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[RP] Les Fauchards à l’œuvre.. Non mais!

Aelysse
[ Lorsque la Rebelle s'rebelle ]


En ce matin de mai, une Giennoise ouvrait ses yeux opales soudainement. Pas que cela fut étonnant, ces réveils agités avaient une certaine redondance. Cependant, l'atmosphère était empreinte d'une telle lourdeur que la jeune femme se prépara à ne pas attendre de cette journée des miracles.

Sur le chemin en direction de l'université, elle leva le bout de son nez et observa le ciel. Il ne faisait à vrai dire ni beau, ni mauvais, mais une menace pesait sur la bourgade ou peut-être même sur le duché. Songeuse, elle traversa la place de la mairie où le silence, le vide et l'obscurité régnaient. "Étrange" se dit-elle. Ce n'était pas courant que les rues soient si désertes. Le bruissement des feuilles d'un arbre, le battement d'ailes d'un pigeon, l'escargot écrasé sous sa chausse. "Beurk" . Elle continua sa route sous le soleil qui s'élevait au dessus de sa tête et put apercevoir le château au loin.

Et tout à coup, des voix, à peine audibles de là où elle se trouvait. Le son s'amplifia plus elle avançait et discerna au bout de quelques secondes, enfin Xalta. Son discours était incompréhensible mais elle ressentie la violence et la haine dans son intonation. Aelysse pressa donc le pas, la main sur sa fidèle dague, le cœur battant. Au balcon du château, une femme pas si vilaine à l'attitude des plus méprisantes. Il ne lui fallu pas longtemps pour comprendre ce qui se tramait. Des brigands, elle en avait vu, côtoyé, aimé assez pour les reconnaitre parmi les badauds. Restant légèrement en recul de la foule, elle jeta un œil aux personnes présentes. Tout ceci ne pouvait que lui remémorer les précédentes attaques que le duché avait subi avec ces armées qu'il avait fallu repousser pour retrouver un semblant de paix et de prospérité.

Après plusieurs minutes écoulées, la brune s'aventura parmi les gens et se fraya un chemin afin de se placer non loin de Xalta et de Valeria qui étaient toutes deux sous la dague d'une vulgaire brigande. Ael' adressa un sourire franc aux deux femmes
"M'dame de Tronchay, j'décalque lequel ?". Elle haussa un sourcil circonspect devant la brune. Il était étonnant qu'elle puisse croire que le peuple Orléanais puisse faillir sous la menace de pauvres détrousseurs. "Vos paroles ne duperont pas les villageois, nous sommes fiers de ce que nous sommes. Et s'il le faut, nous nous batterons pour les nôtres."

Aelysse reporta son attention sur la greluche perchée et ne put retenir un rire devant son ignorance. "Elle doit pas être très futée celle là. Dommage pour elle, son postérieur est aussi important que son égo. Espérons que le trône ne cède pas..."

Elle nota que les partisans de cette mascarade était tout de même en supériorité numérique, et qu'il ne serait pas très malin de leur chercher des noises. Enfait, elle s'en moquait royalement. Oui c'était bien le mot. La Giennoise plongeait sa main dans sa besace et vérifia sa bourse qui était par coup de chance peu remplie. "Au moins j'ai rien à perdre !". La jeune femme releva la tête et ne pu s'empêcher de renchérir : "Mam'zelle, le fait de vous placer si haut est-il fait pour compenser votre manque de charisme et de courage ? Vous pouvez toujours fouiller mais je doute que vous trouviez ce dont vous avez besoin dans les coffres du château." Elle afficha un sourire satisfait, le duché avait manié les cartes finalement habilement pour que les malpropres ne puissent toucher à ne serait-ce qu'un écus du domaine Orléanais.


Désolée j'ai du modifié mon post' vu certaines personnes ont posté pendant que j'étais entrain de rédiger le mien =/
--Mere_triquard


La vieille avait presque regagné son village au dos de sa mule, qu'elle entendit un groupe de chevaliers qu'elle croisait parler de prise de chateau et de defense... Elle les interpela en levant sa canne :

Hey! Qu'est ce qu'y s'passe au chateau? z'allez où messir'chevaliers?

Devant l'honorable sagesse que représentait l'âge de la vieille, un jeunot ralentit et lui répondit pendant que sa monture, impatiente de repartir, faisait un tout sur elle même:

Des brigands ont envahi le chateau! Nous allons donc à Orléans pour le reprendre... Attention sur la route, dame, ils risquent de repartir par là lorsque nous les chasserons....

Il talonna son destrier et laissa la vieille Triquard, abasourdie, dans la poussière.

Ah non!!! Pas sans moi! Maudits brigands...

Elle ordonna un demi tour à sa mule qui regimba devant sa canne, et repartit au trot en direction d'Orléans...

[A Orléans dans la nuit]

Soufflant presque aussi fort que sa mule, la vieille arriva enfin dans la ville. Une effervescence inhabituelle y regnait bien sûr et un rassemblement avait lieu devant le chateau sur la grand place. Elle attacha sa mule à une grille et tirant sur la manche d'un badaud, elle vint aux renseignements:

Des prisonniers? Des morts?

Non non, les défenseurs viennent d'entrer... Malgré leur nombre, ils avaient pas gardé la porte principale et le gouverneur a pu entrer avec de nombreux gardes et les élus... trop occupé à chercher où était le trésor du duché, on dit...


Des cris parvenaient du chateau, des bruits de bottes, des lumières vacillantes se déplaçaient de fenetres en fenêtres au fur et à mesure que les orléanais progressaient dans le chateau.

