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[RP] Sainte Anne... Demeure d'Alcyone et Mara

Alcyone
La remarque de Guillaume teinta ses joues d'un rouge pivoine du plus bel effet. Elle s'apprêtait à lui rétorquer qu'ils n'étaient qu'amis, rien de plus, et blablabla... Joli petit laïus qu'elle avait déjà servi à d'autres. Qui était vrai, au début, du reste. Elle avait mis son coeur en berne durant des semaines entières. Survivre était amplement suffisant. Puis le temps et la raison avaient peu à peu oeuvré. Le recul qu'elle avait pris lui avait permis de s'écarter de l'arbre qui cachait la forêt. Prise de conscience aussi douloureuse que salvatrice.

Alors qu'elle ouvrait la bouche pour répondre à Guillaume, Mac prit la parole. A la façon dont il la regarda à cet instant, elle sut... Et ses mots la touchèrent en plein coeur. Ils avaient vécu, à peu près au même moment, des évènements similaires et s'étaient toujours soutenus. Mais elle avait farouchement refusé, jusqu'ici, d'accepter qu'on puisse l'aimer à nouveau, et surtout qu'elle-même puisse aimer. Mais depuis quelque jours, depuis qu'elle savait qu'elle allait le revoir, elle avait dû se rendre à l'évidence...

Elle frissonna lorsqu'il prit ses mains dans les siennes... Un simple contact, pourtant... Chacun de ses mots, chacune de ses intonations la bouleversa. De simples mots, pourtant...

Ces trois mots... Forts et sincères... Sortis de sa bouche, soudain, elle y croyait à nouveau. Souffle coupé, incapable de faire un mouvement, elle resta coite un long instant. Le temps s'était arrêté...

Enfin, elle se secoua mentalement, mais mille idées, mille pulsions, mille mots lui vinrent à l'esprit d'un coup, la submergeant... Elle se vit à ses côtés au bord d'une falaise de craie, la mer à leurs pieds, elle s'imagina dans ses bras, blottie contre lui, elle songea un instant à des promenades dans un parc, n'importe où sur cette terre, en fait, enlacés sur un banc, entre des parterres de fleurs et une pièce d'eau... D'autres pensées, beaucoup moins sages celles-là, la firent enfin esquisser un sourire, après ce moment de flottement presqu'irréel... Enfin, elle put parler... mais sa respiration s'était accélérée, ne laissant place qu'à un filet de voix ému, tremblant...


- Mac... Je... Tu sais plus que quiconque que je ne voulais plus y croire... Mais aujourd'hui, maintenant, en cet instant, je veux y croire, du plus profond de mon coeur. Maintenant, demain et pour les jours qui suivent... Tu m'a redonné foi en la vie... Au prix parfois de quelques déconvenues...

Sa main vint se poser sur sa joue, comme pour effacer d'un coup le souvenir des quelques gifles auxquelles il avait eu droit lorsqu'elle était dans un tel désarroi qu'elle ne trouvait d'autre moyen d'expression.

- Tu as devant toi une mule limousine impulsive éprise du plus limousin des Irlandais, de l'homme qui a su lui insuffler comme une nouvelle vie. Oui, il n'y a pas d'autre mots, j'étais comme vide, morte, tu m'as redonné la vie... Et l'amour. Mac, je m'aperçois que mon bonheur passe par le tien, que tu es ma force... et sans doute mon avenir... Je...

Mots qui se bloquent encore un instant dans sa gorge... ces mots qu'elle n'avait plus prononcés depuis si longtemps... Les larmes lui montent aux yeux... Mais ce sont des larmes de bonheur, car l'instant est venu. Il n'était pas question d'une relation entamée dans la souffrance et le dépit, non. L'instant est venu de prononcer ces mots librement, sereinement, mais aussi avec force et passion, du fond de son coeur... Elle plonge son regard plus intensément dans le sien...

- Mac, je t'aime...

