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[RP] Quand les loups murmurent à l'oreille des chevaux !

Kachina
Comme chaque jour, Kachi chevauchait dans l’air frais du petit matin. La jeune femme se laissait griser par l’air qui lui balayait le visage.

Faisant corps avec sa monture, épousant le mouvement de l’animal, comme lui avait appris Joran, sans se raidir, elle franchit la porte de la ville.

L’herbe brillait encore de rosée sous les sabots du cheval. La jument et elle semblaient ne faire qu’un.

Mêmes crinières au vent, même allure fière et droite, elles s’unissaient au rythme du galop qui les menait vers la rivière.

La jument était un cadeau de Joran. Lui , montait déjà un magnifique étalon , nommé Fantoche.

Il lui avait offert un soir, lui bandant les yeux. Et puis il avait sifflé la jument et avait dénoué le ruban qui lui cachait la vue.

Kachi s’était précipitée vers la magnifique jument. Elle avait posé sa joue contre son museau et lui avait murmuré des mots tendres à l’oreille.

Et l'histoire d'amour et d'amitié avait débuté.

Elle avait depuis longtemps envie d’un cheval, son ami Cyke faisait des pieds et des mains pour lui en obtenir un juste avant sa tragique disparition.

A présent Cabotine lui appartenait.

Douce et souple, elle devait son nom à la façon qu’elle avait souvent de rejeter sa tête en arrière, la faisant ressembler à une actrice sure de son charme et mutine.

Sa robe alezane aux reflets cuivrés avait séduit Kachi qui la trouvait parfaite .

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--Cabotine.




L’homme était venu la chercher un après midi d’avril.
Elle avait compris quand elle l’avait vu tendre la bourse pleine au palefrenier , qu’elle allait changer de maitre.

Inquiète, elle s’était vite calmée quand la main sure et ferme de l’homme qu’on appelait Joran, l’avait flattée, caressée.

Il lui avait parlé dans le creux de l’oreille, l’avait rassurée.

Il montait un magnifique étalon et la jument avait aussitôt pris des poses pour aguicher l’animal.

Il l’avait installée dans une écurie de la ville, l’avait bichonnée et nourrie et le soir venu, l’avait conduite auprès d’une femme aux longs cheveux bruns.
Dès que celle-ci avait posés sa joue contre son museau, la jument avait su qu’elle serait choyée et aimée.
Et depuis la vie était douce entre les longues chevauchées de nuit à parcourir le comté et les journées passées au champ.

Joran avait appris à la jeune femme à la monter.
D’abord timide et incertaine, celle-ci avait vite pris de l’assurance sous la férule de Joran.
Et à présent, tous les matins, elle la sellait et l’enfourchait pour une longue promenade.


Kachi , les pieds calés dans les éperons, la guida vers un magnifique saule pleureur.

La jument sur l’ordre de sa maitresse ralentit son train et s’arrêta au pied de l’arbre.
La jeune femme mit pied à terre.

La jument commença à brouter l’herbe nouvelle, observant parfois sa jeune maitresse , le dos calé contre l’arbre, qui admirait le paysage environnant, se laissait imprégner par la beauté des lieux.

L'herbe était savoureuse et tendre. Une mouche un instant vint l'agacer. La jument la fit fuir d'un mouvement brusque de la queue.


- Ma belle, tu vois ce ciel, comme il est bleu. Il me dit que Joran reviendra vite.

Devant le regard tendre de la jeune femme, Cabotine montra son assentiment en relevant la tête et en émettant un joyeux hennissement, rompant un instant le calme des lieux.

Le cheval noir n’était plus dans l’enclos depuis plusieurs jours, mais il reviendrait puisque la belle avait les yeux qui brillaient
.

Le rire de la jeune femme éclata alors dans l'air.

- Cabotine, pourquoi parfois ai-je l’impression que tu me comprends ?

Kachina
Kachi s'est levée à l'aube alors que sonnaient les matines.

