Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10   >   >>

[RP] Quand le Pair n'est pas là, la jeunesse danse !

Thibauld
Il est parti ? C'est vrai ? Hannn !!!

Tant mieux cela faisait 3 heures qu'Aimbaud n'arrêtait pas de tourner en rond en râlant, ça devenait vraiment pénible. En plus on s'ennuyait sec à rien faire. C'est quand qu'on sort pour jouer à la bataille ou à l'arbalète ? On joue pas ? Pourquoi ? Parce qu'il y a la fête ? Ah oui c'est vrai la fête. Et le papa qui ne partait pas sauf que maintenant il est parti. C'est chouette ça. Ça veut dire que les deux pré-adolescents vont enfin pouvoir sortir de la chambre du fils du maitre des lieux et que ça va être la fête !
C'est la toute première fête de Thibauld. Pour le rassurer Aimbaud lui a dit que ce serait le cas pour une bonne partie des invités, mais aussi que ce n'était pas une fête. C'était The Teuf de l'année. Mieux que David Getta à Ibiza, du genre pousse les wats dans les water, et hoche la tête comme une tellière. Je sais pas si vous imaginez le truc quoi. Ça va être une pure soirée. Y'aura peut être même du taureau rouge ou du chien sombre à boire !!! Cte Classe. Il faut être blindés d'oseilles pour faire mieux que Paris Hilton à St Trop'. Or de la maille ils en ont, tous. Et même si c'est pas eux qui l'ont c'est papa et maman qui le squatte pour le moment, mais c'est tout comme parce que papa il craque tous les écus du monde pour sa Barbie Dollz chérie en sucre qu'il aime et qu'il adore ou pour son petit prince charmant en chocolat.
Alors faites pas chier. Quand on a les moyens de faire la bringue on la fait. Rien à Dire la dessus !

Revenons en à nos quatre plus ou moins d'jeuns qui glandouillent en attendant le départ du vieux. Il est parti on a dit ? Ouai j'ai confirmation de l'huissier, il est bien partit.


Aimbaud saute de joie avec son manteau de pair qu'il a volé à son père. Il se précipite en bas suivit par les deux autres grands. Léandre et Artistote machin. Il faut qu'ils préparent vite parce qu'ils ne leur reste plus beaucoup de temps avant que les invités n'arrivent et si Aimbaud veut que ce soit la fête de l'année, il faut que ce soit parfait. Alors il réquisitionne tous les larbins du château pour dresser les tréteaux, tendre les draperies et accrocher les éléments de décoration divers.

Bien sûr aucun des jeunes ne se doute que papa a sans doute des espions dans le personnel qui s'empressera de tout cafter dès que le paternel sera rentrer.

Moi j'aime pas trop préparer, je préfère m'amuser alors pendant que les trois grands semblent occupés et qu'ils ne se préoccupent pas de moi, j'en profite pour aller faire un tour dans le grand château du papa de Aimbaud. C'est aussi grand que chez dame Kilia. On a vite fait de se perdre tellement c'est grand. Les serviteurs s'activent de partout, certains arrivent là bas les bras chargés de délicieuses victuailles. Chouette j'ai faim. Je vais les suivre. Ils ne verront pas d'objection à ce que j'en pique avant le début de la fête. Et pis il y en a tellement que personne ne verra qu'il en manque.
Je marche derrière les valets qui m'entrainent de salle en salle, jusqu'à ce que je finissent par retomber sur la grande salle. Ils sont bêtes eux, pourquoi ils font le tour ? Ils pourraient faire comme tout le monde par le devant. Ce serait plus simple non ? Sont bêtes j'vous dis...


Émerveillé par une telle quantité de petits (et grands) plats, le jeune Thibauld, à peine immergé dans la vie de château en prend plein les yeux. Bon c'est sûr que c'est pas un gueux non plus. Il sort pas d'un trous tout crotté avec des haillons et une soupe au cailloux dans l'estomac. Les draps en soie, le boiseries sur les murs et les timbales en argent le petit Thibauld il a toujours connu ça. C'était son quotidien jusqu'à la triste mort de son père sauf que maintenant c'est pareil mais en dix fois plus grand. Ça fait tout bizarre surtout quand il est avec dame Kilia parce que c'est une grande dame et qu'il ne sait pas encore comment il doit s'y prendre avec elle. Quand il est avec Aimbaud c'est plus facile. Il l'a même fait page et il lui a promis de le faire chevalier quand il sera roi.
En tout cas chevalier ou pas chevalier, devant les nougats et les pains d'épices on s'en fiche un peu. Et vas y que le marmot s'empiffre. Tout ce qui passe à proximité de sa petite paluche est immédiatement englouti. Bison futé annonce une heure noire dans son œsophage tant le trafique est dense.
On crie son nom.


Mmmm comme c'est bon ça ! Et pis ça aussi c'est trop bon ce truc au miel. Ohh et je veux gouter ça la bas. Allez je plonge ma main dedans et hop tout dans la bouche. Miam délicieux. Il faudra penser à rapporter la recette à Chasteau-En-Anjou comme ça la grosse dame elle pourra m'en faire des pareils. Elle arrête pas de dire qu'avec tous ce que je mange je vais pas finir chevalier mais évêque. Ralala elle est bête, moi je peux pas faire évêque, j'ai déjà fait des voeux et ils ont jamais été exhaussés alors si je fais voeux d'être évêque ça va encore rater.
Tient on dit mon nom ? Ça veut dire qu'on me cherche ! C'est Aimbaud je reconnais sa voie. Vite je prends une poignée de caramel et je coure voir ce qu'il me veut.


Où est Thibauld ! Où est mon page ! Qu'il aille réceptionner les invités.

Tout de suite Aimbaud ! J'y vais voir qui qui y'a en bas. On fait comme on a dit tout à l'heure hein !

Le jeune garçon file tout souriant vers la porte. Il sait ce qu'il doit faire, il est content bref c'est la fête.