Le coeur bat à tout rompre, les mots sont dits, et malgré leur force et la conviction avec laquelle ils ont été prononcés, ils semblent un peu fade en comparaison des sentiments en eux-mêmes...

Une main sur sa joue, l'autre toujours glissée dans la sienne, elle s'est approchée imperceptiblement de lui... Plus rien n'existe autour d'eux, elle en a égoïstement oublié le pauvre Guillaume qui doit se demander où il est tombé...

Plus rien n'existe pour eux, mais l'inverse n'est pas vrai... Leurs lèvres sont à quelques millimètres de distance, et se rapprochent, inexorablement... s'effleurent, maintenant... se rejoignent... quand tout à coup, surgis de nulle part, les deux immenses boules de poils nommés Conny et Erin, aboyant de concert, se jettent de tous leur poids et leur taille sur les amoureux fraîchement déclarés! Alcyone peina pour retenir Conny sans tomber un instant avant de se retrouver par terre et subir une attaque de léchouilles baveuses en règle...


- CONNYYYYYY! Bon sang, mais qu'est ce qui te prend!??

Il semblait que les deux malicieux et encombrants canidés aient décidé de repousser de quelques (trop longs) instants l'instant magique de leur premier baiser...
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---fromFRMcTYLE
- Mac, Je t'aime...

L'Irlandais se sent défaillir à ces mots... que d'espoirs et de patience enfin récompensés..
Un main douce ... frôlement aérien sur sa joue rude... moment magique, irréel où un amour naît au grand jour dans ces mots sublîmes !

Mac, les paupières mi-closes respire le doux parfum de sa bien-aimée qui s'approche doucement... Lèvres qui se cherchent... timidement, irrésistiblement.
Le monde qui entoure Mac se résume à ce regard d'émeraude qui l'a tant fait rêver, au parfum des lèvres d'Alcyone, à présent toute proches... effleurement chaste et sensuel à la fois... premier bais...

Soudain, tout bascule !
Comme dans un mauvais rêve... le temps de voir Alcy culbutée par une énorme masse velue jappante, le temps de se sentir poussé par derriere, perdre l'équilibre et se retrouver par terre à côté d'Alcy assailli par des coups de langues impératifs, Mac se retrouve confronté à une dure réalité : la gent canine n'a pas les même priorités que les humains !

Erin, l'autre boule de poil a jeté son dévolu sur l'Irlandais...

Sous l'oeil médusé de Guillaume, Mac et Alcy par terre barbouillés des marques d'amitié démonstratives des deux monstres familiers rient aux éclats en essayant de se débarrasser de l'affection sincère, mais par trop encombrante des deux énormes chiens !


- CONNY !!! ERIN !!! vocifère Mac... COUCHÉS !!... ASSEZ !...

La voix autoritaire de l'Irlandais calme un peu l'ardeur des encombrants compagnons d'Alcy.

Il se relève péniblement, tend la main à celle-ci et l'aide à se remettre sur pied, tandis que les "monstres", langues baveuses pendantes et queues battant joyeusement, tournicotent autour d'eux.

Mac regarde Alcy décoiffée, les joues roses d'émotion, il rit de plus belle et se dit qu'il ne doit pas être en meilleur état que sa belle...


- Ventrebleu !... ces cerbères sont encore plus encombrants que tu me les décrivais dans tes lettres. Mais sans doute, est-ce leur manière à eux de fêter cela !!!


Mac prend alors Alcy par la taille gentiment et l'emmène vers la porte.

- Mais, ma douce, tu n'es pas au bout de tes surprises. Je ne voulais pas venir, pour ma première visite, les mains vides... Il y a sur Red quelque chose qui devrait te plaire... tu veux voir ?...

