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[RP] Pour reprendre nos écus et...quelques fûts.

Lothilde
Sujet déplacé en gargote avec accord de la joueuse afin que tous puissent avoir accès au RP
Doc fofo




Les yeux plissés aux murailles qui se découpent sur un ciel encore sombre, un petit sourire s'étire sur les lèvres de la cavalière arrêtée au déboucher de la forêt, le nez passé entre le feuillage épais d'un chêne au moins centenaire pour épier sur les remparts l'éclat métallique des casques ...Que voilà une petite bourgade qui lui semblait bien accueillante ! Deux ou trois vouges dépassent des merlons, guère plus...Le séjour idéal pour les compagnons...Elle avait dit vrai, la rousse ancienne maître d'armes de l'ancienne armée de Franche-Comté...Un paradis pour le repos des guerriers...

Tournant bride en plantant le talon dans les flancs d'Arès, débarrassée de ses lormoiries et autres accessoires bruyants, Lothilde rejoignit les hommes arrêtés à quelques toises, prenant bien garde de guider son cheval sur les bords moussus du chemin pour éviter le claquement des sabots sur le sol empierré, et releva la mèche de cheveux qui lui balayait la figure, les deux rênes passées dans une main

Deux hommes en faction sur les remparts...Le temps qu'ils sonnent l'alarme, on se met à couvert dans la clairière au nord..de l'autre côté des douves...De là on est hors d'atteinte des boulets...des vrais, je veux dire... Jasona, ! tu passes devant avec tes hommes !...et attention aux fondrières .. On monte le camp, on avise ensuite !En route ! les autres à la suite !

Poussant sa monture sur le talus pour laisser passer la troupe elle rejoignit Caméliane en fin de colonne et chevaucha quelques instant en silence à ses côtés, revivant comme elle sans doute l'enfer de la nuit précédente, le coeur serré à la pensée de ceux qui étaient tombés dans l'embuscade des armées de la duchesse du Maine et qu'elles avaient laissé derrière eux. Tournant à peine la tête elle chuchota

Pour eux ...Ce mufle mérite qu'on lui rende une petite visite...rien que pour eux...

Elle ne pouvait rien ajouter de plus. Passant rageusement sa manche sur ses yeux, elle effaça les larmes trop longtemps contenues qui lui brouillaient la vue...Pour eux....Elle redressa sur sa selle en étirant le dos, rajusta ses rênes et respira profondément....Pour eux !



_________________
Jasona


Après avoir chevauchée quelques jours, sale, mourant de faim et puant le cheval, Jasona s'arrêta enfin en bordure du village de La Flèche. En voyant Lothilde arriver à son tour, le Lieutenant de Vesoul s'approcha d'elle.
Tirant les rênes pour de son destrier pour stopper son élan, elle écouta les directives du gouverneur.

Elle regarda sa troupe derrière elle.


-En avant!

D'un coup de talon, elle fit repartir son étalon en direction du Nord du village. Sur ces gardes en cas d'attaque, elle posa une main sur son fourreau et l'autre près à décocher un carreau pour son arbalète. Ils n'étaient pas venu là pour nuire aux habitants, mais eux peuvent penser le contraire et les attaquer pour se défendre. Elle les comprenait parfaitement, mais eux étaient là pour la bonne cause. Pour déssouiller l'honneur de leur patrie à cause d'un traitre.
Elle se dirigea rapidement dans la clairière en faisant attention aux troues sur la route cause de la pluie battante.
Une fois arrivée à destination, elle descendit de son destrier tant bien que mal avec son ventre proéminent et, une fois cela arrivé, elle raccourcie les rênes de Flamme et le laissa se rassasier de l'herbe fraiche.
La Riddermark attendit les autres pour commencer à monter le campement en commençant par la tente des officiers.

_________________

Lieutenant de l'Ost Luxeuil-Vesoul, Arbalétrière, ex CAM
M.e.r.o.v.e.e


Mérovée et sa compagnie arrivent dans les environs du bourg de La Flèche. Il était fier de ses hommes, ses braves compagnons pour qui il mourrait au combat s'il le fallait. Encore quelques mettre et derrière une butte de terre, apparaît la bourgade fortifiée. Mérovée s'arrète et les yeux brillant et pétillant se mit à verser une larme. Il regarda alors aussitôt ses couteaux et son épée qu'il avait nettoyés mais surtout pas éguisés (bah non ce n'ets pas drôle sinon) juste pour l'occasion. Il regarde les murailles et déjà il imagine comment il les décorerait avec de belles, longues et sanguinolantes guirlandes de tripes comme il avait fait à Craon avec quelques villageois ayant tenté de se révolter. C'est un artiste le Tripailleur....

