Afficher le menu
Information and comments (1)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

Scènes de sévices spéciaux salle Saint Pouyss des insanes

--Igor


Igor avait fait des pieds et des mains, usé de toute son influence, en particulier auprès de sombres sous-fifres de la toute puissance confrérie des Grands Bouchers pour se faire engager comme gardien à l’Hôtel- Dieu. Les réseaux de lobbying ont des mystères qu’il vaut mieux ne pas sonder

Qu’il fût affecté au secteur des insanes n’était pas pour lui déplaire
L’endroit était encore bien propret mais aucun doute que bientôt tout s’arrangerait.
N’ayant ni les facultés, ni la force de s’extraire d’une condition sordide, Igor n’en était pas moins lucide, il savait quel environnement était adapté à son épanouissement, dans quel biotope glauque traîner sa médiocre existence.

En expert du profil bas il interrompit son repas frugal pour porter sans délai le courrier tout juste réceptionné. C’est dans des détails comme ça qu’on met en place le travail de longue haleine qui consiste à se rendre indispensable.
Voilà pourquoi il gagna l’étage en bondissant, la lettre à une main et son casse-dalle dans l’autre. Coller l’oreille à toutes les portes était dans la palette de ses savoirs-faire et toujours urger à se disculper aussi.


Du monde est arrivé que j’ai pas pointé à ce qu’y semble ! désolé m’dame, trop affairé à ma première ronde mais on m’a bien dit que c’est surtout les candidats à la sortie que j’dois contrôler pas vrai ?

le moment était venu de tendre la missive pour faire diversion


un courrier de province pour vous
Margot.de.valois
[L'aliénée serait donc comme l'animal?]

Margot hocha la tête et accepta l'idée. Allons testons donc cela. Elle fit une révolution dans la salle observant le moindre détail, puis se concentra sur la médecin-chef. Elle lui adressa un de ses sourires doux.


"Bien, je trouve l'aménagement sommaire comme il le faut, il ne faudrait pas que nous soyons gênés par le mobilier, c'est donc parfait comme ça..."

Elle aller poursuivre quand un homme a l'air maladif entra dans la pièce, lettre en avant. Elle le regarda sans se mouvoir et recula d'un pas, créant une sorte de bulle entre les deux personnages concernés par la lettre, elle s'éloigna encore un peu et se posta a la fenêtre, les yeux rivés a l'endroit même ou la fille sous le lit disparaissait.
Jandebohem
Après avoir examiné le nouveau venu d’un oeil circonspect : on ne peut pas dire qu’il inspirait vraiment confiance ni paraissait tout à fait franc du collier, elle marmonna un

Soyons indulgent si c’est votre premier jour


et plongea illico son nez dans la lecture

Ah parfait ! on nous confirme notre première admission

Puis revenant à regret sur le concierge au regard fuyant, elle comprit que le seul élément attractif chez lui tenait dans sa main gauche

Dîtes voir, l’ami, quel est votre nom déjà ? consentiriez-vous à nous laisser votre … heu toast au jambon avant de partir
c’est pour les besoins de la science, bien entendu !
Bulle
[Dans l’antre de la bête]

Bulle respirait profondément, toujours les genoux repliés contre le buste, les yeux clos, ses mains sales fermement plaquées contre ses oreilles encore plus sales.
Léger balancement d’avant en arrière, au rythme de sa chansonnette.
Sentant la panique perdre du terrain, lentement, la gueuse ouvrit un œil curieux et découvrit avec mécontentement que les deux importunes avaient l’impolitesse d’exister encore.
Elle lâcha un reniflement désapprobateur.

Et l’une d’elles parla de nourriture.
Bulle n’entendit qu’à peine le «
donner à manger » si souvent espéré, salvateur et euphorisant.
Comme par réflexe, vieille habitude de jeune mendiante, la crasseuse se décrispa un brin, corps penché en avant.
Main gauche tendue. Une main recouverte d’un gant de laine dont l’étoffe rêche et grossière disparaissait sous une épaisse croûte de fange des rues. Le pouce du gant pendouillait pathétiquement, vide.


Humm… ? Fit Bulle avec un regard de gueuse battue.

Puis, en un éclair, elle disparut de nouveau dans sa cachette : un homme venait d’apparaître.
La bête se tapit dans l’ombre, guettant ceux qui l’empêchaient de sortir.

_________________
--Igor


Mon nom : Igor mais tous mes collègues m’appellent Igore

Drôle ça ne fait jamais rire personne, cette blague pourtant depuis qu’il a l’âge de jouer à coincer les chats en leur attachant la queue, ses parents s’en repaissent lors de banquets bien arrosés jusqu’à ce que sanglots de rire et hoquets cèdent la place, tard dans la nuit à leurs ronflements

mon repas de midi ? bah, voui, je vous en fais le sacrifice

Vu que c’est surtout un investissement
c’est pas du jambon mais du gras double avec une bonne couche de saindoux, je dis ça surtout pour n’pas tromper les données la science

bon ! faut croire que l’expérience dont il s’agit supporte tous les ingrédients parce que l’employeur subtilise quand même son casse-croûte avec un air de dire que sa présence n’est pas jugée trop désirable

peu importe, ce n’est pas son genre d’être pris de curiosité gratuite

légère courbette de la tête juste pour la forme. Elle lui paiera bien cette de faim lésée un jour, c’est sûr
Margot.de.valois
[Montre toi !]

