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[RP] Une Hydre et un Jargor , ça se marie

Sofio
Tête qui tourne ca grouille, une main rassurante qui passe a sa taille , l'autre venant longer jusqu'au godet, elle lui sourit, se laisse aller tout contre, se sent si bien en sa présence, rien ne peut plus arriver, si, une bousculade..un énergumène sorti de nul part.


-Sentimentalement démissionnaire…Professionnellement suicidaire…Tu vois ?!

Elle voit ca, oui, elle acquiesce le regardant, le compagnon de beuverie a l'air d'avoir pris de l'avance sur elle, mince il doit faire partie de la bande des toulousains affamés qu'ils attendaient, faut être accueillant avec les voisins, lui fait un des plus beaux sourires de sa collection sans oser regarder azou, qui s'est accaparée de son godet et le boit.

Heu chéri, tu veut bien me rendre mon souffle vital
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Drunk
La fête battait son plein, Drunk avait préparé un autre cadeau.
Pour la déco de vot' roulotte, j’ai trouvé une peinture qui fera, j’en suis sur, forte impression.

Drunk s’éclipsa une minute et revint avec un tableau sous un drap.
Bon c’est pas du grand art, ça serait même plus du lard mais j’y ai mis tout mon cœur.

L’Ancien retira le drap.
Et voilà



L’Intendant regarda la tête que faisait Rix…
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Gwennie
[Une Kermaëdic et un Vagabond, une salle ... un lac]


Elle le vit entrer et comprit. Ses silences, ses pigeons contradictoires, son humour décapant devenu parfois violent...Elle le vit et comprit ce qui n’allait plus. Son regard si clair devenu si sombre, sa dignité devenue bancale, son amour propre foulé au pied, son humour noyé. Sa silhouette tanguait au gré des demoiselles, sans l’ombre d’une réserve qui le caractérisait tant. Chacune d’elle apostrophée et laissée pantoise…sans plus aucune forme de correction. Elle le vit et comprit. A son grand désespoir. Alter ego en perdition, entouré de tours faites de neige sale…

Vous dansez Mademoiselle ?


Elle n’avait pas entendu la chanson, mais le vit se planter devant elle, silhouette vacillante, devant une bretonne tétanisée.

Elle le fixa de son regard de granit, presque sévère. Elle s’etait enfermée quelque part où elle ne s’est pas réfugiée depuis des années. Hochement de tête bref pour indiquer son assentiment et les voilà partis pour une danse qui lui fait vite mal aux bras et au cœur. L’etat alcoolisé du vagabond ne lui laissait pas d’autre choix que de le soutenir tant bien que mal, plutôt mal que bien. Alors qu’ils s’engagaient dans un ballet des plus improbables, retrouvailles des plus déconcertante des deux complices de toujours devenus presque étrangers l’un à l’autre.

Soudain une odeur, qui réveilla la petite fille qu’elle a été…Marmonnements de poivrots à ses oreilles…et cette odeur de désespérance et d’oubli de soi, d’alcool imbibant la dignité jusqu’à ne plus être. Elle se raidit. Puis se détacha, son regard devenant d’une dureté rarissime. Et lui assèna une gifle retentissante, indifférente au public présent. Avant de l’entrainer manu militari vers le lac. Sans lui en laisser le choix.

Je veux danser ???????Tu me demandes si je veux danser ?????? Mais toi tu vas nager , espèce de Vagabond tout crotté !!!!


Et d’une force décuplée par la colère, elle le balança dans le lac.

Tu sais pas nager ?? Mais noie toi !!!! Vas y !!! ça ou l’alcool !!! Mais c’est pareil !!! Mais là au moins je ne suis pas obligée d’assister… 25 ans !! Il a fallu 25 ans à mon père pour en finir enfin, 25 ans d’alcool en tout genre !!! Attends !!! J’vais même t’aider mon grand !!!

Elle sauta à l’eau à son tour , avançant vers lui , faisant fi de sa tenue endimanchée. Elle le chopa par le col, alors qu’il crachotait en gémissant et lui plongea la tête sous l’eau, bataillant contre lui qui tentait vainement de se défendre. Elle compta dans sa tête, indifférente à ses protestations. Puis le sortit dans une gerbe d'eau et colla son visage à deux centimètres du sien.

