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[Rp] Et l'Amiral vogua ...

Phylandria
Dria avait fait la route jusque Dieppe, ou elle voulait voir son oncle afin de lui demander son avis sur plusieurs changement effectués pour son rôle de tribun de la ville.

La route fût longue et harassante mais il lui avait dit ou la retrouver. Elle se rendit sur les lieux.

Quel ne fût pas sa surprise de voir tout le remue ménage dans l'auberge, les lumières grandes allumées, les gens courant partout, les cris, un malheur devait se produire. Laissant tomber sa pile de paperasse, Dria accouru pour aller donner de l'aide.

Dans l'auberge, elle entendit la voix de son oncle a l'étage, elle grimpa les marches de l'escalier quatre par quatre et tomba sur une scène bien étrange, le corps d'un vieil homme baignant dans son sang sur sa couche, son oncle entrain de s'afférer pour laver et nettoyer le fluide si précieux et keyliah, adossée contre le mur en larme.

Son regard balaya la pièce et elle vit un heaume noir a coté de la couche.

Elle regarda SArga, qui d'un hochement de tête lui fit comprendre que l'Amiral venait de mourir.

Aristote, je t'en prie, accueille l'Amiral auprès de toi
, les larmes lui coulant des joues
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Matouminou


Ils avaient appris la mort de Cronos, une figure de Normandie. Bien que ne l'ayant jamais rencontré personnellement, ils avaient voulu lui faire un dernier adieu. De plus, ils avaient rencontré à plusieurs reprises son écuyère, Keyliah, et tenaient aussi à être à ses côtés pour lui témoigner leur sympathie. Matou et son époux, le chef douanier Horloger, entrèrent dans l'auberge. Il y avait une effervescence inhabituelle mais compréhensible vu l'importance de l'évènement. Tous avaient une mine grave, certains avaient les yeux rougis. La Normandie venait de perdre un grand homme. Il avait mené tant de combats dont il était à chaque fois sorti victorieux et avait eu une vie bien remplie...Partout en Normandie on racontait ses exploits. Hélas ce dernier combat il l'avait perdu et avait rejoint Aristote...Matou regarda tristement autour d'elle. Elle glana, ici et là quelques informations. le corps se trouvait à l'étage...interdiction pour l'instant d'y accéder. Des gardes barraient la montée d'escalier ne laissant passer que les proches et les sommités venues de toute la Normandie.
la jeune femme espérait voir la jeune Keyliah. La vie l'avait déjà tellement éprouvée.
On leur fit une place à une table. Ils commandèrent un pichet de calva et en silence levèrent leur verre à l'Amiral.

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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
Ayumi
En attente de fictifs brigands, la nippone apprit la mort de...Cronos. Plantant là les brigands, elle galopa sur le lieu dit, faisant à moitié mourir sa jument tellement elle la poussa. Elle voulait le voir une dernière, fois, le voir droit comme un piquet en train de la remettre à sa place.
L'amiral, l'amiral était éternel! Pilier central de la Normandie, et surtout de l'équilibre mental de la jeune femme qui lui vouait une vraie admiration et affection comme une petite fille devant son père ou son grand-père.

Laissant les rênes de sa bête dans les mains d'elle-ne-savait-qui-mais-qui-saurait-où-l'amener. En entrant elle tomba nez à nez avec Dria, les larmes montèrent rapidement aux yeux émeraudes d'Ayumi qui prit son amie par les épaules. La gorge serré, sa voix instable.


"Où est l'amiral? Où est Cronos? Où est-il Dria, je dois le voir!"

Elle la secoua légèrement, il y avait tant de monde...mais elle refusait cette éventualité. Franchement, la Normandie sans Cronos vous la voyez?

"Il est repartit sur Yvetot? Il y a un mariage d'organisé hein? Ils ne sont pas là pour l'amiral...hein?"
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Phylandria
Dria attrapa les épaules d'Ayumi afin d'essayer de la calmer.

Ma belle, je sais ce que Cronos re présente pour toi, je sais a quel point il compte. Mon coeur en est déchiré mais je suis désolée ayumi, il est parti rejoindre Aristote.

