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[RP] L'Empire contre-attaque. Tin Tin Tin Tintintin.

Izaac
[zi ennede]

Voici la fin,
Mon bel ami,
Voici la fin !
Mon seul ami, la fin !

De nos plans élaborés, la fin ?
De tout ce qui a un sens, la fin ?
Ni salut ni surprise, la fin !
Je ne te regarderai plus dans les yeux... jamais !


Izaac, je ne suis pas ton ami.

Je sais Seigneur, je sais.


Le vieux sicaire laçait sa cuirasse lentement, soigneusement. Les cavaliers avaient relevé l'avancée de l'ost comtois au col de l'Ecluse. Les suisses allaient leur offrir leurs rangs et leur sang.

Le tueur s'éveilla avant l'aube, il mit ses bottes. Il prit un visage de fer dans la galerie antique. Et il s'avança le long du couloir. Il rentra dans la chambre où vivait sa soeur. Et... puis il rendit visite à son frère, puis il continua le long du couloir, et il arriva à une porte... et il regarda à l'intérieur,


Mon père ?

Oui mon fils !

je veux te tuer !

[...]

Ma mère... je veux... te baiser !

Izaac ! Arrête de la ramener avec la famille ! C'est pas ma faute si tu as eu un père aux tendances infanticides et une mère spinoziste.

[...]

N'empêche ! Cette nuit est une belle nuit pour mourir, Seigneur !


Et Deos soupira.
_________________
P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière

Izaac
[Laudes. Urbi. Dans la cohue... la cohue]

Grande confusion. Escarmouche ? Bataille ? Dans le brouillard épais, galops. Cris. Cliquetis des harnachements. Odeurs de cendres. Cors d'Uri qui appellent au rassemblement. Le vent qui claque les bannières. Des morts. Du sang sur les rives glacées du Thiou. Izaac, le saladier de fer sur la caboche, droit comme un y - oui, il dort mal en ce moment - observe tel le truffier dans la chênaies. Il est vêtu de velours noir, costume parpaillot à la mode de Genève 1458. Par-dessus l'habillement sans broderie, une cuirasse de fer. Grand collier à la croix poissonnée des confédérés au cou. Epée à grande coquille au coté. Haut-de-chausses et manches bouffants galonnés de gueule, aux couleurs genevoises. Et je ne vous parle même pas des godasses.


Tu vois un truc toi ?

Nos Soldats ont essuyé leur feu sans se rompre, Monsieur.


Citation:
29-12-2010 04:06 : Les copains ont été attaqués par l'armée "Les aigles de Savoie" dirigée par Valzan, l'armée "legio burgundia" dirigée par Didier_de_sars., l'armée "Temperate sed fortiter" dirigée par Sagaben, l'armée "Sav'-Van-Wever" dirigée par Alex6560, et l'armée "Nerzh ha Enor" dirigée par Bobyzz.

_________________
P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière

Kranelamarmotte
Citation:
[Le RP à commencé en cette zone accessible à tous: http://chateau-de-dole.forumactif.com/t31530-sur-le-col-de-la-faucille en attendant qu'on puisse commencer ici. La suite se fera ici et non plus là bas.]




[Au campement, quelque part entre Annecy et Genève]

Le Campement avait de nouveau été dressé. Contrairement au bivouac gigantesque qui avait été dressé au col de faucille, cette fois, chacun avait mis du sien. Un campement certes, mais fortifié avec tous les matériaux possibles et imaginables pouvant être utilisés pour ou trouvés sur place. Un bruit sourd et continu, des ordres qui valsaient dans tous les sens. Il fallait se dépêcher, la journée du lendemain risquait d'être sanglante. Au milieu du camp, il retrouve sa douce, laisse un moment aller son regard intransigeant de chef militaire pour un petit moment de douceur en la serrant fort dans ses bras. Puis il rassemble les nobles, les meneurs de troupes dans la grande tente de commandement au milieu du Camp. Il les regarde entrer un par un, puis il déballe la carte qu'il avait annoté tous les jours depuis le départ. Seulement quelques notes, quelques mots, juste un récapitulatif. Le reste il l'avait en tête.

Edit: Carte enlevée sous demande, mes excuses aux joueurs, on ne m'a pas dit que c'était une carte privée à pas toucher quand on me l'a fournie, désolé pour le désagrement. LJD Krane.


Il fait un bref récapitulatif du voyage, demande les derniers rapports logistiques, s'assure que tout le matériel est prêt. puis il rapproche tout le monde de la carte, pose 3 pions aux abords des remparts, un pion à l'intérieur. L'explication qui s'en suit est simple. Actuellement, selon les éclaireurs, 2 étendards attendent de pieds fermes les armées qui marchent en direction d'Annecy. 2 étendards similaires mais un tout petit peu différents. Les espions avaient rapportés que 3 grands généraux se partageaient la défense de la ville, la conclusion lui parut simple, l'un d'entre eux restait en réserve. Il ne serait une mince affaire de passer, mais il le fallait.


