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[RP-ouvert] La tour de Lenay

Mordred_
C'était les portes ouvertes, tout du moins les portes qui s'ouvrent. N'attendant pas plus longuement sur le perron, le petit bonhomme rouge entra dans la tour. Noir, de chez noir, pas la moindre once de lumière et une odeur à vous faire péter les boyaux, pire que la digestion d'un fromage corse.

'tain, mais on y voit comme à travers une pelle la dedans !

Et la lumière fut. Au fond, un rayon de soleil perçant venait de transpercer la salle qui se trouvait devant lui, mais n'osant vraiment bouger, restant feutré dans la pénombre de l'entrée, il se demandait ce qu'il se passait. Un œil à droite, un à gauche, trois portes, laquelle choisir ? Hésitation et léger pas en avant, allant à l'angle de la pièce et voyant la fenêtre ouverte au fond, une femme regardant au dehors et un bambin sur le sol, nul escalier par ici et des bruits de pas qui résonnent à l'extérieur ... Il faut fuir !

Se jetant droit sur la porte esseulé du coté droit, la ou se trouve le cabinet, il ferme la main sur la poignée, tentant de l'ouvrir et de passer derrière afin de ne pas être prit entre les locataires de l'arrière et les nouveaux venus de l'avant.
Lluwella
Après avoir déposé la petite Miel par terre, Lulu s’était tant bien que mal attaquée à la fenêtre. Celle-ci résista, mais Lulu aussi et elle finit par gagner. Et par réussir à tourner le loquet.

Maintenant y s’agit d’ouvrir les volets.

Lulu s’apprêtant à avoir les mêmes difficultés qu’avec la fenêtre, elle poussa de toutes ses forces. Mais bizarrement les volets s’ouvrirent avec si peu de difficultés, que si elle ne s’était pas de justesse raccrochée au chambranle, elle aurait basculé à l’extérieur.

A croire que quelqu’un les a ouverts récemment. Enfin un peu de clarté là dedans.

Elle se retourna pour observer l’intérieur de la pièce.


Y a quand même pas mal de meubles. Mais recouverts de draps blancs comme ça, ça vous y a un petit côté fantomatique pas très rassurant, mais bien assorti au décor. J’ai eu de la chance de pas me cogner dedans quand je suis allée jusqu’à la fenêtre. Et finalement bien moins de poussière que je pensais pour une si vieille bicoque.

A ce moment-là, elle entendit une voix inconnue qui appelait Titi et Linon à propos d’un architecte, et une voix titiesque qui répondait avec comme une pointe d’hystérie, mais le son avait l’air de se propager bizarrement dans la tour et elle n’arrivait pas à dire d’où ça venait, ni à comprendre ce qu’elles disaient. En même temps, les trois quart du temps, j'comprends rien à c'qu’il dit, Titi. Ca change pas beaucoup.

Elle leva les yeux vers le plafond qui avait l’air un peu miteux. Plein de toiles d’araignées. Et quelques trous aussi. Vache! Faudra faire gaffe où on met les pieds quand on f''ra le ménage là-haut.

Elle allait s’attaquer à la deuxième fenêtre quand en jetant un œil à l’endroit où elle avait déposé la petite Miel, elle constata que la fillette avait disparu. Elle sentit son pouls s’accélérer, son souffle se faire court, la sueur dégouliner sur son front, sa tête se mettre à tourner et une brusque nausée la saisir.
Oh non! Pas encore un kidnapping !!! Je suis maudite ou quoi?
Elle essaya de se raisonner.
Personne a pu avoir le temps… elle est surement cachée quelque part. Ca peut se faufiler n’importe où ces petites chipies là.
Lulu commença à soulever un par un les draps qui recouvraient les meubles de la pièce, dans l’espoir d’y trouver la petite fille.

Miel, t'es où?
Miel.
[Ici et là, en bas. Sans savoir vraiment où o.O]

Elle a bien entendu son nom, et se dépêche d'aller dans le sens contraire de là où émanait la voix. Un peu de liberté, que diable! Les adultes sont d'un protecteur ... Dediou ! We don't need no education !

Bref. De chutes en chutes, toiles d'araignées qui s'amoncelaient sur le visage de la môme, et semblaient lui faire une jolie traine de mariée, de meubles en meubles, Miel exploratrice, mis la main sur un truc louche. Enfin curieux quoi. Elle hurla ? Comme le ferait la plupart des gosses de son âge? Même pas! Digne héritière de son père, ouais, elle contempla dans le noir qui n'etait plus noir noir mais noir gris... la bestiole. Et rigola. Doucement ! Faudrait pas non plus que Lulu l'entende...

