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[RP ouvert] Jusqu'à ce que la mort nous sépare enfin!

Watelse
Coloporteur? Voilà le nez de Watelse qui frétille de rage, les lèvres qui peinent à rester closes, le regard qui réclament vengeance de l'affront.

Et il ne peut plus s'en empêcher:


Oui, Dame de la Duranxie, dites à ce vieux croulant d'ecclésiaste, ce bigot à la langue fielleuse, dites lui que vous me chérirez et que vous chérirez ma descendance Watelse... qu'il aura d'ailleurs l'honneur de baptiser sitôt sorti de votre fion.


Watelse fulminait. Watelse n'en pouvait plus. Un regard sur la tombe de feue sa femme et il songea "je te donnerai bientôt de la compagnie près de ta tombe avec ce cureton dégénéré."
Ellya
Le regard de l'évêque, maintenant posé sur elle, la brûlait. Qu'est-ce à dire? Que cela lui tordait les entrailles, lui faisait honteusement baisser la tête, ... Ce genre de choses.

Car ce regard était celui qu'elle avait deviné lorsqu'ils étaient tous deux dans le confessionnal. Ce regard lui rappelait les mots cruels de cet homme fourbe et abject.

"Le serment que l'on prête en direction d'un hérétique n'a strictement aucune valeur" lui avait dit-il promis. Mais alors pourquoi se sentait-elle si coupable? "Il est permis de leur mentir si par cela on peut les piéger..." mais voulait-elle vraiment piéger qui que ce soit? Le Sans-Nom lui-même, elle ne lui voulait pas de mal...

"Durant la cérémonie, je puis faire en sorte de rendre votre propriétaire temporairement impuissant...". Brise d'espoir dans ce coeur tourmenté. Le corps, lui, ne le serait en effet peut-être pas.



Mais la présence de son Infâme époux la cernait. Et les promesses qu'elle lui avait faites aussi. S'occuper de ses enfants. Redonner de la gloire à son nom. La honte de ces mensonges s'envola sitôt les paroles de son futur époux prononcées.

Non, de non, de non. Pas d'enfants!


Je le souhaite, avec votre bénédiction Monseigneur.
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Odoacre
Lorsque Watelse s'emporta, à la grande satisfaction du vieux Grec, ce dernier glissa

Si vous pensez que c'est par le fion mon fils, alors ne vous étonnez pas de n'avoir jamais eu encore de descendance...

Et c'est le regard égrillard qu'il reçut la réponse de la jeune Ellya... reprenant alors une mine solennelle il regarda droit dans les yeux il s'exclama

Messire Watelse, mon très cher fils en Dieu et Fourreur des Nations, acceptez-vous de prendre pour épouse la riche héritière Ellya, de la chérir tout à long de votre vie, et de rester lié à elle pour le meilleur et pour le pire, même en cas de banqueroute totale de votre foyer ?

Le prélat avait baissé les bras pour rentrer les mains dans des fentes placées dans sa robe de bure et qui donnaient accès aux différentes poches et aux quelques armes qui ne manquaient jamais d'accompagner l'inquisiteur.
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Archevêque de Rouen
Watelse
Chérir? Le quinquagénaire hésita un moment:

Oui, je lui donnerai pitance, lit et bois pour se chauffer. Peut-être même mon mantel de temps à autres.

Le futur marié se révélait être pingre.

Mais ça, seulement si la nonnette fait face à ses devoir de femelle procréatrice!

Le rustre avait donné ses conditions, et, pensant que l'auditoire l'avait pas assez bien compris, il appuya sa réponse:

Je le promets.

Et de renchérir:

Mais un Watelse ne fait jamais banqueroute, ceci est un non-sens! Une insanité!! Une invraisemblance!!!

Il scruta les mains du prêtre lisser sous la bure avant de comprendre ce qui se tramer sous la bure et souffler:

Espèce de vieux porc vicelard...

Georges Léonard Watelse n'était pas peu fier de ne pas faire partie d'une religion qui laissait à sa tête des crapules si frustrées qu'elles satisfaisaient leurs ardeurs en pleine cérémonie.
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Solore
Elle se tenait toujours un peu en déport de Watelse, n'avait pas bougé d'un pouce et ne perdait pas un mot de l'étrange cérémonie qui se passait sous ses yeux. Se demandait déjà comment elle allait raconter cet incroyable moment à ses amis restés à Cosne ... Jamais ils ne la croiraient, jamais ...

Un regard vers Chipolata qui comme elle, n'en perd pas une miette. Vers La Tolosa, béate. Mais, La Tolosa est toujours béate devant homme qui porte robe. La géante fond, la bouche entre-ouverte dans sa contemplation, une petite bavouille au coin des lèvres.

Sourit la So. Tolosa est en train de tomber sous le charme de Odoâcre ... Se souvient de l'émoi de celle-ci pour le jeune et séduisant curé de Bayonne, Oroch. On l'a tenait plus La Tolosa, elle était devenue son chien de garde, sa chose. Grognant devant les femmes qui s'en approchaient de trop près, le protégeant de son vaste corps, lorsqu'un homme se croyant cocufié par lui, devenait par trop violent soudain. Flattée par l'homme d'église, dénigrée et haïe par les femmes, moquée par les hommes malmenés et crainte par les chiens, La Tolosa était devenue la terreur de Bayonne.