La mère Triquard observait la foule, cherchant des yeux ses amies mais la nuit était trop noire. Elle s'avança en jouant des coudes pour être aux premières loges, sa canne dans la main, prete à être maniée contre des têtes et des dos ennemis si d'aventure l'un d'eux choisissait l'entrée principale pour s'enfuir...

Qu'ils sortent, j'les attends ces vils gredins! Vont voir d'quel bois j'm'chauffe! Qu'on les pendent!!
Valeria053
Aux paroles de la brunasse, le sang de Val ne fit qu'un tour, la rage lui monta du ventre, elle avait mainte fois combattu et même si elle devrai il laissé la vie, elle ne renoncerai pas, son sang avait déjà nourri la terre d'Orléans et s'il le fallait elle recommencerai.
Les insultes, les railleries d'une bande de pouillards ne lui faisait pas peur, d'un bond elle se mit face aux puants et vils brigands. Sortit son épée de son fourreau et s'élança vers un combat pour défendre les intérêts du peuple d'Orléans


l'honneur, la Liberté, la foi ou les armes, vous navez rien de ces valeurs se sera donc les armes pour vous.
Votre langue ne sifflera plus votre bras de frappera plus,vous ne salirez plus les terres de notre roy.
Fidèle à son roy L'Orléanais vaincra.
Je jure devant Aristote que vous brulerez en enfer


La fierté d'être Orleanaise, la noblesse de son cœur, pour le peuple qui lui avait fait confiance, elle fonça vers son ennemi sans se soucier des conséquences. Mais elle leur montrerai qu'ici on ne laisse pas la pire canaille détruire nos terres et son combat montrerai l'exemple à tous ce peuple fier et fort et les jours de ces suppôts de Satan, serai alors compté sur les terres du roy.
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Xalta
[ Fidèle à son Roy, l'Orléanais vaincra]

Elle écoute la brune qui se tient devant elles et qui fait jouer sa dague pendant quelques secondes sous leur nez , pas loin de leur cou, Elle la fixe,baisser les yeux, surement pas. Certes, elle peut prêter à rire avec son bâton mais qu'importe, une arme est une armée et bien manié il peut être aussi dangereux que leurs épées.

D'ailleurs, elle n'avait jamais eu besoin de manier une épée, et n'en avait pas jusqu'il y a encore 3 semaines de cela, "cadeau" de Valeria lors de la cérémonie, elle avait fait le serment de servir sa suzeraine et son roy, de prêter son aide, le temps était venu de prouver qu'il ne s'agissait pas de vaines paroles , de même en acceptant la charge de gouverneur elle s'était engagée à défendre les intérêts du peuple et elle allait continuer de le faire.

Que la Bête-sans-nom vous emporte! Nous ne reculerons pas ! Quant à vos propos gaussez vous tant que vous le pouvez encore !

Cette prise de château qu'ils avaient réussi grâce à une ruse qui avait déconcerté leurs défenses parties défendre la mairie où des combats avaient lieu ne remettait pas en cause la valeur de leurs défenseurs .

Elle voit Valeria sortir son épée du fourreau et engager le combat, un sourire de fierté , et tout comme son amie, elle se saisit à deux mains de son bâton prête à en découdre avec eux !
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Attia.
[ Bla bla bla ... Blasée...]

A les entendre baver leurs bla bla plein d'aigreur la gitane ne put s'empêcher de soupirer profondement.

Les histoires de juges de proces et de machins chouettes de justice l'avaient amusé un instant, mais un instant seulement.

Blasée la gitane. A son dernier chateau, s'souvient qu'il y avait eu une grande fiesta...
Pis les entendre crier " vous aurez pas notre argent" et tout le reste des bla bla, la gitane s'en sentait profondement lasse. L'argent elle en avait a n'en savoir que faire. Vestiges d'un autre chateau, d'une autre epoque, d'un autre temps ou les chateaux ne se laissaient pas gouverner par des laches meme pas bons joueurs.

C'est vrai quoi, les brigands ça pue pas d'abord, et puis bon faut bien vivre de quelque chose, quoique c'était pas vraiment sa profession première a la gigigipsy!
Enfin bref, ça doit etre ça que de tenir a quelque chose, ça rend bêbête.

Juste pour verifier elle leva le bras faisant fretiller son museau... Ben non elle puait meme pas... pis elle était pas laide, quoique peut etre vilaine...
Nouveau soupir ennuyé... finalement ça aurait ptete été plus marrant d'y foutre simplement le feu a ce chateau! Et sa brune, la Sad l'était passé ou ?

Ralala... c'est pas beau l'ennui, c'est pas beau l'acedie, c'est pas beau c'est pas beau de se faire suer!

La gitane se leve et fait rouler ses hanches jusqu'a une des meurtrieres ,le menton posé sur la main, le coude reposant sur la pierre froide. Fut un temps ou les gens se battaient pour defendre ce qui leur était cher, il se contentaient pas de cacher les ecus. Apres tout on meurt pas avec des ecus plein la poche, s'trouve toujours quelqu'un pour vous depouiller.

LA main en porte voix la gitane blasée lacha un cri appelant son autre a la rescousse de son ennui profond.


- Saaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaad !!!

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Dadoun
[les jours se suivent et se ressemblent pas]

La défense s'organisait et Dadoun greffier d'Orléans et chancelier de la confrerie du loup d'Argent promit de faire mordre la poussière à ces brigands.
Selon ses information un Théo était dans ce groupe, celui-là le chancelier se le reservait, il aura à répondre devant lui de deux choses.
D'avoir brigander son Duché et surtout d'avoir trompé une louve, il devra répondre devant lui de cette faute.

Ami Orléanais, que ces gueux et brigand qui sentent la bouse, aille en enfer.
Qu'aristote leur reserve une place du coté du purgatoire.

