[RP] Bureau de recrutement de l'OST de Guyenne

Matalena

La demoiselle n'eut guère d'autre choix que de hocher la tête aux dires de son interlocutrice et vider les lieux : il était maintenant tout à fait clairement établit que l'armée se foutait ouvertement de ce qui pouvait bien se passer en Guyenne, si cela n'incluait pas la possibilité d'aller faire mumuse sur un champ de bataille. Mais après tout, n'était-ce pas le propre des soldats ? Si en plus il fallait coller là dessus de grandes idées de droit, de devoirs, d'équité et toutes ces notions abstraites ô combien complexes, on en aurait perdu plus d'un en cours de route.
En se retournant pour passer la porte, la brunette aperçut enfin une sorte de... Sauvage ? Enfin voyons, trop péjoratif comme terme. Homme des bois ? Qui s'éclipsait discrètement. Pas dit qu'il perde grand chose comme projet d'avenir, à moins d'être également un fervent adepte de la gueguerre. Encore faudrait-il ne pas être trop hyperactif sur les bords, parce que les guerres les vrais hein, c'était quand même pas tous les quatre matins.
Dans ces sombres dispositions d'esprit, le bureau de recrutement de l'OST de Guyenne retrouva enfin sa tranquillité morbide coutumière.
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« N'oubliez pas que, si longue vous apparaisse votre existence, votre mort, elle, est éternelle.»
Robert Merle

Bryllant

Fraichement revenu de mes obligations, je m'activais à rejoindre promptement le bureau de recrutement de l'ost. Un amas de courriers s'étaient entassé à n'en plus finir. Je ne retrouvais même plus ma plume dans tout ce foutoir. Je soupirai de lassitude, et songeais très sérieusement à engager un assistant. Entre mon bureau ici, celui de l'ost, l'Etat-Major au Palais de l'Ombrière, l'Hopital de l'ost... Je ne m'en sortais plus. Je me grattai le menton, et, pris d'une brillante idée (héhé !!!) je pris place à mon bureau, sous le regard de mon patou, recherchais ma plume, la trouvais et commençais à écrire.

...Fait au bureau de l'ost de Montauban, le 16 ème jour du mois d'octobre de l'an 1458. Et voilà ! Il ne reste plus qu'à aller mettre ça au placard des annonces.
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Crystal

Crystal, qui passait par là, vit l'annonce placardé. Elle avait entendu parler Bryllant entaverne d'un assistant qu'il cherchait.

Décidée à en savoir plus, elle toqua à la porte de son bureau et le poussa doucement.

Bonjorn Bry, puis-je entrer quelques instants ? je ne voudrais point te déranger, j'ai vu ton affiche au sujet d'un assistant, j'aimerai en savoir plus
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Bryllant

On frappa. Je me mis à débarasser promptement mon bureau et le foutoir qu'il y avait dessus, puis j'ordonnais qu'on entre. Je souris en voyant Crys. Je la saluais et lui laissais le loisir de me donner la raison de cette visite.

Oui, alors... Comme tu dois t'en douter, je suis affreusement débordé. Surtout ces temps-ci. J'ai pas mal de responsabilités à l'ost, à l'hopital du Fort du Hà... Enfin tout ça quoi. Et je ne peux pas toujours être disponible ici, au bureau, alors que j'ai régulièrement des visites. J'ai besoin de quelqu'un qui puisse gérer le bureau pendant mes absences, et m'envoit des lettres m'expliquant ce qu'y s'y passe, ce genre de chose quoi. Pourquoi pas nettoyer aussi, j'ai guère le temps de le faire.

Hum... Et garder Sancho !

Petit regard vers mon patou assis à droite du bureau.

J'ai répondu à ta question? Très franchement ça me soulagerait, ça m'éviterai à chaque fois de repasser ici après mes missions, souvent pour rien en plus.
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Crystal

Bryllant lui détaillait la liste des tâches qu'il attendait de son éventuel futur assistant. Cela n'avait pas l'air bien compliqué. Elle tiqua cependant lorsqu'il lui ajouta qu'il fallait garder aussi...son Sancho. Crys jetait alors un œil au molosse, pas très rassurée.

Bon, donc si j'ai bien compris, il s'agirait juste de passer ici de temps en temps pour y faire la poussière entre autre, voir qui vient et pourquoi et te le transmettre et ....ahem...garder....

Elle désigna du doigt le molosse.

Sancho !

Ma foi, pourquoi pas ! si tu n'as pas d'autres propositions, je veux bien me proposer. De toute façon je ne compte pas quitter Montauban en ce moment.
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Bryllant

Je souris.

Vraiment? Tu acceptes? Oh c'est avec joie que je t'embauche !
Donc oui tu as bien résumé les fonctions. C'est pas compliqué, mais ça m'aide beaucoup tu peux me croire. Je te parlerai en détail de tes fonctions, j'ai encore à faire !

Bonne soirée Crys, et merci d'avoir répondu aussi vite.

Je la saluais, et me remis le nez à mes dossiers.
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Crystal

Et voilà, affaire conclue, Crystal serait désormais l'assistante de Bry, se sentant enfin utile à quelque chose, sans pour autant avoir un quelconque lien avec l'armée et ce fut très bien comme cela.

Laissant Bryllant à ses obligations, elle le remercia et sorti doucement de son bureau.
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Bryllant

Revenu tout juste de mission (enfin !) je m'empressai à me rendre à mon bureau de l'ost. C'était plaisant de voir que tout était ordonné ici, contrairement à mon bureau à la caserne. Je me grattai le menton, puis, me mis à vérifier le compte de la caserne de Montauban. Depuis ce fameux décret, je n'avais pas eu l'opportunité d'utiliser la solde, puisque nous avions été moblisé durant plus d'un mois. Et j'avais eu bien d'autres choses à faire que ça... Enfin... Etant simplement revenu prendre ma liste des effectifs, je me remis en route pour rejoindre les soldats qui m'attendaient au camps.
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Bryllant

[Un mois plutard]

Je faisais les cent pas, dans l'attente d'une réponse urgente. Les mains croisées dans le dos, je m'obstinais à imaginer le pire sur ce retard. Un soldat devait me donner son rapport, et je ne l'avais pas encore reçu. Que faisait-il bon sang? Estimant que ça ne servait à rien de me mettre dans cet état, je pris place sur ma chaise, face à mon bureau, et commançais à réfléchir sur le moyen le plus efficace pour recruter de futurs soldats. Il me faudrait voir ça avec... Ah zut! Il me fallait nommer un nouveau sergent aussi. Tant de choses à faire... Je pris une plume, puis écrivis mon rapport pour le capitaine...
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Crystal

de retour de Cahors, Crystal se rendit au bureau de l'OST, voir si des demandes de recrutement y avaient été déposées pour le Lieutenant Bryllant.

Arrivée à la porte, elle vit de la lumière. En regardant à travers la fenêtre, elle aperçu le Lieutenant qui était rentré.

Toc toc ! Bonjour Bry ! Comment va ? Alors, quoi de neuf ? tu as vu, il n'y a pas grand monde qui se bouscule on dirait.

Elle jeta un œil furtif au bureau, qui croulait sous des piles de dossiers, ce qui montrait bien le retour du Lieutenant ! levant un sourcil elle lui lança :

Ne t'embête pas à ranger va, je le ferai quand tu auras fini, ca me fera un peu d'occupation, parce que je sais pas si tu as remarqué mais c'est franchement calme ces derniers temps ! c'est d'un déprimant !
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Bureau de recrutement de l'OST de Guyenne

Kyrianah

Citation:

Bureau de recrutement !

Bienvenue à toi, Toi qui souhaites protéger ta famille, tes amis et ton Duché!

Tu es de niveau 1
Tu possédes des terres et/ou un métier en Guyenne
Tu n'as jamais été condammer pour un délit

Alors tu es au bon endroit, dans le bureau de recrutement de l’OST.

Pour toute question, n’hésitez pas à vous renseigner vous auprès du recruteur !

1-L’OST apprend rigueur, courage et loyauté à tous ses soldats !