Pieds nus et en jupon, elle mélange le levain à la farine, ajoute l'eau et elle pétrit , patiemment, s'arrêtant parfois pour s'essuyer du revers de la main, le front.

Pendant que la pâte lève, elle s'habille d'une jupe en coton et d'un corsage blanc.
Elle sort dans la clairière proche et cueille sur la pointe des pieds quelques branches de pommier en fleurs.
Elle en fleuri la tanière .

Et puis elle tresse soigneusement ses longs cheveux foncés en une longue natte , descendant jusqu'aux reins. Elle s' amuse à y mêler quelques fleurs de pommier.


Quand la pâte est levée, elle pétri à nouveau , façonne des petites boules et enfourne les miches.
Bientôt une bonne odeur de pain frais envahit la chaumière mêlée au parfum des fleurs.

C'est fini, tout est prêt. Juste un coup de balai, et les fenêtres ouvertes sur le beau ciel de mai.

Elle sort, dans l'arrière cour, tire un seau d'eau du puits et se dirige vers Cabotine.

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--Cabotine.
Dès qu'elle la voit arriver, alors qu'elle gambade dans le pré, la jument devine qu'il se passe quelque chose. La femme marche d'un pas léger aujourd'hui.
Ses yeux brillent et dans sa crinière, elle a piqué des fleurs . Drôle d'idée, mais bon.
Longtemps déjà qu'elle ne s'étonne plus des bizarreries des humains.

Elle boit l'eau fraiche apportée.

Et puis les mains Kachi, caressent son museau.
Elles sentent le blé mur, le levain et les fleurs.
Comme d'habitude, elle pose sa joue contre elle, lui caresse le poil.
La jument aime ce moment où sa jeune maitresse lui parle doucement. Son oreille bouge un peu pour mieux s'imprégner des mots que la brune murmure.


- Que tu es belle ma Cabotine !
Vois comme le ciel est bleu aujourd'hui.
Ils reviennent. Ils nous reviennent enfin. Fantoche doit galoper sous le ciel d'Armagnac.
Imagine les Cabotine, si fiers, si majestueux dans le vent .
Ils volent vers nous, ils vont droit devant. Ils font corps et s'épousent. Unis pour nous retrouver.


La jeune femme la selle, et l'enfourche, la talonne du pied et lui murmure encore.

- Emmène moi les attendre, conduis moi jusqu'aux portes de la ville . Je veux qu'après les remparts de Saint Bertrand, ce soit nous qu'ils découvrent.

Emmène moi ma belle..... Emmène moi vers lui !
Kachina
Kachi pestait . Impossible d'entrer dans une taverne. Un petit malin avait bloqué toutes les portes d'entrée de toutes les tavernes de la ville et fermé les persiennes.
La ville faisait triste mine en ce dernier soir de mai de l'an de grâce 1458, sans les rires et les chants habituels.

Errant dans les ruelles, à la recherche d'âme qui vive, elle revint bredouille
à sa chaumière.
Fantoche n'était pas dans le pré. Joran était encore parti pour une des ses longues chevauchées de nuit ....

Elle s'approcha de la jument, solitaire dans le pré.


- Cabotine, ça te dirait de galoper un peu dans la nuit ?
Regarde, le ciel est plein d'étoiles ce soir .
On va voir si on trouve Théa quelque part ?

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Joran.
[Fantoche]



Fantoche mon ami fidèle. Toi qui a vécu mes peines et mes joies. Toi qui avant elle était mon seul soutien. Tu es un Nomius, venu de Hongrie, nous avons la même patrie et le sang qui coule dans nos veines, nous rend orgueilleux et fiers. Tu es le compagnon idéal et je ne voudrais pas t'échanger pour aucun autre…. Je t’aime Fantoche

[Ce matin là]
Comme tous les jours, je sortais de la tanière et je venais dire bonjour à Fantoche. Je m’étais réveillé ce matin là en me disant que je le délaissais depuis notre retour à Saint Bertrand.

