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[RP] Bastonnade en place de Reims

Accrosenseo


Accro était horrifiée! le bourrel venait de tuer cette femme..
Elle mit son visage contre la poitrine de son époux et laissa déverser des larmes, le sanglot qui l'étouffait depuis un moment sorti d'elle..
Blottit contre lui elle sentait la haine en elle! elle murmurait..


Quelle cruauté .. personne ne méritait cela! c'était donc cela leur foi, leur croyance, leur amitié aristotélicienne? leur concordat permettait de tuer pour épurer ceux qui dérangent..
Oh mon ange.. c'est si injuste! si tu savais à quel point j'ai de la haine pour ce duché et pour cette juge ..
Ramène moi je ne peux plus supporter cette scène qui fait tant jubiler ces puants!

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LJS a écrit: "si on a pris le temps de coder les révoltes et les bandits, c'est pour que les joueurs se révoltent et jouent les bandits."
Adelahis
Adélahis n'en pouvait plus. Ses sentiments oscillaient entre haine, peine, fureur.

Les coups pleuvaient, Coucouque hurlait, s'était insoutenable. Le bourrel s'acharnait sur elle. il la conduisait à la mort avec une minutie et une barbarie savamment organisée.

Coucouque, cette mère pour tous, cette si bonne conseillère, Adélahis voulait tellement lui ressemblait. Elle se sera contre Angeldark, s'agrippant à lui , serrant son flan du plus fort qu'elle le pouvait. Elle avait beau serrer les dents, elle ne pouvaient retenir ses larmes.

Coucouque rendit son dernier souffle, apaisée, elle semblait heureuse. Adélahis savait qu'elle rejoignait son amour, le seul et unique.

Elle regarda Angeldark, pour la première fois de sa vie, elle le voyait pleurer. Machinalement, elle essuya d'un geste doux de la main les larmes des joues de son époux.


Elle doit être apaisée maintenant, elle doit être heureuse, tu ne penses pas ?

Elle se dirigea alors doucement vers l'estrade. Il leur fallait maintenant récupérer le corps mutilé de Coucouque et la conduire en sa dernière demeure. Que son enveloppe corporelle rejoingne pour l'éternité celle de l'homme qu'elle aimait tant.
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Iturik
Les yeux toujours fermés, Iturik ne pouvait s'empecher de pleurer... Les craquements qu'il entendit suites aux coups de batons eurent raison de son equilibre et se laissa choir, tel un sac remplit de vielles affaires... Il se prit la tete dans les mains sans cesser de marmonner:

Non...non...non...non...

Puis ce fut le silence, plus personne ne disait rien. Il redoutait cet instant et ne voulait pas encore y croire... Puis il entendit une voix familière... Celle de Malt:

Citation:
J’espère pour toi que massacrer une pauvre femme ayant aussi peu de santé a été pour toi une jubilation suprême.


Il ouvrit les yeux et vit Maltéa s'occuper du corps sans vie de la suppliciée. Elle ajouta:

Citation:
Je vais m’occuper d’elle, ne pose plus un seul doigt sur elle ou tu seras dans le même état voir pire quand j’en aurais fini avec toi !


Dans un état second, Iturik se remit tant bien que mal sur ses pieds, il croisa le regard de Malt et comprit que sa place etait aux cotés de son amie Coucouque... Il se dirigea vers l'escalier de l'estrade et monta sur les planches. Il ne put s'empecher de jeter un regard assassin au bourrel quand il passa devant lui... Ce dernier craignant peut etre une vive réaction se recula quelque peu...

Iturik s'agenouilla à la gauche de son amie. Il lui detacha une main qu'il caressa et lui apposa un baiser dessus.

Fais bon voyage ma petite Couq... qu'Aristote prenne soin de toi...

Et il continua de defaire les liens qui entravaient Coucouque.
Angeldark
Le bourreau achevait son office, et chaque cri de Couc était un supplice pour tous ses amis. Des larmes silencieuses coulaient lentement sur les joues d'Angel alors que son amie voyait la mort arriver. Il sentit à peine sa femme s'aggriper à lui, alors qu'elle le serrait pourtant très fort. Peu de fois dans sa vie, Adel ne l'avait serré comme cela. Il s'accrocha à sa femme comme il pouvait.

Enfin, la bastonnade prit fin. Plus de cris. Coucouque avait rendu l'âme. Elle était morte. Morte. Ce mot semblait retentir avec force dans son cerveau alors qu'il tentait péniblement d'assimiler le fait. Couc était morte, et jamais plus il ne lui parlerait.

Il sentit la main de son épouse contre sa joue.

Oui. Elle doit être apaisée, et Scot a du l'acceuillir comme il se doit. Puissent ils être heureux.