Il a également prévu ses cures-dents qu'il distribue à ses compagnons et cela ... pour une raison bien connu de ceux qui ont croisé Mérovée sur le champs de bataille.

Au loin, il aperçoit du mouvement, en y regardant mieux il reconnait les couleurs de l'armée de Lothilde. Il range ses couteaux à sa ceinture et reprends la marche.

Allons y mes braves, nous y sommes presque, ce soir je paye l'hypocras!

Les hommes de la compagnie du Dragon noir reprennent la route afin de gagner le campement des braves Franc-comtois.
_________________


Mérovée de Beynac, Capitaine de la compagnie du Dragon noir, seigneur du chasteau, chastellenie et despendances de Beynac.
Xollir


Xollir gardait les yeux fixés sur les marches de pierre, alors qu'il gravissait l'escalier menant au rempart. Ce n'était point le moment de se casser la jambe. L'Angevin se forçait au calme, mais un oeil averti pouvait remarquer qu'il faisait sans cesse jouer son épée dans le fourreau. Cela avait commencé peu après l'aube (soit en plein milieu de sa nuit), lorsqu'un garde était venu le tirer du lit.

Messire! Messire! Réveillez-vous! tembourinnait-il à la porte.
- Hein? Gné? Qu'est-ce que... Laissez-moy dormir!
- Mais, messire, ce n'est pas possible, vous devez voir ça!
- Nan! Quand je dors, je dors, et quand je ne dors plus, je ne dors plus.
- Les Franc-Comtois sont arrivés messire!
- ... Bon... Vous m'avez gaché ma nuit. J'arrive aussi.


Et voilà comment Xollir se retrouvait sur les remparts. Douce vengeance, il prit prétexte de sa sécurité pour réquisitionner le casque de l'impudent qui avait malmené sa porte. Voilà qui lui enseignerait à attendre quelques heures. Ce n'est tout de même pas comme si les Franc-Comtois se ruaient à l'assaut, la bave aux lèvres et l'épée au clair. Passant la tête au ras des murs, il observa le camp.

Mouai... Je vois. Bon. Amenez-moy trois peaux tannées cousues ensemble, un tonneau de vin, et un charbon de bois.

En quelques instants, tout fut prêt, et il put suspendre aux murs sa bannière improvisée.

Citation:
Saumur : plein sud et puis à gauche après le fleuve. Bon voyage!


Sait-on jamais... Cela nous sauvera peut-être.

Abrité derrière un merlon et une coupe de vin à la main, il attendit la suite des événements.




Adrien72


Adrien venait de voyagé avec un soldat pendant 4 jours confrontaient à eux même. Il pensa à nouveau à l'état critique de son coéquipier Wiloose qui s'est jeté sur le Zephirin pour l’aider. Il arriva à destination du camp comme venu, la colère au ventre contre les mainois qui ont tuées ces frères. Une fois arrivé dans le camp à moitié monté, il écouta les paroles de sa suzeraine. Il se dirigea vers le chariot pour y sortir les piquets en pensant à l'ingénieur qu'on aurait déjà entendu râlait dans toute la vallée. Cette idée le fit sourire, enfin il planta les piquets pour permettre d'attacher les chevaux.

Il reprit sa monture et organisa la mise en place des tentes, il fallait les mettre éloignée des arbres pour éviter les incendies que pourrait causer les ennemis. Mais Adrien se doutait bien que les tentes serviraient plus pour entreposer les malades et les blessées que pour faire dormir des compagnons. Il planta les sardines marteau en mains, rapidement pour qu’elles soient prêtent le plus vite possibles.


_________________
Spikelilou


.


Toute la nuit elle avait tourné aux remparts dans l'attente de voir arriver les troupes... avec au ventre cette pression désagréable qui ne l'avait pas quittée.
Mais au matin... à la poussière sur la route... malgré l'humidité... pas de doute, c'était eux...

Un soupir de soulagement... la rousse dévala les escaliers de pierre glissants manquant à plusieurs reprises de finir les fesses aux marches et fit à la course la rue qui sortait à la porte.

Elle fit hochements de la tête à plusieurs arrivants qu'elle avaient croisé la semaine précédente lors d'un bivouac...

Remontant la colonne lentement, et cherchant Lothilde du regard... elle observait les arrivants qui semblaient éprouvés et crottés, presser le pas ou pousser encore un peu leurs montures pour venir se regrouper.

L'oreille tendue pour entendre cette voix puissante donner des ordres d'installation.... mais rien ne vint... sa respiration s'accéléra brutalement.... la grande stature de cet homme ne se détacha pas dans la masse.... elle avala difficilement passant nerveusement le dos de sa main à la cicatrice de sa pommette gauche....
L'ancienne maître d'armes pâlit.
Pas le jeune palefrenier, non plus... et pas cette femme rousse aussi qu'elle avait un jour brigandée par erreur.... pas cet ancien militaire non plus... Elle plissa les yeux pour essayer de reconnaître autres encore.

