Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP] Hérisson ivre

Brann
En terre angloise , il est aisé de repérer un homme vêtue d'un kilt, ivre et chantant à tue-tête en bon françois ! Il est à coup sur suivie d'une petite troupe d'anglois qui chantent en mauvais français et de jeunes dames émoustillées qui tentent leur chance à voir les dessous de l'affaire (le kilt).

J'aime la mer
Comme une femme
Son charme clair
A pris mon âme
Dans mon bateau
Quand il fait beau
Je vibre enfin
Et le roi n'est pas mon cousin


L'homme hilare et plein comme une outre, chante haut et fort, porté par une foule en délire (oui l'homme à la bourse pleine aussi, le charme ne fait pas tout!).


Au gré du vent,
Jusqu'à la grève
Les flots mouvants
Bercent mon rêve
J'ai dans la chair
Leurs baisers bleus et verts
Comme une femme j'aime la mer


En plus de chanter, l'homme dessine et croque les donzelles et hommes en diverses caricatures et diverses postures qui rendrait cramoisi le plus endurcit des marins. Et ses gribouilles font rire, rougir et rugir ! L'homme a son petit succès dans ses scénettes obscènes.

Au monde il existe nombreux
Des amoureux
Aimant les cieux, la terre
Moi dans le cœur
La nuit le jour
Depuis toujours,
Je n'ai qu'un seul amour

J'aime la mer
Comme une femme
Son charme clair
A pris mon âme
Et sa chanson,
Son gai frisson
Berce mon cœur
Qui vogue enfin vers le bonheur
Sur les flots bleus
Comme mon rêve
Je goûte heureux
Des heures brèves
J'ai dans la chair
Leurs baisers bleus et verts
Comme une femme j'aime la mer



Les bourgeois et nobles bien pensants fuient le cortège tandis que des femmes font de grands sourires à l'enkiltés, des marins afluent et des enfants en guenilles jouent et tâtent des bourses !


Entre la mer
Et le ciel bleu
je suis heureux
Loin des soucis du monde
Je reste seul
Et n'importe où
Loin des jaloux
Je fais des rêves fous

J'aime la mer
Comme une femme
Son charme clair
A pris mon âme
Et quand parfois
Sa grosse voix
Rugit plus fort
Elle es pour moi
Plus belle encore
Mais quand le port
Paraît en fête
J'oublie alors
Grains et tempêtes
Mon chant dans l'air
Répète à l'univers
J'aime les femmes, j'aime la mer


Apercevant Harpège s'en venant

Hou hou ! Ma mi, mon seul amour, ma nymphette vénérée, ma mouette, mon captaine, joignez vous a nous, venez vous faire croquer !!! Hou hou

Yo every body, that is my wife, my beautifull wife, yes is true !!! Come on my ladyyyyy....

_________________
Harpege
le charme des petits ports, anglois ou autres, tient aussi à leur taille et point n'est besoin de chercher bien longtemps. Trois rues plus loin, un brame grivois la hélait déjà.

Et l'objet de son admiration, le peintre aux doigts agiles, le marin intrépide qui se jouait des vents, le bâtisseur protecteur sensé la sortir des pires pétrins…. était plein, mais plein, au moins comme une cornemuse. Le pauvre, deux mois la bouche en cul de poule à écorcher des tanches, normal qu'il ait besoin de se défouler.

Harpège décida d'un coup qu'après une semaine de mer, se dessaler ne lui ferait pas de mal non plus. Après tout, dans l'état où était Brann, sera impossible de faire entrer quoi que ce soit dans sa caboche, alors autant traiter le mâle par le mal. Elle enfonça la lettre dans une poche, noua le lacet d'une façon spéciale pour se souvenir le lendemain qu'il y avait quelque chose d'important dans ladite poche, se fendit d'un sourire et la foule en même temps et s'approcha.


mon ami, seriez vous croquant ? Je ne saurais résister dans ce cas.