Doucement, il se dégagea de l'étreinte d'Adel, puis suivit Malt et Iturik sur l'estrade. Elle nettoyait le sang, tandis qu'il défaisait ses liens. Il aida Iturik, puis passa une main sur ses yeux pour enlever définitivement les larmes qui brouillaient sa vue. Adel venait de les rejoindre, et ils allaient pouvoir enlever le corps de leur amie pour l'emmener reposer au côté de Motor, Scot. Ce retour au chateau allait lui faire bizarre.
Khisanth
Lorsque le vieux forgeron mit pied à terre et invita ses deux enfants à se dégourdir les jambes et se reposer avant de reprendre la route le soir venu, il était à mille lieux de penser qu'il assisterait à un tel spectacle. Un tel spectacle ... une telle horreur plutôt !

Lorsque la petite Halanna, tenant son jeune frère par la main pour ne pas qu'ils se perdent l'un l'autre, arriva près de la place publique, elle couru chercher son père, l'air toute affolée :


Papa papa !! Viens voir vite !! Viiiiteee !!!

Khis se demanda d'abord ce qu'il se passait, puis, devant l'insistance de sa fille et le fait qu'elle le tirait littéralement par le bas de son mantel, il dut se résigner à la suivre.

Ce n'est pas tant le fait de voir la scène qui le laissa stupéfait. Non, c'était plutôt les cris. Horrible. Affreux. Abominable. Tant de qualificatifs pouvaient correspondre pour un tel supplice. Heureusement que de leurs hauteurs, ni Halanna ni Klovis ne pouvaient distinguer quoi que ce fut. Mais les cris, ils ne pouvaient que les entendre, c'était certain.

D'un geste qu'il voulut le plus rapide possible, il boucha les oreilles de sa fille et intima à celle-ci d'en faire de même à son jeune frère. Halanna ne comprit pas, mais s'exécuta. Klovis, se demandant ce qu'il se passait et pensant qu'il s'agissant d'un nouveau jeu se laissa faire.

Le vieux forgeron dirigea alors la petite troupe vers leur carriole. Là, leur domestique attendait à côté du cercueil de la mère des enfants, de la femme du grand blond. Il vint à leur rencontre s'enquérir de ce qu'il se passait. Khis lui expliqua rapidement les faits, lui laissa les enfants qui étaient maintenant à l'écart de toutes ces atrocités et retourna sur la place publique.

Ce n'était pas qu'il était attiré par ce genre de procédé qu'il trouvait macabre et inhumain. Non, s'il revenait sur le lieu en question, c'était que quelque chose semblait l'avoir interpelé. Ses enfants étaient bien trop petit pour voir la scène, et heureusement, mais si Halanna l'avait vu, sans doute se serait-elle retournée vers son père avec une expression du genre :


Papa !!! C'est madame Coucouque, j'la connais !!!

Et ça, Khis ne le voulait pour rien au monde. Parce qu'il s'agissait bien d'elle, de Coucouque. Son impression était malheureusement bonne. Il n'avait jamais vraiment beaucoup vu la dame en question, mais sa fille, qui avait vécu quelques mois à Ste Ménéhould lui en avait déjà parlé et le vieux forgeron l'avait aperçu une ou deux fois lors de son passage dans le village.

Elle était là, à se faire rouer de coups, à hurler à la mort...
La mort ... elle vint la cueillir bien rapidement, au point que les hurlements cessèrent petit à petit, pour finir par s'éteindre complètement.

Khis resta là, ébahi par l'atrocité de la scène, ne sachant que faire, comme pétrifié. Son regard perdu dans le vide...

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En deuil...
Sosso76
Sosso étailt là, comme elle l'avait fait pour Scot, comme elle avait promis à sa très chère amie... Elle regarda et reçut chaque coups comme s'ils lui été administrés à elle même.
Elle souffrait comme jamais auparavant.
Elle ne dit rien, n'entendait plus rien, ne ressentait plus rien sauf cette boule dans sa gorge qui se faisait de plus en plus grosse...
Lorsque Couk expira son dernier souffle, Sosso reprit le sien.
Quand Maltéa monta auprès de son amie et qu'elle lui ferma les yeux, seulement à ce moment là, Sosso s'octroya le droit de verser quelques larmes silencieuses.
Elle savait que ce soir tout son corps serait secoué de soubressauts mais elle ne voulait se donner en spectacles devant "ces gens".
Couk avait su resister et être fière jusqu'au bout, Sosso en ferait de même...

Elle monta également à l'estrade afin de couvrir le corps de Couk d'un linceuil et d'aider ses amis à l'escorter jusqu'au château.
Clotus
Clotus n'en pouvait plus d'entendre Couc souffrir ,elle regarda avec colère et révolte la juge,celle ci même qui était amie de Couc et se demanda comment avait elle pu choisir atrocité pour le plaisir d'un duché alors qu'il aurait été facile et plus humain de la faire pendre.

Les yeux brouillés de larmes Clotus s'adressa à la juge.


J"ai été fière de travailler pour vous à la prévosté ,je vous ai toujours respectée et admirée,mais là je ne peux que vous dire que chaque jour que dieu fasse je souhaite que vous vous remémoriez ce jour funeste et que vos nuit soit peuplés des cris de Couc.

Les larmes ruisselant sur ses joues les essuyant avec rage Clotus alla rejoindre ses amis sur l'estrade pressées d'enlever aux yeux des charognards le corps désarticulés de leur amie
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