Elle reconnut Arès au loin... et s'avança... plaquant ses mains qui tremblaient le long de ses cuisses...


Ma dame... vous.. allez bien... là ?
Il manque le .....
Il en manque... hein... il en manque... ?

Je m'occupe d'Arès si vous voulez... mais peut-être que vous avez besoin de faire avec lui...
Mael_du_haillon


Les jours de marche ce faisaient plus long, la fatigue arrivait très vite, la poussière sur son visage lui faisait pleurer les yeux.

La jeune femme mis la main dans sa besace cherchant désespérément un morceau de haillon.
Elle trouva ce qu'elle cherchait, levant la tête vers l'horizon elle aperçue les remparts de la ville.

Un soupire de soulagement ce fit entendre dans tout le groupe.
Elle se retourna vers sont tendre, affichant un large sourire lui montrant du doigts les remparts.

Après quelques longue minutes, les visage commençaient à se dessiner,Mael reconnue quelques personnes avec qui elle avait voyagé.

Quelques tentes étaient déjà montés,une pensée traversa son esprit » arf est ce pour nous reposer avant la bataille ou est ce pour …. les futurs blessés. »

Enfin, ne pas penser à ca pour le moment. Allez ma vielle pas le temps de te reposer sur tes lauriers.
Il serait peut être temps que j'aille écouter nos ordres.


Les ordres donnés, Mael, la boule au ventre alla rejoindre son groupe.

Le groupe s'était pausé sous un grand chêne, reprenant quelques forces avant la bataille.
Chacun avec les traits du visage tirés on pouvait y lire la fatigue et l'angoisse.

Mael pausa la tête sur l'épaule de Derborence tout en priant qu'il ne lui arriverait rien cette nuit,elle ne pu s'empêcher de pensée à ses enfants ainsi que ses amis(es) qu'elle avait laisser à Luxeuil.

Le calme fut vite de courte durée, toutes les troupes commençaient à se mettre en marche.
Très vite deux armées, apparemment angevine, se dessinèrent à l'horizon.

Enfin la longue marche pour défendre l'honneur de notre belle Franche Comté touchait à sa fin le combat commençaient.

Mael sorti son épée de son fourreau, deux personnes des armées étrangère s'approchèrent d'elle, elle ne put parer qu'une des deux attaques et la deuxième finit sur son épaule.

D'un coup de garde dans la tête, il l'acheva avant de la laisser pour morte sur le bord du chemin.

_________________


Si rester défendre les Franc comtois c'est être traitre, alors je suis fière d'être un traitre.
Lothilde
La rousse Spikelilou...Elle avait passé la fin de cette chevauchée entre le Maine et La Flèche à se demander comment elle allait lui annoncer que le sénéchal de Maxima, le grand artilleur Zephirin, le père de son fils, était tombé dans l'embuscade de l'armée du Mans...Que son gros trait breton s'était empalé sur les pieux posés traitreusement à la frontière...Qu'avec lui sept compagnons avaient été blessés et autant dans la compagnie de l'Edelweiss...

Elle descendit de cheval et tendit machinalement les rênes à la femme qui arrivait à sa rencontre en la regardant droit dans les yeux, et avala péniblement sa salive pour tenter d'affermir sa voix avant de répondre doucement

Il en manque, oui, lieutenant, il en manque...Il est blessé. Gravement. Et...et je ne sais pas si il survivra...

Hésitant un instant, elle fit ce qu'elle savait ne jamais devoir faire avec cette femme devenue pourtant une amie au fil des ans, assez pour qu'elle ait accepté d'élever son fils si jamais il lui arrivait malheur.. Avançant lentement la main, elle la posa un bref instant sur son bas, refermant brièvement les doigts sans redouter le recul farouche de celle qui n'avait jamais toléré le contact de quiconque et retira aussitôt sa main.
Se mettant lentement à marcher en désignant du menton la corde de chanvre tendue entre les arbres en bordure de clairière, elle reprit d'une voix sourde


à quelques toises de la frontière angevine...Ramené en Touraine avec ses compagnons d'infortune...Aquin..Aquin pourra vous en dire plus, lieutenant. Je me suis contentée de galoper comme une forcenée jusqu'à la frontière pour ramasser dans ma main une poignée de cette terre d'Anjou qu'ils voulaient tant fouler, tous, et leur rapporter...Ils l'ont gagnée, et quoi qu'il arrive maintenant, ce sera leur victoire...