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Alcyone
Bon... Force était d'admettre que ce n'était pas exactement comme ça qu'elle imaginait un premier baiser... les deux fauves étaient parvenus à leurs fins, Mac atterit malgré lui à ses côtés. Il subit également leurs assauts baveux avant d'y mettre un terme d'une voix forte.
Alcyone pose les yeux sur celui qui fait déjà battre son coeur un peu plus vite, un peu plus fort et rit en constatant l'étendue des dégats... Lui non plus n'avait pas prévu cette ingérence canine dans leur histoire naissante, mais même dans cette situation, il parvient à conserver cet air noble et fier, sous cette couche de bave...
Préoccupation purement féminine et légèrement incongrue en cet instant étrange, Alcyone se félicita, finalement, de ne pas s'être apprêtée plus que ça. Quitte à avoir l'air un peu ridicule, autant que ça ne soit pas dans une robe de soie...

Il l'aide à se relever, tous deux partagés entre rire et émotion. Puis sa main se glisse sur sa taille... Frissons... Sensation presqu'oubliée... Elle se laisse guider, par ses gestes et par ses mots. Se laisse emporter à nouveau par cette vague de sensations. Confiance retrouvée... Confiance en lui... Quelque chose pour elle? Elle lève les yeux vers lui, regard interrogateur...


- Bien sûr que je veux voir... qu'est-ce ?

Il la guide vers sa majestueuse monture qui attend dans la cour... Elle glisse sa main dans la sienne et le regarde à nouveau, souriante, rayonnante... Son plus beau cadeau est là devant ses yeux, le reste n'est que du bonheur en plus...
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---fromFRMcTYLE
Négligeant les roses et les parterres de Ste Anne, Dearn te avait jeté son d"volu sur une pelouse abritée du soleil et broutait tranquillement.
Il releva la tête et redressa les oreilles regardant vers le porche d'où la voix de McTYLE venait d'attirer son attention.
Il poussa un petit hennissement de joie comme pour dire :


- Mac... je suis là !

Son maître s'avançait vers lui en compagnie d'une femelle d'humain tout à fait charmante se dit-il... le vieux forban aurait pu tomber plus mal.

Mais déjà, Mac s'approchait de lui et le délestait de la grande cage en osier, encombrante, mais légère qui était fixée à son garrot.


- Tu te souviens, ma douce de cet oiseleur de Limoges où j'ai trouvé Dana?... eh bien en y repassant à mon retour, je n'ai pu m'empêcher d'y retourner... et n'ai pu non plus résister à la tentation de te ramener de quoi agrémenter le splendide parc de Ste Anne !
Retournes-toi...


Mac ouvre la cage et, délicatement en fait sortir deux magnifiques volatiles immaculés et majestueux :







- LEON..... LEON.... LEON....


- Voilà, tu peux te retourner ma douce...



`
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Alcyone
- Voilà, tu peux te retourner ma douce...

Elle comprit en un instant... évidemment... l'oiseleur... les cris des volatiles enfin libérés... Elle se retourna, mais fut néanmoins surprise... des paons, certes... mais immaculés! Y avait pas à dire, ils étaient tout bonnement magnifiques... ils avaient dû coûter une véritable fortune à Mac, mais elle se retint de lui faire le moindre commentaire là-dessus, elle savait ce qu'il lui rétorquerait...

Elle les observa un instant, puis partit d'un rire cristallin. Elle prit la main de Mac et la serra, riant toujour, avant de déposer sur ses lèvres un baiser léger comme les plumes de ces nouveaux habitants.


- Ils sont... incroyables! Je n'en ai jamais vu de semblables, ils sont uniques... Comme toi... Merci... ça me touche tellement, tu sais...

Elle le regarda, entre rires et sourires, avant de regarder les paons à nouveau.

Les oiseaux déambulaient fièrement, prenant déja possession des lieux nonchalament, s'installant chez eux. Alcyone eut un moment de légère panique... Entre les chiens, sa jument Eolia, Sirocco et le pigeonnier... Sainte Anne allait devenir une ménagerie... "Au secours" furent des mots qui lui traversèrent l'esprit brièvement... mais elle n'en montra rien. Elle espérait que tout ce petit monde s'entendrait bien, elle goutait peu la perspective de retrouver un jour un des deux chiens avec des plumes plein la bouche, fier d'avoir "joué" avec ce qui devait être pour eux de bien étranges compagnons. Notez, c'est vrai que vu comme ça... ils avaient l'air... appétissants...

