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[RP] Sainte Anne... Demeure d'Alcyone et Mara

---fromFRgudule62
Gudule toujours souriante, ne quittait pas la main de Jacques, et ensemble ils accueillaient chaque invité.

"merci, beaucoup d 'être venu assister à notre mariage, je suis ravie de rencontrer les amis de mon époux, je n'en connais que trop peu, je vous en prie rendez vous au buffet et profitez."
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Vanartevelde
Jacques reçut le bel oiseau sur son épaule dans une grimace désagréable, les serres lui entaillant la chair. Il prit la bourse bien connue mais fort pleine et le parchemin sans malmener l'animal de prestige. le flamand, aprés lecture, semblait ravi du paiement généreux de l'emprunt. L'oiseau fila une fois délesté de sa charge. Le jeune marié se passa un doigt dans l'oreille pour soulager son tympan assourdi. Il souriait à nouveau à son épouse qu'il tenait par la main recevant le convive suivant.

Bonjour Stan, denke d'etre venu nous accompagner dans ce grand moment, je compte sur toi pour commencer à festoyer avec les invités, je ne t'indique pas le buffet, tu sauras trouvé avec ton flair légendaire.

Puis s'envint un joli couple, Un beau et fier muratais agréablement accompagné qui lui serra la main.

Messire de Saint Pierre, dame Amarylis, soyez les bienvenus, je suis touché que vous ayez fait le déplacement. Votre cousine dame Diane et son bel ami ne devraient pas tardés. Vous devriez trouvé du monde au buffet et de quoi vous régaler.

Le grand barbu profita d'un moment de calme pour embrasser tendrement sa douce épouse. Elle etait magnifique dans sa robe de laine blanche, son regard "espérance" son sourire radieux, tout l'emerveillait.
Amarilys1
Ama s'approcha des nouveaux mariés au bras de Death.
Elle avait rencontré le marié à Ventadour, mais n'avait pas souvenance avoir rencontré la mariée.


Toutes mes félicitations à vous deux.
Je vous souhaite beaucoup de bonheur.


Elle leur sourit, puis, toujours au bras de Death, se dirigea vers le buffet.
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---fromFRPeter_Van_Artevelde
Un homme bien capé avait suivi une bonne partie de la cérémonie dans un coin discret et il avait enfin rejoint, aprés s'etre paumé dans ce village lacustre, la riche demeure où avait lieu le festin. Il s'avança vers le barbu et le serra très fort dans ces bras, laissant tomber la capuche qui lui couvrait la tete. Il était agé d'un bon 25 ans, les pattes lui descendaient sous les oreilles, les cheveux bruns tirés en arrière de la meme couleur que ses yeux. Il riait en meme temps qu'il s'exprimait:

Alors mon petiot Jacques t'as trouvé une femme, ben quand les parents vont l'apprendre... Ils seront rassuré sur la perennité de notre nom! *larme lui montant aux yeux* Gottferdom je pensais pas te retrouver en si grande forme aprés toute cette absence passé pour mort! * emettant plus d'un juron affreux* qu'il est bon te revoir veule yountch, tu meriterais que j'ten colle une pour pas avoir donné de nouvelles!

Le flamand se retenait de pleurer et se tourna vers la mariée en souriant. Il s'inclina un peu.

Dame Van Artevelde, soyez la bienvenue dans la famille!
Bestbuff
La cérémonie fort belle à laquelle elle vait participé lui avait rendu le sourire, bien loin de ses marmonnements habituelles, elle arriva chez Alcy visiblement ravie, bien que ça ne soit pas dans ses habitudes.

Une fois devant les mariés, les yeux pétillants en regardant Vanartevelde, elle se pencha et lui colla un énorme poutou sur la joue, avant de se tourner ver Gudule :


Je suis ravie de connaître celle qui a su ravir son coeur ! Félicitations à tous les deux et je vous souhaite tout le bonheur du monde.
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---fromFRgudule62
Gudule s'adressant au frère de son marie, l'accueillait d'une accolade

"je suis ravie d'enfin vous connaitre mon cher beau frère, et je suis tres heureuse de faire partie de votre famille, mais une autre personne sera encore plus ravie que moi de vous voir, avancez jusqu'au buffet, nous nous reverrons un peu plus tard"

puis s'adressant à dame Bestbuff

"bonjour dame Bestbuff, je suis enchantée de faire votre connaissance, merci d'être venue"

se trounant vers son epoux, elle lui fit un merveilleux sourire et lui chuchota:

"je t'aime mon amour" profitant de la proximité de son visage, lui déposa un tendre baiser
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---fromFRbrunehautdartois
Brunehaut arrivait enfin devant les mariés, et allait pouvoir les féliciter
Tout d'abord elle ambrassa son amie, puis s'approchant de son epoux, se permit de lui faire une bise sur la joue.

