[RP] Disparition de la bêtise de Cambrai

Dans la campagne Artésienne, non loin de Cambrai.


Jusque là tout s’est déroulé à merveille, un plan sans « accroc ». La veille, les trois comparses ont rencontré l’enfant, par un heureux hasard, dans les ruelles de Cambrai. L’idée machiavélique a alors germé dans leurs esprits aussi tordus les uns que les autres et ils ont échafaudé leur funeste projet tout au long des heures qui ont suivi cette rencontre.

La petite a tout de suite été fascinée par leur statut de voyageurs et le reste n’a été qu’un jeu d’enfant : endormir sa confiance, lui narrer leurs voyages à travers le royaume, lui faire promettre de garder le secret.
Au bout du compte, la petite a décidé de les suivre, aveuglément, avide de découverte et d’aventure. Le soir venu, ils décident alors de quitter le petit village de Cambrai pour une destination inconnue, la fillette ne leur opposant aucune résistance.

Une belle rouquine puissamment armée, mène sa monture et une jeune femme, un bandage à la cuisse et ses longs cheveux noirs flottant au vent se trouve derrière elle. Un jeune homme brun, arborant fièrement sa toute nouvelle épée monte l’Alezane, le jument Blanche de sa compagne et la petite Laureline s’est endormie contre lui. Menant une cadence assez lente afin de ne pas se faire remarquer, ils s’éloignent de plus en plus de Cambrai et s’enfoncent dans la forêt.

Le jour décline doucement sur la campagne Artésienne, et dans quelques heures à peine nul doute que les parents et les proches de la fillette auront alerté tout le village en constatant sa disparition. Pour l’heure, il leur faut trouver une cache, éloignée de toute habitation, afin de ne pas attirer l’attention sur eux. Puis viendra le moment de se décider quoi faire d'elle.

Si le début du plan a parfaitement fonctionné, la suite s’avère plus délicate, les trois voyageurs ne s’étant pas encore concerté sur quoi faire ensuite. Félina, qui ne veut pas réveiller l’enfant murmure à ses deux compagnons d’aventure :

Nous sommes assez loin du village, cherchons une cabane ou un abri quelconque pour nous cacher et passer la nuit.
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Après moult culbutes et autres facéties, une rencontre avec trois voyageurs et plusieurs verres de lait chaud, une bonne nuit de sommeil, un nouveau jours pire que celui d' hier et moins pire que celui de demain...

A force de discutions, de narrations de voyage avec les trois voyageurs, de secret en confidence.
Laureline fascinée par les trois compères avait finit par leurs accorder sa confiance et se lier d'amitié avec eux, enfin c'est ce que la gamine croyait dur comme fer et c'est donc volontiers qu'elle accepta une balade à dos de cheval.

Les suivants tout trois dans la rue la fillette avide d'aventure et de découverte grimpa sans hésiter derrière l'homme , trouvant cela fort amusant.

Mais après un certain temps et épuisée par sa journée plus que mouvementée.
Laureline avait finit par rejoindre le monde des rêves, et s'était royalement endormis contre l'homme bercé par les pas trottant de la jument blanche...

Le petit groupe était déjà bien loin de Cambrai, alors que la fillette ne se rendait compte de rien du tout, dormant paisiblement accrochait à l'homme...


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La rousse ne disait pas un mot, pensant à la suite des choses.
Observant aux alentours le désert absolu, sur la route il n'y avait pas âme qui vive, sans doute à cause de la saison glaciale se dit elle. Cela l'arrangeait dans un sens, mais coucher dehors par ce temps n'était pas envisageable.

La nuit s'annonce lentement dans le ciel quand la belle brune les interpelle:

Nous sommes assez loin du village, cherchons une cabane ou un abri quelconque pour nous cacher et passer la nuit.

D'un simple hochement de tête pour répondre, la rousse prend la direction des bois avoisinants pour commencer la quête de ce gîte temporaire.

Se tournant ensuite vers le brun chevauchant non loin avec un large sourire.

Dis t'as pensé au moins à prendre un peu de cervoise avec toi?
Si on trouve rien ça nous réchauffera un peu.
Et si on a faim, on pourra la mettre a cuire vous croyez?