Qu'est ce qu'elle pouvait dire de plus, puisque rien ne pourrait consoler cette femme fière dont elle avait toujours envié la force...Elle combattrait, comme elle l'avait toujours fait. Détachant ses fontes et sa couverture roulée à la selle sans dire un mot, elle se retourna et s'efforça de sourire en mettant son chargement sur son épaule

Arès, lieutenant...je vous le confie, comme je vous l'ai toujours confié..Il tire du postérieur gauche sur les sols mous, je n'aime pas ça...mais c'est un guerrier, lui aussi...J'ai oublié de lui donner une compagne pour qu'il lui rende hommage...J'y penserai si nous survivons...un poulain pour remplacer celui de votre...du sénéchal

Elle pivota aussitôt, avant l'aveu de sa faiblesse qui lui faisait revenir ces maudites larmes aux yeux et s'éloigna à grands pas rageurs. Maintenant, il n'était plus temps de s'apitoyer, il fallait se préparer à une attaque qu'elle savait imminente. Saluant rapidement de la tête son écuyer qui terminait de dresser la tente de commandement, elle en poussa la porte de toile et soupira d'y voir déjà trôner la petite table envahie de messages et agrandit les yeux aux cages pleines de pigeons...Repassant le nez à la portière, elle héla le premier soldat qui passait, les bras chargés de branches mortes pour le feu


Ce soir au menu, compagnon, pigeons pour tout le monde !! Ceux des comtesses, ceux des duchesses, ceux des angevins menaçants sont gros et gras...ils amélioreront l'ordinaire !!

Souriant largement, elle rabattit la toile et s'installa à la table, ramassa les messages et les repoussa dans un angle...D'abord, refaire des sections et se préparer à recevoir ceux qu'elle devinait en approche...

Trop tard, mes bons petits amis, trop tard ! ... nous sommes déjà dans la place et vous devrez nous déloger pour prendre notre place, arme au clair...Et nous n'allons pas nous rendre !

Un petit rire bref lui échappa...Ils n'avaient pas compris, ces bécasses, qu'elles étaient arrivées toutes seules, derrière les hommes, et qu'elles étaient tellement vulnérables qu'à aucun moment elles n'avaient cru pouvoir passer une bonne journée de quiétude au pied des remparts. Pour ce petit plaisir de vivre encore un jour, elle détacha la petite flasque d'eau de vie de mirabelle de la lointaine région impériale d'où elle arrivait et s'en envoya une franche rasade.
S'essuyant la bouche avec raffinement en se passant la manche sur les lèvres, elle se mit au travail.

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Kilia
[ Quand le chat va jouer avec la souris]

Le jeu du chat et de la souris avait duré un moment. Eclaireurs lancés sur les chemins, rapports étudiés depuis plusieurs jours, ils savaient mais attendaient. Kilia n'aimait pas attendre s'était l'un de ses plus gros défauts. L'état major passait des heures à se concerter, à monter des stratégies.
En ce samedi matin l'annonce de l'arrivée des armées Francontoises à La Flèche lui donna le sourit, enfin elles sortaient de leur trou.
C'était le moment pour motiver les troupes:

Cette fois c'est la bonne, affutez vos épées, on boit un coup pour se donner de l'énergie, et on y va!

Elle avait quand même prit le temps d'aller faire une petite prière, les curés étaient toujours une denrée rare en Anjou, mais le but était aussi de parler un peu au Très-Haut histoire d'être d'accord si les choses tournaient mal.

La troupe se mit en marche le soir, plus discret qu'en plein jour, il y avait beaucoup d'étranger dans la capital autant ne pas trop faire savoir qu'ils partaient.

Loumel, ça va ta nouvelle épée? Je t'ai trouvé la meilleur de ma collection...

Regard vers sa section, il en manquait... tant pis elle ferait sans eux, plus le temps d'attendre. Sortie de la ville sans brut, étendard discret.
Le trajet jusqu'à La Flèche se fait en silence, certain papotent derrière elle, Kilia elle ne dit rien. Elle a comme une drôle de sensation peut être qu'elle se sent coupable, oui, coupable de s'être joué des Franc Comtois et d'en être arrivé là, à mettre tout ses gens en danger pour un moment de joie personnelle, de folie, de besoin de se sentir encore en vie, de toutes ses choses qui ont fait que le 19 Février dernier ils ont, à 19, prit le château de Dole et ce sont retiré en riant avec le magot.
Mais eux n'avaient tué personne, juste emporté les biens si peu mis à l'abri. Trompé la vigilance de deux trois gardes et repartir par une petite porte dérobée. Oui, elle les comprenait les Franc Comtois, elle comprenait leur haine, peut être pas l'envie de tuer ceux qui n'y étaient pour rien cependant...

