Les deux moitiés d'un tout .

Anabel

Ils arrivèrent à la clairière et Anabel découvrit l'endroit pour la première fois, il y régnait un calme, une atmosphère qui s'opposait à l'enervement, l'excitation et l'affolement de la journée.

Il ne leurs restait plus longtemps avant que le jour ne décline et que les amis n'arrivent.

Elle sauta de l'attelage et rejoignit Joran près d'un groupe de menestrels qu'elle accueillit chaleureusement.

C'est la providence qui vous envoie !!!
Regardez un peu, il faut tout décharger et installer.

Anabel prenant Maistre jean par le bras l'attira vers la charrette

Voilà ! si vous et les hommes pouviez sortir les betes à cuire et la table, enfin tout ce qui est lourd.Les dames et moi-meme, nous nous occuperions de dresser le couvert et d'allumer le feu.

Joran semblait aspirer par la beauté de la nature environnante.

Joran ! sors les tonneaux ! veux tu ?

Les choses avançaient vite maintenant, aidés par les troubadours.
La table fut dressée en un rien de temps.

Un des musiciens s'occupait de la cuisson des viandes.

Ils allaient y arriver, ça serait prêt, Anabel n'y croyait toujours pas mais oui ! ça prenait forme.
Elle servit alors une bonne rasade de vin à chacun des troubadours pour les remercier de leur aide et jeta un oeil critique sur l'ensemble, qu'avait elle donc oublié ?
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Kachina

[Tanière de Kachi et Joran ]

Elles avaient laissé la robe pendue à une poutre. Et Théa aidait Kachi à tresser ses cheveux.

- Théa, je veux qu’il me prenne comme je suis, tu sais ! Je ne suis pas princesse.
C’est la petite paysanne qu’il a remarqué .
C’est comme ça que je veux qu’il me prenne, tu comprends ?

Ignorant le chat qui se frottait à ses jambes nues, Kachi en chemise, de plus en plus fébrile terminait d’ajouter à sa longue chevelure des fleurs d’automne, ainsi que les pétales de fleurs d'aubépine qu'Isaline lui avait fait porter .

- Il n’y a plus de jasmin en cette saison. Mais cette huile sur ma peau en a le parfum.
- Théa, est ce que je vais lui plaire ?

- Tu sais, Théa, je l’ai aimé la première fois que je l’ai vu.
Ce soir là , à Lectoure, il s’est passé quelque chose entre nous. Je n’ai jamais oublié cet homme, cet Emiliano. Le nom que Joran portait avant. Nous avions partagé nos solitudes !
Je croyais qu’il était brigand et malgré tout, il m’atttirait. Théa. !
Théa, ses yeux sur moi, dès la première fois, c’était……

--Gnenuel_le_sage

[La grotte du vieux sage]

Le vieux sage avait demandé à Joran de prévenir sa promise qu’il souhaitait la voir avant la cérémonie.

Penché sur une marmite suspendue au dessus de son feu, il jetait avec méthode et connaissance parfaite des plantes, des poudres et autres ingrédients dans le récipient tout en psalmodiant des litanies dans un langage celte oublié.

Il vit l’un des loups se redresser et retrousser ces babines nerveusement. Elle arrivait à l’heure, c’était une qualité que la ponctualité. Le vieux tout en faisant pétiller ses yeux de malice, posa sa main rabougrie sur la tête du loup qui se recoucha sans plus porter l’attention à la nouvelle arrivante.

(Voix pénétrante, ferme et convaincante)
Entre ! Kachina de Lectoure et viens près du feu. Ne sois pas timide, tu savais au fond de toi que ce moment allait arriver.

Kachina

Drapée dans sa longue cape de lainage rouge, Kachi avait pris seule le chemin qui menait au vieux sage. Il voulait la voir.

Elle ignora crânement le loup qui la suivait du regard.
Elle n’avait pas oublié cette journée dans la montagne quand la meute les avait attaqués.

Elle découvrit le druide, debout , devant le feu, psalmodiant d’étranges mélopées.

Il leva la tête à son approche, plongea son regard perçant dans le sien. Kachi resserra sa cape autour d’elle.

- Entre Kachina de Lectoure et vient près du feu. Ne sois pas timide, tu savais au fond de toi que ce moment allait arriver.

Elle esquissa un sourire, impressionnée malgré elle par la prestance de l’homme agé.
S’approchant du foyer, elle tendit ses mains vers les flammes pour les réchauffer.

- Bonsoir vieil homme ! Joran m’a parlé de vous !
Vous m’avez fait mander ? Me voici !
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--Gnenuel_le_sage

- Bonsoir vieil homme ! Joran m’a parlé de vous !
Vous m’avez fait mander ? Me voici !

Oui je voulais te voir….
Tiens bois ce breuvage, il ne contient que des plantes.

Le druide tendit une écuelle profonde dans laquelle se trouvait un liquide noir légèrement nauséabond. Ne la quittant pas des yeux, il se réinstalla sur ses peaux de bête et attendit qu’elle boive, arborant un sourire qui se voulait la mettre en confiance.

Il attendit un long moment sans rien dire, se balançant d’avant en arrière, guettant Kachina, attendant que le breuvage fasse son effet. Il venait de lui donner un filtre censé annihiler toute volonté. Il lança une herbe sèche dans le feu, et les flammes grimpèrent, faisant naitre sur les parois de la grotte, des ombres menaçantes qui renforçaient la pesanteur de u face à face.

Puis sa voix, semblant venir d’outre-tombe, il la regarda dans les yeux et lui demanda :

Parles-moi de Joran ...

Kachina

Berk, ce truc qu’il lui avait donné à boire ne ressemblait en rien à cet armagnac fort qu’on se faisait passer le soir en taverne.

Noir et sombre, une odeur amère, s’échapait de la coupe que lui tendait le vieux.

Rassemblant son courage , Kachi avala en fermant les yeux l’étrange mixture.
Si Joran accordait sa confiance absolue à cet homme , alors elle le ferait aussi.
Réprimant une grimace, elle laissa le liquide couler dans sa gorge.

- Parles-moi de Joran ?

La question claqua dans l’air, la prenant par surprise.

Elle regarda le vieil homme , fronçant les sourcils .

- Joran ?
- Il est ardent et fougeux……….. impulsif aussi !
- Il s’emporte facilement. C’est un loup sauvage, indomptable, et fier, trop fier souvent. Il vous bouscule, il vous pousse à vous dépasser Il est exigeant. C’est un meneur, un chef.
- Il me fait peur parfois, et souvent il me surprend. Il ne lâche rien, il n’a peur de rien.

La brune marqua une pause , ajouta dans un murmure :

- Il est……………..impossible et fou……..et je l’aime comme ça !
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--Gnenuel_le_sage

- Joran ?
- Il est ardent et fougeux……….. impulsif aussi !

- Il s’emporte facilement. C’est un loup sauvage, indomptable, et fier, trop fier souvent. Il vous bouscule, il vous pousse à vous dépasser Il est exigeant. C’est un meneur, un chef.

- Il me fait peur parfois, et souvent il me surprend. Il ne lâche rien, il n’a peur de rien.

- Il est……………..impossible et fou……..et je l’aime comme ça !

Le vieux sage soupira soulevant sa carcasse

Non !

Ce mot résonnait dans la grotte comme un coup de hache sur les grands arbres de la foret.

Non, le vrai Joran, ne cherche pas à me vendre son coté loup fier, je lui ai appris cela, je le sais même mieux que toi, parle-moi de l’autre Joran.

Kachina

- L’autre Joran ?

Les yeux de Kachi se perdirent dans ses souvenirs. Elle poursuivit.

- Voyez vous, quand je l’ai revu, à Muret, il a tout de suite cherché à me séduire.
Il m’a volé un baiser.
Il faisait le fier, mais il était plein de rage et d’amertume .
Moi, j’avais trop souffert. J’étais comme endormie à la vie……… à la joie . Seuls mes amis me maintenaient en vie !

Alors je lui ai dit. J’ai dit, ne joue pas avec moi. Je suis une proie trop facile. Je suis fragile !

Les lèvres de Kachi se plissèrent en un tendre sourire.

- Et là, il m’a regardée et dans son regard gris acier, j’ai vu l’enfant . L’enfant perdu, qui doute , qui a peur. A la fois doux et fort. Et je l’ai aimée aussitôt.
- J’ai pensé, cet homme me trahira peut-être, il me fera souffrir, lui aussi mais tenir sa main juste un peu, me réchauffer à sa force, à sa tendresse, c’est tout ce que je désire.

Nous étions au printemps, vieil homme et il n’a plus jamais laché ma main. Le ciel est devenu bleu pour nous deux .
Et nous avons chassé les quelques nuages qui parfois le traversaient.

Ces derniers temps ont été durs pour nous .
On nous a salis , j’ai été blessée, humiliée.
Lui, en riait , disant : " je t’aime à chaque fois un peu plus fort, Kachina de mon cœur."

Joran ? le vrai Joran ?
Celui que peu de privilégiés connaissent ?
C’est un homme bon, un peu trop franc peut-être .
Il ne sait pas tricher. Généreux et tendre, il me porte, il me pousse , me fait me sentir vivante et fière et libre.

Il me comble, il me rend heureuse……….

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--Gnenuel_le_sage

Le vieux sage sourit, elle connaissait bien Joran. Son visage s’éclaira, il semblait rayonnant, comme libéré du poids des années. Il s’approcha près de Kachina et lui prit la main dans les siennes desséchées

Tu connais bien Joran, et ton amour transpire dans chacun de tes mots c’est bien. Ecoute-moi à présent et ne cherche pas à me contredire le temps nous est compté, tu dois te marier bientôt.

Quand j’ai trouvé Joran échappé de l’orphelinat, il avait 14 ans. Il était cet enfant perdu à qui on avait appris à haïr plutôt qu’aimer. Qui devait se battre pour survivre, qui ne respectait pas les autres, pas plus qu’il ne se respectait lui. Je l’ai recueilli, je lui ai permis de se reconstruire, basant mon enseignement sur le mode de fonctionnement des loups. Il a appris vite, mais il a gardé ces blessures en lui.

A l’aube de ses 18 ans, il est parti à nouveau, il pensait être armé pour rejoindre le monde, il est parti pour cette vie de débauche que tu connais. Et il est revenu et je l’ai guidé encore comme j’ai pu.

Le druide marqua une paus pour laisser à la jeune femme l'occasion de réagir et de poser une question, une seule

Kachina

Elle s’accrocha aux mains du sage, les serra à son tour, s’imprègnant de cette force tranquille qui émanait de lui.
Il lui souriait , radieux, bienveillant.
Cet homme dispensait tant de lumière autour de lui . Son âme était belle . Il avait guidé Joran, faisant de lui, cet être rare et spécial.
Elle sentit le poids qui l’oppressait s’envoler.

Elle l’écouta lui conter la jeunesse de celui à qui elle allait bientôt s’unir. Elle connaissait déjà tout.
Elle revoyait leurs longues confidences, la solitude, la vie de débauche, les errances, son amour pour Celya qui l’avait sauvé déjà et puis leur rencontre.

Quand il cessa de parler, ses yeux toujours noués aux siens, elle osa poser une question :

- Et lui, il vous a parlé de moi ? Est-ce que je le rends heureux ?
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--Gnenuel_le_sage

Et lui, il vous a parlé de moi ? Est-ce que je le rends heureux ?

Le druide s’attendait à cette question, elle était vraiment comme Joran la décrivait. C’est ainsi très naturellement qu’il s’efforça d’assouvir son besoin de savoir ce que Joran pensait.

Il n’arrête pas de parler de toi, des fois je me demande même si depuis toi il est capable de rester concentré sur un autre sujet que toi. Il ne m’a pas dit que tu le rendais heureux mais chacune de ses paroles, chacun de ses mots le disent pour lui. Tu es la moitié de son tout mon enfant.

(il respire bruyamment, puis)

Je me fais vieux Kachina et mon essence devrait avoir rejoint les éléments de mère nature depuis bien longtemps, alors c’est à toi maintenant, portée par votre amour de faire en sorte qu’il reste dans le droit chemin, que son coté loup fier, sa force et sa douceur naturelle prennent toujours le pas sur son coté torturé et sombre. Je l’aime comme un fils même si je ne lui ai jamais dit et je ne veux pas que tu lui rapportes cette conversation.

Il regarda la jeune femme tenant toujours sa main, ses yeux étaient différents, plus brillants et humides, il était devenu un simple vieillard usé, pressé de dormir enfin, de partir.

Je veux pouvoir savoir que tu seras là pour vous deux. Si tu acceptes je laisserai ici un coffret pour toi. Celui-ci contient des parchemins, mes recherches en matière de plantes et de leur effet bénéfique ou non, je sais que tu en feras bon usage.

Vas ma fille maintenant, tout est dit !

Il se releva et fit mine de chercher ou ranger des pots pour détourner son regard. Quand il la sut sur le pas de la grotte il rajouta simplement

Au fait, tu auras comme première enfant une fille, belle et intelligente comme toi et fière et impossible comme lui.

Kachina

- Je l’aime comme un fils même si je ne lui ai jamais dit et je ne veux pas que tu lui rapportes cette conversation.

Pour toute réponse, elle se contenta de hocher la tête. Le vieil homme semblait ému.
Elle posa ses lèvres sur les mains qui tenaient la sienne, les baisant en signe de respect et de tendresse.

Elle se pencha vers lui, ajoutant dans un murmure :

- Je vais l'aimer, le rendre heureux. Que sa colère devienne force et que ses souffrances soient à jamais oubliées.
Mais elles ont fait de lui celui qu'il est. Je n'oublierai pas !
Je vais l'aimer, prendre soin de lui , promis ! Je serai là, toujours pour lui , je porterai ses enfants !

Quand il parla des plantes, elle songea au dispensaire qu’il fallait à tout prix conserver pour garder intact l’œuvre de DameJeanne.

- Je connais un peu le secret des simples . Mais leur science est infinie , il me reste tant à apprendre. C’est avec joie que j’accepte votre présent. Votre confiance m’honore vieux sage !

Et puis, il la laissa partir, sur quelques derniers mots bienveillants. Elle sortit doucement , le laissant là au milieu de ses loups , quand il ajouta encore :

- Au fait, tu auras comme première enfant une fille, belle et intelligente comme toi et fière et impossible comme lui.

Le rire de Kachi résonna , frais et clair dans la grotte alors qu’elle partait en courant, joyeuse et vive :

- Prenez garde, vieil homme qu’elle ne soit pas belle et intelligente comme son père et fière et impossible comme sa mère………………………..

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Joran.

[Des heures plus tard, Clairière de la pierre d'union]

Joran allumait les torches, les bruloirs la nuit tombait il fallait que les invités repèrent l'endroit. Tout semblait prêt, Anabel avait été formidable, lui n'avait pas chômé non plus. Le temps de foncer à la rivière pour se laver et se parfumer des essences de chèvrefeuille, il avait passé ses haillons propres. Il voulait se donner à elle comme il était lui, armé de la seule richesse de son âme, de son cœur, de sa vie qu'il s'apprêtait à déposer à ses pieds.

Il attendit les convives, le vieux druide se préparait, son cœur battait la chamade en pensant à Kachina qui allait apparaitre. Serait-elle aussi émue que lui ?

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Navigius

L’ecclésiaste venait de terminer la lecture de la missive qui lui était parvenue quelques minutes auparavant par le truchement d’un petit pigeon qu’il avait récompensé de quelques fruits séchés. Il arpentait la chambre dans laquelle il séjournait, testant à la fois ses genoux et sa hanche tout comme son esprit. Il était invité à une cérémonie païenne, toute la ville murmurait quelque chose à propos d’un druide et de magie. Dame Kachina, une personne qu’il affectionnait depuis longtemps, allait unir sa destinée à celle de Messire Joran dans une cérémonie païenne qui suscitait une vague prononcée de dégoût chez l’ecclésiaste. Toute sa vie, il l’avait dédiée à une religion du code, à un amour des procédures exemplaires et surtout à la protection des fidèles, trois choses qu’il retrouvait comme Genèse du Droit Canon.

Il posa la lettre un instant, s’accordant une pause de réflexion. Sur le plan personnel, il était bien heureux de savoir les deux jeunes gens amoureux. Toutefois, il revenait toujours à son esprit que leur amour ne pouvait se canaliser correctement en dehors de la religion de Dieu. Après tout, là ou les païens inventaient et prétendaient, les aristotéliciens avançaient avec sûreté, assurés par les prophètes et les miracles, tant de preuves documentées de l’existence de Dieu et de sa volonté. Allait-il se rendre à cette cérémonie? Tant de choses s’entrechoquaient dans son esprit qu’il n’arrivait pas à formuler une pensée claire sur une question si simple…

C’est ainsi qu’après plusieurs tergiversations, mi-convaincu de son devoir d’aller surveiller telle cérémonie, il chercha à sa garde-robe des vêtements appropriés. La soutane noire, voilà qui promettait, puisque les seuls autres habits qu’il possédait étaient copie conforme à celle-ci ou encore des vêtements de jeunesse défraîchis et surtout démodés à la mode florentine d’il y a quelques décennies. Se regardant dans la glace, il replaça sa coiffure grisonnante avec la discipline que tous lui connaissait puis sorti, se dirigeant d’un pas lent vers la prétendue cérémonie, se promettant de réussir un jour à convaincre ces deux jeunes gens de la primauté de la voie de Dieu. D’ici là, courtoisie et joie seraient au menus, car même s’il n’acquiesçait point, il savait être agréable en un moment qui au final, célébrait l’amour, un amour donné par Dieu, même si les bénéficiaires ne lui attribuaient pas cette provenance. Quelle magnanimité de Dieu, au final, quelle autre belle raison pour l’italien de le servir.

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Navigius di Carrenza, Pèlerin en quête d'illumination.

J'ai donné ma jeunesse aux paroissiens
J'ai donné mes meilleures années à Rome
J'ai donné ma sagesse à mon Roy
Mais à Dieu, j'ai tout donné.

Kachina

On lui avait souvent parlé de cette clairière de la pierre d'union.

Mais on lui avait dit aussi qu'elle était à présent recouverte de friches.
Mais Joran lui avait envoyé un message, lui avait donné rendez vous là bas.

Alors , emmitouflée dans la cape qu'Ana lui avait fait porter, et qui la protégerait de la fraicheur du soir, elle s'apprêtait à le rejoindre, entourée de quelques amies.

Si elles avaient été surprises de son choix, quand elle avait rejeté en riant , les bijoux et les parures qu'elles lui proposaient, ses amies n'en n'avaient rien laissé paraître.
Lassée par tous les essayages, aucune robe ne trouvant grâce à ses yeux, elle les avait regardées tour à tour :

- Paysanne je suis ! Il le sait !
Qu'il sache qu'il est ma seule richesse !

Qu'il me prenne comme je suis !
Kachina de Lectoure, puis de Saint Bertrand !
Qu'il me fasse Kachina d'Ascazan !

Je veux qu'il me choisisse devant les hommes pour femme !
Ce soir la glace épouse le feu !
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Les deux moitiés d'un tout .

--Gnenuel_le_sage

Les deux moitiés d'un tout

Depuis une semaine le vieux restait enfermé dans sa tanière, interrogeant les augures, lançant et interprétant les runes à la recherche de la concordance. Cent fois Joran entrait et attendait espérant enfin que le visage impassible du druide s’illuminerait et cent fois, celui-ci répondait par la négative en dodelinant de la tête.

Pourtant cette après-midi là, quelque chose changea. Joran était occupé a ramasser du bois mort pour entretenir les feux de la grotte quand il aperçut un des loups qui l’observait depuis son surplomb en pierre, il attendit que Joran le regarde et il galopa vers la grotte. Joran lâcha son tas de bois et il courut. Il savait il le sentait quelque chose allait arriver

Sans se retourner, le vieux sut que Joran était derrière lui haletant, il ne prononça que quelques mots, de sa voix sombre et pénétrante.

Demain soir, au moment ou la lune est la plus haute…. Dépêche-toi !........Si tu veux que tes amis soient là et n’oublie pas de dire à ta promise que je veux la voir..............Je veux sonder son âme

Joran.

[Au moulin d'Anabel d'Ascazan]

Demain soir ! Il avait dit demain soir…. Grrrrrrrr satané druide, il se rendait pas compte lui de ce que cela comprenait d’organiser un mariage. Il y avait les amis à prévenir, la nourriture, la boisson à acheminer. Heureusement que Joran stockait dans la tanière et au fur et à mesure les denrées pour ses invités, mais il restait le frais, les miches de pains, le poisson, les fruits.

Vraiment des fois, il se demandait ce qui pouvait se trainer dans la tête du vieux. Joran galopait vers la ville de Saint Bertrand de Comminges. Il filait sans trop avoir réfléchi à toutes les choses qu’il devait faire. Il lui fallait de l’aide se disait-il en sautant à terre arrivé devant le moulin de sa sœur.

Ana !, Ana c’est pour demain et rien n’est prêt, il faut m’aider Ana !
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Anabel

Lorenzo venait de fermer ses mirettes et Anabel se préparait à aller se coucher quand elle entendit un cheval arriver au galop puis la voix de Joran qui l'appelait.
Elle enfila à la hate un long gilet de laine que déjà il tambourinait à sa porte et entra avec fracas.

Ana !, Ana c’est pour demain et rien n’est prêt, il faut m’aider Ana !

Hein ? qui ? quoi ? Moins fort ! Lorenzo dort...

Elle comprit au visage déconfit de son frère que le druide, l'espèce de vieil ermite qui guidait Joran, lui avait imposé la date de leur union.

Quoi !!??

Pour le coup, c'était elle qui haussait le ton maintenant

Mais il est pas malade ?

La jeune femme reflechissait à toute allure, tout ce qu'il fallait trouver pour le lendemain. Bien sur, elle aiderait son frere du mieux qu'elle pourrait mais elle maugréait contre ce maudit sauvage qui exigeait d'eux, une pareille course. Avait- on jamais préparé un mariage en une nuit ?