Hem... Elle chassa bien vite cette pensée, avant que Mac ne s'aperçoive qu'elle avait l'espace d'un instant envisagé un funeste destin pour ses cadeaux. Elle reporta son attention sur lui... Tellement attentionné... Leurs regards disaient tout...
Il fallait bien admettre qu'elle n'avait plus connu de bonheur aussi intense depuis des semaines... un bonheur venu d'Irlande...

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Alcyone
[En début de soirée, au lendemain de l'incendie de la ferme]

Elle s'assit à son bureau, pensive. Il faisait déjà noir, l'hiver était pratiquement là. Mac n'allait sûrement pas tarder à arriver. Elle restait là un long moment sans bouger, comme sonnée par tout ce qui s'était passé depuis hier... La prune avec laquelle elle avait tenté de s'abrutir n'avait pas eu l'effet escompté, hélas.

Un peu machinalement, elle ouvrit un tiroir du bureau et en tira un volume relié de cuir. Elle avait déjà couché dans ce livre quelques épisodes de sa petite vie. Elle s'était arrêté d'écrire il y a quelques temps, lorsqu'elle avait cru mourir. A quoi bon écrire qu'on a plus rien à vivre, plus rien à dire, plus rien à écrire... Elle n'avait pas ressorti ce journal depuis, mais s'était remise à vivre, laissant les écrits, laissant ce qui fut derrière elle.

Elle prit la plume, et ouvrit le journal. Elle laissa quelques pages vierges, sait-on jamais, puis se laissa aller à coucher ce qu'elle ressentait.


Citation:
7 novembre 1455.

C'est étrange. Je n'ai rien écrit ici depuis ce qui me semble être une éternité. Pourtant, finalement, la vie a repris. Malgré que je n'y croyais plus. La vie a repris, mais ce soir, j'ai besoin de mettre de l'ordre dans ma tête.

Je n'ai pu complètement trouver le sommeil la nuit dernière. Je me suis éveillée d'une sorte de torpeur peuplée de songes étranges, limite cauchemardesques. Cet incendie...
Je me suis levée sans bruit pour ne pas réveiller Mac. Son sommeil semblait également agité, son front un peu fiévreux. J'ai bien tenté de l'apaiser en l'y embrassant, mais je pense que nous avons tous deux été rudement éprouvés par cet incendie, hier. Mac est blessé, brûlé aux avant-bras et aux mains, il s'est fait soigner et porte des bandages. Tarrelian aussi. Ils ne devraient pas en garder trop de traces, heureusement.

Je suis sortie prendre l'air, un peu sans but, juste respirer, chose qui m'est encore un peu difficile, mais je ne sais plus si c'est à cause de la grippe ou de l'incendie. Soit. La satisfaction d'avoir pu tirer Sytral de là l'emporte sur quelques blessures et brûlures. Il est entre de bonnes mains, mais ses blessures sont sérieuses et certaines ne sont pas dues à l'incendie, je m'en suis aperçue en allant le voir, il y avait quelqu'un d'autre dans cette fournaise, quelqu'un qui ne voulait pas que Sytral s'en sorte... Il faut que j'en parle avec Tarrelian...

Je l'ai vu justement ce matin à la taverne, j'étais inquiète, il a disparu assez rapidement hier. Il avait sans doute besoin de se reposer... Il avait l'air d'aller bien, c'est le plus important, je n'ai pas eu envie de le harceler de questions. Il m'a manqué, je suis heureuse qu'il soit là, même si j'aurais vraiment aimé le retrouver dans d'autres circonstances, mais ainsi va la vie.
Tout ceci va sans doute précipiter la retraite de Sytral. Qui d'autre que Tarrelian pourrait le remplacer? Pour avoir travaillé avec lui durant des mois, je sais qu'il fera un excellent Lieutenant, j'ai toute confiance en lui, Sytral aussi.