Le signale du galop fût donné, épée en l'air Kilia partie devant, elle l'avait dit, elle voulait être devant.


Citation:
20-06-2010 04:16 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Maxima Sequanorum" dirigée par Lothilde.
20-06-2010 04:16 : Vous avez frappé Morille. Ce coup l'a blessé superficiellement.


L'étendard Franc comtois se faisait voir, elle fonça doit vers eux. Une femme se dresse devant elle et c'est d'un coup de pommeau qu'elle l'envoya à terre.
Cuisses qui se serrent contre son cheval, sa main tire sur les brides pour faire demi-tour mais un autre homme se dresse devant elle. Plusieurs coups d'épée sont échangés, elle le frappe mais il riposte.

Citation:
20-06-2010 04:16 : Christophe.lebon vous a porté un coup d'épée. Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.
20-06-2010 04:16 : Vous avez frappé Christophe.lebon. Vous l'avez légèrement blessé.


Le coup sur le côté qu'elle reçoit ne la blesse pas mais il est assez brutal pour la désarçonner. La duchesse roule à terre jusqu'à s'arrêter sous un poirier. Un Ploc résonne sur la tête, elle se demande ce que c'est. Au sol elle trouve une poire, étrange en cette saison ce dit-elle. Moment pour reprendre ses esprits, heureusement les autres derrière elle ont sauté sur le guss et la femme, ils n'en font qu'une bouchée.
Elle se retrouve avec une poire à la main, regardant le ciel et cherchant quel message voulait lui envoyer le Très-Haut.


Citation:
20-06-2010 04:48 : Vous rêvez que Raymond Barre cueille des poires. En vous réveillant, vous trouvez une poire sous votre couche. Étonnant, non ?

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Mère D'Anjou, Paire de France.
Viktoriya
[Comme un goût de sang...]

Les Comtois s'étaient enfin décidés à se montrer après quelques jours de cache cache sur les chemins des duchés environnants. A cette nouvelle Viktoriya ne tira qu'une moue agacée. Qu'espéraient-ils ? Récupérer ce dont ils avaient été spoliés ? Il fallait se rendre à l'évidence, tout ce qu'ils arriveraient à faire ce serait des morts. Certes ils avaient la possibilité de récupérer quelques écus, mais certainement pas la somme escomptée. Mais au fond en quoi cela la concernait ? Qu'est-ce qu'elle en avait à faire de ces milliers d'écus ? Rien. Ce qui l'intéressait c'était l'Anjou, pas la vengeance.

Comme beaucoup la rousse rejoignit les rangs des armées Angevines. Plein de visages inconnus mais tous liés par cette envie de vaincre l'envahisseur comtois. A la main droite, l'épée offerte par Kilia. Jamais elle n'avait eu à s'en servir, peut être que cette fois ci était la bonne. Dans la gauche, le bouclier, dernier rempart entre elle et les potentielles armes comtoises. La Grande soupira. Un mauvais pressentiment s'empara d'elle. Et si les choses ne tournaient pas comme elles le devaient ? Mais il était trop tard, bien trop tard même pour reculer.

Alors comme tous les autres elle suivit le mouvement. Courant vers la gloire, ou la mort. Ses jambes étaient engourdies et son esprit fatigué. Viktoriya aurait tout donné pour être à l'abri, calme et sereine sans aucune inquiétude. Seulement, elle n'était pas maître de son destin.


Citation:
20-06-2010 04:16 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Maxima Sequanorum" dirigée par Lothilde.


Très vite elle se retrouva face à une comtoise. Une blonde. Grimace. Cette couleur de cheveux lui rappelait toujours la bande Mainoise qui avait investi la ville de Craon et ne suscitait que dégout en elle. Les Mainois d'ailleurs, du moins certains, avaient profité du trouble pour tenter de rallier les forces comtoises. Peut être cette femme était-elle de ceux là mais cela lui importait peu.
Sans plus attendre elle engagea le combat même s'il était clair qu'il allait être déséquilibré. La blonde semblait plus expérimentée, entrainée à ce genre de combat. Pas Viktoriya. La rousse savait manier l'épée mais pas assez pour inquiéter la femme qui se tenait face à elle. Une parade, puis deux. La difficulté était forte et l'orgueil de la jeune fille s'en trouva fort piqué. Puis tout alla vite. L'Angevine lança une énième parade. Mais la femme était trop rapide. Trop rapide pour Viktoriya. Trop rapide pour se rendre compte.

Un éclair de douleur frappa la jeune fille sur son côté gauche. Puis lentement elle sentit la lame froide se séparer de ses chairs laissant très près de ses côtes un trou béant et sanguinolent.


Citation:
20-06-2010 04:16 : Kermaud vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.


