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[RP] "L'Escarboucle" (forge et demeure)

Asophie
Puis, comme un hiver venu trop tôt, la maison s'endormit à nouveau...

Le silence pesa comme une chape de plomb sur les chansons et les rires disparus.
La seule odeur du métal tiède que continuait à battre Florimond, le jeune apprenti, remplaça les parfums et les effluves douces et appétissantes qui effleuraient les narines des passants alentours.
L'obscurité chassa la lumière.

Et l'absence revint en maîtresse en la demeure...

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Level
Level entre en courant dans la forge essoufflé, tombant nez à nez avec un jeune tout timide..

- "Ola ! Je suis messire Level, je suis venu réclamer mon épée!"

Finissant sa phrase et reprenant une bouffée d'air.

- "Et prestement je vous prie l'ami !"
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--Florimond


Surpris par l'entrée fracassante de Level, le jeune homme sursauta et fut à deux doigts de lui retourner un coup de marteau dans la face... Aussitôt gêné par sa propre réaction et bien embêté à l'idée de ce qui avait failli se passer, le jeune forgeron reposa son marteau comme s'il était brûlant, et lissa négligemment son tablier de cuir pour reprendre contenance. Mais il bafouilla néanmoins quand sa voix, tout juste assurée, réussit à articuler :

"Messire...hum... Voui... Euh... Ah... Level... oui.. hum.. Pardon..."

Florimond s'en alla donc vers l'établi et s'empara d'une épée qu'il sortit de son fourreau pour la montrer au "client". tout le long de lame s'étirait une fine gravure correspondant à la demande de Level.

"Voilà messire. Maitre... euh, Maîtresse... Euh non... Dame Sophie s'en est chargé elle-même."

Et après que Level eut pu vérifier par -lui même que cela correspondait à ses volontés, il lui remit presque religieusement l'arme rengainée entre les mains.
Level
Level eu un ricanement nerveux à voir qu'il n'était pas loin d'avoir prit un coup de marteau. Il saisi l'épée que lui tendait le jeune homme la dégaina et observa de plus près la gravure "Lupus Nigatrum" parfaitement réalisée, puis rangea l'épée dans son fourreau.

- Merci beaucoup mon gars, si je ne parviens à le faire moi même par faute de temps, remercie grandement Sophie pour le travail effectué c'est du grand art.

Puis il saisi la poignet de porte, laissant un écu sur l'établi de l'ouvrier avant de fuir à toute jambe vers une taverne..
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Asophie



Novembre...

Tandis que Montauban sombrait peu à peu dans l'apathie morose d'un automne pluvieux et gris, la maison de l'Escarboucle était redevenue un havre de chaleur et de sérénité où la maîtresse des lieux s'était réfugiée, enfin libérée de ses contraintes de femme publique, de ses carcans et de ses secrets. Enfin, elle allait pouvoir se consacrer à la chose la plus importante finalement de sa propre vie et qu'elle délaissait trop souvent par devoir ou sollicitude : elle-même.

Enfin, elle allait pouvoir reprendre son ouvrage trop longtemps délaissé et se plonger avec une curiosité avide dans les carnets d'étude que son maître lui avait envoyés de Tolède, lui décrivant avec moult détails la technique des feuillures développée depuis peu par les artistes castillans. Dans sa Forge l’attendait un athanor où naîtrait peut-être ce qu’elle espérait modestement être un chef-d’œuvre pour son amie Elianor, étape vers un plus Grand…

Enfin, elle allait pouvoir descendre au fond de son antre et se plonger avec délectation dans ses essences parfumées et ses décoctions végétales ou encore surveiller la décantation finale des brassées de pétales de rose qu'elle avait récupérées dans le jardin de Melior avec la complicité de son jardinier. D'autant qu'en plus de ses maigres récoltes estivales, Sophie avait fait importer de Bretagne un précieux morceau d'ambre gris au parfum raffiné dont elle espérait tirer une essence précieuse et délicate.
Tout un programme de senteurs...

