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Scènes de sévices spéciaux salle Saint Pouyss des insanes

Bulle
La gueuse suivit Margot de mauvaise grâce, jetant sans cesse des regards autour d'elle et se retournant, à la manière d'un oiseau.
La nervosité commençait à la reprendre doucement.
Ohhhh ! Elle aurait mieux fait de ne pas sortir de sous le lit ! Même ! Elle aurait mieux fait de ne pas entrer ici !
Elle se remit à gémir doucement, si doucement que sa voix n'était qu'un vague bourdonnement.

Traverser la salle, puis le couloir, fut difficile.
Mais lorsque la porte derrière laquelle devait se trouver la nourriture s'ouvrit...
Les yeux de Bulle s'arrondirent d'horreur pure. Elle n'avait vu que peu de baignoires au cours de sa vie, mais grand nombre de gens avait essayé de l'y faire entrer.
Elle fit volte-face et tenta de contourner l'infirmière derrière elle.


NAAAN ! Hurla-t-elle à force renfort de postillons, les poings serrés. J'v'pas aller icitEUH !
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Margot.de.valois
[En avant mauvaise troupe!]

Margot vit la jeune fille faire demi tour, elle ferma vivement la porte derrière elle, la crasseuse lui postillonna dessus, elle plissa le nez, ravala son dégout et ferma le verrou. *Clac clac* Prise au piège qu'elle était la sale.

Elle regarda la jeune, ses yeux bleus se faisant durs.

"Si tu ne te lave pas, pas de nourriture! En revanche, si tu te lave..."

Margot sorti une boite de caramel de sa poche.

"Je te donnerais ça. Mais...Tu te lave d'abord!"

Margot regarda la Malade, elle ne la toucha pas, c'était a elle de faire ce pas, elle devait le faire d'elle même si elle voulait progresser. Margot essayait la technique du bâton et de la carotte...La blondinette s'appuya contre la porte et ne lâcha pas la crasseuse du regard, elle lui fit comprendre que si elle ne le faisait pas d'elle-même, l'infirmière devrait sévir.
Jandebohem
Jandebohem assistait, presque émue au touchant départ du petit convoi sanitaire vers les bains.
Sachant qu’elle pouvait s’en remettre les yeux fermés à la sollicitude éclairée de la nouvelle infirmière elle pouvait désormais consigner en toute quiétude ses premières notes dans le journal d’observations




Cas Chubulle

Il est clair que je n’ai jamais eu affaire à un pareil cas y compris chez les saltimbanques de l’Hydre.
La patiente n’est pas atteinte de surdité ni d’une incapacité constitutionnelle à s’exprimer bien qu’elle éprouve une véritable impuissance à formuler des réponses dans la langue académique.
En outre on observe chez le sujet une déficience absolue des valeurs de bienséance : parle la bouche pleine, souille ses manches et bien que nous ne l’ayons pas surprise à cette abomination, il est probable qu’elle se mouche avec les doigts.
Ajoutons à cela une grande répugnance à garder la station verticale et un goût très discutable en matière de nourriture.

Il n’est pas impossible que nous soyons en présence d’une dépravation de la faculté principale mais dans ce cas c’est la substance du cerveau qui serait corrompue, or le sujet présente tout de même une forme ténue d’entendement dès qu’il est question d’objectifs vulgaires tels que manger, pouvoir fuir … etc.

J’espère que le lien bienveillant que cette bonne Margot ne manque pas d’installer entre elle et notre jeune patiente développera une relation de confiance propre à nous éviter la contention
Bulle
[Sitting Bulle]

Nan ! Nan et nan !