Permettez juste que je tente de vous rattraper, vous avez un petit peu d'avance non ?


et d'une voix plus forte Tournée du capitaine, cet homme a un truc à fêter !!!
_________________
Ariot
Ariot se baladait dans les rues du port, il respirait enfin l'air de chez lui enfin presque, l'Irlande n'était plus très loin...
Il entendit au loin une voix masculine qui s'exprimait en langue française, il se demandait si cette voix ne serait pas celle d'un membre de l'équipage du Fedd. Se rapprochant il vit son propre père le visage rougit par l'alcool et sa mère qui prenait le même chemin.

Il se souvint des mots de sa nounou, soit disant qu'un pirate ne boit pas et doit rester propre.... Il avait alors cessé de boire, mais en ce moment, il se demanda si on ne lui aurait pas menti...

Il se planta devant ses parents et leur fit un cours d'éducation civique.


Ah bah bravo !!! Toute la journée je me casse la tête pour essayer de trouver des épreuves pour le renégat qui veut épouser ma soeur et vous vous faites quoi ??? Vous picolez à la taverne !!!!!!!!

C'est honteux, est-ce que c'est comme ça qu'on élève un enfant ??? Alors bon, on devient membre du conseil et on oublie son fiston, on le conserve loin des intrigues politiques et tout et tout. Mais quand tout ça se termine, on ne s'occupe toujours pas de son petit, on le laisse seul !
Et tout ça pour quoi ? pour aller se pinter dans la première taverne anglaise qui passe !!!!

Non mais je sais bien que la bière y est meilleure mais quand même, pensez à moi !! Arfadette m'a sevré par la force et l'entourloupe, elle m'a fait croire qu'un enfant ne devait pas boire.

Vous pourriez au moins m'offrir une bière !
Arfadette01
Heureuse d'avoir retrouvée la terre ferme , Arfadette redécouvrait les plaisirs de la stabilité. Une petite visite de la ville et une longue marche sur le port lui faisait le plus grand bien.
Elle s'arreta un instant , regarda le mat d'un bateau et son coeur se mit à battre. Elle sourit et décida de faire demi tour pour aller rejoindre la cause de ses palpitations soudaines... . Elle longea le port pour retrouver l'auberge mais son attention fut attirée par une silhouette qu'elle aurait reconnue entre mille.
Ariot venait de rentrer dans un pub.. Son Ariot... Le petit rouquin qui par sa malice, son intelligence avait su rentrer dans son coeur.
Ariot the Red lui avait promis qu'il serait un pirate propre et sobre... Il n'avait donc rien a faire ici, à son age on étudie, on s'amuse ... on ne boit pas.


Peut pas être tranquille... il va m'entendre ...

Elle se précipita dans le pub furibonde. Le spectacle qui s'offrit à ses yeux l'amusa un instant.. Brann ivre qui braillait et Harp qui avait pris le bon chemin pour en faire autant.
Elle fut tentée un instant de se joindre à eux.... Mais Ariot était là et déjà il réclamait à boire.


Citation:
Vous pourriez au moins m'offrir une bière !


Son sang ne fit qu'un tour, mais comment le disputer , lui faire la morale alors que ses parents ne lui montraient pas l'exemple. Le seule point positif était que dans l'état où se trouvait Brann, il lui serait impossible de préparer le repas du soir... Pas de hagis , chouette... Délicat et surement pas poli de dire" c'est infecte votre truc" à un gens bien. Elle s'était donc forcée pendant toute la traversée, faisant mine de se délecter des boyaux qu'il leur préparait avec amour.
Elle tapa doucement sur l'épaule du petit garcon..


Héhé toi, en ballade ? On se boit un petit jus de fruit et on va faire un tour ? Doit bien y avoir des sucreries dans ce village...
_________________
Brann
Brann sous l’effet des effluves mélangées de l'alcool, de la foule, de la chaleur et de la famille presque réunie eut une vision !

Il tenta de monter sur une table, trébuchant, une foultitude de mains féminines lui poussèrent au derrière... Le kilt en fut tout fripé mais Brann reçu une poussée de bas en haut qui lui permis, par l'élan donné, de bondir sur le promontoire.

Rajustant son kilt auquel il manquait quelques bout, il se mis en gouaille !


Oyez Oyez Evrybody ! Listen to me !