Elle agita le mille pattes dans ces mains, comme un hochet, mais ne constata pas de bruits rigolos. Par contre, contrairement à ses poupées de chiffons, il avait de beaux yeux.
Elle le placa sur son épaule, et lui murmura.
"Tu seras mon Garde Protecteur Secret" anti-adultes.

Et continua son exploration, pas trop loin de la porte d'entrée, au cas z'où un n'autre n'enfant de son n'âge y rentrerait ... Mais hors de la vue des autres aussi. Derrière les rideaux, tiens! Bonne idée.

_________________
Princesse féerique de Linon & Letiti. Môme de 4 ans 3/4.
Apprentie Maje, sur-douée mais pas encore douée.

« Ça y est... Je vois trouble. C'est le manque de gras, je me dessèche. » (Karadok)

(Oui, un jour, je changerai d'avatar. Un jour.)
Linon
[Intérieur, 1er étage]

Le pied toujours tâtonnant et la main qui suivait le mur noire de crasse, Linon se retrouva sur un palier. Une porte ouverte se découpait dans le noir un peu plus gris qui indiquait que la lumière du jour devait réussir à percer une ouverture, genre des volets. Elle s'approcha prudemment et sans s'engager, passa la tête de l'autre côté de l'ouverture, regarda à droite puis à gauche... un couloir, quelques portes, et plus loin ça s'élargissait.

Mais Titi était tout en haut de la tour, donc il fallait continuer à grimper. Elle retourna à l'escalier et leva le pied pour trouver la marche suivante. Pied qui heurta une porte. Surprise, la jeune femme tâtonna le battant à la recherche de la poignée et l'actionna. Sa surprise redoubla quand la porte refusa de s'ouvrir. Fermée. M'enfin?? Linon s'acharna quelques secondes sur la poignée et finit par balancer un coup de pied frustré dans cette fichue porte.


Mais ouille !

Elle recula, dépitée et ne comprenant rien à ce mystère. Titi s'était-il amusé à verrouiller la porte derrière lui? Improbable quand même, même de sa part. Elle tourna la tête vers le couloir... seule issue semblait-il, à moins de redescendre. Elle l'envisagea un court instant, après tout Miel était en bas, elle pourrait envoyer Lulu chercher du secours au village. Mais Titi? Elle revint à la porte et frappa dessus.

Titou? T'es là?? Tu m'entends???

Pas de réponse audible, rien d'étonnant avec ces murs et ces portes massives. Elle se sentit subitement seule au monde dans ce silence sépulcral. Il fallait absolument qu'elle le rejoigne pour voir comment il allait. Et après tout, Miel était en sécurité dans les bras de Lulu.

Rassemblant son courage, Linon s'aventura à pas prudent dans le couloir. Trouver une torche, un flambeau... ou un bélier à la limite.

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--La_tour


Mordred s'était un peu précipité. La tour était vieille et le bois des portes avait travaillé. Celle-ci ne fut pas si facile à ouvrir et le faible effort fourni par le vagabond -normalement largement suffisant - ne réussie qu'à entrabailler la porte dans un crissement:

Gniiiiiiiii

Pendant ce temps Miel parcourait la pièce de réception, courant entre les tables qui étaient restées, les piliers et les braseros refroidis.

A l'étage, Linon Après avoir tâtonné dans le couloir entra dans la petite chambre à sa droite. Elle trouva sur un petit buffet une bougie qui avait connue de meilleurs jours, mais qui une fois allumée devrait dispenser une lumière réconfortante au vu du peu de jour apporté par les fentes des volets.
Merelhyn
Merelhyn était partie de bon matin, pour le plaisir de marcher quelque peu hors de la ville après des jours de travail harassant. Aujourd'hui était une journée de repos, elle avait du pain dans sa besace et deux ou trois écus en poche.

Joyeusement, l'adolescente chantonnait sur la route, le bâton à la main, perdue dans ses pensées, quand l'écho lointain d'un cri la surprit.

Immédiatement vigilante, Merelhyn saisit son bâton et regarda autour d'elle.


Des brigands peut-être ? Détroussant un pauvre malheureux ?

Pas de brigands en vue, pas même dans le talut... Les cris ne pouvaient venir que... de l'espèce de tour à moitié abandonnée, là sur le côté. merelhyn déglutit. C'est qu'elle n'avait pas l'air engageante, cette tour, non. Et on disait que les serviteurs du Sans-Nom trouvaient refuge dans des endroits comme celui-ci.
Merelhyn tendit l'oreille.