Quand vous passerez au fort du Hâ, vous aurez le choix soit de devenir soldat actif soit réserviste.

L'armée active existe pour ceux qui veulent participer à la vie du Fort.

- C'est toujours se tenir prêt à défendre sa ville et son Duché, et ce
en toute situation,
- obéir aux ordres donnés par ses supérieurs,
- s'entraîner en caserne
- respecter ses supérieurs, ses pairs et ses subordonnés,
- Le soldat recevra un salaire de 18 écus seulement en mission, 20 lorqu'il se déplacera et 21 lorqu'il stationnera dans une capitale:
patrouille rurale, escorte,...

L'armée
de réserve est la aussi pour les sujets Guyennois qui ne désirent pas
s'engager mais qui souhaitent tout de même pouvoir être d'une
quelconque utilité à la défense de leur Duché. Ils ne sont aucunement
tenus par les contraintes militaires sauf en cas de misssion.

Vous devrez aussi signer un document officiel et prêter serment auprès de la Guyenne et de l’OST

2-Tu es engagé dans l'armée active !
Vous
commencerez en tant que Cadet et vous devrez suivre une formation
d’apprentissage. Celle ci vous apprendra à créer une Lance rapidement
ou encore à suivre cette lance.

Cette formation vous permettra
d’apprendre, également, tout ce que vous pouvez faire en tant que
soldat. Elle pourra aussi vous servir dans votre vie civile il est donc
important de la suivre et d’étudier consciencieusement !

Nous vous fournirons l’uniforme (Bannière) et armements à des prix avantageux et le plus important une famille…

Il y a aussi des obligations importantes qui vous seront expliquées lors de votre engagement et de votre formation.

Vous ne devrez jamais oublier ces obligations !

3- L’OST plus qu’une armée… C’est une FAMILLE !

Dans l’OST nous sommes tous des Frères d’armes, tous à combattre dans le même but : NOTRE DUCHE.

Oui, l’OST est une famille à ne pas négliger, car si vous êtes la pour vos frères d’armes, ils seront aussi là pour vous.

L’OST vous permettra de faire de nouvelles connaissances et de vous épanouir dans un environnement chaleureux et convivial !

http://chateaudebordeaux.nice-forum.com/poste-de-garde-f196/

Surtout allez voir la personne qui s’occupe du Bureau, elle se fera une joie de répondre à vos questions.

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Fantik37

Fantik vit qu'un nouveau bureau de recrutement de l'ost venait d'ouvir.
La jeune femme qui venait de placarder l'affiche semblait familière à Fantik.
Elle n'arrivait pourtant pas à se souvenir où elle l'avait rencontré.
Comme elle entrait dans le bureau, Fantik la suivit...

Bonjour...
Il me semble vous connaitre. Pourtant je n'arrive plus à me souvenir où et quand je vous ai rencontré...

Fantik espérait ne pas se tromper, sinon elle se ridiculiserait et ma foi tant pis !
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Bryllant

J'arrivais devant le bâtiment où se trouvait le bureau de recrutement de l'ost. Je m'étais attendu à y rencontrer le nouveau recruteur de Montauban, mais je ne vis personne. Surpris, je me lançais dans une fouille complète de l'endroit à la recherche de la moindre âme qui vive. Toujours personne! Nini aura dû avoir un empêchement qui expliquerait son retard, pensais-je.

J'inspectais les lieux. Une pièce simple, tout ce qu'il y avait de plus normal. L'affiche me paraissait très bien choisie. Attractif, le texte reprenait bien les grandes valeurs de l'ost. Je souris, puis me demandait pourquoi on ne recevait pas grand monde comme nouveaux soldats... N'ayant rien d'autre à faire, le comble pour un caporal, je pris place sur une chaise et attendis que le recruteur arrive.
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Niwiel

La jeune femme filait à travers rues, une pile de feuilles dans les bras, jusqu'au bureau de recrutement de Montauban qui était désormais à sa charge. Fulminant contre son retard, et contre la raison de son retard qui n'avait d'autre nom qu'Arya, elle entra dans le bureau comme une bourasque. Elle se débarassa de ses feuilles sur le bureau et sursauta...

Bry ! Bon sang qu'est ce que tu fais là ?

Elle retrouva son souffle et s'affaira dans la pièce, regardant ce que son prédécésseur avait fait. Tout y était... rien à ajouter. L'affiche était simple et explicite, que dire de plus... rien pour l'instant, mais peut être d'ic quelque temps... A étudier. Niwiel retourna près du bureau au centre de la petite pièce et tout en rangeant ses affaires dans le bureau, elle reprit à pour son mari.

Tu veux t'engager, encore, ou bien tu attends quelqu'un ?

Elle lui sourit amusée.

Bryllant

Je souris.

Eh bien, je fais ma ronde! J'ai en charge la garnison de Montauban je te rappelle! Il faut bien qu'un caporal surveille ses troupes.

Je lui fis un clin d'oeil, puis la laissais voguer à ses occupations, l'observant intensément. Qu'elle était belle lorsqu'elle travaillait... Soudain, sa remarque me fit sortir de ma rêverie.

Non, je ne souhaite pas me réangager, et non je n'attendais personne, seulement une jeune soldate, récemment promue recruteuse, qui, à ma grande surprise, n'était pas là où j'espérais la trouver. Une explication peut-être?

Je souris, croisant les bras et la regardant avec autorité.
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Niwiel

Niwiel s'assit en face du caporal Bryllant et grimaça doucement lorsqu'il lui demanda les raisons de son retard... Comment aborder le sujet... du point de vue du caporal ou du père ? Non tout bien réfléchit, la vie privée à la maison et le reste ici. Elle fixa le caporal dans les yeux et lui répondit sans préambule :

J'ai effectivement une explication mais celle-ci est d'ordre personnelle et ne vous regarde en rien caporal. Mon retard est synonyme d'une mauvaise organisation de départ je suppose, cela ne se reproduira plus, c'est entièrement ma faute.

Elle fit une pose de quelque minute regardant pensivement dehors, songeant à sa fille, puis reporta son attention sur Bry et lui sourit malicieuse.

Autre chose caporal ?

Niwiel

[Quelque temps plus tard]

La jeune femme, matinale et à l'heure, sortie de chez elle après avoir embrassé ses enfants et prit le chemin du bureau de recrutements. Durant une semaine elle avait été obligé de l'abandonner complètement pour raisons personnelles et elle due faire un peu la poussière dans la pièce dès son arrivée. Elle jeta un rapide coup d'oeil sur le bureau pour vérifier qu'il ny avait pas de message et soupira, tant par dépit que par soulagement. D'un certain point de vue, elle n'avait manqué personne, mais d'un autre... L'ost effrayait elle tant la foule que personne ne veuille s'en approcher, pas même pour poser des questions... Après tout ça n'engageait à rien de se présenter ici.
Lorsque la lumière fit enfin son apparition dans la pièce, la jeune femme s'assit derrière son bureau et s'y accouda, plongeant alors dans ses réflexions.

Pourquoi l'ost...? pourquoi y était elle...? Elle qui avait hurlé quand son mari avait voulut y entrer... ou presque. Maintenant c'était elle qui y était... ironie du sort sans doute...
Elle n'y était pas par vocation ou par idéaulogie, comme certain, elle y était par... nécéssité. Celle de se sentir utile, et quoi de mieux que de protèger ceux qu'on aime... cette révélation s'était faites en rencontrant Sophie, ici et d'autre, mais surtout en regardant ses enfants. Qui les protègeraient si quelque chose devait arriver ? Personne ne le ferait mieux qu'elle, leur mère.

Toute à ses pensées, la jeune femme se leva et se posta derrière une fenêtre pour regarder les gens passer au dehors sous le soleil matinal.
Elle sourit.

Plus loin que cette idée première... l'ost était devenue plus qu'une nécéssité désormais... c'était plus fort que ça...

