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[RP] Hérisson ivre

--Alcoolix
[ Estuaire de la Gironde,6 septembre 1458, 23 heures 50]
Citation:

"Capitaine Elfenoire"
Jojo !! Viens aux ordres , inutile de les poursuivre pour rien. Une prochaine fois ils auront moins de chance.


Alcoolix , joseph de son prénom dit Jojo se dirigea vers son capitaine en grommelant

Pffff elle va me tuer ! courir a gauche , a droite (aller boire un coup de vindjo) pointer les canons ,
allumer la mèche (aller boire un coup de vindjo)
Hisser la voile (aller boire un coup de vindjo )
Affaler la voile (aller boire un coup de vindjo)


Jojo avait a peine eu le temps de boire un coup avec tout ça...

Citation:
"Capitaine Elfenoire "
Demain, demain on verra.



De retour dans sa cabine
Il se rattrapa en remplissant un grande chope de sa mixture qu'il avait réussi a faire passer sans que elfe le vois ! trop occupée a regarder le chargement principal
Composée de vin ,de miel et d'épices "girofle , laurier quelques pommes et surtout une bonne rasade d'eau de vie de vieilles prune (enfin voir la bouteille...^^))
Jojo s'endormit en serrant très fort sa barrique






Toni_montana
Toni_montana a écrit:
[estuaire de la gironde; le 06 spetembre 1458. A vue de nez dans les 18 heures...]

Passation de commandement banal ou presque sur le Feddw Ddraenog. Harpège lui tend la barre. Il prend alors en compte les consignes. Une nuit qui lui semble calme et sereine au premier abord.

Harpège lui explique la situation. il prend alors en compte l'ampleur de ce qui les attend.


un pirate? et tu comptes lui causer fleurette? Pour un marin aguerri t'en a fait une belle, là ! bon ca va faire un peu de sport ...

Une caraque contre un mauvais marcheur, combat perdu d'avance. nan mais c'est pas possible !

Harpège le laisse grommeler et part en haussant les épaules. de toutes façons, difficile de parler avec lui quand il s'emporte.

J'le savais! j'le savais que ca valait rien ce p'tit bateau! vivement qu'on change !

Il continue a grommeler en prenant la barre et laisse échapper quelques jurons. Il réfléchit quelques instants , prend en compte la positon que prend le vaisseau en face, puis se lance dans de multiples manœuvres pour remettre le bateau dans le sens du vent et hors de portée du canon adverse.

Les coups de canon sifflent, mais échouent dans le sillage de la frêle embarcation qui rebrousse chemin vers l'intérieur de l'estuaire.
par une mauvaise manoeuvre, alors qu'il se croyait sorti d'affaire un boulet passe au travers du bateau emportant avec lui une partie de la balustrade.


/SPAN>
Citation:
06-09-2010 22:00 : Votre bateau reçoit 1 points de dégâts.


le coup ,assez violent, fait tanguer le bateau, faisant lâcher la barre a Toni qui se jette dessus de toutes ses forces afin de maintenir son cap

Sur le pont , il entend des murmures inquiets de l'équipage. Le comte dans un accès de fureur leur lance


Le premier que j'entends appeler Aristote ou qui sais je à l'aide, je l'envoie moi même par dessus bord!

C'est de sang froid que nous avons besoin, pas de miracle!

1 On ne coulera pas, parce que j'ai horreur de l'eau!
2 J'ai pas résisté a deux guerres contre le Languedoc, décapité l'hydre et survécu a des années parmi les boulets pour être sabordé par la première vermine venue !!!
3 On ne coulera pas parce que ...euh .... parce que c'est comme ca !

maintenant, tous a vos places, et on lâche rien !


satisfait de son argumentaire quelque peu branlant, il reprend sa tactique. Ses mains se crispent sur la barre, il jette de temps en temps un coup d'oeil vers l'arrière du bateau , la cogue les poursuit toujours.

Maudit soit il! Il me paiera cet affront , parole de Montana!

il continue ses manœuvres d'évitements et lorsque le poursuivant semble plus loin a l'horizon, il lâche la barre pour prendre en compte l'ampleur des dégats, faibles mais bien réels.

Il prend alors un parchemin et une plume, puis eécrit un message dont il a le secret au capitaine de l'autre bateau. il accroche le message a la patte d'un pigeon puis le jette assez violemment dans la direction de l'autre bateau . Après quelques secondes grogui sous le coup du violent jeté, le volatile reprend ses esprits et son vol en direction de l'autre bateau.

il revient quelques instants plus tard avec le message de l'autre bateau. il prend le message, lit , esquisse un léger sourire. Il froisse le message et le jette.
Alors qu'il se sait hors de danger, il avance sur le pont pour faire un petit topo a l'équipage.


