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[RP] L'Eglise de Sémur

Jerem51
Monseigneur Jerem était tout à la cérémonie et attendait avec impatience sa fin pour aller saluer Gédéon Spagyricus. C'est alors que l'énorme vacarme provoqué par son inénarable bedeau le fit sursauter.
Immédiatement, tel un chat qui bondit sur ses pattes, il se redressa sur ses pieds et bondit littéralement vers celui-ci, lui arrachant des mains le rasoir et, le tirant par l'oreille, l'entraîna vite au loin s'asseoir sur une chaise avant que la cérémonie ne soit encore plus troublée qu'elle ne l'était.


Triple idiot ! Ouvre donc tes oreilles ! personne n'a parlé de prendre les poux mais de se prendre pour époux ! EPOUX ! pas LES POUX !
Installe-toi là et ne bouge plus jusqu'à la fin de la cérémonie ou il t'en cuira! et je ne veux plus t'entendre, compris ?
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas
Tristan_du_cost
Tristan était toujours ému par ce geste et il sourit en regardant les nouveaux époux. Son émotion fut de courte durée. Il tourna la tête vers la grand porte d'où venait de surgir un drôle de gaillard. Ce devait être le bedeau à en croire son comportement et ses manières familières vis à vis du clerc.
Tristan fut cependant rassuré en voyant Monseigneur Jerem s'en occuper. Il est vrai qu'il l'avait prévenu. Drôle de gaillard, ce bedeau.

Après avoir repris sa respiration, Tristan s’adressa à la communauté toute entière :


Partageons le pain et communions ensemble



Après avoir nettoyés les saints ustensiles, Tristan continua

Vous voici mariés, mes amis, toutes mes félicitations, et que Dieu vous bénisse !
Je vous rappelle que vous vous obligez à une communauté de vie, une entraide sans faille et que vous élèverez vos enfants dans la Foy Aristotelicienne.


AMEN

Mes chers frères et sœurs, que le mariage de nos enfants soit su et connu de tous !


Les cloches se remirent à sonner, et pas uniquement celles du clocher cette fois.


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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ex Ambassadeur
Bahia, incarné par Azkaban
Bahia, ému, assista à la cérémonie. Une lumière légèrement tamisée traversait les vitraux et pénétrait de ses doux rayons. Quelques bougies apportaient cette touche de chaleur qui vous réchauffe le cœur et l’âme.
Son frère qu’il portait particulièrement en affection franchissait le pas aujourd’hui. Il est vrai que leur lien fraternel, leur ressemblance physique jusqu'à les confondre en troublait plus d'un.
Il s’était mis sur ses quatre épingles pour cette occasion.

Il est vrai qu’il connaissait finalement assez peu Attia, de part la distance qui les séparait, mais cela n’enlevait rien au fait qu’ils semblaient tout simplement heureux ensemble.
Il fallait bien qu’il le laisse partir, qu’il le laisse s’envoler de ses propres ailes, alors qu’il était uni avec lui depuis la naissance. Elle semblait profondément attachée à lui, sincère.
Elle lui promettait le meilleur, et c’est finalement tout ce qui lui importait. Il s’effacerait volontiers face à l‘harmonie qui émanait de chacun d’eux.

Il espérait au plus profond de lui-même que ce nouveau tournant dans leur vie ne les sépare pas à jamais, et s’accordait de croire que sa désormais femme, aussi jolie soit-elle, lui laisse une petite place, aussi infime soit-elle.

Le regard suspendu au discours du diacre, qu’il détourna légèrement vers le couple, à leur bonheur naissant, il jeta un œil affectueux sur la petite qu’il connaissait si peu, et pourtant en qui il reconnaissait bien son frangin.
Il resta là, sans un mot, profitant de ce moment privilégié.
Tristan_du_cost
Tristan retourna vers l'autel et signa les registres qu'il tendit aux mariés pour qu'ils en fassent de même.

Puis il rédigea l'acte qu'il leur remit.


Citation:
Nous, Tristan_Du_Cost, Diacre d'Autun, attestons par la présente avoir marié devant le Très-Haut et tous les saints, en la cathédrale de Sémur, le vingt-troisième jour du mois d'octobre 1459, Attia et Azkaban.


Puis il rangea ses affaires et reprit le chemin du retour vers Autun.
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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ex Ambassadeur
Attia.
Elle eut a peine le temps de se rendre compte qu'ils étaient mariés que le Diacre pliait déja bagages!

- Hey Mon père, euh enfin monsieur! Sieur Tristan ne partez pas!!!

Elle lui courut après dans sa robe qui produisait un amusant bruit de tissus frottés.

- Il ya la fete! Et puis vous n'allez pas partir sans le vin pour vos paroissiens, non non et non, joignez vous a nous! Nous nous rendons tout prêt a mon atelier pour feter dignement ce jour heureux! Vous m'obligeriez !!! Azkaaaabaaaaaan vient convaincre le Sieur Tristan de venir a la fete!!!


