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[RP] Le Lac de Genève

Samuell
Baal était partit il y a quelques temps et revenait auprès de ce lac à présent. Mory à ses trousses comme toujours, il regardait devant lui, son regard se perdant dans l'étendue d'eau. Tellement de choses de vécues, et tant de souvenirs à présent. Mais il était bien, là, seul, regardant devant lui si son avenir était ici ou sur les chemins une nouvelle fois...
Milosz
Milosz, la barque de Cael sur le dos, venait enfin d'arriver au lac après une marche assez pénible. Ses blessures étaient encore assez vivaces et le poids de cette barque sur ces épaules, lui créait des élancements électriques tout le long de l'échine!
Il ne fut donc pas mécontent de déposer l'embarcation près du poteau d'où il l'avait détachée quelques jours auparavant afin de pouvoir la réparer bien à l'abri chez lui.
Milosz passa la corde autour du pic, puis se redressa lentement. Il en profita pour jeter un regard circulaire sur le lac et les montagnes environnantes, spectacle magnifique quelle que soit la saison!
Après avoir pris une longue goulée d'air, le polonais revint lentement sur ses pas.
Cyrianna2002
Illustration concise du décès d'un époux...


La rumeur, trop tenace pour être innocente… elle ronronne depuis des jours… peut-elle seulement être pure d’ailleurs, n’est-ce pas une rumeur ? L’occitane n’en a cure habituellement, pourtant cette fois, bizarrement, elle l’écoute… oui, elle entend la voix de la rue et ce qu’elle en saisit la glace d’effroi… C’est un simple mot qui pique sa curiosité, le lac !
Alors la brune tend l’oreille, alors l’ouïe se fait plus attentive… alors elle comprend ; oui, elle intègre l’absence, elle intègre le silence, elle intègre simplement… Soudain, la solitude s’impose comme une ombre effrayante ; l’amertume prend forme comme l’abandon qu’elle ressent… encore !

Colère…

Elle s’enroule dans sa cape, ajuste son col et quitte la demeure désertée pas l’homme depuis trop longtemps ; la douleur qui l’étreint est furieuse, agressive à cet instant… un souffle d’espoir comme elle traverse la ville et se dirige vers le lac.

Rage…

Le molosse la précède d’instinct… les oreilles se baissent à mesure qu’elles approchent ; l’animal a cette faculté de percevoir avant l’humain et Devika réalise avant la femme… arrêt de la bête qui observe sa maitresse.

Sanglots…

L’épouse… veuve à l’instant où elle aperçoit le corps sans vie ; un regard suffit pour reconnaitre la silhouette et de tomber à genoux… c’est inéluctable, Il l’a rappelé alors qu’Il lui laissait une chance plus tôt. Et la souffrance qui grandit comme elle prend conscience de la mort… Il lui a pris et le cri qui passe les lèvres sans qu’elle en ait conscience :


NONNNNNNNN !!!!
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Kassandradetourville
Kassie marchait d’un pas vif, ses nattes attachées très sommairement flottant au vent, soin de beauté qui était le dernier de ses soucis, la jeune fille d’à peine onze printemps préférant gambader en plein air que de passer des heures à se pavaner devant le verre poli… Elle se rendait au lac, mais non pas pour pécher ou y lancer des cailloux comme à son habitude…

Elle avait entendu jaser les domestiques à voix basse, elle avait vu leurs regards remplis de compassion voulant fuir celui de sa mère… Mais ce dernier n’avait pu échapper à la petite blonde… Ce regard qu’avait Cyrianna lorsque faisant signe à son fidèle cabot de la suivre, elle avait emboité le pas en direction du lac sans un mot pour personne… Ce sentiment rempli de résignation et d’amertume qu’elle avait si souvent lu dans le regard de sa mère et qui lui étreignait le cœur à chaque fois… Est-ce qu’encore une fois la douleur se ferait lancinante dans l’attente de la réapparition de son père, car Kassie ne l’avait pas vu depuis plusieurs jours…

Arrivant devant les berges du lac, elle s’arrêta interdite tandis qu’un cri déchirait l’immaculé du ciel… Cri qu’elle avait si souvent entendu en rêve, telle une prémonition qui s’insinuait dans la tête blonde… Comme si au fond de son cœur, elle avait toujours su que son père ne leur appartiendrait jamais vraiment… Que sa vie faite d’absences finirait loin de sa famille et de ceux qu’il était sensé aimé… Les bottes de son père dépassaient de la couverture déposée sur lui, point mort que les yeux de la petite fixaient, quand son regard tremblant dévia légèrement et qu'elle vit sa mère agenouillée près du corps…


