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[RP] Un hérétique !

--Le_suisse
[sur le chemin du golgotha, façon de parler biensûr. On trouve rarement des oliviers en Bourgogne. Seulement les noyaux.]

Le placard, c'est aussi une affiche. Pas seulement un truc ou on range son linge sale. Le "gentil", c'est celui qu'est dans l'erreur, les yeux barbouillés des mensonges de l'Église, qui peut ouvrir les yeux et se réformer, le convertible, en somme... appelé autrement "clic-clac" en fait. Quelque fois, donc, pour d'obscures raisons, inspirées par Deos, n'en doutons point, on s'aventure, à ses risques et périls, à clouer un placard pour un éclairer un clic-clac. Celui qui n'a point rencontré l'Archange Iquea ne peut point comprendre.


Citation:
Articles véritables sur les horribles, grands et insupportables abus de la confession et des soi-disant bénédictions d’En-Haut plutôt venues des hommes et femmes d’En-bas, inventée directement contre Aristote.

J'invoque le ciel et la terre en témoignage de Vérité, contre cette pompeuse et orgueilleuse Église soi-disant d’Aristote, par laquelle le monde, si bientôt on n'y remédie point, est et sera totalement ruiné, abîmé, perdu et désolé : quand en, elle, nos prophètes sont si outrageusement blasphémés et le peuple séduit et aveuglé, ce qu'on ne doit plus souffrir ni endurer.

A tout fidèle aristotélicien, il est et doit être très certain qu’Aristote, comme prophète éternellement ordonné de Déos, très parfait, entend son verbe usurpé en son nom par l'Église dite d’Aristote. La terre est remplie de misérables benediciteurs, lesquels, comme s'ils étaient nos rédempteurs, se mettent au lieu du prophète ou se font ses compagnons, disant qu'ils offrent bénédictions ici-bas plaisantes et agréables pour le salut tant des vivants que des trépassés : laquelle chose ils font ouvertement contre toute vérité du Ciel.

En cette malheureuse invention de sacrements, on a provoqué quasi l'universel monde à idolâtrie publique, quand faussement on a donné à entendre que sous les espèces de la bénédiction des curés et des évêques est contenu la volonté du Ciel.
Ces benediciteurs aveugles ont en leur frénésie encore dit que seul le goupillon et le sourire mielleux du cureton assure le salut dans le baptême, le mariage, la confession et la mise en boite pour l'Au-delà.

Je fais publiquement protestation de ma foi et j’ai en confiance certaine de salut sans l'Église soi-disant d’Aristote. Nous sommes rachetés de damnation et perdition par nos actions et non le goupillon. Ayons souvenance de la grande charité du Ciel, de quoi qu'il aurait donné privilège exclusif aux prêtres d’accorder le baptême, le mariage, le pardon en confession pour nous est grande fausseté.

Aussi, en prenant tous un pain et un breuvage, ce qui est bien suffisant, sans le prêtre à qui l’on peut accorder un pain quand même s’il le cherche de trop, pour les baptêmes, mariages et mise en bière dans le cimetière et point dans la taverne, nous sommes admonestés de la charité et nous nous gardons en grande union avec le Ciel.

Mais le fruit de l'Église soi-disant d’Aristote est bien autre. Par elle toute connaissance du Ciel est effacée, la prédication des vertus est rejetée et empêchée, le temps est occupé en sonneries, hurlements, chanteries, cérémonies, luminaires, encensements, déguisements et telles manières de singeries, par lesquelles le pauvre monde est comme brebis ou moutons misérablement entretenu et dupé et par ces loups ravissants, mangé, rongé et dévoré.


Ils tuent, ils brûlent, ils détruisent, ils meurtrissent comme brigands tous ceux qui les contredisent. Vérité les menace, Vérité les suit et pourchasse, Vérité les épouvante. Par laquelle bientôt ils seront détruits. Ainsi soit-il ! Amen.

Imprimés à Genève sur papier recyclable.



Un de perdu, dix de retrouvé !

Dans une histoire, le personnage non joueur, non protagoniste en somme, reste un personnage. Le suisse n'est donc pas un personnage masqué. Merci d'avance.
Cassian_darlezac
Citation:
Hérétique, nom féminin – comme tout ce qui est petit, bas et mesquin de ce monde : Désigne une personne vile, malfaisante qui fait du juron sur dieu et d'autre chose comme faire des empoisonnements, du vol, de la potion de marmite ou encore du coup de sodomite par l'arrière.