_ Messieurs, mesdames. Nous sommes partis de Saint Claude, avons traversé le col de Faucille, avons réussi à couper pour éviter Genève et traverser ce cours d'eau et nous voici enfin devant l'objectif.

La traversée n'a pas été des plus facile, nous avons perdus une caravane qui nous aurait été bien utile, il faudra faire avec. Maintenant qu'on y est, voici ce que nous, hommes de Franche Comté, auront à faire dans cette guerre.

Pointant du doigt la porte Nord.


Nous concentrerons notre attaque sur la porte Nord, la porte de Boutz. Une fois rentrer, nous ferons d'abord tomber les hommes pris au piège entre nos différentes armées et les pousseront à se retrancher dans la Cathédrale Saint Pierre. Nous garderons cette dernière encerclée avant de lancer le gros des troupes restantes sur le Castel ou beaucoup de risquent de se retrancher. Nous aurons dès lors la victoire par la force ou la reddition. C'est les grandes lignes du plan, avant tout, il nous faudra faire une percée dans l'enceinte et nous placer autour de la ville.

Dès l'aube, on assemblera les trébuchets qu'on a réussi à faire passer jusqu'ici, nous ouvrirons une brèche dans le murs par la force de la rocaille, et tenterons de les pousser à se retrancher dans le centre ville.

Des lignes d'arbalétriers suivront les fantassins et mitraillerons de flèches les murailles pendant que nos braves tenteront de tirer profit des brèches.

[...]

Quant à nos alliés, ils forceront par les portes sud ouest et sud est par les portes de Perrière et d'Aix. Que chacun prenne note du positionnement des troupes qu'il dirigera, et que Deos veille sur chacun de vous!.

[Le lendemain, l'aube, les armées tentent une première offensive...]


[La suite plus tard]
_________________
Seigneur de Grand'Combe Châteleu
--Godefroid
[Chroniques d'un chevalier]




La respiration haletante, les yeux rivés vers le ciel, injectés de sang. Ma vision s'obscurcit. J'ai mal, enfin je crois, à vrai dire je ne sais pas ... Je me sens léger, j'ai du mal à respirer ... En fait, surtout, j'ai froid ... Suis-je mort? Non ... J'entends encore le vacarme des lames qui se croisent, qui s'écrasent sur les boucliers et les armures. J'entends encore le cri des hommes et femmes gisant sur le sol, certains de leurs membres coupés, un ou plusieurs trous dans le corps ... Je les entends gémir, certains pousser un dernier cri transcendant avec de s'écrouler sur le sol de tout leur poids, ils rendent leur dernier souffle ... La guerre ... Je me souviens maintenant ... Le visage aux traits tirés et le regard sévère de mon père ... La façon de tenir sa garde, toujours en hauteur, la force de frappe ... Il m'avait tout appris avant d'être emporté par la mort des suites d'une maladie inconnue ...

J'ai si froid ... Je me rappelle, mes ambitions, je voulais ... Oui, je voulais devenir un preux chevalier, à la démarche noble et qui combat jusqu'à la mort, qui même transpercé de part en part continue à embrocher ses ennemis un à un ... Ce genre de chevalier dont on parle dans les contes ... La guerre ... La raison ... J'ai gravi les échelon, je suis passé maitre au combat, grand favoris aux joutes organisées sur les terres seigneuriales, je me suis fait un nom, j'ai une connaissance parfaite de l'art qu'est le combat, je suis l'un des meilleurs ... Je me fis adouber chevalier par mon seigneur aujourd'hui Capitaine de la grande armée de Franche Comté, j'ai atteint le titre que toute personne pauvre et d'origine paysanne rêverait d'avoir. J'ai appris malgré mon âge avancé la bonne conduite, à me comporter comme quelqu'un de bonne famille ... Aujourd'hui, par dessus ma cotte de maille, ma robe en soie de qualité arbore la ruche et les 12 abeille de Grand'Combe ...




Je commence à me sentir bien, c'est à peine si je vois encore le ciel, à peine si je vois encore ces petits bouts de parcelle bleu clair au travers du blizzard. Il était une fois un petit paysan devenu grand chevalier qui s'en était aller en guerre pour l'empire et la terre, il était une ...

AggHHHHHHHHHgggg

L'homme ressent tout à coup une douleur atroce, une douleur qui ne durera qu'au final à peine une seconde, mais qui lui paraitra l'éternité avant que son coeur s'arrête de battre, que ses yeux restés ouverts ne voient plus que le néant. Parmi les corps qui jonchaient le sol enneigé et rougit par le sang se trouvait Godefroid dict le rock, un robuste chevalier, qui avait passé sa vie à combattre, pour la gloire et l'honneur. Parmi les corps inertes laissés en fin du premier affrontement un homme, qui poussé par la gloire et l'honneur, qui avait trouvé foi dans la chevalerie, mourut au final comme un chien parmi tant d'autre ...
Leo...
Les trompes et les cris d'alarme résonnaient. Les helvètes gagnaient leurs positions. La bataille tant attendue allait enfin avoir lieu!
Après une dizaine de jour sans se battre, lionel avait hâte de reprendre le combat.