Maman…
Cyrianna2002
Drapée dans une dignité d’apparat, la brune s’attache à contrôler ce qui peut encore l’être ; prosternée près du corps sans vie, aveuglée par les larmes… la senestre presse la main du défunt comme l’incompréhension matraque l’esprit d’un refrain sinistre… Les jades, assombries par la douleur, se posent sur le visage exsangue, y cherchant quelques réponses en vain…
Elle voudrait hurler pour qu’il parle, elle voudrait frapper pour qu’il bouge… pourtant, telle une statue de sel, elle reste immobile et silencieuse. Indifférente au froid qui l’étreint peu à peu, inconsciente des silhouettes qui s’agitent autour d’eux.

Silence… Le temps semble suspendu…

Ils sont en Artois… elle ne s’adapte pas ou ne le veut pas ; il rêve d’un voyage à travers le monde… de mésententes en querelles, de malentendus en désunions ; la perte de l’enfançon, le départ avancé… la faiblesse de la femme et la force de l’homme… un sauvetage, un consensus.
Ils sont en Lorraine… plus de volonté, il poursuit seul ; elle accuse le coup et visite la région… quelques projets ; visiter famille et amis… épreuves et infortunes se cumulent.
Ils sont en Helvétie… nouveau départ, nouvel espoir ; quelques désillusions mais de l’énergie, de la détermination, des desseins… projets d’avenir mutuels pour un futur en commun et…


Kassandradetourville a écrit:
Maman…


Un frisson lui glace l’échine comme elle revient à la réalité ; la tête se tourne lentement vers la voix et l’occitane d’afficher un tendre sourire à la fillette… Lêves-toi Cyr’ !... ne pas sombrer, simuler le courage qui lui manque à cet instant ; ne pas trembler, taire la douleur et faire face… un moment du moins. Alors elle se lève et rejoint la blondinette qu’elle enlace doucement, en lui dissimulant la zone funeste :


Lo meu còr…
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Kassandradetourville
Tremblement qui débute à peine... Son petit menton secoué d'un faible frémissement qui lentement se propage comme une vague déferlante dans son petit corps... Marée montante venant exploser en un flot impétueux qui se déverse et jaillit en torrent de ses yeux bleus gris...

Citation:
Lo meu còr…


Longue plainte que la petite étouffe dans le creux des jupes de sa mère à moitié cambrée par terre... Le tremblement ayant gagné avec ferveur les genoux de la gamine... Une certitude pourtant si ancrée en elle et pourtant... Son père, lo seu papà... dans la langue qui l'avait vu grandir...

Sa mère dissumulant avec difficulté le mal qui la ravageait, tentait de faire disparaître en vain l'improbable mais irrévocable adversité... Puis, sentant une rage innatendue venir poindre en son petit coeur, elle regarda son patriarche avant de s'élancer vers lui... Une lueur de folie traversant le regard acier tandis qu'elle écartait les gens massés autour de lui et que de ses petits poings elle se mit à marteler le corps sans vie...


Pourquoi ! Pourquoi ! Tu nous fait tant de mal ! Réponds ! RÉPONDS !!!
Marozia
Ses pas la menèrent là... errant sans but, le coeur troublé... Il avait fallu qu'elle se retrouve au milieu d'une guerre... une guerre qui semait le doute en son âme car elle se retrouvait entre les deux camps, sachant que d'un côté comme de l'autre, il y avait des hommes avant tout, des coeurs qui ressentaient les choses à leur façon... et tant de similitudes qu'ils se refusaient à voir...

L'eau sur son pied la fit s'arrêter... surprise d'être arrivée sur la rive comme portée par une main invisible... dur contact avec la réalité froide... Son regard se porta au loin alors qu'un pleupleutement la fit se retourner calmement... Levant son avant-bras gauche à la verticale, elle attendit qu'il s'approche...

Martius s’agrippa au cuir de son brassard et la regarda en inclinant la tête d'un geste sec avant de la redresser. Le rouge flamboyant de sa crête et son regard dur et doux à la fois la firent sourire comme toujours...


Toi aussi tu te demandes, n'est-ce pas? Tout viendra à son heure, mon ami...

L'oiseau tambourina du bec sur le brassard... elle lui offrit un fruit séché... il repartit dans la forêt alors que Marozia levait les yeux vers la lune qui s'élevait dans le ciel...
Nanou87
Ils étaient arrivés la veille, au lever du jour, et Nanou avait été époustoufflée par la magnificience du lac.