"félicitations les tourtereaux, cette cérémonie était magnifique, j'ai versée plus d'une larme"

puis se rendant vers le buffet, elle crut un instant rever, cette silhouette qu'elle apercevait se servant un verre, mais oui, c'était bien lui, son ami Peter Vanartevelde, s'approchant elle lui tapait sur l'epaule en l'interpellant.

"mon cher ami Peter, vilain cachotier, vous ne m'avez plus donné de nouvelles depuis des semaines, mais ça me fait tellement plaisir de vous revoir; racontez moi un peu votre nouvelle vie?"

lui offrant son plus beau sourire elle ne le quittait pas du regard
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---fromFRgudule62
ne voyant plus aucun invité arriver, Gudule se tournait ver son epoux, lui tenant toujours la main.

"bon, je crois que nous ne verront plus personne, que dirais tu si nous dansions un peu avant d aller nous restaurer, j'aimerais beaucoup me tenir serrée dans tes bras."

sur ces mots, elle l'entrainait vers le centre de la pièce, posa une main sur son epaule, l'autre dans sa main, se serra tout contre lui, sa joue contre la sienne, il n 'était pas tres bon danseur et elle le guidait au son de la musique.
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Vanartevelde
Jacques se laissa entrainer par sa douce, lui offrant juste ses bras. Il lui posa une main délicate sur la hanche et reçut la main de son épouse de l'autre. La douce peau de son aimée contre sa joue, il fermait les yeux et souriait beatement. Il suivait le pas de son épouse, un peu gauche mais détendu dans ses bras.

De longues heures plus tard

Aprés moults plaisirs et réjouissements avec les invités, le temps était venu pour les époux de se retirer en leur demeure. Aprés avoir salué chacun de leurs amis présents et insisté sur l'amabilité de leur hote, ils s'en allèrent sagement.Les jeunes mariés quittaient les festivités bras dessus bras dessous, sourire radieux et mines défraichies par cette longue journée de réjouissance.
Tarrelian
[Trois jours après l'enlévement de l'enfant, Saint Anne...][HRP]: ce rp est donc antérieur à tout ce qui se passe avec la mairie en ce moment^^

Un homme s’avançait vers le domaine, marchant sans précaution dans les flaques abondantes sur ce petit chemin de terre, la capuche rabattue, le col serré autour du cou
La forme fantomatique des charmes, frênes et autre châtaigniers dansaient sous la lueur blafarde d’une nuit agitée, le vent prenant une voix lugubres en s’engouffrant parmi les branches vidée de leur feuilles par un automne implacable

Il avait un but…Et bientôt il toucherait ce qu’il était venu chercher.

Une lourde porte en fer forgé se dressa devant lui, Tentative ridicule de stopper l'inéluctable...
Sans trop se soucier, il la poussa dans un grincement qui convenait parfaitement avec l’ambiance général, rien ni personne ne l’arrêterais de toute façon, l’épée qui pendait à son coté n’était là que pour prévenir tout imprudent qui oserait se dresser face a lui…Mais il n’y aurait pas de sommation.

Ses pas crissèrent dans l’allée, ses bottes s’enfonçant quelques peu dans le gravier tendre qui menait à la demeure.

Il s’arrêta au beau milieu de l’allée.
Une chambre était éclairée à l’étage…C’était là qu’il se rendait.

Un éclair illumina la scène, éclairant un visage ruisselant d’eau, et toute cette eau ne provenait pas que de la pluie…

Il rabattit son capuchon, fermant les yeux comme la pluie trouvait maintenant le chemin de ses cheveux, de son front.
Respirant à plein poumon, l’air froid lui brûla la poitrine, mais pas assez pour éteindre ce feu intérieur.