Tout ça pourquoi ?????????? Pour moi ?????????Non mais tu rigoles ?????? Mais j’en vaux pas la peine !!!! Oui, y a eu holp up,là j’suis d’accord…Mais on est au dessus de ça nom d’une pipe !!!!!!!!! De Saint Claude !!

Et elle le replongea aussi sec. Le ressortit et lui hurla à l’oreille

Personne ne vaut la peine de se mettre dans des états pareil tu m’entends ??????????????????????PERSONNE !!!!!!!!!!!!!!!!!

Epuisée et en larmes elle le tira vers le rivage, tant bien que mal, leurs vêtements gorgés d’eau entravant leurs mouvements.

Tain, t’es plus Kermaëdic qu’un vrai toi…C’est pas possible…


Elle se regarda dégouliner. Et tordit sa bouche d’un sourire piteux.

Sinon j’suis contente de te revoir. Maintenant j’veux bien danser.

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Garance
C'est à quel sujet? Voilà ce que garance ressentait depuis quelques minutes. les conversations ou ce qui y ressemblait lui parvenaient comme au travers d'un mur de ouate.
Pourtant l'alcool de cailloux, elle supportait bien d'habitude. faut croire que c'était pas un jour comme les autres. Puis avec le champage qu'elle s'était enfilé pour faire passer le brûlant des cailloux. entre mi coma ethylique et mi- caillouteux, une odeur digne de LaFouine la ramena sur terre. Une odeur qui parle en plus:


p'tin elle est bonne Rix t'as fait comment pour soulever ca

Et la réponse de Rix la fit bondir:

Ben, le champagne, Pierrot, le champagne, et j’ ai de la chance, apparement, elle n’a pas encore dessoulé !

Le charmeur était de retour . Elle, saoule au champagne. Se raccrochant comme elle pouvait à son bras, elle lui susurra:

Tu veux encore m'épouser?

Il y en avait un qui cherchait à tout prix à se caser en tous les cas. C'est comme ça, les mariages, ça gagne comme une épidémie. Hommes et femmes se cherchent. Elle éclata de rire en voyant la danse de Aldyr complètement rond de rond.

Non mais lui, il va se ramener avec plein d'épouses demain matin au réveil.

Et sa belle ronde de s'arrêter contre une gifle magistrale. Mieux qu'un abreuvoir. La foule s'écartait et garance écarquillait les yeux. Un numéro improvisé? Avec des chevaux? Une magnifique roulotte peinturlurée venait vers eux. Elle fit le tour , observa les dessins. Elle sourit à Nemesis et Drunk pour les remercier. Et rigolant face à Rix.

" T'as vu Rix, y a même une zone de non agression au milieu? Ils ont déjà pigé nos caractères tes amis? "

Le prenant par la main

Vous ne nous en voudrez pas hein? On va faire le tour du propriétaire.
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Pas de réponse HRP à du RP. "Rôlistes restez. On viendra à bout du "clic"! (Breiz24)
Aldyr
[Ja nige le Mallau…Blurp…Blurp…Au lac ?!]


Interdit pour interdit, les deux andouilles devaient être beaux à voir face à face. Fin de la chanson, normalement le vagabond tout crotté devait faire rideau comme à son habitude. Mais, dans les lieux de la sauterie à l’œil, il n’y avait pas de fossé. Une part de sa lucidité, toute petite certes, parmi un océan d’éthylisme dans sa caboche, avait reconnu la Kermaëdic, et avec une expression bretonne sur le visage qui paru inédite à lui. Il fallait dire, dans le genre tout-toute première fois, Aldyr n’avait jamais invité Gwen à danser.

Rêve dipsomaniaque, la blonde se leva et accepta l’invitation incrédule. Le vagabond ne pouvait que se laisser faire. Le couple de danseur avait le ridicule du pochard. Sans son état, Aldyr lui aurait marché sur les pieds, mais en s’excusant dans la seconde. Là, aucun de ses membres ne répondaient, ni même ses pieds savaient où ils atterrissaient et même sur quoi.

Un instant, une éternité, le temps d’un ballet sans air, sans mélodie, le vagabond perdait la réalité comme ses pieds celui du sol et ceux de la blonde Kermaëdic. Stade ultime de son ilotisme, son loisir, depuis sa sortie de retraite, suite aux maigres nouvelles, poursuivi durant son chemin jusqu’ici, avait atteins un niveau insoupçonné. A se demander même s’ils n’avaient pas drogué les coupes de la sauterie. Situation irréaliste pour acmé bibarde, but atteins, nouvelle rencontre qui avait été fui mais cherchée, l’alcool en avait été la solution par le bas.