Vlam !
Bras croisés, poings serrés et tronche de poisson constipé, la gueuse se laissa lourdement tomber sur le fondement.
Ses yeux bruns encroûtés lancèrent un regard buté en réponse à celui, bleu et froid, de Margot. Pas moyen, sur ce coup-là. Oui, le caramel la tentait, même s'il lui vaudrait une bonne semaine les mains serrées sur sa mâchoire pour tenter d'atténuer la rage de dents.
Le peu de confiance qui s'était instauré s'était immédiatement envolé à la vue de l'eau clapottante.
Un bain ! Non mais dites donc ! Bulle en avait des frissons rien que d'y penser. Cette eau, qui vous rendait la peau molle et vous débarrassait de cette douce couche protectrice de boue, vous laissant l'impression d'être nu !

Outrée, elle cracha aux pieds de l'infirmière.

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Margot.de.valois
[On suit la ligne verte, on suit la ligne verte et on s'assoit !]

Margot feignit de ne pas être atteinte pas le geste de la gueuse, elle se détacha de la porte et alla vers l'eau, contournant la boudeuse. Elle glissa sa main dans l'eau et d'une voix douce et enjôleuse elle dit :

"Regarde, ce n'est pourtant pas si terrible, en plus tu sentira bon, et tes vêtements miteux, nous pourrions les changer, imagine comme cela serait confortable."


Margot fit glisser ses doigts a la surface de l'eau, un doux clapotis ses fit entendre, elle ne lâchait pas la jeune fille des yeux.

"Tu es sure? Tu n'auras pas de nourriture tant que tu n'auras pas prit de bain...Tu sais, c'est pour ton bien, je ne te veux aucun mal..."

La blonde laissa ses mots en suspend, ils se répercutèrent dans l'air embrumé de la salle.

"Tu sais je pourrais te forcer a prendre un bain, mais tu n'aimerais pas. Alors je te demande s'il te plais de bien vouloir te débarrasser de ses vêtements et de venir dans l'eau, l'eau ne fait pas mal, je t'assure, et je serais là, je veillerais sur toi..."

Margot faisait son possible pour que sa voix soit caressante, douce, et surtout qu'elle pousse la jeune fille a nouveau lui faire confiance et a venir dans l'eau.
Bulle
Bulle laissa échapper un grognement.
Les mots de Margot étaient gentils, pourtant elle n'avait pas l'air de rigoler. Méfiance...
Ce n'était après tout pas la première à lui faire des cajoleries à propos d'un bain !


Naon ! Répéta la gueuse, le séant toujours vissé au sol, martelant ce dernier de ses pieds sales.

Craignant toutefois une réprimande venir, elle se calma, sans cesser de foudroyer l'infirmière du regard.
Qu'on s'avise de lui faire prendre un bain...!

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Margot.de.valois
[Tu l'aura voulu !]

Margot regarda la boudeuse et s'assit au sol près du bassin, elle ressorti la boite de caramel de sa poche et l'ouvrit.

"Tu es sure...? Tu ne veux donc vraiment pas de caramels?"

La blonde en avala un et mâchonna en souriant.

"Hummmm...Comme tu as tord, ils sont D.é.l.i.c.i.e.u.x...des vrais merveilles !"

Notre blondie lançant un regard a la crasseuse et en avala un deuxième, provocant la jeune femme, voulant a faire céder a l'envie d'avoir des caramels...Méthode douce toujours...mais pas encore bien longtemps, Margot pensait déjà a vouloir poussé la fille par terre jusqu'à ce qu'elle tombe dans l'eau, pas très facile, mais efficace ! Le plus dur serait le savonnage...
Jandebohem
[à l'écart du terrain de manoeuvres]

Des cris de détresse étouffés lui parvenaient en provenance des sanitaires conduits et très certainement déformés par tous ces tuyaux. Un peu comme si un génie tutélaire avait investi les lieux et conçu un orgue humain dont il tirait des plaintes déchirantes qui filaient le bourdon

donc, il faut avouer que ce n'était pas chose facile de se concentrer et de réfléchir sainement dans ces conditions.
Il y fallait quelque héroïsme que seuls humanisme et désir de progrès social pouvait soutenir





...

