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Promenade dans les replis des mondes....

Hecat
Hécat sursauta légèrement quand l'homme lui répondit. Il parlait très fort et semblait très contrarié.
Elle se demanda si finalement elle avait eu raison de venir quand il parla de cour du roi des brigands.
Allait t-elle encore tomber dans un piège ?
Elle priait que non. Mais maintenant qu'elle était la, il fallait qu'elle sache si c'était bien lui.


Mer.. merci.

Elle poussa la porte de la cabane et vit deux femmes, l'une tenant une lampe sur le corps du blessé et l'autre apparemment en train de le soigner. La médicastre certainement.
Elle n'osa rien dire pour ne pas la déconcentré et porta son attention sur le visage de celui qui était allongé sur la couche.
C'était le moment de vérité. Malgré sa maigreur et son teint blafard, il n'y avait pas de doute. C'était bien lui, Saltarius.
La jeune femme fut prise de frisson. Elle ne pensait pas qu'un jour elle se retrouverait de nouveau en sa présence. Mais la au moins il ne pouvait rien lui faire.
Il semblait être déjà mort. Sa respiration devait être très faible car on ne distinguait même pas son torse se soulever. La plaie que lui avait fait Nano semblait s'être infectée. La médicastre était apparemment en train de la soigner.
La jeune femme resta paralysée.

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Maire de Gien
Griottinnes
Gris tenait fermement la lampe.
A voir la dame charcuter les chaises suintantes, elle eu des haut-le-cœur. C'est c'tait pas de la bidoche là !

Il fallait qu'elle se redresse, qu'elle regarde ailleurs si non elle allait...

Chassant les mouches de sa main libre, elle fit vaciller un peu la lampe et le halot de lumière changeant fit s'interrompre la médicastre qui leva la tête et la regarda d'un air interrogateur et surtout limite excédée.

Faisant un petit sourire désolé, Gris n'en pensait pas moins qu'elle avait qu'à la poser sur la table la lampe si elle voulait être sur qu'elle bouge pas... N'aller pas laisser les mouches aller dans les plaies tout de même grrrr!!!

Elle se redressa un peu et vit la silhouette d'une dame se découper dans l'ouverture de la porte.
Que faisait-elle là à les regarder elle ?

Gris vit son teint blafard et se dit qu'elle devait connaitre Salt et peut-être même faire partie de sa bande.

S'adressant à la dame, elle lui dit d'une voie un peu pressée et énervé (bha c'est vrai quoi ! se prend pour qui la médicastre, m'énerve celle-là pfff - foutu râleuse la Gris)


Hey dame ! V'nez ici nous aider.
Faut tenir la lampe, et les mouches à l'écart surtout.
Faites aller vos bras pour leur faire peur, sont bien trop attirer par l'odeur ces disperseuses de vermines.


Voyant la dame hésiter, elle l'interpela encore, lui montrant comment faire en gigotant son bras libre ; et bien sur, le lampe bougea et la médicastre râla et ... elle va se bouger la p'tite dame???

Aller dame, un coup de main. Faites comme ça!
Hecat
La jeune femme qui tenait la lampe l'interpella. Hécat toujours pétrifier ne réagissait pas. De le voir lui rappelait cette nuit ou il l'avait maintenu de force dans cette chambre d'auberge. Et c'était son tour d'être étendu sur une couche. Mais lui ce n'était pas quelqu'un qui le maintenait mais sa vie qui le quittait et l'obligeait à rester figé la.
La jeune femme continuait de lui parlait, elle entendait aussi les râlements de la médicastre. Elle mit quelques instants à sortir de sa torpeur et s'exécuta.


Euh oui, dé.. désolée excusez moi.

Encore sous le choc, elle battait des bras pour écarter les mouches du mieux qu'elle pu pour ne pas gêner la médicastre. C'était assez délicat et la plaie était vraiment très vilaine.
Elle ne comprenait pas ce qui l'avait pousser à se rendre ici. Ce qu'il lui avait fait subir était impardonnable. Mais malgré cela de le voir étendu la, inerte, quasiment sans vie ne lui faisait pas plaisir.
Peut être était ce son coeur de médicastre qui parlait ?
Elle ne le savait pas. Pourtant elle aurait du souhaiter sa mort, mais elle n'y arrivait pas. Quelque chose l'en empêchait.