Et Kachi ? tu l'as prévenu ?
et demain quand ? pas à l'aube j'espère ?

Elle tournait en rond et tout se bousculait dans sa tete puis jeta un oeil à Joran qui la regardait d'un air anxieux.
Elle ne pouvait le decevoir, il comptait sur elle, elle s'assit en tailleur devant la cheminée et lui fit signe de venir à ses côtés.

Bon Joran, pas d'affolement, il est trop tard là pour entreprendre quoi que ce soit, tu vas rentrer prévenir Kachina
Elle parlait calmement comme pour apaiser un enfant perdu.
Mais demain, aux premières lueurs du jour, tu iras baliser la route pour les amis, ensuite sur les étals du marché, tu choisiras les plus beaux produits. Essayes de trouver un chasseur qui aurait pris une belle bete.

Elle se leva d'un bond, saisit sur le rebord de la cheminée une bourse pleine de ses économies, prit la main de son frère, posa l'aumonière dedans et referma ses doigts dessus. Laissant ses mains sur celle de Joran, elle plongea son regard dans le sien pour taire toute protestation.

Elle se mit à faire des aller-retour, à pas lents, tete baissée, entre la cheminée et son frère et continua

Tu apporteras tout ici... emmenes moi Manon... la pauvre, je la sollicite beaucoup pour garder Lorenzo en ce moment... que je puisse préparer le banquet pour nos amis

Puis ouvrant la porte

Allez files et taches de dormir
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--Manon.

[Le lendemain matin, dans les ruelles de Saint Bertrand ]

Elle se pressait la petiote dans le petit matin d’automne . Un gamin du village était venu la prévenir :

- Anabel, a besoin de toi. Va tout de suite au moulin . C'est urgent. Mais tu ne dois rien dire à Kachi !

Alors , ses sabots résonnaient du bruit de ses pas sur les pavés de la ville tandis qu'elle dévalait les ruelles de la ville haute.

Elle avait laissé son panier contenant les pommes cueillies la veille à la vieille Algonde , et quitté le marché.

Anabel, la soeur de Joran, lui confiait souvent son enfant , le petit Lorenzo à garder. La fillette adorait le bébé qui lui rappelait ses frères et soeurs trop tôt disparus, massacrés une terrible nuit par des sanguinaires qui l'avaient laissée orpheline.
Depuis Kachi et Joran prenaient soin d'elle.

Elle arriva à la rivière où elle aimait tant jouer et rêver, retroussant ses jupes pour ne pas les salir.

Mais ce jour, pas le temps pour le moindre ricochet. Ana avait besoin d’elle.

Elle arriva essoufflée, remit sa coiffe en place et entra en trombe dans le moulin.....

Joran.

[La clairière de la pierre d'union]

Levé à l'aube pour travailler et gagner ses maigres écus soit, mais levé à l'aube pour défricher une clairière que je ne connaissais pas la veille, maudit druide !

Et il en a encore beaucoup des endroits connus de personne le vieux ? Non mais j'te jure des fois...

Joran pestait contre le vieux sage. Depuis l'aube il était le dos courbé, une serpette à la main essayant de rendre à cette étrange clairière, une allure acceptable. Dégager un espace suffisamment grand pour que les invités puissent se tenir et assister à la cérémonie. Les invités d'ailleurs, il n'avait aucune idée de combien, ni de qui serait disponible. Bien sûr cela n'inquiétait pas le druide, lui n'aimait personne et vivait reclus de la société, mais Joran aimait ses amis et les voulait près de lui pour ce moment unique de sa vie.

Il fit une pause pour se désaltérer, puis essuyant l'eau qui coulait sur son torse, à travers sa chemise ouverte, il reprit le travail il restait tant à faire.
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Jedn

Sieur Labrindille arriva à l'aube à Saint-Bertrand. Perclus de fatigue et trempé de rosée, il maudissait intérieurement son ami charpentier de Lectoure, celui-là même qui l'avait amicalement enjoins à se dérouter pour passer ici livrer un objet...

Bien sur, il lui devait bien un ou deux services, mais bon, faire tout ce chemin de nuit pour livrer un seul petit paquet, en voilà des manières de traiter un vieux camarade!

Et quel bazar! Il avait fallu attendre Ferdinand à Tarbes, qui venait D'Auch où il avait lui même attendu Maxime La planche qui venait de Lectoure avec le précieux paquet...

Visant une échoppe ouverte, d'où sortait le fumet alléchant d'une soupe, il prit place à une table et s'étira...
En attendant son bol, il défit soigneusement l'emballage du paquet, et posa le curieux objet sur la table...

Il sourit en lisant le mot joint:

Pour Joran et Kachina, tous mes vœux de bonheur, et mes plus joyeuses salutations et révérences!

Il n'avait même pas signé le bougre! Pensa Labrindille...quoique le style de la fin de phrase était lui-même une signature...

Toi mon canard! Pensa-t-il, la prochaine fois, je t'envoie livrer une livre de nèfles à Mimizan!

Il avala rapidement sa soupe, jeta une pièce à l'aubergiste et se leva, le sourire retrouvé:
Bon, c'est pas le tout, il faut maintenant que j'aille déposer ça discrètement dans cette fameuse clairière avant de reprendre la route...

La brindille remis l'objet dans sa besace en bandoulière et se fondit dans la foule qui commençait à peupler les ruelles...

Kachina

[Dans la tanière de Kachi et Joran ]

Le poignet lui faisait mal à force d'écrire toutes ces missives qu'Alto s'empressait de porter.
D'autres pigeons étaient partis par delà même les frontières du Comté.
Il fallait que tous ceux avec qui elle avait partagé un bout de chemin, tous ceux avec qui elle avait ri ou pleuré ou même parfois bu jusqu'à plus soif soient au courant.

Ce soir, elle serait sa femme ............

Elle avait peu dormi, revivant sans cesse cet instant où il était apparu, entrant comme un fou, lui prenant les mains , essoufflé et excité :

- Kachi ! Il a dit demain !

- Qui a dit demain ? de qui tu parles Joran ?

- Le vieux ! Le druide, il a dit demain , les augures, les pierres ont parlé . Demain, ça se passera demain .....

L'idée mit du temps à traverser son esprit, mais quand il la prit par la taille, la soulevant, la faisant tourner en riant, elle comprit et à son tour éclata de rire, se cramponnant à lui, emportée par sa fougue , follement heureuse....

- Le mariage ? Joran, ça y est ? On se marie ?

Pour toute réponse, il l'avait embrassée et puis sans plus d'explications, l'avait plantée là , se retournant sur le pas de la porte pour ajouter :

- J'ai à faire, préviens les amis, tout le monde.
Demain soir, à la clairière de la pierre d'union.
Qu'ils soient tous là !
Je t'aime Kachi, mais il faut que je voie Ana.

Alors elle avait pris sa plume, en songeant que bientôt au bas des parchemins, elle aurait la fierté de signer Kachina d'Ascazan.
Et déjà, les premiers pigeons revenaient , porteurs de messages d'amitié.

Mais la cloche sonnait les douze coups.
La journée avançait. La pièce embaumait du parfum des jambonneaux et des terrines qui cuisaient dans l'âtre. Il restait tant à faire encore.

Rejetant sa lourde natte dans son dos, Kachi se leva , courut à la fenêtre, cherchant du regard la silhouette familière de sa jumelle, Théa .

- Théa, mais corne de bouc, qu'est ce que tu fabriques ? J'ai besoin de toi, moi !!!
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Anabel

[moulin d'Anabel, au petit matin]

Anabel s'était assoupie sur la table, la veille au soir, l'annonce de son frere l'avait privé de sommeil. Allongée sur sa paillasse, elle ressassait ce qu'il lui faudrait faire le lendemain et lui interdisait de fermer l'oeil.
Elle avait donc sauté dans ses braies et sortant sans faire de bruit, avait récolté tout autour de son moulin, sous les arbres, un panier de belles feuilles mortes au ton mordoré.

Quand elle apprécia en avoir une suffisante quantité, elle s'etait attablé et avait commencé l'élaboration de petits bouquets dont elle garnirait la table du banquet.

Des petits pas qui couraient sur le plancher lui fit lever le museau.

Manon !!!

Elle attrapa la petite dans ses bras et la fit tournoyer

Manon ! Manon ! c'est aujourd'hui !! Mon frère se marie !!

puis reposa l'enfant qui riait à terre,

J'ai besoin de toi ma douce, je ne pourrais pas m'occuper de tout et de Lorenzo aussi

Par contre Joran doit venir ce matin quand nous partirons lui et moi,

Elle ouvrit sa grande malle, jetait à terre pele mele ce qu'il ne l'interessait pas, sortit une grande cape rouge, la déplia et jugea le vetement acceptable, le replia et le mis dans un panier,

tu porteras ça à Kachi, tu veux bien ?
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Joran.

Joran pestait après l'âne qui n'avançait pas, se disant qu'il aurait dû atteler Fantoche lui au moins aurait compris l'impatience de son maître. Mais l'âne pffff il se promenait oui.

Enfin la charrette arriva devant chez Ana. Il y avait les tonneaux pour la fête, mais il devait encore charger tout ce que sa sœur avait préparé. Puis il faudrait retourner à la clairière et tout installer.

Ana! Je suis là on est prêts à charger ?
Oh Manon ! Tu tombes bien viens me voir....
(Joran s'accroupit et serre l'enfant avant de la prendre par les épaules)

Manon écoute-moi tu es grande à présent alors je voudrais te proposer quelque chose ? Voilé, tu as besoin d'une famille, tu as besoin d'une maman et d'un papa, alors si tu en es d'accord et bien....

Sa voix tremblait pour la première fois depuis la naissance de Lorenzo ou les retrouvailles avec sa sœur ou la rencontre avec Kachi

Et bien je voudrais que tu restes toujours avec nous, et que tu me tiennes la main pour arriver devant l'autel, Ana, Lorenzo et toi....Ma... Ma famille.... Tu veux bien ?

Il regardait Manon de ses yeux d'acier devenus doux devant l'enfant, attendant sa réaction.
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Anabel

Pendant que la petite baignait Lorenzo, Anabel s'attela à la tache, et se mit aux fourneaux.

Elle courait partout, cherchant les buches, allumant le feu, pétrissant la pate, en faisait de petites boules, verifait la cuisson des fournées et emplissait un grand sac de toile des petits pains ronds tout chaud.
Les pains brulants sautaient d'une main à l'autre

Aïe !! Ouille !!

Pas le temps de se plaindre, il fallait encore préparer les petits choux, des centaines de petits choux.
Elle courait encore, guettant par la fenetre l'arrivée de son frère, embrassait son fils et Manon au passage, continuait encore la patisserie.
Sortait les nappes blanches de sa malle, la vaisselle, pendant la cuisson.
Elle tachait de ne pas se laisser déborder et de rassembler l'essentiel.

Elle l'aperçut au bout du sentier, menant l'âne et la charrette déjà bien pleine, son frère, qui paraissait s'en prendre au pauvre animal.

Ana! Je suis là on est prêts à charger ?

Elle resta bouche ouverte alors qu'elle allait lui répondre mais il serra Manon et elle l'écouta, émue, attendant elle aussi, la réaction de l'enfant.
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--Manon.

Manon aimait Joran. Il était si beau et quand ils étaient ensemble, lui et Kachi, la chaumière résonnait de leurs rires .
Il jouait souvent avec elle et la petite fille ne quittait jamais la petite poupée qu'il lui avait confectionné lors de la naissance de Lorenzo.

Il l'impressionnait de par sa carrure et sa voix d'homme. Mais jamais elle ne l'avait craint. Au contraire, il la rassurait par sa seule présence.
Bien sûr il s'emportait souvent. Kachi alors, lui disait qu'il était impossible.
Mais jamais il n'élevait la voix sur elle même quand elle avait cassé cette jatte remplie de lait frais qu'il venait de rapporter.
Il l'avait juste aidé à ramasser les morceaux et à éponger le liquide répandu sur les dalles de pierre, souriant pour la consoler.

La petite orpheline se sentait en sécurité auprès de lui . Et quand parfois il la portait sur son dos, elle aimait sa force tranquille et rassurante.

Aussi quand il s'accroupit devant elle, elle écouta attentivement toutes ses paroles, avant de comprendre.
Son coeur se mit à battre follement.

Elle ravala sa salive, la gorge nouée , posa son regard noisette sur Ana qui les observait et revint sur Joran.

Ne sachant que dire, sentant au fond de son ventre, une vague d'émotion l'envahir, la submerger, elle noua ses petits bras autour du cou du jeune homme .
Nichant sa tête au creux de son épaule, le serrant de toutes ses forces, elle se blottit contre lui retenant ses larmes, hésitant entre rire ou pleurer :

- Tenir ta main ? Toujours ?
Oh oui , Joran !
Une famille à moi ? j' veux bien, oui !
Et Minuit ? il sera mon chat ?
Et tu m'apprendras à monter à cheval ?

Kachina

[Tanière de Kachi et Joran ]

- Serre plus fort Théa, serre plus fort ! Je dois être la plus belle du Comté ce soir ! Serre encore !
- Corne de bouc, et regarde moi ces cheveux ...
Ooh ! Théa !! Théa !! Fais quelque chose !

Décoiffée , les cheveux au vent, Kachi , s’évertuait à retenir son souffle tandis que Théa, tirait sur les lacets de la ceinture qui ornait la magnifique robe trouvée avec Ana dans la grotte des brigands et que Laureline avait bien voulue retoucher.

- J’attends depuis des jours Théa , et là, comme ça, d’un seul coup , il m’annonce : c’est pour demain ! Le druide a dit demain !
- Pfff, je perdais espoir , moi !
- Théa, tu trouves pas que j’ai mauvaise mine ? Des cernes, non ?

Repoussant sa jumelle, d’un geste de la main, Kachi courut au miroir accroché au mur de la chambrée. Ses yeux verts brillaient d’excitation et d’angoisse. Et si , elle n’allait pas lui plaire à ce vieux sage ?Se mordillant les lèvres, elle se tourna à nouveau vers sa jumelle :

- Théa, le druide veut me voir ! Il veut sonder mon âme, à ce qu’il parait !
Tu crois qu’il va voir toutes les fois où j’ai dansé sur les tables en taverne ? Et mes nuits d’amour avec Joran , il verra ça tu crois ?
Ces hommes que j’ai connus avant lui, il saura ?
- Tu crois qu’il verra combien je l’aime ?
- Arf, Théa ! Est-ce qu’il verra combien je le veux, moi, Joran d’Ascazan ?

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Joran.

[Moulin d'Anabel]

Joran serrait encore la petite Manon quand l'enfant lui répondit enfin.

- Tenir ta main ? Toujours ?
Oh oui , Joran !
Une famille à moi ? j' veux bien, oui !
Et Minuit ? il sera mon chat ?
Et tu m'apprendras à monter à cheval ?

Oula ! Oula Manon, doucement ma puce, tu es pire que Kachina, un vrai moulin à parole. Oui tu apprendras tout ce que je sais mais pas aujourd'hui on doit y aller on n'est pas en avance.

Occupe-toi de Lorenzo pendant que l'on charge. Vous n'allez pas venir avec nous mais on revient au plut tot pour se préparer.

Déposant une bise sur la joue de l'enfant il lui murmura
Je t'aime Manon, (avant de se relever et de sourire à sa soeur).
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Anabel

Anabel souriait devant le tableau mais il fallait encore activer.
Dans la charrette Joran avait chargé un sanglier et un cerf, des tonneaux.

Ils chargèrent les sacs emplis des pains, Anabel discretement avait ajouter un sac de farine qui se trouva lui aussi embarqué sur la charrette. Suivirent les plats de choux au miel, les assiettes de charcuterie, des paniers de fruits, la vaisselle, les nappes, les bouquets.
Anabel tira son frère jusqu'à la grange attenante au moulin.

Regardes Joran ! là cet immense plateau et des treteaux et là encore toutes ces chaises !

Rho misère !! il faut deux charrettes !!

Elle courut à l'etable chercher Quadrille et pestait en essayant de l'atteler au plus vite.

Dépechons, dépechons ! Tu as les torches Joran ?

Rentrant dans le moulin, elle chercha dans les vetements brodés de son fils, celui qu'elle aimait tant et le confiant à la petite.

Manon tu veux bien changer Lorenzo ? et tu viens nous retrouver quand vous etes prets

puis au creux de son oreille

N'oublies pas le panier pour kachi en passant, j'ai mis des pommes par dessus la cape

Se releva en lui faisant un clin d'oeil et sortit en courant trouver son frere qui pietinait à l'entrée.
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Joran.

[La clairière de la pierre d'union]

Une heure de plus pour rejoindre la clairière, une heure de plus à pousser cette pauvre bête en avant et toujours cette même sensation étrange en pénétrant dans cette clairière, une impression de plénitude.

Mais pas le temps, il y a temps à faire encore. Joran commença à décharger avec sa sœur, quand arrivèrent les membres de la troupe que Joran avait convié au mariage. Il finit de faire rouler un tonnelet de vin près de l'endroit ou se passerait le banquet et vient les accueillir.

Il serra le bras du Maistre et en regardant sa cornemuse, il se rappela comment le destin lui avait donné un coup de pouce, quand paniqué, il courait ce matin la campagne de village en village pour trouver des troubadours. Dépité, conscient que le temps jouait contre lui, il revint déçu vers Saint Bertrand quand il tomba, c’est presque que le cas, sur une troupe dont la charrette s’était enlisée dans quelques ornières.

Bonjour Maistre Jean, content de vous revoir, je pensais que vous aviez oublié votre promesse de venir égayer mon mariage de votre musique en l'échange d'un bon repas bien arrosé. Vous tombez en plus bien à propos nous avons besoin de bras.

Je vous présente Anabel ma sœur et la Maistre d'œuvre pour ce mariage, je suis sûr qu'elle saura occuper vos bras.

Joran lui sourit chaleureusement et pendant qu’ils posaient leurs instruments pour aller aux ordres d’Ana, Joran se dirigea vers l’endroit ou la cérémonie aurait lieue, il devait tout préparer pour guider les invités depuis la tanière jusqu’ici.
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Anabel

Un des musiciens s'occupait de la cuisson des viandes.

Kachina

--Gnenuel_le_sage

[La grotte du vieux sage]

Kachina

--Gnenuel_le_sage

Kachina

--Gnenuel_le_sage

Kachina

--Gnenuel_le_sage

Kachina

--Gnenuel_le_sage

Kachina

Joran.

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Navigius

Kachina

--Noiraude.

Noiraude avait appris que le mariage de sa grande amie Kachina approchait . De nombreux lieues les séparaient mais Noiraude avait décidé que rien ne pourrait lui faire manquer la cérémonie.

Cela faisant maintenant plusieurs jours qu'elle voyageait ne laissant aucun répit aux chevaux qui tiraient son carrosse et Max son pauvre cocher avait bon maugréer qu'à ce train là il faudrait changer l'attelage tous les jours rien n'y faisait.

C'est une Noiraude toute poussiéreuse et fatiguée qui posa enfin le pied sur le sol d'Armagnac.
Des souvenirs lui revinrent en vagues en mémoire, des plus joyeux aux plus tristes.Elle ne regrettait en rien les années passées ici.

Elle se repris bien vite car elle ne voulait pas que des habitants qu'elle connaissait puissent la voir, elle voulait que la surprise reste totale pour sa chère Kachina.

Elle s'engouffra dans l'auberge où elle avait pris soin de réserver une chambre et se hâta dans celle-ci afin de faire une sieste réparatrice pour être au meilleur de sa forme pour la cérémonie.

pnj à la demande de Ljd Noiraude

Joran.

Joran avait ouvert un tonneau, il attendait les invités pour leur offrir le verre de bienvenue. Ensuite c'est en cortège que tous remonteraient l'allée de torches vers la pierre d'union. La pression montait, il ne pouvait plus reculer et il n'en avait pas envie de toute façon.

Peut être qu'un jour il épouserait Kachina selon les rites de l'église mais ce soir, il la prenait comme sa femme devant les hommes. Et comme le lui avait expliqué le vieux sage cela n'était pas incompatible.
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Anabel

Elle avait détellé la charrette et l'avait laissé dans un coin dèrrière un arbre. Il était tard, désormais, les invités ne manqueraient pas d'arriver bientot, aussi Anabel sauta sur Quadrille, partit à brides abattues vers son moulin.

En route, elle rencontra la petite Manon qui arrivait avec Lorenzo, elle la fit monter devant elle, la serrant ainsi que son fils contre elle, puis lança Quadrille au galop.

Devant sa demeure, elle descendit, seule.

Dix minutes Manon ! attendez moi là
Elle courut à l'interieur, repoussa la porte sur laquelle elle s'adossa trente secondes.
Dans un grand baquet, elle versa l'eau chaude du chaudron suspendu à la cheminée, ota ses vetements en toute hate et sauta dans le bac, tel un cabri. L'eau savonneuse qui ruisselait sur son corps apaisait la fatigue de la journée.
Mais il ne fallait pas trainer, pas le temps de choisir sa tenue, elle enfila la première robe à portée, un gilet, ses bottes et hop la voilà prête à bondir sur son étalon.
Elle allait passer le seuil quand son miroir lui renvoya son image et sa tignasse ébouriffée.

Arf misère de misère !!

Vite une brosse, tenter de lisser cette chevelure indomptable. Quelques coups de brosse plus tard, elle chevauchait à vive allure de nouveau en direction de la clairière.

Elle y parvint sans encombre et se dirigea vers Joran tenant Manon d'une main et Lorenzo sur son autre bras.
Un Lorenzo ebahi qui ouvrait de grands yeux étonnés.

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Laureline.

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Laureline.