Le porche n'était plus qu'à quelques mètres, une bougie luttant vaillament dans une lanterne pour ne pas chavirer et continuer à éclairer l'entrée.

Lentement, il monta une à une les marches menant au pérron, il sourit malgé lui, malgré la situation...Il avait toujours cru qu'il descendrais pour affronter son destin...

Il prit le heurtoir, et par trois fois l'abattit, Le son se repercuta tel le glas dans toute la maison...

Il ne fallu pas longtemps pour distinguer un rai de lumière s'echappant de sous la lourde porte de chêne
La petite trappe grillagée s'ouvrit, et c'est une voix chevrotante, cassée qui s'adressa à lui


Que veut un voyageur à cette heure de la nuit?


L'homme se sentait fort derriere l'épaisseur du bois, se croyant a l'abri, se permettant de le toiser...
Il payerais pour ça...Mais d'abord, il devait lui ouvrir la porte


Bonsoir, veuillez excuser mon arrivée tardive, mais j'ai un besoin urgent de voir votre maitresse et ma prévôt
J'ai un message de la plus haute importance a lui délivrer


Il entendit le loquet coullisser et les gonds gémir comme la porte s'ouvrait pour le laisser pénétrer
Il fit un pas dans l'entrée, posant sa main sur la porte pour l'ouvrir plus rapidement et fermement

Le vieil homme fut surpris et tenta de baragouiner quelques mots..


Vous pouvez attendre ici, je vais préve...


Tarrelian le bouscula sans ménagement, sans le laisser le temps de finir sa phrase
Le vieillard d'abord déstabilisé commis son unique erreur...L'attraper par le bras...


Mais enfin pour qui vous prenez v...

Tarrelian le regard mauvais fit volte face, tirant sur son bras violement pour se degager de l'etreinte de l'intendant
De l'autre main il le saisit par le col


Je vais m'annoncer moi même...

Son poing partit s'abbatre sur la machoire du vieille homme, le sonnant presqu'immédiatement...ou le tuant Tarrelian ne s'en souciait guère... Il n'était pas venu pour lui de toute manière...

Il laissa le corps flasque et sans réaction de l'homme glisser au sol, sans même le retenir pour que sa tête nherte pas trop violement le sol à l'impact...

Il regarda un instant l'imposant escalier qui se dressait devant lui, cette boule au fond de l'estomac... En haut se trouvait sa redemption... Son éternel tourment...

Il gravit les marches, inéxorablement jusqu'au pallier, ses pas resonnant dans une maison bien vide, le froid montant avec lui, comme le corps de l'intendant, toujours dans l'embrasure de la porte, l'empechait de se refermer.

Son coeur battit la chamade quand il posa sa main sur la poignée de la porte de la chambre d'Alcyone
Il ferma les yeux, des centaines d'images d'elle lui revenait comme il poussait la porte....
Alcyone
Morne journée… Encore une… Passée entre les recherches d’Alessandro, quelques affaires courantes, qui ne l’intéressaient même plus, et une brêve visite à Mac. Elle n’osait plus regarder Bess dans les yeux, elle lui avait promis de retrouver son fils et s’en avérait incapable… Elle osait à peine regarder sa filleule Valeriane dans les yeux, elle qui était supposée être un exemple… Et Mac…

La pluie qui battait sur les fenêtres ajoutait à cette ambiance lourde. Rien que sur le chemin qui menait de chez Mac jusqu’ici, elle avait été trempée. Sur un ton glacial, elle avait ordonné à Benoît, le vieil intendant, d’allumer un feu dans l’âtre de sa chambre. Il ne devait plus la reconnaître, la Dame de Sainte Anne. Un peu intimidée au début, plutôt gentille, qui s’excusait presque d’assigner des tâches à son personnel. Mais il devait se passer quelque chose qui le dépassait. Peu importait. Il s’était exécuté et un feu vif et salvateur crépitait dans la chambre d’Alcyone. Elle avait ôté ses vêtements trempés pour enfiler la première chose qui lui tomba sous la main, une robe simple en lin. Malgré la chaleur qui régnait désormais dans la pièce, le prévôt ne parvenait pas à se réchauffer. Elle grelottait, ses cheveux mouillés n’arrangeaient rien à l’affaire, mais elle n’en avait cure. A quoi bon ? Les yeux rougis par les larmes qu’elle n’avait cessé de verser inutilement ces trois derniers jours, elle observait les flammes dans la cheminée, hypnotisée par leur danse, tentant de ne penser à rien. La moindre de ses réflexions la ramenait à ses mensonges, à sa culpabilité… à cette lettre que Tarrelian lui avait écrite et qui avait été le point de départ de tout… Le parchemin, qu’elle avait déposé sur la commode, était d’ailleurs dans un piètre état, usée par les relectures successives.