Margot regardait le lit, elle vit une main crasseuse apparaitre, sa première résolution pour la fille une fois capturée serait de lui donner un bain ! Elle sentait la crasse, une sorte d'odeur acre la suivait, Marguerite n'osa même pas penser a l'origine de cette odeur.

Elle regarda l'homme étrange partir après avoir fait des courbettes étrangement tordues, et se concentra sur l'ombre du lit.

"Croyez vous qu'elle acceptera la nourriture?" Demanda-t-elle a la médicastre.
Jandebohem
Je l’espère … enfin, c’est ce que nous allons voir

De son damas de poche qui servait plus souvent à tailler des calames qu’à trancher le lard, elle découpa soigneusement de petites parts dont on ne ferait qu’une bouchée.
La tache n’était pas facile à exécuter bras tendus pour mettre à distance le fumet repoussant qui s’en dégageait, surtout compte tenu de l’épaisseur de la darne

Ensuite elle les dispersa à intervalles réguliers partant du pied du lit jusqu’à la grande table commune où elle posa le plus gros morceau


M’est avis qu’avant d’avoir accès à l’âme, il nous faudra être attentives aux besoins et à l’expression du corps

Cela peut vous sembler extraordinaire mais il arrive parfois chez les êtres dont l’esprit est en grand désordre que la conscience se recroqueville au point de n’être plus qu’un instinct animal
Margot.de.valois
Margot esquissa un sourire, elle s'en doutait a la vue de la fille que l'instinct animal primait sur l'instinct humain.
La façon d'être de la jeune fille était surprenante, totalement recroquevillée sur elle même, Marguerite en vain a se demander si c'était naturel ou bien du a un trauma. Elle regarda la femme faire, et plissa le nez de dégout, comment diable pouvait-on avaler ça!

Margot se recula un peu, elle voulait que la jeune femme l'approche le moins possible, même s'il arriverait un moment fatidique ou il faudrait l'attraper a bras le corps pour éviter qu'elle ne disparaisse.

L'infirmière regarde le médecin et ne put s'empêcher de dire assez bas : "un bain ça serait pas mal pour ce qu'elle a, non ...?"
Bulle
[Et l'odeur alléchante fit sortir la bête de ses bois...]

Par tous les casse-croûtes de Paris !
Ce gras sentait divinement bon !
Bulle imaginait déjà le saindoux lui fondre au fond de la gorge ! Elle gémit, en proie aux affres de l'indécision ; rester à l'abris ou se taper un repas de roi ? Si elle était généreuse, quand elle sortirait, elle en offrirait même peut-être même un petit bout au Corniaud.

Allez, c'était dit !
Une main croûtée jaillit de sous le lit et s'empara du morceau de nourriture le plus proche, avant d'y disparaître à nouveau. Un bruit de déglutissement se fit entendre, puis la main se remit à la chasse.
Petit à petit, prudemment, Bulle finit par s'extirper de sa tanière.
Et là, elle vit le gros morceau sur la table...

_________________
Jandebohem
certes, oui ne serait-ce que pour l’examiner !
je ne comprends pas ces misérables : ils sont trop pauvres pour aller aux bains mais pas assez indigents pour rester dehors, sous la pluie


Les premiers appâts disparurent happés par une patte fureteuse puis la chose tout entière quitta la tanière exposant ses guenilles au regard inquisiteur des soignantes.
Il était quasi impossible de distinguer un visage, sous cette tignasse inqualifiable
Tout au plus pouvait-on se perdre en conjectures sur la gravité des causes qui favorisent la zoopathie chez un être retourné à l’état de nature au mépris de son appartenance à l’espèce divinement élue
Non ! derrière les cheveux collés par la salissure, on ne voyait qu’un œil avide braqué avec une inquiétante fixité sur la plus grosse portion de … nourriture


Enfin, tentons tout de même de communiquer !

Assise sur un siège solidaire de la table, l’académicienne posa sa main juste devant l’objet de convoitise ensuite, désignant l’infirmière elle dit lentement


MAR GOT

Puis posant son autre main au dessus du cœur, articula

JEANNE

Enfin tout en tendant le doigt vers la créature, elle souleva légèrement le poing découvrant la tripaille qui commençait à dégouliner au dehors du pain

Ce qui prouve que pour exercer ce métier, il faut être correctement latéralisé
Bulle
Bulle recula la main avant que le poing de la femme ne l’effleure, mettant du même coup son précieux repas hors d’atteinte.
Avec les bonnes gens on ne savait jamais ; ils aimaient bien retirer la nourriture de la bouche des pauvres.