Par contre... Coïncidence bien trop curieuse pour être honnête... Devinez qui est arrivé à Ventadour... Massaï. Bon sang, j'en deviens nerveuse rien qu'à écrire de son nom. Il a le don de faire ressortir ce qu'il y a de pire en moi, ce gibier de potence. Et le pire, c'est qu'il le sait et en joue... Sans MarieAlice, ce matin... J'ai failli l'égorger suite à ses provocations. Je ne me savais pas capable de tant de haine pour une seule personne. Et en ayant retenu ma dague, j'ai la sourde impression de trahir Tarrelian, j'ai toujours cette dette envers lui. Tout en sachant, au fond, qu'il ne pouvait en être autrement. Ca me fait parfois peur. Sans doute cette haine est-elle à la hauteur de l'amitié que je lui portais. Quelle naïveté...

Soit. Je ne vais pas revenir là dessus, certaines de ces pages sont remplies de toute cette histoire qui appartient au passé, il a beau prétendre que je suis la seule qui ne risque rien, il ne changera pas. Et c'est justement pour cela que je trouve étrange cette ferme qui prend feu alors qu'il est dans les parages. Et l'agression de Sytral... Tout à fait dans la veine de ce qu'il a fait à Tarrelian, ça pourrait bien être son style. Il offrait également tournée sur tournée, signe d'un récent "héritage". Ben voyons. J'enrage qu'il ne reste quasi rien de cette bâtisse, il ne subsiste sans doute aucune trace de lui s'il est l'auteur de tout cela. Il faudra également interroger les paysans rescapés de cet enfer. Mais je ne me fais aucune illusion. Massaï n'est pas idiot au point de laisser la possibilité à ses victimes de le désigner. Il est connu dans la région. Quoi qu'il en soit, qu'il fasse un pas de travers, il regrettera de


Elle s'interrompit dans son écriture et releva le nez du journal. Du bruit au rez-de-chaussée, quelqu'un qui monte les escaliers. Mac, sans doute. Elle posa la plume, soufflant sur l'encre pour qu'elle sèche rapidement. Dans le même mouvement, elle referma prestement le livre et pour le ranger dans son tiroir...
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---fromFRMcTYLE
[le soir de l'incendie, à Ste Anne]

La journée avait été rude...

Cet incendie, plus que probablement criminel avait failli coûter la vie à trois personnes au moins !

Une fois Sytral aux mains des barbiers, Il s'était fait bander ses plaies... brûlures sans strop de gravité, heureusement... il avait aussi tenu à ce que Alcy se fasse examiner, mais, à part quelques brûlures et plaies superficielles, elle s'en tirait avec peu de dégâts corporels... ses vêtements par contre étaient bons pour être jetés.

Epuisés et meurtris, ils étaient rentrés tous deux à Ste Anne et, après une toilette minutieuse afin d'éliminer les traces de suie et les odeurs de fumée, il s'étaient couchés... enlacés, comme pour se réconforter mutuellement et s'étaient endormis comme des masses... Les évènements passés les avaient encore rapprochés, mais ce soir, ils n'avaient pas le coeur aux ébats amoureux.

Au petit matin, Mac ouvre les yeux... une grimace... son corps est endolori... trop de tensions... sommeil agité... tous deux se sont réveillés maintes fois au cours de la nuit... blottis l'un contre l'autre, cherchant un repos réparateur sans le trouver vraiment.

Un regard vers l'oreiller à côté du sien... personne... Alcy est déjà debout !
Il se lève, s'habille prestement... heureusement que son neveu lui a rapporté un tartan de Cork... celui qu'il portait hier encore est bon à jeter... carbonisé, déchiré...
Mac descend les escaliers quatre à quatre... du bruit à l'office...
Alcy est assise prostrée , perdue dans ses pensées... Mac enfourne rapidement une miche avec du miel et un grand bol de lait chaud... voilà qui retape...
Un regard vers sa douce :

- Je vais à la Caserne, mon ange... je fais au plus vite...