--Quignon

Voguant comme à son habitude à travers les rues, à la recherche de la tranquillité, de la solitude, Quignon, un pauvre mécréant, se rendit au bureau de recrutement de l'ost. Bâtiment sans interêt et inutile selon lui. Il passa son visage balafré à travers la fenêtre. Une jeune femme. Le vieux sourit de toutes ses dents... enfin celles qu'il avait encore. Il passa sa main osseuse et toute ridée dans ses cheveux gris cendrés, faisant mine de se coiffer, s'épousseta, puis râcla sa gorge bien brillamment pour en faire ressortir un crachat qui vint terminer sa route sur la fenêtre de la bâtisse.

Avec fierté, il fit irruption dans la pièce, voulant prendre l'allure de noble.

Bien mes respects donà!

Près de lui, un chaise. Il s'y précipita sans qu'on lui en donne le droit. Dans le même temps, il défit sa veste toute boueuse et la lança à même le sol.

Alors ma belle, quoi d'neuf en cet' belle ost?

Niwiel

Interrompue dans ses pensés, la jeune femme sursauta et regarda l'homme passer la porte. L'étudiant perplexe, elle sourit finalement jugeant qu'il lui tiendrait un peu compagnie après tout. Les journées étaient bien longue quand il s'agissait de recruter au bureau...

Bonjorn messire.

Elle grimaca discrètement lorsqu'il lança sa veste sur le sol, et sans même y penser, se leva, la ramassa et le posa sur une chaise voisine. Habitude prise avec ses enfants sans doute...

Oh vous savez, pas grand chose de neuf, on s'occupe pas, on s'entraine... la routine quoi. Faut bien quelques personnes qualifiés pour vous sauvez la peau quand y'a des embrouilles, vous croyez pas ?

Elle lui sourit, de son sourire malicieux habituel et enchaina

Qu'est ce qui vous amène ici ? Je vous aperçois de temps à autre dans les rues mais vous abordez rarement les gens.

--Quignon

Il l'écouta, du moins fit mine de le faire. Il préférait visiblement observer le lieu. Son regard sondain revint sur la jeune femme. "Il en a bien d'la chance c'petit". Elle était belle. Une jeune femme si belle qu'elle lui aurait sans doute fais chavirer l'esprit commes toutes les autres. Il soupira à cette pensée, mais aussi pour les propos de la femme.

Ben voyons! Moi j'suis pas l'genre d'homme qui s'fait sortir de la défection par un de ces bonshommes en uniforme! Le prestige de l'uniforme vaut pas plus que mon postérieur décharné, j'vous l'dis moi!

Citation:

Qu'est ce qui vous amène ici ? Je vous aperçois de temps à autre dans les rues mais vous abordez rarement les gens.

Ouep! se contenta-t-il de répondre.

Il se leva d'un bond, ce qui parut très étonnant au vu de son âge qui devait être très élevé. Il parcourut la pièce pas à pas, longeant presque les murs. Il se râcla de nouveau la gorge, mais cette fois-ci, rien n'en sortis.

J'suis venu ici pour vous voir donà, et prendre connaissance des lieux où Il travaille. Et à c'que j'vois, il ne s'voit pas déborder par son dur labeur l'petiot!

Niwiel

Il semblait bien distrait le bougre, pas spécialement intéressé par ce qu'elle disait... mais qu'importe, avoir quelqu'un en faced'elle lui évitait de parler aux murs, elle semblait moins folle. Elle sourit amusée toute seule par ses propres réflexions et écouta son interlocuteur, retenant surtout la fin de sa phrase

Citation:

Le prestige de l'uniforme vaut pas plus que mon postérieur décharné, j'vous l'dis moi!

La jeune femme lui dédia un sourire éblouissant de malice et répliqua :

Y'a aucun prestige dans l'uniforme, mais mon mari est magnifique lorsqu'il porte le sien ! Et croyez moi, j'en connais une qui lui court après depuis très longtemps.

Il semblait pas spécialement bavard l'homme assis en face d'elle pourtant, c'était amusant de palabrer avec lui. Alors que le silence s'était installé entre eux, il bondit de sa chaise, la faisant sursauter du même coup. Voilà qu'elle se payait des frayeurs juste à cause d'un vieux un peu trop énergique... pff n'importe quoi...Elle l'écouta parler et , mi flattée, mi amusée qu'il vienne pour elle, et resta perplexe lorsqu'il évoqua le fameux "il"... De qui pouvait il parler ? Tout le monde le sait, la curiosité est un vilain défaut... bah certain, comme Niwiel ne savent se défaire de ce vilain défaut et y succombe rapidement.

De qui parlez vous ? C'est qui ce "il" ?

--Quignon

Le vieux se contenta de hausser les épaules, l'air incrédule.

J'pensais qu'vous étiez pas bête ma p'tite dame!
Bah, tous les soldats sont pareils! Tout dans les muscles, rien dans la caboche!

Il fit le tour de la pièce, encore, comme pour passer le temps. Il semblait s'ennuyer, dans l'attente d'un éventuel rebondissement en ces lieux. Il revint prendre place sur la chaise. Il reprit son veston crasseux, farfouilla dans ses poches toutes mitées, puis en ressortit un quignon de pain. Il l'entraîna sans plus attendre à l'intérieur de sa bouche édentée.

Vous chavez, reprit-il, vous faites un chtravail honorable vous aut' les choldats. Mah, faut pas s'voiler la face donà, l'oscht n'est plus ch'qu'elle était autrefois!

Et tout en parlant, ce fut un véritable bombardement de postillons et de miettes de pain qui filèrent tout droit sur le bureau, perçant l'air aussi furtivement que des flèches et qui vinrent prendre cible juste devant la femme.

M'enfin, ch'à peut être très dangereux d'être choldat, même derrière un bureau! On ne chait jamais chur qui on va tomber!
Détournant son regard vers la porte: Bon, il arrive l'petiot! Va pas m'faire avaler qu'il travaille d'arrache-pied non plus! Ch'ui pas né d'la dernière pluie mouéh!

Niwiel

Bah non qu'elle était pas bête ! Mais la garnison de Montauban était... importante tout de même et y'avait pas qu'un homme, qui pouvait il vouloir voir l'autre impoli ! Non mais sans rire ! Elle le regarda un moment, puis répliqua vertement

Si les soldats n'avaient rien dans la caboche comme vous dites, on se ferait vite passé sur le corps, croyez moi. La tête est aussi importante que le muscle.
Et puis vous n'avez pas répondu à ma question... Qui cherchez vous ? Je peux le faire quérir si le coeur vous en dit.

Elle fit un rapide tour des effectifs de la caserne réfléchissant de qui il pouvait bien s'agir.... Eymerich peut être.... Ou Bry pourquoi pas.... Pourtant, elle doutait quant au fait que son mari soit attendu par cet homme... N'y tenant plus elle se leva et s'occupa en rangeant quelques dossiers dans un placard au fond de la pièce. Ce type était... bizarre finalement. Elle retourna s'assoir à sa place et il en profita pour reprendre la parole, la bouche pleine de pain.
Grimaçant à la vue des miettes projetées par la bouche de son interlocuteur sur le bureau devant elle, Niwiel perdit brusquement le fil de la conversation n'écoutant plus qu'à demi ce qu'il disait, alors que son esprit se demandait ce qui avait bien pu transiter par ce même chemin que les miettes... Sentant brusquement que son estomac ne suporterait pas ses supputations plus longtemps, elle essaya de se concentrer à nouveau sur ce qu'il disait, évitant au maximum de regarder son bureau.

Citation:

M'enfin, ch'à peut être très dangereux d'être choldat, même derrière un bureau! On ne chait jamais chur qui on va tomber!

C'est exact, cela dit, je suis toujours armée et ce ne serait pas malin de m'attaquer ici. Dans la rue, ça aurait un autre visage, une simple agression, qui me viserait moi, pourquoi pas après tout... Mais ici dans un bureau de l'ost, ça passerait pour une agression de l'institution elle même et les représailles risqueraient d'être plus lourdes.

Sentant une nouvelle fois qu'il ne l'écoutait qu'à moitier, elle haussa les épaules et reprit.

Je ne sais pas qui vous attendez, mais si vous n'avez pas rendez vous, vous risquez d'attendre longtemps, il n'y a que moi ici en général. Qui plus est... personne ne m'a dit qu'il devait voir quelqu'un... Vous êtes sûr que je ne peux pas vous aidez dites moi ?