Pour l'exemple : La plupart des dégénérés de l'Anjou à la cervelle de tordus, des pas nets de l'empire, des ploucs de démocrate, des sorcières au nez pas toujours crochu, des bonnes femmes qui font de la drague à Papa en s'en fichant de Maman, des tigres de bidule et aussi des spizoïstes.

Mise en situation dans de la vie de tout les jours : « Fichtre une hérétique à moustaches, brulons là ! Ah, bigre non ! Il s'agit de l'empereur ! »


Depuis qu'ils étaient sortis de la taverne le môme ne cessait de se répéter mentalement sa définition toute faite de l'hérésie. Y avait pas à dire, fichtre de sale perlotte ! Il lui manquait forcément une donnée quelque part. Parce que là il fallait bien avoué qu'il était complètement dépassé par les évènements. C'est donc avec entrain qu'il avait abandonner les autres pour mettre le cap sur Digoine. Papa et 'Cianne seraient sans doute ravis de savoir que de l'hérétique serait bientôt passer au grill et même s'il s'agissait de l'empereur il se devait de les préviendre.

Toutefois il ne pouvait pas s'empêcher de penser que la princesse s'était peut être tout simplement planté. Les moustaches l'auraient-elle induit en erreur ? Par les lorgnons d'Aristore, si l'empereur avait été un hérétique son grand esprit de déductivation lui l'aurait fait remarquer ! Ne restait donc plus qu'une solution l'empereur – tout comme maman précédemment – était victime d'une accusation calomnieuse.

Une fois rentrée un conseil de famille fut donc organisé regroupant 'Cianne, Papa et lui-même afin de mettre père et sœur au jus. Et c'est ainsi que le baron dut ensuite subir – pendant une bonne heure – les emportements, lamentations, supplications, chantages de ses deux mouflets. C'était leur empereur à eux et il était hors de question qu'on le brule tant qu'il pouvait encore servir. Et c'est sans doute las, surement résigné que le Baron consentit à tenter quelque chose. Ne restait plus au mioche que de regrouper un tas d'ustensile tel que crucifix, ail, marteau, tranchoir... Dans le but de prouver une fois sur place, à travers tout un tas d'expérience, que l'empereur n'était en aucun cas hérétique.

Une fois cela fait la route fut donc prise. Ne restait plus qu'à mettre la main sur l'empereur et ses tortionnaires.

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Armoria
Il était où, hein ? L'hérétique ?

Eh bien, il était arrivé à Ménessaire, dûment saucissonné sur une mauvaise carne étique - délicate attention d'Armoria, afin que son voyage soit agrémenté des inconforts de l'échine de la rosse sur laquelle il avait été jeté en travers. Petite mise en bouche avant la suite. C'était tout Armoria, ça : l'art de recevoir, le souci du détail, la personnalisation... Une parfaite hôtesse, en somme.

Et à propos de recevoir, avant de jeter son invité dans un cul de basse-fosse, elle fit faire le tour du propriétaire à l'escorte.

Aaaaaaaaah, Ménessaire ! Sa campagne boisée et verdoyante, ses vignes, et surtout, sa salle des tortures !

Des ordres furent donnés pour l'agrément de l'escorte et pour le désagrément de l'escorté.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Armoria
Quelques temps après - ou l'art de l'euphémisme :

Votre Altesse ? Un courrier pour vous.

Citation:


De nous Eusaias Blanc Combaz,
Baron de Digoine,
A vous, Votre Altesse Armoria de Mortain,
Le bonjour.

Mon amie,

J’eus vent qu'un drôle à la langue bien pendue et peu futé, le drôle pas la langue, avait eu l’outrecuidance de dire qu’il souhaitait suivre un enseignement de réformé. J’eus vent que ce triste Volkmar, bien qu’il ait protégé mes enfants sur les routes, commençait à glisser le long de la pente qui mène auprès du Sans-Nom.

Altesse, s’est après avoir eu vent de tout ceci et après longue et longue et très longue réflexion de ma part que j’ai décidé de prendre la plume.