Ils arrivent alors tout le monde en place, y'aura des culs savoayrds à botter pour tout le monde aujourd'hui!

En jetant un coup d'oeil à l'ennemi qui approchait, il se rendit compte à quel point il avait dit vrai. Une, deux, trois, quatre, il y'avait même une cinquième armée qui s'approchait d'eux.
Il déglutit et pensa que même s'ils avaient prévu une attaque sur deux flancs, là il allait falloir s'accrocher. A ce moment il entendit Paranoya


-Y'en a un peu plus messire je vous le laisse...
- vivi laissez c'est des gros mangeur les Helvètes


Excelent, c'était bien ainsi qu'il fallait prendre les choses. Eux qui aimaient la bagarre ils allaient être servis.

Citation:
29-12-2010 04:06 : Vous avez été attaqué par l'armée "Les aigles de Savoie" dirigée par Valzan, l'armée "legio burgundia" dirigée par Didier_de_sars., l'armée "Temperate sed fortiter" dirigée par Sagaben, l'armée "Sav'-Van-Wever" dirigée par Alex6560, et l'armée "Nerzh ha Enor" dirigée par Bobyzz.


Malgré les volées de flèches qui les accueillirent, les assaillants se rapprochèrent et chargèrent les rangs helvètes. La mélée fut féroce, plus féroce encore que lorsque l'armée de Pygaer avait été boutée hors d'Annecy.
Lionel luttait vaillament aux côtés des quelques camarades avec lesquels il avait pu se regrouper et rendait coup pour coup quand il leva son arme sur un guerrier bourguignon, ou plutôt une guerrière vu les hanches et la poitrine. C'est là qu'il ressentit un premier choc: elle portait en sautoir un petit canard aux yeux verts!
Cela le ramena en Provence un an en arrière quand Tchancthes lui avait raconté son duel contre la princesse Armoria et il marqua un temps d'arrêt.
Ce fut alors qu'il ressentit un deuxième choc: au combat il ne faut pas hésiter sinon la punition risque d'être immédiate, en l'occurence un méchant coup qu'Armoria venait de lui porter à l'aisselle derrière son bouclier.
En tombant à genoux, il pensait que ça lui apprendrait à ne pas tenir sa garde face à un ennemi quand il ressentit un troisième choc: une violente douleur à la poitrine qui le projeta au sol.
Le quatrième choc fut peut être le plus terrible: dans la boue, devant ses yeux, gisaient les tronçons de son épée brisée. Une épée qu'il avait pourtant forgée lui même. Il allait devoir refaire tous les prospectus où il promettait des épées incassables ou affirmer que celle ci avait été achetée à Annecy. Enfin, peut être que toutes ces choses là n'avaient plus tellement d'importance, d'ailleurs la nuit commençait à tomber....


Citation:
29-12-2010 04:06 : Votre bouclier a été détruit.
29-12-2010 04:06 : Votre arme a été détruite.
29-12-2010 04:06 : Lunkos vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
29-12-2010 04:06 : Armoria vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.
Kranelamarmotte
[Aube de la bataille - Une journée dans le sang]



Une première escarmouche, les armées ont tenter une première approche. Ils sont en nombre, les Genevois ... Mais ils ne courberont point l'échine face à l'éréthisme. La lame bénie, le serment prêté devant l'autel, pour l'empire ....

Une première bataille avait eu lieu, un bras de fer infernal, personne n'en sortira indemne. Des cris, des gémissements, le grincement de la ferraille raisonnait dans les oreilles de chaque homme, chaque femme qui s'était retrouvé dans cette boucherie ... Annecy ... Ville Impériale, Annecy, la Savoyarde ... La ville aristotélicienne était tombée aux mains des hérétiques, Qui d'autre peut-on penser rencontrer dans une telle bataille sinon le malin lui-même? Le drap blanc autour de la ville avait virer pour une couleur rouge - pourpre. Il gisait à présent le corps des assaillants et ceux des défenseurs tombés du haut des remparts ... Les corps des combattants de mauvaise fortune ... Durant les combats, le gouverneur agréé pour assister le Capitaine, un gouverneur qui faisait partie de sa propre famille ... Acis d'Ormerach, Seigneur des Rousses, était tombé au cours de la bataille ... Blessé mortellement, un convoi avait été dépêché directement pour le ramener vers la Franche Comté. Il n'avait pas rendu son dernier souffle, mais tous savaient ...