Ce jour est a big day !
C'est today, devant vous tous friend anglois que nous allons baptiser à l'Orkney notre lovely son!! Oh yeaaaaaahhhhhh.*Hips*


Brann sort sa bourse bien pleine et la montre haut !

Moi Brann d'OoooooorrrRrrkney *Hips*, Baron de Laguiole, pan dans la gueule, hit in your face, Seigneur de Broquiès, pique et rit, Hérisson de son état et surtout Chef de famille, big chief of family annonce que devant cette illustre assemblée en présence de sa chère et tendre moman, mumy Harpège, the great captain of the world, serial killer of rabbit ! Et de sa taty heuuu nounou d'enfer, la beautifull Arfardette de Montpensier, the robinwoman of hood.... Bennn heuu ou j'en étais...*Hips*

Ah oui !

Well listen to me !

Par les pouvoir qui ma sont conféré, j'annonce que my Son, Ariot the Red recevra le baptème d'Orkney !
Pour cela, il devra, avec notre assistance, comme le fit si bien sa chère moman, moulte et moutle fois à travers les Royaumes *hips*, écumer, vider, torcher cette dites taverne !

Alors que la bière coule a flot !


Se faisant Brann lance au tavernier une grosse poignée d'écus.

A boire pour tout le monde, un tonneau pour my son !! Qu'il boive comme un Orkney !!! *hips*

Oh yeahhhhhhhhhhhhh

Qu'on aille me chercher ma claymore... que je l'adoube si il survit!!!!

_________________
Brann
S'en suit alors un grand HOURRA de l'assistance !
Les tonneaux sont percés à la chaine et la taverne se remplie a vu d'oeil.
Et oui le bruit cours vite dans le petit port anglais, qu'un pti noble françois rince à l'oeil.

Brann s'est fait monté un tabouret sur la table en guise de trône, il siège et supervise à coups de" Hips" et d'écus l'intronisation de son cher fils : ARIOT THE RED.

Une pti fille du cru toute sale mais plus dégourdie que les autres s'en est revenue avec un marin du "Hérisson Ivre" portant la Claymore du Baron au kilt et elle espère bien en tirer récompense...
Harpege
L'œil étincela un instant à ces mains féminines toujours prêtes à rendre service. Elle se leva comme pour s'approcher, pour aider ou taper sur des doigts, mais grimaça vite de douleur et se rassit, posant avec délicatesse sa cheville sur un tabouret.

Toujours bon public, les marins accouraient de tous cotés. Leurs rires et leurs beuglements tonitruants lui tournaient déjà un peu la tête. Il y en avait tellement, des marins, qu'Harpège peinait à trouver son fils dans l'assistance.

Brann siégeait, depuis le temps qu'il en avait envie, Arfie ne pipait mot sur l'éducation douteuse donnée à Ariot le Rouge, un marin avait apporté un coffre du Ddraenog pour compléter la bourse de Brann au besoin. Tout allait bien, Harpège entreprit avec entrain d'aider son fiston à assécher la taverne.


A mon fils, pirate propre, qu'il nous montre son courage ce jour !

se souvenant brusquement du pourquoi de sa venue en ce lieu .... et à la famille d'Orkney qui va peut être s'agrandir !
_________________
Ariot
Ariot ne savait plus vraiment que faire. D'un côté ses parents qui lui offraient non pas une simple bière mais une barrique entière, il en allait de l'honneur de la famille... De l'autre sa nounou adorée à qui il avait promis d'être un pirate propre, beau et non alcoolique...

Soit il brisait sa promesse, soit il n'était plus un Orkney digne de ce nom.


Nounou Arf, je pense que tu peux comprendre la situation. Si je ne descends pas ce tonneau en bonne et alcoolique forme, je serais répudié de la famille. N'ayant a peu près aucune envie d'être abandonné sur une plage, je vais donc m'atteler à la tâche et montrer à toute cette taverne que je suis le digne héritier de la grande et belle lignée des Orkney !

Vu que tu ne m'as pas laissé m'entrainer en Rouergue, j'ai un peu perdu l'habitude de boire, mais qui sait, après ce tonneau, j'aurai peut être la boulasse du siècle.