Les montagnes alentours qui s'y reflétaient lui donner un aspect un peu mystérieux, mais l'eau y était claire et de nombreux crocus poussaient sur les berges.

Il installèrent leur petit nid un peu à l'écart de la ville et aprés un bon somme réparateur, Nanou se décida à tester l'empoissonnement.

Elle récupéra une longue branche de noisetier et sorti fil et hameçon de sa besace.
Une fois son attirail fin prét, elle y accrocha l'appat et hop à l'eau.

(X = 6;Y = 19;Qualité : 131 %)


Elle n'eut pas longtemps à attendre avant de sentir la première traction sur le fil.

Oups!!!
L'a l'air grosse c'te bestiole...
J'va p'têtre avoir b'soin d'aide pour la sortir de là!

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Nkyckemoi
Nky passa par la, arrivé avec Nanou et tout autant émerveillé par ce que la nature leurs offraient, il décida de repasser voir ca mais après avoir dormi quelques heures.

Il s'approcha et vit une silhouette qu'il connaissait bien, il s'approcha la regarda faire silencieusement.
Voyant le mal qu'avait Nanou a sortir le poisson, il ce dit qu'il fallait peut etre l'aider, et que le poisson devait etre plus gros que ce de blois.

Il accouru et aida son ange a remonter la bête, il la regarder tout deux surpris de la taille du poisson. une fois cette derniere posée au sol il attrapa son ange et ce jetta à l'eau avec elle.
Certe les poisson allaient fuir mais bon un bon moment ddans l'eau vaut bien cela
Nanou87
Une aide presque miraculeuse survint derrière elle, et remontant le fil, tracta la poiscaille sur l'herbe verte.

Nanou sourit à son tendre tout en observant la carpe de bonne taille qui s'agitait, privée de son eau.
Tout en sortant son baton pour mettre fin à l'agonie de leur futur repas, elle l'évalua
.

Ben, dis donc!
J'pense qu'elle fait pas loin de 20 livres; tu crois pas?


Elle se retourna pour voir si c'était aussi l'avis de l'homme qui donnait un gout si généreux à ses jours et voyant ses bras grands ouverts, s'y engouffra de bon coeur. Un calin était toujours le bienvenu...

En fait, la suite lui prouva qu'un bain même frais, l'était tout autant, et c'est en riant qu'elle se trouva immergée dans ce superbe lac.
Elle ne lacha pas son cou, l'entrainant avec elle dans sa chute et retrouvant la position verticale, elle en profita pour prélever son du aux lèvres du moustachu.


Va y avoir intérét à attiser le feu si on veut avoir une chance d'échapper au rhume dit elle un grand sourire aux lèvres, chemise et braies trempées lui collant à la peau.

Pi, vu que j'ai bu la tasse, c'est à toi de cuisiner!!

Y avait pas franchement de rapport mais toute excuse est bonne à prendre...
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Nkyckemoi
Nky regarda d'un air suspicieux Nanou.

Hmmm d'accord je cuisine mais en echange tu me raconte une histoire, je trouve cela équitable comme marché non?
Il regarda ce joli corps moulé pas les vêtements mouillés et lui dit

je te propose que nous filions au campements que je fasse un bon feu pour nous rechauffer.

Il la reagrda un large sourire aux levres, lui prit la main et l'emmena sans vraiment attendre la reponse.
Nanou87
Clapotti, clapotant, ils prirent le chemin vers le campement.

Nanou laissait ses yeux profiter de l'environnement, apercevant par moment quelques marmottes qui courraient de rochers en rochers, des plantes curieuses des montagnes, des champs de fleurs sauvages...
Tout en marchant, l'histoire à venir prenait forme dans sa caboche, et sous la brise qui se levait, elle se serra un peu plus contre son moustachu.

Au détour du sentier, leur nid fut enfin là, et tandis que Nky soufflait sur les quelques braises restantes et rajoutait du bois, elle posa ses vétements mouillés et s'enroula dans la couverture, la laine frottant contre sa peau la réchauffant.

Bien calée ainsi au pied d'un arbre, elle dévorait des yeux avec une moue ravie son tendre qui s'affairait avec la carpe.


Bon, chose promise, chose due...

Elle sourit.

C'est l'histoire d'une petite marmotte affamée par de longs mois d'hibernation. Le soleil qui avait réchauffé jour aprés jour l'air ambiant l'avait tiré de son sommeil, et son estomac avait fini de l'éveiller.
Sortant du terrier, elle s'étira longuement, fronça un peu le bout de son nez, ébroua sa fourrure puis inclina un peu en arrière ses petites oreilles rondes pour repérer tout prédateur éventuel.