Dans la mêlée un grand nom fut touché par l'infortune, ainsi alors qu'on allait prévenir sa femme, l'officier supérieur de l'armée de Franche Comté, le Lieutenant Intendant Dina_, le seigneur Erwin, Seigneur de Combeaufontaine et de Nans, avait lui aussi été mortellement touché ... Au milieu de tout ce vacarme furent recensée la perte de 2 compagnons du BAN, sous les yeux des chevaliers de leur fief et de l'armée toute entière. D'autres eurent plus de chance, et bien que touchés, ne furent blessé qu'artificiellement ou du moins point gravement ....

De tristes pertes, mais c'est le prix à payer pour la guerre ... On avait prédit qu'il serait cher payé que de libérer la ville Savoyarde des vils sicaires et hérétiques, des vils dirigeants de Genève ... Il avait été prédit qu'il serait cher payé que de combattre pour la terre, le peuple et l'empire ... Ils sont parti en braves, ils savaient ... Il savait que c'était cher payé ... Mais en tant que Franc Comtois, en temps que peuple impérial, ils avaient tous choisis de payer volontiers.

Rassemblant à nouveau les chefs d'état major dans la grande tente, de nouveaux ordres furent donnés pour la journée qui allait suivre. Ils avaient tâter la résistance helvète, ils étaient à présent certain qu'il ne serait pas aisé de passer, mais il fallait qu'ils réussissent. Devant le sang coulé de sa propre famille, le Capitaine était plus déterminé que jamais. Ils avaient rendez-vous avec la victoire ... Et si la victoire leur faisait faux bons, il porteraient tous un dernier toast en enfer ...

_________________
Seigneur de Grand'Combe Châteleu
Aaricia_destempliers


La bataille avait fait rage, nombreuses victimes étaient tombées. Ce soir, la petite était assise devant les tentes de sa lance, le film de la journée se déroulait devant les yeux. Elle avait reçu la nouvelle comme un coup de massue, mais pas un coup qui pour l’assommer, ce coup-ci lui mettait la rage au ventre.

Depuis peu elle n’avait plus de larmes pour verser, elle n’en verserait pas non plus, il fallait qu’elle se montre forte. Il fallait qu’elle continue à diriger ses soldats, ses coéquipiers, elle avait la responsabilité de sa lance. Elle se sentait responsable de leurs vies.

Bien qu’elle soit fatiguée, elle s’était proposée pour le premier tour de garde, de toute façon elle ne trouverait pas le sommeil. Les mots résonnaient encore et toujours dans sa tête…. « le gouverneur est tombé » … un frisson lui parcourrait l’échine, ça ne pouvait être vrai, Acis ne pouvait pas être… lui qui s’était encore battu à côté de ses parents quand il était tout jeune….. elle n’osait y penser …. Ils venaient tout juste de…. La petite ferma les yeux, et toujours les mêmes mots… elle avait essayé de se frayer un chemin pour le voir de ses propres yeux, mais le combat était trop avancé, elle ne pu même pas s’approcher de lui… elle ne pouvait même pas lui faire un dernier au revoir …. Elle aurait tellement aimé le regarder une dernière fois… la seule chose qu’elle avait comme renseignement c’est qu’on l’avait rapatrié, était-il déjà mort ? Était-il encore vivant à cette heure-ci ?

Aaricia prit son épée et se leva, il fallait faire un tour, voir s’il n’y avait pas de danger, voir si tout allait bien. Elle attendrait les ordres à suivre…elle s’était jurée de se battre jusqu’au bout, plus rien ni personne ne la retenait encore….elle donnerait sa vie pour la FC… et vendrai très cher sa peau…

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Fille de Iena & Snaky ..... et à la recherche d'une bonne bannière....
Belgarath
Depuis plusieurs jours, maintenant, l’Etat Major Helvète recevait quantité d’informations sur les mouvements de troupes de la coalition formée autour de la Savoy.
Si la Savoy avait été entendue dans son appel au secours, Genève avait quand à elle réussit à gagner à sa cause des renforts de plus en plus nombreux.
La stratégie avait été mise au point, le temps était venu de la mettre en oeuvre…

[ Dans la ville, D Day… ]

Le blondinet commence sa journée par une visite à la roulotte du médicastre, histoire de prendre des nouvelles des blessés.
Nobu est toujours alité, plutôt mal en point…
Mais le cousin est de nouveau prêt à prendre les armes !

Eh ouais, cousin !
Comme je te le dis !
Avec des dents de Savoyards plantées sous mes bottes, finies les glissades sur les plaques de verglas…
Mais faut qu’ils viennent vite, parait qu’on va avoir droit au retour d’une belle vague de froid !


Quelques amplettes sur le marché…
Bel est fort aise de constater qu’il est mieux achalandé et affiche des prix beaucoup plus raisonnables.

Et ce n’est qu’un début…
Bientôt, ils verront tous les bienfaits apportés par la Confédération !


