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Information and comments (5)
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Promenade dans les replis des mondes....

Hecat
La médicastre semblait se contenter de ce qu'elle venait de lui dire. Ce qui convenait parfaitement à Hécat qui ne souhaitait pas répondre à davantage de questions. Elle eu un léger frisson au son de sa voix mais se reprit vite, son étourdissement était passé et sa peau reprenait doucement sa teinte naturel.

Si cela ne vous ennuis pas, je souhaiterais rester au près de lui afin qu'il ne soit pas seule quand il ouvrira les yeux.


Elle regardait la jeune femme, une légère lueur d'espoir dans le regard. C'était certainement sa seule chance de se retrouver seule avec lui et de pouvoir avoir les réponses à ses questions quand il se réveillerait.
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Maire de Gien
Saltarius
[retenir ses monstres ...]

Saltarius était réveillé depuis un moment.
Il gardait les yeux clos...
Il était, pour le première fois depuis fort longtemps bien conscient de lui-même et de ce qui l'entourait .

Une chambre d'auberge, qu'il reconnaissait, une présence.
Il tourna la tête prudemment, filtrant le petit jour de ses yeux mi-clos.
Il reconnut cette nuque, cette respiration.. cette odeur.
Il connaissait la jeune femme qui s'était assoupie.

Une bouffée d'angoisse le reprit aux tripes.
Il respira plus profondément pour maîtriser la panique qui le prenait.
Voulait tenir la folie à distance
Les monstres et les délires rugissaient à ses oreilles et il se demanda combien de temps il leur résisterait.

La jeune femme inconfortablement assise, remua en soupirant.
Saltarius fut tenté de continuer à feindre le sommeil.

Mais ses heures raisonnables étaient comptées, il le sentait.
Il murmura:

- Dame Hecat...Dame Hecat... Etes-vous là... pour me punir ? Pour vous venger ?
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Hecat
Le compagnon de la jeune femme et la médicastre la laissèrent seule avec lui. Elle était restée la à le regarder dormir quand la fatigue l'emporta à son tour. Elle s'était assoupie inconfortablement sur la chaise.
Une voix faible la réveilla subitement. Il s'était réveillé s'inquiétant de sa présence auprès de le lui. Sa voix était douce et calme. Comment pouvait t-il être si charmant et devenir une brute ?
Elle se rapprocha et plongea son regard dans le sien lui répondant d'une voix douce et posée malgré cette angoisse au fond d'elle.


Non messire, je ne suis pas venue pour vous punir, ni même me venger. Je pense que ce qui vient de vous arriver suffit amplement.
A vrai dire, je ne sais pas vraiment pourquoi je suis ici. Tout est tellement confus. J'ai simplement ressentit le besoin de vous affronter à nouveau et peut être comprendre pourquoi m'avoir violé cette nuit la.
Peut être avez vous vu en moi une ennemie ?
Si c'est le cas, sachez qu'il n'en était rien. J'étais simplement venue vous aider. J'aurais même pu soigner votre blessure, ce qui vous aurez évité tant de complication.


Elle se tu. Un long silence s'installa. Elle le regardait, attendant désespérément qu'il lui réponde.

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Maire de Gien
Saltarius
[Le plaisir est une course d'obstacles. L'obstacle le plus attrayant et le plus populaire est la morale.]


Saltarius ferma les yeux, une immense lassitude ...
Citation:
peut être comprendre pourquoi m'avoir violée cette nuit la.


Pourquoi ? pourquoi ?
Que pourrait-il expliquer le simplet ?

-je suis un voyou, belle dame... le saviez pas ?
Je prends sans demander la permission. Voilà, c'est tout simple.
Je vous ai prise sans rien demander...
Vous êtes jolie, j'étais en colère... Vous représentez tout ce que ...
Bast ...
Ya pas d'autre explication.
Retournez chez votre propriétaire légitime si vous le voulez.


Il se retourna sur sa couche et lui tourna le dos.
- Je vous l'ai écrit : je ne vous hais point, ni ne vous méprise...
Vous ne pouvez pas plus m'expliquer pourquoi je suis fou et pourquoi toutes les fureurs de l'enfer hurlent à mes oreilles.


Il mit ses mains sur les oreilles et parla plus fort :
- partez... ça recommence !
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Hecat
Il parla enfin au bout de quelques minutes. Son coeur se serrait dans sa poitrine.

Citation:
Vous êtes jolie, j'étais en colère...