Enfin, elle allait pouvoir élever un peu son âme en se plongeant dans des lectures riches d'enseignements spirituels, plus complexes que les romans de chevalerie et les lais romantiques qui jusque là permettaient à son esprit de s'évader loin des préoccupations terrestres et matérielles de ses charges successives. La jeune femme était loin d'être une intellectuelle et ne le prétendait pas ; notamment parce que la lecture requérait une attention et une immobilité trop contraignante pour sa vivacité coutumière. Néanmoins, elle pourrait désormais consacrer à son enrichissement mystique quelques heures jusque là trop précieuses.

Enfin, elle allait se rendre plus que jamais disponible pour ses proches et son entourage affligé. Décidée à ne plus se sentir coupable de son propre bonheur, Sophie n’en était pas moins restée généreuse et altruiste. Aussi, la maison de l’Escarboucle serait plus que jamais le refuge lumineux des Âmes-en-peine et des cœurs meurtris de celles et ceux qu’elle aimait et qui étaient en souffrance et qu’elle refusait de laisser tomber dans le sombre gouffre de la douleur.

Enfin, elle allait pouvoir essayer de se donner sans crainte à l’amour passionné qu’elle n’envisageait depuis des mois que comme un carcan douloureux, source de souffrances plus que de joies et qui pourtant semblait se révéler aujourd’hui promesse de délices inespérés... Après une fuite effrénée, l’Atalante fugitive avait offert sa reddition au plus délicieux des tourments.



Dans la cour, des pas lourds lui firent dresser l’oreille. Reposant son carnet sur lequel elle n’avait pas vraiment jeté un œil depuis près d’une heure, perdue dans ses pensées et ses rêves, elle vérifia sa mise et se dirigea avec un sourire vers l’entrée, chassant en elle-même d’une main et d’une phrase tous les doutes et toutes les interrogations qui l’avaient assaillie en cette journée pluvieuse… "On verra…"

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Kimberley
Leslie arrivait d'Agen ou elle avait été très mal accueillie, les gens la bas disait ne pas appréçier les étrangers, elle n'y avait même pas passée une nuit, ni même une heure dans leur taverne, sur son voyage elle pensait à la ville qu'elle avait quitter sans regret, Muret.. elle ne voulait plus y mettre les pieds, pourtant le destin l'obligeait à y retourner pour chercher un jours ses affaires, elle craignait déjà d'y retourner.

Le matin tôt elle arriva dans cette ville, Montauban ou elle avait été accueillie comme jamais elle avait vue sa et c'était agréable, et sa lui donnait envie de rester, ce quelle fera une nuit soit cette soirée et la journée de demain étaient importante pour pouvoir se décider, allait t'elle un jour pouvoir refaire sa vie quelque part et vivre paisiblement, telle était sa question.

Le premier lieu ou elle arriva c'était à la taverne de l'Amiral Coetanlem en fin d'après midi ou elle rencontra Sophie, Archybald et Ricky, charmante rencontre et Sophie l'invita presque aussitôt à passer la nuit sans son échoppe, ce que Leslie accepta tout de suite, quelques minutes plus tard elle sortit et partit à la recherche de cette échoppe, elle errait dans les rues de Montauban avec un mal de crane attroce, elle tremblait comme une feuille et pour tout finir elle avait de la fièvre, elle avait chaud, mais elle avait pourtant si froid en même temps, coincer elle devait dormir ici, son corp ne supportait pas une quatrième nuit à dormir dehors dans le froid de cette saison.

Arriver devant la porte de l'échoppe elle entra en poussant fortement la lourde porte, d'un coup d'oeil au alentour, elle regardait et observait la pièce principal en se demandant ou elle allait pouvoir se poser et se reposer.