Quoi qu’il en soit, tout me porte à suivre la piste de cette forme de mutisme hystérique dont la cause serait la continence.
J’ai quelques réticences à soutenir l’idée des grands anciens suivant laquelle nous aurions affaire à un déplacement de la matrice, laquelle est a considérer comme un animal itinérant doté d’une volonté propre.
Nous écarterons donc les traitements indiqués afin de la remettre en place tels que sternutatoire et fumigations nauséabondes pour le haut, parfumées pour le bas ne serait-ce qu’à cause du singulier goût de latrines dont est dotée la malade et susceptible d’en inverser les effets. Toutefois pour la question des grands lavages à l’eau chaude, il semble quelle soit tranchée.

Il m’apparaît ici que la sagesse incline à considérer de nos jours le parti de Galien dans ce trouble qui touche aussi bien les hommes que les femmes - et certaine place à laquelle tous les chemins conduisent en offre à ce titre des exemples édifiants – thèse pour laquelle la cause demeure sans aucun doute une fâcheuse continence mais par rétention de liqueur séminale
Cependant, peut on dire dans cette forme sévère qu’il suffit à la petite de prendre un mari ? je crains que non. Dans l’état de grande dégradation physique aussi bien que de profond désordre mental où elle se trouve réduite, il n’est décemment plus envisageable d’expédier son curriculum en office matrimoniale.

Par conséquent, si l’on songe à un traitement pour ce genre de malades, qu’en désespoir de cause on nomme les chroniques sans cure, peut être faut il en chercher le dénouement par la seule thérapeutique restée en usage à l’égard de l’hystérie durant les siècles d’échecs répétés de la médecine hippocratique dans ce domaine, l’artifice de la consultation d’Asclépios : le divan, le rêve.

Bulle
[Caramel or not caramel ?]

L'idée du bain ne cessait de hérisser le poil - pourtant dur à lever car englué de crasse - de la petite gueuse.
Pourtant, les caramels dégageaient une odeur de plus en plus pressante, surtout depuis que la boîte avait été ouverte.
Un vrai supplice.

Les pensées de Bulle firent un tour sur elles-même. Une lueur retorse apparut au fond de son crâne.
Comment avoir les gâteries sans se faire à demi noyer dans du savon ? Facile...

Avec un rugissement, la simplette se jeta sur Margot, prête à s'emparer des pprécieuses sucreries à tout prix.
Après tout, ce n'était pas si grave ; Bulle pouvait toucher les gens si c'était pour se battre. Et des caramels étaient une excellente raison à cela...

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Margot.de.valois
[Sauvage!]

Margot avala le dernier caramel de travers, la fille lui avait sauté a la gorge, elle tirait sur la boite de caramel. Notre blondinet poussa un cri de surprise et de dégout.

Elle se débattit en hurlant quand soudain *Tilt !* Elle roula au sol, les mains agrippant les frusques de la môme, elle roula, roula avec elle, jusqu'à ce que Plouf !

Les deux femmes se trouvèrent en barbotant. Margot elle se mit sur ses deux pieds. Ses jupons formant une corolle autour d'elle, ses cheveux blonds collés au visage, crachotant, et tremblant de rage.

"Voila ! Tu l'as cherché ma petite ! Tu as tout perdu ! Regarde moi ça ! Les caramels sont foutus !"


Margot ramena ses cheveux en arrière et la regarda en attrapant un savon.

"Plus de chichi, au bain, tu sera propre comme un sous neuf avant la fin de la journée compte sur moi !"

Margot plissa les yeux et s'approcha d'elle, méfiante tout de même.
Bulle
Bulle n'avait pas prévu que l'infirmière se débatte. Elle avait pensé que la surprise la paralyserait quelques instants ou que... En fait, elle n'y avait pas pensé.

Elle bascula dans l'eau dans un
AaaarghlllBleeurpfgloubgloubgloub...! furieux puis...