Hem! bon ... nous avons rencontré un .... un p'tit lapin! ce vilain petit lapin a voulu faire ses canines sur notre p'tit bateau.

Il s'est surement dit qu'un p'tit bateau comme celui là, il n'en ferait qu'une bouchée, le seul problème c'est que même avec de bons outils , un mauvais ouvrier ne travaillera jamais bien.

La preuve en est faite, malgré l'assaut mené, notez le courage d'attaquer un bateau deux fois plus petit! vous pouvez constater que de légers dégâts sans grande gravité. Ce qui ne veut pas dire que cet incident est oublié.

le civet sera à mon menu!

la colère le quitte peu a peu. Il reprend son calme , boit un bon verre de remontant, puis reprend

nous nous dirigeons droit vers le port de blaye, j'vois pas le phare, ca risque de piquer, hein? alors accrochez vous, on sait jamais.

Si vous me cherchez, j'suis au mess! ou ailleurs! d't'facons, j'peux pas être bien loin.

il laisse ainsi la barre à Harpège. Se rendant au mess , histoire de se faire passer la frayeur qu'il vient d'avoir, même s'il est resté impassible pour ne rien montrer a l'équipage, il ne pu s'empecher de penser qu'une bonne étoile était au dessus de lui ce soir










































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Harpege
droit sur le port, d'accord. Oui elle se souvient bien de la configuration des lieux, ils y sont passés de jour il y a peu de temps. Il avait l'air en construction ce port. Pour ça sans doute qu'il n'y a qu'un fanal rouge ?

Dans le grand silence de la nuit, l'équipage paré, elle mena le Ddraenog droit sur …. la chaine à l'entrée du port. Oooops. La barre manqua lui échapper des mains sous le choc, et la chaine en raclant la quille fit un bruit tonitruant. Raté pour la discrétion.

Logiquement, l'étape suivante est une salve de la part des canons. Fort heureusement, ils n'avaient pas l'air d'avoir été installés encore. Le navire passa donc sans dommages entre les piliers du port. Mais elle ne voyait pas bien, où est ce quai non d'une pipe en écume ? Douououcement, voilure réduite, petite allure, douououcement.

Et dans un fracas d'apocalyspe, le Ddraenog s'écrasa sur le quai situé bien cinq mètres en deçà des prévisions les plus optimistes. Ooops.
Le choc ébranla la membrure, fit vaciller les mats, jeta à terre quelques cordages et à l'eau quelques paquets divers.


bon, on est arrivés, tout le monde descend

demain, faudra penser à une inspection sérieuse quand même ….
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Alexandre*
Il était un petit navire qui...Le Vice Amiral de France chantonnait alors qu'il était sur le quai du port d'Agen lorqu'un mouette cria et vint se poser sur son épaule tout en se lachant surement de plaisir.

Sale bestiole, tu peux pas allez voir ailleurs...Regarde moi ça dans quel état du met mon uniforme

il s'aperçu qu' un message était accrocher à sa patte, il le prit et le déplia

Tient des nouvelles, j 'espere qu'elles sont bonnes



Citation:
à vous Alexandre* de Demessy-Montferrat, Vicomte de Nérac

de nous Harpège, dame de Broquiès, capitaine du Feddw Ddraenog

ce soir à 20 heures, Elfenoire, barrant la caraque l'Elfe des mers, m'a signifié son intention de couler mon navire au lieu de le croiser aimablement comme il est coutume en mer.

je barre un mauvais marcheur, le Feddw Ddraenog, sur lequel se tient Toxal, chambellan du Rouergue que j'escorte vers l'Irlande. Face à une caraque, je n'ai aucune chance. Je vais tenter une fuite et un accostage de fortune, le chefs de port de Blaye, le cam, le maire de Bordeaux ne me répondent pas. J'en appelle à la solidarité des gens de mer pour que la mort de mon époux, de mon fils, de mon capitaine en second, Tendrell, de la nourrice de mon fils et de mon suzerain ne restent pas impunies.

qu'Aristote nous garde

Harpège, dame de Broquiès



Quoi un pirate dans l'estuaire ? Ça c'est du jamais vu.

il ressortit la charte de l'Amirauté, un passage était trés précis sur le sujet. Des suites seraient données à cet acte de piratage


Citation:
IX-7 De la Course et de la Piraterie:

L'Amirauté de France est aussi là pour veiller à ce que le commerce se fasse sans encombre sur les côtes et les fleuves du Royaume de France. Ainsi l'Amirauté de France est la seule a pouvoir donner des lettres de marques à un Capitaine de navire -en dehors de Sa Majesté le Roy de France, du Grand Maistre de France & du Connestable de France - pour pratiquer la course au large contre les ennemis de Sa Majesté le Roy de France.

