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[RP] Atelier des Doigts d'Or - La mode se démode...*

Attia.
Maitre… Bonjour, bienvenue chez moi. Ida, montez avec les enfants.

La gitane fronce les sourcils. Non pas qu'elle est mecontente, mais plutot qu'elle est mal a l'aise. Cette defference, cette appellation de Maitre c'est breiz qui l'avait instorée. Quand on vous appelle ainsi vous ne manquez pas de vous sentir fier, de vous enorgueillir... Mais parfois , il est normal de se demander si on le mérite vraiment ce titre, ce respect... Non elle a toujours été simple la gitane et un simple Attia lui aurait largement suffi.
La confiance en soi c'est un truc qu'elle possède pas la Gitane et qui qui fait qu'elle a besoin d'en faire plus, toujours et encore... ça a la consequences qu'on lui connait.
Ennnnfin breef... Comment tourner la situation pour la mettre a son avantage ? Comment faire pour ne pas s'excuser ouvertement et ne pas se manger dans les dents une replique desagreable comme un non par exemple ?

Elle soupire et fait mine d'observer la piece. Non pas qu'elle fait semblant, l'interet est reel, mais alors qu'elle observe des yeux le petit atelier installé elle pense, reflechit aux mots qu'elle emploiera.
Elle verifie aussi... Qu'IL n'est pas la... Les enfants montés... Le mari ailleurs ? Elle l'espere en tout cas, pas envie de se taper une autre seance fesses serrées, fierté ravallée. ça lui ressemble pas....

Faudrait ptete qu'elle se decide a parler ? Bonne idée.


- Ahem... Bonjour Breiz... Merci de m'accueillir, ton... intérieur est charmant...

Arrete de faire la potiche Attia pense t'elle avant de prendre une profonde respiration. a ben tiens elle a un truc entre les mains non ? Voila...

- Je suis venue ... te remettre ceci...

Elle lui tend la boite un peu maladroitement.

- De la part de Donatello...

Bouh la menteuse... Mais ça on s'en fiche n'est ce pas ?
Elle regarde encore de gauche a droite.


- j'espère que je ne te derange pas dans ta vie de famille... *

Apres tout oui... yen a qui ont une vie de famille...

-Il est la ton mari ?

Ahhhhhhh mais pourquoi avait elle posé la question. Se taire... La laisser relancer voila... Le reste suivra.

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Breiz24
Sourire gêné, alors qu’elle suit la nourrice du regard pour à nouveau les porter sur Attia. Craint-elle une arrivée du blond ? Toujours est-il qu’elle ouvre la boite tendue, sourit, doucement, à la vue des bottes et du cuir fin, pas réellement dupe. L’espagnol savait parler du cuir de son pays, mais certainement pas le travailler… Pas avec ce style là en tous cas.

Merci. Milo sera très content.

Petit sourire, encore, avec toujours une pointe de gêne, une tension.

Il faudra dire à Sévère de retenir le montant de la facture sur mes gages. Assieds toi, Berthe va nous apporter de la tisane et des gâteaux.

Le sucre, la base de l’alimentation de la rousse. En petites quantités. Infimes, mêmes. Elle s’installe, couvrant son ouvrage d’un linge immaculé pour le protéger, l’abandonnant au profit d’un fauteuil au coin du feu.

Je ne sais pas où il est, je pense qu’il travaille sur les terres de Gauvain. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, nous ne passons pas forcément nos journées l’un sur l’autre.

Leurs nuits, oui, mais elle n’allait pas forcément jeter sa vie conjugale épanouie à la face de la solitude de la gitane. Elle attendit, donc, que Berthe ait posé tisanière fumante et biscuits à la châtaigne dont elle refusait d’avouer la recette sur la table, avant de reprendre la parole :

Pourquoi, tu tenais à le voir ? Ou à l’éviter ?

La rouquine referma ses doigts osseux sur sa tasse, comme pour se réchauffer.

