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[RP] Bastonnade en place de Reims

Ricw
Il n'aimait pas ça... Tuer était dans l'ordre naturel des choses, mais il y avait des manières nobles de mourir... Celle-ci n'en était décidément pas une... Et pire, c'était la manière que choisissait d'ordinaire le duché pour se débarasser des Ménéhildiens les plus remuants...

Coucouque savait ce qu'elle risquait, et elle l'avait fait la tête haute... mais le duché avait refusé de lui offrir une mort digne... Une pendaison, voire même, exceptionellement, une décapitation, voila ce que méritait d'avoir failli tuer un Duc... Au lieu de cela, la Juge avait préféré la mort lente et ignomeuse... d'abord affaiblir la coupable avec de la prison, et lui briser les os avec la bastonnade, avant une mort lente et douloureuse, mais inexorable... Et tout ça pour que cette Juge puisse continuer à pouvoir se regarder dans un miroir...

Non, décidément, il n'aimait pas ça, mais il ne pouvait décemment laisser sa fiancée assister seule à ce spectable, fait pour dévier les regards des mécontents du fiasco du mandat passé...Le dernier acte de la condamnée le fit sourire, et il espéra qu'elle avait réussit à mettre ainsi en colère le bourreau... La mort n'en serait que plus rapide...

Il posa sa main sur l'épaule de sa fiancée. Il n'était pas sur qu'elle s'en rende même compte, mais elle avait besoin de tout ce qui pouvait l'accrocher ici... Le bourreau n'allait pas tarder à commencer...

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Atila
Il arriva sur cette grande place où était déjà installé une foule de curieux, parmi cette foule de nombreux amis de Couc étaient venus la soutenir dans cette horrible épreuve, il savait que son épouse était présente, il se fraya un chemin pour la rejoindre, croisant au passage le regard attristé de ses amis puis successivement celui du Duc de Brienne et de la juge. Il stoppa net ses pas en regardant avec dépit la juge celle qui dans un lointain passé avait été son amie. Tout près d'elle se tenait ce fameux Lieutenant de la Prévoté qu'il avait reconnu à son somptueux uniforme, lui aussi semblait ne pas vouloir accepter cette sentance, indigné le Lieutenant s'écarta des rangs pour s'éloigner de la juge, de la foule puis quitta la grande place.

Ses amis étaient tous regroupés au même endroit derrière un cordon de gardes armés jusqu'aux dents au cas où... Il avait rejoint son épouse qui était fortement peinée à la vue de cet horrible spectacle, il l'a pris tendrement dans ses bras en espérant jamais la voir subir un tel outrage, une telle cruauté, une telle sauvagerie. Voilà ce qu'était devenu ce grand et noble Duché, un pays de sauvages, de barbares n'épargnant ni femmes ni enfants !

Il attendait l'intervention d'un magistrat, d'un conseiller, voir du nouveau Duc pour faire cesser ces tortures inutiles, nada ! ils avaient décidé d'aller jusqu'au bout pour l'exemple rien que pour l'exemple.

Le nouveau Duc aurait-il le courage d'intervenir en personne sur cette place pour faire annuler le sacrifice d'une vie ! non il aurait trop peur de ternir son image auprès de la Curie et la Curia Regis, il s'accrochait à sa nouvelle fonction celle qui lui permettait aussi d'exercer un droit de vie ou de mort sur ses sujets.

Tous des couards pensa t'il avec rage, bastonner une femme était plus aisé que de s'en prendre à un homme.

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LJS a écrit: "si on a pris le temps de coder les révoltes et les bandits, c'est pour que les joueurs se révoltent et jouent les bandits."
Rhemy
Rhémy restait silencieux derrière son bureau...
La missive d' Ysa sous une main, celle de Coucouque sous l'autre.
Il devait être l'heure à Reims... il plongea son regard dans le vide de la pièce. Ces dernières heures passées dans ce bureau de la Mairie de Varennes n'allaient pas ressembler à celles qu'il avait pu imaginer...non... bien au contraire.

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Iturik
Iturik s'etait rendu sur la place de Reims la mort dans l'âme... Il ne voulait pas voir ce chatiment cruel et injuste qui allait etre appliqué a son amie couq... mais il redoutait, vu l'etat dans lequel la prison et sa maladie l'avait rendu, qu'elle ne survive pas à la bastonnade. Il voulait juste etre là... Present pour son courage...Present pour elle.

