Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 24, 25, 26   >   >>

[RP] Du vent dans les roses - Castel de Dampierre / Boutonne

Annabelle1
annabelle fit quelques ablutions ; Cephiz lui avait ramené de l'eau et elle en avait profité pour se rafraîchir un peu . Le refuge était simple mais accueillant et plutôt confortable comparé aux endroits où ils prenaient leurs repos , les deux tourtereaux n'avaient plus qu'à attendre quelques temps ici et ensuite ils pourraient avoir leur propre toit .

Elle avait envie de se changer mais elle n'avait rien d'autre que les vêtements qui étaient sur son dos , alors pour modifier un peu son apparence elle noua un petit ruban rouge sur ses longs cheveux bruns et prenant le bras de Cephiz lui demanda :

Je suis prête , est ce que je te plais ?

Je crois qu'il va falloir se dépêcher , je ne voudrais pas faire partie des derniers à arriver ...
_________________
Luwangel
Luwangel se rendait bien compte qu'Yseline était préoccupée. Quelque chose venant du ciel semblait l'intriguer, ses nombreux coups d'œils ne trompaient pas. A demi voix elle prononça un "Ne serait je plus une étrangère ?" rhétorique. N'y tenant plus, il l'interrogea.

Vous semblez intriguée, et je sens comme un vide. Le château semble bien calme.

A ces mots, ils arrivèrent à l'écurie puis une fois leurs chevaux bien installés, ils suivirent les indications des serviteurs. Très vite, il se rendit compte qu'ils arrivaient en plein milieu d'un repas bien animé. Les regards se tournèrent vers les deux arrivants si bien qu'il se présenta à la suite d'Yseline.

Demat,
Comme l'a si bien dit Dame Yseline, je me nomme Luwangel Wolback. Nous sommes tous deux en voyage, et passant à proximité de la propriété, je n'ai pu que la suivre jusqu'ici, sa vision du lieu étant tellement enchanteresse.


Puis il attendit d'être invité à rejoindre la tablée.
--Datan.
La réaction de Cali s'entendait parfaitement, mais pour autant, Datan ne pouvait renier les serments de vassalité qu'il avait fait au Poitou. En tant que Noble, son devoir était d'être là où le Comte demandait de l'aide. L'Epervier serra la main de la jeune femme afin de la rassurer.
N'aie pas d'inquiétude, je n'irai pas seul et la situation est à l'apaisement. Je ne puis me résoudre à penser que l'Eglise Aristotélicienne ne refuse longtemps l'aide du Ponant. Les quelques angevins hérétiques seront vite chassés et j'espère que la Touraine ne s'enfermera pas dans une folie vengeresse. Mais je serai prudent, je te le promets.

Sur ce, il se tourna vers ses invités présents. Il vit revenir Zézé et Sandino fit une entrée digne de sa personne ; enjouée et amusante. Wantaka, des plus discrètes, semblait flotter sur un nuage. Cette femme méritait d'être mise au devant de la scène, elle qui oeuvrait depuis bien longtemps à aider les autres dans l'ombre. Datan était ravi de la savoir à Dampierre pendant l'absence de Ventreachoux.

Datan se tourna vers Zézé qui lui proposait un rôle dans une pièce.

Mes jardins sont autant à toi ma chère, que ton coeur est à Sandino. Depuis toujours j'envie, je l'avoue, votre vie d'oiseaux libres, et participer par mes modestes talents à une pièce m'amuserait beaucoup en me faisant oublier quelques temps la douleur provoqué par le monde qui nous entoure.