Combien de fois avait-elle failli jeter cette maudite lettre au feu, en être débarrassée une bonne fois pour toutes ? Le feu avait de ces vertus purificatrices telles qu’on y envoyait bien les sorcières de tous horizons. Alors cette missive… Si seulement il existait un moyen de l’ignorer. Ou mieux… revenir en arrière… Les choses ne changeraient peut-être pas fondamentalement, on ne contrôle pas ses sentiments, mais au moins, elle aurait ouvert les yeux… elle aurait su et aurait pu anticiper, prévenir ce déchaînement de violence dont il avait fait preuve… Lui éviter de basculer dans cette folie… ou , l’en ramener avant qu’il ne soit trop tard…

Mais n’était-il pas trop tard ?

Pour elle comme pour lui, d’ailleurs. Elle avait le sentiment d’avoir l’âme aussi noire que la sienne, endossant la responsabilité de la disparition d’Alessandro et l’agression de Bess et de Smortrios aussi sûrement que si c’était elle qui les avaient menées.

Et ce foutu feu qui la réchauffait à peine… Elle en détourna enfin le regard, après un long moment passé à le contempler. Réfléchir… Quels seraient les prochains endroits à fouiller, où pouvait-il se cacher… Machinalement, en élaborant le programme du lendemain dans sa tête, elle s’assit, prit sa brosse à cheveux et entreprit de démêler sa tignasse. Sûrement pas par coquetterie – peu lui importait son reflet dans le miroir, elle osait à peine s’y regarder ces temps-ci – mais par esprit pratique, pour ne pas avoir à s’en préoccuper lors des recherches.

Un bruit derrière elle, la porte qui s’ouvrait. Soupir exaspéré. Benoît n’avait-il jamais appris à frapper aux portes ?! Elle n’était pas visible, en plus de tout ! Elle se retourna, prête à le sermonner sur un ton sec… mais elle ne put que se figer, bouche bée de surprise... Lui ici ?! Mais était-ce bien lui? Son visage ne reflétait rien d'autre qu’une grande lassitude… Il semblait impassible, comme résigné, ses traits étaient marqués, sans doute par la fatigue de nuits sans sommeil... L’eau ruisselait de ses longs cheveux noirs et de ses vêtements… Où était-il, son ami? Les paroles de Bess lui revinrent en mémoire, la violence de son agresseur, la façon dont il l'a frappée, ses bleus qu’elle lui a montrés... Elle entendit la voix de son amie, catégorique et sèche, lui dire que le Tarrelian qu’elle connaissait était bel et bien mort et qu’elle ferait mieux de l’accepter. Dans un réflexe, elle se leva en renversant sa chaise et tâtonna nerveusement à la recherche de son épée, posée à ses côtés, incapable de le quitter des yeux... Le contact avec son arme la rassura... Elle la saisit et la pointa vers lui, le mettant en joue en s’avançant de quelques pas. Le cœur battant à tout rompre, mélange de surprise, de peur, d’incertitudes… et de remords.

Mille questions lui passèrent par l’esprit, notamment quant au bébé, s’il était toujours vivant, où il était, pourquoi il était là, comment il était entré… Mais la première et seule chose qu’elle parvint à ânonner, face à lui, ce fut


- Pourquoi ? Pourquoi de cette façon ? Ta famille …

Le reste des mots s’évanouit dans sa gorge qui se serra. Elle voulait lui hurler tant de choses, lui reprocher tout ce qu’elle portait comme torts, lui crier qu’il avait tout gâché, tout jeté aux orties, tout piétiné… de sa famille à ses amitiés, en passant par toutes les valeurs qu’ils défendaient ensemble, autrefois…
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Tarrelian
Une bouffée d'air chaud l'acceuillit, le crépitement d'un feu de bois fut d'abord le seul écho qu'il reçut à son entrée, suivit du grincement d'une chaise... Et ce regard si froid...