Elle se posa derrière le comptoir à l'abris de tout et prit sa besace en guise de repose tête puis tremblante, elle ferme les yeux et se repose.
--Florimond


Ah bha ça.... La maitres... le Mai... Euh... Bref. Dame Sophie lui avait dit qu'une personne allait venir trouver refuge la nuit mais là... Le pauvre jeune homme se retrouva à faire la truite pendant près de trente seconde -et ça peut être long trente secondes en apnée- en regardant la personne en question se pointer à la forge... Virant par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, il finit avec bien des difficultés par reprendre contenance et tendre la main à "l'invitée". Avant de la ranger. Bein oui, elle était cradingue et pleine de suie! Le mieux, ce serait de parler mais sa gorge était nouée par l'apparition. Un peu comme un rêve. Même si la jeune femme était mal en point, visiblement épuisée et peut-être malade, elle était blonde, diaphane, lumineuse dans le soir tombant... Florimond se pinça pour vérifier qu'il ne rêvait pas de ces histoires dont sa sœur cadette raffolait dans le genre fée, princesse et compagnie. Des trucs de filles quoi... Mais là...
Ouvrant la bouche, il réussit à un émettre un son qui tenait plus du coassement que de la voix :

"Maaaaad... "

Se raclant furieusement la gorge, il reprit, les joues en feu et la sueur lui dégoulinant sur l'échine :

"Bonjour... Mademoiselle.. Hum.. Moi c'est Florimond... Suis le... l'apprenti de Sa Seigneurie... M'a dit que je devais vous trouver une place... Donc euh... Là.. vous avez une couche... et euh, je vais vous amener de l'eau... Chaude... Et euh... J'irais dormir chez ma mère hein... Vous bilez pas... "

Tout en débitant son discours à la cohérence toute relative, il lui montra la petite pièce accolée à la forge qui bénéficiait de la chaleur dégagée par celle-ci.

"B... Bonne nuit.. Damisela..."
Kimberley
Leslie l'entend, brouillon sa résonne dans ses oreilles et dans sa tête, sa fièvre augmente, elle ouvre un oeil, puis l'autre, elle regarde l'homme pendu au dessus d'elle, trouble, charmant, une voix douce mais hésitante, il se présente et Leslie ne comprend pas tout mais elle se sent rassurée.

Elle le regarde quelques minutes et l'écoute, puis après avoir compris son prénom et la raison de sa présence elle lui répond dans une voix faible:


Moi je suis Leslie, heu.. Florimond si j'ai bien entendue.

Leslie tente de suivre son doigt pour voir ou il va, il lui indique une chambre, un endroit ou pouvoir dormir, dans un LIT, enfin depuis 3 nuits elle ne savait même plus quelle plaisir y avait à pouvoir se coucher dedans, difficilement elle sourit et se lève en s'aidant de la main de l'homme, sa tête lui tourne et elle a chaud mais elle le suit aveuglément.

La blondinette entend juste une bonne nuit machouillé, se tenant au mur elle se retourne et le regarde en disant plus clairement:


heu... Florimond... merci mais je peux avoir de l'eau froide plutôt ? ou une petite bassine ? pour que je puisse poser un linge sur mon front.. Et puis pourquoi vous bredouillez ? pas que j'aime pas au contraire mais.. pas facile de comprendre... votre mère ? que vient elle faire la ? vous bilez pas...

Olala Leslie apprenait leur langage, et pourquoi il parlait de sa mère la maintenant.. elle le regarde et sourit sans comprendre, sa mère... bon elle faisait avec, l'eau chaude, la couche, sa mère, Leslie soupira et réfléchissant elle réagit.

La blonde ouvre de grand yeux en le regardant, serai t'il intimidé ? quel histoire ! elle sourit largement et lui dit encore avant d'entrer dans sa chambre:


Florimond ? ou est Sophie ? elle ne dort pas ici ? qui dort dans cette maison ? et.... je peux s'il vous plait avoir une tisane ?

La jeune femme s'assied sur le lit et attend impatiemment de l'eau froide pour se tamponner le front.
--Florimond


Le pauvre Florimond pensait pouvoir se sauver au plus vite pour planquer sa gêne, c'était raté. Se retournant d'un seul mouvement, à nouveau écarlate, il dévisagea la jeune femme, essayant de se concentrer sur ce qu'elle disait plutôt que sur... elle. Dur quand même Dans le désordre et en en ratant la moitié, il essaya de répondre :

"Eau froide... D'accord. Euh... Je bredouille... Ah... Pardon... "


Et le jeune homme de repiquer un fard, et de refaire la carpe sortie de l'eau...