Un petit détour par la taverne des frères alémaniques, pour travailler son accent et saluer les compagnons de combat, se renseigner sur le poste occupé par chacun et recueillir les besoins éventuels…
Evidement, en profiter pour se rafraichir…
Y’a pas, la bière alémanique, c’est la meilleure !

La journée est bien avancée et il est temps d’aller prendre ses ordres.
La grande effervescence qui règne autour du centre de commandement n’effraye pas le blondinet, au contraire !
Il est question d’un assaut d’envergure, cette nuit…

[ Devant les remparts, à l’aube…]

Pour rien au monde il ne voudrait être ailleurs, l’Helvète !
C’est une chose d’affirmer ses idées…
C’en est une autre de mettre sa vie en danger pour les défendre !
Alors, dans les rangs de l’Edelweiss, en première ligne, Bel se sent totalement à sa place.

Patiement, il scrute l’horizon, guette le moindre signe d’activité ennemie…
Le spectacle offert par les cinq Oriflammes en approche est saisissant.

Par Deos, on doit leurs coller salement la frousse pour qu’ils envoient tant de monde !

Et le sourire sur les lèvres du blondinet s’élargit encore un peu plus…

Oui, c’est une belle journée pour mourir…
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Pour que vive la liberté, il faudra toujours que des hommes se lèvent et secouent l’indifférence ou la résignation...
Devilfred


L'aspirant sentais l'air froid entrer et sortir de ses poumons,cette étrange sensation de vie qui s'échappait.La guerre il connaissait,il savait ce qu'elle faisait.Il n'attendais que cela,combattre du helvete a varier.L'armée Franc-Comtoise avait été appeler en renfort par les savoyards,sans tarder les soldats s'étaient mis en marche,a travers les cols,les rivieres et les pleines enneigés,les soldats avaient traversé finalement les pires chemins...Enfin une journée de repos,tous étaient fatigués,le froid était plus épuisant pour le corps humain qui,devait sans cesse dégager plus d'énergie pour se réchauffer.Le campement allait être levé,les tentes dressés,un peu de chaud au coeur finalement.Devilfred adorait pratiquer sa passion,celle de tabasser du helvete évidemment,il se préparait chaque jour a l'affrontement qui pourrait en résulter.Prenant le temps de nettoyer son arme chaque jour,l'aiguiser et la polir,se raser pour être présentable a l'État-Major.

Alors qu'il quittait doucement la tente des officiers de Saint-Claude,l'aspirant ouie quelque chose,des cliquetis...Anormal tout ça,les soldats n'étaient pas en mouvement...Diantre!Les Helvetes!Dégainant son arme,appelant les soldats a se réveiller,ceux ci arrivèrent en trombe,le campement s'agitait,les officiers sortaient de toute part de leurs tentes,alarmés,ne sachant pas ce qui arrive.Et voilà,l'ennemi attaquais,au loin,l'officier de St-Claude distinguais l'oriflamme de L'Edelweiss,une armée qu'il n'avait que trop vu et l'oriflamme d'une armée qu'il ne connaissait pas,sans doute une armée nouvellement fondée.Son sang s'activaient,les muscles de l'aspirant se contractait et son corps qui si il était froid il y a quelques instants,faisait fondre la neige qui se posait sur lui.L'ennemi arrivait,dans un élan de courage,afin d'amener tout les soldats a combattre,ce dernier chargea le premier vers l'ennemi
.

- SUS A L'ENNEMI!

Hurla-t-il,il n'en fut pas plus pour que derriere lui,la tonne de soldat qui attendait avec des sueurs froide d'etre défoncer par une bande d'hurluberlu adeptes du malin,avance avec courage et fiertée,mener le combat et motiver ses troupes,voilà le travail des officiers.Les lames virevoltèrent dans tout les sens,volant a gauche,a droite,en bas et en haut,brisant les lances ennemis,faisant grincer le fer comtois contre le fer impur des helvetes.Ayant confiance en ses compagnons d'armes,il mena le combat tel une bête,tel un lion...Tel un Franc-Comtois...

- POUR LA FRANCHE-COMTÉ!POUR LA SAVOIE!POUR ANNECY ET POUR SAINT-CLAUDE!

_________________
--Siegfrid


[Entre 18.30 et 19.00, les hommes sont rentrés au campement, commence l'inventaire tristement fastidieux des pertes. On sait le gouverneur touché mais l'info ne dit pas encore réellement qu'il n'en a plus pour longtemps.]

Cling cling cling ... La cotte de maille est secouée, l'homme essaie d'essuyer tant bien que mal le sang qui a coulé sur lui durant la bataille. Une triste mine, il s'avance près du Capitaine lui annoncer les dernières nouvelles.

Monseigneur d'Ormerach, Le second du Lieutenant de la garnison de Vesoul s'est fait chambrer, visiblement il s'en sortira, mais il ne pourra malheureusement point nous aider d'avantage dans cette guerre.