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Maire de Gien
Dalano
Dalano passa la tête dans l'embrasure de la porte.
Faisaient quoi les donzelles ? Des plombes qu'elles étaient là dedans.
Il contempla la scène, interdit !
Voilà qu'elles étaient trois désormais. La lumière tremblotait. L'une des femmes découpait Salt. Pour en faire quoi ? Quant aux deux autres dont Gri, elles exécutaient une sorte de danse, battant des bras comme des papillons....
Leanore


Griottines hésita un instant avant de se décider à éclairer l'endroit à soigner. D'une main sûre Léanore incisa la plaie purulente. Il lui sembla que curieuse Griottinnes s'était penchée pour mieux voir mais bien vite elle recula la tête pour détourner les yeux impressionnée par ce qu'elle voyait. La plaie n'était pas profonde mais elle s'était infectée et avait grossi avec le pus qui l'avait envahi. Soudain la porte s'ouvrit de nouveau et GRiottinnes gigotait plus qu'il ne fallait. Léanore la reprit du regard. Une autre femme était entrée. Décidément cet homme intéressait beaucoup de personnes et surtout des personnes du sexe dit faible. Léanore sourit intérieurement et sa pensée la fit légèrement rosir car avec la belle cicatrice qu'il aurait après l'opération délicate qu'elle était en train de faire, le moribond aurait un charme supplémentaire surtout là où était la blessure.......
Griottinnes entreprit de faire valoir sa première place en commandant à la nouvelle venue de chasser les mouches. Celle-ci s'éxécuta sans discuter. Ainsi donc elles étaient plusieurs à désirer sa guérison et Léanore se demanda s'il en viendrait encore d'autres......
Dès que la plaie fut ouverte, le pus commença à suinter. Léanore reposa son petit canif et pressa les chairs pour expulser la maladie. Les deux femmes qui observaient eurent une grimace de dégout. Léanore voulut voir la profondeur de l'infection

"Lumière s'il vous plait !"

Griottinnes l'éclaira et Léanore constata qu'il y avait du pus bien plus profond qu'elle ne pensait et elle douta soudain de ses capacités. Mais elle n'en fit rien voir. Elle se souvint d'avoir vu un de ses confrères nettoyer ce genre de plaies. Elle était étudiante et parfois allait à une sorte de dispensaire pour aider et continuer à apprendre. Un pauvre ouvrier avait fait une mauvaise chute et avait tardé à venir se faire soigner. Bien évidement lorsqu'il se décida à venir prendre conseil, la plaie s'était bien infectée. Le soignant avait gratté au plus profond de l'entaille toute l'infection. L'ouvrier avait pu garder sa jambe.
Léanore inspira profondément. Elle allait procéder de même. Elle ferma les yeux, invoqua mentalement l'aide d'ARistote, reprit son petit couteau et entama les chairs bien au-delà de la plaie pour retirer tout ce qui était mauvais. La plaie saigna, Léanore jeta le petit couteau et bien vite attrapa un linge et compressa pour arrêter le saignement. Elle regarda la deuxième jeune femme qui s'était arrêté de chasser les mouches en voyant le sang couler. D'autorité, Léanore lui prit la main et la posa sur la bande.


"Appuyez fortement, je reviens......"


Elle courut à l'extérieur afin de chercher du plantain frais qui devait se trouver non loin de là. IL en fallait pour arrêter le saignement......
Hecat
Hécat tout en chassant les mouches, regardait avec attention les gestes que faisait sa consoeur pour désinfecter la plaie. Celle ci était très profonde et remplit de pue. Elle devait avoir des gestes sur pour ne pas aggraver la blessure. Mais le sang se mit à couler tout à coup. Hécat se stoppa net, regardant le sang s'échapper, n'osant faire le moindre geste.
Elle sentit tout à coup qu'on la tirait et qu'on posait sa main sur la blessure.
Elle entendit alors ce qu'on lui demandait.
Hécat se plaça mieux et appuya fortement des deux mains pour contenir l'hémorragie en attendant que la soignante revienne avec ce qu'il fallait pour stopper les saignements.
Elle se sentait mal à l'aise. Le fait d'être si près de lui et de le toucher, lui faisait bizarre.