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--La_vieille_raymonde


[ A Orléans dans la nuit du 7 au 8 Mai]

La Raymonde qui se payait une nuit à l’hôtel comme tous les printemps afin d’avoir plus de temps pour déverser son venin avec ses comparses des autres villes du Duché s’éveilla en plein milieux de la nuit. Elle ouvrit les yeux. Sur les murs de sa chambres, elle vit les lumières vacillantes typique des torches, elle entendit des hurlements, des vociférations, un vacarme assourdissant, Ni une ni deux son sang ne fit qu’un tour, elle avait déjà vécu ça plus d’une fois dans sa vie, ils ne l’aurait pas. Pas à son age! Elle se leva s’habilla en hâte et la canne bien en main descendit en dandinant dans la rue direction le château. Là le chaos régnait, un peu partout des foyers de révoltes se faisait et la vieille de son œil aiguisé voyait les défenseurs submergés, ne sachant plus où donner de la tête. Cette façon de faire lui rappelait de bien mauvais souvenirs. Elle agita sa canne et tapa frénétiquement sur les mêlées qui se formaient entre les pillards et les défenseurs.

AHHHH C’EST DES BERTONS DES BERTONS QUE J’VOUS DIS MOUEEEE!

Elle frappait sans jamais s’arreter tantôt les siens tantôt sur les saligauds comme elle les appelait.

Je r’connais vos sales manières j’vous l’dis mouée!

[ Au petit matin]

La nuit de lutte acharnée n’avait mener à rien pour les braves défenseurs, les brigands avait réussit à entrer dans le château et la Raymonde faillit en faire une crise cardiaque.

C’est pu d’mon age de faire ça tiens.

Elle s’approcha d’un chevalier qui avait l’air bien mal en point.

Hé l’gamin tu sais t’y toi qui qu’est cette crapule qu’est un nous agressé? Y’a des blessés beaucoup? Des prisonniers?

Ma bonne dame, rentrer donc dans vos pénates. Il n’y a rien à voir ici. Plus rien à voir. Une horde de brigands se sont emparés cette nuit du château mais rassurez vous nous allons leur faire payer leur affront. Le gouverneur va bien et les brigands n’ont rien trouvé dans nos caisses. Rentrez donc vous êtes trop agée, ce serait trop dangereux pour vous.

La vieille le dévisagea avec un regard de hibou épouvanté.

Tiens vl'a aut’ chose! saligot j’chui pas si vieille que ça mouéé, z’ont pu d’respect ses jeunots moi je vous le dis!

Le jeune homme titubant s’en retournait déjà et la vieille s’approchait doucement mais surement du château.

Mais c’est pas possible ça, c’est pas possible not’ chatieau vin de Dieuce j’en r’viens pas.

Soudain une folle ahurie sort sa tête à la fenêtre et s’autoproclame Duchesse. La vielle en aurait presque rit aux éclats.

Ben mon vieux c’est quoi s’gibier d’potence là encore? Sont fous! Et incultes en plus! L’est tout au plus gouverneur cette mijaurée là duchesse? Là ils sont tombés su la tête ou saoul c’est sur! En tout cas sont pas d’l’à ou z’ont rien comprit d’nos institutions! Duchesse tsss.

La vieille s’assit sur un banc sur l’esplanade du château en répétant à toutes les têtes qu’elle croisait:

Fidèle à son Roy, l’Orléanais vaincra j’vous le dis mouéé.
Cerdanne
[Entrainement…suite et fin.]

Alors c’était bien elle…
Les yeux bleus se mirent à briller et elle partit d’un petit rire.


Cà alors ! Je vais, je vais ma belle…

Elle plissa les yeux et observa pendant quelques secondes son amie avant de se laisser à sourire plus franchement.

Djen, professeur particulier enfin de retour ! Toujours la même ! Tu changes pas.
La roue tourne pourtant ...Hein…
L’arc est toujours là, suis prête pour la chasse, on t’attendait tous les deux.
Tu me dois une danse aussi, j’crois bien.


Son regard malicieux se posa sur elle avant de se laisser porter vers le remue-ménage qui s’accentuait et elle grimaça.

Nous fêterons nos retrouvailles un peu plus tard je crois.
Tous ces Orléanais qui blablatent me fatiguent.


Elle tachait d’écouter chacune des personnes présentes, imprimant dans sa mémoire les visages de ces gens qui tout à coup par pure vengeance les trouver puants et vulgaires.
Elle se tourna vers Djen et montra la foule aux visages de singes hurleurs qui se massait devant le château.

Qu’ils veuillent se défendre, soit...
Mais de là à vouloir à toute force nous donner leçons d’hygiène et autres cours de bonnes manières.
C’est d’un cocasse.
Surtout que d’après les dires d’une certaine rousse orléanaise les hommes de cette ville sont tous puants
et m’a raconté bien d’autres cochoncetés encore.
Pas un sou dans les coffres il parait !…bah…si y en avait eu, le gâteau aurait simplement eu une cerise un peu plus grosse en guise de décoration.
Les procès ! Faut-il être lâches et à cours d’idées pour en arriver là…Et au fond ça ne changera en rien les choses…
la roue a tourné et elle tournera encore.
Il est toujours intéressant de bien connaitre ces amis, plus encore ses ennemis, tu crois pas ?
Je me demande ou est planqué celui qui contre quelque argent a trahit son duché et quel sera le prochain qui le trahira.


Songeuse, elle resta un moment à les écouter hurler encore et finit par se lasser.
Un petit sourire en coin accroché sur son visage, elle regarda une dernière fois les silhouettes qui se pressaient devant la grille.