Le Capitaine soupire.

"_Vous parlez de l'aspirant Bensira? ..."

"_ Oui ..."

"_ Diantre ... ça va corser les choses si les hommes appelés à mener les troupes se font arroser ... Enfin ...

L'homme soupire, un rien consterné.

"_ J'ai combattu avec les hommes du domaine ... Le chevalier Godefroid est tombé ... Une grande perte pour le domaine ...

Par ailleurs, j'ai ouille de vous annoncer plus grave encore ... Le gouverneur Acis est tombé lui aussi ... Il vit encore, mais à peine, il n'y a malheureusement plus rien à faire pour lui ..."

Le Capitaine serre le poing, à envie de taper quelque chose de toutes ses forces mais rien à proximité d'assez dur.

"_ Emmenez-moi à lui ... Je fais des Genevois une affaire personnelle dès à présent ...."

Peu de mots de la bouche du Capitaine, juste l'essentiel. Il n'a pas envie de parler, cela se voit. L'homme fronce les sourcil ... Il voit son état. Il est triste mais ne peut le montrer, il a envie de laisser sa rage s'échapper mais il ne le peut. Il donnera les consigne du lendemain avec autant de sang froid et de fermeté que la veille, il est Capitaine, tel est son rôle ... Il fait signe à ce dernier de le suivre, le gouverneur à été déposé dans une tente à part ...
Bobyzz


[Campement Militaire de l’armée Nerzh ha Enor", la veille au soir]

A peine arrivé après plusieurs jours à cheval, où l'avancée des troupes était particulièrement difficile dans les montagnes enneigés, que le Comte de Salins les Bains devait se rendre au plus vite dans la tente du capitaine. L’armée du Comte était mobilisée dans sa quasi totalité, suite à la levée du ban ordonné par le Franc - Comte. Il faut dire qu’outre l’immonde acte commis par Genève envers ses frères et sœurs impériaux, il avait un contentieux personnel à régler avec certaines, deux bonnes raisons pour mobiliser l’ensemble de ses troupes.

Pendant que ses Hommes préparés le bivouac de fortune pour la Grandeur qu’était Bobyzz de Sparte. Le froid, la neige, il allait certainement très rapidement regretter le confort que lui offraient ses châteaux. Le Comte se rendit dans la tente du Capitaine afin de préparer l’attaque du lendemain par les forces alliées. Après plusieurs échanges entre Nobles et Gradés de l’armée franc - comtoise, le plan était validé.

De retour à ses quartiers de fortune, Bobyzz convoqua immédiatement ses officiers qui s’empressèrent de le rejoindre avant que celui - ci perde patience. Tournant la tête lentement, il posa ses yeux sur chacun d’entre eux avant de prendre la parole. La guerre n’était jamais une partie de plaisir, bon nombre d’entre eux allaient certainement y laisser leurs vies. Un léger raclement de gorge et il prit la parole.


Mes fidèles officiers, la nuit sera courte et le temps nous est compté. Demain à la première lueur de rayon de soleil, nous assiégeront Annecy. Voici mes ordres !

Je veux une surveillance permanente de nos quartiers pendant cette nuit, avec une rotation toutes les deux heures des Hommes de gardes. Ils ont besoin de repos avant la rude épreuve qui nous attend demain. Envoyez mes serviteurs couper du bois, afin de construire nos beffrois au plus vite.

Tancrède, mon fidèle aide de camp, demain aux aurores, tous les soldats doivent être équipés et prêts à rejoindre leurs affectations et assiéger l’ennemi.

Nos archers rejoindront ceux de la Franche - Comté et des autres Nobles. Même chose pour l’infanterie, qu’elle se rattache à celle du Capitaine, le Seigneur de grand'Combe Châteleu.

Pour la Cavalerie, comme d’habitude tu m’organise ceci par conrois. Qu’ils portent haut l’étendard de Franche - Comté accompagné de celui de ma famille. Je veux à mes côtés ma garde personnelle habituelle, le reste tu les divises comme tu sais parfaitement le faire.

Fait lustrer mon armure, il faut que l’ennemi me voix à cent lieu, que mon épée soit affutée également, demain est un grand jour pour l’Empire, pour la Franche - Comté, mais également pour les Sparte !

Vous pouvez disposer !


Les Officiers avaient écoutés avec attention les ordres et comme à chaque fois, la pression commençaient à les envahir.

A vos ordres votre Grandeur répondirent-ils tous en cœur

Après un salut militaire de rigueur, les officiers commencèrent à quitter la tente aux couleurs de Salins les Bains, en se hâtant. Bobyzz se gratouilla la barbiche et se rappela d’une demande particulière qu’il avait oublié de formuler.

