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Les deux moitiés d'un tout .

Anabel
Dans un reflexe maternel, elle avait pris son enfant contre elle et s'etait reculé plus au fond de la grotte.

Elle regardait à présent le druide immobile, entre les parois de la montagne, il ne restait plus que la dépouille d'un vieillard usé, ses dernières paroles resurgir, des conseils encore des conseils, pour son fils et puis quoi d'autres encore ?

Ah oui ! Joran ne doit pas savoir, pas savoir ? Et comment allait elle sortir d'ici avec ce loup dehors sans appeler à l'aide.

Dans la penombre de la grotte, elle cherchait une arme, un baton,quelque chose pour faire fuir l'animal, elle ne voyait rien qui puisse faire son affaire. Du bout de sa botte, elle souleva une peau, un coffret s'y cachait.

Elle s'accroupit aussitot et voulut l'ouvrir mais la serrure l'en empecha, elle posa Lorenzo au sol et se mit en quete de trouver la clé à taton.
Sur le sol terreux, elle sentit le metal froid et s'empressa d'essayer la clé, un tour, deux tour et le coffret libéra son secret devant les yeux ecarquillés d'Anabel.
Un pommeau d'épée, un simple pommeau de fer et de bois mélés.
La jeune femme ne comprennait pas l'interet d'enfermer un tel objet mais le glissa dans sa poche, il était suffisament lourd pour le jeter sur l'animal et le faire fuir.

Elle se retourna et apercut avec effroi son fils rampant passer le seuil du refuge. D'un bond, elle le rejoignit, l'attrapa et chercha du regard le loup.
Avait elle revé ? Le loup blanc s'etait évaporé.

Un dernier coup d'oeil au sage et elle reprit le chemin de la fete un peu perturbée par les evenements.
Elle passa à coté de sa charrette qu'elle avait laissé à l'écart dans la journée et se rappela du sac de farine, elle vérifia qu'il s'y trouvait encore, ainsi que ses présents cachés sous une couverture et courut jusqu'à la clairière.

Pfiou que de monde ! d'autres étaient arrivés pendant son absence , qu'elle alla embrasser tout à tour.
Un petit coup d'oeil au couple juste marié qui se mangeait des yeux, elle s'approcha de Théa, lui murmura à l'oreille et attendit sa réaction d'un grand sourire amusé.
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Amolon
A peine sortit du monastère, qu'Amo apprend le mariage Joran et Kachi. Il se prépara en vitesse chez lui, s'habillant simplement car il ne comptait pas être vraiment présent, il allait essayer d'être le plus discret possible, ne voulant pas se montrer, il ne voulait surtout pas faire part de sa déprime total.

Il alla ensuite au lieu du mariage et regarda ensuite au alentour un endroit ou il pourrait voir sans être vu, cette endroit qu'il trouva sans difficultés.

Il alla dans un coin et s'y assit. Il regarda ensuite les personnes déjà présente, bien sûr toujours les même, la petite bande de Sbc.
Kachina
”Si tu ne sais pas quoi faire de tes mains, transforme les en caresses sans attendre demain. Je compte les minutes qui nous séparent car tout le reste n’est rien sans toi."
”Lorsque tes yeux me parlent, c’est mon corps qui t’écoute. Lorsque nos corps se mêlent, il ne fait jamais nuit mon amour”.
”Le soleil de ton amour brûle ma chair et gonfle en moi des fleuves de désirs. Pour aller au bout de nos désirs il faut aimer plus que le plaisir”.


Elle écoutait Paquerette lui conter le langage des gueules de loup, revoyant ce soir à Lectoure, où elle avait rencontré Joran. Les mots parfois vous portent et racontent ce que vous ne savez pas formuler. Les paroles de Paquerette étaient belles. Elle prit ses mains dans les siennes :

- Paq, n'oublie pas de saluer Phil pour moi. Dis lui que je n'ai jamais oublié cette soirée à Lectoure lorsqu'il a percé le tonneau et qu'on a tous pris un bain de mousse. Mais votre mariage ? Vous en avez fixé la date ?

Mais déjà Aymeri , leur offrait un coffret de patisseries en provenance d'Auch. Un instant, elle fut tentée de lui voler sa plume sachant qu'il préparait un article à sa façon sur leurs noces. Elle se contenta de le remercier affectueusement de son présent, de sa présence et tendit quelques douceurs à Joran.