Puis, en levant un verre bien haut, Datan s'écria, comme prit par une énergie nouvelle :
Mes amis, approchez-vous, nous allons prendre le verre de l'amitié. certains me demandent souvent pourquoi je reste à Dampierre alors que la Seigneurie de Chantonnay m'a été confiée par le Comte Ventreachoux. Et bien voyez-vous, les quelques pas que j'ai pu faire dans ce domaine n'ont pas réussi à me séduire. Chantonnay est un vieux chateau tombé en ruine, froid et humide, sise dans une forêt épaisse et sans couleur. Ici, non seulement mes roses fleurissent ses jardins clairsemés, mais en plus elles me rappellent chaque jour l'âme de mes amis disparus, tout comme ceux qui me font l'amitié de passer ici. Dampierre est un joyau qui ressemble à ma vie. De grands espaces colorés, des roses magnifiques qui partagent mes moments de faiblesse ou de bonheur intense - un regard à Cali -, des parties plus sauvage en souvenir de mes anciens voyages en compagnie de Charibert, et une eau claire et pure, comme j'espère pourvoir guider ma vie.

Puis, comme de nouveaux arrivants s'approchaient, Datan qui les reconnut sourit encore davantage.
Et comme mes invités semblent revenir, je puis supposer avec bonheur que la simplicité chaleureuse des lieux donne satisfaction. Car dans ce monde qui ne cesse de changer et d'évoluer en montrant le pire des facettes humaines, j'entends bien avec vous démontrer que d'autres existent, plus humaines.


Heureux père de Dune - Champion du Poitou - Médaillé du Mérite militaire - Épervier dans l'âme..
Yseline
Le discours de Datan ressemblait bien à sa personne.

Yseline sourit, contente d'être là mais pour si peu de temps encore car l'heure du départ ne tarderait pas à sonner.
Luwangel et elle ne verraient sans doute pas la fameuse pièce car leur voyage en Poitou se terminait.

Pas de regret cependant, car dès leur retour en Bretagne, ils chercheraient un navire pour expérimenter les études de Luwangel.

...Et vive l'aventure!
Que de fois n'ai-je pas dit cela ?

Un pigeon arriva. Yseline ,intriguée, l'ouvrit et fut ébahie par la signature.
Complètement troublée, elle replia le petit message.

Encore un changement de projet?
La vie est décidemment pleine de surprises.


Elle regarda Lu qui mourrait de faim apparemment.

Je tiendrai d'abord mes engagements

Elle le prit par le bras et l'emmena vers les cuisines en riant.


Viens, je vais te présenter Charibert, on lui donnera un coup de main et on mangera en vitesse dans les casseroles

Yseline riait, contente que Luwangel soit là mais aussi du pigeon reçu.
Cali
Datan avait eu des paroles qui se voulaient rassurantes et dans l'état actuel ou encore le Poitou se porterait au secours de l'Anjou sans connaître l'issue de ce qui pourrait être une guerre ... ou non, Cali se refusa à prolonger le débat. Pour les instants qu'il lui restait à passer à Dampierre avant son départ, il fallait au moins lui rendre son séjour agréable.
Justement la bonne humeur de Zézé et de Sandino allait y contribuer. Quand on parlait du loup, comme disait sa soeur..... Le beau frère arriva au moment où Cali demanda de ses nouvelles.


“- Buongiorno señoras y caballeros, je suis Sandino, bohémien, embrasseur de Zézé, beau-frère de Cali, arracheur de dent, tanneur de peau de poulpe,
.....

La brunette secoua la tête, sourit à cette entrée et trouva juste le titre d' embrasseur de sa Zézé et arracheur de dent cariées ou non lui allait aussi fort bien . Mais elle eu un doute sur tanneur de peau de poulpe en se demandant l'usage qu'il en faisait.
Zézé leur fit ensuite une proposition qui ne se refuse pas sous peine d'être tanné comme les poulpes de Sandino et Cali acquiesça à la suite de Datan.


Jouer la gitane ? Ah j'en ai déjà le sang qui bouillonne ! Tant que tu ne me fais pas lire dans les lignes des mains... euh ou des pieds.
Petit sourire vers Sandino ...