Alors tout se résumait à ça ? Son seul tord était d'être une jolie femme.
Pour la première fois elle regrettait d'être si attirante. Certes jusque la, elle avait toujours trouvé cela plaisant que les messieurs la courtise mais elle n'aurait jamais pensé que cela se retournerait contre elle un jour. Elle aurait voulu le haïr de ce qu'il venait de lui dire, mais elle n'y arrivait pas. Après tout ce n'était qu'un homme dicté par ses pulsions primaires de mâle. Le destin l'avait mit sur sa route et il en avait profité. En tout cas, elle avait retenue la leçon. Plus jamais elle irait rendre visite à un inconnu sans escorte. Sa bonté l'avait perdu une fois mais on ne l'y reprendrait plus.
Il continua de lui répondre en lui tourna le dos.


Non en effet mes connaissances en médecines me permettent de guérir les blessures du corps mais pas celles de l'âme. Même si je ne comprend pas les raisons qui poussent les hommes à agir de la sorte, je vous plains sincèrement de ce que vous endurez et pourtant peut être devrais-je m'en réjouir.

Il se boucha alors les oreilles lui hurlant de partir.
Hécat prit peur. Elle hésita un moment sachant que dans son état il ne pourrait rien lui faire. Mais elle avait eu ce qu'elle était venue chercher et à part lui donner de quoi le calmer, elle n'aurait rien pu faire de plus et les terreurs qui l'habitait n'auraient pas disparues. Elle se leva, regardant une dernière fois dans sa direction et sortit de la chambre.

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Maire de Gien
Griottinnes
[Petit matin frisquet, Gri et ses nausées...]

Gri était réveillée depuis un moment et tout de suite, cela l'avait repris.
Une furieuse envie de vomir, la tête qui tourne et une faim de loup, voilà ce qui depuis deux-trois jours, la réveillait au petit matin.

Vite vite, elle se lève sans faire de bruit, sans le bousculer, elle s'éloigne ... et à peine ceci fait, les spasmes la prennent. Heureusement, son Dalou ne la voyait pas dans cet état ; il se serait encore inquiété. Il était rentrait tard la veille au soir et n'avait pas voulu la réveiller. Mais elle l'avait senti se lover tout contre elle, se laisser aller doucement et finir par s'assoupir. Il dormait encore et elle aimait le regarder comme ça, lui voler ces petits moments.

Mais ce matin...
Il fallait qu'elle aille en ville pour chercher de quoi manger.

En chemin, elle fit quelques cueillettes. Fraises des bois, groseilles et même quelques cerises qu'elle eut un peu de mal d'attraper. Elle se dirigea vers l'auberge se disant qu'elle les échangerait contre quelque chose qui la tiendrait plus au corps.

Gris ne savait pas ce qu'il y avait entre l'aubergiste et Salt mais celui-ci se montrait relativement sympa avec elle depuis qu’elle lui avait parlé de Salt et même si elle voulait pas trop en profiter, ça l’arrangeait bien elle. Elle eu donc de quoi caler sa fringale rapidement. Mais à peine avaler, elle du sortir presque en courant, les nausées la reprenaient.

C’est alors qu’elle vomissait sur le coté de la taverne qu’elle vit sortir la jeune dame qui les avait aidé à soigner Salt. Elle avait l’air effrayé et s’éloignait presque en courant sur le chemin.


Mais qu’est ce qu’elle fait ? Salt doit être réveillé à cette heure. J’espère que la médicastre est avec lui et qu’on ne l’a pas laissé seul.

Vite, la souris rentra dans la taverne, se rinça la bouche avec le cruchon d’eau posé sur le comptoir et monta dans la chambre de Salt pour voir comment ça se passait.
Saltarius
[ Ouvre les yeux, mortel ...]

Salt se bouchait les oreilles...
Les vérités de l'au-delà recommençaient à lui vriller les oreilles.
ET bientôt les yeux.



- Ouvre les yeux, mortel ... putride vermiceau lubrique .... Tes crimes sont inscrits dans le Grand ImaginRR...
Toi qui entres ici, abandonne tout espoir ... Je vais te poursuivre ....Pas un jour tu ne manqueras de payer... ton ardoise.



Un petit homme en chapeau lui faisait face. Et le regardait en riant.

- Ouvre les yeux... et pleure... immonde cloporte... ta vie est devenue ma récompense, ton tourment.

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Griottinnes
Arrivée devant la chambre, Gri entendit des bruits, des paroles prononcées, des cris...

Mais qu'est ce que vous lui faites ? Ça va pas non de venir l'embêter dans l'état où il ....