A plus Arf, si je m'effondre, je te laisserai le soin de me ramener chez moi. En fait, je te laisse le soin de nous ramener tous au bon port.

Sur ces mots, Ariot se dirigea vers le tonneau ouvert qui n'attendait plus que lui. Il avait déjà fait l'expérience des tonneaux, notamment le jour du mariage de ses parents. ...

Je vais te sifoner comme tu ne l'as jamais été petit tonneau ! J'espère juste que tu ne contiens pas de la piquette...
Harpege
L'aube ne poindrait son nez que dans quelques heures. Dehors tombait l'habituelle petite pluie fine angloise. Dedans, il faisait chaud, bruyant, enfumé, et c'était plein de rires et de chants. Le marin poussa la porte, cligna des yeux dans la lumière, secoua les dernières gouttes accrochées à sa vêture. Il s'approcha prudemment de son capitaine et, en silence, lui tendit sa cape et deux missives.

Les missives qui arrivent en pleine nuit ne portent généralement pas de bonnes nouvelles. Et le capitaine détestait être dérangée en plein bordée.

Il détourna la tête la voyant ouvrir les plis, tenter de les lire à la lueur tremblotante, s'y reprendre à plusieurs fois comme si accommoder n'était pas facile, pâlir… il prit les ordres, lancés à toute vitesse, presque dans l'ordre.


Faites le tour des tavernes, et faites remonter à bord le premier quart. Je les veux à peu près frais à l'aube. Trouvez Eysena et les autres passagers et ramenez les moi avant le lever du soleil. Faites savoir à Eysena que le loulou demande que mes "otes à bor" ne mettent pas leurs titres en avant, c'est bien le seul qui soit titré ? oui ? bien, rire un bon coup va le réveiller.

Le dernier quart descend à terre, dernière bordée avant longtemps. Qu'ils ramènent, en rentrant, le baron, son fils adoubé, et la claymore.

Merci pour la cape, non ça ira, je n'ai pas besoin d'escorte.


il ouvrit la porte, laissa passer la silhouette boitant un peu, et la suivit, de loin. Elle n'était pas difficile à suivre, elle braillait à tue tête. Justement pour ça qu'il la suivait, de nuit, un port est peu sur.

La porte refermée, seule une chanson subsistait dans l'air, s'éloignant rapidement.


Tant doucement me sens emprisonnes
jamais ne quiert estre desprisonnes
car tous biens m’est en ceste prison nez
qu’onques amans n’ost si douce prison
que sieur puet donner sans mesprison

_________________
Baudouin
[Quelque part en Normandie]

Depuis combien de temps était-il sur les routes? Il n'en savait trop rien. Le temps n'était ni son allié, ni son ennemi, peu lui importait. Ces-derniers temps pourtant, un étrange sentiment l'avait envahit. Certes, il était terriblement heureux, mais les éléments avaient l'air de vouloir se déchaîner et lui imposer nombre d'épreuves. Il avait décidé de prendre la route en direction de la Bretagne, laissant celle qu'il aimait derrière lui, espérant que très prochainement ils seraient réunis. Il n'en était pas moins inquiet. Il n'aimait pas la savoir seule sur les routes, d'autant plus depuis qu'elle lui avait appris qu'elle portait la vie.

C'est donc les mains tremblantes qu'il avait pris connaissance de la missive de cette matinée d'automne naissant. Une épée dans le coeur, il avait donc pris une décision qui le taraudait déjà depuis un certain temps: Ecrire à sa future belle famille qui semblait partagée sur ses intentions de vouloir épouser sa brune. Mais il était têtu, en bon breton qu'il était. Il lutterait bec et ongle pour se faire entendre, pour prouver qu'il l'aimait plus que tout.

Dans l'auberge où il se trouvait, il réclama un velin de petite qualité, une plume et un peu d'encre. Lui, l'ours, le peu loquace, allait à nouveau devoir s'ouvrir à une femme qu'il ne connaissait pas mais qui par le fait même d'avoir donné la vie à sa douce, lui était chère. Concentré sur son bout de table, il n'entendait plus rien et gardait les yeux rivés sur le papier blanc.