En dehors d'une guerre privée, quiconque attaquerait un navire sans posséder lesdites lettres de marques, ou dont les lettres de marques n'autorisaient pas la prise dudit navire, sera considéré comme un pirate et traité en tant que tel.


Il prit sa plume et rédigea une autre missive afin que soit secouru les passagers du bateau en détresse et que soit assuré protection dans un port de Guyenne, car on ne pouvait devant Aristote laisser mourir des personnes


Citation:
Au Duc de Guyenne Trunks
D'Alexandre de Demessy-Montferrat, Vice Amiral de France

Votre Grâce,

Je vous demande, au nom de l'Amirauté de France, de bien vouloir faire votre possible pour préter assistance à un navire ayant fait l'objet de piraterie dans l'estuaire de la Garonne, le "Feddw Ddraenog" commandé par le Capitaine Harpège.

Celui ci est endommagé et de nombreux passagers sont à son bord, dont le Chambellan du Rouergue.

Qu'Aristote vous protege

Alexandre de Demessy-Montferrat
Vicomte de Nérac, Seigneur de Pierre Buffière


L'Amirauté de France ne pouvait pas ne rien faire devant cet acte délibéré de piraterie.

Il était de son ressort de prendre des mesures adéquates afin que cela ne reste pas impuni. Nul ne pouvait s'attaquer aux navires du Royaume de France en espérant échapper à sa justice.

Alexandre avait déjà pris des mesures conservatoires et avait pris contact avec le Duc de Guyenne et la Duchesse de Gascogne.

Il rédigea une annonce au nom de l'Amirauté qui serait officialisé sous peu :



Citation:
A Elfenoire, Capitaine de la caraque l'Elfe des mers,
Aux Régnants du Royaume de France

Du Vice Amiral de France, Alexandre de Demessy-Montferrat, Vicomte de Nérac, Seigneur de Pierre Buffière

Au nom du Roy, du Petit Maitre de France et du Connetable de France, suite à l'attaque que vous avez mené contre le navire du Capitaine Harpège le "Feddw Ddraenog" nous vous déclarons pirate et ennemi du Royaume de France.

Nul port du Royaume ne pourra vous accueillir sans que vous ne soyez traduit devant les tribunaux du Royaume pour Haute Trahison.

Lettre de marque sera confié à tout Capitaine en mesure de couler l'Elfe des mers et pourra garder 90% du butin.

Faict au Louvre en ce 6ième jour de Septembre 1458

Alexandre de Demessy-Montferrat, Vicomte de Nérac, Seigneur de Pierre Buffière
Vice Amiral de France





[Image retirée, pour connaître les raisons, voir les Regles d'or.
Bon jeu.
Modo Rod']

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Brann
[Estuaire de la gironde; le 06 septembre 1458. Pendant l'attaque, un peu avant, un peu après...]

Contrarié ! oui c'est le mot : CONTRARIE.
Brann l'était, enfermé dans sa cabine, accroché à son écritoire essayant tant bien que mal de faire une jolie illustration pour l'AAP. Déjà qu'en mer les corbeaux ne passaient guère entre le Hérisson ivre et l'imprimerie... D'ailleurs, Brann songeait sérieusement à prendre un goéland comme porteur de messages par ce que la corbeau avait du mal au dessus des océans...
Et tout ce bruit sur le pont ! grrrrr, il n'avait pas finit de courir là ???


Y'en qui boss, non d'une bouse de Highland !!!

Et Brann grognait ! Déjà avec la houle pas facile de dessiner mais en plus avec ce bruit !

BaaaAOUuuMMMMM mmm!

Embardée dans la cabine, le navire craque et tangue, les vélins volent, l'encre tache de partout et Brann est la tête parterre, le kilt dessus, jambes en l'air !

Pas normal ça ! Brann s'extirpe de sa cabine et attrape un marin qui cours.

Brann : Mille excuse, messire le Mar....

Marin : On nous attaque, pirate en vue !!!!

Passé la stupeur, Brann agit, les priorités.

Il rentre en cabine, range ses kilts dans la malle, surtout bien la fermer, les vélins dans un tonneau hermétique...

Bon on est pas encore coulé !

Brann met son kilt de combat, prend un epée courte, ouais la Claymore ça le fait pas sur une navire... (Brann y réfléchit, formation militaire, enfin rien a voir...) et sort sur le pont, criant :

A l'abordaAAGGGGgeeeuuuuuu !!!!

Ah ben non, il fait nuit noir ou presque, les marins s'activent, mais pas de combat.

Un marin le croise, le dévisage avec une grimace, horrifié !

Homme blessé, l'enkilté à été touché !!! l'est défiguré....

Brann recule, il sent rien, il meurt et il ne le sait pas!!! Il porte la main à son visage... de l'encre rouge et noire...pfff, ouf.