La clairière de la pierre d'union, elle était passée à la mairie, avait cherché dans les livres et les cadastres mais pas de plans lui indiquant..il fallait donc se résoudre à suivre les indications que Kachi lui avaient communiquées.

Après avoir tourné en rond, manqué tomber, les chausses prises dans des souches et évité une mare boueuse qui était sensée être un raccourci...elle désespérait de trouver son chemin quand elle entendit des sons et vit une lumière poindre. Se dirigeant ainsi au jugé, elle arriva enfin dans cet endroit que la lumière des torches et le solennel du moment rendait majestueux et empreint de gravité.

Elle s'avança reconnaissant Joran et Anabel, le petit Lorenzo roulait de grands yeux ronds qui firent rire Laureline.
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Thea16

Théa en avait presque oublier sa surprise .
Elle y avait pourtant passé toute la nuit a le chercher dans toutes ses malles qu'elle n'avait pas encore rangé.
Mais elle l'avait trouvé juste a temps ,alors elle se précipita vers sa besace et pris le collier et s'approcha de Kachi en lui accrochant au cou elle lui murmura :

-C'est le collier que notre mère portait a son mariage

-Un joli cadeau de notre père

-Ma nourrice me l'avait confié pour que l'une de nous deux le porte lors de son mariage

aujourd'hui c'est ton tour ma jumelle ,tu es magnifique ,il te va bien .

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Joran.

Joran vit arriver Ana et Manon et Lorenzo, il sourit, ils étaient tous magnifiques. Sa famille était magnifique et cette soirée était la plus belle de toute sa vie dissolue.

Ana ! Manon ! Vous êtes superbes, venez près du feu.

Puis ce fut Laureline qui arriva, amie fidèle, il la serra et déposa une bise sur sa joue avant de lui offrir à boire pour la réchauffer.

Tu n'as pas emmené les autres avec toi ? Grrrrr je boue moi, c'est trop long !

Il laissa les femmes discuter et prit Lorenzo dans ses bras et l'emmena voir le vieux sage.

Bonsoir petit homme, avenir de l’Armagnac, tu es plus beau de jour en jour. Viens je veux te présenter quelqu’un.
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--Lorenzo.

Il était bien dans les bras de sa maman, elle lui avait manqué aujourd'hui, il l'avait vu passer et repasser alors que la fillette jouait avec lui. Elle s'arretait, maman, lui faire des calins et des bisous puis elle repartait courir partout dans sa maison.
Il l'aimait bien aussi la petite Manon qui le faisait rire.

Rho ! il le connaissait bien celui là, Joran, son tonton qui le soulevait toujours plus haut. Mais pourquoi maman ralait quand il faisait ça. Il aimait bien lui.

Kachina

Kachi serra sa jumelle dans ses bras, cachant son émotion
.
Le collier caressait sa peau nue comme une ultime bénédiction de leur mère.

Elle pensa un instant à cette mère , trop tôt disparue, à ce père à la destinée tragique. Elle revit sa solitude à son arrivée à Lectoure et puis les rencontres, les amitiés nouées....

- Théa, tu vas pas commencer à me faire pleurer ! Allez, en route, il est temps. La lune est déjà haute .

Les deux soeurs prirent le chemin de la clairière. Wolf les rejoindrait plus tard si il n'oubliait pas qu'il devait mener Kachi vers le druide. Le loup était parfois étourdi.....

Tenant leur torche à la main, elles suivirent le sentier , marchant sans dire un mot, écoutant les bruits de la nuit . Mais déjà, dans le lointain, leur parvenait des bruits. Elles arrivaient.....

Anabel et Lorenzo , encore éveillé malgré l'heure tardive.....Laureline, ils étaient là , bavardant à la lueur des torches.

La clairière avait été nettoyée, des torches brulaient un peu partout, donnant à l'endroit une allure féérique.
Une magnifique table était dressée. La nappe blanche brillait à la lueur de la lune.

Kachi, s'arrêta net, pressa la main de Théa, le souffle coupé.

- Voici donc où Joran a passé la journée ?

Et soudain, elle l'aperçut. Leurs regards s'embrasèrent.
Sans le quitter des yeux, elle tendit le panier contenant la terrine de perdrix au genièvre, et la tourte de foie aux épices, les jambonneaux à Ana.

- Théa, Ana, Laure......cet homme est magnifique !
Quand je vous dis que c'est le plus beau !
Vous êtes sures qu'il est pour moi ?

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Cl0e

Affalée sur le fauteuil rembourré de sa chambre si vide, trop vide depuis cet été, la blonde, en dessous, regarde Georgia sortir de l'armoire avec grand soin sa magnifique robe blanche et dorée, bordée de la fourrure de lapin que feue sa meilleure amie lui avait offert. Robe, ou plutôt chef d'œuvre qu'elle avait fait confectionner par les couturières d'Attia, la couturière de Sa Majesté Lévan III, lui-même. Et cette robe, elle l'avait portée pour les funérailles de son blanc chevalier, son barbu fossilisé qu'elle avait aimé plus que tout, plus que ce dont elle se serait cru capable. Mais il n'était plus, si ce n'étaient des souvenirs, et cette vie qui grandissait en elle. Cette merveilleuse petite fille, dont elle avait hâte et redoutait à la fois à la naissance, à cause de la douleur. Fille, elle le savait depuis peu, depuis que la plante avait germé. Georgia lui avait expliqué que, la nature étant bien faite, il y avait un moyen de connaître le sexe de son enfant. Deux plantes spécifiques plus précisément. Et en plantant dans deux pots différent une graine de chaque, la blonde avait dû – comble du glamour – uriner dans les deux pots. Ou plutôt Georgia avait vidé dedans le pot de chambre. Mais le fait est que cette méthode laissait la blonde dubitative. Jusqu’à ce qu’une petite pousse verte fit son apparition. Ne se souvenant plus quel pot correspondait à quoi, elle avait hurlé le nom de Georgia, qui lui avait apprit la nouvelle. Ce serait une fille. Une petite tête blonde, comment en pourrait-il être ainsi de toute façon, puisque les deux parents étaient blonds également.

La robe tenue devant elle par Georgia, Cloé se souvint alors d’un détail capital. Elle avait prit du poids. Heureusement, à l’époque de l’enterrement, elle avait aussi prit des hanches. Le corset angoissait quelque peu la blonde, mais il s’avéra qu’en faisant le nœud plus haut, laissant ainsi le bas plus lâche, c’était parfait. Son ventre n’était pas comprimé, et cela ne se voyait même pas. Bon, elle n’aurait qu’à se balader avec une pancarte précisant son état de gestation autour du cou, mais sinon c’était parfait. Fin prête pour le mariage, Georgia couvrit les épaules de sa maîtresse de la cape de fourrure blanche qu’elle s’était offert en Anjou.

C’est donc en compagnie de Bee, naturellement, que la blonde débarqua à Saint Bertrand. Un villageois eu la bonté de les guider jusqu’au lieu des festivités. Elle vérifia qu’elle avait bien prit les cadeaux pour Kachina. Cela dit, l’avantage, c’est qu’ils ne prenaient pas de place, malgré leur valeur aux yeux de la blonde. Il ne fallait plus qu’espérer qu’ils en auraient tout autant à ceux de la brune.
Elle sortit le petit sachet de violettes cristallisées et fit humer le délicieux parfum à Bee, dont les yeux se mirent à pétiller de gourmandise. L’autre cadeau, elle le gardait soigneusement rangé dans sa pochette de velours.
Quand toutes deux arrivèrent dans la clairière, les premiers invités commençaient à affluer, mais pour le moment, aucun qu’elle ne connaissait, si ce n’était les deux tourtereaux. Elle leur sourit, et partit en quête d'un siège pour se reposer quelque peu. Elle leur donnerait les cadeaux un peu plus tard.
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Kachina

Les deux blondes de Lectoure. Elles étaient là, les amies de la première heure.

Bien sûr la vie les avaient séparées, elles s'étaient perdues en chemin, parfois heurtées et blessées. Mais l'estime et l'affection étaient restées.

Kachi, en voyant arriver Cloé et Bee se souvint d'un autre mariage, un beau chevalier auprès d'une mariée toute en bleue, une église remplie .
Elle revit aussi cette soirée en haillons mouillés. Elle sourit sous cape.

A l'époque, gris était le ciel pour Kachi. C'était avant......avant Joran....

Aidée d'Ana, Théa et Laure, elle commença à servir à boire . La soirée était fraiche et sur que l'alcool réchaufferait les coeurs et les corps.
Passant de l'un à l'autre , répondant aux plaisanteries en riant, elle fit le tour des premiers invités.

Cloé avait perdue cette lueur dans ses yeux.
Les derniers mois avaient éprouvés la jeune femme et Kachi savait depuis peu que celle qu'on appelait à présent la Blanche, portait l'enfant de Simonin.

Ne jamais dire jamais . Cloé qui ne voulait pas d'enfant , et Kachi qui avait juré ne jamais se marier, préférant rester libre. La vie en avait décidé autrement...

- Cloé ! Tu es venue ! Merci ! Merci !

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Joran.

Le vieux sage commençait à s’impatienter, les éléments étaient en accord, les conditions étaient presque idéales, il ne fallait pas tarder. Joran se dirigea vers le groupe de ses invités après avoir entendu ce que le druide attendait de lui.

Bonsoir ! Bonsoir mes amis, alors voila ce que le vieux sage attend de nous. Nous allons nous diriger vers la pierre d’union. Kachi toi et Wolf……. Oh mais il est ou lui ? Bon mon coeur s'il n'arrive pas tu dois trouver un remplacant mais ce ne sera pas difficile tu es superbe............ Puis Ana et moi et ensuite les invités comme ils le souhaitent.

Mais en attendant… Tout le monde a un verre en main ? Alors Santé et à nous !
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Badboy80

Jérémy venait de travaillé dur comme d'habitude a Lectoure pour essayé de gardé cette ville en vie lorsque qu'il fonca se changé pour l'occasion et vit son Ange.

Mon Ange c'est l'heure de partir Kachina nous attend a Saint Bertrand pour son mariage.

Jérémy fila chercher un plat remplie de sa spécialité: des Crepes Volantes et Acrobatiques.

Puis il fouilla et trouva enfin deux paquets qu'il avait prévu pour l'occasion.

Ils montèrent en chariote direction Saint Bertrand.
C'est alors que la nuit commencée a faire son apparition qu'ils arrivèrent a destination.

Jérémy rejoinit ensuite les invité déja présents. Une tournée de bises et de poignée de mains s'en suivèrent puis il s'installa a l'écart.
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Jérémy de Lectoure
Propriètaire de la taverne "L'Irresistible Taverne"
Propriétaires des Thermes de Lectoures leguée par sa marraine Thèa

Anabel

Anabel tenait toujours la main de la petite Manon, sentant la petite, impressionnée par le monde qui arrivait, elle lui proposa un jus de pomme lui souriant pour la rassurer.
Manon lui fit un grand oui de la tete.

Anabel, quant à elle, trinquait avec tous, posait les présents sur la table, ne trempant que le bout de ses lèvres dans l'alcool. Pas question de tituber devant le druide !

Elle observait son frère, heureuse de son bonheur, impatiente maintenant que la cérémonie débute.
Levant son verre, face au couple qui s'unissait ce soir

A toi mon frère !! A toi Kachi, celle qu'il a choisi !!
et A la future cousine ou futur cousin de Lorenzo !!!
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Toucoule

Toucoule se tenait à distance.
Il adorait ce couple.
Quelles étincelles à la première rencontre avec Joran... sacré Mimile !

Et Kach, si douce, si prudente.
Mais énergique avec le râleur... nom didiou !

Il vit arriver la toute belle du jour.

Bonjour Kach,
Pas trop nerveuse ?
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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière

Kachina

Levant sa chope de vin épicé, Kachi trinqua avec tous, cherchant anxieusement du regard Wolf et Abri.
Les deux jeunes baptisés, bientôt mariés eux aussi, étaient en retard.

Et le druide s'impatientait........ça commençait bien ! Pfffff !!!

Si seulement Touc était là, lui, il l'aurait conduite à la pierre.

Pas question qu'elle y aille seule, nan mais oh !!

Elle cherchait du regard le lieutenant de Saint Bertrand .....

Et dans les yeux de Joran, elle voyait grandir l'impatience....Elle lui fit de loin un petit sourire désolé...

Soudain, elle aperçut Touc dans la foule des invités,elle courut à lui, lui claqua un bisou, murmurant à son oreille :

- Au secours, aide moi, emmène moi vers le druide, Wolf est en retard et regarde les yeux de Joran......
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Bee.zee

C’est assise à l’extrémité de son lit, grimoire dans les mains, les yeux rivés sur les lignes qu’elle dévorait, que l’on aurait pu trouver Bee en cette matinée d’automne. Que l’on aurait pu. Parce que la Blonde était dans un tout autre état qui ne s’apparentait en rien à de la méditation. Alors certes, elle était assise à l’extrémité de son lit, mais intérieurement, elle cogitait. Il faut dire que prévoir un cadeau de mariage à des noces auxquelles on a été invité la veille, elle avait connu plus pratique dans la catégorie. Mais là, c’était plutôt de la mauvaise foi, et cela aurait été évident pour quiconque la connaissait un tantinet, elle et son organisation à 2 écus. Elle aurait très bien pu trouver un cadeau digne de noces, mais elle avait eu à faire ici, puis là, et puis ohhhhh, c’était l’heure du sirop de violette. Bref, concentration et volonté maximum. Les noces était programmées pour le lendemain, mais rien n’était près. Spécialité maison. Tout au dernier moment. Sauf sa robe. Blanche, pour le deuil qu’elle portait depuis le décès de la Brune aux Framboises.

C’est en posant un regard sur le petit bijou tout droit sorti de l’atelier des Doigts d’Or que lui vint une idée.

Roxanne confiée à une Georgia pas des plus ravies pour une fois. Camériste oblige, elle avait passé le plus clair de sa matinée à s’occuper de la toilette de Cloé, et avait donc du pain sur la planche en retard. Faisant fi de la mine renfrognée, la petiote fut confiée à ses bons soins, et Bee passa la journée dans son atelier.

Ne sachant pas où se déroulait exactement la cérémonie, elles demandèrent leur chemin. Et leur fut indiqué une clairière. Un temps d’étonnement, et Bee de redemander confirmation. Une clairière, allons donc. Le tout allait peut-être de paire avec le druide… Tout cela laissait la jeune femme méditative, grignotant avec gourmandise les violettes cristallisées.

Les Blondes lectouroises arrivées à ladite clairière, Bee chercha du regard une personne de connaissance, et ne sut reconnaître que Kachina, Joran, ah et euh, Jérémy ? Se promettant d’aller à leur rencontre sous peu, elle accompagna dans un premier temps Cloé, que sa grossesse avancée et le voyage avaient fatiguée.

Tu restes là un moment ? Je t’apporte quelque chose à boire, Cara ?

Pas le temps de se retourner que Kachi déboulait.
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Thea16

Théa alla saluer les premiers arrivés ,elle reconnu Cloé et Bee les deux blondes de Lectoure
Cloé avait pris quelques rondeurs ,mais elles les portaient magnifiquement bien ,elle les embrassa ,les remerciant d'avoir fait le voyage
Puis elle s'avança vers Jérémy son filleul et lui murmura :

Alors qui est cette femme qui t'accompagne petit cachotier ,tu me la présentera ,hein?
Regarde Kachi et Joran ,ils sont beaux ,hein!!!

Son verre en main ,elle en bu une gorgée et alla se placer devant pour ne rien rater de la cérémonie
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Toucoule

Touc rosit de plaisir.

Heu.. tu veux bien que je t'amène là bas Kach ?
On va retrouver le druide à la pierre plate ?

Tu peux pas savoir comme ça me fait chaud au coeur moi.
Comment ?

On va être en retard ?
Pfff !
Tu ne connais pas le Toucoule Grouillez Vous ? ... le TGV qu'on dit !

Allez en route !
Que les mariées qui veulent arriver à l'heure me donnent la main...
Et les autres on suit et on ne se perd pas !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière

Le pigeon , incarné par Kachina

Le pigeon d'Elo était habitué à faire le voyage entre Montel et SBC, aujourd'hui il devait trouvé Kachi et Joran pour le remettre ce vélin.
Il brava l'épaisseur de la nuit , parvint à la clairière et laissa tomber le parchemin sur la table chargée de victuailles

Kachi, Joran

C'est avec émotion que j'ai appris votre mariage, n'étant pas à vos côté pour cet événement, mon coeur lui y est, l'amour est une choses sacré, un chemin d'une destiné faite mains dans la mains, aujourd'hui vous allez le reconnaître devant vos proches et vous dire oui pour toujours!

J'imagine votre joie de le faire, rien que le courrier de Kachi me la fait comprendre, j'espère que cette journée sera marqué dans chaque pensée comme une preuve que l'amour existe bien et quand l'amour nous tient les coeurs sont heureux ensembles, malheureux ensembles.

Car l'amour c'est des hauts et des bas parfois mais qu'il faut toujours ce rappelé des bons moment pour vivre heureux!
Alors soyez heureux les amis et profiter bien de cette journée qui est la votre.

Amicalement
Je vous embrasse
Elo72 simple vagabonde

Badboy80

Après plusieur minutes resté a l'écart Jérémy appercu Kachi. Il s'avanca et lui tendit son plat de crepes et débala le paquet qui contenait son cadeau

Félicitation pour ce mariage Kachi j'ai apporté des crepes et je t'ai aporté cette sublime robe qui t'ira a merveille.

Jérémy lui fit une enorme bise et fila vers Joran lui serra chaleureusement la main. Il tendit le cadeau pour le jeune marié.

Félicitation Joran et voici une épée meme si je suposse que tu en possede une mais je ne savait pas quoi t'offrir alors j'ai fait fariqué cette épée pour toi.
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Jérémy de Lectoure
Propriètaire de la taverne "L'Irresistible Taverne"
Propriétaires des Thermes de Lectoures leguée par sa marraine Thèa

Abriellyn

Abrie piaffait d'impatience dans le salon du manoir. Wolf n'était pas encore rentré de sa boulangerie et elle commençait à s'inquiéter. Il était impossible! Elle avait bien hésité ce matin à emmener toute leurs affaires dans son échoppe pour se préparer plus rapidement. Elle le connait bien son loup... pas pressé, imperturbable et tête de linotte. Elle était déjà prête depuis une bonne heure. Elle avait même eu le temps de préparer les affaires de son homme et de faire un brin de ménage. La blonde avait cette manie de tout astiquer quand elle était anxieuse. Elle retoucha une dernière fois sa coiffure par nervosité en grommelant:

Rohh Wolf mais qu'est ce que tu fabriques bon sang! Tu vas me rendre folle tsss...

Les poings sur les hanches, elle regardait le costumes de Wolf et fit la moue. Elle le prit dans ses bras. Si Wolf ne venait pas au costume, le costume viendrait à lui! Elle pensa fort heureusement que Raziel était dans l'écurie. Elle s'apprêtait à sortit quand son loup montra enfin sa moustache dans l'embrasure de la porte.

Non de non tu as vu l'heure qu'il est???? J'ai cru que t'avais oublié!! Tu dois emmener Kachi jusqu'à Joran je te rappelle!! rohhhhh!!

Prenant les choses en main, sans lui laisser le temps de rentrer, oubliant le baiser d'usage elle le tira jusqu'au baquet qu'elle avait préparer dans le milieu du salon. En moins d'une minute, Wolf fût déshabiller et pousser sans ménagement dans le baquet. Elle bougonnait, grommelait, grognait, pestait... Lui, lui souriait, se moquait et comme à son habitude répétait qu'il ne fallait pas s'énerver on avait le temps.

Bon dépêche toi, j'ai tout préparé. Tu as de quoi te sécher et tes affaires posés sur la table. Norf de norf, mais dépêche toi! Je vais séller Raziel et je te préviens je te veux prêt devant la maison dans moins de dix minutes.

Elle l'embrassa vite fait puis fila dans l'écurie. Comme elle l'avait dit moins de dix minute après elle était devant la maison. A sa grande satisfaction, son amour était prêt. Elle sourit tendrement puis rosit. Il était tellement beau...

Sans s'être perdu, bien sûr c'est Wolf qui guidait, les femmes n'ont pas le sens de l'orientation c'est bien connu.. Ils arrivèrent à la clairière. Abrie sourit en voyant que tout le monde était là, puis elle murmura à Wolf:

tsss tu vois je suis sûr qu'on est en retard. Je te jure toi!! Mais bon je t'aime quand même hein.

Elle déposa un baiser dans son cou avant qu'il ne déscende. Il la saisie par les hanches pour la poser à terre et main dans la main ils allèrent saluer leurs amis.

Bonsoir tout le monde! vous allez bien?
Kachi, Joran vous êtes magnifique...

Elle fit un bisous tout le monde puis d'une voix inquiète elle murmura à Laure:

Pitié ma belle dis moi qu'on est en retard?
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Kachina

Kachi admira la magnifique robe , du bleu de Lectoure, ce bleu à nul autre pareil, dont seuls les tisserands là bas avaient le secret.
Elle serra Jérémy, le boute en train de Lectoure, dans ses bras.
Et puis la brune vit avec plaisir arriver Bee, qui avait fait le chemin jusqu'ici malgré sa charge de mairesse.

Enfin, en riant, elle tendit le bras à Toucoule, soupirant de soulagement de le voir à ses côtés pour la conduire à la pierre d'union.

Ils s'avancèrent ensemble, vers la pierre plate, où les attendaient le druide.

- Touc, j'ai peur , moi !
Tu crois que je le mérite cet homme là ?
Tant d'autres le convoitent, qu'est ce qu'il me trouve ?

Et les autres qui n'arrivent pas ......

Resserrant un peu plus sa cape autour d'elle, elle prit la main de Théa.

Voilà, on y était. L'union du feu et de la glace. Le jour et la nuit allaient enfin se rencontrer.......