Ce même sang qui montait en elle, ce même sang qui commença à s'échapper à la commissure de ses lèvres. Un râle rauque s'échappa de sa gorge puis elle s'effondra sur le sol comme une vulgaire proie. Ses yeux bleus verts se brouillèrent, masqués par un torrent de larmes déclenché par l'atroce douleur. Le liquide carmin se répandait vivement sur le sol, quittant à grand flot le corps de la Grande aux cheveux roux.

La haine. La haine qui se mélangeait aux images qui la hantait depuis toujours. Ces corps, morts, connus, raides, blancs, froids. Eux. Innocents. Ces souvenirs qui marquaient ses nuits et provoquait en elle une blessure profonde dans son cœur. Et puis il y avait les questions qui fusaient dans son esprit. Pourquoi ? Pourquoi moi ? Qu'ai-je fait ? Pourquoi dois-je payer pour les autres ? Pourquoi supporter cela ? Pourquoi ai-je mal ? Et mes larmes ? Vous les voyez mes larmes ? Mon corps saigne. Mon cœur saigne. Et je dois tous vous supporter ? La haine. La douleur. Ses forces s'amenuisaient alors qu'elle s'énervait contre tous, contre elle. Et rien ? Personne ? Personne autour d'elle pour lui apporter la tête de la blonde ? Où était-elle celle là d'ailleurs ? Son épée, il fallait qu'elle la retrouve, son bouclier aussi. Où étaient-ils ? Elle cherchait. Mais ne bougeait plus. Recroquevillée sur son côté déchiré, emportée dans la tornade de la douleur, du souvenir, de la mort. Inconsciente, faisant fi des bruits d'épées qui s'entrechoquaient, occultant les cris de guerre, faisant abstraction des autres. Et si c'était la fin ?

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[Moyennement là jusqu'au 29/06.]
Bensira
Le voyage jusqu'en Anjou s'était passé sans encombre pour l'aspirant lieutenant de Vesoul. Ce nétait pas le cas de plusieurs compagnons qui n'avaient pu passer la frontière, victimes d'embuscades, blessés ou morts dans le Maine. L'aspirant pensa à tous ses compagnons lorsqu'il franchi la frontière avec l'Anjou. Pour eux, c'était fini, pour lui, le début d'une expédition au cours de laquelle il savait qu'il faudrait se battre réellement, afin de restaurer l'honneur de la Franche Comté. La ville de La Flèche était là.

Les ordres donnés, l'aspirant lieutenant de Vesoul avait suivi sa lieutenante de près en assurant ses arrières.
Arrivé à destination, Bensira se mit en faction, arbalète au poing et épée au fourreau. Il attendit les compagnons qui arrivaient peu à peu et dressèrent le campement. C'est seulement à ce moment que l'aspirant perçu les soldats qui n'étaient plus depuis le départ de Dole.

Pour la nuit, l'officier s'était installé sur un promontoire, qui lui permettait de dominer la plaine en ayant une vue dégagée, tout en étant abrité par quelques arbres.

La nuit fut mouvementée. Deux armées angevines attaquèrent le campement de Maxima. Du haut de son promontoire, l'aspirant put exercer son art de l'arbalète. Il décocha carreau après carreau sur les assaillants, soutenant ainsi ceux qui se battaient en première ligne à coups d'épée.

Les efforts de tous ainsi que l'avantage de la défense permirent à Maxima de remporter la bataille, cette bataille qui était la première véritable bataille à laquelle participait l'officier.

_________________
Derborence
Après d’interminables jours de marche le petit groupe arrivât enfin en vue de la ville.
Aux côtés de l’ancien adjudant de gendarmerie se tenait Mael sa compagne. Elle pointât du doigt en direction des remparts et posât sa tête sur l’épaule de son compagnon.
A quelques mètres de leur poste d’observation plusieurs tentes avaient été montées.
Prenant congé de sa douce Derborence fit le tour du campement.

Les bruits sourds des sabots se firent entendre, des cliquetis d’armes accompagnés de quelques jurons fusaient de ci de là, les hommes firent mouvement, la bataille allait bientôt s’engager.

Derborence rejoignît son groupe mais ne vit pas sa douce parmi eux.
L’inquiétude le gagnât, pourvu qu’il ne lui soit rien arrivé !
Après plusieurs minutes d’éprouvante incertitude, sa compagnie dirigée par Adrien, aperçu un homme à terre. S’approchant prudemment par deux côtés à la fois afin d’éviter une ruse possible le groupe fit halte à trois pas du corps inerte. Derborence reconnut immédiatement Mael.
Il bondit auprès de celle qui était tout pour elle et la prit dans ses bras.
Du sang s’écoulait de l’épaule gauche de sa tendre et elle ne lui répondit pas.
L’homme sentit un léger souffle de vie sortir de la bouche maculée de terre mélangée de sang .
Il soulevât Mael et avec l’accord de son chef de groupe s’en allât la déposer dans une des tentes du campement.