Cloé avait accaparé Noiraude , heureuse de la revoir. Peut-être toutes deux parlaient -elles de ce jour où elles avaient nettoyé à fond l'abreuvoir ou Brasigun aimait à ..................Un air de ce temps là, celui que Kachi chantait toujours en taverne au désespoir de Cloé , tavernière de l'époque, qui n'en pouvait plus de la voir rabacher toujours la même rengaine, lui revint en mémoire .

Noiraude se pencha alors, vers elle, plongea son regard malicieux dans le sien :


- Je sais enfin à quoi ressemble ton Joran !

- Oui, ma belle chatain clair, t'as vu , magnifique non ? Tout à fait le genre qu'on rêvait d'enfermer dans notre donjon , tu te souviens ? Mais , pas touche, pas question de lui arracher un seul de ses cheveux pour ta collection !

Kachi se pencha pour lui murmurer à l'oreille.

- Tu m'as appris toi même qu'on ne touchait pas au casse-croûte des amies
Et cet homme là, c'est un festin de choix, digne d'une reine. Même quelques miettes de lui, je prendrais volontiers !

Aubade leur tendit enfin un parchemin avec un beau poème d'amour et elle leur offrit deux colombes. La jeune femme semblait un peu triste.
Kachi se promit d'en apprendre un peu plus sur cette ombre dans le regard de son amie.

- Bien sur qu'elles resteront libres, Aub, on ne met pas un oiseau en cage. Ses ailes sont faites pour voler. Nous prendrons soin d'elles.

Elle embrassa ses amies et s'éloigna un instant de la fête. Un peu à l'écart se tenait Amo. Elle savait le jeune homme blessé . Comment trouver les mots qui réconfortent. Que dire à celui qui a perdu l'amour , quand on est soi-même comblé et aimé. Elle posa juste sa main sur le bras de son ami.

- Amo, tu sais. La vie donne et puis reprend et un jour elle redonne. N'oublie pas. Continue ta route. Nous resterons tes amis !

La jeune épousée tendit une chope d'hydromel à Amolon.....
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--Noiraude.


Noiraude fut bientôt rejointe par son amie Cloé. Qu'est ce qu'elles avaient pu taquiner les gens lorsqu'elles se retrouvaient ensemble en taverne.Cloé c'était retrouvée veuve bien jeune, pas longtemps après leur mariage mais Simonin . Mais avant de disparaitre il lui a laissé un précieux cadeau.


Noiraude lui caresse tendrement le ventre

- Et bien dit donc ca profite,tu dois bientôt être à terme comme tu es faites là ou alors ce sont des jumeaux.

- Oui le voyage à été long mais j'ai fait une sieste avant la cérémonie, et seule.


Rit en terminant sa phrase

- Je savais que tu allais me poser la question alors j'anticipe
.


Lui murmure plus bas :

- Mais saches que j'ai un homme dans ma vie, je n'ai sais plus si je t'ai parlé de mon poète Transyx, il est berrychon et va venir s'installer avec moi en flandres.

Reprenant un timbre de voix normal :

- Sinon je suis toujours à la maréchaussée et nous avons fêtés les un an de mariage d'Hida et Toka !
Et pas la peine de grimacer hein ?
Et toi toujours dans la politique?
--Minuit


Le chat est couché , étendu de tout son long, contre Manon, endormie dans la charrette.
La petite fille épuisée par tant de danses et d'émotions repose, tranquille , couverte d'une courtine .

Lui, regarde tous ces humains rassemblés.
Les flammes des torches le fascinent. Il suit de ses yeux d'or pailletés, les ombres dessinées par le feu.

De temps en temps il lève la tête et jette un oeil sur les deux colombes qui le narguent sur la branche du vieux chêne.

Il n'a pas eu son lait, pas eu de caresses aujourd'hui, mis à part celles de Manon.
Kachi l'a oublié , dédaigné, lui le plus beau matou de Saint Bertrand.

Un instant, il s'attarde sur cette blonde là bas, cette Cloé. Comment s'appelait déjà plus cette chatte blanche qui l'accompagnait partout ? Stella , non ?
La minette était plutôt bien roulée , mais un peu guindée.
Elle avait refusé ses avances, se contentant de l'aguicher par des oeillades coquines. Pffffff !!!!
Il aurait bien mêlé son pelage noir avec le sien couleur de neige.....
.
Mouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaou !


Mais, par Bastet, qu'ils sont bruyants tous ces humains, il ne perçoit même plus le cri des hiboux. Alors, il repose sa tête dans le cou de Manon et il se love au plus près en ronronnant.
Amolon
Accroupi dans son coin, regardant les autre célébrés une chose qu'il aurait lui aussi voulu faire, Amo patiente, il était la sans l'être, il était la physiquement mais pas mentalement...

Il vit Kachi arriver vers lui l'air joyeux, heureux.

- Amo, tu sais. La vie donne et puis reprend et un jour elle redonne. N'oublie pas. Continue ta route. Nous resterons tes amis !

Amolon lui répondit sereinement, le regardant dans les yeux :

Je sais Kachi, mais comme tu dois le savoir toi aussi, quand la vie reprend, cela fait mal, surtout quand l'on se sens coupable de cette situation. Ma route pour l'instant n'a pas de direction, je la laisse allée ou bon lui semble.
Je l'espère Kachi qui nous resterons amis...


Amo prit la chope et la posa a côté de lui après avoir bu une gorgée :

Merci Kachi, cette hydromel est succulent.
Bee.zee
Déçue. S’il existait un mot pour caractériser son état d’esprit à ce moment précis, déçue aurait été le plus approprié.

Assise aux côtés de Cloé et de son ventre proéminent, la lectouroise ne perdait pas une miette de la cérémonie. Les mains posées sur sa robe, un œil jeté régulièrement à la besace qui contenait le cadeau destiné à la mariée, Bee suivait d’un regard amusé le défilé des invités retardataires se frayer un chemin et s’installer pour suivre au plus près les paroles du druide et des amoureux. Se jugeant à une distance plus que respectable du vieil homme qui tenait le rôle du marieur, la jeune mère qu’elle était se félicitait d’avoir laissé Roxanne aux bons soins de Georgia. Pas que le visage du druide ne lui inspirait pas tendresse et confiance, mais…. son visage, tout droit sorti des vieilles légendes contées dans sa jeunesse par ses aînés pour l’effrayer, aurait surement inspiré à Roxanne des vocalises de peur.

Quelques mots échangés sur leurs sentiments éternels, leur amour incontestable et donc incontesté. La pudeur de leur témoignage n’avait d’égal que la faim qui taraudait la blonde –la violette, c’est bon, mais ça cale pas. Le temps de se lever en catimini, de piocher discrètement dans un plat de fruits secs, de retourner à sa place aussi incognito qu’elle l’avait quittée quelques secondes plus tôt, et c’était fini. La messe était dite. Enfin… tout est relatif. La fête commençait, et sa Blonde d’amie se levait déjà pour apporter ses présents de valeurs à la mariée. Bee les perdit de vue, mais ne douta pas un instant que les marques d’amitié que renfermaient les cadeaux de Cloé seraient saluées immédiatement de chaleureux remerciements.
Du haut de sa solitude momentanée, elle aperçut un cercle de pierre, dissimulé à sa vue depuis le début du mariage par les invités. Ces derniers s’éparpillant, ou s’agglutinant autour des mariés –au choix- Bee pu à loisir observer cette drôlerie. Etant curieuse et ouverte d’esprit, elle comprenait tout à fait le choix de ses amis de se lier dans le cadre d’une cérémonie menée par un druide. Seul le désir de célébrer leur amour comptait surement à leurs yeux, et cela, Bee pouvait ô combien le comprendre et l’approuver. Mais elle restait cependant sceptique. L’Aristotélicienne et baptisée qu’elle était tordait quelque peu du nez devant ses pratiques. L’échange d’anneaux, copié à la noce religieuse, ainsi que le partage du nom. Cela était-il reconnu officiellement ? Pourquoi ne pas vouloir démontrer leur amour aux yeux de tous, ainsi qu’à ceux de Dieu ?
Se décidant à considérer cela comme des épousailles particulières qui, si elles trouvaient grâce aux yeux des amoureux, n’avaient pas à être contredites, Bee se leva rejoindre ses connaissances et amis.
S’approchant, à la suite de sa marraine, de Kachina, laquelle n’avait pas osée lui accorder un mot depuis leur arrivée, ce qui n’avait pas mis Bee dans les meilleures dispositions possibles, elle retira machinalement une feuille venue se glisser dans le col de la magnifique robe de la Blanche, et tendit une chope de lait à cette dernière.