Le seigneur de Dampierre proposa alors de prendre le verre de l'amitié autour de la tablée accompagnant cet instant passé ensemble des raisons pour lesquelles il était attaché affectivement à Dampierre. Cali sourit en écoutant attentivement son ami . Levant son verre , elle but une gorgée de vin puis ravie assista à l'arrivée de Dame Yseline accompagnée d'un jeune homme.

Ils se présentèrent tous deux puis la jeune femme lui chuchota à l'oreille après que Cali les ait salué l'un après l'autre :

Je n'ai pas vu d'épervier dans le ciel. Lui serait-il arrivé malheur?

La brunette jeta un bref coup d'oeil à Datan puis expliqua aussi en chuchotant que l'épervier était mort sur le champ de bataille en Anjou en essayant de protéger Datan qui fut gravement blessé lors de ces affrontements.

A peine arrivés les voilà qui semblait déjà sur le chemin du départ. Cali les rejoignit aux cuisines.


Vous ne restez pas un peu ? Nous allions passer à table. Si vous avez le temps de partager notre repas, Datan en serait ravi et nous aussi.


Discrètement Cali en profita pour tirer là langue à Charibert puis comme si de rien était, piqua un petit bout de pain que le chef avait découpé et le grignota en regardant les deux jeunes gens , des fois qu'ils aient changé d'avis en acceptant de rester quelques temps de plus.

_________________
Cephiz
Citation:
Je suis prête , est ce que je te plais ?


Anna, tu es toujours magnifique.

Cephiz sourit et lui prit le bras.

Oui, dépéchons nous, nous allons être en retard.

Ils arrivèrent près des autres membres de la communauté au moment où un couple d'invité d'éloignait vers les cuisines.
Cephiz rit au fond de lui-même, en voilà qui sont pressés de gouter à la cuisine de Charibert.

Ensuite, il chercha dame Wantaka. Elle avait l'air doux et semblait discrète. Il avait envie de lui parler et de savoir comment elle vivait son état de diaconesse.

_________________
Cali
En grande conversation avec Yseline et son compagnon de voyage Luwangel, Cali fit une petite moue quand ils lui apprirent qu'ils devaient malheureusement partir pour la Bretagne et ne pouvaient plus tarder. Après avoir grignotés dans la cuisine, ils sortirent tout les trois.

Le jeune femme blonde promit de passer une prochaine fois et la Thouarsaise les raccompagna à la grille du château en agitant la main et en leur souhaitant un bon voyage, puis revint retrouver Datan et ses invités.
Entre temps, Annabelle et Cephiz étaient eux aussi revenus et tous s'installèrent autours de la table pendant que Charibert commença à servir le repas.

Cali avait pris place aux côté de Datan qui était en bout de table, emplacement réservé à l'hôte ,et sa soeur Zézé assise près de Sandino.


Yseline et son compagnon vous prient de les excuser, un courrier les a rappelé . Ils ont du prendre la route mais ils vous saluent tous.
Puis se tournant vers Zézé.

Il faudra que tu m'en dise plus sur votre pièce de théâtre. Uhm... si on m'avait dit un jour que je verrais Datan en gitan... je sens que ça va l'amuser. Bien vu Zézé !!

_________________
Zeze5
Autour du repas, les invités parlaient de choses et d'autres ... mais le sujet le plus souvent évoqué était, le conflit qui se déroulait en Anjou, faisant grimacer tour à tour les gens. Zézé avait son idée sur la question et espérait que les autorités militaires et Comtales pensaient comme elle.
Mais l'heure était au réjouissances, le repas fini, Charibert remercié pour ce festin ... il fallait faire les préparatifs pour la pièce de théâtre qu'ils allaient donner sous peu dans le parc du château.

- Cette pièce est une comédie, nous en avons peu à notre actif, mais celle là est plutôt légère et ne demande pas de se tortiller le cerveau pour la comprendre !! ... pour l'heure nous devons aller chercher notre carriole, elle sera le centre du décors ... nous vous expliquerons pour la suite !!