Tancrède, une dernière chose avant que tu exécutes mes ordres. Fait porter à la tente de ma femme quelques mets des plus fins que nous avons emportés avec nous. Et fait moi ramener quelques bouteilles de mon meilleurs vins, que je passe le temps avant que l’aube pointe le bout de son nez.

L’expérimenté aide de camp, se retourna avant d'acquiescer d’un signe de tête, les demandes de son maître. L’ancien Haut Connétable Impérial avait l’habitude de ne jamais trouver le sommeil avant une bataille et pour éviter de ressasser le plan dans sa tête toute la nuit, quelques bouteilles de vin devraient parfaitement faire l’affaire.

_________________
Raulvolfoni
Raul a fourbit ses armes cette nuit. Pas que ça le change beaucoup.
En Anjou, cet été, il a vite appris.
Avec la « Maxima Sequanorum » et « l’Edelweiss » des signora Lothilde et Cameliane, avec Arnaud Giboint et les autres. De rudes combattants. Heureux de combattre à leurs côtés.

Le métal, ça rouille vite. Le sénéchal Zéphirin le répétait sans cesse. Alors, avec la neige, ici… Bref, il faut huiler sans cesse salade, cuirasse, pavois, marteau de guerre, miséricorde…

Il sait qu’il n’a pas bien compris tous les enjeux de ce conflit. Mais la cause helvète lui plaît. Même s’il se méfie quand même de ceux qu’en face, on nomme des hérétiques.
Il est bon aristotélicien, fait ses Pâques, prie communément. Mais les querelles théologiques ? Cet été, en Anjou, aux côtés de Lothilde et Cameliane, ils étaient des croisés de l’Église aristotélicienne. Aux côtés des mêmes, il serait devenu hérétique ?

Y’a un truc qui cloche là-dedans, j’y retourne immédiatement…
En fait non.
Il a fait ses choix, ça lui suffit. Il assume. Et il sait que la politique et la religion, de toute façon, mauvais mélange.

Les ordres fusent, les compagnies se regroupent.
Sont impressionnants, les Helvètes, avec leurs compagnies aux longues piques…

Un beau jour pour mourir?
Pourquoi pas ?
Encore meilleur pour vivre, quand même...
Jasona




[En pleine bataille dans l'armée "Nerzh ha Enor" ]

L'heure était venue pour entrer dans la tente de commandement et écouter les dernières recommandations, les derniers placements pour le premier combat.
Jasona écouta attentivement pour allez placer ces hommes aux endroits stratégiques. Déjà fatiguée par le voyage assez rude à cause de la neige, tous le monde devait rester attentif et efficace.
N'importe quel plan était une mauvaise idée, s'attaquer à ces armées, il allait y avoir des morts, c'était sur.
Le lieutenant ferra tout pour protéger ces soldats tout en exécutant les ordres.

Après une nuit très agitée, l'heure de la bataille arriva. Étant arbalétrière, elle avait l'objectif de défendre les fantassins pour leur laisser le passage. Elle sentit son Aspirant et les autres frères d'armes à ces côtés.
L'ennemie était assez organisé, elle n'arriva pas à en toucher un seul. Elle ne put s'empêcher d'être un peu soulagée, elle était sur de ne pas avoir toucher une personne qu'elle connaissait.
Mais soudain, une personne à côté d'elle tomba ce qui l'entraina dans sa chute.
Elle ne savait pas qui était sur le sol à côté d'elle, des centaines de personnes passaient, les bousculaient pour continuer la bataille, les cris de joie ou de douleur, les hennissements des chevaux, le bruit des épées, des flèches ou des carreaux sifflés, l'empêchait de savoir qui était cet homme, sa elle en était un peu près sur, qui était sur le sol. Elle le protégea pour ne pas qu'il se fasse marché dessus. En le retournant, elle vie un visage familier.

-Bensira! NON! Répondez moi! Ne vous inquiétez pas, sa va allez, vous allez vous en sortir, tenez bon!

Elle ne savait ce qui l'avait blessé, mais elle le tira en arrière, et tira à l'arbalète sur tous les ennemis qu'elle voyait, mais ne bougea pas de sa place.

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Lieutenant de l'Ost Luxeuil-Vesoul, Arbalétrière, Membre du conseil municipal de Vesoul
Lassa
[Dans le campement - Après la première bataille]



La journée avait été particulièrement difficile. Des hommes et femmes étaient tombés au combat, d'autres avaient été mortellement touchés ou simplement blessés. Pour sa part, elle n'avait pas été touché, étant demeuré un peu en retrait à cause de sa cheville... L'estropiée qu'elle était s'occupait davantage de soigner les blessées et de stabiliser l'état de ceux qui l'était mortellement avant de pouvoir les rapatrié à Vesoul.