Bryllant

Je fis ralentir ma monture à l'approche de la foule. Comme tous les jours, le marché de la ville grouillait d'acheteurs à l'affût des bonnes affaires. Le brouhaha de la foule en délire rendait mon cheval nerveux. Il n'avait pourtant pas l'habitude d'être aussi fébrile, mais je ne lui en tins pas rigueur dans ce vacarme incessant. Je descendis de cheval, puis attrapais les rênes. Je me faufilais ainsi à travers la cohue.

Les heures passèrent, et je commençais à perdre patience. Tout paraissait calme, trop calme. Mais, en bon caporal que j'étais, je décidais de terminer ma patrouille en rendant une petite visite au poste de recrutement. Une visite inattendue, l'occasion de surveiller les soldats, enfin plutôt la soldate présente.

J'arrivais devant le bâtiment. Un pressentiment étrange m'envahit. N'y faisant aucune attention, je me contentais d'attacher les rênes de mon étalon. Une fois fais, je franchis la porte, légèrement entrouverte. Relevant la tête, je m'aperçus que j'arrivais en plein milieu d'une conversation bien entammée.

Hum... Je dérange peut-être?

Je lançais un regard interrogateur en direction de Niwiel.
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Maëlis_de_tourraine

Depuis quelques temps, la vie à Montauban était redevenue calme. Il y avait toujours quelques tentions au sujet de la religion, mais on pouvait considérer que la situation s'était quelque peu apaisée. Pour combien de temps, la jeune femme l'ignorait, mais elle profitait de ce moment de répit.

Comme il pouvait lui arriver parfois, le lieutenant était passé acheter une bonne réserve de pain sur le marché, à la fin de sa journée. Malgré le calme ambiant, elle savait fort bien qu'elle pourrait être appelée à n'importe quel moment, que ce soit par l'irruption d'une armée dans le duché, ou pour quoique ce soit d'autre. En outre, se promener dans la ville, lui permettait de s'assurer que tout allait bien. A force de déambuler dans les rues sans réel but précis, elle se retrouva non loin du bureau de recrutement de l'ost. Elle décida d'y faire un tour pour voir comment ça se passait pour Niwiel.

Il était rare que quelqu'un ne se présente dans ce lieu, et son amie devait parfois trouver le temps long. Maëlis pourrait éventuellement lui tenir un peu compagnie, et voir qui pouvait bien se présenter. Un peu surprise, elle remarqua le caporal qui entrait dans l'édifice. Elle pressa le pas, et entra à son tour dans la pièce.

Niwiel

Alors que la jeune femme attendait une réponse de son interlocuteur, elle entendit les sabots puis le hénissement d'un cheval au dehors. Perplexe elle se leva et jeta un coup d'oeil par la fenêtre avant de se retourner, un sourire tendre sur les lèvres. Le visage rayonnant elle reprit à l'intension de Quignon :

Je ne sais qui vous attendez, mais il semblerait que du monde arrive, peut être trouverez vous votre bonheur.

Sur ce, le caporal Bryllant entra et le sourire de la jeune femme s'éteignit brusquement pour laisser place au salue de rigueur.

Caporal, non vous ne dérangez pas, tout du moins je ne crois pas.

Elle lança à son tour un coup d'oeil intérrogateur à Quignon qui ne sembla pas broncher. Niwiel s'apprêtait à reprendre la parole quand, à son tour, Maelis entra. Manquait plus que le lieutenant ! Un sourire éclair traversa le visage de la jeune femme qui était ravie d'avoir un peu de visite, qui sait, peut être s'intéressait on enfin à ce qu'elle faisait... Elle salua à son tour le lieutenant, s'amusant intérieurement de la situation... Etrange quelque mois à peine en arrière, Mael et son mari essayaient de la convaincre d'intègrer l'ost, et aujourd'hui, c'était elle qui s'en occupait, ironie du sort sans doute.

Lieutenant Maelis, ravie de vous voir.

Elle sourit aux trois personnes présentes et leur présenta des chaises, tout en se départissant enfin de son air protocolaire qu'elle avait arboré pour saluer ses supérieurs.

Je vous en pris, prenez place si le coeur vous en dit. Que me vaut cette visite tous les deux ??

Avec n'importe lequel de ses autres supérieurs, la jeune femme aurait sans doute été nerveuse, ou stressée, mais là aucune raison de l'être ! Elle traversa rapidement la pièce et s'assit sur sa chaise, derrière son bureau, un sourire ravi accroché aux lèvres. Soudain son regard tomba sur Quignon, qu'elle avait d'ailleurs oublié dans l'histoire et le présenta brièvement

Mael, Bry, je vous présente....

Elle lui jeta un coup d'oeil intérrogateur, songeant tout à coup qu'il ne s'était pas présenté, puis enchaina

Il attend quelqu'un à ce qu'il semble, mais je n'en sais toujours pas plus, il n'a rien voulu me dire.

--Quignon

Que du beau monde qui se ramenait enfin. Le vieux sembla très satisfait. Il fit face aux deux officiers, leur sourit, et s'inclina humblement en balaçant l'un de ses bras squelettique.

Pardonnez-moi de n'point descendre plus bas, comprenez qu'moi je n'ai plus la force de raser l'parterre comme l'font les nobliaux!

Il se releva tant bien que mal puis porta de nouveau son morceau de pain à sa bouche.

Vous en voulez un bout? Il est un peu rachis mais nous aut' avons les poches percés alors...

Il lança un regard vers ledit lieutenant, en fronçant les sourcils. Une femme... Lieutenant? Une aberration! Comment l'on pouvait attribuer une telle charge à une femme? Le vieux se le demandait, outragé par ce manque de discernement des Hauts de l'armée. Il était révolté, toutefois, il resta impassible. Il se contenta de détourner le regard et de se rassoir sur une chaise, face au bureau, finissant son pain.

Maëlis_de_tourraine

Maëlis pénétra dans le bureau à la suite de Bryllant, déposant dans un angle son sac. A peine était-elle rentrée que déjà les deux soldats la saluaient. Elle exécuta le salut militaire à son tour. Elle remarqua que Niwiel n'était pas seul. Un étrange bonhomme grignotant quelque chose, peut être du pain rassi les salua en se courbant. Elle examina l'homme de la tête aux pieds. Qui cherchait-il donc?

Pas besoin de raser le sol, nous ne sommes que des militaires.

Il leur proposa son morceau de pain, que le lieutenant regarda quelque peu dégoutée. Elle se dirigea vers le sac abandonné en entrant, et en sorti un pain frais qu'elle tendit à l'inconnu.

C'est gentil à vous, mais gardez votre nourriture. Tenez, prenez plutôt ça.

L'homme à la limite du squelettique n'inspirait aucune confiance au lieutenant. Elle ne le quittait pas des yeux. A première vue, il semblait inoffensif, mais Maëlis n'arrivait pas à ôter un mauvais pressentiment de sa tête. Après quelques secondes, elle finit enfin par parler d'un ton qui se voulait amical, ainsi elle tenta de masquer tant bien que mal sa méfiance.

Que nous vaut le plaisir, "ou le déplaisir" pensa-telle, de votre visite? Qui est donc cette personne que vous cherchez?

Bryllant

J'observais l'homme avec interêt. C'était étrange, mais il me semblait l'avoir déjà vu... Mais où? Je ne m'en souvenais plus. Le vieil homme nous proposa son modeste bout de pain. Je refusais, laissant le plaisir au lieutenant de lui donner son pain frais. Je m'écartais au risque d'une éventuelle brusquerie de la part de l'affamé.

Bon, si vous voulez bien m'excusez, j'ai des choses à faire. Puis Je murmurais: Bien, je vous le laisse lieutenant, il ne m'inspire rien de bon...