Citation:
Bien chère Dame,

Si je prends la plume aujourd'hui, c'est pour deux raisons bien simples. La première: j'ai appris ce matin que votre fille avait été attaquée sur la route alors qu'elle tentait de me rejoindre. Visiblement, il est impossible encore de savoir si elle où l'enfant vont bien se remettre de ce terrible coup du sort. Votre fille est solide et je prie pour que tout s'arrange. Je ne peux malheureusement pas me rendre à Calais pour la rejoindre, mais j'espère que peut-être, votre navire et vous n'êtes pas loin et que vous pourrez la prendre à votre bord, j'en serai réellement rassuré.

L'autre raison qui me fait vous écrire est que j'ai cru comprendre que toute votre famille n'était pas favorable à nos épousailles, je ne suis pas un saint homme et je ne cherche pas à me disculper d'évènements passés. Sachez néanmoins que j'aime votre fille et que si vous désirez m'éprouver, je ne faillirai pas et vous pourrez constater que mon amour est sincère.

Dans l'attente de vos nouvelles, que les vents vous soient favorables.

Baudouin de Brélidy


Il relut sa lettre. L'ouvrage ne le satisfaisait pas mais il se savait éternel insatisfait, il plia donc consciencieusement le velin et sortant de l'auberge, alla l'attacher à la patte d'un de ses pigeons. Harpège aurait certainement rapidement sa missive. Contrarié, il le regarda prendre son envol et s'éloigner. Les dés étaient jetés. Il espérait au plus profond de lui même que Cerdanne allait bien et qu'elle se remettrait vite de ses blessures, au final, c'était cela le plus important.

_________________
Harpege
Harpège se leva, toute fière d'avoir réussi à dompter sa couchette toute seule la veille au soir. Bon d'accord, sur un navire les couchettes sont boulonnées au sol, n'empêche, la sienne avait tendance à ruer et à se dérober chaque fois qu'elle revenait d'une taverne. Le hérisson étant encore dans son pub à adouber son fiston, elle aurait bien demandé à un ou deux marins de maintenir ladite couchette le temps qu'elle grimpe, péniblement, dedans, mais le lendemain des petits sourires goguenards l'auraient suivie sur le pont…..

Bref, elle avait réussi cet exploit de mater sa couchette, et cela la mettait de bonne humeur. Humeur qui tourna immédiatement à la tempête lorsqu'elle lut la première massive matinale. Les marins qui s'apprêtaient à rire sous cape de la tête du capitaine et à profiter de son peu de réactivité pour se la couler douce filèrent au travail sous le flot de jurons qui sortaient de sa cabine, en plusieurs langues, mais ne laissant persister aucun doute sur l'humeur de l'occupante.

Occupante qui sortit bientôt en trombe, réclama un pigeon, lui colla missive à la patte et rentra dans sa cabine en claquant la porte. Pas déranger et cessez ce bruit de pieds martelant le pont je vous prie.


Citation:
Jeune homme,

Vous êtes un freluquet inconséquent : non seulement vous déshonorez ma fille, mais vous la laissez vagabonder sur les routes sans lui accorder la protection que vous lui devez ! Pour appeler Môman au secours au moindre revers …. Avouez que vous débutez bien mal.

Sachez que la tradition familiale chez les Orkney veut que les femmes noient leurs hommes s'ils ne se montrent pas à la hauteur. Si la fille ne le fait pas, la mère s'en charge.

Non, Orkney n'est pas favorable à ce que notre fille s'entoure des soins d'un freluquet inconséquent. Si elle persiste à avoir aussi mauvais goût, nous la marierons de force à quelqu'un qui a notre estime. Quant à vous, restez en vie le temps que j'arrive, ou mieux débrouillez vous pour porter assistance à mon enfant et à celui qu'elle porte. Nous verrons le reste plus tard.