Gri était entrée en trombe prête à protéger Salt contre ses agresseurs quand elle fut arrêtée net dans son mouvement.
La vision qui s'offrait à elle était encore pire que ce à quoi elle s'attendait.

Salt était toujours sur le lit mais le corps mi-couché, mi-assis. Il se tordait en tout sens et divaguait. Il avait les yeux grands ouverts, exorbités , regardant le vide fixement.
Ces blessures saignaient tant les gestes étaient brusques et crispés.

Gris prit peur. Elle voulait l'aider, lui redonner une perle. Mais elle avait peur de prendre un coup et...


Elle posa instinctivement une main sur son ventre, instinct de protection.

L'aubergiste, je vais aller chercher l'aubergiste !

Et elle redescendit précipitamment la volée d'escalier en appelant l'aubergiste.
--Sarco_suceuse_de_charogne


Haa enfin !!! Il est pas trop tôt !!!

Sarco avait fait route dans la tignasse du sire auquel, elle devait bien l'avouer, elle avait fini par s'attacher. Malheureusement, en chemin, on l'avait chassé d'un geste de la main.

Surement encore cette petite sotte qui avait voulu lui enlever Salt et avait écrasé le cloporte dans la cabane. Pff, une vraie gourde. Elle pouvait pas tuer cette pimbêche de Cracra plutôt que cette pauvre petite Clo qui disait jamais rien ? ...
La Cracra, ça, ça aurait été intelligent. Et puis ça lui aurait fait des vacances parce que ...

Enfin, maintenant, elle était loin et c'est pas demain la veille de son retour dans cette cabane.

Son beau sire, elle comptait bien le suivre le plus longtemps possible.
Ho! ne vous méprenez pas ; elle sait très bien qu'il n'est pas mort. Mais...

Et puis, même si il vivait en définitif...

Il émanait de lui une certaine odeur, un truc un peu aigre et piquant, un truc envoutant qui lui remuait l'intérieur.
C'est cette odeur d'ailleurs qui l'avait permis de le suivre, de le retrouver malgré cette petite conne. Mais depuis qu'elle avait retrouvé sa trace, elle porte l'empêchait de le rejoindre.

Ce matin tôt, elle avait bien essayé d'entrer quand l'autre dame était sortie mais pfff heureusement qu'elle s'était écartée temps parce qu'elle avait claqué la porte sans même regarder si personne ne passait.


Assassin !!! avait crié la Sarco dans le dos de la dame. Mais celle-ci n'avait même pas eu l'air d'entendre la version traduite qui faisait BZzz bzzz. Pff vivement les traducteur avec adaptateur d'intensité. Le jour où on aura inventé ça, ils vont nous entendre tous ces dinosaures bientôt éteint.
Tout le monde sait bien qu'a la fin, y aura plus que nous, les insectes. Alors aller y et faites les malins tant que vous pouvez héhé...

Voyant la porte restée ouverte, Sarco fonça.


Haa enfin !!! enfin je peux le rejoindre !!!

Pfff En plus, faudrait qu'elle remercie la petite gourde... Elle aura même pas une lèchouille elle ; beaucoup trop propre, pas assez de gout.


Sarco vint se poser à proximité du lit où reposait son aimé.

Houla, l'est agité le petit ! Il a des vers ou quoi a s'agiter comme ça ?
ygerne, incarné par Saltarius
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[/img]
[ Une petite mie bien trempée ne craque plus ...]

Une gamine, aux cheveux couleurs de feu, à moitié débraillée, de la boue plein les pattes qu’elle en avait relevé ses braies et dévoilait ses cuisses qui originellement étaient blanches, suant, puant, criant, se planta devant le Celestin !

Elle semblait de mauvaise la fillette. Trois jours qu’elle tournait autour de Patay à la recherche d’un Celestin invisible et d’un Saltarius agonisant.


Hey vous.

Elle le chopa par la chemise, plantant ses deux yeux dans les siens. Elle n’avait plus envie de rire.

Y a mon pote qu’est mal en point. Raconte des bécassineries. Je le cherche, on l’attend.

Elle montra ses dents, se voulant menaçante.

Alors que ça soit clair entre nous deux. J’en ai raz le troufion de tourner comme une bourrique dans ce bled perdu. Vous allez me mener à Saltarius !

Puis lorgnant l’homme qui puait autant qu’elle, elle lui lança.

Et faites gaffes à vos grosses paluches de bouseux. Si j’en sens une trop près je dégaine !

Elle lui fit comprendre qu’elle était armée, puis le relâcha.

Allez-y je vous suis.

Puis ayant pitié de son comportement d’ours elle rétorqua.