Je parcourus la pièce jusqu'au bureau à la recherche d'un document que j'avais oublié. Ma liste des soldats recrutés lors de mon voyage à marmande. J'avais peur de l'avoir égaré. Je lachais un soupir de soulagement. Je pris place sur une chaise face au bureau, puis commençais à prendre quelque note pour mon rapport, tout en écoutant d'une oreille attentive la conversation du lieutenant et de l'inconnu.
Intrigué par la présence de l'homme (surtout très gêné par l'odeur!) je m'enquis auprès de Nini.

Dis, il est là depuis quand celui-là? Rassure-moi, il ne veut pas s'engager hein?
_________________

Niwiel

La jeune femme soupira imperceptiblement quand Maelis engagea la conversation avec l'inconnu. Bien que la conversation fut amusante, la jeune soldate sentait son coeur qui commençait à se soulever à la vue de la façon répugnante avec laquel il mangeait. Se détournant un peu, elle s'enquit discrètement auprès de Bry pour savoir ce qu'il cherchait et l'aida à fouiller dans la paperasse qu'elle avait rangé quelque temps plus tôt. Quand ce fut chose faite, il s'assit et elle l'imita en prenant place sur une chaise à côté de lui. Comme à la maison, elle remonta un pied sur sa chaise, posa son menton sur son genou et noua ses bras autour de sa jambe ainsi placé. Manquait plus que les momes qui couraient partout et c'était bon... Les pensés de la jeune femme dérivèrent alors loin du bureau de recrutement, laissant le lieutenant s'occuper de leur visiteur.

Citation:

Dis, il est là depuis quand celui-là? Rassure-moi, il ne veut pas s'engager hein?

Bry la ramena brusquement à la réalité, mais elle ne répondit pas tout de suite, ayant du mal à comprendre sa question. Lorsque la brume reveuse qui avait envahit son esprit se dissipa, elle tourna le regard vers le vieillard, et regarda son mari à nouveau. Jugeant qu'il était sérieux, elle retient avec peine un éclat de rire. Voyons... ça ne se fait pas, se morigena t elle intérieurement. Se penchant à l'oreille de son mari elle répondit amusée.

Pas que je sache, il ne m'en a pas parlé en tout cas... Et il ne porte pas une grande considération pour les soldats je doute sérieusement qu'il veuille intègrer l'ost.

Niwiel tourna la tête vers Maelis et l'homme qui continuaient à discuter, étudiant le type un certain temps avant de revenir vers Bry.

Qui plus est, je ne le crois pas fou, il sait très bien ce qu'il fait et il est parfaitement conscient de ne pas avoir la forme physique nécéssaire, enfin j'espère pour lui...

Niwiel

[Quelques jours après]

De retour à Montauban, la jeune femme quitta la maison familiale alors que le soleil déclinait peu à peu vers l'horizon, des papiers sous le bras. Elle avait reçu de nouvelle affiche qu'il convenait d'afficher au bureau de recrutement. En passant la porte, elle plissa le nez, à peine quelque jours fermée, et cette pièce sentait déjà le renfermé. Soupirant, Niwiel posa ses papiers sur le bureau et ouvrit en grand la porte pour faire entrer l'air frais de l'après-midi, puis ressortie avec ses affiches pour les mettres à la places des anciennes.

Bureau de recrutement !

Bienvenue à toi, Toi qui souhaites protéger ta famille, tes amis et ton Duché!

Tu es de niveau 1
Tu résides depuis au moins 30 jours en Guyenne
Tu possédes des terres et/ou un métier en Guyenne
Tu n'as jamais été condammer pour un délit

Alors tu es au bon endroit, dans le bureau de recrutement de l’OST.

Pour toute question, n’hésitez pas à vous renseigner vous auprès du recruteur !

1-L’OST apprend rigueur, courage et loyauté à tous ses soldats !

Quand vous passerez au fort du Hâ, vous aurez le choix soit de devenir soldat actif soit réserviste.

L'armée active existe pour ceux qui veulent participer à la vie du Fort.

- C'est toujours se tenir prêt à défendre sa ville et son Duché, et ce
en toute situation,
- obéir aux ordres donnés par ses supérieurs,
- s'entraîner en caserne
- respecter ses supérieurs, ses pairs et ses subordonnés,
- Le soldat recevra un salaire de 18 écus seulement en mission, 20 lorqu'il se déplacera et 21 lorqu'il stationnera dans une capitale:
patrouille rurale, escorte,...

L'armée
de réserve est la aussi pour les sujets Guyennois qui ne désirent pas
s'engager mais qui souhaitent tout de même pouvoir être d'une
quelconque utilité à la défense de leur Duché. Ils ne sont aucunement
tenus par les contraintes militaires sauf en cas de misssion.

Vous devrez aussi signer un document officiel et prêter serment auprès de la Guyenne et de l’OST

2-Tu es engagé dans l'armée active !
Vous
commencerez en tant que Cadet et vous devrez suivre une formation
d’apprentissage. Celle ci vous apprendra à créer une Lance rapidement
ou encore à suivre cette lance.

Cette formation vous permettra
d’apprendre, également, tout ce que vous pouvez faire en tant que
soldat. Elle pourra aussi vous servir dans votre vie civile il est donc
important de la suivre et d’étudier consciencieusement !

Nous vous fournirons l’uniforme (Bannière) et armements à des prix avantageux et le plus important une famille…

Il y a aussi des obligations importantes qui vous seront expliquées lors de votre engagement et de votre formation.

Vous ne devrez jamais oublier ces obligations !

3- L’OST plus qu’une armée… C’est une FAMILLE !

Dans l’OST nous sommes tous des Frères d’armes, tous à combattre dans le même but : NOTRE DUCHE.

Oui, l’OST est une famille à ne pas négliger, car si vous êtes la pour vos frères d’armes, ils seront aussi là pour vous.

L’OST vous permettra de faire de nouvelles connaissances et de vous épanouir dans un environnement chaleureux et convivial !

http://chateaudebordeaux.nice-forum.com/poste-de-garde-f196/

Surtout allez voir la personne qui s’occupe du Bureau, elle se fera une joie de répondre à vos questions.

Chose faite, elle retourna vaquer à ses occupations.

Niwiel

[Et le temps passe]

Le bureau ayant été laissé un peu à l'abandon, Niwiel se dépêcha de faire un bon coup de ménage, pour du vent comme d'hab, puisque le lieu intéressait personne. Ce qui la tracaissait, c'était surtout le sergent qui allait bientôt rentrer de vacances et qui serait bien capable de venir inspecter les lieux pour l'ennuyer, pour changer.
C'était dommage que personne ne s'intéresse au bureau... au moins vienne lui tenir compagnie parce que les lieux en devenaient sinistre à force de silence....

Maëlis_de_tourraine

Après quelques jours passés à se reposer, Maëlis pouvait enfin sortir dehors et surtout reprendre ses occupations habituelles. Après un passage à la caserne pour s'informer de ce qui avait pu se passer durant son absence et pointer à l'appel, elle décida de faire un petit tour en ville voir si tout se passait bien. Montauban semblait plutôt paisible pour le moment. En chemin, elle fit un saut au bureau de recrutement pour une petite visite, plus qu'une réelle inspection. Niwiel avait obtenu quelques résultats ces derniers temps, mais elle ça ne devait pas être évident d'être seule dans ce bureau.

Bonjour Soldat, comment se passe le recrutement aujourd'hui?

Niwiel

Occupée à travailler sur autre chose que le recrutement, Niwiel sourit à son lieutenant qui venait la voir. Bientôt, la jeune femme se retrouverait à lire autre chose que des comptes-rendus. Elle aimait beaucoup recruter... ce qui était frustrant, c'était l'absence permanent de réponse. La prochaine fois, ses courriers comporteraient une close "si pas intéressé du tout, et marre du harcellement, renvoyer moi mon pigeon au lieu de le garder pour vous et de le manger".

Bonjour Lieutenant, à dire vrai, les résultats sont les même tous les jours, c'est pas ici qu'on recrute les gens. Si on ne le démarche pas nous même on peut toujours courir pour avoir du résultat.

Elle rangea ses affaires dans un tiroir du bureau et fit signe à Mael de s'assoir sur , l'une des chaises.