Baiser tendre dans ses cheveux... Mac sort... un peu tracassé, mais le travail n'attend pas.

L'écurie,... le grand Rouan l'attend... il l'enfourche et galope jusqu'à la Caserne...



[le soir qui suit l'incendie]


Le soir tombe déjà... Mac franchit au trot les grilles de Ste Anne et conduit Big Red à l'écurie... pansage rapide, Mac est épuisé... Alcyone lui manque terriblement ...

Enfin, il pénètre dans la demeure... les torches ne sont pas encore allumées...
Mac sort son briquet, le bat et fait de la lumière...

Où est-elle ? où est sa bien-aimée ?...

Mac décroche son baudrier, le pose sur un siège... trop précipitamment... l'épée tombe dans un cliquetis métallique...


- Zut... si elle dort...

Mac monte à présent les escaliers, essayant de faire le moins de bruit possible..; satanées marches...

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Alcyone
[Quelques heures avant la cérémonie de mariage de Jacques VanArtevelde et Gudule]

- Ha mais vous voulez me faire mourir! Les boissons, c'est STRA-TE-GI-QUE! Ca doit être... facilement accessible!

Des fûts de prune, de la cervoise, de l'hyromel, de l'hypocras, de la saugée (et même un peu d'eau, rendez-vous compte), tout était à disposition sur une table bien en évidence, sans compter les servantes qui passeraient remplir régulièrement les verres des convives et les larges réserves qui n'attendaient qu'une occasion d'etre débouchées



De grandes tablées avaient été prévues, éclairées par force bougies qui conféraient à la grande pièce de réception une atmosphère particulière, chaleureuse et joyeuse à la fois. Le tout était décoré sobrement mais avec goût, à l'image du couple qui serait à l'honneur ce soir là.



En cuisine, on s'affairait pour que tout soit prêt en temps et en heure. Enfin, l'animation n'avait pas été oubliée, un groupe de troubadours avait été chargés de faire danser tout ce petit monde de l'autre côté de la salle, un large espace dégagé faisait office de piste de danse.

*

[Après le mariage - Accueil des premiers invités et des jeunes mariés]

Alcyone s'était arrangée pour arriver avant tout le monde et vérifier que tout était en place. Elle s'adressa aux troubadours, pour leur signaler qu'ils pouvaient commencer à jouer pour accueillir les convives.

*HRP : La photo représente un groupe appelé "Les troubadours d'Aliénore", que j'ai déjà eu l'occasion de voir à plusieurs reprises dans diverses fêtes médiévales, ils sont excellents!
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---fromFRgudule62
Gudule et Jacques arrivèrent main dans la main chez dame Alcyone.
Gdule était emerveillée par le travail accompli par dame Alcyone; ils se dirigerent vers elle pour la saluer et surtout le remercier de tout ce qu elle avait fait pour eux.


"bonsoir dame Alcyone je suis ravie de vous revoir, je voulais vous remercier de tout ce que vous avez fait, cette salle est magnifique, vous avez accomplie un travail de titan"

Puis ils s installerent pres de l'entrée afin d'accueillir les invités.
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Johane
Johane avait assisté à la cérémonie du mariage mais n'avait pu approcher Gudule et Vanart sur le parvis de l'église pour les féliciter. Aussi, se précipita-t-elle sur le lieu des festivités afin de pouvoir les approcher.

Elle prit Gudule chaleureusement dans ses bras et lui fit un baiser sur chaque joue.


Toutes mes féliciations chère Gudule. Tu as su cueillir les plus beaux fruits de Tulle. Je suis ravie que tu ai trouvé le bonheur dans notre village.