À l'aiiiiiide ! Je suis enfermééééé !

Hum, il y avait vraiment quelqu'un d'enfermé dans cette tour, et qui avait besoin de son aide. Merelhyn n'hésita plus, s'approchant de l'entrée.
Calyce.
Pas idée de venir lui tournoyer autour alors qu'elle essayait désespérément de trouver de quoi noircir le vélin posé là devant elle. Parchemin sur lequel vient s'écraser un autre message porté par un volatil... Oust la corneille ! Dehors l'oiseau qui vient la parasiter dans ses affaires ultra-sérieuses. Le messager est chassé, le message déroulé et lu rapidement... Seigneur Titi blablablabla enfermé blablabla tour...précieuse vie ? Laisse moi rire. Encore une blague majesque... Il pouvait mourir après tout, peut être qu'elle aurait ENFIN son chapeau rouge... Sur un malentendu, sait-on jamais hein...l'espoir fait vivre...

Et alors que le papier est à deux doigts de se retrouver froisser et jeté par la fenêtre laissée ouverte après le départ du zozio, les mirettes tombent sur le contenu le plus important du courrier. Une récompense ! Large sourire qui y fend le minois... Le pauvre maje ! On peut pas le laisser mourir comme ça, enfermé tout seul... Puis y avait Linon et le bébé aussi...

Bref, c'est tout en pensant au doux tintement que feraient les écus, promis en récompense, dans sa poche que la brunette se prépare à aller trouver cette fameuse tour... Un petit détour avant de prendre la route pour Montreuil-Bellay histoire de convaincre un blond de l'accompagner et hop.
Bientôt le sommet de la tour apparaît... Grimace de la Dénéré. C'est haut mine de rien et pas très rassurant le nouveau domicile du Titi... M'enfin si ça lui permettait de gonfler un peu plus sa bourse et de profiter de la compagnie du blond hein...

Ils y sont...
Le perron. On va s'arrêter là hein... Prudence oblige.
Puis on lui avait appris à ne pas s'annoncer avant d'entrer chez les gens...
Yeux plissés...


Youhouuuuu ! Y a quelqu'un ?!

Sinon, je peux toujours faire demi-tour...
Mais nan, même pas peur !
Ou peut-être juste un peu alors...
Oh, une blonde... C'est qui ?

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Merelhyn
Merelhyn entra avec précaution, frissonnant au crissement de la lourde porte. À croire que les gonds n'avaient pas été huilés depuis une éternité. Elle hésita devant les trois portes. celle d'en face, entrouverte, lui laissant entrevoir une pièce emplie d'ombres, aux meubles couverts de draps qui auraient été blancs sans la couche de poussière. pas très engageant.
Elle tendit l'oreille, dans l'espoir d'entendre encore le cri qui l'avait poussée à entrer mais la tour semblait pleine d'échos... D'autres personnes ? Ou peut-être juste des rats et des oiseaux, qui avaient pris possession des lieux...
Que faire maintenant ? La raison voulait qu'elle fouille méthodiquement chaque pièce, mais Merelhyn n'avait pas très envie de jouer les curieuses dans cette bâtisse. Et puis, personne ne hurlerait ainsi à la mort s'il était juste caché derrière un fauteuil. Non, la personne en danger devait être soit blessée et incapable de se déplacer, soit enfermée quelque part. Ne restait plus qu'à la trouver.


Réfléchis, réfléchis...

Merelhyn murmurait pour elle-même, le front plissé. Mieux valait monter, vu la décrépitude de la demeure, il manquait peut-être une volée de marche, et une échelle suffirait au sauvetage ? Elle n'avait vraiment pas envie de s'enfoncer dans ces pièces en perdant de vue la sortie. L'escalier, donc. Mais où était-il ? Merelhyn s'approcha d'une porte au hasard et tendit la main.
Lluwella
Lulu continuait à soulever un par un les draps des meubles mais pas plus de Miel que de trésor caché. Où est ce qu’elle a bien pu passer cette petite pestouille ?

Soudain il lui sembla entendre un petit couinement très discret sous un amas qui ressemblait à un fauteuil (ou un trône peut être vu qu’on est censé être dans une maison de seigneur.

Ah ! Ah ! Je t’ai trouvée chipie !

Elle retira le drap de protection d’un grand geste qui souleva un nuage de poussière et fit détaler une minuscule souris, droit dans les jambes de Lulu. Celle-ci fit un bond en arrière réussissant de justesse à réprimer un hurlement.