Sans parler boulot ça va mieux toi ? Tu nous as fait une belle peur tu sais

Maëlis_de_tourraine

La difficulté à recruter les soldats était récurrente et pas seulement à Montauban. On pouvait même considérer qu'ici, les choses étaient un peu plus simple qu'ailleurs. La garnison était fournie, donc le besoin de recruter se faisait moins sentir, bien que l'arrivée de volontaires supplémentaires était toujours appréciable. Maëlis pouvait comprendre la frustration que les recruteurs ressentaient face au peu d'efficacité de leur travail. C'était comme brasser de l'air.

C'est certain le mieux est d'avoir une approche direct, mais écrire permet de toucher une partie de la population que l'on voit peu. Néanmoins c'est beaucoup de travail pour peu de résultat. N'empêche que ce que tu as fait a porté ses fruits.

Maëlis s'installa sur l'une des chaises libre et écouta son amie.

Je suis encore un peu fatiguée, mais je vais beaucoup mieux. Je suis solide tu sais.

Le lieutenant sourit à Niwiel, elle-même s'était fait une petite frayeur, mais finalement elle s'en était bien sortie.

Je suis désolée de vous avoir fait peur, maintenant je vais bien, le reste n'a pas d'importance. Et toi, comment vas tu? Pressée de retrouver le sergent?

Elle restait là à discuter en attendant qu'un éventuel civil se présente, ne serait-ce que pour demander des renseignements. Venir dans ce bureau ne signifiait pas devoir s'engager après tout. Ce lieu avait pour vocation de promouvoir l'ost, donc d'informer la population.

Niwiel

Niwiel sourit à Mael, quand elle lui affirma être solide. C'était bien vrai, pourtant, n'importe qui pouvait disparaitre, à n'importe quel moment malgré sa solidité... Mais son lieutenant était faite d'une autre matière, un roc quand il le fallait ! Pi il le fallait souvent quand on était marié avec Phil... Cette pensée fit rire Niwiel, mais elle se reprit vite devant l'air étonnée de son amie, qui évidemment ne pouvait savoir ce qui lui avait traversé l'esprit.

Oh oui, tu n'imagines pas comme le sergent m'a manqué !! Et en plus il me ramène un ami de longue date... Ils vont arriver ensemble normalement, j'ai hâte d'y être.

Essayant de freiner son enthousiasme quant au fait de retrouver à la fois son mari et Alex, elle reprit d'un ton plus posé.

Quand va Phil au fait ? Pas de bosses ou de bleus j'espère ?

Maëlis_de_tourraine

Maëlis sourit à son amie en voyant la joie que lui procurait le retour de son mari et de son ami. Elle comprenait bien que l'absence de Bryllant avait dû être difficile pour elle.

Je suis contente de revoir Bryllant. En tout cas, ton enthousiasme fait plaisir à voir.

Elle rajouta sur le ton de la plaisanterie:

Moi je récupère un soldat!

Niwiel changea soudain de sujet, évoquant l'état de Phil

Pour tout te dire, je n'en sais rien, je ne l'ai pas encore vu depuis que tu m'as parlé de son altercation.

Niwiel

[27 juillet 1458]

La jeune femme était rentrée de retraite depuis quelques jours et elle décida d'aller dépoussièrer un peu le bureau de recrutement. Il servait pas à grand chose mais bon... C'était quand même la représentation de leur institution au sein du village. La toute nouvelle sergent chef de Montauban s'attela à sa tache , l'esprit virevoltant loin de la pièce pour rêver à son pays et à sa famille. Peut être son père était il fière d'elle ? Et son frère... Oui, dès qu'elle en aurait terminé elle lui écrirait, pour prendre de ses nouvelles ! Forte de sa résolution, elle briqua dare dare la pièce aérant et balayant avant de pouvoir enfin s'assoir à son bureau et écrire à son frère.

Bryllant

[Le 28 juillet. Début de l'après-midi]

Partant en retraite d'ici quelque jour, je voulais m'assurer du bon fonctionnement du bureau de recrutement de l'ost, et ainsi partir tranquille en "vacances". J'avais enfilé comme il se devait mon nouvel uniforme d'officier. Je trouvais qu'il m'allait impeccablement bien. J'espérais que le nouveau sergent allait être présent, sinon je serai obligé d'unfliger des sanctions juste avant de partir, ce que je voulais éviter à tout prix. Arrivé devant le fameux bureau, j'ouvris la porte et franchis le seuil.

GAAARDE A VOUS !
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Niwiel

Prise dans ses papiers et surtout ne s'attendant pas spécialement à une visite, Niwiel sursauta vivement à l'entré de son lieutenant et surtout de son cri. Lachant ses papiers qui volèrent dans la pièce, elle se mit au garde à vous sans broncher, droite comme un I et sérieuse comme tout. Lorsqu'il lui en intima l'ordre, elle se mit au repos et se mit à quatres pattes pour ramasser les papiers qui avaient virevolté partout.

Que me vaut le plaisir de vote visite lieutenant ? Je ne m'attendais pas à votre visite.

Bryllant

Je m'agenouillais à ses cotés, puis l'aidais à regrouper ses papiers. Une fois fais, je les déposais sur le bureau, et pris place sur une chaise.

Je suis venu vous donner quelque petit conseil, étant donné que vous venez tout juste d'être promu, et que vous vous retrouvez si tôt avec deux garnisons en charge. Je tenais à vous aider au mieux dans cette nouvelle charge.

Je lui souris.

Donc, veillez tout d'abord au bon respect des ordres et de la discipline au sein des deux garnisons, cela va de soi, mais je tenais à le redire, on ne sait jamais. Comme vous avez pu le voir à la caserne, j'ai affiché une annonce à toute la garnison est, vous intimant le droit d'user de toutes sortes de réprimandes, passant par la remise à l'ordre, jusqu'à la mise en cachots, pour les plus coriaces. N'hésitez pas à hausser la voix si necessaire, et faites-vous respecter du mieux possible, tout en vous controlant quand même, je ne veux pas de débordement.

D'autre part, vous m'aviez demandé pour aller à Cahors, dans le cadre d'un recrutement encore. Eh bien c'est accepté, sous condition néanmoins. Je veux que le délai de séjour là-bas ne dépasse pas trois jours, et que vous n'emmeniez qu'un seul soldat de Montauban à Cahors. Montauban ne doit pas être démuni en cas d'attaque. Hum... Je veux un rapport aussi, sur mon bureau, le jour de mon retour, ainsi qu'un compte rendu de vos impressions quant à votre fonction de sergent. Voilà, je pense que ça sera tout...

Je me levais.

Je ne vous dérange pas plus longtemps sergent.
Bonne chance !

Petit sourire en coin, je repartis aussitôt après être venu, ayant encore pas mal à faire avant mon départ.
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Niwiel

Une fois les papiers rassembler, la jeune femme avait prit place sur une chaise et avait religieusement écouté son lieutenant. Ca devait lui faire bizarre... elle n'écoutait pas aussi sagement d'habitude lorsque les instructions étaient hors boulot. Un leger sourire flottait sur ses lèvres et elle finit par acquièscer.

Très bien lieutenant, en ce cas, bonne retraite.

Et il partie... Même pas un tit bisou ?? Rho... sacré Bry ! Amusée, Niwi se plongea dans un document.

Matalena

Lorsque la brune poussa la porte du poste de recrutement de l'OST, armée de son épée et de son faciès fermé comme une huitre à marée basse, ça n'était certes pas pour se faire enrôler. Lorsqu'elle frappa la table de son poing ganté de cuir pour attirer l'attention du soldat en poste, mâle ou femelle, l'affabilité semblait s'écouler à travers les dents de son sourire carnassier pour venir s'étaler au sol en une flaque glissante.
C'est que pour se pavaner en tenue clinquante sous le soleil du midi et se perdre en péroraisons de recrutement en place publique, on trouvait toujours du monde. En revanche, s'agissant d'assurer la sécurité des citoyens ainsi que les vœux de l'armée l'assuraient en temps de paix... On attendait encore.