Sans plus attendre, Sandino et Zézé quittent la tablée. Non loin de là, leur carriole et les mules attendaient. le temps de l'attelage est assez rapide et les voilà revenu à Dampierre.
L'emplacement est vite trouvé, la carriole est dételée sous le regard des mules qui ne comprennent pas que le voyage fut si court, mais on ne vas pas s'étaler sur les états d'âme de deux mules …
Cali et Datan sont venus à leur rencontre, ils arrivent au moment où Sandino fait un feu à coté de la carriole.

- Alors, alors !! … on fait quoi ? dites nous vite !! demande Cali
- Nous vite !! … lui répond Zézé en riant
- Bon, soyons sérieux !! ... avant de commencer les répétitions nous allons faire les essayages de costumes … Sandino et moi serons un couple de gitan … facile pour nous !! … Datan, tu seras Joaquim, le fils ... voilà des vêtements de Sandino, vous faites à peu-prêt la même taille et toi Cali tu interprèteras Estrella, la compagne de Joaquim je te donne une de mes jupes … avec ça vous serez des gitans plus vrais que nature.

Costumes passés, textes en main voilà le petit groupe qui se met au travail, qui en fait n'en était pas un vu les rires que l'on pouvaient entendre.
_________________
Annabelle1
Le repas fini, Annabelle remercia Charibert comme les autres puis elle écouta plus qu'elle ne parla ; la guerre était pour elle un sujet qu'elle ne comprenait pas très bien , aussi c'est avec soulagement qu'elle entendit Zeze se lancer dans les explications de la pièce de théatre:[i]


Citation:

- Cette pièce est une comédie, nous en avons peu à notre actif, mais celle là est plutôt légère et ne demande pas de se tortiller le cerveau pour la comprendre !! ... pour l'heure nous devons aller chercher notre carriole, elle sera le centre du décors ... nous vous expliquerons pour la suite !!


Annabelle tout sourire regardait les préparatifs et attendait avec une certaine impatience la suite , c'est à dire les costumes , elle glissa à l'oreille de Cephiz:[/i]

Quelle soirée , je sens que nous allons bien rire .


Et effectivement , lorsque tous furent costumés les rires fusèrent ...
_________________


Zeze5
Tout était en place, les textes bien appris, les costumes passés ... Zézé, le matin même, avait demandé à Yoyo si il pouvait prêter la roulotte qu'il fabriquait, ayant besoin de deux vagos pour la pièce.

- Mais elle n'est pas finie !! lui avait-il dit !
- Pas grave ... elle a les deux roues ?!! elle roule ?
- Oui oui !! lui avait répondu Yoyo

Les deux mules ... de leurs noms la Gluante et la Galonnée en souvenir des deux gardiennes de la cour des miracles, avaient été attelées à la roulotte que Yoyo, perplexe, avait accepté de prêter. Le trajet avait été encore une fois très court pour trouver sa place à coté de la carriole magique des Tsiganes. Les pauvres bestioles avaient abandonnées l'idée de comprendre les deux bohémiens, depuis le temps qu'elles voyageaient avec eux, elles avaient fini par faire ce qu'ont leur demandait et parfois regrettaient la vie qu'elles avaient à la cour des miracles quand elle transportaient les corps des pendus de Montfaucon.

- Voilà il ne manque que le public !! ... nous aurons au moins deux personnes !!

Zézé fait un signe de la main à Annabelle et Cephiz.
_________________
Cali
Encore attablés après le bon repas de Charibert, les invités de Datan écoutèrent Zézé parler de la pièce.

- Cette pièce est une comédie, nous en avons peu à notre actif, mais celle là est plutôt légère et ne demande pas de se tortiller le cerveau pour la comprendre !! ... pour l'heure nous devons aller chercher notre carriole, elle sera le centre du décors ... nous vous expliquerons pour la suite !!


Cali ,un peu intriguée par l'explication de Zézé ,attendit leur retour et arriva avec Datan au moment où Sandino faisait un feu près de la carriole.