Kachi murmura doucement :

- Joran d'Ascazan, je viens vers toi !
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Cl0e

Alors qu'elle avait repéré un endroit pour s'assoir, Kachina vint vers elle et la remercier.

- De rien, c'est normal. Puis, pour quelqu'un qui ne voulait pas se marier, il fallait que j'assiste à cela. Même si j'aurais préféré que tu le fasses devant un autel, mais c'est ton choix. La vie est pleine de surprises. Regarde, tu ne voulais pas approcher la politique, tu es maire. Tu ne voulais pas te marier, tu es sur le point de le faire. Tu ne veux pas d'enfant ... à quand la bonne nouvelle ?
A ce propos, j'ai quelque chose pour toi.

Elle tira de nouveau le sachet de petites violettes cristallisées, ainsi que la pochette de velours qui renfermait un rosaire de nacre.

- Pour ton futur enfant, que le Très-Haut veille sur lui et qu'il le préserve des pêchés. Je sais que tu n'es pas baptisée, et que ce ne sont pas des présents de grande valeur financière mais je sais que tu préfères la valeur sentimentale des choses. Ces violettes te feront penser à moi, enfin si tu les aimes, ce que j'espère. Et le rosaire, je crois que c'est clair.

Le rosaire, lui avait appartenu, mais elle en avait plusieurs, et Aléanore lui en avait offert un d’une magnifique teinte bleuté. Elle n’était pas sûre du nom de la pierre en revanche. Un nom compliqué et inconnu pour la blonde. Cette pensée en entraînant un autre, elle pensa au cadeau qui attendait sa fille, un châle bleu, que sa meilleure amie destinait au petit trésor que couvait la blonde en ses entrailles.
Dans son dos, Cloé ne vit pas le crêpier lectourois arriver, ni les autres. Elle souriait à la brune tout en lui expliquant le pourquoi de ces choix de cadeaux. Par chance, elle ne s'était pas trompée de sachet de violette, puisque Bee avait pioché dans l'autre. Laquelle lui proposait à boire, ce qu'elle ne refusa pas.

- Juste un peu d'eau fraîche, s'il te plaît. Merci beaucoup.

Une autre tornade brune déboula et leur claqua une bise sonore. La blonde sourit avant même de voir de qui il s'agissait, réflexe, et reconnut Théa.

- Enfin un autre visage connu !

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Toucoule

Kachina a écrit:

- Touc, j'ai peur , moi !
Tu crois que je le mérite cet homme là ?

Toucoule sourit devant cette anxiété du moment.

Tu vois Kach, moi je me demande s'il te mérite...
Mais vous vous mangez tellement des yeux...
Vous vous mangez tellement tout court...
Qu'il n'y a pas de doute : Fonce Kach, fonce !
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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière

Navigius

L’ecclésiaste déambulait dans les rues de la cité, marchant aussi vite que son corps meurtri par les années le lui permettait. Son humeur était à l’image de sa canne, rigide. Non seulement ne lui avait-on pas dit le point de rendez-vous du cortège pour se rendre à cet union civil druidico-magique mais il n’avait pas la moindre idée de l’endroit ou pouvait se célébrer telle acte païen. Les aristotéliciens, pensa t’il, on la décence d’avoir pour lieu de cultes des bâtiments clairement balisés, dont le style architectural en faisait des endroits faciles à déceler et surtout, placés dans les centres urbains.

Se mordant la lèvre, l’italien se rendit bien compte qu’il tournait en rond. Que faire, demander à quelqu’un? Que nenni! Un ex-archevêque qui demande publiquement le chemin pour une cérémonie occulte? Il serait bon pour l’Inquisition, que dire, c’est avec un certain plaisir que de ses anciens collègues pigeraient dans un chapeau pour savoir qui aurait la chance d’allumer le fagot de bois. Que faire? Suivre des invités. Mais qui sont invités? Ces gens là devant?

Il chassa les pas de deux jeunes personnes visiblement excitées par une quelconque occasion, assurément la cérémonie profane. Il déambula à leur suite, gardant bonne distance et se reposant sur sa vision qui était toujours aussi perçante. Il sortit donc de la ville, bifurqua à un chemin, puis à un autre, vers un petit boisé. Mais hélas, il ne trouva pas le lieu. Toutefois, il rattrapa les deux jeunes gens, vils gredins, qui s’étaient éclipsés de leurs domiciles en pleine nuitée pour aller se bécoter dans un boisé voisin. Difficile de dire ce qui fut le plus grand, la surprise des deux jeunes gens ou la spontanée colère de vieillard de l’italien. Toujours est-il que deux jeunes habitants rentrèrent rapidement couvert de honte et qu’un vieil ecclésiaste demeura perdu.

Il retrouva un chemin… mais était-ce le bon?

Laureline.

Elle passait de l'un à l'autre avec sa cruche à la main servant chacun .

Touc une choppe ?
Meuh non elle est pas nerveuse, elle est ....regarde la , on dirait une déesse...

Abri ..on est débordé, çà arrive de partout ..tiens prend une cruche et sert !!!

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Joran.

Joran ne savait plus où donner de la tête. Il serra Touc dans ses bras ca faisait chaud au cœur, puis Abrie et Bee, Cloé toutes et tous ici pour eux pour communier avec eux.

Il passa d’invités en invités serrant des mains, trinquant, remerciant l’un pour son cadeau, faisant la bise à une autre ému. Puis il annonça le départ.

Le cortège nuptial conduit au son de la cornemuse s’avança jusqu’au lieu de la cérémonie. Les mariés portaient chacun une fleur, comme présent à la divinité mère nature.

Le lieu de la cérémonie, choisi par le druide à cause des bonnes vibrations telluriques, se situe dans une clairière. Un cercle de pierres y a été aménagé. Le druide vêtu de sa saie beige, commence par le tracé, dans le sens des aiguilles d’une montre, avec son bâton, d’un cercle symbolique de pouvoir, entourant le cercle de pierres, dans lequel prennent place ensuite les futurs mariés, trois témoins et le druide.
Les trois témoins sont placés ainsi :

-Manon la petite orpheline, à l’est, avec une coupe remplie d’eau, prise dans la cascade, ancien lieu de culte druidique. Cette eau a été choisie pour ses fortes vibrations positives dans le domaine magnétique et sur le plan Spirituel.
- Anabel, la sœur de Joran, au sud avec la torche enflammée, symbole du Feu
- Touc à l’ouest, muni d’un récipient contenant de la terre choisie par le vieux sage pour ses bonnes vibrations.
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Badboy80

Jérémy s'intalla et observa la cerémonie. Il cherché des yeux sa compagne qu'il avait perdu. Il prit place tout pret des blondes de Lectoure mais un peu a part pour ne pas les géné.

Il écoutait attentivement tout ce qu'il se disait a l'endroit où l'attention de tout les invités étaient attirée.
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Jérémy de Lectoure
Propriètaire de la taverne "L'Irresistible Taverne"
Propriétaires des Thermes de Lectoures leguée par sa marraine Thèa

Abriellyn

Une embrassade à Joran, juste le temps de lui adresser un chaleureux sourire qu'Abrie sans comprendre se retrouva une cruche à la main. Elle chercha Wolf du regard.. disparu... Tss elle l'avait bien dit ils sont en retard!

Une cruche?? servir??? oui oui bien sur...

Servir, servir.... La blonde sans demander son reste s'amusa à remplir tout les godets qui se présentaient à elle.
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Kachina

Ils l'entouraient tous. Les cadeaux plus précieux les uns que les autres. Cadeaux venus du coeur, cadeaux de tendresse, d'amitié. Cloé, Jérémy, Abri et Wolf qui arrivaient enfin, les deux chatons......

Mais pour l'instant, elle ne voyait plus que lui. Ses yeux se posèrent sur le cercle de pierres , sur le druide qui attendait. L'eau , le feu et la terre représentés par les témoins.

Kachi, dégrafa le fermoir de sa cape; s'avança au centre du cercle de pierres, et s'approchant de Joran à le toucher, elle retira sa cape, la lança à Théa.

Vêtue de ses seules bottes , et d'un haillon , elle se noya dans le regard gris acier. Tendit la main pour le toucher.

- Joran ! Joran de nulle part !
Joran d'Ascazan, je te veux et toi , est ce que tu me veux ?
Telle que je suis là ? sans rubans, sans jupon........?

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Thea16

Théa serra la main de sa jumelle pour la rassurer .
Chose pas évidente ,elle était aussi un peu nerveuse ,elle mariait sa sœur aujourd'hui

elle lui murmura a l'oreille

-Arête avec toutes ses questions ,c'est le moment d'y aller ,il est fait pour toi va -y!!!

Elle lui lacha la main et lui attrapa la cape
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Navigius

Ce chemin, quel était donc ce chemin? Il maugréa contre lui-même de ne pas avoir visité Saint-Bertrand de Comminges plus souvent. Quelle idiotie s’était, de ne pas avoir une carte de la région. Qui vivaient donc au bout de ce chemin? Des hérétiques, assurément, car il ne l’avait jamais pris pour aller visiter un quelconque paroissien dans cette direction. Ce devait donc être le bon chemin pour se diriger vers une cérémonie alchimique. Il avança lentement, combattant la tentation de rebrousser chemin et de simplement rentrer à la maison, pour peu qu’il soit capable de retrouver la cité, dans ce boisé sombre et inquiétant.

Vint un bruit étrange, comme si l’on avait séquestré une demi-douzaine de grand-mères édentées dans un espace réduit. Un instrument de musique rudimentaire peut-être, il se souvint de cet instrument dont jouaient les écossais. Des écossais? Ici en Armagnac-Comminges? Damnée soit la Navigation! Il l’avait bien mentionné au Roy que les Bretons se serviraient des bateaux pour aller chercher des mercenaires! Que Nenni, déjà aussi au Sud? Paris… était-elle tombée?

Hébété et surtout inquiet, il se dirigea vers ce son, afin de bien pouvoir cerner l’ampleur de la menace et alerter la ville, pour autant qu’il la retrouve car toujours perdu.

Grandseigneur

Enfin, après maitens recherches, Grandseigneur arriva en tout hâte sur le lieu de la cérémonie.
Il était bien habillé contrairement à son habitude...
Il tenait à faire belle figure avec ses amis et en particulier avec kachina qui l'avait invité à partager ce moment si important pour elle.
Il ne s'attendais pas à cette invitation: il apprécié vraiment beaucoup kachina et être là avec elle et au milieu de tous les autres lui faisait vraiment plaisir.
Il regarda autour de lui, les autres invité que petit à petit prenaient place: tout le beau monde du village était là.

Joran.

Joran d'Ascazan, je te veux et toi , est ce que tu me veux ?
Telle que je suis là ? sans rubans, sans jupon........?

Joran sourit en plongeant ses yeux dans ceux de son petit cœur tout en prenant la main de Kachina. Elle est sublime, nature, il voudrait l’aimer lsa sur cette peirrre plate oubliant la foule, oubliant le temps. Mais le moment était solennel et déjà le druide reprenait la cérémonie.

Le druide situé côté nord, présente les divers intervenants aux êtres de l’Univers et aux créateurs sacrés. Le rituel continue par l’union avec les cinq éléments :

- L’Eau, source de toute vie, présentée dans une coupe, est dispersée par Manon aux quatre points cardinaux, et versée par le druide à terre pour la nourrir. Ensuite le druide procède à l’ouverture symbolique des sens des mariés .L’eau sera gardée par les mariés dans une fiole hermétique.

- L’Air bien présent, avec le vent qui souffle cette nuit. Ce vent qui sème à travers tous les Univers et qui connaît tous les secrets. Le druide unit les mains des mariés avec un morceau d’étoffe symbolisant les fils de l’air, avec l’énergie sacrée qui baigne le cercle magique. Il perpétue ainsi le rite de Laman-mas.

- Le Feu qui est symbolisé par le Big-Bang originel, et qui est en fait, la fusion de l’air et de l’eau. Le Feu est la famille. Le Feu transforme tout ce qu’il touche vers un état plus épuré. Ce Feu apporté par Ana restera le symbole de ce moment où les mariés ont communié avec le Feu Sacré ; les pierres d’encens présentes sur la pierre d’union, seront gardées aussi par les mariés en souvenir de cette communion.

- La Terre née de la fusion; cette Terre portée par Wolf est versée dans les mains des mariés, qui se joignent en mêlant celle-ci, pour symboliser le mélange de leurs énergies. Cette Terre est ensuite versée dans un petit sac en toile pour être conservée.

- L’Ether : c’est l’harmonie sacrée, qui nous maintient en équilibre à notre place dans l’Univers. Le druide harmonise alors l’énergie des deux mariés, afin que celles-ci par osmose créent une troisième entité énergétique, qui sera chacun des deux mariés et les deux à la fois.
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--Eclipsel.

L’âme d’Eclipsel plane dans l’air de la forêt.

Elle sourit et pleure en même temps de voir son amie heureuse et de voir toutes ses personnes contentes d’être présents pour ce moment de joie. Elle sait que Joran est magnifique, qu'il prendra soin de Kachi. Que ces deux là étaient faits pour s'aimer. Que c'était écrit depuis la nuit des temps.

Si elle pouvait elle leurs enverrait des pétales de fleurs blanches dans l’air à n’en plus finir.

Des pétales au fur et à mesure qu’ils avancent vers le druide.

Puis une pluie à la fin des échanges de promesses

Et pour finir une tonne de pluie diluvienne pour venger tout les villageois que kachi avait arrosé en taverne avec ses sceaux d’eau qu’elle cachait à ses pieds toujours prête.

Puis on entendrait un air de guiterne au loin venue de nulle part.

PNJ à la demande de la joueuse d'Eclipsel

Navigius

Maugréant et se frayant un chemin à travers la végétation dense, l’ecclésiaste se retrouvait presque au sein d’une histoire dont vous êtes les héros. Le terrible son d’égorgement de vieilles aînés s’était tût, probablement parce qu’elles avaient été envoyées ad patrès par les envahisseurs. Il ne pouvait donc plus se diriger au son. Il avait décidé de quitter la route, une demie-lieue auparavant, pour ne pas être vu. Une vieille tactique de l’armée florentine qu’il gardait de sa jeunesse, a peu près tout ce qu’il gardait de sa jeunesse s’il en jugeait par les pointes de douleurs qui émanait de tout ses membres. Enfin, presque tous! Il déambula donc dans la forêt, s’approchant d’une clairière qui semblait illuminée par des torches.

Il se plaqua contre une petite saillie de rochers, pour avoir une bonne vision mais ne pas être vu. La première chose qu’il aperçu fut une épée, sise à la ceinture d’un homme dans cet attroupement atypique de gens à minuit passé, la nuit, près d’un village sans défense. La noirceur l’empêchait de bien voir, mais ses oreilles ne lui faisaient pas défaut.

Feu… nuit…secret…Big-Bang … union… notre place.

Rodidjou! Comme s’exclamait les flamands! Il y avait bien là, dans ces paroles, un réel complot écossais! Ces derniers voulaient faire exploser le mur de la ville avec leur « feu sacré » en pleine nuit pour faire une annexion du territoire, sorte d’union secrète, pour s’approprier leur place, faire de l’Armagnac leur place.

À demi terrorisé, l’ecclésiaste n’osa bouger, s’assurant de ne pas être vu. Fallait-il demeurer sur place pour amasser d’autres preuves? Ou courir vers la ville, alerter les citoyens endormis? Considérant qu’il était perdu, mieux valait guetter sur place….

Badboy80

Toujours assis tranquillement, Jérémy suivi le rituel du druide pour l'union de ses 2 amis. Mais il n'arreta pas de regardé autour de lui.

Pas possible j'ai perdu Sera...

Jérémy essaya de resté attentif a la cérémonie mais il commencais a s'inquieté pour sa belle Blonde qu'il avait perdu de vue depuis qu'il était arrivé.
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Jérémy de Lectoure
Propriètaire de la taverne "L'Irresistible Taverne"
Propriétaires des Thermes de Lectoures leguée par sa marraine Thèa

Joran.

Joran flottait comme si son esprit était en apesanteur. Il se perdait dans les yeux de son amour suivant presque machinalement les instructions du vieil homme.

Les mariés sont unis devant l’Univers ; chacun des époux s’engage envers l’autre à assumer toutes les responsabilités qu’il a engagées face au monde, à l’Univers, et aux entités sacrées. Le druide déclare alors

L’union des deux énergies est accomplie. Joran, Kachina, vous voici unis devant les hommes. Je vous rappelle que cette union ne vous empêche pas de suivre les préceptes d'une religion telle que l'église des enfants d'Aristote ou meme une autre. Ce que nous avons vécu aujourd’hui est une communion entre les hommes et la nature.

Les mariés échangent leurs anneaux à symboles celtiques.
Le druide parcourt alors le cercle sacré en sens inverse pour l’ouvrir ; la cérémonie est terminée ! Les participants quittent le monde spirituel et symbolique pour retrouver le monde profane bien terre à terre.

Le joueur de cornemuse joue un air entrainant qui, porté par le vent, va communiquer la bonne nouvelle à tout l’Univers.
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Kachina

Elle voit comme dans un rêve, Manon verser l'eau aux quatre coins . Kachi tient précieusement cette fleur que le druide lui confie, symbole de la nature toute puissante.
Les yeux d'Ana brillent à la lueur de la torche qui représente le feu, celui qui court dans les veines des Ascazan, celui qui la réchauffe au contact de Joran.

- " Joran, Kachina, vous voici unis devant les hommes ! "

Ils échangent les anneaux. Sans se quitter des yeux, communiant ensemble dans le même amour.

Et Kachi , doucement , tendrement, passe au cou de Joran le pendentif offert un soir à la cascade. Elle porte le même . Comme une marque indélébile. Elle ne peut s'empêcher d'effleurer sa joue de ses lèvres. Ses mains s'attardent sur sa nuque.

Elle le regarde . Il est à elle, et elle à lui .

Elle parle devant tous de sa voix voilée par l'émotion :

- Joran de nulle part ! Joran d'Ascazan ! Te souviens tu , quand on s'est connus comme le ciel est devenu bleu ? Depuis, je n'ai jamais cessé de t'aimer.

Désormais je suis à toi ! A jamais ! Tu seras mon refuge, je serai ta chaleur.
Toi ! Moi ! Deux moitiés d'un Tout ! Nous !

Joran d'Ascazan , je t'aime ! Embrasse- moi !

Se tournant vers ses invités, Kachi , elle leur lance en riant :

- Fermez les yeux, je dois embrasser cet homme !

Et elle se jette dans les bras de Joran qui se referment sur elle. Elle l'embrasse, lui murmure à l'oreille : je t'aime, est ce que tu le sais beau loup ?
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Abriellyn

Abrie avait laissé sa cruche dans un coin pour aller assister à la cérémonie. Elle porta un regard émue sur ses amis.. Ils étaient beau.. magnifique dans leur simplicité... La blondinette se dit que plus que jamais ils étaient libre.. Leurs haillons au vent, les yeux dans les yeux, leurs âmes communiquant en un souffle, un sourire, ils étaient fiers et libres. Elle sera avec tendresse cet bague que son amour à elle lui avait donné. Elle espérait intérieurement que leur union soit aussi fort que celle de la belle Kachi et du sanguin Joran.

Un regard remplit d'amour enveloppa Wolf quelques secondes puis il se posa sur les mains des mariés. Les anneaux étaient en train de prendre leur place.. leur seule véritable place.. celle qui leur était prédestinée lorsqu'ils furent fabriquer... Les anneaux comme ses deux amis avaient à présent leur destin de sceller devant cette assemblée qui les aimaient tant.

Elle se rappela sa rencontre avec eux à Saint Liziers. Ils lui avaient raconté leur rencontre, leur sentiments, leur peurs aussi. Kachi avait expliqué à la blonde, timide et nouvelle, ce que l'amour changeait, comment il s'exprimait. Abrie sourit et essuya discrètement une larme. En entendant Kachi, elle rit doucement. Et bien loin de fermer les yeux, elle regarda les époux s'embrasser.
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Caerellyn

Elle avait reçu missive vers les 16 heures de relevées, une missive parlant de bois à acheter.

A sa grande surprise, une invitation à un mariage y avait été ajoutée, pour messire le maire et pour elle.

Elle en fut touchée et décida que, coûte que coute elle s'y rendrait.

Elle devait rejoindre Saint Bertrand et vite, avec les recommandations pressantes du bourgmestre de présenter ses vœux de bonheur, puisque retenu en mairie par ses nombreux dossiers.

Une robe simple et élégante, un bond sur Onyx et elle partit au galop un lourd paquet attaché sur ses fontes.

Elle avait appris qu'il s'agissait d'un mariage cathare.
Peu lui importait, du moment que ces jeunes gens s'aimaient et voulaient s'unir.

Elle aperçut une clairière éclairée loin devant elle, sans plus y réfléchir, elle s'y dirigea.

C'était bien ici ! La foule s'y dirigeait en masse. Les pierres dressées attiraient comme par magie son regard. Elle frissonna mais continua d'avancer.

Elle descendit de cheval le libéra et s'avança vers les jeunes mariés qui rayonnaient tant de bonheur, qu'ils illuminait la scène.

Elle attendit un moment afin de leur parler seuls.

Dame Kachina, je suis Caerellyn de Valbrisay de Carpadant. Vous m'avez fait l'honneur de nous inviter messire Strakastre et moi, à partager cet heureux moment avec vous. Me voila et veuillez accepter tous mes vœux de bonheur, que votre amour rayonne autour de vous pendant toute votre vie, comme il rayonne ce soir. Le bourgmestre se joint à moi pour vous présentez ses vœux. Il n'a pu m'accompagner, Eauze le réclame, croyez qu'il en a grand regret.

Je vous laisse avec vos amis, mais ne m'éloigne guère, je tiens à rester à vos cotés.

Elle leur sourit et se retira plus loin.