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Maire de Gien
--Thor_le_fort


[ On va où là ?
Au Walhalla ! ...]


- Grmpf, qu'est-ce qu'on s'emmerde ici .... paraît qu'il y a des nouveaux, des guerriers...
'Core des femmelettes, sûrement... les humains ont du jus d'navet dans les veines.
Par Odin et Ahrdnünsföskill°oer, où sont passés les beaux massacres, les vrais combats, les fous de guerre ?
Se passe plus rien, plus de crânes à remplir de calva pour faire sköll avec les copains, plus d'oreilles coupées, de coeurs à arracher et à manger.

Thor le Fort cherchait des recrues, fallait défendre le palais d'Odin. Mais ses troupes étaient décimées et il ne trouvait plus personne. Les humains semblaient avoir découvert les joies de l'amour, des taxes et des courses pacifiques sur la Loire, rien qui mette un peu d'animation dans les sphères célestes et les terres terrestre.

Il arriva près du banc où se trouvaient les trois perdus.

- Tiens des touristes ... vous visitez l'coin ?
Et puis lui, là, je l'connais, le mari de la faucheuse...
Hé le Cocu ! Qu'est-ce qu'elle fait ta gonzesse ?
Y a plus personne à enrôler dans les armées d'Odin.
A la place de pleurnicher avec les nouveaux... va la rejoindre... Ya du taf...


Thor vira le faucheur au chômage et regarda les petits nouveaux.
- Des guerriers ? Ca ?
Paraît que vous êtes morts au combat ?
Vous faisiez un concours de tricot et vous avez fait bobo avec un aiguille ? Vous avez massacré combien de villages, violé combien de pucelles ? Brûlé combien d'églises ?
Que je sache si vous êtes dignes du banquet d'Odin
--Lys.
[Causette dans un pli sur un banc]

Lysianthe leva la tête vers le guignol qui lui faisait de l'ombre.
Non, elle n'était pas morte au combat : elle était partie de son plein gré.
Justement pour éviter de se faire engueuler par des types du genre du grand escogriffe. Enfin pas que pour ça...

Elle voyait ce qui se passait en bas, même si tout devenait de plus en plus flou. On ne s'était pas rendu compte de sa mort. Son corps pourrissait au soleil sans sépulture. On continuait à la houspiller. On lui envoyait des soldats sans se rendre compte qu'on les confiait à un fantôme. Le fiancé n'avait pas remarqué son absence.

Alors les vociférations et les railleries du malotru, elle s'en serait bien passé. En plus, il avait viré le petit bonhomme triste.


Le banquet de votre pote Odin, vous leur direz là-bas, je m'en tape le coquillard avec une patte de coléoptère panée.
--Thor_le_fort


[ Quand le marteau chante, le Thor tue ... ]

Kraaaaaaaaaaaak

Le marteau de Thor atterrit sur le banc entre Saltarius et la soldate.

- Tape sur moi à la place de taper ton coquillard avec ta patte de collé-machin.
Lâche ! On dirait que t'as peur !
Un combat... un vrai... comme là bas, dis


Il en avait les larmes aux yeux le matamore....veulent plus se battre.... la fin d'un monde....
Saltarius
édité pour faire "raccord" avec le mari de la faucheuse
--Le_mari_de_la_faucheuse


Il était là, assis seul sur son banc à nourrir ses "pigeons" idiots ...
Oui c'est vrai, c'était la déprime. Mais bon, sincèrement, je vous y verrais moi à sa place. Il était seul et quelque part, ça lui convenait

Il était seul sur son banc, donc, quand d'un coup ...


Citation:
- B'jour, on peut s'assoir là ? Ah pleure pas l'homme, tu le reverras celle que tu aimes, tout le monde finit par arriver ici !
la demoiselle là, c'est Lysianthe ... et moi Saltarius, disciple de Bécassine en route pour la retrouver.
T'es qui ?


Saltarius ???
SALTARIUS !!!


Son cœur ne fit qu'un bond et son corps se racrapota d'un coup.

Jusqu'ici dans son malheur, il venait le narguer.
Et en plus, il était laid... mais qu'est ce qu'elle pouvait lui trouver à ce tout cabossé?