La marins s'étant porté à son secours, lève les yeux au ciel et s'en retourne en murmurant.

Qu'est ce qui ferais pas pour se faire remarquer celui là...

Brann rassuré s'en va au poste de pilotage pour avoir nouvelles.
Là, il reste pantois, arrêt sur image !

Sa grandeur à la barre, tenant ferme, haranguant l'équipage, jurant sur le gros navire pirate pas loin du tout ! Petit lapin??? c'est une insulte ça ???
L'oeil noir du Montana, celui de l'homme qui face à la mort lui tient tête, l'oeil du loup de la mort qui tue.... un frisson parcours Brann...

Sa Nymphette là aussi, énergique qui donne ses ordres et lance pigeon sur pigeon, les cheveux aux vents dans la houle, sa tenue un peu humide, mouillé par l'écume qui lui colle sur la peau, faisant ressortir ses courbes gracieuse, si fragile, si énergique...un autre frisson parcours Brann, différent jusqu'au kilt...

Brann reste là, admiratif, tendu, gorge sèche ...


Boum, plus rien !.......


Mal de tête, c'est le matin...Brann se réveille dans sa cabine... l'est pas mort, l'est pas noyé... il se rendort, y'a pas le feu...

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Arfadette01
Arfadette passa les dernières heures à se relever.
Salve de canon... Et ho on avait dit un et s'il vous plait ... Comme quoi hein...


Aieu mes fesses !!!

Virons de bord.. elle s'affalle a nouveau dans le couloir, la tête heurtant violemment une porte ..

Aieu ma tête !!!!

Petit à petit et à quatre pattes, elle remonte sur le pont. Silence maximum, chuchottis . Ils parlent de moi ? Etat des lieux ....Quelques morceaux de bois enflammés flottent sur le fleuve.. Une odeur inconnue et âcre qu'elle n'oubliera jamais... Sa Grandeur cheveux zo vent est toujours à la barre. Un gros bateau aux fesses et à l'avant.... Elle plisse les yeux... heu... Se rapproche de la proue... Un quai leur fonce dessus ... ou inversement .
Le choc est violent... Zut j'aurais du rester ou j'étais... Quelques pas sur la droite, quelques pas sur la gauche..Jolie danse de salon, Ariot serait fier . .


Ploufffffffffffffff !!!!!!!

Citation:
bon, on est arrivés, tout le monde descend


Pour ma part c'est fait Capitaine !!!!

Quelques brasses et elle rejoint un acces la menant directement sur le quai. Pas facile de grimper quand on a une robe trempée qui se colle à ses jambes . La terre ferme enfin.. Ses jambes sont peu stables quelques jours sur un navire et on perd vite l'habitude de marcher droit. Triste Reine et joli chaton mouillé.. Elle s'assoit grelotante et tente de tout remettre en ordre dans sa petite cervelle. Pas tout non plus, un piratage ne fait pas de miracle..
L'équipage commence à descendre et devant le ridicule de la situation elle éclate de rire.

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Harpege
[Port de Blaye, 7 septembre 1458, matin]

les dégâts n'étaient pas si considérables. Certes, le quai était un peu froissé, mais la coque semblait avoir absorbé le choc sans trop de dommages. Enfin vu de l'intérieur parce qu'à l'extérieur, un flanc creux ça fait mauvais effet sur une coque habituellement rebondie.

Restait aussi à expliquer aux autorités portuaires l'arrivée un peu fracassante du navire en pleine nuit et au mépris de toutes les conventions. Urgence oblige hein… Et aussi à vérifier que personne n'était blessé à bord, rassurer les connaissances affolées par les pigeons de détresse de la veille au soir, transmettre sa position aux navires arrivant en renfort. Il y en avait pour plusieurs heures d'activité frénétique. Ça tombait bien, la caraque pirate patrouillait à la sortie du port, Harpège aurait donc plein de temps pour effectuer toutes ces démarches.

Le port d'abord. Contrairement à ses pires craintes, ce fut cordial. Harpège put même prendre le temps de visiter le chantier, ce sera sans aucun doute un port majestueux, facile d'accès (la preuve, même en pleine nuit on le trouve), bien placé et accueillant. Le chef de port l'impressionna par son ouverture d'esprit. Un maire de bonne volonté, un port plein d'avenir, Blaye était bien partie pour rayonner.

sur le quai au retour, Harpège tomba sur Arfie trempée.


dis voir c'est peut être pas le moment de s'amuser …. elle était bonne ? bon, tu remontes ou tu restes à bouder sur le quai ?