Les vents sont ce qu'on en fait
Sur le pont, 27 septembre 1458
Harpege

_________________
Baudouin
Décidément, l'automne s'annonçait noir et l'ours qu'il était n'aimait pas ça du tout. Il n'avait plus vingt ans depuis longtemps et s'était juré sur la couche mortuaire de son père que plus jamais il ne serait soumis et il n'obéirait comme il l'avait fait sous l'autorité paternelle. Et voilà, alors qu'il se rongeait les sangs pour celle qu'il aimait, qu'il s'en voulait d'avoir fait ce qu'elle voulait et de l'avoir laissé pour ouvrir la route vers la Bretagne, qu'il se maudissait de ne pas lui avoir imposé sa présence, quelles que soient les foudres de Cerdanne, voilà qu'il recevait une missive des plus désagréables.

Sa première réaction avait été de donner un coup de poing dans le mur de sa chambrée, constatant que ça ne soulageait pas sa colère et sachant pertinemment qu'on ne fait rien de bon quand on est plein de rage, il prit donc sa cape et alla marcher au frais, les pieds dans l'eau. Comme quoi ça a du bon d'être sur la côte normande.

Les heures passant, son calme olympien revint donc et finalement calmé, il s'assit dans sa chambrée et commença à se concentrer pour une nouvelle missive, hésitant entre fureur et ironie.




Bien chère Dame,

Votre missive est bien arrivée, en pleine santé, de même que le petit pigeon qui l'accompagnait. Donc, étant un freluquet inconséquent qui a déshonoré votre fille, j'espère malgré tout que vous me ferez l'insigne honneur de lire cette missive.

Je pensais me justifier au début, mais à dire vrai, je n'en vois pas l'intérêt. La seule personne qui mérite des justifications de ma part, est Cerdanne. Néanmoins, comme vous êtes sa mère et que je vous dois respect, je me permets de vous rappeler que vous aurez beau user de toute la toute puissance qui vous est accordée, rien ni personne ne m'empêchera de l'aimer, elle et notre enfant.

Prenez soin de votre bateau et faites des vents ce qu'il vous plaît. Je vais chercher ma femme et mon enfant, et peu m'importe d'avoir votre aval ou non. Ne vous fatiguez pas à vouloir me noyer, votre fille est suffisamment grande et autonome pour le faire seule, je pensais que vous la connaissiez assez pour le savoir!

Je pensais que nous pouvions nous entendre, visiblement ce n'est pas le cas, vu que vous êtes pleine de vos préjugés et que vous ne laissez même pas aux gens le bénéfice du doute.

Alors bon vent et adieu, je vous renvoie votre petit pigeon, en espérant que vous trouverez que je m'en suis suffisamment bien occupé.

Baudouin


Il posa sa plume et se sentit quelque peu soulagé. Peu importe la réaction que ça entraînerait, on n'arrête pas un ours furieux et lancé à toute allure. Il flatta le pigeon rassasié et lui attacha le petit parchemin, le suivant des yeux tandis qu'il reprenait la route vers la mer.
_________________
Toni_montana
C'est dans la bibliothèque de l'université que le matelot trouva le comte. Le comte finit sa lecture content d'avoir pu progresser quelque peu dans cette science nouvelle et repris le chemin du port.

En montant sur le pont, il fût importuné par un oiseau qui volait autour de lui. Gromelant après la bestiole, il dégaine son épée et lui tranche la tête. Un nuage de plumes s'envole alors que la bestiole s'écrase au sol. Il remarque alors que le pigeon porte un bout de papier a la patte. Il ramasse la bestiole entre dans la cabine de pilotage.

Il jete la bête sur la table.



Tiens! j'ai trouvé ca par terre ... ca doit être pour toi, j'pense.

Changeant de sujet, l'air de rien.

Dis moi, j'ai pas compris ce que ton matelot m'a raconté. C'est quoi cette histoire de Mesotabaur ? ca viendrait de Roergue que ca m'étonnerait guère. Parait que leur nouvelle professeur de langues modernes est célia, ca promet.
Une histoire au sujet de mes titres? ca m'fait penser qu'il faut que j'envoie ma missive d'allégeance a ce crétin ...

_________________
Harpege
Elle avait conservé un vélin assez fin, et l'orna rapidement d'une écriture déliée.
Citation:
ma toute douce

Le récit des tes blessures m'est parvenu cette nuit. Je tempête de ne pouvoir te rejoindre pour t'aider. Promis, j'embarque le plus vite possible pour te prêter assistance. Mais le plus vite possible signifie que mon bosco doit encore faire le tour de toutes les tavernes, il est près de midi et je n'ai pas encore aperçu le hérisson….

