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Info:
Allégeances de la noblesse du Languedoc à Alandrisse de Montbazon-Navailles. Décembre 158 [2010]

[RP] Allégeances de la noblesse

Cristòl
On est dans la salle de plaid.
Il fait froid au dehors, mais un feu ronfle dans l'immense âtre, près de laquelle le trône comtal siège, impérieux, sous les oriflammes ondoyant au plafond. Oriflammes des fiefs du Languedoc...

Le Héraut s'était assuré que tout était au mieux pour le confort des participants, car la cérémonie serait, comme toujours, longue. Le manger et le boire étaient fournis dans la mesure des finances du Comté. Chaque noble avait reçu sa convocation. Le pupitre du héraut était prêt.

En place !


Citation:
De moi, Cristòl de Sìarr, héraut du Languedoc,

À vous, nobles du Languedoc,

Salut !

Vous êtes convié par la présente à la cérémonie d'allégeance à la nouvelle Comtesse du Languedoc, Alandrisse de Montbazon-Navailles de Lortz. La cérémonie se déroulera en salle de plaid du château comtal de Montpellier [en gargote languedocienne], où vous êtes convié à vous présenter ce vendredi 17 décembre 1458.
Au cours de cette cérémonie, le Comte sortant, Messire Malkav Vampéria, recevra la Vicomté de retraite de Rochefort d'Oc, et Sa Grandeur BBred de Lortz recevra la Baronnie du Pouget.

Si vous ne pouvez vous présenter à la cérémonie, veuillez me faire parvenir votre allégeance dans les meilleurs délais.

Occitania per totjorn !

Cristòl de Sìarr


Cérémonie durant une journée RP, un mois HRP. Elle sera close le 17 janvier à 23h59.
Une allégeance, pour être valide, doit comporter les promesses de fidélité, aide et conseil. La Comtesse promet en retour protection, justice et subsistance. Rien d'autre n'est obligatoire, ce n'est qu'affaire de cérémonial et de coutume, avec lesquels il faut savoir rester souple, pour le plaisir de jeu de tous ^^

Les lettres sont à publier sur ce topic ou à envoyer au héraut.

Bon RP !

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Finubar


Pérignan, en pleine campagne de reconstruction de son fief reçut une missive portant le sceau du Héraut Languedocien.

Le prenant en main, il brisa le sceau et parcourut le parchemin.


- Domenico! Lança t-il tout en continuant de lire.

- Prépare mes vêtements de Cour, mes bottes de cavalerie, je pars pour Montpellier.

A peine terminé, que le manchot replia le document avant de le déposer sur la table de cartes.

Domenico, l'homme de confiance du Baron ne put s'empêcher de faire une remarque.

- Messire, la route par cette saison n'est pas souhaitable.

A peine eu t-il terminé que Finubar le fusilla du regard, les sourcils montrant fortement son mécontentement de part la remarque. Fut un temps où Finubar pouvait batailler nuit et jour, aujourd'hui il ne devait compter sur son expérience, mais quoiqu'il en soit, il n'appréciait pas avoir à entendre qu'il se faisait vieux. Et il connaissait bien Domenico, il sous insinuait son âge.

- Et fait préparer la Garde Noire! Elle m'accompagnera pour la cérémonie d'allégeance.

La Garde Noire; gardes personnelles de Pérignan, ils étaient des vétérans de plusieurs batailles. Ayant jurés de défendre le Baron jusqu'à la mort. Le nom fut donné par le Commandant de cette garde qui prit pour emblème le Corbeau des armoiries de la famille Anar.

[Plusieurs heures plus tard]

Une troupe de cavaliers entrèrent dans la cour du château de Montpellier. Les nombreux garçons d'écuries se précipitèrent afin de faire place aux prochains Nobles à arriver.

Finubar pénétra dans la salle d'allégeances escorté par le Commandant de sa garde, le reste de la troupe restant dans le large couloir.

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Majda_eulalie
Pile poil ! Elle était à Montpellier en ce 17ème jour de décembre.

Y'a qu'à donc.... Trouver une robe ? La M*erde oui ! Elle est en voyage et aime son confort, donc braies ! Et tant pis si ça déplait. Bon... petite concession, une houppelande par dessus.

Ainsi escortée par une drôle de troupe composée de vassaux, amis et bref, un groupe hétéroclite vu que la Garde d'Argent glande tout ce qu'elle peut et ne lui a pas offert escorte, alors que c'est en tant que prévôt qu'elle voyage. Bref, passons donc sur ce manquement, et voyons l'accoutrement de la baronne.