Nael35

j'arrivais enfin , c'est qu'il y en a du chemin être Auch et Saint Bertrand
Ma monture éreintée moi les rein en compote
J'arrivais en retard encore , c'etait une habitude chez moi et tous le savaient de toute façon .
Je me fondais dans la foule présente saluant par si par là les amis et autre connaissances.
J'attendrais donc que la cérémonie sois finie pour aller félicité les mariés .
La nuit était belle et claire froide aussi , je resserra le col de ma cape frissonnant la main sur le ventre en guise de protection .

Anabel

Les invités se turent un a un alors que Kachina et Touc avançait vers l'autel. Joran, portant Lorenzo, Manon et elle suivaient la mariée lentement. Anabel jeta un regard inquiet à son frere, lui semblait serein à présent.
Elle inspira une grande bouffée de l'air froid de la nuit, levant le nez vers la lune bien haute, expulsant doucement, elle ressentit comme une onde bienfaisante.
Puis chacun se placèrent comme le druide l'avait commandé et il entama le rituel.

Anabel concentrée, émue, heureuse, fière d'etre sa soeur, sentait toute l'intensité de ce moment magique. Une larme roula sur sa joue et vint s'éteindre sur la torche que ses doigts crispés tentaient de garder droite.

Dans sa tete, des lueurs dansaient, des prières resonnaient.
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Laureline.

Comme ils étaient beaux, comme ils s'aimaient, rien n'avait plus d'importance pour eux en cet instant unis , en parfaite communion. Comme toutes les turpitudes de la vie devenaient petites et dérisoires au regard de ce qu'il leur était donné à tous de vivre icelieu...

Elle eut une pensée pour sa soeur en cet instant....
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Kachina

A l'abri de ses bras, alors que jouent les ménestrels et que les flammes des torches éclairent la table du festin préparée par Ana, Kachi murmure à Joran, ce poème écrit pour lui, un jour :

Sauvage et animal, tu me regardes, et moi je tremble
Tendre et caressant, tu me cajoles, et je frissonne
Mais je n’ai peur de rien, tant que l’on est ensemble
Tu m’aimes et me comprends, comme jamais personne.

Sombre et mélancolique, je t’apprendrai les rires
Tourmenté et fragile, je t’ouvre ma chaumière
Et je suis prête à tout, juste pour ton sourire
Je serai à ton gré, princesse ou bien guerrière.

Félin et élégant, tu t’avances, je frémis
Généreux, exigeant, tu es tout à la fois
Moi blottie contre toi, dès que revient la nuit
C’est toujours mon Amour, comme une première fois

La glace a épousé le feu en cette nuit d'octobre de l'an de grâce 1458.

Kachina, est désormais d'Ascazan.

Que commence la fête, qu'on ripaille et qu'on danse, qu'on s'enivre et qu'on chante toute la nuit durant...
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Lanceline

La jeune femme s'était préparée, elle avait revêtu une robe bleue, et avait sorti une cape, prêtée pour l'occasion. Elle avait attaché ses cheveux derrière, mais les laissait libre, descendant en cascade sur ses reins.
Elle ne connaissait ni le marié, ni la mariée, ni... Regard sur les invités. C'est pas Bee, là? Et là, Cloé? Et là... Jérémy? Et les autres? C'est qui? Soupir discret de la Blonde. Elle était restée dans l'ombre des arbres, ne voulant pas s'imposer à des gens qu'elle ne connaissait pas. Elle rougit à l'idée d'être découverte.
Si! Elle avait le droit d'être là, le prouvait l'invitation reçue.
Elle s'approcherait des deux amoureux plus tard. Elle regarda ses mains: deux petits paquets.

Flash Back [Juste avant d'arriver dans la clairière.]

Elle marchait d'un bon pas: il faisait beau, le soleil était là... Tout allait bien. Tout? Argh! Elle se souvenait à présent! Cette sensation d'oubli... C'était donc ça! Les cadeaux! Et rebelote, on voit la Blonde faire demi-tour, courir pour chercher les cadeaux oubliés. Où les avait-elle mis? Ah oui, la besace qui attendait sagement près de la porte d'entrée. Vite, elle l'attrape, et elle court à perdre haleine. C'est qu'il ne faudrait pas arriver en retard!

Retour au temps présent. [Dans la clairière.]

Elle sourit quand les mariés s'embrassèrent. Non, vraiment, elle ne les connaît ni d'Eve ni d'Adam. Ah vraiment? Et c'est là... C'est là qu'une image s'imposa à la Blonde alors qu'elle regardait Kachina. Un terrain... Une tenue trop courte... De la bière...
Sourire de la Blonde. Mais si, elles se connaissent... Mais d'où? Alors là, mystère...
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Toucoule

Joran. a écrit:

...- Touc à l’ouest, muni d’un récipient contenant de la terre choisie par le vieux sage pour ses bonnes vibrations.

Touc souriait de ce symbole qu'il n'était pas sûr de bien comprendre, mais qui lui plaisait bien malgré tout.
Le Jojo... un sacré ami celui là !

Mettre le Touc à l'ouest...
Le mettre ou le laisser à la place qui est la sienne ?
Non didiou !
Pouvait-il n'y avoir que du hasard là dedans ?

Et lui avoir confié cette terre d'Armagnac...
Quel symbole précieux !

Touc était fier de ces amis.
Touc était fier de découvrir ce rite.

Les mains dans cette terre précieuse... il la sentit s'enrichir... à la fois légère et nourricière... si généreuse quand on la respecte.
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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière

Joran.

Joran ne lâchait pas la main de Kachina. Plus jamais ils ne seraient séparés à présent.

La cérémonie avait été une réussite, place à la fête et aux rires maintenant. Tout le monde se dirigeait vers la table de banquet préparée par Anabel.

Elle était sublimement décorée, Joran s’en serait senti presque mal à l'aise, lui qui n’avait pas l’habitude des fastes de ce genre mais sa sœur était fantastique. Elle avait réussi le tour de force de tout préparer en un temps record. Une Ascazan c’est sûr, sacrée force de caractère et rayonnante ce soir elle aussi.

Milou, viens ici !

Milou ce surnom surgissant du passe ? Le seul qui l’avait jamais appelé comme cela c’était… Il se retourna et après avoir murmuré a Kachina de faire s’installer les convives il vint à l’écart rejoindre le vieux druide. Peut-être voulait-il le féliciter ? Non pas son genre! Il lui posa la main sur l’épaule comme il le faisait quand il était petit.

Je ne t’ai donc rien appris ? Regarde les signes ! Tu dois toujours, toujours porter attention aux signes que te donne la nature elle est en avance sur l’homme toujours.

Joran regarda les invités ils riaient, ils semblaient heureux. Kachina prenait soin de laisser les gens se placer tout en prenant soin d’éviter que deux personnes qui se trouveraient cote a cote ou face a face, ne viennent perturber l’harmonie de la soirée par de sombres discussions politiques et de querelles ancestrales.

Milou ! Regarde les loups regarde les chevaux à l’ écart….

Bien sûr trop pris par la fête, trop heureux de ce moment enfin arrivé, il en avait oublié de rester sur ses gardes. Les loups étaient nerveux, anormalement nerveux et Fantoche tapait du sabot….

Vas maintenant, tu as une famille et tu dois toujours les protéger……. Rappelle-toi aussi une dernière chose. On n’est riche que de l’amour que l’on donne et que l’on reçoit…. Vas ! Je suis fatigué et cette fête m’ennuie.

Joran repartit vers ses invités en scrutant sans en avoir l’air les sous-bois. Il aurait bien le temps de remercier le vieux demain, il savait ou le trouver.

Il ne vit pas le vieux s’accrocher a la table d’union pour retenir la vie qui peu a peu s’échappait de son enveloppe usée. Il embrassa son amour et d’un saut se retrouva sur la table sa chope en main réclamant le silence.

Dame Kachina d’Ascazan, ma famille, mes amis je voudrais dire quelque mots avant d’être trop saoul pour pouvoir le faire.

Plus fort que les banderoles, plus puissant que les attaques, cette soirée m’a donné tout ce dont je rêvais. Je vous remercie toutes et tous d’être présents et de partager ce moment important avec nous. Je ne suis pas un homme de discours, sauf quand je m’emporte mais je voudrais dire un mot à quelques personnes qui me sont chères. Toi Kachina tout d’abord, je t’avais donné mon cœur, je t’avais donné ma vie, ce soir je t’offre mon nom, tu me rends heureux chaque jour un peu plus, je t’aime n’en doute jamais.

(Joran s’accroupit et embrasse sa louve avant de marcher sur la table évitant les plats et venant devant Anabel.

Ana, ma sœur. Sang de mon sang, Je t’ai donné à porter le feu car tu es la flamme des Ascazan tu as la même fierté, la même liberté que moi en toi, tu dois avoir confiance en toi et regarder l’avenir. Tu m’as donne un neveu magnifique.

(Il lui embrasse le front et se lève pour se placer devant Théa)

Théa, douce Théa, je suis fier de t’avoir comme sœur par ce mariage. Tu savais déjà que l’on était proches avant, tu es de ma famille et tu me trouverais toujours là pour te défendre.

(il caresse sa joue et se lève)

D’ ailleurs ces deux superbes femmes sont des cœurs à prendre !
(il rit et vient vers Manon)

Manon, je vais te raconter une petite histoire. Le vieux druide, tu sais celui qui a marié Kachina et moi ? Il m’a dit un jour que mon premier enfant serait une fille. Il a juste oublié de me dire qu’elle entrerait dans ma vie à l’âge de 10 ans. Je t’aime ma chérie.

Mes amis je vous présente Manon d’Ascazan. Elle portait l’eau signe de pureté présente chez tous les enfants.

(Il embrasse ses yeux et se place devant Touc trinquant avec lui)

Mon ami des premiers jours. Toujours fidèle qui ne juge pas, qui supporte tout. Je dis souvent que je t’aime et l’on fait râler Kachina par nos effusions mais je le pense vraiment. Toi c'est La terre Touc, la terre qui nous est chère. Ne change jamais !

(Enfin regardant les sous-bois)

Vous qui vous cachez dans le noir si vous êtes un ennemi partez a jamais, c’est un conseil. Si vous êtes un ami alors venez partager avec nous toute cette joie et contez-nous pourquoi vous restez à l’ écart.

(Il se relève et lève son verre)

Je pourrais continuer comme cela pour vous mes amis mais j’ai faim, alors je laisse la Dame d’Ascazan dire un mot et nous faire trinquer.

Il prend la main de Kachina et la fait monter pendant que lui s’assoit.
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Amadeus0

Amadeus0 arrivait à l'orée du bois, pour saluer Kachina et Joran dans le cadre de leur union.

C'est à ce moment là qu'il entendit la déclaration de Joran :

Citation:

Vous qui vous cachez dans le noir si vous êtes un ennemi partez a jamais, c’est un conseil. Si vous êtes un ami alors venez partager avec nous toute cette joie et contez-nous pourquoi vous restez à l’ écart.

Il continua d'avancer vers le grand feu de camp et vers les tables. Il venait en ami personnel et non en tant que prêtre. Il avait loupé la cérémonie, mais avait eut bien du mal à trouver le lieu, coup de chance le feu lavait un peu guidé.

Bonsoir à toutes et à tous, je vous prie de me pardonner pour mon retard, mais j'ai eu de mal à trouver le lieu. Je te remercie Kachina d'avoir pensée à moi pour cette célébration et fête.

Je vous souhaite mes meilleurs voeux de bonheur. Que Dieu vous permette d'avoir de beaux enfants et une belle et heureuse famille.
Je suis heureux de partager avec vous cet instant de bonheur, prolongez-le jusqu'à votre dernier jour. Vous rappelant à chaque instant que l'amour n'est jamais acquis, mais remis en question chaque matin.
Prenant soin par des petites attentions de montrer à l'autre qu'on l'aime et de lui dire chaque jour que Dieu fait, mais bon je sais je suis trop bavard, y aurait-il quelque chose à boire qui ne soit point de l'alcool?
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Zabou83

[Un peu plus tot]

Zabou avait recu un parchemin....parchemin anoncant l'union de Kachi et de Joran....Elle était un peu surprise de l'invitation, elle ne s'y attendait pas....Ces derniers temps elles s'etaient eloignées l'unde de l'autre....mais elle ne pouvait pas oublier Kachi qui avait été là, presente, reconfortante quand apres avoir tout quitté pour lui et qu'elle avait emmenagé en Armagnac...
Zabou relut le parchemin et sourit, heureuse pour Kachi et Joran.....
Délaissant les parchemins posés sur son bureau, elle enfourcha son cheval pour se rendre à la ceremonie.

[A la clariere]

Arrivée à proximite de la clariere, elle le laissa se reposer et suivit le chemin....
La cérémonie était finie...Zabou se dirigea vers Kachi et Joran...

Kachi, Joran, toutes mes felicitations...votre bonheur fait plaisir à voir...Tous mes voeux de bonheur pour les longues années à venir.....

Laissant leurs amis venir les feliciter, Zabou retouna à l'orée de la clariere

Lanceline

Citation:

Etait-ce à elle que l'on s'adressait ainsi? Elle n'avait rien à cacher, simplement... Elle ne se sentait pas à sa place. Elle rougit, avant de s'avancer sous les regards des autres.

Je...

Elle fixa le sol et se mordit la lèvre inférieure. Ah bravo, toujours à se fourrer dans les ennuis, toujours à se faire remarquer!
Mais la Blonde sourit bravement et fixa Kachina, puis Joran.

Y aurait-il encore de la place pour moi?
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Kachina

Monter sur la table, oui ....mais quand on a voulu jouer les sauvageonnes et se marier en haillon, eh bien..........................
Kachi a cet instant regrette de n'avoir pas porté la magnifique robe de Laure.

Tirant sur son haillon, frissonnant de froid dans la nuit avancée, elle pose les yeux sur chaque visage de l'assemblée, accordant une attention particulière à Lanceline qui vient d'arriver, qui les regarde en souriant mais qui semble étrangement absente.

Amadeuso, malgré leurs récents différents, malgré ce mariage particulier qui le blesse dans ses convictions les plus profondes est venu . A t-il compris qu'il ne s'agit ici que d'amour ? que peut-être un jour, il les unira à nouveau entre les murs de pierre d'une église ?
Simplement, ils ne sont pas prêts, pas convaincus. Trop épris de liberté, trop fiers , trop fous !
Mais aucun crime là............Juste deux êtres qui s'aiment et qui ont voulu s'engager devant leurs amis, devant les hommes.

Nael est là aussi.....Elle l'aperçoit dans la masse des invités. Elle est venue...
Zabou, lui a fait le grand plaisir de venir aussi. Elle lui sourit...Pas besoin de mots...Le printemps, juste se souvenir du printemps qui revient toujours.
Et puis , Caerellyn qu'elle connait si peu mais avec qui elle a échangé quelques réflexions sur l'Amour.

Kachi commence son discours en souriant :

- Mes amis !

Quelqu'un m'a dit , il y a peu : Un homme m'aime et je me sens vivante !

Elle s'arrête , regarde Joran

Qu'il est beau ! Humm, ce petit pli vers sa bouche, là, ce sourire de fierté .

- Eh bien, c'est ce que je ressens avec cet homme ! J'ai le coeur qui cogne dès qu'il me regarde ! Il me trouble et m'enflamme d'un mot, d'un geste, d'une caresse.........Il est........

Long soupir de Kachi...................elle voit les sourires sur les visages. On va encore dire qu'elle est trop rose.......Elle regarde le rouge de sa cape que Théa a pendue à une branche d'un chêne. Elle se tait, se tourne vers Joran.

- Pas faite pour les discours, moi ! Tu es bien meilleur que moi, Joran !
Moi, je peux juste dire que je suis fière de porter ce nom d'Ascazan, comme je serai fière de porter tes enfants .

Elle se penche sur lui, s'accroupit un instant et murmure à son oreille dans la nuit :

- Pitié mon loup, pas les 99 qui manquent , hein ?

Sa main se tend vers son visage, ses doigts se posent sur sa joue tandis que du pouce elle caresse la bouche de son époux.

- Je t'aime Joran d'Ascazan !

Et puis elle se relève, saisit une chope pleine, la lève en riant , heureuse :

- Merci les amis ! Merci d'être vous , de nous aimer , d'être venus !
- Mais assez de discours ! Ana, s'est donné trop de mal. Et moi, j'ai une faim................de louve !

- Buvons ! Dansons ! Chantons ! Aimons nous ! Et surtout , savourons chaque instant, chaque moment de bonheur , de plaisir ensemble !!

- A l'Amitié ! à l'Amour ! à la Vie ! à Nous !

Et d'un geste de la main, elle fait signe aux musiciens de jouer .
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Morgana13

[A l'heure.. non en retard!! C'est la faute d'un buisson agressif!]

Jamais à l'heure.. toujours en retard! gromellait-elle en cherchant son chemin... Par ici..? par la? pff... Elle tournait, virait, pestouillait.. Morgana c'était fait belle pour ce jour la.. Elle avait passé de longue minutes à tresser ses cheveux. Une fois sa jolie robe enfilée, elle était parti au plus vite pour rejoindre le lieux de la cérémonie..

Elle avait reçu une missive contenant une invitation.. Jusque là elle était à l'heure..Enfin jusqu'au départ... Les méandres des chemins avait eu raison de sa résolution d'arriver à l'heure.. Elle en avait même quitté sa monture la laissant à l'orée de la clairière..

Elle avait suivi toute les indications pourtant! A droite, à gauche, tout droit, à gauche et euuh enfin par la... Jusqu'a ce nez à nez avec ce tallu de ronce! Elle était sure que c'était tout droit et lui se trouvait au milieu.. Ni une ni deux, ce n'est pas un petit, enfin moyen, non en fait gros arbuste épineux qui auraient raison de sa ponctualité!! ..Tout droit c'est tout droit!! se disait-elle en grimaçant d'avance...

D'un pas décidé elle passa donc tout droit... Un bout de robe, puis un autre...Sa longue tresse.. Et la voila coincée, piquée, griffée mais bien décidée!! C'est qu'il était épais le bougre!!

[je l'ai eu...enfin il m'a eut mais je suis enfin là!]

Elle venait de vivre un drôle de combat, mais elle en était sorti vainqueur..enfin presque.. Morgana y avait laissé des bouts de robes, sa coiffure et des cheveux.. La voici toute égratignée, trainant des bouts du buisson dans sa longue chevelure... Elle entendait enfin des voix !! Elle en aurait presque sauté de joie si elle n'avait pas eu mal partout..

Elle s'en souviendrait de ce mariage, ça c'était sur! Elle essaya de s'arranger un peu, ce qui je vous l'assure n'était point facile vu l'état ou elle était. Puis s'approcha plus près ... La voila en retard et ébouriffée.. Elle se fit toute petite, rosissant légèrement de se présenter de la sorte mais fière d'avoir presque vaincu le buisson sauvage..

B..Bonjour à tous dit-elle a voix basse... Je..euuuh m'excuse de euuuuh...mon retard..

Elle esquissa un léger sourire..Qu'allait-elle dire? Je me suis battu avec un buisson? Non, elle ne pouvait pas avouer cela. Rien qu'en la voyant ils comprendraient tous que l'arbuste épineux avait gagné.. Elle regardait l'assemblée, reconnaissant la plupart d'entre eux.. Elle chercher une raison valable pouvant justifier son état sans avoir trop honte. Enfin niveau honte, elle était à son comble déjà..
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Anabel

Tous avaient pris place autour de la table, Anabel, son fils sur ses genoux y compris, les retardataires accueillis chaleureusement, rien ne manquait, du moins l'espèrait elle.
Les sourires, la gaité, la joie se communiquaient, puis Joran grimpa sur la table, elle l'écouta fièrement souriant à ces paroles jusqu'à :

D’ ailleurs ces deux superbes femmes sont des cœurs à prendre !

En d'autres lieux, elle lui aurait sauté à la gorge pour une telle déclaration, mais l'heure n'etait pas à la chamaillerie et elle ne relèva pas.
Le curé arrivant sur ces entrefaits, Anabel le salua, lui servit une bolée de jus de pomme et lui offrit un siège.
Kachina grimpée sur la table aussi, s'adressa à eux avec ce même élan de générosité, les invitant à profiter de la nuit qui s'annonçait belle et festive.

Dans le joyeux brouhaha des discussions et des rires, derrière les mélodies des troubadours, Anabel entendit les feuilles des arbres environnants bruisser. Elle observa les convives, personne ne semblait y preter attention. Etait elle la seule à entendre ce vent dans les buissons ? Discretement, elle se leva serrant Lorenzo et s'éloignant de la tablée, s'approcha des arbustes scrutant dans l'obscurité, un signe.
Le vent jouait à ses oreilles un air mélodieux et semblait l'appeler, elle se laissa bercer par cette musique avançant le long de l'orée du bois, de sa démarche souple et féline.
Elle se trouva rapidement derrière la pierre plate, le vieillard peinait à quitter les lieux. Secouant la tete pour faire taire la voix qui la menait par là, elle vint soutenir le sage afin de le guider vers son refuge.
Lui souriant respectueusement, elle aurait eu mille questions mais elle ne souffla mot, juste l'aider et il saurait qu'elle le remerciait de cette nuit, de cette magie.
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Thea16

La brune écouta les discours des mariés .
Un peu gênée devant les propos de Joran qui voulait déjà voir les deux sœurs mariés et aussi heureuses qu'il l'était .
Et sourit sur les murmures qui s'échappaient de la bouche de sa jumelle :99 loups .piouuuuu!!!!! rien que ça.