Je dois accueillir les gens et pis leur dire de monter ensuite je dois courir dire à Aimbaud qu'ils sont là avant qu'ils arrivent dans la pièce comme ça il pourra faire semblant de savoir leurs noms et des infos sur eux. Je sais pas trop pourquoi il fait ça si il les connait pas ? Ils auront plus rien à se raconter après. Enfin si ça ce fait alors faisons. Il y a des gens qui sont rentrés sans passer par moi, c'est pas juste ! Il n'y a qu'une fille qui joue le jeu. Faut que je sorte pour aller la chercher parce qu'elle semble un peu chargé. Autant que j'envoie des serviteurs ! Ils sont là pour ça. Moi je vais juste chercher la fille. Juste je fais comme Aimbaud m'a dit, je note son nom avant. Bérénice Elisa Albane de Jeseffe. Wahhh c'est long, il faut l'appeler comment dans la vie ? J'espère que demoiselle de Jeneffe ça suffira. Par contre elle vient d'où ? J'en sais rien moi. Tant pis.
Je vais la voir avec mes escortes portes bagages.


Bonjour Mad'moiselle de Jeseffe, vous êtes très jolie. Bienvenu chez Aimbaud pour la fête. Moi c'est Thibauld. Laissez les serviteurs s'occuper de vot' chargement et vous pouvez monter si vous voulez. Aimbaud est à l'étage.

Bon ça c'est fait pour le jeune homme. Ça manque peut être de professionnalisme mais c'est pas grave on fera avec. Aussitôt a-t-il finit d'accueillir qu'il se barre demander à un valet qui est la demoiselle qui est arrivée quand il s'occupait de Bérénice et qui est déjà entrée. Il lui répond que c'est Takoda et qu'elle vient de Bretagne blablabla. Très bien ça fera l'affaire. Tais toi esclave ! Thibauld remonte en vitesse faire son rapport à son chevalier.

Voila alors il y a Mad'moiselle de Jeseffe, je sais pas d'où elle est. Celle qui est là bas c'est Dakota, du nord. Bretagne je crois. Et pis c'est tout pour le moment
_________________
Aimbaud
[A l'étage, noyé dans les poneys]

Le Grand Frère - mais pas Pascal - lui d'ordinaire si prolixe, ne trouvait aucune réplique à ce _ 'T'aime ! si rose, si tendre, si parfumé senteur fraise-tagada. Il se mit à grommeler quelque chose d'aussi incompréhensible qu'une faute de frappe dans le patois des tavernes, tout en roulant des yeux furieux vers Cathar pour lui signifier d'agir, d'être dur, d'être vil et sans pitié.

Soudain la porte de la Grand Salle céda sous la pression d’une horde des plus sauvages, bariolées, mais par-dessus tout bruyantes. Dans un mouvement de masse, une flopée de gens se ruèrent sur Aimbaud tels des poissons en banc fuyant la marée noire, en laissant derrière eux de fabuleux nuages de confettis.


Aimbaaaauuuuud ! Darliiiiiiiiingue ! Nous sommes là ! Bonjiour! Yé soui monsignore Lotx, évêque et ménestrel, enchanté! B'soir messire! Takoda d'Ambrois, maître troubadour envoyée par la Confrérie... Depuis le temps ! J'adoooooore la déco, c'est si olde facheune ! Ramboooo ! Comment que ça fait trop plaisir de te voir ! Ma quelle belle château qué vous avez avez là, c'est oune plaisir qué dé jouer pour vous et dé pouvoir... Oh regarde Orka comme il a grandi ! J'espère vous enchanter autant que ce lieu me ravit... Et ce bleu, vraiment, c’est trop tendance ! T’assures grave. *snirrrrfllll* On est chauds, baille bi ! nous avons notre chorale d'enfants lépreux.

Bon, où qu’elle est la scène ?


Aahh… Les artistes.

Mahaut ! Quelles jouissives retrouvailles. Comment va ton foie ? Bienvenue Monseigneur Lotseu, j’ai grand hâte d’ouïr vos chants aristotéliciens. Dakota la lutheuse ! Vous nous jouerez quelques airs musclés.. Et Lynette. Du maine ! Ouh mais on était pas en guerre ? Mainoise, cherche moi des noises ! Ah ah. Oh il manque Elvix Presse-lait. Vous ne l’avez pas vu en chemin ? Il est mort aux latrines ? Ah ah. Bon un peu de sérieux !

Il frappa dans ses mains avec virulence.

Troubadours ! L’ambiance de la soirée dépendra de la qualité de la bouffe. Et de vous ! Je vous somme de régaler auditivement mes convives. On pourrait commencer par une petite musique d’ambiance, pour le coq-tell. L’heure de se déboîter les hanches viendra bien assez tôt ! Vous avez carte blanche.

Les joues rosies d’entrain, le jeune Métisse sautillait littéralement sur ses ribouques. Il observait le roulement d’un tonneau qui écrasait des serviteurs quand une voix le tira de son épileptique songerie.

Alut ! C'est toi Un Beau, le chef de la fête ? C'est vrai, t'es cré beau. Moi c'est Camille, j'a 5 ans. Elle, c'est Rosalind la nonne. Elle parle pas françois, on peut la poser dans un coin avec à boire sitoplé ? Je t'a namené plein des fûts de la bière blanche que c'était dans MA taverne à moi que MA grandeur mon papy, il ME l'a donnée.

Gente Camille de cinq ans ! Soyez ici chez vous. Qu’on fasse monter les fûts sans trop faire mousser. C’est du bon des Flandres ça, c’est pas du lait-fraise ! Qu’on enferme la nonne dans l’armurerie, elle y tiendra compagnie à mon précepteur..

Le page Thibauld l’interrompit en tapotant le bouffant de son épaulette. Il lui remit d’une part une missive, qui fut consultée avec moult grattements de mentons qui simulaient la naissance d’une barbe (laquelle n’était encore qu’un léger duvet de poussin). Puis son serviteur et non moins ami (bien qu’il existât une différence fondamentale entre les deux compères, à savoir : que Thibauld gagnait au ramponneau, tandis qu’Aimbaud gagnait à « qui pisse le plus loin ») lui murmura comme convenu l’identité des convives, nouvellement arrivés. Ainsi, quand la rouquine nobliotte passa le pas de la porte de la Salle des festivités, l’Angevignon avait déjà connaissance de toutes les informations que pouvait contenir son profil (600 ans avant facebook).

Damoiselle de Josette, je suis honorifié de vous rencontrer.

Révérence à la mode bourguignonne.
_________________
Cathar
Oh non.