Arrivé à son but, la foule avait déjà prit possession du lieu... Telles des mouches sur du miel, a qui aurait la meilleure place. Se délecter d'un spectacle pareil... jamais il ne le comprendrait...

Resté debout, derrière, il assista aux huées de la foule à l'encontre de son amie... Sa gorge se serra, des larmes montèrent à ses yeux déjà rouge de peine. Il ne comprenait pas comment on peut traiter une dame avec si peu de respect... Surtout il ne comprenait pas comment on pouvait traiter Coucouque comme ça... Elle qui avait tout donner à son village et à la champagne... Il y avait de quoi etre dégouté des Hommes.

Des eclats de rires lui fit relever la tete et il aperçut le bourreau se tenant les parties intimes et Couq fiere de son geste...


Je te reconnais bien la ma Couq... Marmonna t'il en esquissant un sourire...

Au moment où le bourreau l'attrapa par les cheveux pour la plaquer sur la roue, la panique l'envahit, il fallait qu'il fasse quelque chose... Il donnerait sa vie pour elle... La foule de plus en plus nombreuse s'etant amassée autour de lui, il joua des coudes pour se frayer un chemin... Il s'approcha assez pour voir et entendre Coucouque dire:

Citation:
On y va, mauviette? T'as toujours ta voix ou tu parles comme une gonzesse? Frappes, Samson, t'as déjà eu l'air assez ridicule, montres ta force pour rattrapper le coup!


Cette phrase arreta nette Iturik ... Il comprit qu'elle tenait en main ce qu'elle voulait... son destin. Il se remémora les discussions avec elle en taverne... Il lui avait promit de ne rien faire pour aller à l'encontre de sa décision...

Il ferma les yeux, ne pouvant en supporter plus et demanda un miracle à Aristote.
Accrosenseo


Atila contre elle, elle se sentait un peu mieux, moins seule tout au moins.. Il était terrible de voir ce spectacle, cette femme qui était à prendre en exemple pour son travail de maire et qui au lieu d'être récompensée pour sa cité prospère va être bastonné, même un chien n'est pas traité si bassement!

La rage en elle.. elle ne disait rien.. serrant la main de son époux si fortement que les crampes arrivaient lui faisant mal aussi elle relachait sa poigne mais reprenait sans s'en rendre compte..

Puis elle lève les yeux vers lui et lui murmure


Elle paiera un jour pour son jugement..

Elle fixe le bourrel et attend..

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LJS a écrit: "si on a pris le temps de coder les révoltes et les bandits, c'est pour que les joueurs se révoltent et jouent les bandits."
Darkaprincesse


Le regard de Darkaprincesse croisa celui de Sosso. Elle put lire dans ses yeux ce qu'elle pouvait penser et cela la réconfortait. Elle se rappelait encore et encore les jours heureux quant elle venait à Troyes avec Coucouque .
Elle ne voulait garder que ces beaux souvenirs. Les jours passées à Sainte dans cette église glaciale avaient été éprouvants et elle avait prié pour une issue favorable. Elle était le Juge de Champagne et sa charge était bien lourde.

Quand Coucouque donna un coup de genou dans lees parties intimes du bourrel. Elle la reconnaissait bien là. Droite et sans jamais faillir à ses convictions. Elle la regarda pâle et sans cacher son émotion.

Il lui fallait rester et elle savait que les minutes à venir la marquerait à jamais. Elle resta digne malgré tout ce que certains pouvait penser d'elle.

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L'inventeur est un génie, l'imitateur n'est qu'un plagieur sans talent qui sera vite aux oubliettes
--Samson


Après lecture du Dictum, le tourmenteur prit son bâton.

Les colibets et les remarques allaient bon train dans la foule. Il n'en avait que cure. Lui ne faisait qu'exécuter une sentence.

Il s'approcha de la roue et commença la bastonnade.

Il frappa quatre coups secs sur les deux avant bras . Il lui en restait encore sept à donner.


Coucouque
HOoooooooooooo

Coucouque n'avait pu totalement s'empêcher de geindre, Samson l'avait surprise, plutot que de déchirer son chemisier et s'en prendre à son dos selon la coutume consacrée, cette vermine lui avait labourer les bras sans qu'elle ne s'y attende mais le premier coup donner elle avait pu se contenir, mordant ses lèvres jusqu'au sang.
La cordelle lui limait les poignets, entaillant les chairs, elle s'obligea à se redresser et tourna la tête vers la brute, entêtée et fière elle ne voulait pas le lacher


Faudrait t'appeler Sansonnet, gamin, tu tapes comme un moineau, t'as pas de muscle sous toute cette graisse?