Courage ma douce, j'espère que ton freluquet est près de toi, nous arrivons le plus vite possible.

M'ame


Pour sa fille, c'est la mouette.

La mouette partie, elle se pencha sur les cartes et mania le compas. Alors, les vents principaux vont dans tel sens, et les courants dans celui-ci … donc pour aller en Normandie, on devrait mettre cinq jours, faut longer la cote, puis …...

Puis un volatile sanguinolent s'écrasa sur la carte.


Tiens! j'ai trouvé ca par terre ... ca doit être pour toi, j'pense.

la cambuse c'est la troisième porte à gauche ho !

elle détacha la missive, enfin façon de parler, le vélin était taché de sang, pourra pas lire la moitié c'est sur, et elle se concentra sur la question du jour, en fronçant un sourcil

un quoi ? un Mésotabaur ? Il a vu un monstre marin mon matelot ? Ils trafiquent la bière c'est pas possible, dans ce port ….. Bon j'espère que tu as trouvé ton bonheur dans ton université, on va avoir besoin de tes compétences, prépare toi à embarquer, on part en chasse.

ah viens voir, j'ai twouvé un niouveau twuc, on l'appelle un "kwa-gnon" : c'est comme une grosse arquebuse, on met de la poudre dedans, et oh miracle, ça envoie des boulets loin, mais loin loin loin loin loin. On peut même s'en servir pour envoyer les boulets sur le pont de l'adversaire, héhé. J'voulais les montrer à Brann d'abord, mais il n'est pas remonté encore. Bref, j'en ai pris deux, un pour Brann et un pour toi que vous ne vous disputiez pas.


avec un grand sourire d'enfant qui a un nouveau jouet, elle entraîna le comte à l'avant du bateau.
_________________
Arfadette01
Arfadette avait posé son royal fessier sur le pont du bateau, dans un petit coin... un , deux , trois... tiens il en manque un... Elle regardait amusée la vie de ses compagnons de voyage.
Essayant de comprendre... Pas évident quand on ne parle pas le même langage.
Pigeon vole, pigeon meurt.
Houla pauvre bête... Qui qui ne c'est qui va attendre la pauvre bestiole ?

Tu vas mourrir noyé ! Vieille traditon familliale et peu importe la manière. Dans la bière pour ce qui est du petit Pirate.. Sous les coups d'épée pour la princesse. Sous les soucis, les aléas de la navigations pour la Blonde et son Hérisson. Et un lac suffira pour la freluquet..
Etrange manie...
Arfie en arrivait à se demander si son plongeon avait été accidentel... Elle imagina un instant cette famille la poussant , les yeux brillants, lui murmurant :
La tradition Arfie.. bienvenue parmis nous... Gniarf.

Décidément ce voyage prenait vraiment un tout autre but.. Etrange ... Arfadette prendrait le temps d'y réfléchir plus tard.
Une pensée furtive pour son curé.. Aristote m'est témoin hein, je ne suis en aucun cas directrice de cette fabuleuse agence de voyage....

Perdue dans ses pensées, elle s'appercut que sa grande habitude de parler toute seule ne l'avait pas quittée. Héhé jsuis moi ...
Loupi était assis à ses pieds, il la regardait , enfin il tentait .
Jolis yeux Loup's tu reflèttes l'intelligence ma tite bêbête..
Elle tendit son bras pour le caresser et son regard tomba sur sa main. Ses yeux s'illuminèrent son coeur se mit a battre plus fort, machinalement elle toucha son cou...
Elle soupira.. et repartit sur son petit nuage. Laissant tout ce beau monde à leurs occupations. Elle n'avait personne a canoner, personne à noyer, pas de pigeon à découper, mais malgrès tout elle était heureuse. Elle avait juste quelqu'un à aimer .
Douce torpeur ... Elle s'installa confortablement , sa marraine montrait fièrement ses dernières acquisitions au Comte préféré qui depuis peu lui semblait un peu plus humain.. L'air marin ca fait des miracles..

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)