Puis se tournant vers Vanart, Johane lui serra la main en lui faisant son plus beau sourire.

Toutes mes félicitations cher ami. Je suis heureuse pour vous. Qu'Aristote veille sur vous et votre tendre épouse.

Johane s'écarta ensuite afin de laisser la place aux autres invités.
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le journal non officiel des RR
http://pressecitron.unblog.fr/tag/accueil/
Vanartevelde
Jacques qui patientait au bras de sa belle vit arriver dame Johane. Il lui rendit la poignée de main chaleureuse.

Denke dame Johane, nous sommes touchés que vous vous associer à notre bonheur...

Le jeune marié était radieux au bras de sa belle. IL lança à dame Johane:

pour festoyer dame Alcyone a tout prévu. prochaine tablée à droite, délectez vous!

Il lui offrait un sourire taquin, la sachant gourmande.
---fromFRgudule62
Gudule, toujours souriante, serra Johane sontre elle, et lui tendit ses joues.

Oui j'ai trouvée le meilleur fruit du verger, merci de ta présence,on se revoit tout à l'heure.
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Massai
Soudain une ombre qui cache un instant le soleil au dessus des convives... Quelque chose d'inquiétant... Un cri perçant qui les poussent à lever la tête. Là haut l'oiseau tournoie dans les airs, comme cherchant une proie... Puis soudain il s'abat sur la foule... un mouvement de panique, quelques cris...Dans un bruissement d'aile, l'oiseau vint se poser (hrp : oué je sais c'est pas de moi ) sur les épaules du marié, lui entamant quelques peu les chairs avec ses serres acérées... Il poussa de nouveau son cri perçant, vrillant les tympans de Van, attendant qu'il décroche ce qu'il avait d'attacher par de petits liens de cuirs à la patte... Un parchemin et une bourse remplie d'écus...

Sur le parchemin, on pouvait lire :

Citation:
Bonjour maître Jacques,

J'ai été honoré de ton invitation, mais hélas, mes multiples activités, sans oublier le fait de n'être pas forcément le bienvenu en Limousin, m'ont empêché de venir assister à la cérémonie. Bien que tu saches ce que je pense du mariage, qui n'est au fond qu'un chaîne de plus entravant la liberté d'un homme, je respecte le choix que tu as fait et te souhaite beaucoup de bonheur dans cette voie, à ta dame et à toi...
En guise de présent, je t'envoie cette bourse que tu reconnaîtras sans mal, puisque c'est celle dont je t'avais délesté il y bien longtemps maintenant, elle est davantage remplie que lorsque je te l'avais...hum...disons empruntée.

Cordialement

Massaï, maistre Brigand et Voleur

PS : Fais attention au faucon, il est presque aussi sauvage que son maître...


Lorsque l'animal fut délesté de ses présents, il s'élança de nouveau dans les airs pour disparaître rapidement à l'horizon et laisser de nouveau un ciel sans nuage s'étendre au dessus des mariés.
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---fromFRMessire Stan
Stan arriva dans la demeure de son amie qu'il avait visité il y a quelques temps. Il salua Gudule et Van qu'il avait juste croisé avant la cérémonie à l'église.

Il sourit ensuite en voyant toute la préparation d'Alcyone et s'aperçut avec joie qu'elle pensait toujours à tout. Il s'approcha du buffet mais se retint et décida d'attendre les autres convives pour boire un verre...

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---fromFRdeath69
N'ayant eu l'occasion de croiser les jeunes mariés à la cérémonie, si ce n'est les saluer du regard, à l'entrée du banquet il pourrait se ratraper..

Après plusieurs invités, Death se presenta aux jeunes mariés, sa douce Amarilys à son bras..

Il s'inclina devant la dame et serra la main de Van..


- Toutes mes félicitations à tous les deux, qu'Aristote vous garde... soyez heureux et prospères toute votre vie....
La cérémonie était très belle, j'espère que le buffet sera à la même hauteur...
dit-il en souriant à Van...
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