Cathar eut un moment d'absence. Du genre erreur quatre cent quatre, blaque aout. Son cerveau bourré de mauvais cholestérol fit défiler sa vie devant ses yeux, et passa plus précisément en revue le contrat d'embauche – oral, comme tout contrat d'embauche honnête – passé avec Aimbaud. Il en retenait, pour l'essentiel qu'on lui demandait de filtrer aux portes pour pas laisser entrer les fouteurs de bordel, et qu'il devrait user de son physique avantageux pour protéger – au péril de sa vie – de jolies menestrelles contre des hordes de groupies fanatisées.
De l'autorité, du machisme, de la baston, des filles ; sa spécialité ! Voire quelque chose d'assez routinier, finalement pour un chevalier tribal et viril de son genre.

Mais là, ce qu'il voyait se profiler gros comme une forteresse gothique, c'est qu'il allait passer sa soirée à baby-sitter une insupportable gamine en fushia. Et ça, ça dépassait un peu de ses compétences.

Si Cathar avait des enfants – Aristote soit loué, la nature n'est pas inhumaine à ce point avec les marmots – ça aurait été vite réglé : aller, retour, transport de la créature inconsciente jusqu'au berceau le plus proche et problème résolu !
Seulement, là, comme les nobles du coin adoptaient un comportement totalement irrationnel dans leur manière d'élever les enfants, il allait devoir ruser. Et ça va de soi, il détestait ça.

« Mais pas du tout, mamoiselle Yolanda, votre papa m'a demandé de vous lire des histoires ce soir ; vous venez ? J'en connais plein, avec des chevaliers vraiment bourrins, des dragons terrifiants, et des princesses super canon. Mais genre vraiment canon ! Vous aimez les jolies histoires ? »

Évidemment, c'était pas terrible. Mais il n'allait pas lui proposer les berceuses ; la seule qu'il connaissait, c'était « la digue du cul », et son petit doigt lui disait que ça passerait moyen.
Camille_agathe
Ah mais j'm'escuse de vous d'mander pardon, ma gamine n'est pas entrée sans le page, non mossieu, pas du tout. Elle est sagement dehors, pieds dans la boue. Le jeune Un Beau lui parle...

Gente Camille de cinq ans ! Soyez ici chez vous.

Chouette, ça elle sait faire.

Qu’on fasse monter les fûts sans trop faire mousser. C’est du bon des Flandres ça, c’est pas du lait-fraise !

Grand sourire. Complimenter la bière de son papy est l'un des nombreux moyens de gagner le coeur de cette enfant.

Qu’on enferme la nonne dans l’armurerie, elle y tiendra compagnie à mon précepteur..

Enfermer...? Euh... Bon ben plus le temps d'attendre un page pour la faire entrer. La gamine grimpe les escaliers quatre à quatre, ses jupons précieux relevés à pleines mains, et se rue vers le jeune chef de la fête, non sans avoir du se faufiler entre les jambes de maints adolescents, tous mieux habillés les uns que les autres. Les yeux ecarquillés, elle est tentée de s'arrêter pour faire de jolies révérences à tout le monde, surtout à la petite fille trop jolie, en rose, la bas... Après tout, Camille ne fréquente que des adults, un bain de jouvence s'impose.

Mais le sort de Rosalind l'inquiète trop. Elle arrive à destination, essouflée.
Zut, il est occupé, soit à écouter ce qui lui chuchote un pote à l'oreille, soit à révérencifier une jolie fille rousse qui s'appelle Josette.

Oui mais ça presse. Elle se plante à coté du jeune homme qu'elle ne connait pas mais que nous reconnaitrons tous comme le page Thibaut, je dis ça pour qu'il se reconnaisse, hein. Elle lui tire la manche.

S'cuse moi, m'sieu le pote à Beau, mais il a dit faut enfermer Rosalind ? Faut pas, elle va avoir peur et Harry Stote, il sera fâché contre nous, tu vois.... Passaque, c'est une nonne, commême.

Mordillage de lèvre cro mignon.

Tu lui donnes de la bière dans la cuisine, elle t'embêtera pas. Okay ? Sitoplé. Elle peut pas dire le socret, passaque, elle parle que Anglois, alors, a pas peur. Okay ? Sitoplé..

Sourire ravageur.

Ouah, il fait cro bien la référence, Un Beau.


Heloise_marie
FC un matin doré ou tout le monde dormait hormis deux trois personnes dans un grand Castel isolé ou des champs de Sel ornaient tout le contour. Tient, du sel ça serait top comme cadeau de merci pour l’invitation. Il fallait bien utiliser à profit ce que le château de son père cultivait. Chez certains c’étaient les donzelles, ici, c’était le sel. Tout en affaire, en compagnie de sa sœur bien aimée Aurore, elle vidait sa garde robe pour la énième fois de la journée.Elle avait certes une nouvelle parure à mettre mais ne la trouvait point à son goût et voulait l'y modifier.
Sache, Charlotte –une domestique- que je n’irais point là-bas accoutrée d’une bête robe moche et vieille. Tu entends ? Alors je veux que tu fasses pour moi et Aurore…
Ah non Aurore, ne t’assois pas la dessus, il est cassé, hier j’ai vu Tristan jouer avec et un des pieds à dû lâcher car il s’est écroulé en grands fracas. C’était amusant de le voir le réparer en vitesse pour que je ne remarque rien. Il a de la chance d’estre encore petit lui, sinon il aurait tâté de mon coup de bâton. Sourire vers sa sœur puis elle se tourna à nouveau vers Charlotte… je veux que tu fasses pour moi et ma sœur, avec toutes les cottes les vertugadins ou les parures dorées de ces robes quelque chose de merveilleusement beau pour la soirée.
Tournant le dos à sa domestique elle entreprit à chercher sur sa table à bijoux de quoi se parer dignement. En temps que futur Comtesse et baronne il lui faudrait estre à la hauteur.
Comment ça quelle soirée Charlotte ? Depuis quand je te dis tout ce que je fais ? Et si mère est au courant ne te regarde absolument pas, contente toi de faire ton travail, ou j’en toucherais un mot au Comte de Salins.
Et hop remise en place de cette caillette. Depuis quand elle avait des comptes à rendre aux domestiques. Elle faisait ce qu’il lui plaisait en tout temps, tout lieu et toute heure.
J’espère que ça sera amusant et qu’on ne se déplace point pour rien. Bien que ça n’est pas loin si nous nous ennuyons il suffira de rentrer. Paroles adressées à sa sœur adorée qui, sortant d’une maladie qui l’avait rendue bien faible hésitait encore à venir. Bien que je ne sois point rassurée ayant appris que le traitre batard y serait présent. Ce petit sot ne mériterait pas d’estre invité à une telle soirée, qui plus est de nobles. Lui qui n’est qu’un vermisseau sans le moindre cœur.
AAAH Charlotte es-tu folle ? Le rouge et l’azur tu ne le mets point ensemble !!
La jeune Sparte lui arracha le tissu des mains et grommela des insultes bien choisies sur le tas. Bien, je disais quoi ? Ah oui certes, il faudra estre prudent sur le choix des jeunes hommes à fréquenter. J’ai entendu dire que le batard était blond, moche et affreusement difforme. L’on dit même, et c’est quelqu’un de source sur qui me l’a dit, qu’il a une énorme bosse sur le dos. J’ai un peu du mal à y croire, mais j’y fais confiance. Quoi qu’il en soit, il ne nous faudra pas oublier de demander les noms des damoiseaux que nous y rencontrerons.
Nouveau regard vers sa sœur. En fait, elle ne savait plus tant pourquoi elle prenait tellement de cœur à renier le traitre, il ne s’approcherait pas d’elle et ne savait pas à quoi elle ressemblait, il devait donc y avoir une chance sur quelques cinquantaine de tomber dessus. En l’occurrence aucune chance.
Tu viens avec moi hein ? Aurore, ne me laisse pas tomlber, avec qui pourrais-je rester hormis toi je ne connais point de personnes. Peut-être des élèves du collège.
Elle se redressa.
Alors Charlotte, foutreciel, dépêche toi donc, nous partons à aube pour y estre dans la journée.
_________________
margot_wolback
[Vannes, Breizh]