Les discussions dans la taverne, les étoiles dans les yeux de la fillette. Sur un coup de tête, ils avaient décidé de l'embarquer. Elle aurait son rêve d'enfant, bon gré mal gré. La voir s'endormir ainsi, confiante bien qu'aux mains d'étrangers, attendrit le jeune homme qui dirige la jument.

Leur route continue un petit moment, jusqu'à ce que le jour commence à décliner. Dès lors, la question de l'hébergement prit le pas sur toutes les autres dans l'esprit des cavaliers.

Sans élever vraiment la voix, le jeune homme répond à sa rouquine de voisine montée.

Cervoise ??? Pas pensé. Une fiole. Pas plus. Genièvre.

Le fait de discuter lui dégourdit peu à peu l'esprit, le sortant de la somnolence qui l'avait gagné au fur et à mesure de la chevauchée.

Pas assez à manger sur la môme si on a faim. Quelques miches dans mon sac. On chassera si ca t'suffit pas.

Un coup d'oeil à la rousse avant de lui envoyer la fiole qu'il avait mentionnée auparavant. Un sourire entendu lorsqu'elle le réceptionne, et ils retournent haranguer le bois.

à cambrai chez les squires :

nefi était rentrée tard de l'auberge des clients s'étaient relayé toute la soirée et c'est épuisée qu'elle rentra chez elle. Son époux était une fois de plus absent pour ses affaires et c'est seul qu elle gérait la maisonnée avec l'aide de la fidèle marie qui malgré un âge certain veillée sur les jumeaux, qui la faisaient pourtant devenir chèvre. montant à l'étage elle entra dans la petite chambre de ses anges pour les embrasser avant d'allé dormir à son tour. se dirigeant vers le lit de cathal elle le recouvrit un peu mieux il devait se croire en pleine bataille la nuit car son lit chaque fois ressemblait à un grand chantier. il dormait profondément et elle déposa un doux baisé sur son front toujours attendrit de le voir si paisible.
elle se releva et se dirigea vers le lit de sa fille, mais resta en arrêt... le lit était vide et froid, la petite n'était pas rentrée...

prise d'une panique, puis les idée trottant dans sa tête une sourde colère monta en elle. descendant l'escalier quatre à quatre prenant au passage son épées et s'assurant que sa dague se trouvait bien à sa place elle courut à l'écurie enfourchant son étalon guizmo qui sous la surprise se cabra. elle talonna et partit au triple galon vers la forêt, se couchant sur l'encolure de son cheval pour éviter les branches elle poursuivit sa route vers les ravisseurs de sa fille, les sagouin pensa t'elle, ils ont mit leurs menace à exécution vont me le payer ses poches à bière...

arrivant devant la bicoque du pépère et de maé elle sauta de sa monture et tambourina comme une folle à la porte de yeux-bleus.

ouvre cette porte ou je l enfonce espèce de vieille fripouille ouvre cette porte.... qu'es que tu as fait de ma fille crenon de ******* ***** * * ** ****
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chez le pépère dans les bois autour de cambrai :

sentant la porte se dérober sous elle nefi se retrouva dans les bras du pépère le faisant tomber à la renverse sous elle. reprenant vite ses esprits elle se redressa et s'assit a califourchon sur le ravisseur de sa fille le prenant par le cols elle le secoua violemment dans tout les sens.....


qu'es que tu as fait de ma fille heinnnn.... rends moi mon poussin où l as tu caché nom de nom de @@@@#{¤¤}{-é]@[]#|@{^`[^\|[]

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Dans la forêt

Pendant que ces deux compères se chamaillent pour savoir ce qu'ils vont manger et boire, comme à leur habitude, Félina observe les alentours à la recherché d'un abri pour la nuit.

Il fait désormais nuit noire et il leur faut s'arrêter. Ils doivent se reposer, et la petite aussi. Si elle est fatiguée elle va se mettre à geindre et à pleurnicher et la sauvageonne veut qu'elle reste de bonne humeur. Ils lui ont promis une belle aventure et elle l'aura. De plus le froid se fait de plus en plus mordant, il leur faut un endroit chaud.