Bon, je vais tacher de récupérer mon peintre.
Ses couleurs me manquent …c’est bien trop de gris cette ville...
Tu restes encore un peu...Ou on arpente ces vilains couloirs ensemble.
N’a plein de choses à se raconter je crois…

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Burrich
[Le grand tohu-bohu du samedi soir.]


L'atmosphère se réchauffe aux abords des grilles du palais ducal, et l'on peut apercevoir que les gens se rassemblent. Ca sent le roussi pour la troupe occupant l'intérieur des murs. L'oreille tendue à une fenêtre, le chef ne se lasse pas d'écouter les soumis de l'ordre établi s'égosiller. Un sourire nostalgique barre la trogne du soudard. Les prises de bec avec la population loyaliste sont communes à toute entreprise périlleuse qui va à l'encontre du pouvoir en place. Seulement cette fois, les menaces et autre politesses d'usage se partagent la palme avec des commentaires qui démontrent une certaine innocence chez leurs propriétaires. Comme s'ils avaient une once de respect pour leurs lois, leurs institutions... Sa Blonde n'est pas plus gouverneur que duchesse puisque illégitime. Peut bien se déclarer reyne si ça lui chante. C'est pourtant ce qu'ils semblent trouver le plus choquant parmi les lois promulguées illégalement par la troupe de brigands. En tout cas, l'effervescence observée le met agréablement en appétit. La hâte de poursuivre le plan le tiraille. Quant aux deux prisonnières restées à l'intérieur des murs afin de planquer le magot, voilà qu'elles font preuve d'une audace mal calculée en se rebellant contre leurs geôliers. Comme quoi il n'est jamais trop tard pour retrouver sa fierté.

Deux contre la vingtaine d'hurluberlus qui occupent les lieux, elles n'ont tout bonnement aucune chance mais s'élancent malgré tout, cure dent en main, à l'assaut de Karine et Djenesa. Le Gascon grommelle. Leurs verbillages empêchent la diatribe loyaliste de parvenir jusqu'à ses écoutilles friandes d'invectives populaires. L'oreille cède donc la place à l'oeil et la distraction à l'irritation.


-D'la vieille peau! Z'envoient leurs vieux meubles! Est ce qu'on leur vide nos détritus sur la gueule nous, hein? Tss...

Non mais, ils méritent mieux qu'une bande de vieilles gâteuses comme adversaires! Laissant certains se charger des deux furies prises en otage malgré eux, Barrique entreprend de déplacer un des bureaux de la salle.

-Aidez moi merde... On va leur en foutre plein la tronche à ces empaffés.

La pièce, épurée de tout objet et ornement ne comptent plus que des meubles qu'il a bien l'intention de faire passer par dessus bord. Une chaise vole d'abord, traversant la fenêtre qui se brise bruyamment, puis une table, un buffet... Tout y passe.

-Raclures de bidets! Vous nous aurez jamais!

Une pluie de meubles s'abat sur les défenseurs amassés près du château barricadé. Pendant ce temps, Burrich fait signe à d'autres de finir de charger les tonneaux de la cave ducale dans les charrettes garées dans la cour. La fuite est inévitable, leur ultimatum n'a pas fonctionné, les conséquences sont appliquées comme prévu. Les mines vont s'effondrer, et maigre consolation, les brigands ont pu en tirer un dernier bénéfice pécunier. De quoi ne pas qualifier leur coup de "révolte à perte" en quelque sorte... L'heure de vider les lieux arrive, et son lot d'actes précipités également. Dans l'une des salles, un tas de meubles broyés et entassés à la va vite trône en son centre.


-Qu'les derniers sortis allument l'feu, on décampe!

Sans doute le château n'aurait pas le temps de se consumer entièrement mais cette diversion obligera une partie de leurs assaillants à ne pas les poursuivre afin d'éviter que l'incendie ne se propage dans toute la capitale. Ces derniers devront s'en remettre au ciel et à ses eaux salvatrices. Dans la cour, carrioles alourdies des biens du palais et chevaux dérobés à l'écurie s'élancent en trombe sur la foule. Les fourches loyalistes rivalisent de férocité pour désarçonner les cavaliers qui s'accrochent aux rênes comme à leur propre vie. Sortir de cet enfer de fumée nauséabonde et de pieux aiguisés s'annonce ardu. Une partie de plaisir? A voir pour le Gascon au sourire de carnasse, même si la crainte de perdre ne serait-ce qu'un homme cette nuit lui noue les entrailles. Une goulée, puis deux... Son tord-boyaux lui brûle ce qu'il lui reste de neurones mais il ne fait pas bon être sobre en pareille galère. Sa lame lui évite à deux reprises de perdre une épaule tandis que le cortège s'enlise, peinant à atteindre la mairie, leur but. La lutte avec les défenseurs tourne peu à peu à leur désavantage, la mairie s'éloigne de leurs priorités. Les coups de taille s'enchaînent, les charrettes renversent les irréfléchis venus se trouver sur leur route. Le combat perdure ce qui lui paraît être une éternité. Enragé par la perspective de ne pouvoir faire vengeance à son compagnon Saltarius, blessé par un soldat de la ville quelques jours avant la révolte, Burrich se résigne pourtant à faire battre en retraite la troupe. Trop nombreux...

Son destrier orléannais subit les foudres du Gascon envers la patrie du canasson alors qu'il s'engage dans les ruelles pavoisées de la ville en pleine ébullition. Les ordres sont donnés, le cortège se désagrège, les Fauchards se séparent. Les carrioles prennent la direction des portes de la ville espérant trouver refuge en rase campagne.


[Le lendemain... Retour au calme.]