"Euh non... Sa S... enfin... "Dame Sophie" dort dans la grande maison à côté, Mam'zelle. C'est moi qui dort là... Parfois. Mais je vous laisse la place... Et... Ma mèr... Enfin, la gouvernante de Dame Sophie a changé les draps hein!"

Dévisageant l'apparition qui semblait rester, être réelle et parler, il lui fallut un petit moment avant de réagir à sa demande :

"Tisane... Euh... Vais demander à ma mère.. Enfin, la gouvernante de ma maitr.. mon ma.. la Vicomtesse..."


Il avait parlé tout en reculant, à deux doigts de se cogner violemment à l'enclume et finit par atteindre la porte...

"Ce sera tout mam'zelle... "Leslie"?

Il avait prononcé ce nom comme on goute un met rare et précieux, ce qui lui avait valu de redevenir complètement bêta, si tant est qu'il avait cessé de l'être. L'adolescence : âge cruel...
Kimberley
Leslie lève les yeux et le regarde reculé en même tant qu'il lui parle, malgré sa fièvre, son nez qui coule et sa toux elle sourit, puis grimaçant elle lui dit:

Florimond ! t'ention ! derrière vous , l'encl...

Ouff, je justesse il avait évité le choc violent, manquait plus que sa.. il aurai pas fallu qu'il se cogne pour être soigné à son tour, elle avait compris à peu près la chose Sophie ne dormait ici mais dans la grande maison d'à coté.

Il était tard, le jeune garçon c'était absenter pour aller lui chercher ce qu'elle avait demandée, il tardait tout de même et Leslie ne tenait plus, en l'attendant elle enleva ses bottes et sa braie qu'elle posa plus loin en prenant garde de laisser tout de même sa chemisette blanche sur elle, faisant voler les couvertures en un seul coup elle se coucha et se couvrit jusqu'au menton.

Elle pensait à la soirée, à se qu'il avait été dit sur telle et telle personne, Ludwig qu'elle n'avait même jamais rencontrer, les habitants de cette ville semblait tout de même charmant, et prêt à accueillir la jeune femme, demain elle saurai..

Florimond n'arrivait pas, la fatigue se faisait de plus en plus sentir, Leslie grelottait, sa fièvre ne baissait pas et pourtant malgré sa elle tomba de fatigue pensant comme tout les soirs à Barthéméus, son ami d'enfance, celui qui avait promis un jour de la retrouver, mais à bientôt 21 ans, il n'était toujours pas la et elle était encore seule puis soupirant elle s'endormit avant l'arriver du jeune garçon.
Asophie
Décembre...

Enfin l'œuvre était achevée... Après des semaines devenues des mois, Sophie avait sans cesse remis son ouvrage sur l'établi, lissant, feuillant, forgeant... Les quillons de la garde avaient étés ciselés à la perfection, et ne manquait sur celle-ci que les armes d'Elianor... Assurément, elle était telle qu'elle la désirait. Légère, souple, maniable même pour une toute frêle jeune femme. Après des heures à étudier les carnets de son maître qui lui expliquait en fines pattes de mouches les secrets qu'il s'était vu enseigner à Tolède, Sophie y était parvenu, non sans fierté.



Le hasard faisant bien les choses, elle reçut dès le lendemain une missive très attendue de "Boucles d'Or". Avec un empressement qu'elle tâcha au mieux de tempérer, Sophie s'arma d'un stylet qu'elle avait affûté pour qu'il soit aussi tranchant qu'un scalpel et, avec une infinie délicatesse, elle découpa le sceau de cire qui cachetait la lettre. Ainsi, prévoyait-elle d'utiliser de la suie pour "imprimer" une copie des armes de la Vergy afin de pouvoir les reproduire sur le pommeau de la lame qu'elle lui destinait depuis de très longues semaines.