Elle remonta à bord tout sourire. Rapide revue de l'équipage, pas de gros bobos, pas de protestations véhémentes des passagers…. pas tout les jours qu'on se prend un choc pareil pourtant. Des matelots goguenards rapportant qu'ils ont reconduit le porteur de kilt dans sa cabine, avec une grosse bosse, mais que le rouge sur le nez c'est pas eux, et aussi qu'il a fallu sécher un chaton et que ça a utilisé par mal de couvertures, mises à essorer sur le pont avant. Un œil dans l'antre du hérisson, les couleurs ne sont pas trop mélangées, tout va bien. Un autre dans la cabine de luxe, pas trop de casse, nickel. Les pigeons portant missives rassurantes partirent en vols serrés et s'égaillèrent dans toutes les directions.

Harpège étouffa un bâillement, la nuit avait été rude. Le soleil brillait, pas moyen de lever les voiles avant un moment…. c'était tentant : elle se changea, tenue irlandaise plus légère, celle qu'on ne met qu'au large quand on est tranquilles, délogea sans ménagement la vigie, fit poser son sabre au pied du grand mat pour signifier qu'elle était là haut, et s'installa du mieux qu'elle put dans le nid de pie. Pas déranger, capitaine occupé, je veille sur vous tralala soyez en paix. Trois minutes après, elle somnolait, au soleil, la houle légère du port la berçant doucement

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Toxal
[embarquement]

Depuis tout ce temps, le jeune recherchait un navire pour voguer sur l’océan, cette immense étendue bleue. Voici le grand jour tant attendu, celui de l’embarquement, se fondre dans un équipage de marins.
Entouré de grands personnages, il passa la première journée à trouver ses marques. Tous semblaient savoir ce qu’il devait faire.
L’insubmersible d’Harpège était vraiment impressionnant, elle pouvait en être fière.

Entre un bateau immobile à quai, et un en action tout est différent. Les ressentis sont faussés par son mouvement, ça tangue et c’est en premier un certain équilibre qu’il faut trouver.

Le vent de plus en plus prononcé se prend dans les cheveux de chacun. La plupart œuvraient à la bonne marche du navire. Il se rendit utile ça et là.

[les lendemains]

Les vagues nocturnes l’avaient bercées, sommeil réparateur, la hâte de voir le nouvel horizon le saisit. D’un bond il suivit le pas, s’habillant en chemin, il se cognait contre les parois.
Arrivé sur le pont il s’accouda au bord, et observait Chaque jour, un paysage différent se dessinait sous les yeux de tous.
Le soleil brillait, se reflétant violement sur l’eau, était presque agressif pour l’œil.

Le ciel, le vent, le soleil, les pirates…………les pirates??????????? Mais qu’est-ce qu’ils foutent là ceux là!!!!

[les suites des aléas]

Précipitations, secousses, tout devint encore plus vif en un instant. Les austérités commençaient, et Harpège comme Toni n’étaient pas du genre à baisser leurs braies!
Toute une organisation se mit en place, chefs de port, duc et duchesse, navigateur, toute une armada en un instant. Vraiment un solide équipage que celui du Feddw Ddraenog.

Amplification du au heurt de l’attaque pirate, il perd le peut d’équilibre qu’il venait d’acquérir.
Se rassurant comme il peut mais sans connaitre l’aboutissement, il glissa de tout le long du pont, s’arrêtant la tête entremêlée parmi les cordages.

Sa première pensée, Et les autres? Comment ont-ils vécu cette expérience ?
Quelques provocations plus tard, le calme revenait doucement, l’heure était à s’échanger quelques recettes dont celle du civet dans la bonne humeur.

Arfadette était tombée, la seule de l’équipage à avoir fait le grand saut !
Harpège se moquait puis se hissa au sommet, Brann peinturlurait toujours aussi piquant.
Toni toujours aussi grand, Tendrell toujours aussi discret.

Bref tout était revenu à la normale, Toxal se pressa de se libérer des cordages pour pas plonger à son tour et souhaitait boire un coup pour se remettre complètement, en effet pour tenir contre le mal de mer, parait qu’il faut boire.


Hééé y’a plus rien a boire, il est où le trou béant???
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Elfenoire
[Devant le Port de Blaye, 7 septembre 1458, matin]

La caraque s 'etait postée devant le port .
Armée de sa lunette la brune scrutait les quais du port.
Un seul bateau, celui qu'elle avait poursuivi.
Il avait du souffrir dans son accostage de fortune. Pas sure qu il puisse reprendre la mer avant reparation.

C'etait fini , il serait imprudent de rester plus longtemps .
Cet estuaire pourrait vite se transformer en un piége mortel.


Jojo , on rentre chez nous, on s 'est assez amusés. Pas la peine d 'attendre les poireaux.

Manoeuvres pour virer de bord , la caraque avance vers la sortie de l 'estuaire .