J’arrivais dans l’écurie que j’ai construit pour Cabotine et lui, quand je me stoppais sur le pas de la porte entendant des hennissements. Je pénétrais dans la pièce sans bruit et que ne fut ma surprise, de voir mon étalon fier, caressant de son museau les flancs de Cabotine, la jument que j’avais offert à ma douce Kachina.

Fantoche !!
(Je m’approche de lui tout en me retenant de rire et je me flatte son encolure tout en me penchant à son oreille)
Je suis heureux pour toi elle est sublime, traite là bien !

(Puis passant du coté de Cabotine, je laissais courir ma main à plat depuis sa croupe remontant jusqu’à sa crinière, mêlant mes doigts dans son crin souple)
Ma belle Cabotine, aussi fière que ta maitresse, Fantoche a du caractère mais tu verras, il t’emmènera chevaucher dans le vent, vous serez libres !

Voyant que par ses hennissements, Fantoche essayait de me faire comprendre qu’il était temps de m’éclipser et que de me voir caresser les flancs de la belle jument, n’était pas de son gout, je sortais en marche arrière, bombant le torse, sourire aux lèvres.

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Joran.
[Jour de Tempête]





Tourne, tourne encore….


Voilà deux heures maintenant que Joran passait avec l’étalon de Wes. Il lui avait proposé de parler à son cheval suite à l’accident. C’était la deuxième fois qu’il venait le voir dans son enclos, et l’animal s’était montré plus docile cette fois-ci.

Après 6 heures de travail en douceur, il avait pu lui faire passer toutes les allures et mieux encore l’animal commençait à obéir à la voix. Tout en le faisant travailler, Joran observait l’animal attendant le moment ou son nom s’imposerait comme cela avait été le cas pour Fantoche.

Laissant souffler l’animal il l’approcha et se fit sentir, le laissant nicher son museau contre son épaule lui flattant l’encolure laissant courir ses mains sur ses muscles, le laissant s’habituer à la présence de l’homme.

Très vite, Joran avait compris que « Sans Nom » comme il l’appelait encore avait été mal dégrossi. Pendant ces deux jours, il s’était cantonné à le faire revenir à son allure naturelle, laissant son comportant s’exprimer sans le forcer.

Il pris son outre pour boire une gorgée et observa l’étalon qui humait le vent Un bourrasque balaya l’enclos soulevant des feuilles et autres branchages, mais contrairement à d’autres chevaux « sans nom » se redressa et se mis à galoper. On aurait dit que la tourmente lui donnait des ailes.

Joran le regarda un moment et attendit qu’il se calme en même temps que le vent retombait, il s’approcha et prit sa tête contre lui se penchant pour lui parler. Il le lâcha et l’animal reprit sa course folle. Joran sut que l’animal avait un nom à présent,. Il n’était plus « Sans nom », il était devenu Tempête.

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Thea16
Thea fut réveillée par le doux soleil de printemps,elle regardait son Loup dormir ,lui effleurant la peau du bout du doigt .Mais son Loup dormait encore d'un sommeil profond ,alors sans attendant elle se prépara ,ajusta son chemisier ,enfila ses bottes ,brossa ses long cheveux noirs; attrapa un morceau de pain dur et parti en direction du champs.

Estrella l'attendait ce matin ,la belle jument guettait sa maitresse,elle avait envie de galoper pour se défouler un peu et dés qu'elle aperçut enfin sa silhouette au loin ,elle s'avança a sa rencontre.

http://img.tchatcheblog.com/articleimage.ashx?id=5167434&w=400&h=400

Thea s'approcha de sa jument ,lui caresse la croupe ,l'encolure et lui murmure a l'oreille:

-Coucou ma belle ,regarde ce que je t'ai apporté


Elle lui donna le morceau de pain tout en continuant de la caresser

Dit moi ma belle ,on va faire un tour ,tu as envie de galoper ?