Elle était là...Assise, si simple dans sa petite robe blanche, si triste les épaules voutées... Il ne put nier que son coeur se serra...Mais il était là pour autre chose...

La chaise bascula comme la jeune femme se releva trop rapidement pour paraitre sereine...Elle se saisit d'une épée, il la regarda faire, presque résigné...Finalement elle allait lui faciliter la tache...Il pénétra dans la pièce...


Un pas...Elle essaya de s'adresser à lui... Inutile...

Un deuxième...Il put lire toute la rage, toute la tritesse contenue dans ses yeux vert...Difficile...

Le troisième...La pointe de l'épée contre son torse...Futile...

Il ne cessa pas de la fixer dans les yeux, toujours sans un mot, sans une explication à ses suppliques, lui refusant tout début de d'explication, la laissant errer dans les même ténébres qui l'entouraient à chaque instant, qui étaient devenues quotidienne...Mais bientot tout cela serait finit...
Lentement sa main vint ensérer la lame froide qui pointait son coeur...


Il a cessé de battre...tu devrais le savoir non...Toujours lentement, mais fermement, le taillant entrant légèrement dans sa chair, il écarta la lame de lui...Plus tard...Tu en auras l'occasion...

Oh oui...ce temps viendra... Mais c'est ton sang qui souilleras ce sol...emmenant avec lui ma propre souillure...
Alcyone
Son regard brun la transperçait autant que son silence. L’espace d’un instant, elle voulut se révolter contre ça, contre ce mutisme insupportable, cette torture qu’il lui imposait, qu’il s’imposait à lui-même… Mais avant qu’elle ait pu se reprendre, il rompit cet assourdissant silence.

- Il a cessé de battre...tu devrais le savoir non...
Plus tard...Tu en auras l'occasion...


Son geste l’ébranla à un point tel qu’elle fit un pas en arrière. Tout s’était pourtant passé lentement, calmement, mais elle n’avait pas trouvé la force de maintenir sa lame sur la poitrine de Tarrelian. Comment pouvait-il rester si froid, si indifférent ??? Non, elle refusait pourtant de croire qu’il n’y avait plus de cœur dans cette poitrine…

Ses yeux quittèrent les siens un instant. Elle vit quelques gouttes de sang perler de sa main fermée sur sa lame et couler le long de celle-ci. A cet instant, elle su. Elle en vacilla l’espace d’une fraction de seconde. Ne pas lui montrer… Ca serait une erreur… Il ne fallait pas qu’il voie, qu’il devine qu’elle ne pourrait rien faire contre lui… Certainement pas lui planter une épée dans le corps… Elle ne parvenait décidément pas à voir le monstre en lui, même s’il venait de la terrifier. D’autres images se surimprimaient.

Alors elle releva le regard vers lui et le teinta d’une lueur de défi, de même que sa voix, pour masquer la peur qui la tenaillait. Comme le calme avant la tempête…


- Et maintenant ? Tu vas faire quoi ? Me passer à tabac, comme Bess ? Tu ne le feras pas… Dis-moi où est Alessandro…

Pourquoi était-il là ? De quoi serait-il capable ? Elle ferma son esprit à cette question. Le bébé… elle se concentra là-dessus. Quoi qu’il se passe, il fallait qu’il lui dise où il était…
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Tarrelian
Sa main lui brulait, s'il ne lachait pas la coupure pourrait être profonde... Mais il ne pouvait se permettre de perdre ce duel... Pas une défaite de plus face à elle...

Le regard d'Alcyone sondait le sien, dure et determiné... Il eut du mal à le soutenir...A l'affronter

L'épée de la dame ne l'empechant plus de faire un pas de plus, il se porta au devant de la jeune femme, leur corps à quelques centimètre l'un de l'autre, son poignet forçant Alcyone à tenir son épée le long de son corps, pointée vers le bas
Il pouvait sentir le souffle de la jeune femme venir s'écouler le long de son visage, s'accrocher à ses levres pour disparaitre...Instant fugace d'un moment telllement désiré...