On les retrouvera , et ce coup ci ils auront moins de chance.
Harpege
[Port de Blaye, 7 septembre 1458, après midi]

le changement de marée l'éveilla. Midi était passé depuis longtemps. Au loin, la voile du pirate s'éloignait doucement, lentement remontant les vents de mer.

changement de marée, si loin dans l'estuaire ? aaaaah mais ça explique des tas de choses ça…. Harpège dégringola du nid de pie, mi sautant mi glissant le long du mat, dans cette façon de progresser par bonds et déparades caractéristique qu'elle adoptait en mer. Jamais longtemps sur un point d'appui, en un ballet étrange de ruptures d'équilibres précaires. Elle se faisait mouvement dans le mouvement du bateau et jamais ne s'en désolidarisait vraiment. A terre, ça aurait paru complètement chaloupé comme façon de se déplacer, à bord elle ne se cognait que rarement.

quelques explications et les marins roulèrent à nouveau la grosse barrique de rhum sur le pont. Otèrent son couvercle une nouvelle fois. Harpège se souvenait du caillou jeté dedans avant la bataille. Elle en jeta un second.


nous avons à bord deux marins d'eau douce. Plus un qui n'en n'est plus vraiment un, et nous a ramenés à bon port, on le laisse dormir celui là. Mais hors de question de repartir avant que les deux autres n'aient prouvé qu'ils peuvent affronter l'océan, nous sommes des marins superstitieux.

amenez les moi


lorsqu'ils furent devant elle, elle continua Vous n'avez jamais vu la mer. Avant que de l'affronter sur cette coque de noix, vous devrez montrer votre attachement au bateau et à ses coutumes. La barrique devant vous contient 500 litres de rhum, et deux cailloux. Elle est pleine à ras bord. Vous devez me rapporter les cailloux, sans répandre le rhum sur le pont. Tous les moyens sont permis, mais je me dois de vous prévenir que le dernier qui a tenté de boire le rhum jusqu'à pouvoir atteindre son caillou n'a pas distingué la proue de la poupe pendant une semaine.

à vous de jouer

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Arfadette01
Arfadette était revenue à bord, transie de froid , hébétée elle fut rapidement enveloppée dans une couverture .. Des mains venues de partout tentaient de la sécher, à croire que tout le village s'était donné rendez vous pour la frictionner. Sauf....
L'inquiétude fit place à la colère... On la disait charmante parfois mais en un instant elle pouvait devenir odieuse. Elle repoussa violemment toutes ces tentacules avant de couvrir les pauvres marins d'insultes injustifiées et retourna dans sa cabine.
Elle y sécha son corps meutri par les chutes, retenant quelques petits cris de douleur... Puis une fois correctement vétue elle remonta sur le pont.
Les premiers rayons de soleil avaient fait leurs apparition, elle frissonna de plaisir... Douce chaleur..
Tout était calme, on ne pourrait pas repartir de suite avait-elle compris, réparations obligent.
Elle se posa dans un coin du bateau, le monstre semblait repartir.. Besoin de calme, de solitude, de bouder à loisir, de calmer cette de colère , qui n'avait jamais été bonne conseillère pour la brune.
Plus tard elle apprendrait que son absent avait eut quelques soucis de cordage et qu'il n'avait pu , tel le prince qu'elle voyait en lui, venir la tirer de là.
Bercée par les vagues que provoquait le Navire partant, Harassée elle s'endormit...


Gnééééééé ?

Un marin la secoua et la prit par le bras l'aidant un peu brusquement à se lever. A moitié réveillée elle eut rapidement le réflexe de le pincer afin qu'il ne la lache. Mais la peau tanée par des années d'air marin , de sel, de vent , il ne sentit rien. Il l'emmena vers sa Marraine qui semblait l'attendre. Un doux sourire au jeune homme, déjà present...

Hé j'ai rien fait moi ....

Harpège semblait vouloir les mettre à l'épreuve... Boire le Rhum , au réveil elle aurait préféré un peu de lait chaud... Miaouuuuuuuuuu.


J'aurais bien une solution , mais ca risque de gacher ...Jveux pas me mettre à dos les poulpes... heu les marins... Si j'enflamme le Rhum... ca va s'évaporer un peu ... jpourrais ensuite retirer du liquide et zou jplonge dans le tonneau et jte ramène tes cailloux.
Avec un peu de chance, le bateau de prendra pas feu et jpourrais rapidement retourner faire dodo....


Sourire naif.... Fallait-il encore que le Rhum soit assez fort pour s'enflammer aussi facilement... Les voilà sauvés d'une attaque de pirate et déjà Arfadette voulait fouttre le feu....
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Zorgl
[ Blaye , le vendredi au matin]

Des pirates dans l'estuaire de Gironde.... Voila ce que lui avait conté ses compagnes de routes , tandis qu'elles s'acheminait vers le chantier poussiéreux du futur port Guyennois.... l'équipage en avait réchappé , par manoeuvres heureuses et , sans aucun doute, la bienveillance du trés haut....

