur rapporterait au final que quelques babioles. L'Orléanais avait beau être sujet à critiques bien souvent, mais au final, certaines choses pouvaient s'avérer bien utiles, stables, nécessaires.

Elle se décida. Elle n'était pas la plus forte, la plus formée, mais elle venait avec sa volonté et son courage. Et l'espoir que d'autres villageois viendraient à la rescousse. La maréchaussée? Mais il n'y avait pas que ça... Et les volontaires ne manqueraient certainement pas à l'appel. Bâton et bouclier en main, elle se présenta. Elle n'aimait guère se battre, et s'était juré de ne jamais le faire. Par principe. Mais si cela devait mettre en péril la vie des villageois pour qui elle se battait au quotidien dans son travail, elle devait agir. Tout comme lui.

Par le nombre, les Orléanais les feraient reculer hors des frontières du duché. Plus d'une fois ils avaient prouvé qu'ils arrivaient à se rassembler, pour leurs proches, pour les amis et la famille.

La gardienne du peuple se mit à courir vers la grand place où se déroulait la scène, criant à tout rompre, appelant aux armes afin d'encercler les brigands...



Aux armes, Orléanais! Formez les corps de lance! Courons, courons, que leurs âmes impures soient jetées hors de nos murs!

Les volontaires se montreraient-ils eux aussi? Avec tout l'espoir qu'elle pouvait avoir, elle s'élançait...
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Manoir des artistes
Lilo-akao
[On va bouffer des briques à la sauce cailloux]


Après une lutte acharnée, les Fauchards se sont retrouvés face à leur pire cauchemar… « Après une lutte acharnée », c’est ce qu’ils disent tous ! Tous ? Pas la jeune éclopée qui s’est contentée de suivre la voie sanglante ouverte par ses compagnons. Facile me direz-vous… Les autres ont fait tous le boulot et elle, elle débarque comme une fleur dans un monde de brutes épaisses. C’est très poétique n’est-ce-pas ? Sauf que la fleur avait de fâcheuses tendances carnivores ! – J’ai pas dit cannibales hein ! – Elle se faufilait entre les corps entaillés jonchant le sol, distribuant à droite à gauche un dernier coup de lame pour achever les plus coriaces. Faut pas laisser trainer des blessés geignards, ça fait crado ! Les Fauchards font le mal, mais ils le font proprement !

Dès qu’elle parvint dans les dédales du château, la brune se mit en quête de trouver la réserve où étaient entreposées toutes les marchandises qui feraient la richesse de leur troupe. Torche à la main, elle s’enfonça dans les couloirs du sous-sol, ouvrant chaque porte qu’elle croisait pour y jeter un coup d’œil. Vide ! Vide ! Vide ! Tout était vide !... Soit les pillards étaient déjà passés dans le coin, ce qui l’aurait grandement impressionné de par leur vitesse d’exécution, soit le château était… vide ! Quelle horreur ! Impossible !

Remontant à la hâte, elle croisa la Duchesse Faucharde s’apprêtant à s’adresser au peuple, suivie de près par la Barrique. Leur adressant un large sourire, elle continua sa route vers la cour arrière, bien décidée à vérifier qu’il n’y avait vraiment rien NULLE PART ! C’était la panique !

Dehors, empilés sous un abri en bois, se trouvait un énorme tas de pierre et de cailloux. Les Orléanais avaient-ils claqués tous leurs écus dans de la caillasse ? Le château était-il en chantier ? De la caillasse… de la caillasse… c’était pas avec ça qu’ils auraient à bouffer ce soir, mais pas question de laisser ne serait-ce qu’un éclat de pierre ! A défaut d’avoir des écus sonnant et trébuchant, les Fauchards pourront toujours se construire une forteresse !