Sous une cape noire, une houppelande blanche, une ceinture verte, trois chemises l'une sur l'autre au moins, braies de cuir en dessous, bottes, épée au côté et écu à la main, cheveux non tressés, tenus par un simple lien dans le dos, elle se présente devant Cristòl et fait une révérence.

Bonjorn Cristòl. Cosi va ?

Elle esquisse un sourire, puis espiègle, va tirer sur la barbe de Finu.


Bonjour mon vieux bourru. Comment vas-tu ? Merci de ne pas m'avoir attendu avec tes hommes sur la route cette nuit. Tirer l'épée pour me battre contre toi m'aurais déplu, sauf lors d'une joute, là pourquoi pas.
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Frederique85


Autre comte autre allégeance, il en était ainsi depuis des lustres, et Fred s'y pliait de bonne grâce.
Elle aimait son comté et peut importe le comte en place elle servirait au mieux le Coms comme elle le devait.

Sitôt reçu la missive du héraut, elle s’apprêta, puis se rendit au château.

Les gardes la reconnaissant la laisser passer sans rien lu demander. Il est vrai que depuis le temps qu'elle arpentait les couloirs ils étaient habitués à sa présence. Elle faisait presque partie des meubles, bon des beaux meubles cela va sans dire!

En pénétrant dans la salle elle vit salua le Hérault avec une révérence bien à elle, la Comtesse devait être retenue par ses hautes charges pour le moment. Elle salua Périnhan et sa cousine par alliance d’un geste amical tout en s’approchant d’eux.

Adissiatz Cossi va ?

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Alandrisse
Cours cours Alouette cours, Nom de Djiou à droite puis à gauche. La chambre ressemblait à un champ de bataille, difficile de choisir une tenue pour un tel moment. Elle avait opté pour une robe cramoisie qui relevait plutôt bien son regard émeraude. La marque Montbazonesque gravée dans ses gènes et surtout sur son visage. Elle avait envoyé sa demoiselle de compagnie loin de sa pomme, après l’épisode neigeux, la brune n’était pas à prendre avec des pincettes. Il faut dire qu’éternuer à chaque mot devenait légèrement agaçant, Al avait pris le bon vieux remède de grand-mère une bonne dose d’alcool fort mélanger avec du lait. Enfin bref, course poursuite dans le couloir, un Bb qui s’était visiblement perdu. De toute manière il allait bien la rejoindre un jour, le pas pressant la brunette arriva non loin de la salle du trône. Une bonne inspiration avant d’entrée dans la pièce, sourire affichée elle salua les nobles déjà présent avec un clin d’oeil, un coucou discret et un simple salut de la tête. Après il fallait remettre dans l’ordre bien entendu, uhuh elle s’approcha du Héraut.

Mes Salutations Languedoc….atchoumhum excusez moi.

Elle prit place et attendit la suite avec impatience.



Absente ce we ze previens d'avance à partir de maintenant

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Finubar


Tout de rouge vêtu, le manchot patientait, après avoir fait un salut respectueux au Héraut et Seigneur ainsi qu'à la Comtessa.
S'en suivit quelques minutes avant qu'une nouvelle vassale du Languedoc pénétra dans la salle, celle-ci après avoir rencontrée le héraut et la comtessa, s'approcha de Pérignan avant de lui tirer un peu sur la barbe
.

Il leva les yeux au ciel, il la connaissait depuis si longtemps mais ne put s'empêcher de lacher un petit rire lorsqu'elle mentionna "les hommes" de son armée.

- Ma petite, j'étais seul à affronter un groupe de trois, ils ont déguerpit la queue entre les jambes après avoir reçut une respectable raclée de la part d'un vieux manchot!

Une larme de joie lui vint tant il rit de la scène.

- Figure toi, que je compte organiser en mes terres une joute pour célébrer la fin des travaux prochaine ainsi qu'un banquet en l'honneur des terres de Pérignan qui m'ont été accordés. On aura l'occasion de s'affronter à ce moment!

Il tapota son bras manquant.

- Et ne crois pas que parce que j'ai plus celui-ci que ce sera plus facile!

Son humeur enjoué malgré sa situation personnelle et familliale rayonnait presque d'une aura lumineuse.