La Bourgmestre de Saint Bertrand les interpella pour rallumer le souvenir d’anecdotes communes, de petits moments qui rappelaient à Bee un passé qu’elle tentait d’occulter pour la majorité. Son cœur grimaça au rappel de sa tristesse qu’elle conjuguait toujours au présent, tandis que Kachina semblait, par son bonheur qui irradiait de tous les côtés, ravivait des blessures pas encore cicatrisées. Le couteau remué dans la plaie. C’est une douleur à laquelle on s’habitue de moins en moins, le temps égrainant un chagrin que l’on voudrait effriter.


Ah ! Kachi ! On doit t'appeler Kachina de Nulle part maintenant ?
Je me rappelle encore très bien de ces lettres, oui. Tu les as encore ? Et l’écharpe également ? Tiens, en parlant tissus et chiffons…


Un sourire franc fut adressé à la jeune mariée, et son cadeau tendu par des mains légèrement engourdies par le froid.

Je vous souhaite beaucoup de bonheur, prenez soin de vous.

Quand la Brune ouvrirait le paquet, elle découvrira une longue cape en peaux soigneusement travaillée, et bordée de fourrure de renard.

S’apercevant un peu tard que sa Cloé était partie se faire cajoler par Noiraude, Bee reporta son attention sur Kachina, se promettant que la châtain n’échapperait pas à une grosse bise.

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Cl0e
Elle sentit alors un petit tiraillement quelque part entre ses omoplates, et se retourna, sourcils froncés, pour s'apercevoir que ce n'était que Bee qui laissait une feuille tombée. Ses sourcils se relâchèrent et la blonde la remercia d'un sourire serein. Oui, elle était sereine, bien entourée, Dieu que ça faisait du bien. Tout comme le lait, qu'elle prit avec plaisir.

- Oh, merci ! Mais où es-tu allée le trouver ? Je n'en ai pourtant pas vu. Ah, que ferais-je sans toi.

Elle savoura cette chope de lait. Que les plaisirs simples étaient les meilleurs !
Et alors qu'elle retrouvait avec grand plaisir son amie, elle fit un geste qui décontenança la blonde.


- Noiraude ... je ... tu es la première à faire ce geste... Simonin - paix à sa belle âme -, n'en a pas eu le temps, malheureusement.
Mais j'ai l'intime conviction que ce ne sont pas des jumeaux. Il semblerait juste que j'en sois à un stade plus avancé que ce que je croyais. Nous verrons bien ...
En tout cas, je suis contente de te savoir heureuse. J'aimerais bien rencontrer ton poète un jour, je n'en avais pas entendu parler non, mais je referai certainement un voyage dans le Nord. Je dois avouer que ces froides contrées me manquent.


Comme exigé, la blonde s'efforça de ne pas faire sa moue, et se mordit plutôt les lèvres, avant de continuer. Non, elle n'était pas amie avec ce couple, mais c'était du passé. Au moins une chose qu'elle ne regrettait pas.

- Prévôt ou pas encore ? Désolée, je pouvais pas m'empêcher de demander.

La blonde sourit, de bien meilleure humeur, et taquine. Voilà qui faisait longtemps. Les sarcasmes avaient été relégués au placard, du moins pour le moment. Elle était bien décidée à profiter un peu, et Noiraude y contribuait grandement.
Elle ne pu cependant pas s'empêcher de grimacer quand son amie lui demanda où elle en était, elle.


- Non, je n'en suis plus. On ne veut plus de moi, même plus en fond de liste. Foutus brigands. Ils ont gâché ma carrière. Au moins je sais sur qui je peux compter ou pas. Dingue comme ce genre d'évènements permet de faire le tri.
Tu n'as pas vu, j'ai même droit à un procès, à verser un don et faire des travaux d'intérêts généraux. A la mine. Dans mon état. Oui, oui, tu peux rire, c'est ce que moi-même j'ai choisit de faire. Une femme enceinte à la mine. Une veuve et mère célibataire à qui l'on réclame de l'argent alors qu'elle œuvre depuis des mois et des mois pour le Comté. Le monde est fou !
Mais j'ai eu de bonnes surprises, et des gens justes m'ont proposé leur aide. Heureusement qu'il y a des gens bons. Sinon je ne sais pas dans quel état je serais.
Mais je continue de m'occuper des affaires du village quand même. Je crois que je m'ennuierais sinon. Je me suis trop habituée à la gestion du village, et voir cette lueur de gratitude dans le regard des villageois, ça me fait avancer. D'ailleurs, j'en ai fait ma devise : " Je ne suis pas un parti, sinon la sainte et juste cause qui soutien mon royaume".