Un vélin distingué, un sceau inconnu. La blonde tourne et retourne la missive, intriguée. Finissant par l'ouvrir, la curiosité étant une qualité, tout le monde le sait!
AImbaud??
Flash back, souvenir d'une rencontre exprès dans les rues de Vannes. Mais elle ne sait plus qui il est, ni ce qu'il est. Pas grave, on n'est plus à ça près.
Une fête. Une fête en France!
Ben oui, facile! On pique un cheval à Môman, et puis on file à travers la campagne.
Margot secoue la tête, les bretons sont pas du genre bienvenu en ce moment en Françoisie. Et pourtant, elle sait qu'elle a de la famille en Bourgogne, ce serait peut être l'occasion.
Oui ben bon, on arrête de rêver, parce qu'en plus, elle risque de se retrouver au milieu de mioches intenables, seule grande gigue pas encore mariée, obligée de faire la conversation à des gamins qui se croient grands!

Le parchemin est abandonné au pied du lit, on y songera plus tard.



[Quand les autres s'en mêlent...]

Une blonde, sur les routes... Pas son choix personnel, mais une mission. Aller chercher une demoiselle perdue dans les conflits.
Passer de l'Anjou à la Bourgogne ne doit pas être très compliqué, suffit de pas se faire prendre, et voilà tout.
Laissant son escorte à la recherche d'un coin pour passer la nuit, laissant les rouquins se retrouver, Margot se faufile aux écuries, sautant sur le premier cheval qui passe, inconsciente des risques, ne pensant qu'à s'amuser.

Bon, pour la tenue, une robe "empruntée" sur l'étal d'une échoppe à un moment de presse, elle la rendra plus tard.
S'arrêter à un ruisseau, pour faire légère toilette, enfiler les atours, lisser les cheveux sans chercher à les domestiquer.
Le parchemin!! Bon Dieu, le parchemin!! Ahh ouffff, l'est là, un peu plié, un peu cabossé, mais seule preuve de ce qu'elle est!

Le château est là, tout près. Le cheval est mis au pas, les épaules sont redressées.
Les azurs se blindent, sévères. Cœur serré à l'idée qu'on l'arrête pour lui signifier qu'elle n'a rien à faire là, mais non, tout le monde court dans tous les sens sans se préoccuper des autres.


Demat! La fête, c'est bien ici?
Je suis... Margot. Oui, tout simplement Margot.

_________________
Estrella.iona
[Angers.]

" T'es la seule gueuse autorisée à venir, alors t'as intérêt d'être contente ! "
Voici les mots qui formulaient la réponse d'Aimbaud lorsqu'elle lui avait confirmé sa présente à sa petite fête. Bien que l'invitation précisait qu'il n'y aurait que des petits nobles. La jeunesse dorée. Le summum du nec-plus-ultra.

Tout cela pour dire que la jeune angevine risquerait de faire tâche, dans ce beau paysage. Surtout si elle était la seule qui avait des parents ni nobles, ni comtes, ni ducs, ni rien qui touche à la noblesse. Le seul lien qu'elle avait avec celle-ci, c'est qu'elle était fiancée à un fils de comte impérial. Par procuration, ça pourrait bien le faire, hein ? Ca le ferait. Ca devrait le faire.

Au départ d'Angers, quatre jeunes filles se préparaient donc à se rendre en Bourgogne pour assister à la fête du siècle. Calyce, Clélie, Natsuki et Estrella. Cette dernière avait d'ailleurs fait un effort de présentation afin de se fondre dans le décor : elle avait troqué sa robe blanche made by Calyce contre une autre non moins belle, rouge, et s'était coiffée convenablement, lissant les boucles de sa chevelure afin de la rendre plus ou moins disciplinée.

Le voyage pouvait commencer... La Bourgogne, quand même. Le père d'Aimbaud n'aurait il pas pu avoir un chateau plus proche de l'Anjou ? Ou bien Aimbaud n'aurait il pas pu faire sa fête dans le domaine de sa duduche de mère ? Nan bien sur... Trella commençait à aimer de moins en moins les longs voyages en carrosse. Le cahotement de la route, tout ça, lui donnait le mal de mer. Encore la faute à son récent accouchement, encore... Tiens d'ailleurs, ça aussi, c'était un problème. Décidément, toute la soirée s'annonçait être un problème. Elle aurait mieux fait de rester bien au chaud à Angers, à boire pour oublier ses soucis. Ca aurait été tout aussi bien que cette virée bourguignonne.