Après l’avoir lavée et pansé ses blessures Derborence rejoignît son groupe le cœur serré de laisser sa belle à l’arrière mais il avait une mission à accomplir et Mael lui en aurait voulu qu’il ne l’accomplisse pas.
Chemin faisant il rencontrât quelques éléments des armées « Les Aigles de Thouars » et de celle de « Vae Victis » mais il eut vite fait de les disperser et rejoignît finalement sans anicroches dignes de ce nom son groupe.

Citation:
20-06-2010 04:16 : Vous avez été attaqué par l'armée "Les Aigles de Thouars" dirigée par Melinora et l'armée "Vae Victis" dirigée par 197856.
Greenwarrior
Comme un goût de fer...

C'était dans ce genre d'imprévu des sens que se déplaçait Greenwarrior. l'épée au flanc et deux fléaux d'armes posés sur ses épaules. Le cliquetis des châines battant la cadence de ses pas.

Il avait revêtu l'armure du sanguinaire, la plus sanguinaire avec ses pointes aux épaules et aux gantelets.

_________________
Calyce.
[Mais pourquoi tant de haine ?]

-On a quand même vidé leur château... Tu pensais vraiment qu'ils allaient pas chercher à se venger ?
-Euh... Ouais.

Surprise la brunette à l'annonce de l'arrivée des armées comtoises. Eux n'avaient pas eu besoin d'une armée pour rentrer dans le château de Dole, ni même eu la nécessite de se servir de leurs armes... A peine eu besoin de quoi crocheter la serrure. A croire qu'on les y attendait.

Là c'était différent. Les comtois avaient été précédés par les rumeurs, leur nombre, leurs armes... Encore une fois on leur facilitait la tâche, leur laissait le temps de se préparer à les recevoir ou les éjecter le plus loin possible. Les garder à bonne distance de l'argent qu'ils tenteraient de récupérer... Puis mine de rien elle les comprenait la môme : elle chercherait à récupérer son or si jamais on venait à lui voler aussi. M'enfin c'était pas prêt d'arriver. Toute une nuit passée à creuser à l'ombre d'un des arbres des jardins de Gênnes, grimaçant quand sa pioche heurtait les os de cadavres que le papi avait enterrés là... A chacun ses secrets. La Dénéré se signait et reprenait son creusage, ne trouvant répit qu'au petit matin, le petit coffre en sécurité à l'abri des vilains comtois et autres badauds.

Et puis fallait se préparait à défendre, gratter les parchemins avec Otissette jusqu'à ce que s'en suivent des crampes au poignet histoire de rassembler les angevins. Angevins qui répondent présents à l'appel.
Puis c'est l'attente. Les impériaux décident se faire désirer.
Les jours deviennent longs sur les remparts, impatience, envie de se défouler, mettre en pratique ce qu'on lui a appris sur l'art de manier une épée... Sauf qu'ils viennent toujours pas, la motivation et l'excitation des premiers jours laissent place à la fatigue et l'envie de rentrer dormir tranquillement... Idée sur laquelle elle met vite une croix en repensant à la manière dont elle serait réveillée par un borgne... Courage la môme, on va éviter les coups de pied au derrière...

La patience finit par payer...
… Ils sont là.

On attend sagement qu'ils arrivent ? Et si ils viennent pas ? Z'ont peut être trop peur ? Ou peut être nous font un piège ?

Questions auxquelles répondent les adultes, les vrais, ceux qu'ont vécu de nombreuses guerres. Calyce suivrait. Et elle suit, en route pour la flèche. Epée au fourreau, bouclier qu'elle tient mieux aujourd'hui... La peur au ventre quand même, faut pas déconner. Se retournant souvent pour vérifier si on suivait bien derrière ou pour tenter d'apercevoir la lance de Tiss ou Kilia... Inquiète pour la future mère qui s'était embringuée dans sa lance, rassurée par la présence de la jarretière... Ils y arriveront... ou pas. Pas qu'elle soit défaitiste la petite mais presque...

Première petite troupe comtoise qui arrive droit sur eux...

Panique. Epée tendue droit devant alors que les talons commandent à la monture d'accélérer, les yeux fermés et... Touché.


Citation:
20-06-2010 04:16 : Vous avez frappé Yoyo73. Ce coup l'a probablement tué.

Le nez plissé, la brunette regarde le corps de l'homme qu'elle avait touché- à l'aveuglette mais touché quand même- moue confuse, pas fière...

Pardon m'sir mais tu m'as cherchée quand m...


