Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >>

[RP] L'auberge de Montauban : les Quatre Vents.

Melina
Mélina entra et déposa son fardeau exactement ou elle le faisait normalement, simplement dans une chambre bien différente. Elle sourit à Agnès et elle la fixa un instant, prenant place devant elle.

- En fait, non, je m'inquiétais pour vous et ne voulait rien ne vous imposé si tôt après votre arrivée. Il n'est point dans votre habitude de ne point touché du bon vin qui est devant vous... je sens que quelques choses vous préoccupe, et étant de nature prévenante envers vous, je ne pouvais vous laissez ainsi sans m'assurer que vous alliez bien. Pour ma part, ma situation peut attendre, je doute qu'elle ne change ...

Souriant à sa suzeraine elle la regarda avec tendresse. Elle était si heureuse d'enfin la retrouver. ce mois avait été aussi différent que le passé qu'elle aurait pu même imaginer. C'était dans cette nouvelle vie qu'elle désirait poursuivre.

- Dame Gnia, je vais être franche avec vous, tant de chose ce sont produite durant ce mois ou nous avons été loin l'une de l'autre. Je suis heureuse de vous retrouver enfin et sachez que je ne vous imposerai rien, ce n'est pas mon genre, mais je désire vous assurez que je suis toujours là, si vous désirez parler ou même vous confiez.
_________________
Gnia
Elle allait répondre à Melina lorsque son attention fut retenue par un brouhaha à l'extérieur. S'éleva ensuite une voie féminine qui vantait les mérites d'une nouvelle échoppe ou bien l'inauguration d'un nouveau claque, ce n'était pas très clair. Et puis, il convenait d'essayer de rassurer Melina et non de se demander quels types de plaisirs essayait de vendre la gourgandine sous ses fenêtres. C'était le genre de mystères que l'on pourrait toujours tenter d'éclaircir plus tard.
Ou pas.

Agnès se rencogna sur le dossier de son fauteuil et lâcha un long soupir avant de répondre à sa Dame.


Ne soyez pas inquiète pour moi, Melina. Je sors de trois mois de convalescence, de près de deux semaines de voyage et je ne sais même pas vraiment où je suis en train de mettre les pieds...

Prenant une subite inspiration, elle souleva ses jambes du tabouret où elles reposaient et entreprit de se défaire de ses bottes. Entre deux efforts consentis pour arriver à les ôter, elle reprit

Depuis le début du voyage hors du Périgord, je souffre d'une fatigue récurrente et dont je ne suis pas coutumière. Je gage que ce sont les suites de ma blessure et les conséquences d'avoir eu si peu d'activité ces derniers mois.

Un bruit mat annonce la victoire sur la botte droite. Reprenant son souffle, Agnès offre un petit sourire à Melina. Sourire qui s'éteint bientôt et est remplacé par quelques plis inquiets sur le front.

Ce qui me préoccupe c'est que depuis quelques jours, des odeurs de boisson ou de nourriture qui ne m'indisposaient pas la veille m'indisposent subitement... Jusqu'à la nausée... C'est ce qui m'est arrivé tout à l'heure.


La seconde botte allait bientôt rendre les armes. La jambe repliée, la cheville gauche sur son genou droit, Agnès grimaça en s'escrimant sur la grolle pour faire céder les dernières résistances. Victoire ! A présent, les deux belles pièces de cuir noir reposent au sol telles deux bêtes achevées durant l'hallali. Satisfaite, elle relève son regard sur Melina et allonge à nouveau ses jambes.

Mis à part ça et l'inquiétude d'avoir à tout recommencer à nouveau ailleurs, il n'y a pas lieu de s'inquiéter. J'ai juste besoin de repos et d'un vrai lit.


Esquissant un sourire fatigué, elle reprend

Nul besoin de me rassurer quant à votre présence indéfectible, Melina, j'en suis plus que consciente et vous en remercie.
Alors, partez du principe que vous écouter me faire part de votre présente situation ne m'est en rien imposé.

_________________
Melina
Mélina écouta attentivement mais reconnaissait que trop bien ces symptômes. Elle se demandait si Gnia réalisait bien ce que sa situation représentait en ce moment. Puis elle suivit le restant des paroles de sa suzeraine.

- Dame Gnia, je vous remercie. mais si je puis me permettre, j'aurais une question pour vous. Durant votre voyage, auriez vous eu des crampes ou tiraillements dans le bas ventre, que vous auriez surement attribuer à de longues chevauchés?

Mélina restait sérieuse, regard emplie de compassion. Si elle avait tant essayer d'évité de reconnaitre ces symptômes sur elle, elle ne pouvait les ignorer de façon si évidente chez sa suzeraine. Puis servant le thé avec un peu de miel, elle en tendit une tasse a Gnia en espérant qu'elle la prendrait.

- Ceci vous aidera... de la menthe et du gingembre, très bon pour la digestion,... et les nausées.