Si Saltarius va bien, vous aurez une récompense… on verra ça.

Faut dire qu’elle avait fini par croire qu’on la menait droit dans un piège. Impossible de mettre la main sur son ami. Et qui lui assurait que ce Celestin n’était pas un traitre à la botte d’Orléans ?.
--Celestin_le_pieux


- Ah ! vous m'avez fait peur, créature du diable... Otez vite vos sales pattes pleines de doigts de mon corps sanctifié.

Une rousse en plus, qui pue comme les rousses...
- Grmlmlmlm on n'est jamais tranquille.


Respirait très fort le saint homme... Détestait-il vraiment cette fille aux charmes musqués ? Elle avait posé ses mains sur lui... Bouerk

Citation:
Et faites gaffes à vos grosses paluches de bouseux. Si j’en sens une trop près je dégaine !

Et là dessus, allez comprendre les hommes ... les saints hommes surtout... il en rêvait de poser ses pattes sur la greluche.
Hum ... dans le corsage, là juste dans le creux du cou... Il était sale et puant...bien attirant.
Le Célestin se sentit osciller vers le cou de la donzelle.
Ah une fois poser ses lèvres à la naissance d'un sein..
Euh pourquoi pas deux ?
Les prendre à pleine bouche et à pleines mains, fourrager dans la chevelure,
renifler les épices fortes de tous ces petits creux féminins.
Il était égaré le Céleste.

Citation:
Allez-y, je vous suis


- Oui oui par ici...
Et il la prenant par le bras , il se dirigea vers sa cabane.
Saltarius
[Bécassine contre attaque...]

- Boudiou, chbang Clang

Saltarius avait vu un homme à chapeau, une mouche aux yeux doux, une Griottines affolée et puis de nouveau tout seul... Lui même horrifié, hurlant, saignant.

Il entendit soudain une musique martiale... Un juron sonore... Une grande lumière jaune... un éclair rose.


- Bécassine ! Je suis sauvé
- Salt, mon petit... comme ils t'ont arrangé.

Salt retomba sur son oreiller, épuisé.
- Bécassine... délivrez moi, ce petit gnome en chapeau là... Il me torture !

- Bzzzzzzzzzzz,
Un rayon rose sortit de la main de sa sainte.
- Où est-il ? Je vais lui faire la peau
- Là... à votre gauche.




- Héhé ... la sainte....On vient reprendre son chérubin
- Ouais... je m'en vais te l'arracher des griffes
- Hihi, t'es ridicule ma pauv' vieille avec ton arme de jouet
- Moins ridicule que toi avec ton chapeau et tes yeux maquillés.


Bzzzz le rayon balaie l'air de la chambrette.
bzzzzzzzzzzzzzz, bzzzzzzzzzzz, une mouche affolée ( les mouches ça voit aussi des tas de choses que les gens normaux ne voient pas) se réfugie au plafond.

Le chapeauté saute en l'air en ricanant.
Le trait de laser refend l'espace en sa direction.
Bécassine tient son rayon à deux mains.
Elle se concentre.

- Obi Wan Kenobi
- Ca veut dire quoi ?
- J'sais pas ça fait guerre de stars... ça me va

Salt assiste impuissant à la bataille.
Il ne comprend plus rien, il sait que plus rien en dépend de lui....

Rien ne se décide : le gnome saute , la sainte se bat contre un insaisissable.
La tête de Saltarius tourne.
Il n'est plus seul.
Mais il ya du monde.
Un monde fou.
Un monde de fous....

Il chavire.
Puis il rit. Il rit. Il est pêté de rire comme on dira plus tard.

Il ouvre grand les yeux.
La pièce est vide.
Le gnome a disparu, le pantin ridicule qui le faisait souffrir s'est évaporé.
Il a juste mal à ses blessures. Mal au ventre de rire.
Mais c'est un bon mal.
Et les larmes qu'il essuie sont douces.


- Bécassine ?
- Oui, petit...

Saltarius sait qu'il parle tout seul, mais il aime cette ombre protectrice de Bécassine
- Je vous aime... Vous m'avez sauvé, une fois de plus.