Le vagabond, durant le bringuebalement, senti le visage de sa comparse proche du sien. Aidé aussi par sa complainte introductive, quelque peu encore dans cette attitude, mais surtout une sombre envie de renouer un contact direct, de lui parler, bouche au creux de l’oreille. Un vinassé osait tout :



-Vous…habitez…Encore...Chez vos parents…Mademoiselle ?!


Silence, la lucidité, le peu, luttait contre l’alcool envahissant, acte manqué, avorté par une réponse brusque :

-Gwen…Tu…Je…

Elle savait toujours aider. La simple phrase du vagabond, qui allait mettre un temps fou pour sortir, fut stoppée par une immense gifle.

Et, là, ce fut allé très vite...

En situation de pur pantin avec oreille qui bourdonnait encore, la bretonne, plus que remontée, lui brailla dessus, et, la peau du popotin y échappa de peu, par le collet le traîna sans ménagement hors des murs de la bamboche. Aldyr se croyait bon pour le fossé. Il en avait la sensation, plus rien ne le supportait. Lui était encore à la danse, ou rassurait d’être dans un fossé rouergat, le premier contact avec les eaux du lac furent accueillis comme une seconde gifle. Toujours irréalisant ce qui se produisait, entendant vaguement son amie vociférer maintenant, à peine eu le temps de décider de bouger, qu’il se retrouva la tête sous l’eau

Blurp…Blurp…Blurp…Blurp…


Il n’était plus habitué à la tasse avec de l’eau plate. Les eaux du lac commencèrent à faire effet sur sa conscience éthylique. Fin du baptême, au revoir la maman des poissons, bonjour…Gwen…Cette dernière, toujours par le colbac était en train de lui crier dessus. Mine moins défaite, il la regarda ahurie. Et avant même un balbutiement de sa part, se fit sortir de l’eau aussi vite qu’il en était entré.

Face à face, mouillés, partageant chacun un certain type d’absurdité, elle, à la limite de la crise de nerfs, lui, hébété, yeux ahuries, soldaient des comptes à leur manière. Le vagabond tout crotté suivait les paroles de sa comparse en différé. Entre un sanglot et un sourire crispé, lorsqu’elle lui proposa de danser de nouveau, lui n’en était qu’à la noyade.

Silence, l’envahissement de l’alcool se faisait moindre à mesure que sa compréhension de la situation s’agrandissait. Sa caboche se remit à ressasser mais inversement proportionnel à celui qu'il avait ruminé depuis son retour.



Noie-toi…ça ou l’alcool…25 ans…Pour moi…Hold up…Saint-Claude…


Cela ne fit qu’un tour dans sa tête, comme son sang pour évacuer les quelques résidus de bibine, son regard se fronça, la température monta dans sa caboche. L’arroseur arrosé, cette Kermaëdic ne manquait pas de toupet. C’était à son tour. Il la prit dessous ses bras, se leva avec, la balança sur son épaule :

-Attends voir toi !! Je picole mais j’ai encore mes souvenirs !!...Tu te souviens de ton printemps à la noix ??!!!...La rivière et tout, les ronds dans l’eau, les brasses, les enfin bref passons…Tu vas voir !!

Bout de barbaque bretonne sur l’épaule, revenu au bord du lac :

-On va se noyer tous les deux si cela te dit !! ça va te rappeler des souvenirs de ronds dans l’eau !! Tu ne manques pas de toupet en m’ayant foutu à la flotte !! Je vais avoir tous les tords maintenant ?!

Il les jeta à l’eau, mouillé pour mouillé. Leurs têtes sorties, il la prit par les épaules :

-Toi, toi, toi !!! Mais je choisis les raisons que je veux pour picoler !! Il en faut bien toujours une ! Non ?!