De loin elle aperçut le présent de Bee, et regarda la fourrure avec envie. Qu'elle était belle ! Et bien, avec telle cape, kachina pouvait prétendre à un titre de noblesse. Du moins en avait-elle l'étoffe, littéralement parlant. Une si belle cape, ça vous changerait presque une personne.
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Zabou83
Zabou debout à l'orée de la clariere observait ce qui se passait... Souriante, elle repensa aux mots que lui avait glissé Kachi à propos du printemps..Aucune d'elles n'avaient oublié....
Zabou recula de quelques pas afin de se trouver dans l'ombre des arbres qui bordaient la clariere, se preparant a reprendre le chemin du retour...
Kachina
" - Ah ! Kachi ! On doit t'appeler Kachina de Nulle part maintenant ?
Je me rappelle encore très bien de ces lettres, oui. Tu les as encore ? Et l’écharpe également ? Tiens, en parlant tissus et chiffons…"


Elle avait retrouvé Bee, parmi les nombreux invités, aux côtés de Cloé et Noiraude. Les étoiles avaient déserté les yeux de la jeune femme, ces étoiles qui brillaient le soir ou Piot, lui avait demandé sa main. Comme c'était loin et proche à la fois....

Elle répondit en riant :


- Tu m'appelles Kachi, Bee, comme avant........., ça suffira.
Mais, tu sais, s'il est de nulle part, il est fait pour moi et il m'a donné son nom . Je suis Kachina d'Ascazan , à présent et j'en suis fière, si fière , Bee !

Et oui, j'ai conservé ces lettres et l'écharpe aussi. Précieusement Bee ! Elle me tient chaud dans le froid de l'hiver.

Tu te souviens quand tu m'aidais à coudre cette robe en taverne ? Les points que tu m'enseignais patiemment ? Tu étais une des meilleures tisserandes de Lectoure......Tu..............


Mais déjà, Bee la faisait taire en lui tendant un paquet, que Kachi ouvrit , fébrile. Elle découvrit une magnifique cape en peau , bordée de fourrure de renard.

Sans attendre, elle s'en drapa, s'emmitoufla dedans, appréciant la caresse de la peau sur elle, la douceur de la fourrure, qui la protégeait du froid de la nuit . Elle serra Bee dans ses bras et la remercia chaleureusement...

Zabou semblait déjà vouloir partir , là bas dans la clairière. Sur que Capoune avait trouvé un nouveau livre pour terminer la nuit......Tous ces moments, ces instants de joie et de partage....Qu'il était bon de s'en souvenir...

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Anabel
Ca riait, ça dansait, ça buvait et ripaillait dans tous les coins, Anabel s'approcha de son frère et lui posa Lorenzo, qui avait fini par s'endormir, dans les bras.

Pff !! Joran il devient lourd ton neveu ! Prends le un peu que j'aille danser aussi.


Elle ne lui laissa par le temps de protester que déjà elle s'éclipsait, suivi de près par Théa, toutes deux, ricanant comme des garnements.
Sautant dans la charrette d'Ana, Thea qui s'etait muni une grande coupe vide, la plongea dans le sac de farine pour la ressortir pleine à ras bord.
Ana se chargea des cadeaux qu'elle dissimula sous une couverture.

Pff mais quelle idée saugrenue de choisir un cadeau si encombrant !!

Bon Théa ! je réunis Kach et Joran pour leur offrir ça, tu restes derrière moi pour cacher la coupe et pendant qu'ils déballent... hop !



Riant comme deux chipies, elles revinrent bien vite à la fete, Théa cachant la coupe du mieux qu'elle pouvait et Anabel portant ses presents camoufflés sous le tissu. Elles s'avancèrent vers Joran et firent un signe à Kachi de se rapprocher.

Ma belle Kachi, Joran, ces modestes présents juste pour vous dire que je vous aime

Ses bras tendus pliaient sous le poids.

Arf ! mais depeche toi Joran ! c'est lourd !

Envoyant valdinguer la vaisselle devant eux, elle posa le tout sur la table en soufflant.






Alors qu'ils otaient la couverture, Ana piocha dans la coupe de pleines poignées de farine qu'elle leur jeta par dessus et Théa dans un geste de vouloir lancer la coupe, les saupoudra, elle aussi, dans un rire qui fusa par dessus la musique, maculant de poudre blanche leurs beaux cheveux bruns.

Regardez vous et aimez vous jusqu'au temps où vos cheveux auront blanchi ainsi !

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--Noiraude.