Quand il eut finit, il vit Frédérique s'approcher et les saluer, il inclina la tête en guise de réponse.

- Ma foi, pas trop mal, qu'Aristote puisse continuer à veiller à ce que ça continue ainsi!

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Vanye
La cour est déjà encombrée de carrosses quand Vanyë et ses hommes d’armes passent sous l’imposant porche du château de Montpellier. Des pages vont et viennent en tous sens, manifestement affairés à accueillir les invités débarquant les uns après les autres. Les conditions climatiques de ces derniers jours ont rendu les routes difficilement praticables. Les attelages sont couverts de boue. Les montures sont rapidement emmenées dans les écuries comtales pour y être remises en état. La petite troupe aperçoit un emplacement un peu dégagé et s’y rend sans tarder afin de pouvoir démonter à l’aise. Déjà plusieurs serviteurs convergent vers eux. Vanyë leur jette un regard noir. Voilà tellement d’années qu’il parcourt les routes qu’il n’a pas besoin qu’on s’enquiert de son confort. Il a connu bien pire, et il n’a pas l’intention de s’attarder au château. Quoique, s’il se réfère à la durée ordinaire d’une cérémonie d’allégeance, il est bloqué pour la journée au minimum.

Le baron met pied à terre et tend les rennes à son fidèle serviteur, Abel Ranne. Il fut une époque où Vanyë était accompagné par un autre page, Detinka, mais celui-ci avait perdu un bras lors d’une tentative désespérée pour sortir des griffes des In Tenebris le Cardinal Tockleforgeron. Il avait fini par en mourir, dépérissant petit à petit. Abel est un homme de confiance, un être froid et méthodique, dépourvu du moindre sens de l’humour. Avec lui, Vanyë se sent en sécurité car ses arrières sont bien gardés. Ranne récupère les rennes, l’expression de son visage parfaitement neutre, et lui adresse un signe de tête. Il le rejoindra plus tard, lorsque les montures seront au sec et bien traitées. Pour toute personne habituée à voyager, le cheval est l’être dont on doit s’occuper en priorité. Le cavalier vient après…

Vanyë s’échappe avant que les valets parviennent jusqu’au groupe et se dirige rapidement vers le perron menant à l’intérieur du château. L’un d’eux le prend en chasse. Le baron sourit. Il n’a aucune chance de le rattraper. Il connaît les lieux comme sa poche pour avoir officié longuement ici, que ce soit en tant que conseiller ou en tant que commandant de la garde d’argent. Il pénètre dans le vestibule et se dirige vers la droite. Il se glisse derrière une tapisserie et enfile un couloir dissimulé derrière. Au bout de quelques instants de marche, il débouche dans la salle de cérémonie, derrière une tenture. Discrètement, il se faufile dans la salle sans avoir été remarqué et s’approche de l’estrade. Il faut bien que servir le Languedoc depuis tant d’années apporte son lot de petits avantages. Il aura ainsi évité les désagréments de l’attente à l’entrée de la salle et surtout le fait de se frayer un passage dans la foule. Il jette un coup d’œil sur sa droite et aperçoit la comtesse prendre place sur son haut siège. Le héraut est situé non loin.

Plusieurs hauts personnages du Languedoc sont présents dans la salle, prêts à prêter serment à la comtesse, comme lui-même s’apprête à le faire. Ils sont situés plus loin sur la gauche. Aucun n’est de ses amis. Il faut dire qu’il n’en a plus guère, menant une vie isolée en son château d’Anduze, sauf pour remplir ses devoirs de militaire. Il se cale le dos contre un pilier et attend qu’on appelle son nom. Au bout d’une demi-heure, Abel Ranne le rejoint enfin après un pénible périple au milieu de la foule pour parvenir jusqu’à lui. Aucun mot n’est échangé. Il se place un peu en arrière, sur la gauche, prêt à intervenir à la moindre menace.

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A gros bourrin, rien d'impossible !
Malkav
[La fin d'un règne]

Deux mois s'achevaient. Deux longs mois de dur labeur. Malk n'était pas à 100% fier de lui. Il pensait avoir fait de son mieux et donc avoir fait avancer le Languedoc. Mais rien n'était parfait. Des choses qu'il aurait aimé faire n'ont pas pu l'être faute de temps.

Aujourd'hui il était l'heure de rendre sa couronne à son Roy. Malk avait fait le long trajet le menant jusqu'à Paris pour ôter la couronne comtale de sa tête et la remettre à son suzerain. Une nouvelle comtesse avait été élue, cette couronne lui revenait.