Un communiqué gascon avait été ammené à l'Ambassade, les pirates voguaient vers le golfe de Gascogne .

Dans la soirée , elles leur ferai part de la nouvelle, et bien que les mouettes fussent des volatiles fort peu obéissantes , esperai que la nouvelle parviendrai à Dame Harpège rapidement.

Citation:

A tous icilieu ou à venir, qu’il plaise d’entendre,

Nous, Elisabeth Amélie Von Wittelsbach, en ce huitième jour du mois de septembre de l’an de grâce mi quatre cent cinquante huit
Devant la demande du vice amiral de France demandons au chef de port de mimizan messire Zigom, de refuser l’accostage de dame elfenoire, pour les fait qui lui sont reprochés, acte de piratage sur la personne de la contesse harpege.
Cet ordre est valable jusqu'à ce qu’une solution soit trouvée.
Donné par sa Grace Elisabeth Amélie Von Wittelsbach, duchesse de Gascogne
En le castel de Lo Moun, le huitième jour du mois de septembre mille quatre cent cinquante huit.

http://img81.imageshack.us/img81/4919/gascogne2gv5.gif



L'était passée à la trappe celle-là. Image trop grande, supprimée, cf les règles sur le pourquoi du comment.

M.

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Harpege
[i] la voile du pirate disparue à l'horizon, ils reprirent la mer. Pas droit. L'équipage arborait encore de ces sourires béats, des fous rires un peu benêts, des yeux ayant du mal à accommoder, et une tendance à chuchoter entre deux éclats de rire, dénotant d'une cuite magistrale au rhum.

Arfie leur avait fait peur en approchant du tonneau une torche à la main et ils s'étaient tous mis à l'aider à le vider, avec enthousiasme. Deux magnifiques cailloux trônaient enchâssés au pied du mat, éloignant la poisse.

Donc, tapant un peu à la lame, un peu bas sur l'eau, le petit navire s'élança avec la légèreté d'un cétacé gravide, cales pleines obligent. C'est Tendrell qui réussit à passer la barre à la sortie de l'estuaire, sous les hourras de l'équipage tanguant en rythme dans la mature.

La barre passée, ce fut facile. Avec quatre barreurs expérimentés, les quarts ne duraient pas trop longtemps. La cale était pleine, le cuistot se dépassait, l'alcool coulait abondamment, croisière agréable somme toute. Droit vers la pleine mer, là où les vents sont porteurs, loin des côtes et des gardiens de phare indiscrets.

Harpège notait soigneusement au passage les îles qui manquaient et avait doublé la vigie d'un homme à l'avant, pour repérer un éventuel monstre dévoreur d'ilots. Un matin, l'eau eut une couleur différente, et Harpège sut qu'ils n'étaient pas loin. Bientôt le petit port fut visible. Difficile d'accès, peu fréquenté, il avait une odeur caractéristique de poisson frit, des petits poissons qu'on grignotait assis sur le quai en se léchant les doigts. Et comme il est toujours plus agréable de se faire accueillir par un "you are most welcome" (vous êtes les bienvenus) que par un "description du bateau, composition de l'équipage, durée du séjour, qui paye l'appontement ?" péremptoire, la décision fut rapide, ce serait ce petit port là.

Accostage en douceur, une fois n'est pas coutume, regarder équipage et passagers sortir au trot, qu'est ce que ce sera après vingt jours de mer… une soirée tranquille, seule à bord, conduire le navire dans la cale sèche, et enfin aller s'offrir un cornet de ces petits poissons frais frits sur le marché…. Le bonheur.

La mouette, qui avait partagé volontiers les petits poissons qu'Harpège lui lançait, prit son vol dans un grand rire, elle connaissait le chemin par cœur et Fred la nourrissait toujours.
Citation:
Ma toute douce

Je te sais en chemin, prends soin de toi, ils ne semblent pas surs ces chemins.

J'ai enfin mis tout mon petit monde à l'abri, sois rassurée. Nous remplissons la cambuse, calfatons, et repartons: il parait que la chasse au lapin est ouverte.

Harpège

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Cerdanne
Le jour descendait vite…l’été se barrait à toute vitesse.
Les couleurs moins violentes envahissaient les bois et une brume insidieuse montait vers elle.
Recroquevillée contre une vieille souche, elle resta là un long moment à rêvasser, prise entre deux mondes.
Un cri strident et joyeux la sortit de sa bulle et le visage perdit son masque d’absente.
La brune grommela et s’étira longuement.


Bassan...La ferme !

L’oiseau fou qui la servait fidèlement repartit dans sa danse folle et remit ça…
Cerdanne de rage choppa le premier projectible susceptible de l’atteindre et la vieille pomme de pin séchée qui ne demandait rien à personne vola vers l’emplumé bavard.
Ricanement de la brune qui chatouilla ainsi la croupe du fou et braillement de protestation de celui-ci...