Se trouve-t-il ici quelqu'un qui pourrait me renseigner je vous prie ? Je cherche à connaître les personnes qui se trouvaient en poste dans notre belle cité le jour où deux de nos citoyens furent assassinés et brûlés au beau milieu de la ville sans que quiconque lève le petit doigt.

Le tout récité avec une politesse glaciale, mais irréprochable.
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« N'oubliez pas que, si longue vous apparaisse votre existence, votre mort, elle, est éternelle.»
Robert Merle

Bryllant

Décidément, être lieutenant, c'était avant-tout fourrer son nez dans les foutus papiers : soldes, démissions, engagements, liste des effectifs, rapports de mission, compte-rendu des missions... La paperasse s'amoncelait sur mon bureau, et il m'était quasiment impossible de retrouver quoi que se soit dans ce fouillis de parchemins. Je soupirai de lassitude et de désolement, quand soudain j'entendis des acclamations qui résonnèrent dans le bureau. Surpris, et quelque peu énervé, je me levai et allai voir ce qu'il se passait.

Qui Diable ose fanfaronner ainsi durant mon travail?

Je n'aperçus personne. Pas âme qui vive. Etait-ce une plaisanterie? Fin
énervé de cette perte de temps, je me remis à mon oeuvre, rechignant quelque peu.

Tophe_

Tophe se trouvant en visite dans le coin, en profita pour aller faire un tour au bureau de l ost.
Il entra et vis Bryllant sur les nerfs.

- Bonjour mon Lieutenant. Vous avez un soucis pour etre enervé comme ca?
Si je puis vous aider n hésitez surtout pas.

Puis Tophe s installa a une chaise et le regarda tracvailler.

Matalena

Et passe et passe le temps... C'est qu'en terme de perte, après plusieurs jours de campement dans le bureau de recrutement comme une vulgaire vas-nus-pieds, on en viendrait presque à penser qu'ils ne foutent rien, ces oiseaux guerriers là ! Mais bien entendu, ce ne serait que viles spéculations nées d'un esprit plus porté sur la critique que l'observation, car enfin, il était bien là le gueux, derrière un bureau croulant d'une paperasserie dont on serait bien aise de se demander la nature, bien que cela constituerait un péché de curiosité. Poussant de nouveau la porte de céans avec dans l'idée que, leur ayant laissé un bon mois pour préparer un discours, elle trouverait bien enfin quelqu'un pour lui tenir le crachoir, la demoiselle se présenta, le souris en bannière, armée des meilleures intentions du monde.
C'est que voyager à travers le pays lui avait certes collé les pieds en compote et des cloques aux fesses à force de dormir sur des lits de cailloux... Mais rien ne vaut, dans le cœur d'une femme qui n'a plus ni famille ni racines, le retour en terre promise. Pour un peu, elle aurait dit bonjour à tous les passants qui croisaient son chemin en effectuant une danse ridicule sous la pluie. Mais enfin, les affaires sont les affaires, et s'agissant de traiter avec d'impolis mais néanmoins gradés personnages, aucune forme de familiarité ne saurait être tolérée. Aussi se contenta-t-elle d'un modeste :

Bonjour ?

Qui était sans doute ce qu'elle pouvait produire de plus charitable.
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« N'oubliez pas que, si longue vous apparaisse votre existence, votre mort, elle, est éternelle.»
Robert Merle

Bryllant

Plume en main, j'écrivais les lettres destinées à différents soldats, tous membre de ma garnison. Ces foutus lascars ne prenaient même plus la peine de venir signaler leur présence dans les rangs. Serait-ce à moi d'aller les quérir? Pis quoi encore?? J'ai pas que ça à faire ! Mes réprimandes seront des plus... attendues ! Et pour cause ! Les bambins iront pleurer dans les jupes du cap'taine, pour peu que ce soit une femme. Mouah ah ah ! Ils vont être content, je n'en doute pas !
Encore dans un de mes mauvais jours, je ne pus que froncer les sourcils en voyant une femme entrer dans mon bureau. Qu'est-ce qu'elle me voulait? Personne ne venait ici habituellement, pourquoi cette femme faisait-elle exception? Après un bonjour, qui était loin d'être des plus jovials, je répondis du même ton, sans prendre la peine de me lever :

C'est pour quoi?
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Matalena

Les derniers doutes quant à l'amabilité verbale des échanges qui allaient suivre étant à présent tout à fait dissipés, la demoiselle se donna la peine d'avancer sans en avoir été priée, et s'approcha du bureau du forcené de la missive.

Navrée de vous déranger, je constate que vous êtes occupé, mais j'aurai une petite question à vous poser. Rassurez-vous, cela ne prendra qu'un instant...
Voilà, j'aurais voulu savoir comment il était possible que deux armées aient pu se trouver à Montauban le soir où deux de nos concitoyens ont été sauvagement assassinés et brûlés en place publique, sans que personne n'ai vu quoi que ce soit ou jugé bon d'intervenir.

Simple et efficace non ? Comme promis. Si ces deux là semblaient avoir une chose en commun, mis à part une antipathie mutuelle immédiate, c'était bien l'amour des choses faites vites et faites bien. Aussi attendit-elle réponse à ses interrogations avec un silence d'une irréprochable neutralité.
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« N'oubliez pas que, si longue vous apparaisse votre existence, votre mort, elle, est éternelle.»
Robert Merle

Bryllant

Un peu ahuri, je la regardais, sans comprendre.

Pardon? Mais de quoi parlez-vous?
Ces faits dont vous venez me tambouriner les tympans datent de quand?

Je ne la quittais pas du regard, essayant de voir si elle était venue pour le plaisir d'emmerder un officier de l'ost, ou bien si elle ne plaisantait pas. J'avais néanmoins ma petite idée...
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Matalena

Il lui fallu toute la concentration et la maitrise de soi assimilées au cours de ses leçons et de ses séances de lecture des textes sacrées pour ne point partir d'un immense soupir. Les sourcils froncés, elle prit le temps de se convaincre qu'il ne servait à rien de s'énerver, face à l'obstruction il n'est point de remède autre que l'impassibilité. Aussi, de son ton le plus calme, éclaira-t-elle la lanterne de son vis-à-vis qui en avait bien besoin :

La nuit du quatorze juillet, deux citoyens de Montauban ont, comme je viens de le dire il y a une seconde à peine, été assassinés et brûlés en place publique. A défaut d'être compétent pour autre chose que brasser du vent et du papier, vous pourriez au moins avoir la décence de vous informer.

Râté... C'est qu'après tout elle n'avait pas encore finit d'apprendre par cœur les 52 pour pouvoir les réciter à l'envers et en diagonale. Assurément, comme le bourgmestre le lui répétait souvent, son caractère et la politique étaient aussi assortit qu'une poule d'une tronçonneuse. Ayant lâché ce qui lui brûlait les lèvres depuis le début de l'échange, son visage se fendit enfin du large sourire détendu et épanoui de celle qui vient de poser sa pêche.
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« N'oubliez pas que, si longue vous apparaisse votre existence, votre mort, elle, est éternelle.»
Robert Merle

Mirwais

Après une longue réflexion, Mirwais se décide enfin à faire le premier pas point pour une montalbanaise mais plus pour l'Ost de Guyenne. Chacun ses goûts après tout...
Qu'avait-il à dire pour plaire à la muette ? Je ne maitrise pas l'art du combat mais mes poings sont généreux, je n'ai pas un écu en poche et ce ne sont certainement pas les misérables bouts de pain tentant vainement d'apaiser les appels de mon ventre qui vont me procurer force et énergie combative...
Non... De toute évidence, ce n'était pas la meilleure façon de l'aborder...

Vêtu de haillons, le bourru pénétre dans le bureau en se faisant le plus discret possible.

Bonjorn

Il est vrai qu'une discussion entre, d'une part, une damoiselle à l'allure bien fluette mais au caractère semble t-il bien trempé et de l'autre, un homme portant tenue adaptée au lieu, était en cours...
Aussi confus soit-il, le sujet semblait pour le moins déconcertant : des habitants se seraient faits estourbir et crâmer en place publique dans l'indifférence la plus totale ?
Même un porc que l'on saigne provoque un attroupement joyeux et festif alors deux personnes tout de même, ça aurait dû se voir... quoique...