Comble de l’absurdité, la situation avait été peut-être salvatrice. Aldyr, regardant Gwennie droit dans les yeux, mine autant déconfite que la sienne, ne put s’empêcher d’éclater de rire. Les deux comparses savaient s’aider par le contre-pied des choses. C’était toujours violent. Mais cela remettait ces dites-choses en place. Les crises passées, le vagabond tout crotté aida son amie à s'extraire du lac. Pied sur le rivage, deux andouilles mouillées, habits lourds de flotte, la regardant de ta tête aux pieds, il répondit à ses dernières paroles anodines, avant le second plongeon :

-Sinon, moi aussi je suis content de te voir…ça faisait longtemps…

Son regard s’arrêta sur son chemisier translucide et très suggestif :

-Tu as l’air d’aller bien…Je dirais même que tu vas pointant, voir tétonnant…Le bourgeonnement est terminé à ce que je vois...

Regardant sa mine, éclatant de rire, il enchaîna dans un sourire manifestant son plaisir de la revoir en chair et en os:


-Bon ! Et maintenant, on va se jeter un p'tit godet dans nos gosiers ?!...Entre Kermaëdic...
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Vagabond professionnel

"Plus con qu'un trépané, deux trépanés" Parole d'un trépané avant sa naissance.
Rix
Etrange, la réponse de Garance. Tu veux encore m’épouser ? A vrai dire il le voulait toujours, oui, sauf que c’était déjà fait ! Et que son mariage, finalement, après en avoir longtemps discuté en aparté avec lui-même, eh ben, il l’appréciait de plus en plus, parce que les invités, pardon ! Pour la première fois de sa courte existence, Rix faisait figure d’enfant sage, bien polissé, au milieu d’une bande de pochtrons, de décalqués de la tronche, assoiffés d’alcool, de sexe et de beigne en figures libres, des intermittents du spectacle façon brigands lubriques et excentriques, bon, il forçait sans doute un peu le trait, le Rix, mais il commençait lui aussi à avoir quelques troubles de la perception à force de lever le coude, et rien n’indiquait que tout cela ne finisse point par une orgie à l’Antique, encore un coup des romains, un mélange de corps nus et de viandes en sauce entremêlés, c’était peut-être ça la tradition des Hydres.

-Ah mais je veux bien t’épouser tous les jours, moi !

Et il se pencha pour embrasser Garance avec un entrain tout alcoolisé, appréciant ses lèvres humides qui le renseigna assez sur le propre degré éthylomètrique de sa belle.

C’est alors que l’assemblée chaotique commença à tourner rond, punaise, qui avait décidé de nous gâcher la soirée en mettant de l’ordre biblique ? Elle s’ouvrit comme la mer rouge, confirmant l’intervention d’une divinité quelconque, pour laisser le champ libre à une roulotte qu’on amenait pour eux, forcément, ça ne pouvait être que pour eux, il y avait des signes qui ne pouvaient tromper personne, même pas Rix, ce grand nigaud, il avait espérer un lit à baldaquin et on lui proposait une roulotte tout autour, rose de surcroit, et un nom qui donnait le tempo d’une union promettant d’être furieuse.

T'as vu Rix, y a même une zone de non agression au milieu? Ils ont déjà pigé nos caractères tes amis?

Il se demanda si la remarque de Garance supposait qu’ils feraient chambre à part, un jour chez l’un, un jour chez l’autre, la zone du milieu étant réservée à tout autre chose que leurs ébats.

-Je crois surtout qu’ils me connaissent bien !

Il ne fanfaronna pas longtemps, au contraire, il s’inquiéta quand elle lui prit la main et qu’elle annonça :

Vous ne nous en voudrez pas hein? On va faire le tour du propriétaire.

Rix regarda les convives. C’est pas vrai, il allait rougir, devant tout le monde ! Encore une première ! Le Rix faisant des manières pour suivre une donzelle dans ses appartements ! C’était idiot, mais il avait la curieuse impression de devoir passer un test, une épreuve, qu’il lui faudrait ensuite faire constater par le jury que les draps avaient bien été souillés, du sang, du s….., de tout ce qu’on veut, et qu’il devrait attendre le cœur serré que chacun délivre sa note, satisfait ou recommencez, on voit pas bien, là, et la roulotte n’a pas trop tangué, gémissez plus fort qu’on comprenne bien !

Et quand Drunk dévoila son nouveau chef d’œuvre, Rix se décomposa, lui, le petit lapin, il était fait comme un rat, il allait se faire dévorer par la belle hydresse, et il la suivit comme à l’échafaud à l’intérieur de la roulotte.
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