Lentement, il libéra sa main de la morsure acérée de la lame, la remontant doucement jusqu'au poignet d'Alcyone, effleurant d'abord ses doigts délicat, laissant courrir sa paume sur le dos de la main de la jeune femme dans un geste presque sensuel... Le calme avait envahi la pièce...Un moment de sérénité au milieu du chaos...

Puis soudain... La tempête revint...

Elle n'eut pas l'occasion de crier de surprise ni même de douleur...
Il saisit rapidement le poignet d'Alcyone et le tordit violement, il n'eut aucun mal à lui faire lacher prise, et c'est dans un tintement sonore que l'épée finement ouvragée s'écrasa au sol
Dans le même temps son autre main la saisit par l'épaule, l'ammenant à lui brusquement, déchirant la vaporeuse manche de sa robe...


Te battre... non... je n'ai pas de temps à perdre en futilité...
Quant à l'enfant... Il est mien à présent... Dis toi qu'il n'a jamais existé...Je lui ai offert une deuxième naissance...


son sang chaud coulait le long de la main du prévôt, sa poigne se faisait plus ferme, comme ses ongles s'enfonçait dans l'épaule d'Alcyone...
Son regard avait changé, illuminé d'une flamme démente...Emplie d'une soif de sang...
Alcyone
De la douceur… Presque de la tendresse dans son geste quand sa main frôla la sienne pour glisser vers son poignet et s’y poser. A tel point qu’elle eut l’illusion une seconde qu’il allait capituler, laisser les ténèbres loin derrière lui, revenir à lui. Oui, l’espace d’une seconde, elle avait à nouveau l’ami à qui elle aurait confié sa vie devant elle. Blessé, mais là. Tout allait s’arranger… Tout allait être effacé… Il était calme, elle reprenait confiance…

Puis une douleur fulgurante la ramena brusquement à la réalité… Elle se retrouva désarmée, si tant est qu’elle ne l’était pas déjà… Son épaule aussi s’enflamma alors qu’il refermait toujours plus sa main dessus… Surprise d’abord, puis résignée, elle s’adressa à lui dans un souffle.


- Fais ce que tu veux… je n’ai plus d’importance… Rends son bébé à Bess, c’est tout ce que je te demande, il ne sera jamais à toi…

Puis tout bascula en un clin d’œil. A quelques centimètres de lui, elle sentit ce qu’il animait, cette fièvre que seule un mélange de rage et de désespoir conférait… Elle lut dans son regard ce qu’il était venu faire… Se débarrasser de ce qui le tourmentait, éliminer son problème, laver par le sang ce mal-être…

Si le visage de la Mort avait les traits de Tarrelian, au moins avait-elle cette consolation que c’étaient ceux d’un être cher…

Mais ça ne pouvait pas s’arrêter là… Si elle était incapable de lui faire du mal, il y eut néanmoins une sorte d’instinct de survie qui lui hurla de se défendre. Mettre de côté les sentiments, l’amitié, ignorer son visage. Voir en lui un ennemi, rien qu’un ennemi, comme tous les autres, ceux qu’elle méprisait…Voilà ce que lui criait cet instinct… Sa violence à lui la gagna… Dans un réflexe presqu’inconscient, elle lança son genou dans l’espoir de l’atteindre à l’entrejambe. Dans le même mouvement, elle ramena sa main libre au niveau de son torse pour le repousser. Elle avait sans doute visé juste avec son genou, mais peut-être pas assez fort…son coup eut pour effet de lui arracher un cri et un mouvement de surprise… Il lâcha son épaule, y laissant des zébrures ensanglantées, et recula d’un pas en se recroquevillant sous l’effet de la douleur, mais il ne l’avait lâchée que d’un côté… Sa poigne se resserra sur l’autre bras d’Alcyone. Se dégager, ramasser son épée… De toutes ses forces, elle essaya de libérer son poignet droit, elle comptait sur le sang poisseux qui coulait toujours de la main de Tarrelian pour rendre sa prise glissante… Mais il était plus fort qu’elle… et sans doute rendu plus furieux par son geste. Elle recula encore, tordant son poignet désespérément pour se libérer avant qu’il ne reprenne totalement possession de ses moyens…


- LACHE-MOI !!!

Une gifle partit… Dépit et rage de ne pouvoir se soustraire à sa poigne… Haine soudaine de ce qu’il était devenu… Le faire souffrir comme elle souffrait…
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