_________________
Gnia
A la question de sa vassale, elle hausse un sourcil surpris.

Hmmm. Probablement. Rien d'étonnant, puisque je bouffe rien et que j'ai passé ces derniers jours assise sur une selle pendant des journées entières.

Elle haussa les épaules avec désinvolture, trouvant quelque part l'inquiétude de Melina un peu démeusurée.
Lorsqu'elle lui tendit la tasse de tisane fumante, elle retroussa le nez et esquissa une moue mécontente, de cette mimique qu'on les enfants quand on leur sert des brocolis ou des épinards en lieu et place d'un bon steack-frites. Pour ne pas vexer sa Dame, elle trempa les lèvres dans l'eau chaude aromatisée et reposa ensuite sa tasse. Tasse qu'elle n'avait aucune intention de retoucher ensuite. Fallait pas déconner. N'était pas encore venu le jour où on lui ferait boire de la tisane de son plein gré.


Mais baste. Racontez -moi plutôt toutes ces choses qui se sont produites durant ce dernier mois.
_________________
Melina
Oui visiblement elle faisait encore sa difficile... et en plus était totalement sans connaissance de son état....Volontairement ou non...elle se le demandait.

- Je sais que ce n'est pas des meilleurs breuvage dame Gnia. Mais cela vous aidera et puis, dans votre état, vous devez boire et manger un peu.

Ne désirant lui lancer à la figure et miner plus son moral, elle se tut et ne fit qu'allusion...Puis elle prit elle même une tisane et fit la grimace... la menthe, c'était vraiment pas dans ses gouts en ce moment, même que la nausée lui prit... ravalant sa salive, elle déposa la tisane.

- Vous avez bien raison... elle est vraiment infecte cette tisane...

Puis souriant elle poursuit.

- Et bien, sur le chemin de Tarbes, j'étais venu ici chercher un mandat pour ne rien perdre en chemin. J'ai donc rester deux journées, ou j'ai fait la connaissance de plusieurs habitant très sympathique. Je suis partie à cheval pour aller plus vite, j'ai rassembler toutes mes choses à Tarbes et j'ai voyager de nuit pour facilité le voyage pour les enfants. Une fois ici, j'ai prise échoppe et j'ai commencer à étudier, enseigner et travailler pour le duché, pour acquérir mon premier champs. Dès le lendemain de mon arrivée, j'ai rencontré Jonas. Il a le même âge que moi, et est fils de Lndil avec qui j'ai travaillé et coopéré plusieurs fois en Artois. Je ne connaissais point son fils, et de toute façon, je n'avais de yeux que pour Osorkon à l'époque.


Mélina sourit tendrement.

- Il est charmant, et très attentionné avec moi et avec les enfants. Et j'ai comme des papillons lorsque je suis pas avec lui et je pense constamment à lui. Comme avec Osorkon, les choses se déroule très rapidement mais de jours en jours, la vie ensemble ne fait que concrétisé ce que nous savons qui sera.. une vie ensemble comblé. Je l'aime de plus en plus dame Gnia, et je ne saurais me passé de sa présence...

_________________
Gnia
Parce qu'on ne va pas vous tenir en haleine durant des posts et des posts et vous souler avec la totalité de la discussion entre l'Infâme et sa dame de compagnie, voici un résumé succinct de ce qui s'échangea ce jour là et les suivants.


Melina aimait Jonas qui lui avait bien rendu en se démerdant pour l'engrosser alors que les pronostics sur la probabilité de pouvoir porter à nouveau des enfants s'étaient considérablement affaiblis suite à une rencontre musclée avec une armée de Poitevins.

La Saint Just devrait encore une fois se taper la présentation du prétendant de l'une des ses vassales, en croisant les doigts pour que celui de la Dame de Croisilles soit moins infect que celui de la Dame de Longastre.

Preuve fut faite qu'Agnès, tout aussi Infâme Grandeur qu'elle puisse être, restait d'une déplorable naïveté et pitoyable inculture quant à ce qui touchait de près ou de loin aux signes qui vous font savoir que la décoction anti-marmot que vous avez payé un bras chez votre apothicaire véreux ne valait pas un clou.

Un "Aaaaaargh" retentissant ponctua donc cette découverte qui s'accompagna des vérifications d'usage pratiquées par Melina qui se chargea de sonder jusqu'à quel point sa suzeraine était dans la mouise. On vous passera les détails, votre imagination fera ça très bien.

Au diagnostic de Melina répondirent quelques bordées de jurons à faire pâlir la clientèle d'un bouge sur les docks avant que l'on assène un verdict sans appel.
Tout serait mis en oeuvre pour que :
1) l'information ne filtre pas hors de ses murs. On avait suffisamment d'emmerdes comme ça.
2) l'on trouve un remède efficace qui la déferait du mal qui l'habitait. On avait suffisamment d'emmerdes comme ça.