Elle hésita pendant plusieurs minutes à faire part à ses amies de son envie de rentrer. Mais elles, elles avaient l'air contentes. Sans compter que Trella hésita tant et si bien, si longtemps, que le coche s'arrêta au lieu de la réception. Et puis de toutes manières, y'avait pas de raison. Si on lui demandait son nom, le nom des terres de son père ou celui du caniche apprivoisé de sa mère, elle dirait qu'elle était là incognito, qu'elle ne pouvait pas révéler son identité pour une raison obscure. Ou bien elle se cacherait derrière Leandre. Ou bien elle fuirait. Les options de sorties étaient nombreuses.

Mais avant de penser à fuir, il fallait tout d'abord penser à entrer. Faisons les choses dans l'ordre. Les quatre filles descendirent à la file indienne. Magie, le stress de Trella semblait s'être comme... évaporé. Après tout, c'était sa deuxième mondanité, après le mariage de Nore. Elle était entrainée. Tout se passerait super bien, elle pourrait boire plus que de raison mais surtout pas "piller le buffet". Aimbaud avait été très clair là dessus, le prétexte "c'est une envie de femme enceinte" ne fonctionnerait pas.

Les filles grimpèrent les marches, il n'y avait même pas l'air d'y avoir de garde... Pourtant il lui semblait bien qu'on lui avait dit qu'il y aurait le "gros" d'Isa, Cathar, en guise de videur. Mais il n'avait pas l'air d'être là...
Haussement d'épaules de Trella à l'adresse de ses copines.


Bon, on entre ? T'façons le Nain Beau il nous connait toutes !

Si tôt dit, si tôt fait.

J'vais chercher Leandre, on se retrouve tout à l'heure ?

Abandonnant ses amies, elle partit illico à sa recherche. On fait comme chez nous, hein ?
_________________
Berenice_de_jeneffe
Bon point : la demoiselle n'a pas attendu longtemps. Car comme toute bonne jeune fille qui se respecte, elle ne pratique pas la patience. Excepté avec Nithounet, l'Oncle Licorneux. En même temps, inutile de préciser qu'elle n'a pas vraiment le choix, elle n'a pas vraiment encore envisagé d'aller récurer les douves de Ryes avec le cure-dent mythique du Destructeur. N'empêche, elle aurait bien admiré un peu plus l'architecture; comment ça c'est du bluff?

- Bonjour Mad'moiselle de Jeseffe, vous êtes très jolie. Bienvenu chez Aimbaud pour la fête. Moi c'est Thibauld. Laissez les serviteurs s'occuper de vot' chargement et vous pouvez monter si vous voulez. Aimbaud est à l'étage.
Alors là, pour le coup, si Berthilde avait été là, elle se serait étranglée avec sa propre salive. C'est que la vieille fille qui ne l'est plus vraiment est payée pour surveiller autant que faire se peut sa jeune protégée. Protéger de quoi? Et bien des représentants du sexe opposés, bien sur. C'est que la Brune, pour les avoir fréquentés étant plus jeune (quasi 25 piges, c'est pas tout jeune du point de vue lionesque), sait ce qui peut bien se passer dans des caboches en ébullition. Mais Bérénice, qui vit dans sa bulle, est bien loin de tout ça. Plus naïve en la matière, c'est pas sur que ça existe. Fin bref, le compliment, même venu d'un inconnu plus tout à fait inconnu, il fait quand même plaisir.

- Enchantée. réponse certes banale, mais c'est une valeur sure de politesse. Pour le reste, elle laisse Klaus gérer ainsi que les esclaves des lieux. Elle a bien mieux à faire, comme enfin pénétrer dans le lieu de la future débauche de la noblesse grandissante et future prétendante aux hauts postes des fonctionnaires royaux. Beh oui, les vieux ne sont pas éternels et finiront bien par crever un jour. Pour preuve, les siens. Et puis tout le monde sait que le peuple doit rester à sa place, puisque de toute façon, étant inculte par définition, il ne peut en être autrement. Et si certains présagent un changement dans l'ordre des choses, ils feraient mieux d'aller vider pintes sur pintes, au moins ils ne perdraient pas leur temps.
- Quand dois-je revenir vous chercher?
Regard oblique oscillant entre le bleu paternel et le vert maternel. Elle l'avait déjà oublié celui là. Dans le genre rabat-joie, on fait pas mieux, elle qui s'empressait déjà d'aller à la rencontre de son hôte. Et pour seule réponse au garde flamand, elle lui tourne le dos : elle a bien autre chose à faire. Qui plus est, elle fait ce qu'elle veut non?

Bon ou qu'il est donc le de Josselinière? Pas le tems de se perdre en nouveaux songes sans intérêt. Si son intuition ne la trompe pas, il semble que se soit le jeune homme auquel s'adresse le jeune Thibaud.

- Voila alors il y a Mad'moiselle de Jeseffe, je sais pas d'où elle est. Celle qui est là bas c'est Dakota, du nord. Bretagne je crois. Et pis c'est tout pour le moment
- Damoiselle de Josette, je suis honorifié de vous rencontrer

- Enchanté Messire de Josselinière. Et c'est de Jeneffe. Non pas qu'elle défende le nom de son père, mais vu qu'elle le porte, elle ne tient pas spécialement à ce qu'on l'écorche. C'est qu'à cet âge là, l'ego n'est pas un élément de moindre importance.Je viens du Maine accessoirement, mais les vins que j'ai fait porter viennent de Flandres. J'espère qu'ils vous conviendront.

Et si vous le souhaitez, Bérénice devrait faire l'affaire pour échanger plus aisément.
Petit sourire et rouge aux joues. C'est que la petite héritière en attente de son héritage n'a pas l'habitude de parler à des représentants du sexe opposés d'à peu prêt son âge et qui ne font pas partie de son entourage. Et s'inclinant légèrement à son tour, c'est un regard interrogateur qui tomba sur un truc pas plus haut que trois pommes qui dénotait icelieu et qui semblait avoir une langue bien pendue.
_________________
Bérénice Elisae Albane de Jeneffe Riddermark
Baronne de Calmont de Plancatge
Damoiselle de Lorgie
Natsuki.
Résumé

Calyce, clélie, trella et natsuki sont arrivées en même temps à la fête. Natsuki est en bas, dans la salle de réception (du moins ce qui me semble le plus probable) et attend tout en observant les personnes qu'elle peut voir.