Dernier mot qu'elle ravalera en apercevant rouler une silhouette familière... Silhouette angevine mise à terre par ce comtois qui s'en va...


Aurile !!! t'viens... Y en a un là bas !

Pointant l'endroit du doigt, la mioche n'attend pas la réponse de la mini-Penthièvre, l'épée qui fend l'air cette fois avant de s'abattre sur l'ennemi...
Citation:

20-06-2010 04:16 : Vous avez frappé Christophe.lebon. Ce coup l'a probablement tué.


Et de deux...

Pas pour autant qu'elle crie victoire, la chance peut tourner... Et elle tourne.
Ce n'est pas elle qu'on touche mais la rouquine Ambroise...

Vicky...

Voix étouffée, monture qu'elle quitte à la hâte pour se retrouver agenouillée près de ce corps entaché de rouge...

Incompréhension,rage, culpabilité... Manège de sentiment qui la laisse muette devant la rivière de sang qui s'échappe d'un corps trop innocent encore... Ça n'avait plus rien d'un jeu. Elle ne leur avait rien fait, elle.

Calyce reprend ses esprits quand elle entend le bruit des dernières épées qui s'entrechoquent...Chemise arrachée histoire de pouvoir éponger un peu la plaie en criant comme elle peut...


ISA ! ILS ONT EU VIKY ! A L'AIDE !


Main qui vient lentement essayer d'effacer le filer de sang qui s'écoule au coin des lèvres de la blessée...

Ca va aller Viky...ça va aller...

Tenter de rassurer en soufflant des mots auxquels elle ne croit pas vraiment elle même... Et si ça n'allait pas ?

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Estrella.iona
Ils avaient dit que les armées comtoises n'étaient pas loin, qu'elle se cachaient. Ils avaient dit qu'il fallait se préparer à défendre, ou... A attaquer.

Ce soir là, Trella pensait que ce serait comme d'habitude : on défend en attendant que les comtois montrent le bout de leur nez. Mais là... Ce n'est pas un signal d'attaque ennemie qui retentit, mais un signal de départ. C'est qu'on va trouver les comtois là où ils se cachent, chouette !

Elle suit donc son amie Calyce, qui elle même suit les chefs. Accompagnée de son épée andalouse qui ne la quitte pas depuis son enfance. Epée forgée par son andalou de père, épée qui n'a jamais failli. C'est drôle, de croire aux pouvoirs magiques des armes... Mais là, Trella y croit. Son épée l'a toujours fait triompher et jamais elle n'a été touchée, ni blessée, même superficiellement. C'est dire qu'elle y tient, à son épée... Mais peut être que ce soir sonne la fin de son insolente chance, qui sait ?

Tout en suivant, elle essaie de ne pas se laisser envahir par ses pensées. Elle est de plus en plus fatiguées, les cernes sous ses yeux en témoignent. Puis ce sentiment nauséeux qui ne la quitte pas est des plus désagréables... Mais elle ne faillira pas, ça non. Elle a clamé haut et fort devant Maleus qu'enceinte n'était pas synonyme d'impotente, qu'elle était tout aussi capable qu'avant. Qu'elle ne reculerait pas. Et même s'il l'a reniée, même si elle l'a trop déçue... Elle ne veut pas empirer les choses.
Alors elle déglutit, chasse ses noires pensées et se concentre en entendant le signal de l'attaque. Tout simplement, elle commande à sa monture de suivre celle de Calyce, qui touche un type qui s'effondre. Lorsque Trella arrive à sa hauteur...


Attends Caly, il bouge encore...

Un coup d'épée dans le corps inerte du type. Mieux vaut prévenir que guérir.

Citation:
20-06-2010 04:16 : Vous avez frappé Yoyo73. Ce coup l'a probablement tué.


Puis son regard est attiré par une autre silhouette. Celle d'une femme cette fois. Ni une ni deux, sans réfléchir, elle avance vers la silhouette qui s'approche... Et vlan.

Citation:
20-06-2010 04:16 : Vous avez frappé Cameliane. Ce coup l'a probablement tué.


Trella ne peut s'empêcher de sourire... C'est cruel c'est vrai, mais s'ils ne voulaient pas mourir, il fallait qu'ils restent au chaud chez eux. Un point c'est tout. Son forfait accompli, une voix la fit sortir de ses pensées...

ISA ! ILS ONT EU VIKY ! A L'AIDE !

Quoi ? Viky ? Elle a reconnu la voix de Calyce, et Trella regarda partout aux alentours d'où elle provenait, cherchant aussi en même temps du regard la Jarretière appellée à l'aide. Elle élança sa monture pour rejoindre Calyce et la pauvre Viky qui a l'air fort mal en point...

Qui lui a fait ça ? Je vais le dégommer !
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