Elle ferma les yeux attendant la suite, en murmurant

Plus que ...j'ai pas compté les coups, viens la camarde, je t'attend, me fait pas faux bond
Clotus
Clotus vit arrivé Atila et prendre Accro dans ses bras ,de l'autre coté le fiancé de Malt avait mis sa main sur l'épaule de malt pour lui donner un peu de réconfort se qui la fit sourire sous des dehors d'hommes rudes certains savaient avoir du cœur,Loupblieux avait un instant regarder la place sur son balcon mais n'avait pu rester regarder le spectacle immonde et inhumain,Clotus l'avait vu au derniers temps du siège venir souvent parler à couc et en venir à l'apprécier même s' il n'approuvait pas ses actes.

Clotus entendit un craquement sinistre et le gémissement de Couc la fit manquait défaillir,le ,bougre pour se venger avait choisi de frapper les bras plutôt que le dos sachant qu"elle aurait expirée rapidement .

Clotus ne pouvait comprendre qu'un juge de surcroit amie aies pu donner comme sentence la plus barbare,étais ce cela l'amitiée?

Clotus ferma les yeux et croisa ses bras autour d'elle ,se demandant si son fiancé aurait le courage de venir et d'assister à cette ignominie.
Couc malgré la douleur titiller le bourreau ne cherchant qu'a cet effet le repos éternel auprès de son aimé.

Citation:

Faudrait t'appeler Sansonnet, gamin, tu tapes comme un moineau, t'as pas de muscle sous toute cette graisse?


[i]Ne pouvant plus se contenir Clotus laissa couler ses larmes de dépits et de colères.

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--Samson


Le tourmenteur sous sa cagoule restait impassible entendant la prévenue lui dire qu'il tapait comme un moineau. Elle semblait vouloir le provoquer mais il restait de marbre.

8 coups venaient de lui être assènés sur les avant -bras et elle semblait faire la vaillante.

Il inspira et tapa deux coups secs et forts sur le tibia gauche Il entendit comme un craquement d'os. Il tapa deux coups sur la cuisse droite.

Restait le dernier, celui qui serait sûremet le coup de grâce.



Coucouque
NNNNOOOOOOOOOONNNNNNNNN

Coucouque entendit un bruit sinistre, et ressentit une douleur atroce , cette fois l'animal était déchainé, le coup lui avait brisé la jambe

AAAAIIIIIIIIEEEEEEEEEE

La cuisse en feu, elle ne pouvait s'empêcher de hurler, ses jambes ne la portaient plus, elle tenait debout uniquement parce que ses mains étaient attachées.
Ses cris lui avaient déchiré la poitrine, la toux reprit de plus belle , le sang monta à sa bouche, des larmes lui vinrent aux yeux sans qu'elle puisse les refouler, puis progressivement la douleur s'estompa, son regard se voila, la brume l'enveloppa


Oh, mamour, aides moi...
--Samson


Le baton avait résonner sur sa cuisse et il sentit qu'elle souffrait.
Un filet de sang coulait de sa bouche.
La prévenue semblait au plus mal et ralait en appelant son amour.
Il lui donna le dernier coup de baston en laissant tomber lourdement un coup sur sa poitrine. Elle aurait le souffle coupé et la sentence terminée.

Il l'a sentit gémir sous ce dernier coup . Elle semblait rendre un dernier soupir.

Maltea
Le bourrel avait commencé à frapper. Maltea ne put s’empêcher de fermer les yeux. Lorsqu’elle sentit une main sur son épaule, elle sut d’instinct que c’était Richard qui se tenait derrière elle.
Chaque coup que le bourreau donnait à sa sœur de cœur, lui arrachait les entrailles.
Ne pouvant plus supporter les cris de douleur poussés par Coucouque, elle se refugia contre Richard, le visage caché contre son torse, ne retenant plus ses larmes de douleur.
Voir sa grande sœur dans cet état alors qu’elle avait toujours agis au mieux pour les ménehildiens et les autres était plus qu’injuste.
C’était sa faute si cela arrivait aujourd’hui. Cette mairie, Coucouque n’en avait jamais voulu, mais n’ayant confiance en personne d’autre, elle l’avait poussée à s’y installer pendant qu’elle-même prenait racine au duché.