Elle posa délicatement le mors dans sa bouche prit un tapis qu'elle déposa sur son dos ,puis mis la selle et attacha les sangles,

Théa enfourcha sa jument ,lui caressant le cou

-Aller ma belle, va!

Elle donna des coups de talon et la jument commença a trotter sur les chemins de Saint bertrand

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Kachina



Toute la nuit, elle s'était retournée sur sa couche. Le sommeil la fuyait. Elle l'avait regardé dormir, son loup . Quand il dort, il ressemble à un enfant. Elle l'aime encore plus dans ces moments là, abandonné contre elle, le visage apaisé.

Et puis elle s'était enfin endormie, rêves peuplés d'images qu'elle repoussait sans y parvenir. Tempête dans son coeur, nuages dans le ciel gris.
Et l'aube était arrivée. Le jour naissant et le chant du coq l'avaient tirée du sommeil. Kachi s'était levée, sans bruit pour ne pas le réveiller.

Elle était sortie dehors, tirer l'eau du puits dans l'arrière cour. Le soleil pointait déjà. PIeds nus et en jupon, elle fit sa toilette, se servi une chope de lait.

Elle n'avait pas tressé ses cheveux cette fois, les laissant pendre dans son dos jusqu'à sa taille. Juste un ruban accroché à une mèche. Bleu, comme le ciel de Saint Bertrand en ce jour de juin de l'an 1458.


De sa démarche souple elle rejoingnit Cabotine dans le pré. Sous le soleil, la robe de la jument brillait. Sa crinière fauve particulièrement fournie se balançait contre sa croupe.

Kachi s' approcha et posa sa joue contre le museau de l'animal . La bête la reconnu et colla la tête dans le cou de la jeune femme, soufflant bruyamment.

La jeune femme murmura longtemps à l'oreille de la jument. Elle se réchauffa contre son flanc. Elle lui raconta, se confia...Un long moment, elle restèrent ainsi .

Et puis, Kachina redressa les épaules , relèva sa jupe et enfourcha son cheval.


Ensemble , elles franchirent la porte de la ville. Kachi salua au passage le garde d'un signe de la main et d'un sourire.

D'un lèger coup de pied, elle talonna sa monture.


- Cabotine, ma belle, emmène moi dans le vent. Je veux me sentir vivante et libre. Emmène moi !

Alors Kachi, cheveux au vent, se laissa griser par l'instant. L'air frais du matin sur sa peau.
Le chant des oiseaux.
La lumière environnante et cette sensation enivrante d'être libre .

Vivante et debout. Elle continuait.

Elle respira l'air frais à plein poumons, et tenant plus fermement les rênes, releva fièrement le buste, offrit son visage au soleil et sourit à l'avenir.....

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Joran.
Joran se réveilla en sursaut et machinalement tendit le bras pour enlacer sa louve. Il faut dire qu'après les événements récents, il doutait à chaque instant qu'elle fut encore auprès de lui. Il se leva d'un bond constatant qu'elle n'était pas dans le lit et l'appela en faisant le tour de la tanière.

Ne la trouvant pas, il alla voir a l'enclos des chevaux et ne trouva que Fantoche, raclant du sabot, nerveux lui aussi. Il plongea la tête dans l'abreuvoir pour se réveiller totalement et s'habilla à la hâte pour revenir seller son étalon. Il sauta en selle et se pencha sur l'encolure pour lui dire :

Trouve-les Fantoche, vole, il nous faut les trouver, on ne peut vivre sans elles. Vas mon ami, je l'aime tu comprends je l'aime !

Joran chevaucha une heure durant parcourant les différents endroits ou ils s'étaient rendus, puis soudain il sut il sut ou elle était allé. Il talonna sa monture et se dirigea vers la grotte qu'il lui avait montré à leur arrivée à Saint Bertran.