Le voila plus petit que les miettes qu'il donnait à ses oiseaux, la larme a l'œil se transformant en rivière et les miettes de pain rassis en mélasse gluante.

Quand d'un coup, un sursaut ... S'il était là le bougre de raclure faiseur de cocu, c'est qu'elle était encore avec un autre, ou un autre, ou... une??? Non pas une, non pas elle ... si ? ... Rhoo peut-être... je sais plus
Mais où est-elle ???
Il voulait se précipiter sur l'homme infâme puant le purulent. Histoire de lui demander des comptes, de savoir pourquoi il n’avait pas su la garder avec lui parce que après tout... si elle était encore avec un autre... c'était la faute de se gougeât sans cervelle qui n'avait pas su lui plaire ...
Mais il fut fauché dans son élan.


Citation:
Hé le Cocu ! Qu'est-ce qu'elle fait ta gonzesse ?
Y a plus personne à enrôler dans les armées d'Odin.
A la place de pleurnicher avec les nouveaux... va la rejoindre... Ya du taf...


Ho non!!! Pas lui !!!
Thor le fort.
Tortionnaire oui !
Un tordu au regard torve envers les êtres torturés comme lui. Mais torride envers les tortueuses donzelles qu'il aimait torréfier à sa guise pour leur donner du croquant et les amener dans des chemins tortueux contre son torse puissant et les tordre à souhait pour sortir d'elle des torrent de plaisir, jusqu'à les laisser là sur un torchon, se tortillant encore pleines de frissons...

Beurk beurk beurkkkk

En plus le bouffeur de cafards était sur que sa femme... Oui sa femme aussi !!! Enfin, pas de preuve mais...
Rhooo si, surement!

Dégouté et écœuré, le ptit bonhomme se détourna de la scène. Bha oui normal. Le grand Thor était là et le congédiait comme à son habitude.


Citation:
- Des guerriers ? Ca ?
Paraît que vous êtes morts au combat ?
Vous faisiez un concours de tricot et vous avez fait bobo avec un aiguille ? Vous avez massacré combien de villages, violé combien de pucelles ? Brûlé combien d'églises ?
Que je sache si vous êtes dignes du banquet d'Odin.


Au moins Thor aller lui régler son compte à cet amant de défection pas capable de garder dans ses bras la femme la plus désireuse qui soit, sa femme à lui, l'amour de sa vie, sa ptite faucille, son coupe-ongles, sa paire de ciseaux crantés à souhait...
Saltarius
[ Saltarius le Voyant est au spectacle... ]

L'Oeil, toujours au plafond de la chambre se rinçait l'oeil.
Toutes ces jolies femmes qui se pressaient à le soigner.
Même la douanière ....
De celle-là... il connaissait les formes... Une larme d'émotion vint poindre au coin de c't'oeil. Que faisait-elle là ?
Elle voulait achever le Salt ?
Pas sûr elle aidait le médecin...
L'était ému l'oeil qu'elle soit là...

Les autres, vues d'en haut, intéressant.
Il plongeait sur les décolletés et les jolies nuques... Bah, l'était plus ennuque, le Salt... Commençait à avoir envie de se réveiller.
Mais , bon pas trop tôt.. ça saignait trop fort pour penser à la gaudriole
.

[ le Salt sur le banc est au spectacle aussi ...]

- haha ...Arrête ton char... Thor... j't'ai reconnu... On est pas là pour se taper dessus, désolé.
On peut taper le carton si tu veux....
Dommage que t'ai viré le quatrième, on aurait fait une belote.
Un petit strip-poker, peut-être ?

Il roulait des yeux vers sa voisine en rigolant.
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affiche sa bannière par solidarité entomologiste
--Miss_carla


Citation:
" Et ho ! Cracra!
Tu t'en vas où de ce pas là???
Tu penses vraiment qu'il va se mettre à ta hauteur ?"


Miss Carla regarda du coté de Sarco l'aide dédaigneux.

C'est vrai quoi! Elle était qui elle avec ses grands yeux rouges vulgaires et ses antennes riquiquis? En plus franchement, si j'avais du poil au bide comme elle, je f'rais pas la fière. Quel manque de gout! Quel manque de savoir vivre.