Narration

Du club des quatre, où si l'on compte en cerveau on en arrive difficilement à deux, la deuxième dans l'ordre d'ainesse est Natsuki. Je ne la présente plus, j'en ai marre de cette tâche fastidieuse.
Elle doit son carton d'invitation au titre de vicomte de son père. Y'a plus ronflant mais on fait avec, puis d'toute façon son papa c'est le meilleur à 800 lieues à la ronde, et toc !

Si y'en a pour qui les mondanités font parties de la vie quotidienne et s'y sentent comme un poisson dans une eau puante, Natsuki elle se fait plutôt l'effet d'un cheesecake dans un moule à gaufre. Vous dire à quel point celà m'est compliqué de vous le narrer. Rajoutez-y quand même une sauce pesto-chocolat pour le fun et vous comprendrez peut être. Bref, elle se demande ce qu'elle fout là. Et en plus les mondanités elle connait pas, même qu'elle a pas été invitée au mariage d'Aléanore. Du reste elle ignorait qu'elle s'était mariée.
Elle pose donc son regard un peu partout sur les personnes et qu'elle peut voir vu qu'elles sont pas en haut. Jolie,gracieuse, jolie gracieuse, bien habillée, bouille sympathique, jolie parure...Et ce faisant elle s'auto-dénigrait; non pas qu'elle appréciait ce sport, mais les cheesecake napés de sauce pesto-chocolat dans les moules à gaufres ont une fichue tendance à s'auto-dénigrer...En plus elle a rien emmené, n'a pas d'affaires à se débarasser, n'a pas de verres en main et n'est pas en rut. Du reste quand bien même elle l'aurait été elle se réserve pour Théobald, alors.

Wait and see est donc son actuel crédo.


Edit pour ajouter le résumé, comme ça plus pratique si on n'a pas envie de se taper tout le texte. Vu qu'il va y avoir du monde et que ça risque d'être bordélique...z'avez le droit de pas faire pareil mais j'pense que c'est pas plus mal. Et pardon pour le HRP

_________________
Camille_agathe
En attendant la réponse du page qui ne l'a peut-être pas entendue, Camille entend la jolie Josette répondre à Un Beau.

Enchanté Messire de Josselinière. Et c'est de Jeneffe. Je viens du Maine accessoirement, mais les vins que j'ai fait porter viennent de Flandres. J'espère qu'ils vous conviendront.

Flandres. Ca fait une raison de relever le nez. De Jeneffe, ça en ferait deux, mais Camille n'est pas assez concentrée pour repérer un nom qu'elle n'a entendu qu'une ou deux fois en taverne.

Elle le releve donc, le nez. Et tombe sur un regard interrogateur. Un grand sourire à la jeune fille, et une révérence maladroite, avec raccrochage aux braies de Thibaut. Si ça, ça le fait pas réagir, elle devra s'enquérir du sort de sa nonne angloise auprès de quelqu'un d'autre. Ca lui fait pas peur, remarquez.

Tu connais mon pays mamoiselle ? Moi j'a amoné la bière de la bas. T'en veux ?

Camille, t'oublie pas un truc, là ?

Sitoplé merci ?

Non, l'autre truc.

Ah, et moi chuis Camille-Agatheu de Clairambault. Cré chantée.

Mieux. Peut mieux faire, mais ça passera pour cette fois. La gamine jette un regard au page, attendant toujours qu'il la rassure quant à la colère du grand Harry Stote si on enfermait une nonne, même angloise.


--Yolanda_isabel


Il aurait été étonnant que Yolanda Isabel explique à son grand frère le bienfondé de sa présence à ses côtés au moyen d'une diatribe dramatico-théatrale - amis de la littérature, souffrez - pour la simple et bonne raison que l'Etoile Angevine - et la vraie - n'a pas encore eu l'heur de découvrir les joies de l'apprentissage de la réthorique, et plus simple encore, l'enfante n'a que 3 ans. Néanmoins même âgée de 3 ans, une fille reste une fille avec son lot de stratagèmes pernicieux, sournois, fourbes et quantités d'autres adjectifs du même acabit, et c'est ainsi que l'Etoile fixe son frère avec toute la déception du monde.

Toi, mon Autre, devant tous, tu me ridiculises en me chassant, tu redeviens l'Autre .. Alors sans un regard à Aimbaud, la petite main potelée se pose sur le bras imposant de Cathar.


_ C'est pas des choses d'hommes, laisse ..

Et voilà, comment marche l'Etoile du haut de ses 3 piges, simplicité et logique infantine, quand bien même Aimbaud ne veut pas d'elle, ce n'est en aucun cas à un homme de s'en charger. Alors, elle ignore avec superbe les vils méchants pour ne se concentrer que sur la fillette qu'elle rejoint.

_ 'Ttends .. JEANNEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEUH !!

Pour qui connait la mesnie de Corbigny, il est évident qu'il n'y a aucune Jeanne, si ce n'est l'infortunée et première nourrice de Yolanda, laquelle, dieu ait son âme, est morte suite à l'ingestion d'un goûter préparé par les soins de la petite. Partant de là, les nourrices se succédant à vitesse grand V, il aurait été inutile que l'Etoile retienne tous les prénoms, ainsi donc, il est normal qu'alors, Yolanda hurle le prénom de Jeanne, et que ce soit Lise, sa 203ème et actuelle nourrice qui accourt.

_ Va che'cher la nounou de la fille et 'mène la, la cuisine 'vec toi.
_ Bien, votre grace

Rien de moins étonnant au fait qu'une fille de ducs, destinée depuis sa naissance à devenir duchesse, se fasse appeler de la sorte, et une fois, la question domestique réglée, la petite blonde se tourner vers la petite brune.

_ T'es 'n' amie ?

Et un sourire réjoui à cette idée, puisqu'elle n'a pas d'amis, et un sourire offert à la grande rousse à ses côtés, pour le principe, t'es sympa, tu m'as l'air mignonne, alors, j'vais faire une excep'.. J'aime pas ce mot.. Je préfère sourire. Smile !

_ Toi aussi ?

___________________
[/quote]
Camille_agathe
Foutrecouille, pense Camille, parce que pas mal de "grands" en taverne se délectent à lui enseigner le pire des langages. Notez tout de même qu'elle ne le dit pas, parce que quand on fait partie d'une des plus grandes familles de flandres, si ce n'est la plus grande, on parle beau. Bâtarde ou pas.

Je m'égare. Donc elle pense : Foutrecouille, une petite fille ! Plus petite qu'elle ! De plus petit qu'elle, elle n'a jamais vu qu'un garçonnet de trois ans environ. Balthazar d'Harlegnan, le fils de sa marraine Rosa.