Il fut soulagé en voyant Cabotine attachée à un arbuste et sautant a terre laissa son cheval pour se précipiter derrière la cascade dans son repaire secret. Il la trouva là, endormie, recroquevillée dans la position fœtale. Elle était paisible, elle dormait comme elle n'avait pas dormi depuis son retour du couvent. Joran s’allongea près d’elle et la prit dans ses bras tout en embrassant son cou, lui murmurant :

Je t’aime mon amour, demain le ciel sera bleu à nouveau au dessus de notre tanière.

A cet instant, elle se tourna et lui sourit. Elle ressemblait a un ange illuminant la caverne de son rayonnement, il plongea dans ses yeux de son regard d’acier et l’embrassa d’un baiser tendre et passionne, se rappelant qu’entre eux les mots sont inutiles. Puis après un long moment à la câliner sans rien dire, il se redressa sur ses coudes et lui dit :

Tu sais quoi je vais ouvrir à Saint Bertran, une école équestre afin de faire profiter les habitants de ma connaissance des chevaux. Tu en penses quoi ?

Il était redevenus fier et libre, et même si une personne avertie aurait pu noter qu’il ne la lâchait pas de peur qu’elle disparaisse, ils étaient heureux et souriaient, arrêtant le temps de par l’amour qu’il ressentait l’un pour l’autre.

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Kachina


Elle avait chevauché longtemps et machinalement, sans même s'en apercevoir s'était retrouvée devant la cascade où Joran l'emmenait parfois.

Elle s'était couchée à même le sol, et endormie, épuisée par trop d'émotions des derniers jours.

Quand ses bras se refermèrent autour d'elle, que sa bouche glissa dans son cou, elle ouvrit les yeux, lui sourit.

Dans ses yeux, elle lut tout l'amour du monde, une immense peine et aussi de l'espoir. Elle s'abandonna contre lui, savourant son baiser. Le silence autour d'eux se faisait complice.
Ne se quittant pas des yeux, ils se retrouvaient, se redécouvraient , s'émerveillant de cet Amour qui les unissait.

Aucun nuage, jamais ne serait assez grand pour cacher leur ciel bleu.


Qu'il était beau, avec son sourire d'enfant, celui qu'elle aimait tant, qu'il n'offrait qu'à elle, quand il se redressa sur ses coudes.
D'un ton enthousiaste, il lui déclara :


" Tu sais quoi je vais ouvrir à Saint Bertran, une école équestre afin de faire profiter les habitants de ma connaissance des chevaux. Tu en penses quoi ?"

Tendrement, elle lui caressa la joue, relevant cette mèche de cheveux qui lui tombait toujours sur le front et le rire de Kachi, résonna dans la grotte :

- J'en pense, Joran de nulle part, que j'aime quand tu es plein de projets !
Tu es fait pour l'action, tu ne tiens pas en place !
Comme Fantoche, insoumis et fougueux, alors, vas-y mon Loup, ouvre là cette école !

Qui mieux que toi, connait les chevaux ici ?

Elle se souvint alors, avec quelle patience, il lui avait appris à monter Cabotine, lui expliquant comment tenir les rênes, lui apprenant à ne pas se raidir, à suivre le mouvement de la jument, à sentir le balancement de sa croupe sous elle .
Les chevaux l'aimaient autant qu'il les aimait. Quelque chose de spécial se passait entre cet homme et ces animaux.


- Bien sûr que c'est une bonne idée Joran. Et imagine, tous ces chevaux, dans les prés de Saint Bertrand. La ville de la liberté , accueillant, ces animaux fiers et si beaux. Quelle chance pour cette ville.
C'est une bonne idée, mon Loup ! Murmure aux chevaux , Joran, tu es fait pour ça !


Comme d'habitude, elle était trop bavarde, alors il la fit taire d'un baiser.
Et c'est ensemble cette fois, que longtemps après, ils repartirent sur leux chevaux retrouver leur tanière.