F’pas m’toucher ! Prévint-elle avec une grimace menaçante.

Si on la touchait, il fallait laver, et Bulle n’aimait pas ça. C’était douloureux.
Surtout la fois avec les lèvres du vilain vieux beurk. La gueuse n’avait rien pu manger pendant des jours à cause de sa bouche trop enflée et ecnroûtée.

Ah ! Voilà que les dames se mettaient à la communication !
Bulle pouvait sans problème suivre une conversation, pour un peu qu’elle ne soit pas trop compliquée et qu’elle-même ne soit pas trop nerveuse.


Chu Bul’, se contenta-t-elle cette fois de marmonner.

Elle mordit dans le sandwich parce que c’était bien beau tout ça, mais le gras commençait à filer à l’anglaise.
_________________
Margot.de.valois
[L'avancée vers la propreté.]

Margot regarda la fille-crasse sortir de son antre, elle ne put s'empêcher de plisser le nez, quelle odeur !
Elle fut a cet instant persuadée que cette femme pouvait véhiculer tout un tas de maladie ...Elle ne grimaça point, il fallait paraitre sympathique, absolument accueillante.
De sa voix posée et calme, la douce blonde salua la crasseuse.

"Bonjour Bul'. Je suis Margot - comme l'a dit la dame Jehanne. - Tu es la bienvenue ici. Personne ne te veux de mal."


Marguerite avait remarqué le dégout de la jeune fille a ce qu'on la touche, elle ne tendit donc pas la main vers elle, mais il allait falloir la toucher a un moment ou un autre, et lui donner le bain le plus décrassant de tout les âges.
Elle s'accroupit, se mettant a la hauteur de la fille pour qu'elle n'est plus l'impression qu'elle était ici en dominée, mais en égale.

"Tu veux encore a manger?"


Margot venait d'avoir une idée de génie. Elle pourrait peut être proposer de la nourriture a la crasseuse et faire en sorte qu'elle la suive jusqu'à la salle des bains. Avec un peu de chance cela fonctionnerait.

"Si tu me suit, je pourrais t'en donner plein, plus que tu n'en a jamais vu...Veux-tu?"

Lançant un regard vers Jehanne, Margot lui demanda silencieusement de la soutenir dans cette voie, il fallait qu'elles deux soit sur la même voie, sans cela la jeune fille ne les croiraient guère.
Bulle
Bulle observait Margot, méfiante.
Par précaution, elle se fourra le casse-croûte tout entier dans la bouche, lui donnant des allures de rongeur tombé dans le bain des cochons.
Si elle voulait encore manger ? Quelle bête question. La privation avait creusé un gouffre, un gouffre
sans fond, dans l'estomac de la simplette.

ManCHer c'CHouet', fit-elle la bouche pleine à craquer.

Elle déglutit et s'essuya la trogne d'un coup de manche crasseuse, pour ne rien perdre de son repas.
Froncement de sourcils pas convaincu.


V'suiv' où qu'ça ?
_________________
Jandebohem
Encourageant de constater que l’insane n’est pas encore enfermée dans un mutisme fatal si bien qu’on peut espérer en apprendre d’avantage sur l’origine du mal au moyen de la fameuse anamnèse hippocratique et même si l’on proscrit ici de suivre sottement les voies poussiéreuses des anciens préférant marcher sur leurs traces, nous n’aurons pas cette folie de jeter ce qui a fait ses preuves avec l’eau du bain, le bébé et la bouée canard

Oh, ce ne sera pas simple, bien sûr car le sujet est pourvu d’une expression tout à fait sommaire propre à raser même les pâquerettes, mais déjà l’exploratrice des territoires psychiques brûle de procéder à l’interrogatoire


Oui, Oui allez-y vous pourrez par la même occasion tester les installations et la robinetterie !
Margot.de.valois
[Un pas de plus...]

Margot hocha la tête et se releva, debout sur ses deux cannes, elle regarda la jeune fille affamée.

"Viens avec moi. La nourriture n'est pas dans cette pièce. Aller, suit moi."


La jeune fille tourna les talons, elle salua la médecin chef de la tête, maintenant elle allait devoir ruser pour faire en sorte que la fille ne se débatte pas trop. Dans un froissement de jupons, la jolie blonde ouvrit la porte et fila a travers le couloir. Elle avait eut le temps de voir ou se situer la salle des bains.

La dites salle était au bout du couloir, elle était assez austère, un simple bassin remplit d'eau constamment chauffée. Il aller falloir faire rentrer la fille en premier et se débrouiller pour la mettre de l'eau, et ensuite ...La lavée !

Marguerite s'attendait a devoir se mettre a l'eau aussi, mais si c'était pour le bien d'une patiente, elle pouvait faire tout les sacrifices. L'envolée de jupes multicolores se finie devant une porte simple, Margot s'arrêta là, la main sur la poignée, elle regarda la crasseuse et d'une voix enjôleuse dit :

"Voila c'est derrière cette porte, veux-tu passer en première pour découvrir?"
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)