Les yeux de Camille s'illuminent de curiosité et de contentement. L'enfant se plante devant elle, lui dit d'attendre. Surprise, Camille ne fait rien et observe. Ouah, elle crie fort. Chapeau.


_ Va che'cher la nounou de la fille et 'mène la, la cuisine 'vec toi.

Camille se gratte la tête. La fille, c'est elle ? Ben elle a pas de noun...Suivant du regard la nourrice, elle aperçoit bien vite une cornette de nonne anglaise traverser au loin... Et sourit à la fillette blonde. Faut que je vous dise un truc. Camille adore, vénère et adule les blonds. Tout ça parce qu'elle a eté elevée dans le culte d'un père mort et blond, pour ne découvrir que plus tard qu'il était vivant. Et blond. Mais revenons à cette blonde-ci.

Merci ! Rosalind c'est pas ma nounou, c'est ma nonne. 'Reusement tu l'as monée aux cuisines. Sinon Harry Stote, y sora point content, hein.


_ T'es 'n' amie ?

Camille sourit. Elle est pas contrariante, Camille.

Okay ! . Une micro pause, le temps que l'enfant pose la même question à la jolie rouquine, puis... T'es chef ici aussi, alors ? Comme Un Beau ? C'est chouette, moi je suis la chef que dans ma taverne à moi que ma grandeur mon papy il m'a donnée.

Un regard accompagné d'une moue déçue au page Thibaut. Elle aurait cru qu'il etait assez grand pour sauver sa nonne, mais visiblement, c'est la petite Rose qui sait y faire. Coup d'oeil inquisiteur à Un Beau, le chef de la fête. Lui... c'est "pas graffe" il est trop sollicité pour s'occuper de tout. Retour zoom sur la petite Rose.

Moi chuis Camille, j'a 5 ans. Montrage du nombre de doigts. Et toi ?


Pandorha
[Quelques heures avant la fête, en Château-Chinon après le mariage]

Elle avait reçu une invitation pour une fête, en Bourgogne. D'un fils de noble dont elle avait entendu parler sans plus de précision.

Bourgogne là ou elle avait maintenant des terres partagées avec son époux, Théodomir de Hennfield, leur mariage avait eu lieu le 30 août. Aussi elle décida puisqu'elle n'était pas loin d'accepter l'invitation, elle fit donc atteler un carrosse aux couleurs des Hennfield et pris le soin de se préparer.


Marie, faites prévenir ma belle-soeur qu'il va être l'heure d'aller à la fête. Elle ne doit pas être loin. Pandorha partit ensuite dans la chambre qu'on lui avait préparé, le Duc de Louhans avait fait route pour Cosne et elle rejoindrait Orléans où elle devait séjourner pour rendre visite à sa cousine et son cousin. Elle avaiteu raison de faire confectionner plusieurs robes à l'avance, le Duc avait fait les gros yeux mais après tout il ne voulait quand même pas qu'elle porte deux fois la même robe !

Critos ! Critos ! Elle attendit quelques minutes avant de voir entrer Critos son propre intendant. L'attelage est prêt ? Dois-je vraiment avoir des gardes ? La route ne doit pas être si dangereuse.

Oui Madame la Duchesse vous le devez. Vous avez consommé votre mariage et si cela se trouve vous portez votre héritier nous devons donc prévoir.

Mais voyons Critos surveilles-tu mes nuits avec le Duc ? Critos la regard en rougissant monstrueusement. Non Madame la Duchesse mais c'est que vous, comment dire,avait la voix qui porte...Critos ne sait plus ou se mettre et alors la Duchesse non plus, elle sent ses jambes se dérobée mais parvient à rester droit comme une flèche.

Bon laisse-moi et ne parle de ceci à personne veux-tu sinon je trouverais bien comment te le faire payer ! Pandorha n'avait pas l'habitude de menacer mais la c'était vraiment intime. Après quelques instants elle fut prête, robe violet, très belle avec une ceinture noire faisant ressortir le tout et ses cheveux attachés laissant quelques mèches libres... elle avait du faire vite car même si Château-Chinon était proche du Domaine ou se tenait la fête n'était pas la porte à côté.

[Dans le carrosse]

On est bientôt arrivé ? Elle regarda le pauvre Critos par la fenêtre du carrosse assit sur son fidèle destrier qu'elle lui avait offert pour service rendu.

Non Madame la Duchesse. Il n'avait pas l'habitude de l'appeler ainsi, pour lui elle resterait la fille de son père, le Vicomte de Savigny mais il fut heureux d'apprendre son mariage.

[Enfin la terre promise !]

Le carrosse arriva dans la cour et on aida Pandorha à sortir du carrosse. Elle fit quelques pas pour rejoindre les portes, Marie avec elle, Critos avait eu le droit à sa soirée de libre pas trop loin de façon à pouvoir repartir si elle fut prise de fatigue. Une personne ouvrit, la regarda de bas en haut avant de lui demander qui elle était.

Voici la Duchesse consort de Louhans, Baronne Consort de Château-Chinon et de Ciel et Dame de la Fortillesse, Pandorha de Hennfield Noldor. Marie avait pris la parole tout naturellement sans se soucier de Pandorha qui en avait l'habitude.

Après que la garde lui ai cédé le passage elle entra et fut dirigé là où la fête devait se tenir, elle ne connaissait personne il fallait le dire, elle avait longtemps vécu enfermé à l'écart du monde pour parfaire ses études et une fois rentrée auprès de ses parents elle avait pris ses fonctions en diplomatie mais n'avait pas pu rencontrer autant de monde qu'elle l'auraitvoulu. Elle attendit donc que son petit cousin par alliance vienne à elle.
_________________
Thibauld
Hein on m'parle ? C'est ce petit bout de fille qui me demande un truc. Elle veut pas que j'afferme sa nonne dans l'armurerie comme le voudrait Mbaud. Ça fait quoi qu'elle soit dans l'armurerie ou ailleurs ? Enfin ouai quoi c'est vrai moi j'y suis pour rien, elle pourrait s'en occuper tout seul de sa nonne. Même pas la peine de te mordiller la lèvre, t'es trop jeune pour moi petite. Et pis si ta nonne est angloise elle m'intéresse pas parce qu'elle pourra rien me dire à ton sujet alors j'men fout. Je vais faire genre j'ai pas entendu.