Fiers et libres, mais plus unis que jamais.

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Wolf71



Wolf s'était levé de bonne heure comme il n'arrivait pas à trouver le

sommeil suite aux événements désagréables. Il s'habilla vite fait et se

dirigea vers les écuries. Raziel, son cheval, mâchait quelques bouts de foin

tout au fond des écuries. Le jeune homme s'arrêta un instant pour admirer

le belle animal. L'étalon était tout noir d'une race élevée au sud de

l'Espagne et dont il a eu du mal à s'en procurer un exemplaire. Wolf mis la

selle sur son cheval, l'attacha bien. Puis il monta le cheval, se pencha

légèrement en lui caressant le cou et lui murmura :

- Allez, on y va ! N'arrêtes pas, amènes-moi, je veux tout oublier.
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Kachina
Dimanche 27 juin de l'an de grâce 1458

Elle avait chevauché tout le jour.
Et soudain, au détour du sentier , elle les vit :les remparts de Saint Bertrand.
La ville se dressait fière et accueillante sous ses yeux. Enfin, après tout ce temps , elle était de retour.

Comme pour faire écho à l’émotion qui étreignait sa maitresse, Cabotine fit entendre un long hennissement qui ressemblait à un rire .

Aussitôt, Kachi talonna les flancs de la jument qui parti aussitôt au galop en direction de la ville. Les pulsations du cœur de la jeune femme suivaient le martèlement des sabots du cheval.

Sa ville , ses amis ……………lui.

Déjà, la jeune femme et sa monture franchissaient la porte principale.




Kachi salua d’un sourire ravi le garde en faction qui lui souhaita la bienvenue.


- Kachi, de retour ? Les moines en ont eu assez de toi ?

Le rire de Kachi fut sa réponse et elle s’engagea dans la rue principale qui menait à la ville haute..

Alors, seulement , elle retint la jument, lui laissa prendre le pas, reprendre son souffle.
Elle s’imprégna des odeurs et des sons familiers , respira à plein poumons l’air de sa ville d’adoption.
Ses yeux verts brillaient de fatigue et d’impatience. Sa longue chevelure emmêlée, retombait en cascade jusqu’à ses reins. Ses lèvres désechées par le vent et le soleil esquissaient un sourire ravi au fur et à mesure des lieux familiers qu’elle retrouvait . La brune cherchait du regard des amis, levait la tête à la vue d’une silhouette féminine aux cheveux bruns, croyant apercevoir Isam, ou Théa.
Et Naël, est ce que tout allait bien pour elle et son fils ?
Quels étaient les derniers événements survenus à Saint Bertrand ?
Un instant, elle fut tentée de pousser la porte de la première taverne rencontrée. ..

Mais par-dessus tout, elle espérait follement l’apercevoir au détour d’une ruelle.
Sa démarche fière, ses épaules larges, son beau visage , il lui avait tant manqué.

Elle s’était échappée un court instant pendant sa retraite forcée, mais n’avait pu le voir. Et depuis, l’inquiétude et l’espoir se mêlaient en elle, la première nouant son ventre, l’autre la poussant en avant.

Ce soir, elle s’endormirait serrée entre ses bras . Elle retrouverait le goût de sa peau, la douceur de ses lèvres, son odeur, sa chaleur.
Elle serait la plus heureuse des femmes de Saint Bertrand, ou alors, elle s’endormirait à bout de larmes, glacée de solitude et de désespoir.

Dès qu’elle croiserait son regard gris acier, elle saurait si il l’avait attendue ou bien remplacée.
Elle savait les dégâts de l’absence.
Elle se souvenait trop bien d’un autre été, un retour du monastère, le pigeon qui lui apportait le message de la trahison.
La peine et puis…le destin qui bascule. La vie qui se fait garce…

Le médaillon qui ne la quittait pas, bougea doucement entre ses seins, et le sourire revint sur son visage.
Elle croyait en lui. Elle revenait. Il serait là…
Ils retrouveraient leurs rêves, ils se retrouveraient.