Dans les bas quartiers, là où passer inaperçu et se fondre dans le paysage est aisé pour des brigands dépenaillés, Burrich passe en revu les options qu'il leurs restent. Ces taudis n'abriteront pas bien longtemps ses compagnons, il leur faut agir et le temps presse. Rassurant avec la troupe, le brun ne peut cacher à la Blonde son manque de conviction quant à leur devenir. Comme à son habitude, le soudard va échafauder les pires scénarios, et elle relativisera, ensemble ils anticiperont et trouveront finalement une solution. Comme toujours...

Des nouvelles fraîches interrompent les réflexions stratégiques de la Barrique. En effet, pas de bonnes manoeuvres sans de bonnes infos. Les mendiants sont une source non négligeables mais pas forcément fiable, pour peu qu'on ait la caillasse qui illumine leur pupille vitreuse. L'homme à l'allure de vieillard ne pipe mot avant que Burrich ne lui jette son dû. C'est alors qu'il daigne desceller les lèvres.

-Les loyalistes défendent le château, sans blague... J'aurais p'tet dû remplacer l'or par un coup d'surin.
-'Tendez m'sieur, c'pas fini.. J'sais aussi qu'ils ont mobilisé tout l'monde pour défendre à Gien, et pas ailleurs...Voyez l'truc? Doivent penser qu'vous avez l'intention d'vous faire le maire aux convoc' bidons à vot' propre tribu...
-...J'te paye pas pour gamberger, file j'ai tout c'qu'il m'faut.


Rien de très bouleversant. Avisant ses camarades, Barrique se demande à quels sacrifices sont ils prêts... Le genre de questionnement tout à fait inutile qu'il écarte de son esprit pour se reconcentrer sur la Blonde et leurs projets.
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Attia.
[Au feu au feu le ptit chateau... et badaboum dans les mimines!]

Alors que ses appels se perdent dans l'immensité du chateau , un ramdam sans nom attire l'ouie de la gitane qui suit le bruit jusqu'a decouvrir que par les fenetres vole le mobilier de ce chateau meme pas beau.

Héhé commence a y avoir de l'action dis donc. Et la vla qui debarque dans la salle du trone ou elle retrouve la blonde, son homme et un tas d'autre personnes amis comme enemis, dont toujours les baveuses a qui elle aurait bien envie de faire sentir la robe de leur juge pour bien montrer qui pue et qui pue pas.

Vla ce dont elle avait b'soin la blasée, un bon gros feu. Et hop qu'on l'envoie valser le chateau!

- Tu m'laisse fout' le feu dis chef!

Que les derniers a sortir foutent le feu... Un sourire etire sa levre. c'est qu'elle a toujours été un peu fascinée par le feu , sans doute les grandes veillées rom autour de grands feux.
Sans perdre de temps, la gitane attrape une torche qu'elle envoie valser sur le grand tas de bois, restant beate le temps de voir bruler dans ses onyx la braise, la flamme, la vie.

L'es tant de decamper et hop elle attrape monture, ,n'importe laquelle. Envie de foutre le bogson. Quitte a etre pris que ce soit pour quelque chose et non pas pour avoir tenté de voler un miserable chateau vide.
Quand on est traqué tous les coups sont permis.
Et on casse tout qu'on a dit!

Elle a chopé un de ces machin chouette d'artillerie moderne. Un de ceux qu'on dit qu'ils font boum quand on allume la tite meche. C'est l'occasion d'essayer... pour pas mourir bete hein. Alors que la fuite est annoncée, la gitane enhardie, et surtout a l'humeur vandale invite qui veut a la suivre.

- Viendez voir ce que ça donne la technologie de ce bon roy!

Et de galoper jusqu'a l'entree de la mine. Mission commando, objectif big badaboum!
Enfin l'es pas tres enorme la boule de feu, mais c'est deja ça hein. A l'aide de la torche qu'elle n'a pas abandonné elle allume la meche, un sourire sadique aux levres. Pourvu qu'il y ait des gens a l'interieur, tant qu'a faire autant etre cruelle pour de bon.
Et c'est parti pour le show. Le boum final ne tarde pas, ya pas de feu, juste de la fumée, et beaucoup de bruit... Pas sur que la roche a cédé, mais bon ya un sacré travail de deblayage deja, c'est bien fait pour leurs gueules.

Ceci fait c'est avec la satisfaction du devoir accompli que notre brune rebelle rejoignit le groupe en attendant de pouvoir s'extirper de ce malheureux duché a la noix.

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Lilo-akao
[Bureau de Sa Seigneurie, Procureur d'Orléans]


Les pieds calés sur le bureau, la chaise en équilibre, Sa Seigneurie - comme les Fauchards aimaient à l'appeler - dictait d'une voix amusée les actes d'accusation qu'elle se plaisait à coller à tout va, histoire de se distraire et de faire respecter les nouvelles lois mises en place par le Conseil Ducal composé de fauchés, plus barrés les uns que les autres. Le malheureux scribe avait d'abord été récalcitrant à l'idée de collaborer avec les foutus *biiiip* de *biiiip* qui avaient pris d'assaut le château, mais la brune éclopée ne lui avait pas laissé beaucoup de choix. Il se trouvait à présent enfermé à double tour avec la Faucharde titrée, qui tapotait distraitement son épée sur le bureau, ne laissant planer aucun doute quant au sort qui attendait le scribe s'il décidait de ne pas obtempérer.


- Aller, reste une poignée de mise en procès et c'est fini. Fais pas cette tête là bon sang ! J'vais pas te bouffer ! Pour tous les types, là, qui ont formés une lance pour essayer d'nous contrer... Tu m'copieras la même chose pour tous... NOTES !