Son arbalète sur le dos, son épée à la ceinture et quelques bandages dans les mains, Lassa était rentré au campement en boitant, cherchant du regard son tendre fiancé qu'elle avait eu la chance de serrer dans ses bras un moment, la veille. Les manoeuvres et les guerres était loin d'être un moment pour les tendresses, mais elle s'inquiétait pour celui qui était sa vie et qui devait diriger les armées. Captant son regard au loin, elle lui sourit. Il avait l'air indemne, pour le moment... Ils n'eurent guère le temps d'échanger plus d'un regard que le Capitaine devait et rassemblait déjà les officiers.

Le petit caporal qu'elle était partie de son coté et rassembla les deux autres membres de son groupe de départ pour établir les tours de garde.

-Caporal Jennlastar, vous prenez le premier tour de garde. Deux heures, souvenez-vous.
Soldat, vous la relayez, même chose pour la durée. Je prendrai votre suite.
Après votre tour de garde, profitez en pour vous reposer, la journée de demain sera longue et difficile. J'ai confiance en vous, soyez forts et gardez la tête haute !


Elle hocha la tête dans un sourire en signe de salutation et repartie de son coté en direction de la tente, ses bandages encore en main.

Elle prit place sur son lit de camp, s'asseyant dans une grimace et échappant un léger soupir. Lorsque l'adrénaline de la journée tombait, sa cheville la faisait souffrir... Hermine lui avait conseillé de rester immobile durant un moment et de se servir de deux cannes pour se déplacer... mais elle n'avait pu le faire. Les manoeuvres arrivaient rapidement et elle n'avait jamais pu rester longtemps immobile. Pendant ses deux jours qui avaient donc séparé son séjour à l'hospice et le départ pour cette mission, elle n'était pas resté immobile et avait plutôt tenté de se défaire des béquilles qu'elle détestait et qui la bloquait dans ses mouvements. Elle pouvait maintenant marcher sur son attelle, non sans souffrance, mais sans tomber de douleur après plusieurs pas. Ce qui la satisfaisait pour le moment...

À l'aide des bandages qu'elle avait emmené dans la tente avec elle, elle resserra son attelle qui avait tendance à devenir de moins en moins solide à chaque pas qu'elle faisait. Il fallait qu'elle tienne pour les combats... Un faux pas et elle risquerait sa vie...

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Iroutche


Armée "Nerzh ha Enor", début de la bataille

Toute la nuit, le soldat avait pensé au premier combat de cette guerre.

Maintenant, il allait devoir se battre pour la première fois. Le Lieutenant Jasona avait placé ses hommes afin de tirer le meilleur parti de la position que l'armée franc-comtoise occupait.

En tant qu'arbalétrier, il devrait protéger l'avancée des fantassins et restait auprès de son groupe.

Enfin, après une attente interminable, la bataille débuta. Malgré une pluie continuelle de carreaux, l'ennemi ne semblait pas souffrir de leurs attaques.

Soudain, au milieu du bruit infernal de la guerre, Iroutche sentit un homme tomber à ses côtés. Apparement, quelqu'un s'occupait déjà de le protéger du risque de piétinement occasioné par le flux incessant des combattants.

A peine quelques secondes plus tard, la voix du Lieutenant parvint à ses oreilles :

Citation:
-Bensira! NON! Répondez moi! Ne vous inquiétez pas, sa va allez, vous allez vous en sortir, tenez bon!


Le Vésulien sentit un froid désagréable l'envahir. C'était donc l'Aspirant de Vesoul qui avait été touché. Le soldat redoubla d'ardeur dans ses tirs, la colère s'ajoutant désormais aux ordres. Il avait maintenant une raison de haïr ceux qu'ils étaient venu affronter.

Après de longues heures sanglantes, le signal de fin de bataille retentit. Les armées se séparèrent peu à peu, regagnant leurs camps respectifs, et Iroutche aida du mieux qu'il put au transport de l'officier.

L'instant douloureux de l'inventaire des pertes était venu. Une sinistre rumeur courait dans l'armée de Franche-Comté. D'après les dires, de nombreux officiers avaient été blessés ce jour-là. Certains prétendaient même que le Gouverneur Acis en personne avait dû être rapatrié à Saint-Claude en compagnie d'autres soldats mortellement blessés.

Ces bruits se confirmèrent au cours de la soirée. Le moral des troupes en fut atteint. Le Vésulien espérait que ses autres compagnons étaient en bonne santé. Certains noms résonnaient dans sa tête et des visages familiers ne cessaient de défiler devant ses yeux.

Cette nuit-là, il ne parvint pas à s'endormir et alla donc aider les sentinelles à monter la garde. Iroutche jura intérieurement de venger tous les Franc-Comtois qui étaient tombés durant cette bataille. Il se battrait jusqu'à sa mort et ferait couler le sang de ceux qui avaient tué ses amis. Le soldat eut une pensée pour les infirmiers, qui passeraient sûrement une grande partie de la nuit à soigner les blessés.

Bien que le Vésulien fût jeune pour la guerre, elle ne l'impressionnait plus autant depuis cette première expérience.
Citation:
























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