Cabotine, compagne fidèle avançait lentement, sa longue queue semblable à une traine, se balançait nerveusement pour écarter le taon ou la mouche qui la harcelait.
Son corps fin et musclé, son élégance naturelle, son port de tête et son œil clair et vif dénotaient une certaine noblesse . Pourtant comme sa maitresse, c’était une sauvageonne mais avec de la race qui courait dans ses veines et dans son cœur.

La jeune femme se laissa bientôt glisser des flancs de sa jument.
Elle mit pied à terre, tenant l’animal par les rênes, l’autre main posée, rassurante et caressante sur le flanc de la jument.

Elle la laissa se rafraichir à l’abreuvoir le plus proche et se dirigea ensuite vers la fontaine.
Formant une coupe de ses mains jointes, elle s’aspergea le visage et le cou d’eau fraiche, chassant la fatigue du voyage. Ses mains mouillées s’attardèrent sur sa nuque, ses épaules. Elle but une longue gorgée .

Et puis, elle continua à pied son chemin dans les ruelles fraiches et pavées, à sa recherche, tenant la jument par les rênes.

Est ce qu'il savait déjà qu'elle était de retour ? Est-ce qu’il se réjouissait de la revoir ?
Joran… Ce nom chantait en elle comme une litanie….Joran.

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Anabel
Le chant des oiseaux aux aurores réveillèrent Anabel qui s'extirpa de sa couche avec peine, la nuit fut courte mais elle avait en horreur de fainainter, alitée comme une malade.

Une fois prête, elle sortit profitant de l'air frais de ce matin, la tete encore emplie des discussions de la veille, son frere qui lui avait livré son passé houleux, elle-meme qui avait raconté brievement sa vie.

Elle s'approcha de son cheval qui ne la quittait plus, posa sa tete contre celle de l'animal comme pour lui dire ses envies sans parler. Elle enfourcha alors sa monture qui se mit naturellement à l'amble et Anabel se pencha à son oreille allez emmenes-moi où tu veux. Le palefroi aurait il comprit ou se sentant libre qu'il prit un chemin encore inconnu. Ils passèrent les portes de la ville et se promènèrent dans la campagne avoisinante. Admirative de ces paysages vallonnés Anabel avait du mal à quitter des yeux les sommets des montagnes.

Ils s'arretèrent néanmoins dans une verdoyante clairière ombragée et Anabel descendit du cheval, l'accompagna jusqu'à un ru qui courait là pour qu'il s'abreuve.



Elle, se laissa glisser contre le tronc d'un arbre, sortit de sa besace quelques fruits, elle choisit une pomme, croqua à belles dents dedans.

Son esprit vagabond imaginait le calvaire de Joran, se demandait où etait son trésor à cette heure, revoyait sa prime enfance entre les murs du couvent.
Le souvenir des soeurs lui racontant son arrivée était plutot flou, elle jouait machinalement avec son pendentif, sentait qu'il manquait des éléments, les soeurs lui auraient elles menti par omission ? naïve, elle s'etait contenté de croire ce qu'on lui disait à l'époque.
Anabel aurait encore à découvrir sur elle, elle passa la main sur sa cicatrice à l'épaule. La marque d'un animal lui avait precisé, un jour, un médicastre, sans avoir pu vraiment le définir, pas une dague, ni une épée, ni des crocs, une griffe plutot mais pas des serres

Le palefroi vint la tirer de ses songes, poussant son coude de ses naseaux, quemandant le trognon de pomme qu'elle avait pour habitude de lui donner.
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Eclipsel
Eclipsel installa les trois chevaux dont un poulain, Perceval, Iphigénie et Autan à côté de la maison de Kachina son amie pour aller lui dire bonjour avant de se rendre à l'Académie

Voici Perceval :




Iphigénie et Autant le poulain :

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