Citation:
Votre Honneur,

Nous nous trouvons en ce jour au tribunal pour traiter de faits punissables commis par (xxxx tu mets le nom de la personne ! J'les connais pas ces types moi !), s'étant laissé bassement influencer par une femme armée - cet homme a-t-il perdu la raison ? - et ayant intégré sa lance dans le but de se pavaner devant le château d'Orléans, et ce, afin de perturber les conseillers ducaux dans leur tâches.

En effet, son armure rutilante pique les yeux et attire le regard, ce qui bien évidement, va pour déconcentrer les conseillers ducaux, passant leur temps à chercher l'origine de ces étranges reflets, au lieu de vaquer à leurs tâches de la plus haute importance.

Nous accusons donc xxxxx d'appliquer un stratagème militaire des plus élaboré afin de distraire le conseil ducal et d'amoindrir sa qualité de travail, ce qui ne pourra que léser le peuple orléanais.

Étant donné que cet homme est lui même la victime d'un complot machiavélique monté par une femme armée jusqu'aux dents - l'a-t-elle menacée? - nous retenons ceci comme un acte amoindrissant. Est donc retenu contre lui une accusation de Trouble à l'Ordre Public, en espérant que celui-ci saura à l'avenir utiliser ses méninges, plutôt que de suivre la première venue dans sa déraison.
Que justice soit faite!

Acte d'accusation établi le 08 mai de l'an de grâce 1458, par Sa Seigneurie, Procureur d'Orleans.


- Quand t'auras fini tu me passeras l'tout pour qu'je signe ! Et plus vite que ça, morbleu ! Tu crois que j'ai qu'ça à foutre ?

Oui, elle avait que ça à foutre, et ça l'amusait en plus ! Elle en avait distribués des procès à droite à gauche, même le recteur de l'université et l'une des enseignantes y était passés, sans parler des curés et du maire qui avait osé coller des procès aux nouveaux membres du Conseil. Nan mais, oh ! C'était son boulot ça ! Pour qui il se prenait celui-là ?

Lançant une œillade amusée au scribe qui grattait le vélin à une allure fulgurante, elle parcourut ensuite du regard, le reste de la pièce, cherchant de quoi s'occuper le temps que l'autre zozo finisse son boulot. La brune avait bien reçue une lettre de sa cousine il a quelques jours, mais faut dire qu'avec une prise de château en perspective, elle n'avait pas vraiment eu l'occasion de lui répondre. Il était toujours temps de le faire !

S'installant convenablement au bureau, elle rapprocha de quoi écrit et se mit à rédiger une lettre adressée à la rouquine de la famille.


Citation:
Orléans, 08 mai de l'an de grâce 1458.

Ma chère Aelith,

J'ai bien reçue ta lettre. Ce fut un réel plaisir d'avoir de tes nouvelles, bien que je sois navrée de t'annoncer que nous ne pourrons pas nous voir durant ton tour de Bourgogne. Mes pas m'ont à nouveau menés au loin. Je me trouve actuellement dans le charmant Duché d'Orléans, où les gens y sont des plus accueillant, malgré la misère dans laquelle ils semblent vivre. C'est vraiment désolant! Pour avoir visité le château ducal, je peux t'assurer que leurs coffres sont bien vides et que seule de la caillasse s'empilait dans leur cour, mais peut-être qu'ils ont tout simplement planqués leur biens. Je suppose que ce n'est pas ce genre de chose qu'on montre à des étrangers en simple visite de courtoisie.

Toujours est-il que les Orléanais sont très attachants. Peut-être un peu trop... Je ne sais quand est-ce-qu'ils me laisseront reprendre la route. Je crois que je suis parvenue à nouer de nouvelles relations avec certaines personnes, qui me verront leur fausser compagnie, d'un œil larmoyant. J'en suis navrée pour eux, mais il me tarde de reprendre la route. Je te ferais signe, dès que je serais de retour, c'est promis.

Prends soin de toi ! Je te ramènerais une caillasse souvenir. J'en ai plein les poches !

Luna


Un raffut dans le couloir lui fit redresser la tête alors qu'elle achevait sa lettre. Il lui sembla reconnaitre la voix de Burrich qui braillait des ordres à tout va. Se levant d'un bond sous le regard curieux du scribe, elle se dirigea vers la porte qu'elle ouvrit brusquement pour passer sa tête dans le couloir. A parement, c'était l'heure de mettre les voiles, et en vitesse ! La brune lança un dernier regard au bureau qu'elle aurait bien gardé quelques jours encore, avant de s'élancer dans le couloir, pour aller refiler un coup de main à ses compagnons d'infortune - et c'était le cas de le dire !
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Kar1
[Killing in the name of the Fauchards.]


Bon, pas d’argent, certes. Dur dur pour les Fauchards légèrement fauchés faut bien dire ce qui est. Mais vont pas se laisser abattre pour autant hein.. Ya de quoi faire dans un château tout de même. On sait que le Verso est déjà allé visiter les cuisines et les pots de chambre ont été trouvés. Oui oui. Elle avait insisté la blonde. Tout le monde ne chie pas dans un pot de chambre ducal tout de même. Surtout dans le Domaine Royal. Si ça se trouve, la dernière visite du Roy a été très productive de ce point de vue là. Alors crades ou pas crades, feront parties des trésors amassés. Et qui sait.. Pourront en tirer un prix extravagant. Imaginons deux secondes dans quel état serait Madame de Smurph si on lui proposait de poser son énorme cul pourri sur cet objet des plus royaux pour la modique somme de 10 000 écus. Elle sauterait sans hésiter sur l’occasion puisque l’argent lui importe peu. Et si un jour elle a le bonheur de retrouver un domaine digne de son rang, elle pourra l’entreposer en hauteur et l’entourer de verre pour qu’il ne prenne pas la poussière.