Lorsque ce fut fait, la jeune vicomtesse put enfin se détendre et lire la missive de son amie...

Son amie...

Lentement les mots dansaient devant ses yeux, aussi doux qu'implacables.

"C'est avec infiniment de tristesse et d'amertume... Mais je ne puis l'approuver... ce revirement, je l'avoue, m'affecte trop pour que je puisse continuer nos douces relations antérieures...."

Assommée, Sophie replia lentement le parchemin qui lui glissa des doigts pour s'écraser mollement sur le bureau.
Telle un zombi, elle sortit de la maison et se rendit à l'Escarboucle attenante. Là, sous le regard abasourdi de Florimond, elle se saisit de la lame d'amertume et la jeta sans un regard dans le brasier. Arrêtant d'un geste son apprenti qui se précipitait pour la récupérer, elle lui intima d'un claquement de doigts de dégager de la forge.

Puis, seule, immobile et silencieuse, elle regarda ainsi fondre son œuvre, l'acier se tordant sous la chaleur autant que sous la douleur de son âme, le métal coulant lentement en larmes incandescentes, celles-là même qui se refusaient à perler à ses yeux, fixés sur l'âtre durant d'éternelles minutes, aussi glaciales que brûlantes...

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Asophie
Janvier. Entre loin et Lyon...


Loin de la Guyenne. Loin des yeux, loin de son âme, proche de son cœur... Et pourtant... Nostalgie, mal de vivre, manque indicible.



Dejós ma finèstra
I a un aucelon.
Tota la nuèit canta
Canta sa cançon.

Se canto, que cante,
Canto pas per ieu.
Canto per ma mia
Qu'es al luenh de ieu.





*Se Canto, hymne occitan attribué parfois à Gaston Phebus ou à Etienne d'Aragon. Chant qui évoque une "mie", confondu souvent à tort avec une chanson d'amour, car la belle n'est autre que la terre occitane. "Dessous ma fenêtre, Il y a un oiselet, Toute la nuit, il chante, Il chante sa chanson. S'il chante, qu'il chante, Il ne chante pas pour moi, Il chante pour ma mie, Qui est au loin de moi.

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Crystal
Ce matin, un radieux soleil et un beau ciel bleu donnaient déjà un avant goût du printemps. Crystal se dirigeait vers la forge, portant sa hache émoussée emballée, profitant de ce doux soleil qui lui caressait le visage.

Arrivée devant la grande porte, elle la poussa et entra de bon train.


hey ho ! y a quelqu'un??
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Asophie
Alors qu'elle surveillait les progrès de Florimond d'un œil distrait, vérifiant le tranchant de quelques couteaux en attendant, une voix qu'elle ne connaissait que trop bien apporta le soleil dans la forge obscure.
Habillée de son étrange jupe de cuir et de son pourpoint qui lui servait de bustier sur une très épaisse chemise de lin, Sophie fit volte-face dans un sourire :


"Crys! Oui, oui, y a quelqu'un, entre donc..."

Penché sur son ouvrage, le jeune Florimond avait failli tout lâcher une fois de plus et n'osait poser son regard sur la trop jolie blonde qui venait d'entrer, la sueur qui perlait à son front ayant redoublé pour une autre raison....
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Crystal
La Vicomtesse et son apprenti étaient bien là, lui, déjà à l'ouvrage, sous l'oeil vigilant de sa maitresse que Crys voyait vétue de la sorte pour la première fois.

Néanmoins amusée elle s'avança vers eux


Ahhh Sophie ! Bonjour ma Divine ! que je suis contente de te voir.

Se tournant vers le jeune ingénu, elle lui offrit un sourire aussi chaleureux que le soleil qui pointait sur ses cheveux : Bonjour Senher !

Voila, je me suis permise d'emmener ma hache, elle s'est émoussée et j'en aurait besoin pour couper du bois pour la boulangerie.
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