Arghhh, foutue bestiole ! C’est pas une souris comme toi que je cherche.
Miel ! Montre-toi tout de suite !


Lulu ôta tous les draps qui recouvraient les meubles et les déposa en tas sur le sol.
Pas l’ombre d’une petite fille. Elle commençait à croire qu’elle avait réellement été kidnappée.

Approchant du côté gauche de la très grande pièce, Lulu se tourna vers la cheminée. Une de ces immenses cheminées avec des alcôves de pierre sur les côtés pour s’asseoir au chaud les froides journées d’hiver.
Elle entra dans la cheminée tellement grande qu’elle n’avait même pas besoin de se baisser et se pencha vers l’alcôve de droite pour voir si la filoute s’y était pas cachée.
--La_tour


En ouvrant le volet, Lluwella avait créer un appel d'air dans la salle de réception, appel d'air passant par la cheminée. Le courant d'air filant dans le sens contraire à celui prévu faisait un bruit sinistre, sourd, tel un chuchotement:


Vvvouuuuuhouuuuuuu

bouuuuhouuuuuu


Au passage il remuait les quelques draps posés, les rideaux. Il vous donnait des frissons sur la nuque vous faisant vous demander s'il n'y avait pas une présence derrière.

Lluwella avait compris tout ca en plantant son nez dans la vaste cheminée. En profiterait elle sur des gens plus crédule?

Sur Miel qu'elle cherchait désespérément peut être, ou alors sur Mordred et Merelhyn qui avaient tous deux choisis par une étrange coïncidence la même pièce?
Arnaud_de_nazdac
Il aurait dû dire non, oh que oui, il aurait dire non, il le savait. Pourquoi avait-il daigné l'accompagner ? Pourquoi donc ? C'est tout en se posant ces questions que le blond trainait ses pieds, derrière la jeune Calyce, suivant le chemin qui les conduirait à la richesse. Somme toute, 100 écus...A se partager, à égal. Ou non.
Au bout d'un certain temps, il releva le nez de ses bottes, qui avait fait jusqu'alors, après ses questionnements sur le pourquoi de sa présence ici, un sujet admirable : Avait-il oui ou non choisi la couleur idéale ? Il avait peser le pour et le contre tout le long de la route, pour finalement en conclure que de toute évidence, la couleur qui ornait ses pieds n'avait que peu d'importance pour ses interlocuteurs, même si un doute persistait dans son esprit.
Bref. Il releva donc le nez de ses bottes, en revenant au paysage alentour, pour, en réalité, découvrir une imposante tour qui se dessinait au loin. Il esquissa un vague sourire avant de lâcher un "Charmant." à peine audible à ses propres oreilles. L'aventure du jour ne serait peut être pas si inintéressante qu'elle semblait l'avoir été au premier abord.

Quelques mètres, ils y étaient. Enfin presque...Si la jeune femme, devant lui, ne s'était pas arrêter brutalement, à deux pas de la porte, pour vérifier la présence, en ces lieux, d'une éventuelle personne. Il soupira longuement, avant de lui répondre, une teinte d'exaspération dans la voix, juste histoire de la taquiner, puisque la vue de cette...hum... magnifique demeure, observée de plus près, avait fini de le conquérir, et qu'il lui vouait maintenant un intérêt certain.


"Rhôôh, vous voyez bien qu'elle est peuplée, votre tour. Allez, je ne tiens pas y passer la nuit."

Pour conclure sa dernière remarque, le Bourguignon poussa gentiment la non-brune vers la porte, tout en y jetant un regard méfiant, sur ses gardes.
Letiti
Le Maje était revenu devant le cadavre. A force on s'habitue à tout...ou presque. Elle avait l'air de se reposer. Oui elle, faut dire qu'un cadavre en robe, même à moitié bouffé par les mites, ce laisse présupposer du sexe.
Et puis y avait la couronne... Ca trompait pas ca... il avait beau tout retourner dans sa caboche il en était arrivé à la conclusion:


C'est une princesse en détresse et je suis son prince charmant arrivé pour la sauver.

Le philosophe s'assis sur le bord du lit, parlant tantôt pour lui même, tantôt à la princesse décédée:


Écoute! C'est pas possible!
D'abord et avant tout je suis marié et il est pas question que je quitte ma femme pour qui que ce soit!
non même pas une princesse te dis je.

...

En plus mine de rien t'es morte. J'suis Maje d'accord, mais pas nécromanchien. J'peux pas te ramener à la vie.

Donc tu vois j'peux pas t'embrasser n'importe comment.
même Salt l'a dit.
Si j'ai entendu!
oui mais t'es sourde comme un pot aussi avec l'araignée qui a fait son nid du coté de ton oreille.