De toute façon, Karine étant de nature très modeste, la voilà déjà en train de s’imaginer en plein entretien avec le journal le plus lu et reconnu de la contrée Françoise répondant fièrement aux questions du journaliste sur toutes les positions qu’on peut prendre assis sur un trône tout seul ou à deux. Elle se fera volontiers menue pour y inviter sa Barrique. L’a intérêt à faire son boulot de Porte Parole permanent le lapin ou Paillasse risque de le faire frire dans le premier feu de camp venu et ça sera pas bien joli à voir. Son pelage si doux dépouillé en une fraction de seconde. Miam.. Ca lui en donne l’eau à la bouche à la Duchesse Intérimaire. Mais parlons peu, parlons bien. Elle a un peu du mal à garder la tête froide. Le trône est devant elle, le seul type qui se baladait dans les couloirs du château -parce qu’on avait oublié de le prévenir pour la révolte- avait été littéralement réquisitionné par les paroles sèches de la Duchesse Reine de tout les temps. Il avait fini par se laisser faire et avait nettoyé la chaise doutant pour sa vie. Elle sait être menaçante la blonde. Extravagante aussi, et un brin capricieuse. D'ailleurs, pas qu'avec lui.


« Non pas ça!
Mais vous êtes complètement malaaAAaades bandes d’inconscients. Lâchez-moi ça tout de suite! »


Fallait défendre les murs. Et la troupe n’avait pas trouvé mieux à faire que de balancer chaises et meubles sur les murs du château espérant démotiver les potentiels inconscients. Et résultat, z’ont failli balancer son fauteuil contre les assaillis. Non mais! Sa seule satisfaction. Même pas une couronne à poser sur la tête. Faut bien qu’elle se rabatte sur quelque chose. Vont pas lui enlever le seul joujou qu’elle peut avoir entre les mains. Quelle idée. D’ailleurs, c’est l’heure de l’attaque, celle de la mairie ou vont pouvoir enfin aboutir à une revanche digne de ce nom. Mais bien trop effrayée par la disparition de son Siège Royal, voilà qu’elle devient complètement hystérique.

« Mon Trôôôôôôôôneuuuuuuh!
J’pars PAS sans mon jouet! »


Petite larmichette de rigueur quand on la force à laisser filer le truc qui n’est pas vraiment plus différent qu’un fauteuil, à part qu’il en jette t’être davantage qu’un autre. Ils avaient tout fait pour la destituer. Elle s’était agrippée aux rebords, les pattes se balançant dans tous les sens, devenant rouge furibonde. Madame autoritaire était de sortie, lui enlevant toute crédibilité sur l’instant. Capricieuse comme pas deux, z’ont fini par comprendre les zozos de la bande. Fallait le mettre dans une des charrettes pour essayer d’éviter la crise de nerf et pouvoir enfin faire ce pour quoi ils étaient venus. « Là oui.. Bien.. ‘tention.. BORDEL! Pas casser. Fragile! » Qu’il soit bien calé entre deux pans d'une charrette et qu’il ne s’envole pas pour d’autres horizons. Pis finalement, son seul lot de consolation, son homme. La mine grisée comme une gamine, l’allait falloir qu’il trouve de quoi lui remonter le moral et illico. Sinon.. L’entendez plus pendant des jours la blonde. Ou non, pourrait aussi devenir encore plus insupportable que d’habitude. Après tout, ils l’auraient bien mérité si le bois du fauteuil venait à briser à cause des secousses. Une moue, un murmure.

« T’imagine.. Y s’ra trop bien dans not’ baraque toute pourrite. J’te l’prêt’rai, promis. » Forcément, Barrique la regarde avec des yeux de chèvres en rut, ouai il connait bien ces bêtes là et les imite à la perfection quand la blonde a des idées saugrenues qui ne vont absolument pas avec le décor du moment. Alors sa Barrique répond au baiser de la blonde qu’elle n’a pu s’empêcher de lui offrir et le ponctue sérieusement d’un. « T’pourrais un peu t’concentrer sur la mairie deux s’condes. Pas qu’on t’attende, mais presque. »

Le temps de s’en remettre, la blonde attrape hache et épée légèrement à reculons. Abandonner le château, comme ça.. Rien qui ne puisse lui faire plus mal au cœur en cet instant. Mais ce regard vitreux s’illumine au moment même ou elle aperçoit les flammes qui continuent de grandir à mesure qu’ils s’éloignent. Une retardataire, Sa Seigneurie était trop occupée à foutre qui de droit, leurs détraqueurs en l’occurrence, en procès qu’elle en avait presque oublié les ordres de ce soir. Bien que le Burrich’ semblait avoir déformé la vérité sur le fait qu’ils n’attendaient QUE meudème la Duduche, la salive se fait plus compacte. Le château est en feu, la blonde sanguinaire est de retour. L’est temps de leur faire payer leur abus. Alors le temps d’un rien, elle agrippe la crinière d’une monture orléanaise et fait un bon léger voire presque sensuel pour se retrouver à crue sur son dos. Bien plus robuste que Canasson, la blonde rehausse le menton après avoir encerclé les jambes sur les flancs du cheval.

« A l'abordaaaaaaaaaaaaaaaaaaaage.. »

Un galop démuni, ce dernier s’élance, l’épée toujours postée dans son fourreau, c’est une nouvelle fois sa hache favorite qui fera office d’arme ce soir là. Les muscles se tendent, le bras se lève tandis que l’autre agrippe les rênes, Paillasse fonce dans le tas. Elle n’est plus qu’une machine, prête à tuer tout ce qui bouge, voir le sang gicler des villageois inconscients, la moitié n’ayant qu’un simple bâton pour se défendre. Erreur alors. Trop obnubilée par l’appât du gain, elle se laisse encercler. Le cheval s’ébroue effrayé par les flammes agitées qui dansent autour de lui. A pied ils auraient finalement été plus efficaces. Mais trop tard, ils ont laissé un château pour une mairie qu’ils n’auront jamais.
Ils auront gagné une victoire mais perdu la guerre.