- Bon, soyons sérieux !! ... avant de commencer les répétitions nous allons faire les essayages de costumes … Sandino et moi serons un couple de gitan … facile pour nous !! … Datan, tu seras Joaquim, le fils ... voilà des vêtements de Sandino, vous faites à peu-prêt la même taille et toi Cali tu interprèteras Estrella, la compagne de Joaquim je te donne une de mes jupes … avec ça vous serez des gitans plus vrais que nature.


De plus en plus amusée, la brunette alla se changer dans la carriole et revint affublée de la jupe en tournant sur elle même.


j'adore les jupes qui tournent! euh...
Elle s'arrêta aussitôt pour regarder Datan dans ses vêtement de tzigane et pouffa. Uhm... tu sais que ça te va bien! Un vrai gitan .Puis se tournant vers Sandino: - Hey guapo ? Tu vas avoir de la concurrence !
Comme Zézé lui colla son texte à apprendre dans les mains , Cali ronchonna et prit une pose théâtrale , tendant le bras pour lire .


Ahhhh ! " TRAIRE OU NE PAS TRAIRE , C'EST LÀ LA QUESTION DE LA FERMIÈRE !!
Un petit coup d'oeil vers sa soeur lui apprit qu'elle avait intérêt à apprendre son texte à la place de faire l'andouille.
Uhm... ben quoi? On peut pas plaisanter ? pfffff


Du coup elle regarda attentivement son texte , grimaça et le remit discrètement à l'endroit avant de continuer à le lire en faisant quelques pas qui l'éloignaient de la carriole pour apprendre en toute quiétude.

_________________
Sandino
…Tout était enfin prêt pour le spectacle, ne manquait plus qu’à faire l’annonce qui précédait toujours le levé de rideau. Sandino à qui revenait l’exercice ne boudait pas son plaisir, d’un naturel bavard et sans timidité aucune il venait devant l’assistance qu’il observait toujours en détail avant de prendre la parole.

Ce jour là, de l’assistance réduite à une poignée d’invités du maître du lieu il fit vite le tour d’autant qu’il les avait côtoyé toute la journée. Rituel d’observation achevé il prit la parole.


- Señoras y caballeros benvengut !! sta sera é spéciale* !!...arrêt du bohémien qui se retourne pour écouter une voix venant des coulisses à laquelle il répond avant de reprendre face au publicSi Bene ho…Si si ho capito*…Veuillez m’excuser de cette interruption, on me fait savoir des coulisses que je dois parler en français sous peine de devoir traduire et de ce fait répéter, vous conviendrez avec moi que l’Italien se prête mieux à l’expression artistique néanmoins je dois avouer que bien souvent je dis n’importe quoi et que je ne parle pas Italien, traduire des propos incohérents d’une langue dans une autre ne change rien à la qualité du propos que dire alors de la répétition des dites paroles insensées…moi je vous le dis deux fois c’est une fois de trop surtout pour des âneries !! Bien revenons à ce qui nous réunis ce soir, je disais…heu je disais quoi au fait ?…ha oui !! en cette nuit spéciale de noël la carriole magiq……nouvel arrêt du bohémien qui se retourne et demandeCosa ho fato encora ?!! porca misèria* !!!…puis écoute la réponseHa !!! si !! si !! va bene !! Je te dis que ça va j’ai compris c’est pas Noël et nous sommes ici pour jouer un spectacle, je me disais aussi fait chaud pour une fin d’année…retour devant le public…Excusez moi à nouveau, je disais donc pour cette soirée spéciale à double titre, d’une part la présence de Cali et de Datan sur scène et d’autre part une première ici à Dampierre, la carriole magique vous invite au spectacle, c’est « Mais où est donc passée la 7ième Kumpania » comédie en 1 acte à laquelle nous vous convions, je dois vous préciser que l’action se déroule initialement en bord de mer, bon spectacle !!