Nous Eusaias de Blanc Combaz, Baron Bourguignon et Aristolécien, ancien Exécuteur d’hautes et de basses œuvres de Bourgogne, demandons à ce que ce prisonnier nous soit confié. Nous lui ferons subir tourments et questions jusqu’à ce qu’il fasse repentance. Nous nous donnons, trois jours, après réception du prisonnier sur notre chevalet pour transformer cet idiot en homme sensé ! Trois jours pour qu’il prenne à son tour les armes contre les réformés en tant que défenseur de la foi.

Car oui Altesse, je suis persuadé que cet abruti n’est qu’un mouton égaré, souffrance et repentance seront donc ses seuls moyens de survie.

Qu’il soit su et entendu, que jamais Digoine, ne laissera la foi être attaquée.

Rédigée en mon castel de Digoine.






Mmm mmm.

Citation:


Le bonjour, Eusaias,

Le vent a soufflé dans votre oreille de justes choses. Nous nous sommes emparés du drôle, qui croupit depuis en mes oubliettes de Ménessaire, où, comme vous le savez, j'entretiens ce qui se fait de mieux en matière de technologies modernes liées aux instruments de torture.

Il en a goûté quelques-uns, du reste. Pas tous, puisque des plus efficaces je ne veux user sans la présence d'un clerc. Néanmoins, je songe fortement à le confier à l'Evêque Baronsengir, afin que celui-ci s'occupe de son sort et de lui faire réaliser à quel point il se fourvoie.

Vous aurez sans doute l'occasion de voir de vos propres yeux ce qu'il compte en faire, cela se passera, à mon avis, en public.

Au fait, il n'a point versé à la Bourgogne la somme due, et prétend qu'il ne la pourrait payer qu'avec l'argent que vous lui devriez.

Cordialement,
AdM


Et en effet, s'il avait été torturé - c'était un minimum - son hôtesse s'était contentée, non sans regret, des premiers degrés de traitement. La fourchette à hérétique pour le faire taire, les poucettes pour le faire hurler, la cage de gibet pour lui faire prendre l'air au-dessus des douves, de temps à autre. Surtout la nuit. Par grand froid. Son entretien n'avait guère coûté que quelques miches de pain rassis à s'y briser les dents, et un peu d'eau croupie dans un seau. Rien de ruineux. Cependant...

Citation:


Monseigneur,

Que diriez-vous, à présent, de faire sur la place publique usage de votre livre révélateur sur la personne de l'hérétique que nous avions capturé à Dijon, et que je retiens sur mes terres ?

Je pourrais vous faire livrer la chose par mes gens, sous bonne escorte, que vous puissiez montrer au peuple ce qu'il advient des gens qui s'égarent... Autant dire que je vous conseille d'augmenter la dose.

Respectueusement,
AdM

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Baronsengir
Le blond évesque avait eu grippe d'automne l'ayant frappé sans prévenir, et s'était retiré en monastère afin de se faire soigner par les frères adeptes de la médecine. Il ne goustait guère les ordres religieux, monastiques ou guerriers, mais il devait avouer qu'ils connaissaient leurs affaires, les reclus! Après tant de temps passé en Guyenne puis en Toulouse, la rigueur des températures bourguignonnes l'avait surpris. Il saurait désormais à quoi s'en tenir.

Semaines après son retour progressif, il continuait à rattraper le retard accumulé et les dossiers à traiter du diocèse et de Rome. Il s'attela à une suite de plus mentionnant sa présence requise, au sujet d'un hérétique notoire ayant sévi en son diocèse. Diantre, il avait raté cela! Priorité fut faite à cette affaire, et il fit le trou en tous ses papiers afin de réunir les informations qui s'y rapportaient. Trop tard pour la convocation par sa sublimissime archvevesquardinale, mais peut estre pas encore pour le pli vanillé.




Ma chère amie,

Je me vois navré d'arriver bien tard en cette affaire! J'escompte que vous n'avez encore occis le dit mécréant sans moi? Quant à votre suggestion, j'y suis favorable. Nous avions déjà parlé d'applications éventuelles et avons pu tester le dispositif...

Dites moi détails d'où et quand, et nous mettrons cela en oeuvre.

Amitiés aristotéliciennes,
BaronSengir


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