« Dispercez-vous! Allez donc taper sur les mines tant qu’on y est. »

Toute cette partie de la nuit, le couple l’avait passée à étudier toutes les possibilités d’évasion sans être vus ni attrapés. Laissant les otages derrière eux parce qu’elles ne valaient véritablement pas un clou, les chefs entendaient au loin la troupe s’amuser à faire tomber chaque roc de chaque terrain minier. La vengeance n’est pas toujours un plat qui se mange froid et la population avait suffisamment été prévenue à l’avance. Usant alors des quelques écus qu’ils avaient réussi à dérober grâce à la précipitation de celles qui avaient caché le trésor, les Fauchards avaient réussi à récupérer quelques informations qui n’étaient pas de source sure mais qui pourrait s’avérer au final très utile. Il n’ya pas de bonne ou de mauvaise information. Il faut savoir faire le tri soi même.
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Sadnezz
Une envie pressante, un besoin imminent... La brune procureur d'un soir avait lâché les basques de son Attila et son siège de procureur quelques instants pour pisser sur la cape d'une donzelle qui vociférait que 'nan, les brigands z'auraient po leur argent!' et voilà... Voilà ce qui arrive quand on prend son pieds pendant le grand Rush. A son retour, le siège avait été repris, repris et déjà elle entendait la petite cour du castel hurler à son propre procès. Elle prit donc la poudre d'escampette, empruntant à l'aveuglette des corridors sinueux et sombres, espérant retrouver son double au bout de la route.

Tout ça ne sentait pas bon pour ses miches, la Corleone accéléra le pas. Tayo, c'était l'ordre global qu'avaient donné les chefs. Sad avait retrouvé la bande un peu plus loin, et avait aidé à balancer tout le mobilier par dessus bord. Fatiguée par l'effort, la course et tout le tintouin, elle s'assit un peut en marmonnant des 'Plus l'âge, pour ça moi...' et autres 'fait froid ici 'tin '. Que les derniers foutent le feu z'avaient dit. Se l'était pas fait dire deux fois. Elle traina la patte pour en être, et se retint presque de danser autour du feu de joie qui réchauffa ses vieilles côtes et celle de la Des Juli.

Un cheval, une envolée de sauvages. Ils quittèrent le castel enflammé par cette nuit sans repos, et ses yeux cherchaient dejà le chemin du retour...

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"Connais-tu l'histoire de la brune devenue chauve blonde? A faire se dresser les cheveux sur la tête... "
Dadoun
[une fois de plus]

Au petit matin Dadoun regarda le soleil se levé, de nouveau la liberté flotait sur le chateau.
Les brignands avaient mit le feux avant de se sauver comme des laches.
Toujours la même choses pensa Dadoun, ils viennent juste pour les sous, mais pas pour une cause. Une fois de plus ils ne font que defendre leur intéret et pas celui de la veuve et de l'orphelin.

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Xalta
[ quand le peuple s'en mêle..s'emmêle?]

Elle les regarde, se retient de sourire en les voyant, certes ils ne réagissent pas à leurs propos et leurs invectives, ça pourrait être vexant, mais ils affichent tous des mines déçues et pour certains même blasés d'entendre surement encore les mêmes insultes , les mêmes discours de ceux qui restent malgré tout fidèles au roi, fidèles à leur duché. Elle les plaindrait presque là, faire autant d'efforts, mettre au point tant de stratagèmes pour que dalle, cela doit être frustrant. En même temps s'ils sont si frustrés et blasés, ils n'ont qu'à changer de métiers !


On entend des cris à l'extérieur du palais et de al salle, le peuple se soulèverait-il pour reprendre le château à ces fauchards? En tout cas, Ils ont l'air de prendre cela au sérieux, elles les voit déménager divers objets du palais, il y a des va et viens , elle hausse un sourcils quand elle aperçoit qu'un des leurs transporte des pots de chambre, sont si désespérés que ça?

Voilà que la blonde cheftaine s'accroche au trône ducal encore vierge des fesses de Bourguignon. Elle pique une crise de nerf.. La rouquine ne sait plus si elle doit rire ou pleurer, si elle a eu peur, cette peur s'est envolée au fur et à mesure, elle les regarde s'affairer et emmener finalement le fauteuil. Elle les voit jeter par les fenêtres des meubles et autres objets , ne rien dire faudrait pas non plus qu'ils aient la mauvaise idée de les défenestrer.

Soudain, plus personne, ne restent que Valeria et elle, sont tous partis, il y a eu comme un grand bruit , un fracas de porte en bois qui explosent sous le coup d'un bélier peut-être. Des cris se font entendre et puis surtout cette odeur âcre qui vient leur chatouiller les narines...cette odeur bien reconnaissable du feu, Oh les bougres ils ont du couvrir leur fuite en allumant un incendie dans un coin du château.

Vite sortir de al salle du conseil, aller au devants de leurs sauveurs et mettre en place des chaines pour éteindre le feu , elle croise des personnes , des orléanais ,des giennoises aussi. Elle court vers les pièces d'ou sortent le feu, elle arrache une tenture et s'en sert pour étouffer le feu.


Au feuuuu ! au Feuu ! De l'eau vite !


Circonscrire le feu seul objectif, pour les fauchards, on y pensera plus tard.
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