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Abbygaele
Abbygaele se sentait perdue dans ses pensées et lasse du conflit de la ville. Elle ne savait plus où elle en était et elle regrettait presque son insouciance sur sa roulotte.

Son coeur était partagé en deux, elle ne pouvait choisir, en faire un malheureux. Ses pas là menèrent au bord du lac. Elle s'assied au bord de l'eau et de sa main effleura la surface de l'eau, la brunette cherchait une réponse dans l'eau et se mit à prier son coeur. Elle soupira et pria Sara La Skalli :

Sara, Sara, Sainte et amie,
Ecoute-moi, je t'en supplie,
Sara, Sara, Sainte et amie,
Entends ma voix, ma voix qui prie.

Tu es de tous, de tous nos voyages,
Car nous te portons dans le coeur,
Tu nous redonnnes le courage,
Quand tombe sur nous le malheur.

Nous t'offrons de jolis manteaux,
En Camargue, aux Saintes-Maries,
Pour nous, ici, tout est plus beau,
Car nous y repuisons la vie.

Pour notre grand pèlerinage,
Tu es sacrée comme une reine,
Nous venons ici d'âge en âge,
Te prouver notre foi chrétienne.

Nous te confions nos secrets,
Nous te présentons nos enfants,
Nous t'apportons de gros bouquets,
Nous t'embrassons le coeur battant.

Ce soir, nous chanterons pour toi,
Nous danserons autour du feu,
Nous ne serons plus qu'une voix

Qui Monte, à travers toi, vers Dieu.


Elle soupira et se releva. Son coeur donc nous l'avons dit plus haut est partagé en deux. Deux hommes qui avaient su la toucher et la troubler.
D'un coté le roi des mulets, aussi fou qu'elle et de l'autre un inconnu qui a rêvé de sourire. Elle avait passé de bon moment avec eux, mais elle avait l'impression d'être juste une bouffée d'air dans cette crise pour l'un et un doux rêve pour l'autre.

Elle soupira, pensa au petit bonhomme qui s'était accroché à elle et à qui elle avait promis d'aider à retrouver sa mère. Aucun de ses deux rêveurs ne supportait le petit. Elle était lasse.
Elle ferma les yeux et prit une dure décision, elle ne suivrait aucun des deux..tiendrait sa promesse au gamin et fermerait ses émotions pour toujours...

Elle s'allongea sur l'herbe la main toujours dans l'eau et elle s'endormie profondément
Cyrianna2002
L’impuissance… défaillance de l’adulte, inapte à taire sa douleur mais pire, incapable de soulager celle de l’enfant ; la colère de la fillette avait résonné dans le silence, ce matin là, et bien sur, la réponse n’était pas venue… Elle l’avait arrachée au corps sans vie qu’on avait emmené et le temps s’écoulait depuis ; pénible, sombre, cruel.

Mère et fille ne sortaient que peu, retirées dans le deuil. La solitude… état qu’elle connaissait le mieux finalement ; isolement qui s’était amplifié au fil du temps, et davantage depuis qu’ils avaient quitté le Languedoc.
Triste bilan en vérité… Genève était un nouvel espoir d’avenir ou quand l’optimisme joue des tours ! La ville aura pris plus qu’elle n’aura donné… et l’occitane d’en prendre pleinement conscience au bord du lac.

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Aleen
Aleen ne connaissant pas Genève, fit un tour en ville, puis sella Asphodèle et s'en alla vers le lac, elle aimait la tranquillité d'un tel lieu, personne pour venir troubler sa rêverie, le temps semblait suspendu.

Elle s'assied au pied d'un arbre, pour seul bruit le pépiement des oiseaux, ses pensées vagabondent, c'est au bord d'un lac qu'elle....A quoi bon remuer le passé... pourtant il lui semblait qu'elle avait refoulé au tréfonds d'elle même ces souvenirs qui depuis deux jours revenaient, la taraudaient....

Elle cherchait à penser à autre chose, mais non insidieusement, sournoisement, ses souvenirs affluaient, la laissant anéantie, si encore elle pouvait se confier, mais Barberine n'était pas là....

Elle se secoua, se gourmanda
, tout ça c'est du passé ma fille, allez remues toi, demain est un autre jour, tu as toute la vie devant toi alea jacta est

Elle remonta sur Asphodèle, la talonna un peu trop fort peut être, la fit mettre au grand galop, dents serrée, couchées sur sa monture s'en alla au hasard des chemins,
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