* Señoras y caballeros benvengut !! sta sera é spéciale= mesdames et messieurs bienvenus!! cette soirée est spéciale
*Si Bene ho…Si si ho capito= oui bien j'ai...oui oui j'ai compris
*Cosa ho fato encora ?!! porca misèria= qu'ai je fait encore ? cochonne de misère !!
_________________
Zeze5




                  " Où est passée la 7ième kumpania"



Installés prés de la plage les deux vagos de la " Kumpania siete*" se font face, devant eux, un feu brûle, ses flammes lèchent la peau blanche de quatre volatiles embrochés, sous le regard brillant d'un bohémien qui tourne la broche régulièrement tout en chantonnant.


Paco :
Coucouroucoucou la paloma !! coucouROUCOUcou la PAAAALomaaaa !!!*


Réveillée par la voix du gitan qui chante aussi faux qu'une mouette, une bohémienne passe la tête par la fenêtre d'une des carrioles.


Maria-José :
- PACO !! per favore* cesse de brailler dés l'aube,
Sinon les autorités vont débarquer et me trouver sans ma robe.
En plus j'attends l'arrivée de messages,
Tu risques de faire peur aux pigeons avec pareil ramage!!


Le bohémien, la bouche ouverte prêt à répondre, regarde la broche en entendant sa compagne parler de pigeons … cette dernière soudainement, se rend compte que devant le camp la mer occupe tout l'espace.



Maria-José :
PACO !! dové siamo* … où… où est le hameau ?


Le gitan la bouche toujours béante hésite, ce qui ne fait que rendre plus nerveuse sa compagne.

Maria-José :
- Ma !!! tu vas répondre ou quoi,
Tu sembles une carpe à rester de la sorte coît.

Paco :
- Dové siamo…dové siamo !! tienes ojos* ou pas,
Au paradis avec des palomas rôties et la mer à deux pas !!


Alertée par la réponse du gitan la bohémienne disparaît de l’encadrement de la fenêtre puis saute du vago finissant d’accrocher sa robe avec des gestes nerveux, les cheveux en bataille, les pieds nus elle se plante devant l’autre vago et interpelle ses occupants.


Maria-José :
Joaquim !! Estrella !! Debout !! venez là !!


De l’intérieur de la carriole des plus jeunes, deux voix répondent en cœur.


- OUI CHEF !!
CHEF !! OUI CHEF !!


Sortis aussi vite que possible le jeune couple se présente devant la Mère.



Joaquim :
- Un problème Madre* ?…
On a perdu Padre* ?


Les poings sur les hanches sa Mère lui répond.


Maria-José :
- Hijo * moi, hier durant la nuit,
Ne t’ai-je pas dis de me réveiller en cas d’ennui ?

Joaquim :
- Si é vero Madre*,
Mais c’est Padre*
A la croisée des chemins,
Il m’a fait signe de la main
Puis a dit « Je connais bien la route,
C’est à l’ouest sans aucun doute !! »
Une légère hésitation et j’ai cru bien faire
En te laissant dormir une nuit entière.


Sa jeune épouse à ses cotés lui pince le bras en fronçant les sourcils.


Estrella :
- Mi amor* tu le sais pourtant très bien,
Avec Padre* pour aller de Aurillac à Amiens
Il passe par l'Italie via l’Espagne
Et longe la côte jusqu’en Bretagne !!
Madre* nous l’a dit et répété cent fois,
NE JAMAIS LE LAISSER MENER IL SUFFIT D’UNE FOIS !!

Maria-José :
- Et voilà où nous sommes rendus,
A coup sûr il nous a perdu.


Le silence qui s’installe entre les trois bohémiens témoigne de leur certitude, perdus ils le sont.


Paco :
De l’ail !! DE L’AIL !! donnez moi de l’ail !!


Crie du Padre* les yeux rivés sur les oiseaux qui colorent doucement au contact de la flamme, affligés les trois autres se regardent un moment avant que la Mère réagisse.