Elle prit une chope dans sa main et la leva

-Toutes mes félicitations aux nouveaux mariés .
- Je leur souhaite longue et heureuse vie, avec enfants, joie et bonheur

Elle aperçu la belle Ana qui se faufilait dans les buissons ,avait-elle déjà trouvé un beau chevalier un peu timide qui n'osait s'approcher
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Nael35

Émerveillée par tant de beauté , hoo pas la beauté des lieux ,non la beauté de leurs amour
Leurs regards l'un pour l'autre les portait .
Nael était émue d'être là
Elle les regardait heureux , ensemble pour la vie , dieux les avait unis et au devant de la lune , du ciel , de l'air et de la terre , ils s'étaient unis à leurs tour .
L'eau était la comme pour purifier leur amour .
Tous étaient joyeux , tous étaient heureux pour eux .
nael se rappela du mariage de ses amis Léa et Subcal , mariage ou elle avait été appelée comme témoin , témoin de leur amour , elle l'avait été dés le premier jour .
Les choses avaient bien changer entre nael et le couple , mais au fond deux malgré leurs différant , quelques choses de particulier n'avait pus se briser .
Après se mariage eu lieux celui de Tigalia et Loup deux être merveilleux , deux amoureux de toujours eux aussi , un enfant venant renforcer leurs liens très vite , comme pour les consolidé encore .
Eux aussi c'étaient éloigner , la vie était ainsi faite .
Le mariage de Laure et Corré , ah ses deux là toujours a se chamailler
Toujours a se courir l'un derrière l'autre et a se fuir aussi tôt
Fallait il qu'ils s aiment pour vivre ainsi
Le mariage Aubade et de Stjuste pas si éloigner, deux être particulier pour nael encore
Et puis bien d'autre de ses amis trop long à énumérée .

Et elle , elle mon dieux tout ça était bien loin , promesse il y avait eu mais désunion se fit un petit être fragile a aimer et a protégé et puis enfin lui , celui qu'elle avait tant chercher et enfin trouver .
Le sourire au lèvres, elle sortit de ses pensée
Aujourd hui était un nouveau jours pour ses amis .
Elle se rapprocha du couple les regarda rayonnant

Mes vœux les plus cher pour votre union mes amis
Que le ciel de la nuit garde la lune et ses rayon , pour protégé vos nuits et les rende belle et sauvage .
Que le ciel du jour garde le soleil et ses rayon pour faire brillé aux quatre coin votre amour au yeux de tous .
Que l'eau de rivière vous apporte la soif de vous aimer toujours
Et que la terre si rude mais si aimante , vous permette de faire naitre chaque jours les fruits de votre amour

Cl0e

Et voilà, en plus il fallait marcher, tout ça. Elle en avait déjà plein les pattes la blonde.
Déjà que Kachina n'avait pas daigné lui répondre, ni même la remercier pour ses cadeaux, la blonde grommelait dans son coin. Tout ce déplacement pour être ignorée ou presque. Chouette façon de traiter ses invités, surtout ceux qui avaient prit la peine de se déplacer au dernier moment, et de prendre la peine de faire un présent. On ne l'y reprendrait plus en tout cas.

Elle s'approcha des deux amoureux, et leur sourit. Ou comment sauver les apparences.

- Tous mes vœux de bonheur.

Et tout aussi simplement, la future mère retourna dans son coin, en ayant hâte de retourner chez elle se reposer.
Elle sourit en voyant Morgana débarquer en catastrophe et retint un rire. A son insu, la fougueuse jeune femme était comique, et arracha un rire à Cloé.
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Celya.

La blonde ravageuse était de retour dans son comté, quel fût sa surprise qu'elle entendit les échos de plusieurs mariages par le biais de sa merveilleuse filleule. Toujours a rigolé ses deux là quand elles sont ensemble, de magouiller contre une personne qu'elle affectionne, cet personne qu'elle passe sont temps à se battre avec en taverne, sur les chemins que c'est devenu un jeu même une habitude.

Le blonde s'était vétu de sa tenue de travaille, une tenue des plus provocante, elle sera toujours ainsi. Cette ensemble qu'elle avait fait faire par un artisan sous la menace de son simple couteau afin qu'il lui donne l'allure quelle désire, ce cuir qui lui colle à la peau, cette odeur qui l'exalte surtout quand du sang s'imprègne dessus.
De ses nouvelles cicatrices qui lui parcours le corps. D'une qu'elle affectionne qui commence sur sa clavicule avec une descante vertigineuse jusqu'au milieu de son dos. Cet homme qui lui avait fait celà pendant qu'elle s'occupait du cas d'un autre l'avait prise en traite, jouant de ses charmes, elle avait baissé sa garde pour le voir surgir des buissons afin de s'occuper d'elle, c'est dans un réflexe de défense d'une déportation de corps que se couteau descendit jusqu'a cet endroit avec un cri d'horreur et de souffrance, elle arracha ce couteau de son dos laissant le sang perlait à la lueur de la lune qu'elle entrepris de mettre fin à cette mascarade, un sourire carnassier s'affiche rien qu'a cette pensée de cette délicieuse nuit automnale. Reprenant ses esprits pour voir la fin tous de même de ce mariage à la sauvage.

Elle s'appuit non loin de l'événement contre un tronc d'arbre, sortant son couteau de sa petite cachette, jouant avec pour s'occuper surtout les mains.
Rhaaaa lala !
Que du beau monde !
Regardant chaques visages qui lui paru famillier et d'autres moins, un plissement de lèvres quand elle vit juste une, même un rire moqueur d'une yenne. Un sourire plus doux quand son regard se porte sur son parrain adoré, le pauvre, s'il savait et s'il la voyait, il aurait une attaque de la voir, ainsi.

Une question persiste, va t'elle ou pas se joindre à eux pour les féliciter, va t'elle jouer encore de son arrogance ?
Doute quand tu nous tiens !
Attendant patiement que le monde s'évapore de ce rassemblement, histoire de voir qui la verrait ou pas....
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--Noiraude.

Après un bonne sieste la jeune femme se pomponna avec soin,massa son corps avec l'huile de rose qu'un voyageur lorsqu'elle habitait encore à Lectoure lui avait offert si gentiment et qu'elle gardait pour les grandes occasions.
Enfin parée de ses meilleures atouts elle fit venir son cocher pour l'emmener au lieu du mariage.

Le carrosse s'arrêta dans une carrière ou tout semblait féérique. Le décor naturel était splendide ,et se dit qu'en effet c'était l'endroit idéal pour le mariage de son amie, elle qui ne rêvait que de fleurs,que de beauté et d'authenticité.

L'échange des époux avaient commencé encadré par un druide,Noiraude sourit à cette cérémonie originale, elle se joignit aux invités en les saluant avec grands sourires heureuse de se retrouver à nouveau parmi eux.

Une larme glissa sur sa joue en voyant le bonheur se lire sur le visage de Kachina.

Elle avait hâte de la serrer dans ses bras.

Toucoule

Toucoule eut un coup au coeur...
Il se frotta les yeux...
Mais ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

A pas de loup, il appliqua la tagatactique du gendarme pour approcher sa proie...
Il se posta derrière elle...
Et lui dit d'une voix caverneuse :
Police de Saint Bertrand !
Veuillez vous rendre immédiatement et sans délai tout de suite sans attendre !
Et tant que j'y suis, je vous condamne à passer rendre visite à votre parrain éploré, filhote ingrate !
Il la regarda, et lui colla 2 bisous sur chaque joue.
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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière

Badboy80

Jérméy se leva a la fin de la cérémonie et essaya de cherché Sera. il appercut Lanceline et lui fit une grosse bise.

Ben Lanceline tu es venue? je ne t'avais pas vu.

Puis il continua de cherché lorsqu'il s'arreta net. Une vison.... ce n'était pas possible sinon. La fatigue lui joué des tour ca ne pouvait etre autrement.

Noiraude???...

Jérémy s'aprocha doucement puis acceléra le pas jusqu'a couri quand il su qu'il ne revait pas.

Noiraude!!!! Ma grande soeur chérie!!!

Jérémy lui sauta dans les bras et lui fit plein de bisoux avant de la relaché et de se reculé de quelques pas.

Roh tu es toujours aussi magnifique Noiraude.
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Jérémy de Lectoure
Propriètaire de la taverne "L'Irresistible Taverne"
Propriétaires des Thermes de Lectoures leguée par sa marraine Thèa

Lanceline

Jérémy s'approcha, lui fit la bise. La jeune femme lui rendit sa bise avant de s'avancer vers Kachina; la Blonde se campa devant la Dame d'Ascazan. Et rougit. Là, d'un coup, pfuiiittt! Tout son courage s'était fait la malle.

Heu...

Tu peux quand même faire mieux, nan?

Je... Vous êtes bien... Kachina?

C'est ça! Et moi j'suis la femme du Roy! Pfff. Mi-nable.
La Lectouroise regarda la brune.

J'ai des cadeaux pour vous... Et le marié.

Regard vers Joran, avant de venir vers Kachina.
La Blonde hésita un peu, avant de tendre un petit paquet à la jeune femme, tout en cachant au mieux ses mains meurtries.
Le cadeau? Ah, oui, dans le paquet, il y avait un petit pot, empli de cataplasme d'orties. "En espérant qu'elle n'en a pas déjà!" C'est que c'est long à préparer, ces machins-là... Sourire de la Blonde qui regarde avec inquiétude la réaction de la mère de Manon.

Est-ce que... vous croyez que je peux amener mon présent au marié?

Ah, bon sang, foutue timidité!
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Lanceline

Elle s'avança vers Joran, et lui tendit un paquet.

J'espère que vous aimerez...

Elle le regarda découvrir la gravure qui représentait un loup sr un morceau d'écorce. Elle l'avait fait elle-même. Ah, elle s'en souvient, de ce moment! Au moins dix millions de coupures... C'est qu'elle est pas adroite, Lanceline...Elle avait eu du mal à le faire, ce loup! Mais elle espérait que ça lui plairait.
Sourire à l'intention du marié. Et attente de sa réaction, de leur réaction...
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Ninon2

La clairière....La clairière....et ben oui la clairière ..elle était là...
Mais Ninon elle...Pfff elle était en retard..

Bon,elle pouvait pas être partout aussi,faire les préparatifs des élections et les préparatifs pour venir à leur mariage.
Pourtant elle aurait bien voulu voir la cérémonie et Séléna lui avait dit d'y aller pour eux..Pour les Spadassins..
Mince...une mission à moitié loupée...

Elle arriva finalement tout essoufflée alors que la musique résonnait et que les invités s'attablaient déjà et que les chopes s'entrechoquaient.

Très ennuyée Ninon fit le tour de l'assemblée du regard et repéra sans mal les mariés.
Kachi rayonnait de bonheur et Joran semblait empli de fierté d'avoir uni sa vie à celle qu'il aimait tant.
Ninon se faufila vers eux ,un peu honteuse mais ne sachant quelle excuse raconter....
Oh et puis zut la vérité rien que la vérité..

"Kachi??Joran???Je suis désolée d'arriver si tard...
D'une part je n'ai aucune excuse....J'étais plongée dans mes paperasses...
D'autre part j'ai eu un mal fou à trouver la clairière...Heureusement que les musiciens se sont mis à l'œuvre...

Par contre je veux vous présenter tous mes vœux de bonheur et vous transmettre ce pli qui est arrivé de Mayenne ce matin.
Elle leur tendit la missive qu'elle avait reçu de Séléna le matin même:

Très chers amis,

Nous ne pourrons ,bien malheureusement pas être présents en ce si beau jour pour vous.
J'en suis désolée car je me souviens trop bien de la lumière qui s'est rallumée dans les yeux de Kachi le jour de notre propre union à la grotte du mas d'Azil.

Nous avons subi une grave attaque et nous nous remettons difficilement des multiples blessures qui ont failli nous coûter la vie.
Nous reprendrons la route vers Saint Bertrand dès que possible et ce sera une joie de venir vous voir à ce moment là.

Nous espérons que cette journée de joie et de bonheur se passera le mieux possible et j'imagine que ,entourés de tous vos amis les plus chers ,vous baignerez dans la plus grande des béatitude,comme nous mêmes il y a quelque temps.
Je vous souhaite un amour aussi grand et aussi fort que le notre et plein de petits loups bientôt autours de vous..

Je veux que Ninon soit auprès de vous pour représenter les Spadassins que les aléas des conflits ont tenus éloignés de leur ville et de vous.

Tous nos voeux de bonheur vous accompagnent et notre pensée est auprès de vous en ce jour unique entre tous.

Je vous embrasse de tout coeur et vous transmets les souhaits sincères de Fabrizio et de tous les membres de l'Ordre.

A bientôt j'espère,

Séléna d'Alaric.

Pendant que les mariés lisaient la lettre,Ninon sortit de sa besace les cadeaux qu'elle avait prévu de donner et les déposa sur la table devant Kachi et Joran:

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Tigalia

En retard....non pire que ça !

Au grand galop sur sa jument, Tig détalait pour se rendre au mariage de Joran et Kachi.
Elle ne serait jamais à tant pour la cérémonie.
Son devoir de prévôt l'avait affreusement retardée.

Tout le monde était en train de féliciter les tourtereaux quand elle arriva sur place.
Elle confia sa monture à un jeune garçon et se faufila discrètement dans la foule.
Elle se dirigea tant bien que mal vers ses amis jeunes mariés

Félicitation à vous deux ! heu..je suis vraiment désolé d'arriver si tard ...pardonner moi.

Elle les bisouilla bien fort

Je vous souhaite d'être très heureux..

Tig fouilla dans ses poches, sorti deux bracelets de cuire parfaitement identiques et en tendis un à chacun.

Je sais que c'est vraiment pas grand chose mais bon. Sinon je peux aussi vous faire un Lasser passer pour votre lune de miel

Tig rigola de bon coeur
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Joran.

Le vieil homme n'eut aucun mal à reconnaitre la jeune femme qui le prit par le bras, pour l'aider à regagner sa grotte. Il posa sa main sur la sienne et marchant avec peine engagea la conversation.

Tu as ressenti que c'était l'heure n'est-ce pas ? Tu savais qu'il était temps de parler toi et moi. Tu as l’instinct des Ascazan. Emmène-moi jusqu'à ma tanière et ne marche pas vite les forces me lâchent. Veux-tu ?

Ton frère a besoin d’être canalisé, il a besoin de toi et de sa femme. Vous devez rester une famille unie, un clan face à l’adversité, face aux attaques. Moi je vais partir bientôt, il ne doit pas le savoir. Il puise sa force dans ses proches, dans l’amour qu’il leur donne et qu’il reçoit d’eux n’oublie pas cela.

Ils avancèrent encore, la nuit était fraiche mais claire grâce a la pleine lune. Le druide s’arrêta à nouveau et releva sa tête vers les yeux d’Anabel.

Il fait des rêves étranges, 100 cavaliers parcourant le comté, il t’en a parlé je suppose ?

Ce ne sont pas des rêves ordinaires, plus des prémonitions. Les runes disent vrai Anabel, ton fils, Lorenzo, il conduira un jour les 100 loups d’Armagnac. Tu dois le protéger, son destin est écrit, ce qu’il fera dépendra de l’éducation que tu lui donneras, rend le bon et fier comme son oncle, donne lui ta force de caractère.

Ils arrivaient juste à la tanière, le vieil homme se coucha a même le sol sur sa paillasse et demanda à Anabel de rester un peu à lui tenir la main…
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Kachina

La nuit avançait. Les torches brulaient toujours ainsi que le feu, éclairant les visages . Les chandelles disposées sur la table par Ana diminuaient lentement. La fête battait son plein.

Ana, mais où était-elle passée, celle-ci ? Kachi interrogea du regard Théa qui lui indiqua les buissons. Ana ? dans les buissons ? Hum !!!
Et le vieux druide , lui, avait disparu.

C’est alors que du bois, sortit une jeune femme, la robe déchirée, ébouriffée et des brins d’herbe dans la chevelure. Morganna qui s’excusait du retard . Arf, les filles d’Armagnac avaient certe le sang chaud mais dans les buissons, il se passait de drôles de choses.

- Peu importe le retard Morganna, le chemin était long depuis Saint Lizier. Je suis heureuse de te voir , merci de nous faire le plaisir de ta présence !

Déjà, un ménestrel s’approchait de la belle et lui jouait une ritournelle. C’est qu’elle avait du succès la mairesse de Saint Lizier.

Kachi continua d’aller de l’un à l’autre de ses convives et posa sa main sur le bras de Nael, retenant un rire quand la jolie jeune femme lui annonça des nuits belles et sauvages. Les mots sonnaient justes à l’oreille de la jeune épousée.

- Hummm ! Nael, si tu savais ! Comme elles sont folles et passionnées nos nuits . Chacun avide d'enchanter l'autre , de l'ensorceler , de lui faire rendre grâce ....! Si tu savais , ma belle !

Bee bavardait avec Cloé qui paraissait bien lasse. Elle piocha dans le sachet de violettes cristallisées , savourant le parfum doux et sucré , et serra dans son autre main le rosaire de nacre offert par son amie :

- Bee, merci d’être venue malgré ta charge de mairesse. Tu te souviens de cette période où nous étions si tristes , toi et moi ? Tu vois, j’ai retrouvé le bonheur à présent et j’espère que toi aussi, tu es heureuse. Je relis encore souvent tous ces courriers que tu m’envoyais pendant mon voyage à Narbonne, ta gentillesse et cette écharpe de laine bleue que je porte souvent !

- Cloé ! Je sais que ces derniers temps, le sort s’est acharné sur toi . Mais cet enfant que tu portes , te rendra le sourire bientôt ma Cloé . Ce rosaire, je le garde précieusement pour notre premier enfant, oui ! Je suis sure qu’il le protègera !

Elle serra les deux jolies blondes de Lectoure, dans ses bras. Revivant tous les bons moments partagés .

Là bas, un peu à l’écart , quelle ne fut pas sa surprise d’apercevoir Touc claquer des bises à Celya . Celya , qui avait aimé Joran avant elle, qui avait partagé avec lui, sa jeunesse tourmentée. Kachi songea un instant à lui porter une chope de ce vin épicé , en gage de paix et puis elle hésita de peur de blesser la jeune femme. De toute façon, Touc prendrait soin d’elle.

Touc, toujours là quand elle avait besoin. Insolent, intransigeant mais droit et juste. Elle l’appréciait sauf quand il se montrait un peu trop familier avec Joran. Ces deux là s’entendaient comme larrons en foire pour la faire râler.

Ninon arrivait, essouflée. La prétendante à la mairie , avait délaissé les joutes éléctorales pour les honorer de sa présence. Portant avec elle un courrier de Séléna et Fabrizzio.

- Ninon ? Tu sais, peu importe qui remportera le fauteuil de maire . Nous serons tous là pour l’aider. Ce qui compte, c’est notre village. C’est nous tous, ce que nous sommes capables de faire ensemble. Merci d’être venue ! C'est vraiment gentil à toi !
Remercie Serena et Fab et dis leur que je suis aussi heureuse qu’eux ce jour de printemps à Lectoure à la grotte !

Tigalia déboula soudain sur son cheval dans la clairière. Après l'avoir remerciée de sa présence, Kachi éclata de rire lorsque le prévôt lui proposa un laisser passer pour elle et Joran.

Mais soudain , là, elle crut rêver. Jérémy serrait dans ses bras , Noiraude……………………Sa Noiraude, son amie pour la vie comme elles aimaient à s’appeler dans leurs longues missives échangées. Kachi se mit à courir pour la rejoindre, la prendre par les mains , les larmes aux yeux.

- Si longtemps, ma belle chatain clair, si longtemps . Tu m’as manquée, tu sais !
Riant et pleurant , elle la fit tourner dans la clairière.

Elle s’empressa de servir à boire à la magnifique jeune femme, toujours aussi rayonnante, se souvenant d’un fameux lever de coude à Lectoure où elles avaient été opposées…..

C’est alors que Lanceline s’approcha d’elle :

-" Vous etes bien Kachina ? "

Kachi savait que son amie avait perdu la mémoire.
Ne voulant pas la perturber davantage, elle prit le cataplasme d’orties que lui présentait la jeune femme blonde. Celui-ci serait bien utile au dispensaire. Est-ce que la jeune femme se souvenait donc, qu’elle s’interressait aux plantes ?
Elle posa sa main sur l’épaule de Lanceline, s’apprêtant à la remercier d’un bisou quand celle-ci lui demanda la permission d’offrir un présent à Joran.

La brune regarda la blonde , jetant son regard émeraude dans celui de celle qui enchantait les tavernes de Lectoure par le son de son violon et fronçant les sourcils hésita un instant.

Et puis dans un éclat de rire, elle lui indiqua Joran, occupé à rire et à boire avec d’autres hommes de l’assemblée, pensant : cet homme est à moi, à présent.

- Un présent au marié ? Hum, oui ! oui ! Pourvu qu’il ne s’agisse pas d’un baiser …. Oui, tu peux , ma douce Lanceline !

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Paquerette

Paquerette était venue dans le bois très tôt dans l'après midi. Elle ne savait pas exactement où se situait la clairière dont lui avait parlé Kachina mais, même en début d'après midi, elle ne pouvait la manquer. Joran était là, entouré d'une horde de personnes qui, sous ses ordres, la transformaient en un lieu magique.

Elle était restée là, rêvant de la cérémonie qui se préparait, rêvant de celle qu'elle devrait vivre bientôt, dès que Phil serait rentré.

Paquerette vit arriver les amis de Lectoure, des personnes qui venaient aussi de Saint Bertrand et qu'elle connaissait moins... Elle repensa à Ecli. Le vant les yeux, un souffle d'air plus sombre passa au dessus de la clairière. Paq sourit, l'ombre d'Eclipsel qui venait au mariage de son amie ? Les tavernes sans Ecli et la descente de Lectoure... ce ne sera plus jamais pareil !

Puis vint ce vieux druide... L'eau, le feu, l'éther... C'était toute la nature qui semblait respirer au travers de ces deux êtres dont les regards s'accrochaient, se brûlaient, se caressaient.
Le vieux druide les unit dans la clairière. La lune scintillait comme un diamant, laissant tomber sur la cérémonie une lumière diaphane, froide et resplendissante, qui éclairait les visages en adoucissant les traits de chacun.