Elle était petite c'est vrai mais ... tellement bien faite, un vrai délice à regarder, une déesse.
Et puis, pour son espèce, elle avait les mensurations idéales, fallait pas l'oublier.
Et plus... elle pourrait toujours mettre des talonnettes...


Citation:
Excuses-moi mais on connait tous "la belle et la bête" mais vous allez faire comment vu que t'es pas belle ?


Ho!!!!! La voilà offusqué, se sentant prête à sortir de son rôle de réserve que lui donnait sa position de préférée.

Mais heureusement elle se retient.
Elle savait bien que ce n’était que jalousie de la part de cet insecte de petite classe.
Elle n'allait tout de même pas s'abaisser à répondre à cette médiocre gourdasse.
Se tournant sur ces jolies gambettes perchées sur ses aiguillons, le nez dressé au plafond, elle partit d’un pas trainant, dandinant du postérieur…
Sure d’être la plus belle, sure d’être la meilleure, elle reprit sa chanson.
Leanore


Léanore revint avec dans les mains le plantain. Elle savait où dénicher cette plante salvatrice et elle avait repéré quelques pieds en venant vers cette masure. Les deux femmes étaient toujours auprès du blessé qui était toujours inconscient ou du moins donnait l'air. Il n'avait pas bronché même lorsque Léanore avait incisé puis découpé la chair meurtrie. Cet acte pourtant pouvait s'avérer extrêmement douloureux mais lui n'avait émis aucun son, aucune plainte, n'avait pas bougé d'un cil. La jeune fille avait parfaitement compressé la plaie sans que Léanore n'ait eu à lui expliquer vu l'urgence. Elle remercia, froissa la plante vigoureusement entre ses mains puis retira prestement la main qui tenait le linge maculé de sang afin d'y poser le plantain. La plante aussitôt remplit son office en absorbant le sang et petit à petit le saignement s'arrêta.
Elle regarda les deux jeunes femmes et sourit soulagée de voir que les choses prenaient une bonne voie ou plutôt la voie qu'elle espérait.
Les gestes suivants étaient plus habituels : désinfection et couture. Fort heureusement elle avait prévu et tout se trouvait dans sa besace. La lotion désinfectante, les linges propres, l'aiguille qu'elle chauffa, le fil. L'opération serait quand même délicate vu l'endroit où se situait la plaie. Cet homme s'il reprenait conscience un jour devrait rester tranquille le temps de la cicatrisation complète. Elle ne le connaissait pas mais les deux femmes oui sûrement. Elle les questionnerait le moment venu et pour l'instant se concentra sur la fermeture de la plaie.

"Dame Gri tenez bien la lampe s'il vous plait."

Puis elle se tourna vers la seconde femme

"Pouvez vous maintenir les deux morceaux de peau l'une contre l'autre s'il vous plait"

Léanore ne savait pas combien ce qu'elle demandait à Hecat était répugnant, elle avait déjà enfiler l'aiguille et était prête à piquer au travers la peau.
Hecat
Elle ne le quittait pas des yeux, continuant à appuyer pour que le sang ne coule. Des questions se bousculaient dans sa tête, ainsi que des images de cette nuit à l'auberge. Cette fois elle commençait à comprendre ce qu'il l'avait attiré ici. Il fallait qu'elle sache, pourquoi lui avait t-il fait cela alors qu'il avait été si gentil et prévenant avec elle. Il ne fallait pas qu'il meurt sans lui avoir donné toutes les réponses qu'elle attendait.
La médicastre revint avec le plantain et la remercia.
Hécat lui fit un signe de tête pour la remercier et lui sourit légèrement, puis se recula pour lui laisser la place de faire ce qu'il fallait pour stopper l'hémorragie. Une fois celle-ci stoppée, elle commanda à l'autre jeune femme de bien remettre la lampe sur la plaie et lui demanda de maintenir les deux côtés de la plaie l'une contre l'autre le temps de le recoudre. La plaie était vilaine et en aurait fait tourner de l'oeil à plus d'une, mais Hécat avait l'habitude. Elle avait vu bien pire quand elle du enrayer l'épidémie de peste à Gien avec l'aide de Juju4.
Elle s'exécuta alors en se positionnant pour gêner le moins possible la jeune femme.

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Maire de Gien
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