Il entend sourire un ange.
C'est, apaisé et tranquille, qu'il attend que Griottines revient.. parce qu'elle va revenir, sûrement. Tous ces gens ne l'auraient pas transporté là pour l'y abandonner.
Il fredonne doucement
Pam pampadam, pampadam....
Obi Wan Kenobi

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Leanore


Dame Hécat s'était proposée de prendre le premier tour de veille auprès du blessé et intérieurement Léanore lui en fut gré. Elle n'avait aucune raison de penser que les intentions d'Hécat étaient tout autre, aussi Dalano et elle même sortirent pour prendre du repos.
Léanore posa sa cape pour se faire un lit de fortune dans un coin de couloir. Elle s'endormit très vite. Bientôt ses rêves furent ponctués de cris, de mouvements. Elle se réveilla et se rendit compte que ça n'était pas ses rêves mais bien la réalité. Elle vit la jeune Griottinnes passer devant elle précipitamment en appelant l'aubergiste. Dans la chambre ça criait bien un peu et Léanore se dit que Dame Hécat était auprès de Saltarius et qu'elle parviendrait bien à la calmer. Elle décida donc de suivre la jeune Griottinnes car elle semblait dans tous ses états. Léanore avait bien remarqué sa pâleur et sa maigreur mais elle ne voulait pas paraître indiscrète par des questions insidieuses. Cependant son instinct de femme et de médicastre lui dit d'aller voir de ce côté là si on avait besoin de son aide.....

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Griottinnes
Arrivée en dans la cuisine de l'auberge, Gri ne trouva personne. L'aubergiste n'était pas non plus derrière le comptoir et c'est en voulant sortir pour voir s'il n'était pas dehors que Gri rencontra la médicastre.

Haa ! Vous tombez bien.

C'est Salt ! Il divague, il crie et se tord dans tout les sens.
Il faut vite aller le calmer si non les points vont sauter, dame.

Je voulais lui donner une perle mais seule je peux pas.
Je ...
J'ai peur de prendre un coup vu comment il gigote.
Et heu ...


C'était pas vraiment le moment de faire peur à la médicastre en lui annonçant qu'elle était grosse et que, vu les nausées qui la tiraillaient depuis quelque jours, elle se sentait trop faible pour en venir à bout toute seule.


Venez!

Et elle reparti en courant vers la chambre de Salt, rassurée de ne plus être seule à devoir l'affronter dans l'état ou il était.
ygerne, incarné par Saltarius
Citation:
- Ah ! vous m'avez fait peur, créature du diable... Otez vite vos sales pattes pleines de doigts de mon corps sanctifié.


Première fois qu’elle croisait un homme qui faisait sa fillette. Elle était séduite la Rouquine.

Mais le regard du Saint homme démentait ses propos, elle l’entendait respirer fort, il semblait suer, il puait encore plus.

Elle sentit des doigts se poser sur la chaire dénudée de son bras, faisait chaud…


L’est dans cette cabane le Salt ?

Y a intérêt à ce qu’il soit en forme, sinon !


Sinon quoi en fait ? Elle ne savait pas trop la jeunette.

Elle se laissa entrainer, la cabane était déserte. Elle fit une moue boudeuse et se tourna vers l’homme.


L’est ou mon ami ?

Elle fit le tour de la pièce et tomba sur des bagages… c’était les affaires du Salt !

Elle se retourna vers le Célestin et les mains sur ses deux hanches elle cria :


Je vous avais dit pas de coup tordu !

Faisait chaud dans cette cabane elle ouvrit un peu plus sa chemise. Le Célestin soufflait comme un bœuf ! Il allait défaillir le pauvre homme.

Elle revint vers son compagnon et le chopa par le haut de sa vêture et le tenant à quelques millimètres de son visage elle lui chuchota doucement :


Répondez moi… où est Saltarius de Saint Plet ?

Il grommela… quelques choses qui pouvaient s’apparenter à :
- auberge du coin, l’est guéri.

-Vous voyez quand vous faites un effort.


Cette proximité, cette chaleur, premier homme qu’elle approchait depuis un bout de temps la Rouquine. Elle savait qu’elle devrait courir au chevet de son ami mais…

Cet air grognon, cette peur de l’approcher, ce regard fuyant… l’était à l’opposé du prince de ses rêves… mais après tout, pourquoi pas ? Personne ne saurait !

Le Célestin grommelait d’ailleurs. Elle le relâcha et se colla dangereusement au Saint homme. Elle avait jamais vraiment dragué qui que se soit la Ygerne, elle tenta une attaque bien masculine et lui plaqua sa main sur les fesses.


Je t’avais promis une récompense…

Bon il puait ! Elle était un peu écœurée, mais ces yeux de biches la titillait..

Y a un petit canal plus bas… ramène moi un peu d’eau.. que je me change pour voir mon ami… tu peux venir me frotter le dos… et si tu veux plus je te frotterai le dos en retour.
lui susurra-t-elle dans le creux de l’oreille en se frottant à lui.
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