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Si toi aussi tu veux la clâsse d'une Nore au sommet de la gloire, c'est !
Attia.
Du thé et des gateaux, une servante, des enfants , un mari... Voila donc a quoi ressemblait la vie des gens heureux...
Elle s'assied doucement et regarde la vapeur fumante s'elever alors que la servante sert. Elle regarde Breiz et son regard passe des gateaux a la silhouette d'une corpulence plus que fine... Les gens heureux ne mangent t'il pas bien?
Et Breiz lui raconte le mari... Et elle regrette d'avoir posé la question... Passer le temps l'un sur l'autre... boarf...


Pourquoi, tu tenais à le voir ?

Question qui en laisse deviner une autre. Elle est fine la rousse alors que la gitane la scrute d'un oeil pas totalement a son aise. Le courant passe difficilement et ça ne va pas en s'améliorant, voila la gitane obligée de trouver une parade a la question et sans avoir une idée de comment introduire le pretexte de sa venue.
Oubliées les bottes, elle les a dégainées trop tôt...

Alors elle fait mine de rien... Ignorer la question? Pourquoi pas ?
Elle attrape des doigts dont on ne devine pas les cicatrices couleur chair une tasse de la tisane fumante, le regard dans le vague... Oui ignorer la question, car a bien chercher ben elle trouvait pas de réponse. Non elle ne voulais pas le voir, elle n'en avait peut etre pas le courage, et puis elle ne cherchait pas spécialement a l'eviter non plus puisqu'elle se déplace a leur domicile quand elle aurait pu faire mander la rousse... Eh ouais c'est ça quand on est le maitre non ?
Non ... c'est la qu'on voit une gitane perdue dans ses pensées a qui on a envie de crier " allo ici la terre!".

Alors dans un soupir elle pose la tasse. Elle regarde les gâteaux sans en saisir un, elle n'a jamais vraiment aimé les sucreries.


- Je te trouve amaigrie, serais tu souffrante ?

Ayé question élaguée et vla qu'elle nous met les pieds dans le plat provocatrice dans l'âme la gitane. Et de continuer sur une moue désinvolte sans jamais regarder son interlocutrice dans les yeux, du moins pas a cet instant la...

- ce serait ma foi fâcheux si cela était le cas...

Oui si Breiz était souffrante elle ne pourrait pas l'emmener a Paris n'est ce pas ? Voila une belle entrée en matière l'air de rien... Elle poursuit d'une mine et d'un ton préoccupé.

- Oui vraiment fâcheux...

Et de laisser planer le suspense. Et la, la seulement elle plante un regard noir comme la nuit dans les yeux de la rousse.
Tu veux savoir hein ?

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Breiz24
Elle rougit, la rousse, sous la remarque de son Maitre. Oui, elle maigrit. Oui, on le lui a dit, et oui elle fait ce qu’elle peut pour se nourrir. Elle se force. Elle mange sucré. La main est d’ailleurs libéré de celles de la gitane, et pioche un biscuit.

Non, je ne suis pas souffrante.

C’est pas elle, c’est sa tête. Elle, elle voudrait manger un peu plus, et retrouver les formes courbées que le blond aimait à tenir entre ses paumes. C’est pour lui qu’elle se force, uniquement pour lui depuis qu’elle n’allaite plus ses enfants, ou si peu. Elle se force, et pour preuve, elle reprend un biscuit.

Je ne suis pas souffrante, j’ai juste… Je… j’ai du mal à manger depuis le soir où j’ai appris. Pour… pour Nore.

Nore, l’enfant anorexique qu’elle chérissait tant. Comme si son corps lui refusait le droit d’être bien portante depuis la mort de la jeune femme.
Mais en quoi ça peut intéresser Attia, si ce n’est son efficacité au travail ?


Mon travail ne s’en ressent pas, Maitre. Je peux te montrer, si tu veux.

Ne me vire pas. Ce n’est pas du suspense, c’est de l’angoisse dans la voix et dans les yeux de la rouquine. Parce que les derniers jours à l’Atelier ont été durs, et parce qu’elle n’a qu’une peur, se faire chasser.

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