Les larmes lui coulaient des joues, elle qui voulait que Cronos soit présent a son mariage.
Il va tellement nous manquer, mais es tu sur de vouloir le voir?, il a enlevé son heaume et cela change tout de le voir en vrai
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Ayumi
Ma belle, je sais ce que Cronos re présente pour toi, je sais a quel point il compte. Mon coeur en est déchiré mais je suis désolée ayumi, il est parti rejoindre Aristote.

Après cela, elle n'entendit plus rien, le visage livide et devenant comme une chiffe molle entre les mains de Phylandria. Mais y avait tout ce monde, ça ne se faisait pas de se laisser aller ainsi devant tout le monde.

Mais que faire? Parler? Cette fonction était indisponible pour le moment, à réessayer plus tard. Pleurer? Ses yeux ne demandaient que ça, mais sa fierté l'interdisait encore un peu.
Crier après le sgardes qui l'empêcheraient de monter voir le corps d'ojiisan? Si elle ne pouvait pas parler, elle n'arriverait pas à crier non plus.
Sortir? Cela aurait pu être une possibilité si elle maîtrisait une once d'elle-même encore...sauf que ce n'était pas le cas.

La nippone ferma donc les yeux, sourcils fronçés pour retenir larmes et autres choses très séduisantes de la tristesse que beaucoup laissait aller. Puis lentement très lentement, elle monta ses mains en prière devant son visage pour faire la seule chose qu'elle arrivait à faire: penser et donc prier pour l'Amiral, ressassant pour le moment le passé.

Ca, elle était au milieu du chemin et tout, mais...impossible de communiquer avec elle pour le moment, elle ne voyait rien, elle n'entendait plus rien...Heureusement sa petite taille permettra à un homme de la pousser sur le côté.

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Stefanovkalachnikov


La nouvelle de la mort de l'amiral s'était répandue comme une traînée de poudre à travers la Normandie...Ce grand homme, réputé pour son courage et ses qualités martiales, avait marqué son duché, ses habitants et son temps...Ses victoires n'étaient plus comptées, tant elles étaient nombreuses et régulières...Meneur averti, impressionnant et qui redonnait confiance à ses hommes, il était un exemple pour tous les jeunes normands, qu'ils soient soldats, bien sur, mais aussi paysans, artisans ou vagabonds...

Il avait pensé à cela sur la route qui menait à Dieppe, brumeuse et froide...Il repensait à la première fois ou il avait vu l'amiral, quand il se rendait au tribunal...Il y était passé par hasard, puis était revenu pour entendre cet homme avec son heaume terroriser les accusés de sa voix d’outre tombe...Le sentiment que rien ni personne ne pouvait s'opposer à ce heaume de jais...Or, si. La mort avait arrêté le Vicomte Noir...Il paraissait même qu'il avait ôté son heaume en public...Chose inconcevable pour Stefanov...L'amiral sans son heaume...Inconcevable...
Et voilà qu'il était mort...Vraiment mort...Le vicomte s'était éteint, mais les circonstances de sa mort n'étaient pas encore connues...

Il fallait qu'il sache...Qu'il sache ce qui était venu à bout de cette légende...Comment une telle chose avait pu se produire...Qui était venu à bout de cette montagne légendaire...

Kerdwin l’accompagnait, blottie contre lui…Elle ne semblait pas comprendre pourquoi il faisait cela…Il le lui expliquerait plus tard, un jour, enfin peut être jamais…Il savait qu’elle le lui demanderais une fois de retour à Honfleur…Mais cela risquait d’attendre…

Les portes de Dieppe s’approchèrent, puis furent passées par le cheval, peinant quelque peu sous ses deux cavaliers…Celle-ci stoppa devant une auberge bondée, aux alentours de laquelle une foule d’écuyers s’occupaient d’un nombre important de montures…