Barre-toi...voilà ! Et laisse-moi tranquille…

Ben ça c’était ce qu’on appelle des paroles en l’air …Tu connais un breton pas têtu toi… ?
Le breiz se donna le temps de prendre de la hauteur et piqua direct sur la chevelure éparse de la donzelle.
Le ton était donné...
Cerdanne se releva d’un mouvement brusque et injuria le volatile copieusement, qui continuait à la narguer, rasant les feuilles, poussant ses affreux cris…
Interminablement.
La brune rendit les armes rapidement.
Pas d’humeur la Provencale.
Pas le gout à la bagarre.
Juste besoin de reposer sa carcasse fatiguée.


D’accord, d’accord…
Tu as gagné…le droit à la balade.


Les doigts plongèrent dans la besace sans fond et quelques instants plus tard la brune noircissait d’une écriture rapide le parchemin déroulé devant elle.
Elle en avait des choses à dire.
A dire et à demander.
La mer…elle avait encore loupé l’embarquement.
Toujours par monts et par vaux, elle avait n’eut que les rêves des voiles qui claquent sous le vent et l’odeur de la mer en attente au rayon des souvenirs...
Son regard se perdit à nouveau dans les flous et elle se mit à sourire.


Citation:


Bertincourt, Artois.

A mon cap mam…

Bon je sais je n’étais pas à l’heure au rendez-vous…
Quand on chasse, on oublie le temps qui passe …
Tu sais ce que c’est. Mais bon si le but de ton silence était de me faire toucher du doigt l’attente, c’est bon j’ai compris.
Je ne le ferais plus ou si peu…

Cela fait maintenant trois grands et longs jours que je t’attends à Bertincourt.
Le nez au vent, je guette les voiles au loin.
J’ai bien besoin de l’air marin vu mon état, mais bon j’ai compris…

J’ai hâte de te voir.
Ce serait quand même bête que tu tardes et que sur le quai tu ne vois plus qu’une vague baleine échouée et grommeleuse.
Tout ca pour te dire que la famille me manque et que j’ai hâte de grimper sur le Ddraenog tant que je suis encore capable de me suspendre à la dunette…

Embrasse le fier Hérisson et mon druide préféré… n’oublie pas la nounou et Tox….

Cerdanne.



Les yeux endormis de la brune étincelaient lorsqu’elle replia soigneusement le parchemin.
La missive entre les pattes, il la toisait et son regard perçant ne la quittait pas des yeux…



File!!
Et revient avec le Ddraenog..

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Harpege
à peine la mouette partie que voilà le fou à l'horizon. Grmmmmbl pas moyen de dévorer tranquille ces délicieux petits poissons. Et avec le fou, c'est donnant donnant, un poisson au moins pour qu'il s'approche et un autre pour pouvoir récupérer le message.

Les doigts poisseux délicatement essuyés sur un vieux chiffon qui avait dû être un kilt, il y a des lustres, et gardait encore le dessin délicat et une capacité d'absorption hors pair, elle ouvrit enfin la missive. Pour s'inquiéter aux premières lignes, quand Cerdanne l'appelle "cap mam" c'est qu'il y a du "au secours" pas loin. Pire, quand elle s'excuse c'est qu'une grosse bêtise est à l'horizon. Et pour s'étrangler à la nouvelle de la bêtise. Un château ou une mairie, vous plomber les relations diplomatiques avec la moitié des royaumes pendant des mois, passe encore, mais ça !

Debout d'un bond, à peine une grimace lorsque la cheville douloureuse supporta son poids.

Il y a une chose dont Harpege était sure, c'est que quand un gros pépin vous tombe sur le poil, il y a immanquablement un mâle aux alentours prêt à vous en dépatouiller. Même si la façon de vous en sortir est parfois acrobatique, à preuve cette cheville douloureuse qu'elle trainait depuis une chute monumentale sur un livre de cuisine trainant auprès de la barre une fois qu'Eysena les ait tirés des griffes du pirate.

Donc, gros pépin = recherche du mâle le plus proche, si possible celui avec qui une prêtresse bienveillante vous a liée, après tout un capitaine n'a qu'une parole. C'est donc en boitant, lettre à la main, que, laissant le fou la tête dans le sac de petits poissons, Harpège partit à la recherche du futur grand père. La dernière fois qu'elle l'avait vu il descendait du bateau, partant faire la fête les poches pleines. Elle se dirigea donc vers la rue dédiée aux festivités, à peu près persuadée de devoir l'extirper d'un bouge.


pardon pardon, je cherche un hérisson en goguette, vous ne l'avez pas vu ?
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