La cérémonie terminée, les amis entourèrent Joran et Kachina dont les mains unies ne se quittaient plus. Paquerette comprenait bien cela. Rien ne valait le moment où elle glissait sa main dans celle de Phil et la légère pression de celui ci sur ses doigts, la pression qui les unissait quoiqu'il arrive.

Près de l'autel, Paquerette vit le druide s'appuyer, fléchir... alors que la troupe allait vers la longue table dressée. Elle se releva vivement, s'approcha. Mais le vieil homme essoufflé lui fit un signe de tête négatif et lui lança un coup d'oeil péremptoire pour la renvoyer vers la foule. Paquerette s'arrêta, lui sourit, s'inclina et repartit pour trouver Kachina et Joran. Pas facile au milieu de tout le monde. Joran, après sa diatribe, venait de tirer Kachina sur la table.

Elle paraissait gênée mais qu'elle était belle ainsi, sa peau reflétant la lune, ses joues rosies par l'émotion, son regard enflammé par l'amour.

Quand elle redescendit sur la terre, Paquerette s'approcha et lui tendit ses fleurs.

Ma chère Kachina, Phil n'est pas encore rentré et il ne pouvait pas être là mais il m'a bien dit de vous transmettre ses amitiés et de t'embrasser de sa part.
Nous avons choisi de vous offrir ces fleurs. Elle lui fit un clin d'oeil. Ce sont des gueules de loup. La gueule de loup est une fleur au langage mystérieux et explosif. Suivant sa couleur cette fleur est le symbole du désir ou celui de la séduction.
Quand elle est blanche, elle exprime un désir d’amour impatient à la personne aimée. Elle dit :
”Si tu ne sais pas quoi faire de tes mains, transforme les en caresses sans attendre demain. Je compte les minutes qui nous séparent car tout le reste n’est rien sans toi."

Quand la gueule de loup est rose, elle exprime ton désir de séduire la personne aimée. Elle lui murmure : ”Lorsque tes yeux me parlent, c’est mon corps qui t’écoute. Lorsque nos corps se mêlent, il ne fait jamais nuit mon amour”.

Et quand elle est violette , elle chante le désir de ton amour à la personne aimée : ”Le soleil de ton amour brûle ma chair et gonfle en moi des fleuves de désirs. Pour aller au bout de nos désirs il faut aimer plus que le plaisir”.

Il ya des gueules de loup jaunes aussi, je ne crois pas que celles-ci parlent, elles brillent et reflètent le soleil qui luit dans les yeux des êtres qui s'aiment.

Ces fleurs, replantez les autour de votre maison, que vous soyez toujours entouré de cet amour que l'on a découvert à Lectoure quand vous vous êtes rencontrés et qui ne vous quitte plus. Ma chère Kachina, longue vie à votre amour.

Bisac

Bisac était décidement bien en retard. Il venait d'envoyer une proposition d'article à son rédac'chef à l'AAP et sans voir l'heure passer il n'avait pas pris garde de son retard. Le journaliste avait passé une une tenue de circonstance afin de paraitre des plus élégant.

Lorsque Aymeri eut rejoint la clairière et les convives, il s'avanca et souriait, saluait les personnes qu'il reconnaissait. Il reconnut enfin la marié parmis les convives, Bisac s'approcha puis interpella Kachina.

Bonjour mon amie, je suis désolé mais me voila en retard. Tenez, je vous ais apporté un petit présent. Il s'agit d'un assortiment de patisserie préparées par un des meilleurs patissiers d'Auch, c'est un ami à moi. Puissiez-vous, avec votre fiancé, vous régaler.

Les patisseries étaient présentées dans un petit coffret.

Celya.

Dans ses songes regardant la fête qui battait son pleins. Décidément il y a des choses qui ne changeront jamais à part d'autres....

Sursaute à un cri si proche de ses oreilles, souplesse et agilité un quart de tour prête a planter celui qui hurle à la maréchaussée, geste brusque qui s'arrête net.

Bon dieu Parrain !!!!
Tu veux mourir !!!!!

Elle se mit à rire quand elle reconnu l'homme qui ose venir la voir lui claquant à son tour deux grosses bises bien chaude. Mais en rajoutant une louche en le serrant dans ses bras laissant son cuire craquer sous cet étreinte.

Comment vas tu ?
Décidément on ne peut passé inaperçu avec toi

Elle regarde intensément l'homme qui ne lui a jamais fait faubond, c'était un réelle plaisir de le voir, ravivent un peu son coeur aussi noir que la nuit.

T'inquiéte je vienderai un jour, je suis pas loin de Sbc, je fais une petite pause dans une ville non loin.
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--Noiraude.

Les festivités battaient leur plein dans la clairière. Les invités se pressaient pour féliciter les jeunes mariés.
Noiraude était toute en joie de se retrouver parmi eux.

Un boulet de canon vint bientôt lui sauter dans les bras et la serré à l'étouffer.
Jérémy son petit frère de coeur l'accueillait comme à son accoutumé et Noiraude répondit à son étreinte heureuse de revoir si joyeux.
Elle n'eut guère le temps de lui parler que la mariée remplaça bientôt Jérémy dans ses bras.

- Oh ma Kachi toi aussi tu m'as manqué,tu es magnifique et rayonnante, je te souhaite tout le bonheur du monde.

Je vois enfin à quoi ressemble ton Joran, je vois que tu ne mentais pas dans tes pigeons.
Sois heureuse ma belle,le bonheur tu la enfin trouvé .

Après une ronde folle ,où toutes deux riaient et pleuraient à la fois,Noiraude se remit de ses émotions en buvant le verre offert par sa Kachi.

Cl0e

Tiens, une autre blonde familière. Noiraude était enfin arrivée. Un large sourire éclaira le visage de la future mère, assaillie par de vieux souvenirs, de tous ces bons moments passés. Comme cela lui semblait loin.
Elle se leva pour aller rejoindre la blonde, interceptée par Kachina qui la remerciait pour les présents, et continua son chemin jusqu'à retrouver la mainoise. Enfin, elle ne l'était plus depuis longtemps, mais pour Cloé, c'était du pareil au même.

- Noiraude ! Oh comme je suis contente de te voir ! Tout ce chemin que tu as dû faire, tu dois être épuisée ! Comment vas-tu ?

Elle l'aurait bien volontiers serrée dans ses bras, mais son ventre arrondi présentait un obstacle quelque peu important. Elle y jeta un oeil, puis regarda en direction du vieil homme, si vieux qu'on aurait dit qu'il commençait déjà à se décomposer. Elle réprima un frisson, et reporta son attention sur sa vieille amie.

- Alors, tout se passe bien là haut ? Raconte-moi, depuis le dernier courrier, les nouveautés !

Et, cherchant Bee du regard, elle souriait, un vrai sourire cette fois. Ah qu'il faisait bon de retrouver de vieux amis. Comme tout était plus simple avant... Maintenant, c'était compliqué, triste, difficile, et elle avait l'impression d'être trahie de tous côtés, traitée comme une paria par ceux qui disaient la soutenir.
Ah la vie ...
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Anabel

La grotte du sage n'etait pas loin et pourtant le chemin lui parut une éternité. Anabel écouta sans broncher le vieil homme, le conduisant à son refuge, plus préoccupée à le soutenir, lui éviter une mauvaise chute, qu'à ses dires.

A sa demande de rester près de lui, elle acquiessa simplement de la tete et se posa sur le sol.

Ce n'est qu'à ce moment, repassant ses paroles qu'elle en comprit l'intensité et le sens.
Oui, elle avait senti l'appel, oui elle soutiendrait son frère, elle savait ses doutes et ses espoirs, elle connaissait l'homme joyeux et sombre à la fois.
Elle ne lacherait pas sa main, toujours il pourrait s'appuyer sur son épaule.

Lorenzo entre ses jambes s'amusait avec des cailloux près de la couche du vieillard.

Les rèves de Joran, évidemment elle les avait entendu. Elle souleva, alors, son fils à bout de bras, plongeant son regard dans celui de Lorenzo et y aperçut pour la première fois une etincelle, un éclair plutot, alors que sa mère l'otait, de ce fait, à son jeu.

A la tete de 100 loups ? Lorenzo ? Mon... Lorenzo ? L'idée d'un futur dangereux pour son enfant l'effraya un peu, elle posa une main légère sur celle du druide, mais si c'etait son destin, oui elle le protegerait envers et contre tout, sans faille.

Dans la grotte silencieuse, les bruits de la fête leur parvenaient etouffés et Anabel, assise face à l’entrée de la grotte depuis un long moment, regardant le vieux sage les yeux clos, pensant que le vieil homme s'etait endormi, jeta un oeil à l'exterieur, il lui faudrait regagner les hotes, certains devaient se demander où elle était passée.

Son sang se glaça, d'un coup, là, à quelques pas de l'entrée du refuge, un loup... un loup blanc qui les observait et se mit à hurler à la lune.

Apeurée, Anabel serra plus fort la main du sage, elle était froide....
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Aubade

Aube arriva en courant, essoufflée suivie de près par son époux.

Ça y est on arrive c'est par là j'entends les musiciens !!

Arrivée dans la clairière, elle chercha du regard les mariés parmi la foule.
Elle aperçut avec bonheur et joie ses amis qui étaient également venus pour la fête, des amis qu'elle n'avait pas revus depuis bien longtemps. Cela lui fit chaud au coeur.

Elle jeta un coup d'oeil sur l'endroit grandiose que Kachi et Joran avaient choisi pour se marier. C’était magnifique, endroit empreint de sérénité, de force aussi, de mystère, un peu à l’image des époux.

Elle vit enfin Kachi et Joran absolument magnifiques et radieux, comme s’il y avait une aura autour d’eux.

Elle s’approcha parmi toutes les personnes venues les féliciter et leur donna un parchemin

Aimer pour toujours
S’aimer sans compter les heures qui courent
S’aimer pour toute la vie
S’aimer et se dire enfin oui

Le mariage est tellement beau
C’est le plus grand cadeau
Le cadeau de l’amour
Qui est plus fort chaque jour

Les amoureux s’embrassent tellement
Pour se montrer leur sentiments
Qu’on est heureux en les voyant

Et encore plus heureux quand ils se marient
Et ce beau sourire quand ils se disent oui
C’est un magnifique instant
Que l’on aimerait toujours présent

L’amour au plus profond du cœur
L’amour qui comble de bonheur
L’amour pour toujours
Dans les bras de son amour

Je vous souhaite tout le bonheur que vous méritez. Soyez heureux, vous l’êtes déjà, je le sais, mais soyez heureux toute votre vie. Vous êtes mes amis et le resterez toujours.

Puis elle tendit une branche qu’elle tenait à la main et où deux colombes vinrent se poser.

Je vous offre mes deux colombes pour qu’elles vous portent bonheur, que vous soyez purs, fidèles comme elles. Je ne les amènerai pas avec moi puisque je m’en vais pour quelques temps. Elles n’ont jamais été en cage, elles sont libres mais reviennent toujours. Elles ne se séparent jamais, comme ceux qui s’aiment. Alors elles sont à vous, je ne pouvais les donner à d’autres que vous deux car je les aime comme je vous aime.
Mon cœur est triste de partir et de vous laisser mais ainsi va la vie. Grâce à ces deux douces colombes, je serai toujours près de vous.

Aube les embrassa bien fort en retenant ses larmes.

Et maintenant que ce jour soit un jour empli de bonheur et de joie pour vous et pour tout le monde !!!!! Amusons nous !!!!!
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Anabel

Dans un reflexe maternel, elle avait pris son enfant contre elle et s'etait reculé plus au fond de la grotte.

Elle regardait à présent le druide immobile, entre les parois de la montagne, il ne restait plus que la dépouille d'un vieillard usé, ses dernières paroles resurgir, des conseils encore des conseils, pour son fils et puis quoi d'autres encore ?

Ah oui ! Joran ne doit pas savoir, pas savoir ? Et comment allait elle sortir d'ici avec ce loup dehors sans appeler à l'aide.

Dans la penombre de la grotte, elle cherchait une arme, un baton,quelque chose pour faire fuir l'animal, elle ne voyait rien qui puisse faire son affaire. Du bout de sa botte, elle souleva une peau, un coffret s'y cachait.

Elle s'accroupit aussitot et voulut l'ouvrir mais la serrure l'en empecha, elle posa Lorenzo au sol et se mit en quete de trouver la clé à taton.
Sur le sol terreux, elle sentit le metal froid et s'empressa d'essayer la clé, un tour, deux tour et le coffret libéra son secret devant les yeux ecarquillés d'Anabel.
Un pommeau d'épée, un simple pommeau de fer et de bois mélés.
La jeune femme ne comprennait pas l'interet d'enfermer un tel objet mais le glissa dans sa poche, il était suffisament lourd pour le jeter sur l'animal et le faire fuir.

Elle se retourna et apercut avec effroi son fils rampant passer le seuil du refuge. D'un bond, elle le rejoignit, l'attrapa et chercha du regard le loup.
Avait elle revé ? Le loup blanc s'etait évaporé.

Un dernier coup d'oeil au sage et elle reprit le chemin de la fete un peu perturbée par les evenements.
Elle passa à coté de sa charrette qu'elle avait laissé à l'écart dans la journée et se rappela du sac de farine, elle vérifia qu'il s'y trouvait encore, ainsi que ses présents cachés sous une couverture et courut jusqu'à la clairière.

Pfiou que de monde ! d'autres étaient arrivés pendant son absence , qu'elle alla embrasser tout à tour.
Un petit coup d'oeil au couple juste marié qui se mangeait des yeux, elle s'approcha de Théa, lui murmura à l'oreille et attendit sa réaction d'un grand sourire amusé.
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Amolon

A peine sortit du monastère, qu'Amo apprend le mariage Joran et Kachi. Il se prépara en vitesse chez lui, s'habillant simplement car il ne comptait pas être vraiment présent, il allait essayer d'être le plus discret possible, ne voulant pas se montrer, il ne voulait surtout pas faire part de sa déprime total.

Il alla ensuite au lieu du mariage et regarda ensuite au alentour un endroit ou il pourrait voir sans être vu, cette endroit qu'il trouva sans difficultés.

Il alla dans un coin et s'y assit. Il regarda ensuite les personnes déjà présente, bien sûr toujours les même, la petite bande de Sbc.

Kachina

”Si tu ne sais pas quoi faire de tes mains, transforme les en caresses sans attendre demain. Je compte les minutes qui nous séparent car tout le reste n’est rien sans toi."
”Lorsque tes yeux me parlent, c’est mon corps qui t’écoute. Lorsque nos corps se mêlent, il ne fait jamais nuit mon amour”.
”Le soleil de ton amour brûle ma chair et gonfle en moi des fleuves de désirs. Pour aller au bout de nos désirs il faut aimer plus que le plaisir”.

Elle écoutait Paquerette lui conter le langage des gueules de loup, revoyant ce soir à Lectoure, où elle avait rencontré Joran. Les mots parfois vous portent et racontent ce que vous ne savez pas formuler. Les paroles de Paquerette étaient belles. Elle prit ses mains dans les siennes :

- Paq, n'oublie pas de saluer Phil pour moi. Dis lui que je n'ai jamais oublié cette soirée à Lectoure lorsqu'il a percé le tonneau et qu'on a tous pris un bain de mousse. Mais votre mariage ? Vous en avez fixé la date ?

Mais déjà Aymeri , leur offrait un coffret de patisseries en provenance d'Auch. Un instant, elle fut tentée de lui voler sa plume sachant qu'il préparait un article à sa façon sur leurs noces. Elle se contenta de le remercier affectueusement de son présent, de sa présence et tendit quelques douceurs à Joran.

Cloé avait accaparé Noiraude , heureuse de la revoir. Peut-être toutes deux parlaient -elles de ce jour où elles avaient nettoyé à fond l'abreuvoir ou Brasigun aimait à ..................Un air de ce temps là, celui que Kachi chantait toujours en taverne au désespoir de Cloé , tavernière de l'époque, qui n'en pouvait plus de la voir rabacher toujours la même rengaine, lui revint en mémoire .

Noiraude se pencha alors, vers elle, plongea son regard malicieux dans le sien :

- Je sais enfin à quoi ressemble ton Joran !

- Oui, ma belle chatain clair, t'as vu , magnifique non ? Tout à fait le genre qu'on rêvait d'enfermer dans notre donjon , tu te souviens ? Mais , pas touche, pas question de lui arracher un seul de ses cheveux pour ta collection !

Kachi se pencha pour lui murmurer à l'oreille.

- Tu m'as appris toi même qu'on ne touchait pas au casse-croûte des amies
Et cet homme là, c'est un festin de choix, digne d'une reine. Même quelques miettes de lui, je prendrais volontiers !

Aubade leur tendit enfin un parchemin avec un beau poème d'amour et elle leur offrit deux colombes. La jeune femme semblait un peu triste.
Kachi se promit d'en apprendre un peu plus sur cette ombre dans le regard de son amie.

- Bien sur qu'elles resteront libres, Aub, on ne met pas un oiseau en cage. Ses ailes sont faites pour voler. Nous prendrons soin d'elles.

Elle embrassa ses amies et s'éloigna un instant de la fête. Un peu à l'écart se tenait Amo. Elle savait le jeune homme blessé . Comment trouver les mots qui réconfortent. Que dire à celui qui a perdu l'amour , quand on est soi-même comblé et aimé. Elle posa juste sa main sur le bras de son ami.

- Amo, tu sais. La vie donne et puis reprend et un jour elle redonne. N'oublie pas. Continue ta route. Nous resterons tes amis !

La jeune épousée tendit une chope d'hydromel à Amolon.....
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--Noiraude.

Noiraude fut bientôt rejointe par son amie Cloé. Qu'est ce qu'elles avaient pu taquiner les gens lorsqu'elles se retrouvaient ensemble en taverne.Cloé c'était retrouvée veuve bien jeune, pas longtemps après leur mariage mais Simonin . Mais avant de disparaitre il lui a laissé un précieux cadeau.

Noiraude lui caresse tendrement le ventre

- Et bien dit donc ca profite,tu dois bientôt être à terme comme tu es faites là ou alors ce sont des jumeaux.

- Oui le voyage à été long mais j'ai fait une sieste avant la cérémonie, et seule.

Rit en terminant sa phrase

- Je savais que tu allais me poser la question alors j'anticipe.

Lui murmure plus bas :

- Mais saches que j'ai un homme dans ma vie, je n'ai sais plus si je t'ai parlé de mon poète Transyx, il est berrychon et va venir s'installer avec moi en flandres.

Reprenant un timbre de voix normal :

- Sinon je suis toujours à la maréchaussée et nous avons fêtés les un an de mariage d'Hida et Toka !
Et pas la peine de grimacer hein ?
Et toi toujours dans la politique?

--Minuit

Le chat est couché , étendu de tout son long, contre Manon, endormie dans la charrette.
La petite fille épuisée par tant de danses et d'émotions repose, tranquille , couverte d'une courtine .

Lui, regarde tous ces humains rassemblés.
Les flammes des torches le fascinent. Il suit de ses yeux d'or pailletés, les ombres dessinées par le feu.

De temps en temps il lève la tête et jette un oeil sur les deux colombes qui le narguent sur la branche du vieux chêne.

Il n'a pas eu son lait, pas eu de caresses aujourd'hui, mis à part celles de Manon.
Kachi l'a oublié , dédaigné, lui le plus beau matou de Saint Bertrand.

Un instant, il s'attarde sur cette blonde là bas, cette Cloé. Comment s'appelait déjà plus cette chatte blanche qui l'accompagnait partout ? Stella , non ?
La minette était plutôt bien roulée , mais un peu guindée.
Elle avait refusé ses avances, se contentant de l'aguicher par des oeillades coquines. Pffffff !!!!
Il aurait bien mêlé son pelage noir avec le sien couleur de neige......
Mouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaou !

Mais, par Bastet, qu'ils sont bruyants tous ces humains, il ne perçoit même plus le cri des hiboux. Alors, il repose sa tête dans le cou de Manon et il se love au plus près en ronronnant.

Amolon

Accroupi dans son coin, regardant les autre célébrés une chose qu'il aurait lui aussi voulu faire, Amo patiente, il était la sans l'être, il était la physiquement mais pas mentalement...

Il vit Kachi arriver vers lui l'air joyeux, heureux.

- Amo, tu sais. La vie donne et puis reprend et un jour elle redonne. N'oublie pas. Continue ta route. Nous resterons tes amis !

Amolon lui répondit sereinement, le regardant dans les yeux :

Je sais Kachi, mais comme tu dois le savoir toi aussi, quand la vie reprend, cela fait mal, surtout quand l'on se sens coupable de cette situation. Ma route pour l'instant n'a pas de direction, je la laisse allée ou bon lui semble.
Je l'espère Kachi qui nous resterons amis...

Amo prit la chope et la posa a côté de lui après avoir bu une gorgée :

Merci Kachi, cette hydromel est succulent.

Bee.zee

Déçue. S’il existait un mot pour caractériser son état d’esprit à ce moment précis, déçue aurait été le plus approprié.

Assise aux côtés de Cloé et de son ventre proéminent, la lectouroise ne perdait pas une miette de la cérémonie. Les mains posées sur sa robe, un œil jeté régulièrement à la besace qui contenait le cadeau destiné à la mariée, Bee suivait d’un regard amusé le défilé des invités retardataires se frayer un chemin et s’installer pour suivre au plus près les paroles du druide et des amoureux. Se jugeant à une distance plus que respectable du vieil homme qui tenait le rôle du marieur, la jeune mère qu’elle était se félicitait d’avoir laissé Roxanne aux bons soins de Georgia. Pas que le visage du druide ne lui inspirait pas tendresse et confiance, mais…. son visage, tout droit sorti des vieilles légendes contées dans sa jeunesse par ses aînés pour l’effrayer, aurait surement inspiré à Roxanne des vocalises de peur.