Maria-José :
- Il veut de l'ail maintenant !! allez daï* venez !!
Essayons de savoir dans quel délire il nous a ramené.


Parvenue la première prés du feu, la Madre* écarquille les yeux en montrant de l’index la broche, incapable de parler durant un bref instant.


Maria-José :
- Cosa é questi* déplumés ?

Paco :
- Palomas quérida mia* !! ... MIAM !!
Bien rôties sur le feu ... MAMamiaaaaamm !!
On va se régaler un vrai festin,
En plus, signe révélateur du destin
Elles avaient accroché aux pattes un bout de parchemin
Sans doute accroché en chemin
Lesquels m’ont bien aidé à démarrer le feu sous elles
La nature est bien faite quand même, elle nous protège sous son aile.


Maria-José :

- Porca miséria !! sei tonto* !! ces pigeons étaient les messagers attendus !!
Nous voilà beaux et cette fois bel et bien perdus !!
As-tu au moins une vague idée de l’endroit où tu nous as rendu
Ne répond que si tu sais vraiment ... bien entendu.


Paco :

- Quo lanta*.

Joaquim :
- Quo lanta* !! c’est où ça Padre* ?
Tu le sais toi Madre* ?

Paco :
- Estrella que c’est un coin sauvage, c’est du latin ignorant !!
Tsss !!! tu confondrais un lapin avec un hareng

Joaquim :
- Surement pas Padre*, quand le hareng saur, le lapin rentre
Il suffit tout simplement de se mettre entre.


Les deux hommes rient de bon cœur pendant que leurs compagnes désabusées, soupirent.


Maria-josé :

- Ma pauvre Estrella avec ces deux là je ne sais ce que nous allons devenir

Estrella :
- Je ne sais Madre* ce que nous réserve l’avenir.

Joaquim :
- L’avenir immédiat c’est ces pigeons,
Profitons de l’air marin et mangeons
Dopo* nous ferons demi-tour de la route en cour
J’ai remarqué un écriteau indiquant Tours

Paco :
- J’ai même ajouté dessous au charbon « de garde »
Puis me suis blessé par mégarde
En changeant l’écriteau de place pour ainsi tromper
La prévôté et jouer un tour aux voyageurs du Comté.
Si nous ne savons pas où nous sommes
Soyez certains qu’à l’égal de la pomme
C’est toujours prés du pommier qu’elle va tomber,
Revenu sur le chemin nous allons découvrir où nous étions allés !!

Car comme le dit le proverbe « seul celui qui sait où il va, a une chance de ne pas y arriver, quant aux autres s’ils ne savent pas où ils sont, ils y sont quand même arrivés !!… »



FIN




Traduction, mélange d'Italien, d'Espagnol et de Sandiniste

* Kumpania siete ... compagnie 7
*Coucouroucoucou la paloma !! coucouROUCOUcou la PAAAALomaaaa !!! ... Coucouroucoucou la paloma !! coucouROUCOUcou la PAAAALombeee !!! ou PIIIIgeonn
*per favore ... s'il te plais
*dové siamo ... où nous sommes
*Dové siamo…dové siamo !! tienes ojos ... où nous sommes tu as des yeux
*Madre ... Mère
* Padre ... Père
* Hijo ... Fils
*Si é vero Madre ... Oui c'est vrai mère
* Mi amor ... Mon amour
*Daï ... intraductible
*Cosa é questi ... Qu'est-ce que c'est
*Palomas quérida mia !! ... Palombe ou pigeon ma chérie !!
*Porca miséria !! sei tonto !! ... cochonne de misère !! tu es fou !!
*Quo lanta ... intraductible
*Vol dire ... ça veut dire
*Dopo ... après