[auto-censure bullesque quant aux effets désagréablement purificateurs et décrasseurs de l'eau qui fait fondre votre doux manteau isolant et vous fait sentir comme un escargot sans sa coquille]

La crasseuse tenta d'ouvrir les yeux, paniqua en se rendant compte qu'elle était devenue aveugle, avant de trouver un moyen d'écarter sa masse de cheveux mouillés de sa figure.
Furieuse d'être privée de caramels et de se retrouver dans la flotte jusqu'au cou, Bulle foudroya le savon qu'on lui agitait sous le nez du regard.
Impertinent bidule mousseux ! Il verrait bien qui baisserait les yeux le premier !

Humpf !
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Jandebohem
tandis que le réseau tubulaire agité par l’amplification des ploufs et des splatchs restituait les échos de la joyeuse baignade
de l’une, découvrant les limites du nettoyage à sec
de l’autre, s’initiant à la médecine full contact

la thérapeute songea que le bain, ça creuse et qu’avant d’attaquer le jeu du chat et de la souris, il serait judicieux de prévoir une courte phase de réassurance psychique à l’adresse de la zinzin usant du processus bien connu de relaxation à prise rapide lequel après un circuit express au travers des deux appareils gastrique et digestif viendrait narcotiser les ventricules du cerveau ou du moins, le ramas qui en tenait lieu

et hurla donc, du haut de l'escalier à vis :


dîtes donc, Igor vous pourriez nous trouver une petite collation de la gastronomie française que le monde nous envie et dont vous avez le secret
genre ragoût de pied de cochon ou tripoux à la panse de bœuf ?

hm … juste pour une personne hein, merci !
Margot.de.valois
[Dans l'eau.]

"Bon aller, ne bougez pas trop..."

Margot, ses cheveux collés au visage s'approcha de la jeune fol, savon moussant en main, elle posa le savon sur la joue de la crasseuse et savonna, l'eau sur sa joue prit une couleur noire, et Margot grimaça, il y avait du travail.

Notre blonde tâcha de faire glisser les vêtements de la jeune fille, mais elle se tortillait comme une belle furie. Marguerite la regarda froidement, cela aller bien, déjà qu'elle était a l'eau aussi ce qui n'était pas prévu du tout, et en plus elle se prenait de l'eau plein la figure.

"Bon! Arrête tout de suite, si non je te colle la tête sous l'eau ...Crois moi tu détesteras!"

Margot fulminait, certes elle était fol, elle n'avait pas toutes ses capacités, mais là...cela suffisait!
Bulle
Ne bougez pas, ne bougez pas... Mouahahaha ! *rire intérieur démoniaque*
La Bulle ne baisserait pas si vite les bras devant l'ennemi ! Foi de crado, le savon ne pass'ra pas !

La gueuse continua donc à gesticuler et à hurler consciencieusement, arrosant joyeusement la malheureuse infirmière qui ne semblait pas s'amuser du tout.
C'est dans le malheur des autres qu'on finit toujours par trouver un peu de bonheur - sadique et mesquin, certes, mais du bonheur tout de même - dans son propre malheur.
De plus, l'eau prenait de délicates couleurs brunâtres qui s'irisaient au rythme des chamailleries bullesques. Charmant !

La simplette aurait presque commencé à apprécier le bain si la blonde dégoulinante n'avait pas fait sa rabas-joie.
Bulle se tint coite un instant, ruminant sa mauvaise humeur, puis attrapa le savon d'un geste vif.

Et le mangea.

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Margot.de.valois
[Abandon.]

Margot n'eut pas le temps de savonner plus la tignasse sale de la jeune fille qu'elle vit le savon disparaitre dans sa bouche. Elle eut un instant d'arrêt soufflée ...Elle avait donc si faim que cela !

"Mais ...Mais tu vas étouffer, c'est pas bon ça, recrache ! Tu vas te rendre malade!"

La blonde tâcha de lui enlever le savon de la bouche, sans franc succès. Margot fini par la regardait assez désespérée. Impossible de faire quoi que ce soit. Elle la laissa batailler avec le savon et alla s'assoir sur le bord du bassin, le menton dans les mains, et elle la regarda barboter.

"c'est bon au moins?"
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