Noiraude écouta les déboires de son amie Cloé, le sort s'acharnait sur elle.L'arrivée du bébé allait enfin changer la donne .

Bee venait de les rejoindre.La dernière fois que Noiraude l'avait vu ,Bee attendait son premier enfant et angoissait à l'idée d'accoucher car Noiraude lui avait fait part de son départ proche pour les Flandres et ne serait donc absente pour l'assister dans son rôle de sage-femme.

Elle l'embrassa chaleureusement et regarda le merveilleux présent qu'elle offrait à Kachina.

- Oh Bee tu es toujours aussi excellente tisserante. Cette cape est magnifique.
Et cet accouchement alors? je vois que tu es toujours vivante, tu n'avais donc pas besoin d'avoir peur comme ça.


Rit et la regarde espièglement,elle adorait la taquiner.

La jeune femme pris les main de cloé,Bee et Kachi dans les siennes et les regarda tendrement.


- De nouveau réuni comme avant les filles, il ne manque qu'Eclipsep et Théa,sont-elles là?
Dans toute cette foule je ne les ai pas encore aperçue


Regarde Kachina et tout en lui faisant un clind'oeil:

- Dites les filles avez vous un casse croute en ce moment ?
Hyannos
Il était bien parmi les derniers, mais il sortait d'une longue retraite du fond des bois et il avait eu un certain mal à trouver le lieu de cette cérémonie. Il se contenta donc de déposer sur une table une partie du fruit de sa dernière escapade forestière



Puis il trouva Kachina, vieille amie s'il en est

" Kachina, que de monde pour célébrer votre union, même certains anciens presque disparus sont ici, quel plaisir...
... Je m'en serai voulu d'être absent, et je m'excuse pour la modestie de mon présent"


Il fit donc une grosse bise à son amie heureuse et s'éloigna un peu du centre de la fête
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Hyannos Maître Boulanger à Lectoure
Etudiant en droit et en navigation
Maire de Lectoure
Kachina
Un autre temps, un autre village et un panier de cèpes déposé devant sa porte pour un anniversaire.
Le parfum des champignons de Hyann, raviva quelques souvenirs d'amitié partagée.
Lui qui aimait à fréquenter l'église à sa façon discrète mais oh combien présente, il n'avait pas hésité à venir...

Kachi se hissant sur la pointe des pieds, fit une grosse bise à Hyann, le remerciant d'un sourire .


- Oui, tu vois , Hyann, comme ils sont venus nombreux. J'en suis heureuse, tu t'en doutes !

Kachi serrait précieusement contre elle, le nécessaire à écrire offert par Ana.
Les cheveux recouverts de farine, elle s'empara de la coupe, contenant un reste de farine et la déversa à son tour en riant sur sa blonde belle soeur et sur Théa.


- Ana, Théa ! vous êtes les deux mêmes chipies !

Mais déjà, l'aube pointait le bout de son nez, beaucoup s'étaient endormis ça et là, ivres d'alcool et de musique.
Les yeux de Kachi se posèrent sur Joran, bavardant avec des amis, une coupe à la main.

Mon Dieu, qu'il était beau ! Et comme elle l'aimait !

Kachi cherchait du regard Fantoche, l'étalon de Joran....

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Joran.
Joran avait bu, trop bu. Bien trop bu. Le mariage était presque loin déjà quand l'aube pointait, les invités, en groupe d'affinité, refaisaient le monde ou réinventaient le passé.

Il n'avait que peu profité de sa femme en fin de compte. Elle, toujours accaparée par les gens qui, comme des papillons butinant la plus belle des fleurs, ne la laissaient pas respirer. Joran l'observait de loin dissimulé de son regard, par un dos ou une tête. Tout a coup, il eut une idée. Le clou de ce mariage. Il partit aux chevaux et s'approchant de Fantoche, caressa l'encolure de son ami de toujours celui qui vivait ses aventures, ses coups de cœur, ses coups de sang.

Il sauta sur son dos et se penchant lui murmura :

Cherche-las Fantoche, cherche Kachina !

L'animal redressa les oreilles et partit d'un coup vers la foule d'invités. Joran l'arrêta au milieu de la piste de danse, improvisée et se redressant lança :

Excusez-moi mes amis de troubler ces charmantes discussions, mais j'ai une femme à aimer.

Il talonna doucement Fantoche et arrivant près de Kachina lui tendit le bras pour la hisser derrière lui. S'arrêtant à peine il l'emporta dans le matin blafard en riant.
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