C'était avec un peu de nostalgie que Malk rendit la couronne. Non pas qu'il avait soif de pouvoir et que ceci lui manquerait mais bien que très prenante, il avait aimé cette fonction. Être à la tête d'un comté aussi grand n'était pas chose aisée mais heureusement un peuple et un conseil comtal allant dans la même direction pouvait faire de grandes choses. Ce même peuple qui avait fait le plus grand hommage que Malk eut jamais reçu : des remerciements publics. L'ancien comte aurait tant aimé poursuivre ce qu'il avait commencé mais le sort en avait pour le moment décidé autrement.

Aussitôt revenu de Paris, Malk reçu une missive. Il était question du fameux fief de retraite. Tout ceci lui était complètement sorti de la tête. Il s'était pourtant juré d'y réfléchir avant le dernier moment. Mais telle la cigale, lorsque le moment fut venu il fut pris au dépourvu. D'autres choses beaucoup plus importantes lui avaient fait sortir ceci de la tête.

Accepter? Ne pas accepter? Telle était la grande question. Si Malk avait désiré être comte c'était pour tenter de faire avancer les choses et de redonner un peu d'espoir aux Languedociens. Il ne l'avait pas fait pour gagner quelque terre que ce fut. Puis une autre chose le turlupinait. Son investissement pour le Languedoc n'était pas neuf. Il y avait donné un large partie de sa vie allant même jusqu'à repousser sa vie privée. Pourtant aucun régnant du Languedoc ne l'avait pensé suffisamment méritant pour lui dire ne serait ce qu'un simple merci. Ni même pour lui octroyer ce qu'il nommait petit bout de ferraille et que d'autres convoitaient sous le noms de croix languedocienne. Alors était-il vraiment méritant? Prendrait-il bien en charge les terres et les sujets qui lui seraient confiés?

Puis finalement Malk avait accepté. Certains de ses amis nobles étaient venus le chercher pour lui dire d'accepter. D'autres amis roturiers d'ailleurs également. Mais surtout c'est ce merci du peuple en place publique qui le fit écrire réponse à Languedoc. Ce fut comme un déclic.


[Quelques jours plus tard en les terres de Rochefort d'Oc.]

Malkav avait tenu à se déplacer. Il n'était pas encore anobli mais il connaissait déjà le nom de son fief de retraite. Il s'y déplaça incognito pour voir ses futurs sujets et ce qui deviendrait ses terres.

Son coeur bâtait la chamade et lorsqu'il entra en ville, il su, il su qu'il était chez lui.


[Le jour de la cérémonie au château de Montpellier.]

Malk avait dressé ses plus beaux vêtements. Des restes de ceux qu'il avait porté lorsqu'il était comte. Sa garde de robe devait à présent être refaite pour remplacer toutes ses vieilles braies. Puis il fallait être à la hauteur de la beauté de la nouvelle comtesse.

Les gardes le laissèrent entrer. Même s'il était encore le seul roturier de l'assistance, ils le reconnurent. Il les salua ainsi que l'ensemble de l'assistance qui représentait la noblesse Languedocienne. S'approchant du trône comtal il ôta son chapeau et fit sa plus belle révérence à Alandrisse.

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--Abel_ranne
Je pénètre enfin dans la salle de cérémonie après de longues minutes de palabres avec les gardes à l’entrée. Ces stupides militaires voulaient appliquer à la lettre les consignes de ne laisser entrer en priorité que la noblesse, les places restantes étant plutôt réservées à la bourgeoisie. Il m’a fallu batailler comme un damné pour leur expliquer que je suis attaché au baron d’Anduze. Ces andouilles ont fini par comprendre malgré leurs petits cerveaux de soldats provinciaux.

Je regarde la masse qui s’étend devant moi. De la noblesse, haute ou petite, et un peu de bourgeois ayant réussi à soudoyer quelque laissez-passer. Dans un soupir, je remets en place mon baudrier et assure ma prise sur la garde de ma lame. Ce genre d’endroit est le meilleur coupe-gorge qu’on puisse imaginer. Une foule de femmes et d’hommes trop enclins à reluquer l’incarnation du pouvoir juchée sur un siège trop grand qu’à surveiller leurs arrières. Un coup de couteau dans le dos et hop, l’affaire est dans le sac ! Si je jouais un autre rôle, cela serait un jeu d’enfant que d’éliminer une cible ici. Mais depuis des mois, j’ai changé de vie. Parfois, ça me démange encore un peu. Je parviens à me réfréner. Désormais, je suis dans la peau du protecteur, sur qui tout repose. Mon maître devait être pris d’un accès de folie lorsqu’il m’a proposé ce poste. Oui, de la pure folie ! Je m’en souviens comme si c’était hier.