Stefanov et Kerdwin sautèrent donc de monture et se hâtèrent d’entrer dans l’auberge, déjà bondée…La foule à l’intérieur était encore plus importante que ne le laissait supposer le nombre de montures au dehors…Toutes les tables étaient occupées, soit par des militaires, décidément très présent dans cette bonne ville de Dieppe, soit par des civils…Juste derrière la porte, une jeune femme restait debout…Stefanov vit de suite qu’elle était bouleversée, les yeux fermés comme si elle retenait des larmes…Il tenta de se faufiler, mais la heurta tout de même doucement.
Excusez moi mademoiselle dit il d’une voix douce à l’intention de celle-ci…Une fois passé, il jeta un coup d’œil circulaire à travers la pièce pour tenter de trouver une table libre…Il repéra Matouminou à une table, mais cette dernière était entourée par une dizaine de personnes…Quelques places se libérèrent à une table non loin d’eux, et Stefanov, prenant sa Sirène par la main, se dirigea vers celle-ci pour avoir un endroit où s’asseoir et se reposer de cette chevauchée harassante…En quelques secondes, l’aubergiste s’était glissé jusqu’à eux et, sur un signe de Stefanov, posa un pichet de calva sur la table en échange de quelques écus…Mais cela ne lui suffisait pas. Il demanda à l’aubergiste, qui comptait bien retourner à son comptoir pour y accueillir de nouveaux clients
Dit donc, sais tu où est le corps de l’Amiral ?

Et l’autre de répondre Y m’semb bien qu’il est en haut, dans sa chamb’…Mais y’a des soldats qui empêche d’monter…Y disent qu’fo attend’.. Dépité, Stefanov fit signe à l’homme qu’il pouvait repartir, ce qu’il fit…

Je crains qu’on ne doive attendre un peu ma Kerd…
dit il avec un soupir, versant le calva dans deux verres…Il en prit un et le leva A l’Amiral, à son heaume et à la Normandie !!
Longue soirée en perspective...
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Le flood, c'est mal!
Kerdwin


Ma Sirène, je dois aller à Dieppe...Le Vicomte Noir est mort...Et...Je me dois d'aller lui rendre un dernier hommage...C'était un symbole de la Normandie et...Il mérite bien ça...

Son Messire lui avait appris la nouvelle dans l’après-midi… Kerdwin savait l’amiral gravement malade, mais cette annonce la laissa sans voix…

Cronos… Elle ne le connaissait qu’à travers ses nombreux débats auxquels elle avait assistés en gargote, sans jamais oser prendre la parole… Par la presse aussi, journaliste, elle lisait régulièrement les comptes-rendus des procès qu'il menait d’une main de fer et d'une voix d'outre-tombe… Si elle n’appréciait pas ses manières de faire, elle respectait l’homme, grand personnage actif dans la prospérité et la défense de la Normandie… Militaire de haut rang que ses hommes suivaient en toute confiance.

La jeune femme avait tenu à accompagner Stefanov dans ce dernier hommage à l’Amiral Noir.
Au prime abord, elle n’avait compris pourquoi il voulait absolument rendre civilités à cet homme qu’il ne connaissait qu’à peine plus qu’elle…
Un court instant de réflexion lui fit vite réaliser qu’il se devait d’y aller, en tant que maire d’Honfleur, bien sûr, mais parce qu’il admirait et respectait le défunt, grand dignitaire normand... son homme était normand... jusqu’au plus profond de son âme…

Blottie contre lui, la distance les séparant de Dieppe fut parcourue au grand galop, la laissant totalement épuisée à l’arrivée… Dans l’auberge où ils s’arrêtèrent, une foule bruyante était attablée… Se tenant par la main, ils réussirent à se faufiler jusqu’à une table libre, non loin de leurs amis Matouminou et Horloger, douanier de Fécamp…


Dit donc, sais tu où est le corps de l’Amiral ?

Y m’semb bien qu’il est en haut, dans sa chamb’…Mais y’a des soldats qui empêche d’monter…Y disent qu’fo attend’…

La réponse de l’aubergiste à la question de Stefanov les laissa totalement dépité…

Je crains qu’on ne doive attendre un peu ma Kerd… levant le verre qu’il avait devant lui… A l’Amiral, à son heaume et à la Normandie !! Se serrant un peu plus contre lui... un pâle sourire au lèvres, elle avait levé son godet à l’Amiral et à la Normandie…

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L'amour comme épée, l'humour comme bouclier
Keyliah
Dria était là, dans la chambre de l’Amiral, à Dieppe. Pétrifiée par l’horreur que lui inspirait ce corps sans vie, Keyliah en perdit tout usage de la parole.
On sentait que la cohue commençait à s’installer dans la salle commune de l’auberge … si vite … le cri poussé quelques minutes auparavant par la donzelle avait-il alarmé les habitants alentour ? Il fallait le croire …

Des gardes assuraient à présent la restriction de l’accessibilité à l’étage, ils faisaient leur travail, on pouvait leur être reconnaissant de cela.
Mais alors qu’elle se cognait doucement la tête contre le mur en pleurant, l’avranchine ne cessait de soupirer quelque lamentation qu’il n’était pourtant pas l’heure de laisser échapper.