Fidèle à toute bonne conversation entre filles qui se respecte, l'on parla aussi un peu chiffons, du formidable métier de nourrice, l'on s'échangea quelques recettes anti-nausées, débattit sur l'efficacité des plantes et évidemment l'on dit du mal des hommes.
Enfin, surtout la Saint Just.
Melina aimait trop son Jonas pour pouvoir en dire du mal. Alors qu'Agnès, elle, avait de quoi nourrir le sujet pour deux.


Des suites et conséquences de ces conversations, il faudra attendre les prochains épisodes pour les découvrir.
L'attention du lecteur, ça s'entretient. D'autant plus quand le sujet est somme toute profondément ennuyeux.

_________________
Tableau
Tableau, le peintre itinérant aux mille talents,
Se présenta en la taverne de Montauban.
Espérant trouver chambre et repos, il ouvrit la porte.

Y'a-t-il en ce lieu quelqu'un?
Je viens pour une chambre et un bain!
C'est possible? Et surtout: c'est combien?


Il contempla les alentours, espérant croiser le regard de l'aubergiste ou de tout autre dame ou messire fréquentant les lieux.
Ayanah
Un coup de balai à droite, un autre à gauche. La jeune femme regarda la chambre, satisfaite. Propre et rangée, de quoi accueillir un nouveau client.
Elle se posa à la fenêtre et regarda la rue. La Réformée était bien vide ces temps-ci... L'hiver approchait à grands pas lui aussi... On serait bientôt en automne. La saison froide commencerait, emportant tout avec elle.
Perdue dans ses pensées, elle n'entendit pas la porte de l'auberge s'ouvrir.

Une voix la fit sursauter. Surprise, elle descendit l'escalier de bois et se retrouva nez à nez avec un homme.


Bonjour, je suis Ayanah, l'aubergiste.

Regard curieux vers l'homme, sourire accueillant, avant de répondre :

Un bain et une chambre.. Voyons.

Ayanah farfouilla dans ses poches et en sortit une clé.

Voilà pour vous. Pour le prix, on verra après. Du moment qu'vous pouvez payer...
Et n'essayez pas de me rouler.


Sourire innocent, trop innocent pour être vrai.
Tableau
Un peu brusque, un peu brute, pas toujours civilisé...
L'homme savait être heureux mais ne pouvait sourire...
Il savait mettre un peu de couleur dans sa vie.
Il n'était pas des plus galant, mais au moins il savait être poli:

Bonjour dame, ravi de vous rencontrer.
Je suis TABLEAU, peintre itinétant.
Merci de votre accueil.
J'ai pour l'instant, surtout besoin de repos.
Il me faut gagner une couche au plus vite.


Avant de s'éclipser il demanda:

Servez-vous des repas?
Ayanah
L'homme ressemblait plus à un bûcheron qu'à un peintre, mais après tout, faut pas se fier aux apparences. Il avait même l'air triste pour un artiste. Sa visite à Montauban le ferait peut-être sourire un peu...

Soyez le bienvenu à Montauban.

Elle allait pas lui blablater des heures, le pauvre bougre n'attendait qu'une chose, se reposer. C'était évident.

Je sers des repas le midi, oui. Le soir c'est soupe pour tout le monde. Vous pouvez aller dans une taverne si le repas ne vous plait pas.
Au choix.
Xanthipremier
La voilà à Montauban, Montauban la Réformée, Montauban qu'elle n'avait que traversé.
Cette fois-ci elle y resterait un peu ou pas.....

Xanthi laissa sa monture à l'écurie, avisa un gamin et lui donna une piécette pour s'en occuper. Suivie de très près par son chien, elle entra dans l'auberge.


[dans l'auberge]


Bonjour Aubergiste. Bonjour à tous
.


Elle s'approche d'une jeune femme, la salue d'un signe de tête et se présente :

Je suis damoiselle Xanthi. Je pense rester ici quelques jours. Puis-je avoir une chambre ?

Elle pose quelques écus sur le comptoir :
Y-a-t-il des thermes à Montauban ?

Comme à son habitude le grand chien s'est assis sur ses pieds et appuie sa tête sur sa hanche. Comme d'habitude, elle lui grattouille les oreilles.
_________________
Xanthipremier
La gamine s'était endormie sur le comptoir. Que c'est beau d'être jeune et de pouvoir dormir n'importe où !
Mais c'est tout de même un peu cassée, la joue plate d'être restée sur le comptoir toute une nuit.
Elle voit ses écus encore là, les reprend illico et sort de cette auberge remplie de fantômes on dirait. Encore une chose dont il faut qu'elle parle avec Kro avant d'être accusée de sorcellerie.

Hoax réveillé, reposé d'une bonne nuit bien tranquille, la colle encore plus, c'est qu'il a les crocs et se chasserait bien un lièvre dans les champs.
Elle reprends sa jument à l'écurie, qu'elle demande au gamin de seller.
Lui lance une autre pièce, pose les fontes sur la bête et la bride dans une main s'en retourne faire le tour du village.

C'est qu'elle aimerait dormir dans un lit là ! Elle se souvient même plus de comment on dort dans un lit.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)