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Verso
[Un rototo ..hips ..part ci… hips ..un autre par la... hips]

Se disant que sa va pas durer passe partie de sa journée a boire et s’empiffré de tous se qu’il trouve, il on des trucs plutôt sympa ici a manger… par contre leur cave un vrai trésor, le seule truc à sauver il l’on oublier.
Puis durant la journée il entend des cris, se qui lui perturbe sa sieste digestive, ou d’autre parlerais de cuvage de vin.
Comme une habitude il parle au bouc, déjà parce que celui-ci le contre dit pas et d’autre parce que c’étant rué dans la cuisine il n’a que lui pour parler :


Tu vois le puant, les femmes c’est sa tous le temps, sa cri, sa fait un baroufle pas possible pour un rien, tu comprends pourquoi je dis que la femme parfaite et muet. HIPS
En plus j’entends brigand de foire HIPS… c’est vrai que l’on a mis de l’animation et que l’on n’est même pas payer pour sa… je vais faire un procès a ces gens… reconnaisse même pas une bonne animation.

Hips… rhooooo…. Arf celui la c’était leur spécialité..Bon mais un poil dur a digéré HIPS comme il on dit qu’il on planqué tous leur trésor dans les caches du château, HIPS je peux finir la cave tranquille HIPS en plus le duc ce n’est pas un mauvais pour choisir sont pif (=pinard, vin).


Puis fessant de poésie avec comme rime récurent un HIPS tous les 5 ou 6 mots, vu arrivé un coursier… enfin un peu de monde dans se château, jolie, bien garnie en pinard mais alors limite un moulin a vent tellement on y rentre facilement.

Décacheta la lettre, un acte d’accusation ??? Un instant d’hésitation puis il explose de rire.

Je voudrais bien savoir se que l’on va me reprochez, vidage de cave.. a ben non vu que tous les trésors était caché et que c’est dit… prise de château ??? HAHHAHHA on prend un château quand il est défendu, la même un groupe d’enfant y serait arrivé, il planque les trésors mais laisse les clefs sur les portes et pas de garde… mais c’est des vrai comique dans le coin…

Bon allez on va leur répondre que je veux un procès publique, après tous HAUT TRAHISON sa en jette pour une fois que j’ai un truc qui me qualifie de HAUT autant que sa se sache.

Retourne la lettre et écrit sur le dos de celle-ci… regard le coursier et dit avant :

Ben oui il pourrait prévoir le parchemin pour la réponse… sont vraiment radin dans le coin !!!

Citation:
Bien le bonjour a vous… je ne peux savoir votre qualification car vous n êtes ni juge ni procureur. Pouvait vous déjà me dire a qu’elle titre vous m’inculpé de haute trahison au niveau du duché alors que vous n’en êtes même pas un représentant ni du conseil ni de la loi ? Puis j’avoir un double de vos lois ? Si il n’est marqué nulle part que vous pouvez exercer se droit sans l’accord des juges et procureurs de votre comté, votre accusation et caduc.
De plus par le fait que votre coursier est réussi à me trouver et donc entré facilement dans le château montre que celui-ci doit souvent être comparé à un moulin à vent. Vous parlé de prise de château ? Moi je constate que je suis rentré sans grand effort. Enfin comme je conteste votre qualificatif et que c’est mon droit de part le roy, je demande un procès publique.

Merci de me faire parvenir au plus vite ces dite loi que je puisse les étudier pour ma défense.

Verso actuel régent des cuisines et cave du château d’Orléans.
Hecat
[A la rescousse]

La Surintendante des douanes se rendait au château comme à l'accoutumé pour accomplir son travail. Approchant de celui-ci elle eut un mauvais pressentiment, elle regarda machinalement en direction des tours et fut surprise de ne voir aucun milicien surveillant les remparts. Le Duché étant en alerte depuis plusieurs mois, craignant une attaque, la sécurité avait été renforcée.
Elle accéléra alors le pas et pénétra quelques minutes plus tard dans l'enceinte. La porte était grande ouverte et aucun soldat n'en gardait l'entrée. Elle aperçu Ju sur la place qui lançait un appel aux armes pour libérer Xalta et Valéria qui était retenues par des brigands qui auraient prit possession du Château. A ces mots, Hécat serra la dague accrochée à sa ceinture et courut en direction de Ju pour lui prêter main forte.
Il était hors de question que ces imposteurs s'en prennent à ses amies et détruisent tout le travail fait depuis le passage des bretons.
Elle qui de part sa vocation de médicastre, était plutôt pacifiste, il était hors de question qu'elle les laisse s'en tirer et planterait sa dague si il le fallait pour protéger les siens et reprendre le château.

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Conseillère au commerce
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