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Ellya
Coup de coude en plein dans les côtes de son presque-époux. La nonnette avait bien visé. S'il commençait les insultes, la cérémonie allait s'éterniser. Comme si la jeune femme avait besoin de cette torture supplémentaire!

Écrevisse jusqu'aux oreilles à cause de l'audace de son geste, elle planta un regard suppliant dans celui de l'officiant. Qu'il agisse avant que Watelse ne se retourne contre elle!


Nous sommes prêts pour la suite, monseigneur.


Elle aurait pu rajouter "vénéré" tellement son désespoir était grand.

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Odoacre
Appliqué à ce qu'il allait commettre, le vieux Grec resta impassible et hocha machinalement la tête vers Ellya...

C'est alors qu'il sortit ses mains à découvert et prit celles des promis pour les réunir.

Le geste n'était pas spécialement vif, mais il était naturel, et seul un œil focalisé sur la chose aurait remarqué que la main qui tenait le poignet de Watelse était ornée d'une bague supplémentaire, une bague de fer celle-là...

Le curieux chaton était tourné vers la paume et appuyait sur la peau du commerçant et lorsque que le vieux Grec prononça les paroles sacramentelles, il appuya légèrement, piquant à sang ledit poignée... la pointe imbibée qu'elle était de la préparation promise à Ellya et qui devait confiner Watelse à l'impuissance le temps de sa nuit de noce.


Par la puissance du Ciel et de celui qu'on appelle le Créateur, voici que je vous unis Elly et Watelse et vous fais ainsi devant Lui mari et femmes, et ce jusqu'une mort définitive vous sépare !

Retirant alors ses mains en s'efforçant de ne pas griffer plus avant la peau de l'homme, Odoacre rangea à nouveau les mains dans ses poches pour se débarrasser de la bague souillée en disant

Vous pouvez vous embrasser !
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Archevêque de Rouen
Ellya
... Ou comment trembler d'effroi.

Le nombre de baisers sur la bouche que la jeune femme avait donné était ... maigre. Ils avaient été donnés en tremblant - d'amour et non d'effroi cependant - à celui qui aurait été son protecteur, son amant et son mari.

Là, elle se trouvait face à un quinquagénaire repoussant qu'elle n'aimait pas, tout au contraire.

Dans sa grande candeur, puisqu'il lui semblait insensée d'embrasser qui l'on détestait, elle tendit sa joue à l'Infâme. Après tout, il n'était mentionné nulle part l'endroit dudit baiser!

Alors qu'il prenne sa joue, ou rien!

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Watelse
Aïe mais ça fait mal! pensa le vieil homme. Et il ne parlait pas de cette griffure faite sournoisement par le curé, mais bel et bien de la désagréable sensation de ses lèvres contre la joue de sa désormais Dame Watelse. Comme du crin contre la peau. Comme du blé sec contre la plante des pieds. Des gratouillis inoportuns. De l'urticaire. Et c'est qu'il en avait la bouche qui le démangeait et le nez qui le grattait!

Atchoum!

Et il arrosa la joue de sa femme.


C'est un cadeau de noces...
dit-il maladroitement. Car jamais un Watelse ne se serait excusé devant une femelle. Ne devons-nous pas tout partager désormais? Bientôt la couche... J'espère que vous ne ronflez pas trop!

Et ce disant, il lui prit le bras et descendit l'allée, sourire de vainqueur aux lèvres : ce soir un petit Watelse serait créé.
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Ellya
Blanche. La jeune épousée était blanche. De dégoût. Sortant son propre mouchoir, elle s'essuya la joue, une moue au visage.

Ainsi commençait sa vie d'épouse... Autant dire, très mal.

Descendant à ses côtés, d'une voix audible par tout un chacun, elle lui répondit.


Voilà quelque chose de sensé, mon très cher époux. Et il me tarde de partager les gains de votre boutique pour m'offrir des toilettes qui ne sauraient que vous faire rougir.

Non, la nonnette n'était pas cupide. Elle voulait simplement en finir. Vite. Très vite. Assez vite pour oublier la nuit horrible qui allait être la sienne.

Ce soir, une Ingénue serait morte. En partie.

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Odoacre
Et voilà une bonne chose de faite. Le boutiquier se souviendrait de sa nuit de noce...

Il leva alors les bras et déclara



Filles et fils en Dieu, allez donc en paix et bénissez ce couple afin qu'il prospère dans la joie et les vertus aristotéliciennes.


Sortant alors de sa besace un sac de jute, il passa parmi les convives

Vous êtes désormais priés de verser votre obole pour les pauvres de Paris et de mon archidiocèse, qui sont fort nombreux et pour lesquelles la valeur du moindre ruban ou de la moindre plumes de vos toilettes leur procurerait des semaines de pitance et un toit !
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Archevêque de Rouen
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