Une araignée....
gloups...


Il se rua et tambourina à la porte.

AUUUUU SECOURSSSSSSS
J'VAIS MOURIRRRRRRRRRRRR

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Merelhyn
Merelhyn poussa la porte. La pièce qui s'offrit à sa vue était très sombre, mais semblait de petites dimensions, et surtout, sans escalier visible. Elle allait se décider à y jeter un coup d'œil malgré tout quand elle entendit du bruit derrière elle. Se retournant brusquement, bâton brandi, elle se trouva nez-à-nez avec une jeune femme.
Un instant sidérée, figée dans une posture menaçante, Merelhyn finit par s'apercevoir qu'il n'y avait pas de danger visible. S'efforçant de se détendre, elle déclara :


Bonjour, je suis Merelhyn, j'ai entendu des appels à l'aide et j'ai décidé de venir voir...

Elle n'avait pas fini de parler lorsqu'un sifflement qui ressemblait à la plainte déchirante d'un esprit maudit l'interrompit.
Linon
[Premier étage, toujours..]

Deux portes se faisaient vis-à-vis. Après un instant d’hésitation, la brune entra dans celle de droite tout en fouillant du regard la pénombre grise. Quelques silhouettes de meuble se dessinaient, mais un coffre traîtreusement bas agressa son genou. La belle se mit à sautiller sur un pied en criant

Ouille ouille ouille… ! Mais j’en ai maaaaaarre !!!

Les larmes aux yeux à cause de la douleur, elle fusilla le fautif du regard et lui lança une promesse solennelle en le pointant d’un doigt vengeur


Toi, tu vas finir dans la ch’minée !


Mais comme pour s’excuser, ou peut-être s’était-elle habituée à la pénombre, la surface du meuble lui dévoila une bougie. Enfin… un vieux bout de bougie. Son visage s’éclaira de satisfaction.


Aah… quand même !

Elle s’empara vivement du trésor en faisant mentalement l’inventaire de ses poches...hélas, quelques tâtonnements lui confirmèrent qu’elle n’avait rien pour allumer la bougie. A nouveau elle lança un regard mauvais au coffre.


Tsss…

A cet instant, quelques bruits de choc et de voix lui parvinrent, mais très lointains. Impossible de savoir ce qu’il disait, mais c’était forcément Titi. Linon retourna en courant à la porte de l’escalier et se mit à tambouriner dessus de ses petits poings en criant

Titou ! Titouuu… !! Descends m’ouvrir, c’est fermé ! T’es là ?? Titouuuu !!!

Quand elle eut bien mal aux mains, elle arrêta et retourna dans la chambre d’un pas vif. Cette fois, ça suffisait ! Elle allait regarder à l’étage au-dessus pour voir ce qui se passait, ou appeler à l’aide. Les mains posées sur un volet, elle poussa avec détermination.

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Saltarius
Saltarius était resté en arrêt sur le seuil.
Une absence, quelque chose comme ça.
Une présence d'habitude chez lui....
Il béait, les bras ballants, les yeux au ciel.

Un long moment passa.
Même pas vu tous les gens qui lui avaient marché sur les pieds et l'avaient bousculé pour entrer.
L'était comme ça le Simple.
L'avançait.
Puis l'avançait plus...

Puis, sa main gauche se leva et gratta l'arrière de son crâne....
Puis il crut ouïr ...

Citation:
AUUUUU SECOURSSSSSSS
J'VAIS MOURIRRRRRRRRRRRR


Sursauta le voyant dévoyé et sans voix.
- Halte ! Qui vive ? Enfin... qui meurt ?

Entendit une voix qui venait d'en haut.
C'est vrai, l'a l'habitude le Saint.
Bouscula tout sur son passage sans dire pardon, bonjour, au revoir et merci tourna à gauche, tourna à droite, tomba dans une pièce vide et noire, se relèva, sortit, bouscula une fille arrêtée, elle aussi


- Tiens Calyce, qu'est-ce tu fais là... Où est la chambre des tortures ? Ya quelqu'un qui meurt...

Continua, alla renifler dans le cheminée, reçut un paquet de suie sur le visage. Collisionna quelqu'un.
Retourna , complètement noir dans l'escalier, le grimpa quatre à quatre et s'arrêta sur le palier.

Entendit :


Citation:
Titou ! Titouuu… !! Descends m’ouvrir, c’est fermé ! T’es là ??
Titouuuu !!!


Il dit tout haut dans le noir :

- Ya quelqu'un ?
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