J’avais un compte à régler avec le baron d’Anduze, ou plutôt avec l’ancien commandant de la garde d’argent. Longtemps auparavant, cette unité avait fait capoter un terrible complot qui aurait dû m’amener la fortune et une vie dorée sur Paris. Au lieu de cela, j’avais été laissé pour mort dans une maison en flammes. J’étais parvenu à m’enfuir grâce à un stratagème. Il m’avait fallu des mois et des mois pour me remettre et récupérer mes moyens. Je n’étais plus devenu que l’ombre de moi-même, et j’ai appris même qu’un lointain serviteur d’Exat avait volé mon nom. Je n’existais plus. Mes alliés de l’époque m’avaient tourné le dos. Je n’avais plus le moindre sou, plus d’endroit où aller, plus de réputation. Je devais faire payer le responsable de tout ce désastre. Je m’étais introduit une nuit dans son château mal gardé, et j’avais bien failli réussir mon coup. La guigne m’avait trahi. Un serviteur m’avait aperçu au mauvais moment et avait pu donner l’alarme. Le baron avait surgi de nulle part, son sabre à la main, et malgré mes compétences, je n’avais pas mis longtemps avant de céder. J’ai toujours été meilleur assassin que combattant, on ne se refait pas. Je ne lui ai jamais dit qui j’étais et pourquoi je voulais le tuer. Je lui ai servi un mensonge improvisé, comme quoi j’avais été payé par un ancien coms revanchard pour le faire disparaître. Il m’a soufflé un nom de commanditaire, et je ne l’ai pas détrompé. Il est devenu mon employeur alors qu’il aurait pu me tuer, ou me faire pendre, ou toute autre chose qu’il aurait souhaitée. De la folie ! Et le plus fou, c’est que j’ai accepté… Moi aussi j’ai dû être atteint d’une crise de démence. Depuis, mon maître m’a appris à mieux me défendre.

Un bien étrange changement de vie. Silhouète a disparu pour devenir Abel Ranne, page et garde du corps du baron d’Anduze. Personne ne connaît mon secret, et personne ne peut le découvrir Je ne suis jamais apparu le visage à découvert lorsque je menais une vie d’assassin. Je me suis offert une virginité. Cela n’est pas donné à tout le monde.

Un sourire carnassier et inquiétant apparaît sur mes lèvres fines. Je m’élance et commence à me frayer un passage dans la foule. Plusieurs personnages se tournent vers moi, outragés d’être ainsi dérangés dans leurs discussions de salon. L’intensité brûlante de mon regard de jais suffit à faire rentrer leurs protestations dans leur gorge de nobliaux de province. Ils se croient puissants et intouchables, forts de leur petite situation misérable. Alors qu’un seul coup peut les faire s’effondrer comme des châteaux de carte. Ils ne sont rien. Je suis l’ombre de la mort, je frappe quand je le veux, où je le veux, comme je le veux, puis je disparais. Ainsi je suis, toujours je serai. Je secoue la tête pour chasser ces sombres pensées qui ont m’ont accompagné tant d’années. J’inspire profondément et reprends le contrôle de mes mains tremblantes. Je desserre ma prise sur le manche de ma dague et la porte sur la garde de mon épée.

Après une dizaine de minutes d’effort, je m’approche du baron et me place à ses côtés, un peu en arrière. Je sais qu’il a remarqué ma présence, comme d’habitude. Il pourrait se passer de ma présence. Mais deux précautions valent mieux qu’une. Il a des amitiés qui en font une cible pour qui voudrait porter un coup indirect à certains personnages de ce comté. De plus, comme il a une tête de broc, il est homme à s’attirer des ennuis quand il pourrait vivre tranquillement. Il sourit intérieurement. Le baron a sans doute une trop haute estime de lui pour se croire ainsi en danger. Qui voudrait s’en prendre à lui ? Il ne représente plus grand-chose. A une époque, peut-être… Mais maintenant ? Qui s’occuperait de tuer un obscur sénéchal de l’ost ? Enfin, au moins il paie bien !
Geoker
Cette fois-ci, GeoKeR se déplaça en personne. A vrai dire, il n'était pas bien loin pour octroyer une seigneurie de Saint-Gilles. Pas d'escorte pour lui, probablement l'habitude de devoir faire sans.