_________________
_magali_
Oulààà... de justesse elle arriva pour le levé du rideau.
Se faufilant entre les invités ... elle vit Dame Wantaka absorbée ... euh par la pièce ou par aut' chose ? Nul ne l'savait, s'installant près d'elle, ne disant mot pour ne pas perturber l'oratoire des comédiens, elle écouta à son tour, observant le décors et se qui régnait bien sur en maître ... n'étaient autre que les roses bercées par le vent, de plus le soleil étant de la partie, il faisait jouer des nuances teintées de rose, de ses rayons sur chacune des pétales.
La pièce la fit sourire, puis rire ... ce fut un moment fort plaisant, elle essaya plusieurs fois d'imaginer la mer par dessus les carrioles, le bruissement des vagues sur les rochers, bordés de dune au sable scintillant O_o
... se penchant discrètement vers Wantaka elle lui chuchota :
" Ravie de vous revoir Dame Wantaka ... j'espère que vous vous portez pour le mieux ... bien que vous m'aillez l'air un tantinet fatiguée ... n'est ce pas ? " ... un regard s'en suivit, vers la scène...
Cali
Zézé et Sandino avait planté le décor près de la Boutonne. Ca donnait un aspect bien vivant à la pièce. En plus les papilles gustatives de Cali étaient en alerte au bon fumet que dégageaient les quatre volailles que faisait rôtir Sandino .

Planquée dans la deuxième carriole avec Datan , la brunette attendait son tour.
La pièce commençait bien avec un Paco plus vrai que nature poussant la chansonnette à la Sandino.


Coucouroucoucou la paloma !! coucouROUCOUcou la PAAAALomaaaa !!!*


Derrière les petits rideaux du wago, Cali assistait aussi au spectacle en pouffant quand soudain se rappelant de son texte, donna un petit coup de coude à Datan qui cria en même temps qu'elle.


- OUI CHEF !!
CHEF !! OUI CHEF !!

Puis se tournant vers Datan: Ah on a été bien là !.. si si on a été bien eeeuuu. Oups faut sortir de la carriole .

Cali écouta Datan en Joaquim pendant qu'il disait son texte puis au bout d'un moment arrivée à son tour, elle dut le pincer.


- Mi amor* tu le sais pourtant très bien,
Avec Padre* pour aller de Aurillac à Amiens
Il passe par l'Italie via l’Espagne
Et longe la côte jusqu’en Bretagne !!
Madre* nous l’a dit et répété cent fois,
NE JAMAIS LE LAISSER MENER IL SUFFIT D’UNE FOIS !!


Cali dut se retourner main sur la hanche mine de rien et regarda Zézé en Marie- josé en lui soufflant discrètement un grand sourire sur les lèvres.

Rhoo.. on dirait qu'on parle de Sandino!

Puis elle se retourna en continuant la pièce.

Apprendre un texte c'était quelque chose, mais le voir jouer en vrai en assistant aux répliques de Zézé et Sandino c'était autre chose, et Cali dut baisser la tête et regarder ses pieds pour ne pas éclater de rire devant leur jeu.
Le plus dur fut quand sa soeur s'adressa à elle.


Ma pauvre Estrella avec ces deux là je ne sais ce que nous allons devenir

Cali en Estrella regarda Datan puis Sandino et se mordit l'intérieur des joues pour ne pas rire à nouveau.


- Uhm..Je ne sais Madre* ce que nous réserve l’avenir.


Cali fixa soudain Zézé, les épaules agitées de secousses qui auraient pu faire croire qu'elle pleurait... mais en fait la brunette était bel et bien aux prises avec un fou rire qu'elle essayait de contenir.

Quand elle entendit Datan dire sa réplique, elle se cacha le visage dans ses jupons relevés pour rigoler. Quand un fou rire nous guète , c'est à croire qu'on en cherche le déclencheur.


- Surement pas Padre*, quand le hareng saur, le lapin rentre
Il suffit tout simplement de se mettre entre.


Cali alla saluer avec tout le monde à la fin du spectacle, les yeux tout brillants , contente d'avoir participé mais aussi d'y avoir assister de tout près avec ce petit côté plus vrai que nature.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 24, 25, 26   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)