Quelques mots échangés sur leurs sentiments éternels, leur amour incontestable et donc incontesté. La pudeur de leur témoignage n’avait d’égal que la faim qui taraudait la blonde –la violette, c’est bon, mais ça cale pas. Le temps de se lever en catimini, de piocher discrètement dans un plat de fruits secs, de retourner à sa place aussi incognito qu’elle l’avait quittée quelques secondes plus tôt, et c’était fini. La messe était dite. Enfin… tout est relatif. La fête commençait, et sa Blonde d’amie se levait déjà pour apporter ses présents de valeurs à la mariée. Bee les perdit de vue, mais ne douta pas un instant que les marques d’amitié que renfermaient les cadeaux de Cloé seraient saluées immédiatement de chaleureux remerciements.
Du haut de sa solitude momentanée, elle aperçut un cercle de pierre, dissimulé à sa vue depuis le début du mariage par les invités. Ces derniers s’éparpillant, ou s’agglutinant autour des mariés –au choix- Bee pu à loisir observer cette drôlerie. Etant curieuse et ouverte d’esprit, elle comprenait tout à fait le choix de ses amis de se lier dans le cadre d’une cérémonie menée par un druide. Seul le désir de célébrer leur amour comptait surement à leurs yeux, et cela, Bee pouvait ô combien le comprendre et l’approuver. Mais elle restait cependant sceptique. L’Aristotélicienne et baptisée qu’elle était tordait quelque peu du nez devant ses pratiques. L’échange d’anneaux, copié à la noce religieuse, ainsi que le partage du nom. Cela était-il reconnu officiellement ? Pourquoi ne pas vouloir démontrer leur amour aux yeux de tous, ainsi qu’à ceux de Dieu ?
Se décidant à considérer cela comme des épousailles particulières qui, si elles trouvaient grâce aux yeux des amoureux, n’avaient pas à être contredites, Bee se leva rejoindre ses connaissances et amis.
S’approchant, à la suite de sa marraine, de Kachina, laquelle n’avait pas osée lui accorder un mot depuis leur arrivée, ce qui n’avait pas mis Bee dans les meilleures dispositions possibles, elle retira machinalement une feuille venue se glisser dans le col de la magnifique robe de la Blanche, et tendit une chope de lait à cette dernière.

La Bourgmestre de Saint Bertrand les interpella pour rallumer le souvenir d’anecdotes communes, de petits moments qui rappelaient à Bee un passé qu’elle tentait d’occulter pour la majorité. Son cœur grimaça au rappel de sa tristesse qu’elle conjuguait toujours au présent, tandis que Kachina semblait, par son bonheur qui irradiait de tous les côtés, ravivait des blessures pas encore cicatrisées. Le couteau remué dans la plaie. C’est une douleur à laquelle on s’habitue de moins en moins, le temps égrainant un chagrin que l’on voudrait effriter.

Ah ! Kachi ! On doit t'appeler Kachina de Nulle part maintenant ?
Je me rappelle encore très bien de ces lettres, oui. Tu les as encore ? Et l’écharpe également ? Tiens, en parlant tissus et chiffons…

Un sourire franc fut adressé à la jeune mariée, et son cadeau tendu par des mains légèrement engourdies par le froid.

Je vous souhaite beaucoup de bonheur, prenez soin de vous.

Quand la Brune ouvrirait le paquet, elle découvrira une longue cape en peaux soigneusement travaillée, et bordée de fourrure de renard.

S’apercevant un peu tard que sa Cloé était partie se faire cajoler par Noiraude, Bee reporta son attention sur Kachina, se promettant que la châtain n’échapperait pas à une grosse bise.
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Cl0e

Elle sentit alors un petit tiraillement quelque part entre ses omoplates, et se retourna, sourcils froncés, pour s'apercevoir que ce n'était que Bee qui laissait une feuille tombée. Ses sourcils se relâchèrent et la blonde la remercia d'un sourire serein. Oui, elle était sereine, bien entourée, Dieu que ça faisait du bien. Tout comme le lait, qu'elle prit avec plaisir.

- Oh, merci ! Mais où es-tu allée le trouver ? Je n'en ai pourtant pas vu. Ah, que ferais-je sans toi.

Elle savoura cette chope de lait. Que les plaisirs simples étaient les meilleurs !
Et alors qu'elle retrouvait avec grand plaisir son amie, elle fit un geste qui décontenança la blonde.

- Noiraude ... je ... tu es la première à faire ce geste... Simonin - paix à sa belle âme -, n'en a pas eu le temps, malheureusement.
Mais j'ai l'intime conviction que ce ne sont pas des jumeaux. Il semblerait juste que j'en sois à un stade plus avancé que ce que je croyais. Nous verrons bien ...
En tout cas, je suis contente de te savoir heureuse. J'aimerais bien rencontrer ton poète un jour, je n'en avais pas entendu parler non, mais je referai certainement un voyage dans le Nord. Je dois avouer que ces froides contrées me manquent.

Comme exigé, la blonde s'efforça de ne pas faire sa moue, et se mordit plutôt les lèvres, avant de continuer. Non, elle n'était pas amie avec ce couple, mais c'était du passé. Au moins une chose qu'elle ne regrettait pas.

- Prévôt ou pas encore ? Désolée, je pouvais pas m'empêcher de demander.

La blonde sourit, de bien meilleure humeur, et taquine. Voilà qui faisait longtemps. Les sarcasmes avaient été relégués au placard, du moins pour le moment. Elle était bien décidée à profiter un peu, et Noiraude y contribuait grandement.
Elle ne pu cependant pas s'empêcher de grimacer quand son amie lui demanda où elle en était, elle.

- Non, je n'en suis plus. On ne veut plus de moi, même plus en fond de liste. Foutus brigands. Ils ont gâché ma carrière. Au moins je sais sur qui je peux compter ou pas. Dingue comme ce genre d'évènements permet de faire le tri.
Tu n'as pas vu, j'ai même droit à un procès, à verser un don et faire des travaux d'intérêts généraux. A la mine. Dans mon état. Oui, oui, tu peux rire, c'est ce que moi-même j'ai choisit de faire. Une femme enceinte à la mine. Une veuve et mère célibataire à qui l'on réclame de l'argent alors qu'elle œuvre depuis des mois et des mois pour le Comté. Le monde est fou !
Mais j'ai eu de bonnes surprises, et des gens justes m'ont proposé leur aide. Heureusement qu'il y a des gens bons. Sinon je ne sais pas dans quel état je serais.
Mais je continue de m'occuper des affaires du village quand même. Je crois que je m'ennuierais sinon. Je me suis trop habituée à la gestion du village, et voir cette lueur de gratitude dans le regard des villageois, ça me fait avancer. D'ailleurs, j'en ai fait ma devise : " Je ne suis pas un parti, sinon la sainte et juste cause qui soutien mon royaume".

De loin elle aperçut le présent de Bee, et regarda la fourrure avec envie. Qu'elle était belle ! Et bien, avec telle cape, kachina pouvait prétendre à un titre de noblesse. Du moins en avait-elle l'étoffe, littéralement parlant. Une si belle cape, ça vous changerait presque une personne.
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Zabou83

Zabou debout à l'orée de la clariere observait ce qui se passait... Souriante, elle repensa aux mots que lui avait glissé Kachi à propos du printemps..Aucune d'elles n'avaient oublié....
Zabou recula de quelques pas afin de se trouver dans l'ombre des arbres qui bordaient la clariere, se preparant a reprendre le chemin du retour...

Kachina

" - Ah ! Kachi ! On doit t'appeler Kachina de Nulle part maintenant ?
Je me rappelle encore très bien de ces lettres, oui. Tu les as encore ? Et l’écharpe également ? Tiens, en parlant tissus et chiffons…"

Elle avait retrouvé Bee, parmi les nombreux invités, aux côtés de Cloé et Noiraude. Les étoiles avaient déserté les yeux de la jeune femme, ces étoiles qui brillaient le soir ou Piot, lui avait demandé sa main. Comme c'était loin et proche à la fois....

Elle répondit en riant :

- Tu m'appelles Kachi, Bee, comme avant........., ça suffira.
Mais, tu sais, s'il est de nulle part, il est fait pour moi et il m'a donné son nom . Je suis Kachina d'Ascazan , à présent et j'en suis fière, si fière , Bee !

Et oui, j'ai conservé ces lettres et l'écharpe aussi. Précieusement Bee ! Elle me tient chaud dans le froid de l'hiver.

Tu te souviens quand tu m'aidais à coudre cette robe en taverne ? Les points que tu m'enseignais patiemment ? Tu étais une des meilleures tisserandes de Lectoure......Tu..............

Mais déjà, Bee la faisait taire en lui tendant un paquet, que Kachi ouvrit , fébrile. Elle découvrit une magnifique cape en peau , bordée de fourrure de renard.

Sans attendre, elle s'en drapa, s'emmitoufla dedans, appréciant la caresse de la peau sur elle, la douceur de la fourrure, qui la protégeait du froid de la nuit . Elle serra Bee dans ses bras et la remercia chaleureusement...

Zabou semblait déjà vouloir partir , là bas dans la clairière. Sur que Capoune avait trouvé un nouveau livre pour terminer la nuit......Tous ces moments, ces instants de joie et de partage....Qu'il était bon de s'en souvenir...

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Anabel

Ca riait, ça dansait, ça buvait et ripaillait dans tous les coins, Anabel s'approcha de son frère et lui posa Lorenzo, qui avait fini par s'endormir, dans les bras.

Pff !! Joran il devient lourd ton neveu ! Prends le un peu que j'aille danser aussi.

Elle ne lui laissa par le temps de protester que déjà elle s'éclipsait, suivi de près par Théa, toutes deux, ricanant comme des garnements.
Sautant dans la charrette d'Ana, Thea qui s'etait muni une grande coupe vide, la plongea dans le sac de farine pour la ressortir pleine à ras bord.
Ana se chargea des cadeaux qu'elle dissimula sous une couverture.

Pff mais quelle idée saugrenue de choisir un cadeau si encombrant !!

Bon Théa ! je réunis Kach et Joran pour leur offrir ça, tu restes derrière moi pour cacher la coupe et pendant qu'ils déballent... hop !

Riant comme deux chipies, elles revinrent bien vite à la fete, Théa cachant la coupe du mieux qu'elle pouvait et Anabel portant ses presents camoufflés sous le tissu. Elles s'avancèrent vers Joran et firent un signe à Kachi de se rapprocher.

Ma belle Kachi, Joran, ces modestes présents juste pour vous dire que je vous aime

Ses bras tendus pliaient sous le poids.

Arf ! mais depeche toi Joran ! c'est lourd !

Envoyant valdinguer la vaisselle devant eux, elle posa le tout sur la table en soufflant.

Alors qu'ils otaient la couverture, Ana piocha dans la coupe de pleines poignées de farine qu'elle leur jeta par dessus et Théa dans un geste de vouloir lancer la coupe, les saupoudra, elle aussi, dans un rire qui fusa par dessus la musique, maculant de poudre blanche leurs beaux cheveux bruns.

Regardez vous et aimez vous jusqu'au temps où vos cheveux auront blanchi ainsi !
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--Noiraude.

Noiraude écouta les déboires de son amie Cloé, le sort s'acharnait sur elle.L'arrivée du bébé allait enfin changer la donne .

Bee venait de les rejoindre.La dernière fois que Noiraude l'avait vu ,Bee attendait son premier enfant et angoissait à l'idée d'accoucher car Noiraude lui avait fait part de son départ proche pour les Flandres et ne serait donc absente pour l'assister dans son rôle de sage-femme.

Elle l'embrassa chaleureusement et regarda le merveilleux présent qu'elle offrait à Kachina.

- Oh Bee tu es toujours aussi excellente tisserante. Cette cape est magnifique.
Et cet accouchement alors? je vois que tu es toujours vivante, tu n'avais donc pas besoin d'avoir peur comme ça.

Rit et la regarde espièglement,elle adorait la taquiner.

La jeune femme pris les main de cloé,Bee et Kachi dans les siennes et les regarda tendrement.

- De nouveau réuni comme avant les filles, il ne manque qu'Eclipsep et Théa,sont-elles là?
Dans toute cette foule je ne les ai pas encore aperçue

Regarde Kachina et tout en lui faisant un clind'oeil:

- Dites les filles avez vous un casse croute en ce moment ?

Hyannos

Il était bien parmi les derniers, mais il sortait d'une longue retraite du fond des bois et il avait eu un certain mal à trouver le lieu de cette cérémonie. Il se contenta donc de déposer sur une table une partie du fruit de sa dernière escapade forestière

Puis il trouva Kachina, vieille amie s'il en est

" Kachina, que de monde pour célébrer votre union, même certains anciens presque disparus sont ici, quel plaisir...
... Je m'en serai voulu d'être absent, et je m'excuse pour la modestie de mon présent"

Il fit donc une grosse bise à son amie heureuse et s'éloigna un peu du centre de la fête
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Hyannos Maître Boulanger à Lectoure
Etudiant en droit et en navigation
Maire de Lectoure

Kachina

Un autre temps, un autre village et un panier de cèpes déposé devant sa porte pour un anniversaire.
Le parfum des champignons de Hyann, raviva quelques souvenirs d'amitié partagée.
Lui qui aimait à fréquenter l'église à sa façon discrète mais oh combien présente, il n'avait pas hésité à venir...

Kachi se hissant sur la pointe des pieds, fit une grosse bise à Hyann, le remerciant d'un sourire .

- Oui, tu vois , Hyann, comme ils sont venus nombreux. J'en suis heureuse, tu t'en doutes !

Kachi serrait précieusement contre elle, le nécessaire à écrire offert par Ana.
Les cheveux recouverts de farine, elle s'empara de la coupe, contenant un reste de farine et la déversa à son tour en riant sur sa blonde belle soeur et sur Théa.

- Ana, Théa ! vous êtes les deux mêmes chipies !

Mais déjà, l'aube pointait le bout de son nez, beaucoup s'étaient endormis ça et là, ivres d'alcool et de musique.
Les yeux de Kachi se posèrent sur Joran, bavardant avec des amis, une coupe à la main.

Mon Dieu, qu'il était beau ! Et comme elle l'aimait !

Kachi cherchait du regard Fantoche, l'étalon de Joran....

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Joran.

Joran avait bu, trop bu. Bien trop bu. Le mariage était presque loin déjà quand l'aube pointait, les invités, en groupe d'affinité, refaisaient le monde ou réinventaient le passé.

Il n'avait que peu profité de sa femme en fin de compte. Elle, toujours accaparée par les gens qui, comme des papillons butinant la plus belle des fleurs, ne la laissaient pas respirer. Joran l'observait de loin dissimulé de son regard, par un dos ou une tête. Tout a coup, il eut une idée. Le clou de ce mariage. Il partit aux chevaux et s'approchant de Fantoche, caressa l'encolure de son ami de toujours celui qui vivait ses aventures, ses coups de cœur, ses coups de sang.

Il sauta sur son dos et se penchant lui murmura :

Cherche-las Fantoche, cherche Kachina !

L'animal redressa les oreilles et partit d'un coup vers la foule d'invités. Joran l'arrêta au milieu de la piste de danse, improvisée et se redressant lança :

Excusez-moi mes amis de troubler ces charmantes discussions, mais j'ai une femme à aimer.

Il talonna doucement Fantoche et arrivant près de Kachina lui tendit le bras pour la hisser derrière lui. S'arrêtant à peine il l'emporta dans le matin blafard en riant.
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Chouquette

chou etait la plus discréte possible mais cela ne l'empechait pas d'avoir des amis un peu partout , des amis a skipp et a elle , et des amis rien qu'a elle .. kachi faisait partie de ses personnes avec qui chou passait du bon temps qui avait toujours un mot gentil pour tout le monde une personne avec qui elle n'avait jamais eu de soucis d'ailleurs mais avec qui chou en avait elle aussi ???, bref kachi faisait partie du monde de chou ... et voila que kachi se mariait ça vous aller me dire c'etait inévitable forcément , il ne pouvait en etre autrement , et bien sur chou etait invitée , elle se demandait en regardant son courrier si skipp etait invité lui aussi ... puis faisant la moue , mmm non surment pas ..

mais chou etait en voyage , elle ne pouvait donc pas se rendre a ce mariage , et cela lui facilitait la tache car elle aimait pas refuser , pis si elle y allait bin skipp serait peu etre pas content ... alors pendant ces longues heures de solitude dans les bois comme elle aimait a faire , elle chercha a faire une couronne , certaines saisons etaient difficile pour offrir une couronne de fleur et cette saison la en etait une , les fleurs etaient tristes et toutes fanées , avec des couleurs maussades , seules les feuilles des arbres pouvaient encore offrir de jolis couleur , alors chou tressa une couronne de feuille , de marron , de roux , de jaunes , les couleurs de l'automne .. soigneusement emballé dans une sorte de papier marron , elle retourna au village et trouva un jeune homme fort bien sympathique a qui elle donna mission de porter le paquet a sbc a la mairesse ou ancienne mairesse elle ne savait pas bien si le mandat etait fini , elle griffonna rapidement un mot de son ecriture hesitante ...

felicitations et bonheur kachi .
chou

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Kachina

Les bras noués autour de Joran, elle se laisse emporter, heureuse, saluant une dernière fois tous ses amis présents.
Un jeune homme lui tend un paquet qu'elle attrape d'une main , au passage.
Elle reconnait tout de suite la couronne. Une seule est capable de réaliser ça. Félicitations et bonheur. Merci à toi Chou !

Vite, elle la pose sur son front, l'ajuste pour ne pas qu'elle glisse et ainsi parée, vêtue de haillons, frissonnant dans la fraicheur de l'aube, elle pose sa joue contre le dos de celui qui venu de nulle part un jour, a croisé sa route, bouleversant toutes ses certitudes, enflammant son coeur et son corps .

Elle se souvient de ces mots qu'il a couché sur un parchemin à propos de leur rencontre :

Citation:

" Le monde est petit ou c’est le destin qui est tenace je ne saurais le dire.
En tout état de cause, il est des rencontres qui vous marquent.
Il y a des bonheurs qui vous reviennent et vous inonde de leur lumière quand vous n’attendez plus rien.
Il y a des personnes rares qui ont la capacité de voir au delà des apparences, de transpercer toutes les carapaces de leur simple sourire. La jolie brune est de ces personnes là.
Elle s’est approchée de moi et ma saluer, me souhaitant la bienvenue dans sa ville.
Sans chercher à me juger, sans apriori sur ma condition, mes origines ou le but de ma présence en ces lieux, elle m’a renvoyé un peu de sa lumière, me forçant à adoucir mon visage et à la regarder.
Elle a réchauffé mon cœur par de simples paroles, allant même me proposer de rester pour la fête du printemps.
Je ris encore en repensant qu’elle souhaitait m’apprendre la taverniole, cette drôle de danse qui célèbre la joie.

Le temps a repris son cours, j’ai laissé la belle le soir même, prétextant devoir reprendre la route.
Juste un autre visage, juste un soupçon de joie dans mon océan de rage et de haine.

je me disais que mon cœur était mort, que j’allais me consacrer a réparer le mal que j’avais fait a certaines personnes, quand elle est entrée.

Je dois avouer que je ne l’ai pas reconnu tout de suite.
Elle s’est assise et elle a discuté avec les amoureux, moi restant taciturne dans mon coin, écoutant distrait les conversations.
Encore une fois, comme des semaines plus tôt, elle m’a désarmée en proposant de nous apprendre la printaniole autre danse. Sans demander mon avis elle a ordonné que l’on se lève et poussé par Bad, Chris et Kachina je me suis levé et là, tout m’est revenu, Lecoutre cette soirée trop courte, la taverniole.

Je lui ai dit qui j’étais et elle s’est rappelée aussi.Le reste de la soirée, je l’ai passée sur un nuage essayant de me convaincre que l’amour n’est plus fait pour moi, essayant de l’éloigner de moi de peur de la blesser plus tard, de me convaincre alors que mon cœur battait a nouveau alors que mes lèvres appelaient les siennes."

Kachi, se revoit, à l'époque, écrire sur du velin ses sentiments d'alors :

Citation:

" Il est des jours comme ça , où le ciel est plus bleu.
Où on se sent vivant , comme béni des Dieux .

Il est des jours où on prend l’air à plein poumons, où le cœur se réveille et se gonfle de joie.

Il est des jours comme ça……….où la Vie se fait belle…..

Et puis un soir, un homme .Un bref éclair dans la nuit. Une étincelle de joie...
Ils parlent tous les deux. Il la trouble, il l’attire. Elle sait juste son nom. Emiliano. Elle croit que c’est un brigand mais le lendemain elle le cherche partout…..En vain....

Mais un jour en taverne, la Vie se souvient d’elle.
Elle lui fait un cadeau.
Il est de nulle part, taciturne et charmeur à la fois.
Elle résiste, elle a peur. Trop fragile, trop perdue.

Mais elle se prend soudain à rechercher le ciel, à rechercher du bleu . Et son cœur se réveille.
Et puis , c'est un péché de refuser un tel présent......

Peu importe la couleur du cheval . Peu importe si il est de nulle part. Pourvu qu’il soit pour elle……..
Emiliano, Joran, peu importe ton nom, pourvu que ce soit Toi ! "

La brune ferme les yeux, se laisse griser par le vent dans sa chevelure, sur sa peau.
Elle s'enivre de l'odeur de celui qu'elle a choisi, se réchauffe à son corps.

Libres, ils sont. A jamais. Libres ils resteront.

Accrochée aux arbres, sous lesquels ils passent au galop, une seule et unique banderole , les oblige à baisser la tête en riant :

JORAN AIME KACHI ET KACHI AIME JORAN !
DEUX MOITIES D'UN TOUT !

Fantoche galope, crinière au vent, et les emporte, vers le bleu, vers le beau...
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