Sur ce revient Yolanda, la petite Rose chérie de son papounet et accessoirement la soeur de l'hôte de ce soir. Un petit ange blond comme sa mère, du même sexe que sa mère avec les mêmes yeux que sa mère. Bref elle a trop copié sa mère la fille. La piotte a réussi à bananer son frérot comme une princesse. Elle est cro forte. Sa grâce gueule aussi fort que sa mère (pour changer) le nom de feu sa nourrice mais elle peut gueuler n'importe quel nom la femme qui est en charge d'elle pour le moment (à savoir que moment ça dépasse rarement le mois) sait qu'elle doit rappliquer quand l'autre gueule. De toute manière elle n'est même pas censée rappliquer puisqu'elle doit être continuellement à proximité d'elle. Seulement ça fait plus mieux de gueuler le nom de sa nourrice qui est à 3 mètres. '
Enfin le petit sucre d'orge à son papa demande à son esclave temporaire de bien vouloir conduire la nonne de notre invité flamande dans la cuisine plutôt que dans l'armurerie. Wahh ça épate Thibauld ça. Cette fille émane tellement de prestance ducale qu'il veut une femme comme elle. C'est dommage qu'elle soit trop petite sinon il l'épouserait bien. Peut être que quand elle sera plus grande ! Ho pis non doit y avoir plein d'autres filles comme elle. De toute manière les filles c'est pas comme les gâteaux, ça l'intéresse pas pour le moment. Il verra quand il aura de la moustache.


C'est pas que je vais m'endormir là mais j'ai du trav... HEY ! Qu'est qu'elle fait ! Qu'elle fait ! Qu'est-ce qu'elle fait ! Han ?????? Hein ??? Gné ? Brupff... Smurch... prout.
Jte pointe du doigt la Camille Agathe. N'espère pas t'en tirer comme ça ! J'pense même pas à Nymphomane parce que je sais pas ce que c'est mais je saurai c'est le mot qui me viendrait à l'esprit.


Elle m'a tiré sur mes braies ! Elle a tiré sur mes braies !

Jme demande si ça veut dire qu'elle est amoureuse ? Beurk, j'espère pas. C'est une gamine. Moi j'veux pas être l'amoureux d'une gamine de 5 ans. Même si les grands des fois ils ont des épouses plus jeunes moi je veux pas. Je trouve que c'est pas terrible. Bon il y a Yolanda mais c'est pas pareil. C'est un petit morceau nougatine. Elle est trop impressionnante quand elle parle et quand elle ordonne qu'on enferme la nonne dans la cuisine plutôt que dans l'armurerie. En plus elle est trop intelligente d'avoir eu cette idée. Ça ce voit qu'elle est fille de duc et duchesse. Moi j'trouve qu'elle est toute mimie quand elle donne des ordres à sa Jeanne. Je fais des grands yeux même si j'ai pas besoin pour la voir toute entière.
Bon c'est pas que j'ai pas envie de rester mais j'ai d'autres invités à aller réceptionner et tout et tout. Je prends congé avec une pensée derrière chaque n'oeil. D'un coté la petite soeur de Mbaud et de l'autre le regard triste de Camille qu'elle m'a lancé juste avant que j'me tire.


Dans l'escalier principale de la vaste demeure du pair de Josselinière, Thibauld, jeune page au service d'Aimbaud fils du proprio et surtout ami parce qu'il a gagné au ramponeau et que des fois ils habitent ensemble chez dame Kilia. Oui donc dans l'escalier, Thibauld croise des serviteurs venus de partout qui montent et qui descende. C'est à ce demandé si c'est une fête pour noble ou pour valet et si on songe que chaque noble vient avec au minimum une suite de 5 gens ça va faire un max de larbins à loger ça.
Tout ça Thibauld ça l'importe peu. Il a pas fait le rapprochement entre serviteur et chambre parce que pour lui ça dort pas, un serviteur. Et donc il se promène dans la cours où il voit de nouveaux convives à accueillir. Premièrement la fille la bas sur le cheval. Cours Thibauld cours !


Demat! La fête, c'est bien ici?
Je suis... Margot. Oui, tout simplement Margot.


Bonjour Margot ! Soies la bienvenue chez Mbaud. Je suis Thibauld et c'est moi qui a le mission de te réceptionner et de te dire que tu es très jolie ce soir. Tu es pas la même Margot que je connais parce que moi celle que je connais elle est rousse et c'est ma soeur. Viens pas là, Mbaud est au premier où qu'il reçoit.

Bon elle c'est fait, suivante ? Han ! Trella, j'ai pas besoin d'aller me présenter et j'irai dire b'jour plus tard parce que là y'en un autre fille à aller accueillorer. Je file vite voir le garde en courant très vite. Moi aussi je veux faire comme Mbaud, connaitre le nom des gens avant. J'apprends de la bouche du reitre que c'est la duchesse de Louhans, Pandorha de je sais plus quoi moi...
Pas grave je reviens à elle, j'ouvre la porte de la voiture pour qu'elle puisse sortir


Bonjour madame duchesse Pandorha, je suis Thibauld et le chef de la fête Mbaud m'a demandé de réceptionner tous les gens. Z'avez fait bonne route ? D'où vous venez ? En tout cas m'dame vous êtes très jolie pour la fête.

Voila elle aussi c'est fait. Il reste plus qu'à remonter faire son rapport à Mbaud

_________________
Camille_agathe
HEY ! Elle m'a tiré sur mes braies ! Elle a tiré sur mes braies !

Camille sursaute, lève le nez vers le cri poussé, et dévisage Thibauld, interdite. Déjà, elle voit pas ce qu'il y a de mal à se rattraper à des braies. Elle allait pas tomber devant la jolie rouquine, non plus.... Sont bizarres, les grands, des fois !

Elle le regarde tourner les talons après son étonnante réaction, somme toute... exagérée. Ben oui, a 5 ans, elle est loin encore de l'âge ou ça se fait pas de se rattraper à tout et n'importe quoi pour pas tomber. L'ingénue se tourne vers sa nouvelle copine blonde et la jolie rouquine qui connait les Flandres d'un air de dire "c'est quoi son problème au page ?"

Euh... il est vesqué ? Il est pas un peu zinzin, le serviteur à Un beau, des fois ?

See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)