Mirwais se contente d'attendre en parcourant des yeux le lieu tout en simulant une gêne à la gorge en toussotant par intermitence afin d'être remarqué dans cette atmosphère passablement tendue.

Maëlis_de_tourraine

Maëlis était présente dans un coin du bureau, elle était venue pour aider Bryllant dans le traitement de dossiers qu'elle avait suivi lorsqu'elle était lieutenant. Il devait rapidement rejoindre Agen, et donc travailler à deux permettrait de le libérer au plus vite. Une dame arriva dans le bureau et commença à s'entretenir avec lui, au sujet d'un double qui aurait eu lieu au cours du mois de juillet. Que pouvait-il savoir d'un tel évènement? Il n'était en poste à l'époque, puisque c'était elle le lieutenant. Or, elle n'avait pas entendu parler d'un tel évènement. Et pour cause, ils étaient sans doute encore au Rouergue à ce moment là. En outre, la jeune femme avait bien d'autres problèmes à régler, que de s'occuper de ce qui pouvait se passer à Montauban à ce moment précis. La discussion traînait en longueur, et Bryllant devait partir. Elle dut se résoudre à s'immiscer dans la conversation.

Pardonnez-moi de mon intrusion, mais le lieutenant Bryllant doit vite partir pour Agen

Le temps que le lieutenant prépare ses affaires et parte en direction du lieu de rendez-vous de l'armée, elle répondit à la question de la dame qui s'entretenait avec Bry. Enfin, il était difficile de lui dire quelque chose à ce sujet.

J'étais au commandement de la caserne au moment de votre double meurtre, or je n'en n'ai jamais entendu parler. Je suis désolée mais nous ne pouvons rien vous dire à ce sujet.

Un homme était rentré entre temps dans le bureau, Maëlis le salua et lui dit que s'il souhaitait s'engager dans l'ost, il fallait qu'il écrive au lieutenant Bryllant. N'étant plus soldat, elle n'avait pas à s'occuper du recrutement.

(Hrp: LJD Bryllant ayant dû faire partir son personnage pour Agen, il m'a demandé de répondre à sa place)

Matalena

La donzelle regarda arriver la femme non sans un certain soulagement, persuadée qu'elle était que la réponse de celle-ci serait susceptible de relever un peu le niveau de ce semblant de conversation. Mal lui en prit, car bien que faisant preuve d'une honnêteté louable, la jeune femme se contenta de lui balancer à la figure qu'elle n'était au courant de rien et qu'elle aille interviewer quelqu'un d'autre, étant donné que les chats à fouetter ne manquaient pas.
Pour un peu la mâchoire lui en serait tombée sur les pieds. Qu'elle s'en tamponne d'un point de vue personnel était aisément concevable, de là à dire qu'elle n'avait pu lire les affiches qui avaient été placardées partout en ville ni pu admirer les restes d'un bucher grand luxe en place publique, ça en devenait surréaliste. Admettons que, frappée de cécité ou sortant de la taverne complètement cuitée, il lui avait été impossible de s'apercevoir de quoi que ce soit... Ce qui sommes toutes n'avait rien de tout à fait improbable. Mais pousser jusqu'à admettre que le sujet ne méritait même pas d'être débattu, alors là, ça dépassait toutes les espérances de la Languedocienne en matière d'allez vous faire voir, la justice je m'en lave les mains.

"Mon" double meurtre ? En ce qui me concerne j'ai tout du moins la chance d'être encore en vie, comme vous avez, hélas pour vous, le grand honneur de le constater.

Toujours sous le coup de son incrédulité, elle hésitât quant à la réaction la plus adaptée à tenir, décontenancée par cette situation. Eeeet oui petit mouton ! Le monde il n'est pas rose, il n'est pas gentil, et les gens ils s'en foutent des autres, même quand leur boulot consiste à les protéger, tu devrais avoir percuté depuis le temps ! C'était pas force de le lui répéter pourtant, mais que voulez-vous, la jeunesse, c'est fou et plein de grands espoirs...

Et bien... C'est plutôt enthousiasmant sommes toutes. A l'avenir je tiendrai compte du fait qu'il m'est possible de décapiter mon voisin et le planter en brochette sans que la maréchaussée, l'armée, ou un de nos bons concitoyens ne sache quoi que ce soit ni n'y attache d'importance. J'avoue que ça ouvre de bien larges perspectives d'avenir pour régler un différent...

Balbutia-t-elle sans s'apercevoir de la présence d'un homme parmi cette assemblée, qui ne manquerait certes pas d'être ravi de cette publicité charmante en faveur de Montauban.
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« N'oubliez pas que, si longue vous apparaisse votre existence, votre mort, elle, est éternelle.»
Robert Merle

Maëlis_de_tourraine

Maëlis écouta son interlocutrice. Peut être qu'elle s'était mal expliquée au sujet de ces deux meurtres. C'en était même sûr. Elle n'avait jamais entendu parler de cet évènement, ou du moins n'y avait pas prêté attention plus que cela. Il faut bien avouer que la jeune femme se désintéressait de beaucoup de choses depuis déjà un temps certain, et que même un meurtre n'avait pas la capacité d'attirer son attention, surtout lorsqu'elle à mille lieux de l'endroit où l'assassinat avait pu se produire, au moment précis où il avait eu lieu. Mais une explication était sans doute nécessaire.

J'ignore totalement ce qu'il s'est passé ce jour là, puisque je n'étais pas là et mon collègue non plus. Nous étions en campagne au Rouergue. Et je n'ai eu à ce moment là aucun retour de ce double meurtres. Ne voyez pas de mauvaise volonté de ma part, je n'ai vraiment jamais entendu parler de ce qui est arrivé à vos amis. C'est vraiment regrettable, mais je ne peux pas vous aider, à part vous conseiller de vous renseigner auprès des autorités militaires supérieures...

Et encore, le capitaine avait déjà changé trois fois depuis, elle n'était pas sure qu'il puisse la renseigner.

Mirwais

laissant les deux femmes s'expliquer au sujet d'individus mis en charpie au vu et sus de tout un chacun sans qu'il n'y ait la moindre trace ou la moindre odeur putride d'un corps décomposé, le nouvel habitant de Montauban s'éloigne quelque peu désolé de son échec cuisant dans sa tentative d'entrée au sein de l'Ost, il se passe la main dans sa longue barbe en se demandant s'il fallait qu'il se la racourcisse pour esperer ressembler à un simple soldat puis il jette un regard sur ses haillons en se disant qu'une autre tenue aurait peut être fait meilleur effet.

Trop de questions pour Mirwais qui en avait déjà suffisamment en tête, il se contente de saluer humblement les dames en pleine discussion tandis qu'il réfléchit à l'invitation de la damoiselle portant tenue d'armes de rédiger un courrier auprès du dénommé Bryllant.
Un courrier ? Mais il en avait déjà écrit un de courrier avec application de surcroit à un autre recruteur qui lui avait répondu qu'il ne s'adressait pas à la bonne...zone.

L'Ost était-elle si débordée pour qu'il faille trouver homme d'arme à la bonne zone et à seule fonction de recruteur pour entrer chez la muette ?
De par sa vie dans les bois, il savait que pour entretenir un feu, il ne suffisait pas de déleguer et encore moins de le diviser, il fallait aussi participer à son entretien dès que l'occasion s'y prêtait mais l'Ost n'était pas un feu après tout et lui n'était qu'une flamme...

Ne pas se laisser abattre par un premier échec en la ville, il voulait servir la Guyenne en entrant dans l'Ost, il se contenterait d'apprendre le maniement d'arme sur son terrain avec ses propres méthodes pour le même désir de reconnaissance à l'égard de la ville qui l'avait accueilli lui et son frère...

On n'offre pas son coeur à un papier bien au contraire on le fait battre pour qu'il rédige son histoire...

Coup de pied d'énervement dans un malheureux caillou qui n'avait rien demandé lui.
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Matalena

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[RP] Bureau de recrutement de l'OST de Guyenne