Pourquoi ne suis-je pas restée sur le pas de la porte durant la nuit … pourquoi …

Une once d’esprit reprit soudainement le contrôle et fit se lever la brunette qui se dirigea vers la sortie en laissant entendre à Sarga qu’elle allait tenter de trouver une armada de médecins et autre fossoyeur pour ne pas garder la pièce en l’état ni l’amiral qui méritait d’être traité avec bien plus de considération.
C’est donc d’une extrême pâleur et avec des gestes lents que keyliah se présenta sur le palier. Dria semblait en pleine discussion avec une Ayumi affichant une aussi mauvaise mine que le reste de l’assemblée.
On se bousculait près des gardes, mais d’autres personnes avaient eu la bonne idée de prendre une consommation pour patienter le temps que tout soit réglé.
Alors, sous la protection du rempart que constituait ces soldats, la jeune fille héla la troupe.


Est-ce qu’un médecin de trouve dans cette salle ?

La chance leur sourirait peut-être. Elle irait de toute évidence braver le froid si jamais on n’était aucunement en mesure de pouvoir les aider en cette auberge.
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Kirah
Retour d'Alencon... passage en ses terres. Un drole de pigeon, presque affamé, attendait dans le pigeonnier qu'elle avait pourtant vidé de ses occupants.

Prenant connaissance de la missive, elle dut s'appuyer au mur le plus proche. Un instant, un court instant. Puis se rappelant la nuit, toute la nuit, qui avait suivi, elle hocha la tete et rejoignit son logis. De nouvelles missives devraient etre envoyées....

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Seriella
C'est juché sur Ulysse qui Seriella arriva aux portes de Falaise. Sa toute nouvelle noblesse n'avait en rien changé son attirail ni sa parure.

Dame de Bernouville, soit. Elle devenait officiellement propriétaire de sa chapelle et puis voilà c'était bien tout.

Une nouvelle pareille fait vite le tour de la Normandie, et c'est à sa toute première assemblée nobiliaire que Seriella avait appris la rumeur. Rumeur qui s'était révélée vraie quelques jours plus tard.
Le Vicomte Cronos, l'Amiral Cronos, avait été rappelé par le Très Haut à Ses côtés.

Elle avait été chargée par le tout nouveau Duc Alcalnn d'organiser la cérémonie funèbre. Après quelques demandes par-ci par là, elle avait appris que c'était Kirah qui détenait les dernières volontés du Vicomte Noir. Etait-ce vraiment à elle de se charger de son dernier voyage ? Non pas qu'elle ne le veuille pas, mais pour un tel personnage, elle tenait à faire les choses dans le plus grand respect des règles.

Il n'en fallait pas plus pour qu'elle prenne la route pour le fief de son amie. Il n'y avait pas grande distance depuis Lisieux, et elle se morigéna de ne pas avoir fait ce trajet plus souvent.

Point d'apparat donc, lorsque l'évêque franchit la porte du domaine. Son canasson négligemment attaché vers un peu d'herbe, elle se fit introduire auprès de la rousse.

A son grand plaisir, Kirah la reçut aussitôt, l'enfant dans les bras. Arutha avait bien grandi depuis la dernière fois qu'elle avait pu le voir, et elle distinguait des trais tout Gisorsien qui commençait à apparaître.

Sans aucun cérémonial, elle la serra dans ses bras


Chef, je suis bien contente de te revoir. Qu'est-ce que ce petit homme pousse vite... Toujours pas prévu d'officialiser cet enfant ?

Balayant la remarque d'un geste de la main, elle s'assit auprès du feu sans qu'on l'ait aucunement invité à le faire, et poursuivit

Laissons, ce n'est pas pour cela que je suis là... Si certains grandissent, d'autres partent...

Il paraît que tu es dépositaire des dernières volontés du Vicomte, a-t-il laissé des consignes pour ses funérailles ?


Elle ne tournait pas autour du pot. Plus les discours seraient longs, et plus l'émotion allait être là.
Bien qu'elle n'eut connu Cronos que de loin, sa disparition était comme quelque chose de surnaturel, difficile à croire. Un gros vide en Normandie.

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CEDREA
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