Tout à coup, au détour d'un chemin, une vieille cabane en pierre se dresse devant eux. Aucune fumée ne s'échappe de la cheminée et aucune lumière n'est visible derrière l'unique fenêtre.

Là ... une cabane qui semble abandonnée. Ce sera parfait pour cette nuit et demain nous pourrons continuer le voyage. J'ai aussi de quoi manger dans ma besace les affamés, on ne mourra pas de faim, z'en faîtes pas.

Alors qu'ils s'approchent de la masure, la Féline tente de réfléchir à la suite. Mais pour le moment la priorité est de se restaurer et de dormir.
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Sheilla marchait tout en avalant quelques gorgées pour se réchauffer un peu puis lança la fiole vers l'homme.

Dites quand on sera riche, ça vous dit de vous acheter une charrette? On pourra prendre plus d'une fiole de liquide comme ça.

Et puis ça peut aussi porter le brun quand il est ivre mort et qu'il sait que rouler.

Hein beau brun qu'est ce que t'en pense? Au prochain village je vais te négocier une belle charrette de luxe.

Tout en discutant, elle jeta un œil sur la gamine et continuait d'avancer quand la brune vit la cabane.

Là ... une cabane qui semble abandonnée. Ce sera parfait pour cette nuit et demain nous pourrons continuer le voyage. J'ai aussi de quoi manger dans ma besace les affamés, on ne mourra pas de faim, z'en faîtes pas.

Sheilla tourna la tête en direction de l'abri de fortune, posant son doigt sur la bouche pour dire à ses amis de ne pas faire de bruit.

Attends beau brun, on va aller voir dedans s'assurer que c'est vide, évite de vider la fiole sans moi.

Elle s'avança et entra sans faire de bruit pour visiter l'intérieur, avançant lentement dans l'obscurité elle sentit tout à coup quelque chose l'effleurer et se mit à hurler:

AHHHHHHHHH

Repartant à toutes jambes dehors et se vautrant lourdement à terre, elle vit à la lueur de la lune un renard tout aussi effrayé qu'elle partir lui aussi à toute vitesse.

Regardant ses compagnons de route l'air de rien elle leur dit.

Bon, je crois que c'est vide, on peut y aller.

D'un geste sûr, Saian attrape la fiole au vol. Un grognement plus de forme que de fond s'échappe de ses lèvres lorsqu'il se fait railler par sa compère mais il reconnait intérieurement que l'idée de la charrette n'est pas mauvaise, quoi de mieux pour transporter des fûts ?

Le temps que ses compagnes de route aillent repérer les lieux et voir si la voie est libre, quelques lampées de la fiole viennent le réchauffer. A peine le bouchon revissé qu'un cri déchire la nuit.

Inquiet, le jeune homme descend de son cheval, prenant soin d'embarquer la petite dans ses bras.

Sheilla ? Qu'est ce qui se passe ?

La mine recomposée de la rouquine indique qu'elle a dû faire la rencontre d'un animal sauvage et qu'elle a paniqué. Un grand sourire aux lèvres, Saian ajoute :

T'es sûre que c'est vide ? 'tiendras l'coup avec un chat dans la même pièce que toi ?

[[Dans la forêt avec les trois voyageurs]]


Un arrêt, un hurlement, une conversation autour d'elle, un réveil en panique...

'THAL...

'MAN...

Laureline hurla à son tour le nom de son frère et de sa mère puis se sentant prise au piège la fillette ne tarda pas à se débattre de son emprise...
Complètement perdu, à cause d'un réveil plutôt agressif, et de la nuit noire, la gamine se mit à hurler à son tour...

AU SECOURS...

A L'AIDE...

LACHEZ MOI !!!

Laurie se débâté comme une furie, se tortillant, gigotant dans tout les sens...
Elle était seule, même pas une Furie le chat pour l'aider...

La fillette essaya de se souvenir, mais rien tout ça arrêtait à la balade avec les trois voyageur...

Lâchez moi !!!