Mais revenons un peu en arriere.
Quelques minutes plus tot.
L'emotion était au comble.
Elle avait acueilli le baiser d'Azkaban comme lorsque l'on mort dans un fruit délicieux et juteux au gout du bonheur.
Si cela n'avait pas été le taux d'endorphine etonnamment élevé qui lui circulait dans le sang elle aurait pu faire une syncope a l'intervention plutot effrayante du bedeau que le père Jerem avait eu tot fait de maitriser.
Elle avait souri a son désormais époux et c'est fébrile qu'elle avait signé le registre apres avoir jeté un coup d'oeil aux témoins de ce jour tant attendu.
Elsie, si belle si rayonnante, Hélia et le petit bébé qui gazouillait, Breiz qui malgré ces innombrables disputes avec Azkaban était présente, Bahia, ce frere qu'elle connaissait peu et qui ressemblait de façon troublante a Azkaban... Tout ce monde la et elle enfin mariée!
Elle lâcha un rire nerveux.
Enfin enfin!
Il fallait faire la fête, il fallait boire, se réjouir de ce jour heureux et tout cela était organisé a l'atelier des doigts d'or ou la Fete serait grandiose!


- Non Tristan vous ne pouvez assurément pas ne pas venir! Et vous père Jerem vous êtes invité aussi, vous avez failli nous marier une fois!

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[ Nota Bene - Ma nenette porte le surnom de "gitane", cela ne fait pas d'elle une romanichel pouilleuse]
Tristan_du_cost
Tristan faisait mine de partir et ne se fit pas prier pour attendre un peu. Attia avait cité des mots comme vin et fête qui avaient une résonnance toute particulière pour lui.

Hmmm je suis resté icelieu fort longtemps ... et je dois malheusement rentrer pour m'occuper de mes fidèles.
Il est cependant vrai qu'une journée de plus ou de moins ne changera rien à l'affaire. Alors pour vous faire plaisir, et uniquement parce que vous insistez, je consens à rester encore un peu.


Et voilà comment on retombe sur ses pieds sans perdre la face.

Mais donnez moi l'adresse de votre atelier. Je crains l'avoir égarée.

Maintenant, il ne restait plus qu'à espérer qu'il y aurait du vin et des damoiselles à foison. Tristan n'avait pas l'intention de faire tapisserie.
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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ex Ambassadeur
Breiz24
« Snirrrffflll » suivi immédiatement de « Beuheuheuheuheu » furent des bruits qui résonnèrent fortement du coté d’une rouquine. Pour l’occasion, la famille entière était revêtue ADJ. Car la mariée portait une robe Breiz.
La rouquine était là, donc, depuis le début de la cérémonie, veillant non loin de la brune. Prête à ratrapper le blondinet par la peau du cu…ou si jamais le besoin s’en faisait sentir. C’est qu’elle connaissait bien le phénomène du « OH ! MERDE ! QU’EST-CE QUE JE FOUS LA ?! » assez commun chez les hommes devant l’autel. Elle l’avait lu dans les yeux de son mari, et elle y avait lu l’amour qu’il lui avait fallu pour surmonter l’épreuve et la prendre pour femme (l’amour ou la folie, car selon certains, il fallait être un peu fou – voire carrément siphonné du bocal – pour épouser la rouquine, mais je m’égare (de l’est) ).
Bref, elle était là à la fois pour le plus beau jour de la vie de son amie, et aussi pour empêcher le futur épousé de se carapater loin, genre en Papouasie, pour éviter la corde au cou.
Fort heureusement, il n’en fut pas besoin, car le fol était visiblement heureux d’épouser la volcanique gitane (car oui, il faut être un petit peu cinglé aussi pour épouser la Des Juli, pourquoi croyez vous que Breiz et elles sont amies, hummm ?)

Et donc, serrant la main de son mari à lui en faire blanchir les jointures, elle écoutait la cérémonie, de bout en bout (pendant qui Milo se faisait visiblement chier, n’ayons pas peur des mots) (et qu’il se retenait de hurler sur sa femme qu’elle lui faisait mal) (ne vous inquiétez pas, elle ne serre pas si fort d’habitude) (enfin c’est surtout Milo qui devrait s’inquiéter, mais je m’égare (du nord)).
De bout en bout, donc, et donc subséquemment, arrivant à la fin, arriva ce qui devait arriver : « Snirrrffflll » suivi immédiatement de « Beuheuheuheuheu ».

Violent, hein ?

Mais le pire reste à venir.


C’était une belle cérémonie, hein Milo ?

Milo n’en a rien à foutre : il joue au chevalier avec Gauvain sur le parvis, pendant qu’Elin joue à cache cache sous la robe ADJ grand luxe (soie vénitienne verte et mauve, perles de verres et de nacre, or et argent, quand je vous dis qu’ADJ c’est la clâsse incarnée !)

La rouquine tamponne donc ses yeux, se mouche (ça, elle sait le faire à peu près discrétos) et s’en va, ELin toujours à demi sous ses robes, féliciter les jeunes mariés. Qui parlent déjà d’aller picoler. Ca, c’est un mariage réussi !

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