Lorsqu’elle entendit la demande de Couq à Scot, elle faiblit. Elle revit défiler devant ses yeux, leurs moments à tous les trois. Elle pensa à Mémo qu’elles n’avaient plus jamais vue…
Elle repensa à leur fameux fou rire lorsqu’elles avaient entendu hurler en pleine nuit une Dulac.
Tout remontait à la surface et Coucouque s’en irait bientôt rejoindre l’homme qui les avait réunies. Jamais aucune jalousie n’était venue interférer dans leur relation avec le frère de Motor. Elles se l’étaient partagée et avaient du calmer bien des furies. Non jamais elle n’oublierait tous ces magnifiques moments avec Coucouque.
Elle eut une pensée pour Cuckoo, si jeune et déjà sans père et en passe de perdre sa mère. Elle avait promis à Coucouque de s’en occuper et puis une fois en âge de voler de ses propres ailes, de l’envoyer en écosse dans le clan Macmotor. Elle tiendrait sa promesse, comme elle l'avait toujours fait.

Elle osa jeter un regard vers l’estrade et vit le dernier coup s’abattre sur la poitrine de sa sœur. Un gémissement sortit de sa gorge en même temps que Coucouque. Au vu de la fureur des coups, Maltea savait qu’elle ne tarderait pas à rendre son dernier souffle. Elle broya la main de Richard qu’elle avait saisie lorsque le bourrel avait laissé s’abattre sur la frêle poitrine de couq, son gourdin…

Dans un murmure, tout en fixant sa sœur dans les yeux d’un regard doux, elle lui dit :


Part rejoindre le seul homme que tu n’ais jamais aimé, tu resteras à jamais dans mon cœur. A bientôt grande sœur, garde moi une place près de vous, je serais la suivante…
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Coucouque
Coucouque avait fermé les yeux, elle respirait avec peine mais la douleur l'avait quittée, elle ne ressentait plus qu'une immense fatigue et attendait que Samson en termine sans trop savoir où il en était.

Soudain elle eut le souffle coupé, Samson semblait vouloir diriger ses coups ailleurs que sur ses jambes, elle eut l'impression que sa poitrine se déchirait, le sang afflua à sa bouche.

Haletante, épuisée, le coeur battant par à coup, Coucouque ouvrit les yeux...rien...rien qu'un immense brouillard... puis brusquement il y eu une brêche, cadeau du ciel ou projection de son cerveau à la dérive, un visage s'y dessina
Coucouque oublia ses liens, instinctivement elle voulu tendre les bras, ses mains s'ouvrirent et cette fois elle n'eut pas à se forcer, un large sourire illumina son visage


Sco.
Maltea
Coucouque tendit les mains et un sourire éclaira son visage alors qu’elle prononça distinctement le début du prénom de son amour sans avoir la force de le terminer.

La vie s’en était allée, son dernier souffle s’était perdu entre son corps et ses amis, meurtrit de la voir ainsi punie, le cœur emplit de colère envers les dictateurs et les idiots qui l’avaient jugée et punie sans la connaître mieux.

Maltea la regarda une dernière fois, essayant de se faire à l’idée que plus jamais elle ne l’entendrait rire ni ne la verrait courir après son fils ou encore lui faire la morale quand elle faisait une bêtise. A qui irait-elle chercher réconfort et conseils maintenant ?…

Elle lâcha la main de Richard et se dirigea vers l’estrade, n’en ayant que faire de la réaction du bourrel. Elle s’approcha du corps de sa sœur et lança un regard assassin au bourrel.


J’espère pour toi que massacrer une pauvre femme ayant aussi peu de santé a été pour toi une jubilation suprême.

Elle reporta son attention sur Coucouque et lui caressa doucement les cheveux, lui fermant les yeux qu’elle avait gardé ouvert.

Adieu grande sœur… qu’Aristote guide tes pas…

Elle s’agenouilla près du corps sans vie de Coucouque et lui déposa un dernier baiser, puis lui frotta délicatement le sang qui avait coulé de sa bouche avec son mouchoir.
D’une voix brisée par la douleur, elle s’adressa au bourreau.


Je vais m’occuper d’elle, ne pose plus un seul doigt sur elle ou tu seras dans le même état voir pire quand j’en aurais fini avec toi !

Elle jeta un regard à ses amis qui étaient resté face à l’estrade. Elle aurait besoin d’eux pour ramener Coucouque parmi les siens. Elle voulait être enterrée avec Scot et Motorhead dans la crypte des Hools et bien elle l’y amènerait ainsi que tous ses amis, afin qu’elle puisse reposer à tout jamais en paix.
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