Qu'est ce que vous me voulez ???

Laureline n'avez nullement cessé de gigoter et de crier et voila que maintenant la gamine pleurée.
Elle était complètement paniquée sur ce coup là...
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Surpris par la réaction de l'enfant, Saian manque de la lâcher. Maintenant sa prise, il tente de la raisonner.

Hé... Hé la môme du calme! Laureline!

D'un ton qui se veut rassurant, voire monocorde, le jeune homme ne cesse de lui parler, espérant qu'elle se calmera au plus vite.

LAURELINE!!! Calme toi!!! C'est nous, les voyageurs de la taverne, rappelle toi! Tu as voulu une aventure, là voici, sur un plateau d'argent.

Le jeune homme lâche Laureline d'un geste théâtral, se baisse pour lui parler les yeux dans les yeux.

Regarde autour de toi, la forêt, sauvage, enchantée. On vient de rencontrer un monstre mais Sheilla l'a fait fuir. Le cri inhumain que tu as entendu ? C'était la Bête! Chaque recoin grouille de surprises, qui sait sur quoi on peut tomber ? En tous cas... reste près de nous.

D'un regard furtif, il balaie les alentours avec une mine inquiète.

Plus lente que sa cousine à cause de sa blessure à la cuisse, la Féline tarde à descendre de cheval. Alors qu'elle pose enfin le pied au sol et commence à se diriger vers la cabane, le cri de la rouquine la fait sursauter et d'instinct elle porte la main à son ceinturon.

Mais elle manque d'éclater de rire quand Sheilla tombe au sol et se redresse, penaude et toute trempée. Décidément, quelle fine équipe ils font tous les trois : une trouillarde, une estropiée et un ivrogne.

Elle rejoint alors la jeune femme et comme elle s'apprête à entrer dans la cabane, ce sont cette fois les hurlements de Laureline qui déchirent le silence de la nuit. Comme discrétion ... on a connu mieux songe t-elle.

Mais Saian garde la petite dans ses bras et entreprend de la rassurer. Félina reste un long moment à l'observer avec l'enfant, le trouvant fort doué. Ce n'est pas elle qui aurait cette patience. Décidant qu'il est sûrement le plus à même de calmer les peurs de l'enfant, elle lui sourit ainsi qu'à la fillette.

Allez tout le monde, voici notre palais pour la nuit, avec un bon feu et un coup de balai, on sera ici au paradis.

Puis à l'intention de la fillette qui pleurniche dans les bras de Saian, d'une voix qu'elle veut la plus douce possible, malgré son exaspération et sa non patience avec les enfants :

Laureline, tu as faim peut être ?
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Laureline avait fini par comprendre de qui de quoi, le comment du pourquoi et c'est ainsi qu'une fois posé au sol, les deux pieds à terre, elle distingua le visage de Saian.
Et c'est dans son humeur de râleuse habituelle, que la môme s'adressa à l'homme...

Groumph...

Mouai ben il fait tout noir, et le noir ça fout la trouille...

Et le cri inhumain de la bête il m'a fait paniquer...

J'ai eue peur...

Faut être fou pour crier comme ça et faire peur à une enfant je vous le dit moi...

Groumph...

La petite était plus ou moins rassuré par les paroles de Saian, quand elle entendit la voix se faisant rassurante de Felina, la fillette essaya de trouver d'où provenait la voix pour trouver la feline.
Pis c'est une Laureline abandonnant sa recherche car aveuglée par le noir qui lâcha deux mots dans l'air...

Euh... Faim...

La petite se tue un instant. Dans le silence un grondement digne d'un orage se fit entendre de son ventre gargouillant fortement...
Une fois ce long silence et ce grognement représentatif d'une énorme bête sauvage, l'enfant prit le temps de répondre correctement...

Moi je ch'ais po mais mon estomac de princesse bonbon rose c'est sur...

Mon dernier repas remontant à midi...

Laureline sur ses derniers mots glissa inconsciemment sa petite main dans celle de Saian et elle tira l'homme dans la cabane...

Tu viens le chevalier de la forêt sauvage enchantée qui fait peur...
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