Le Comte Gaucher se présenta donc en salle de plaid. Il y avait quelques personnes déjà présentes, notamment la fille de Djahen. Du moins, c'est ce qu'il crut avant de l'entendre parler de joutes. Forcer un homme à défendre son honneur en frappant une femme ? Ca ne faisait pas partie des valeurs du maure. Une erreur probablement, mais c'est fou ce qu'elle lui ressemblait !

Tiens, c'est pas Vanye qui est là-bas ?

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signature en reconstruction
Alandrisse
[Une Chopine sur un mur...]

Il y avait une chose à savoir sur la brune Montbazonesque, la patience ne fait pas partie de son caractère. D'ailleurs au début de son mandat, elle l'avait si bien montré que euhh oui il y avait eu du brouhaha au sujet du truc vis à vis d'un machin. Mais au moins, elle pouvait bouger un peu, remuer les bras, traverser la salle de part en part ou tout simplement parler. Sauf que là, assise sur son trône elle ne faisait qu'observer et ...observer. Elle saluait de temps à autre, la politesse avant tout mais quand la brune voyait les autres nobles bavasser entre eux une envie de sauter de son estrade lui trottait dans le crâne. Il faut dire que l'Alouette appréciait tout particulièrement le papotage, un grand art qu'elle s'amusait à maîtriser au mieux.

Une petite inspiration, elle appuya sa tête contre le siège et la tourna légèrement vers Cristòl qui avait l'air d'un calme olympien. La Comtesse commençait déjà à tapoter les accoudoirs avec ses doigts pour s'occuper. Elle aurait tué pour avoir une telle patience, peut-être une spécialité de Héraut. Son regard retourna vers la salle lorsque Malkav pénétra dans celle-ci, il arrivait droit sur elle. La brune se repositionna correctement et pinça les lèvres en voyant son...ami, oui son ami, ils ne se connaissaient pas depuis longtemps. Mais on reconnaissait aisément les personnes qui pouvaient nous permettre de rester sur le droit chemin, il en faisait parti à n'en point douter. Elle le laissa terminer sa révérence, pour une fois la jeune femme ne se rebutait pas avec le protocole..même si cela lui courait dans la caboche chaque jour. Que voulez-vous à force d'entendre tous les jours « fais pas ci » « fais pas ça », l'esprit de contradiction fortement intégré dans sa tête voulait que le reste de sa vie se poursuive à l'encontre des préceptes de son enfance. La brunette se rapprocha du bord de son siège, un regard rapide vers Languedoc qui ne disait rien pour le moment. Elle posa ses mains sur ses genoux et se pencha davantage vers Malk.


Bonjour à toi aussi...hum... tu veux bien tenir compagnie à une jeune femme désespérée. Mon propre époux a fui devant la tâche de me soutenir. Et euh...

Elle se rapprocha davantage et murmura.

J'avoue que je ne sais pas vraiment comment m'y prendre, sans compter le fait que rester sur ce trône ce n'est pas vraiment mon truc.
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Bbred
[... Qui picole vraiment dure ...].

Jamais en 1er ... Non jamais.
Jamais en dernier... Non jamais.

Bbred arriva comme a son habitude au milieu de la foule.
Habillé convenablement, pas comme un pouilleu non plus, bien que cela ne l'aurait pas dérangé plus que ça, il arriva a la salle des cérémonies.

Allez hop, coutumier de l'exercice il salua tout le monde, un baise main a Majda, une tape dans le dos (ou presque) a Cristol, un salut a Finubar et voilà que le tour était fait.
Il grignota quelques raisin sec et ...
Heu ...
Ah oui Alandrisse, zut cette fous fallait être a ses cotes.
Il parcouru discrètement la salle, un baiser sur le front de son épouse et un sourire géné du style "tu m'en veut pas chérie hein ?" puis il prit place a cotes de celle ci sur le siège du Conssort.

"non vous m'avez pas vu ..."

a Cristol discrètement
:

On commence par qui ?

A l'alouette tout aussi discret:

Bon un petit câlin de paix a tous puis ... Fossa Fissa hein ?
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en construction
Malkav
Alandrisse a écrit:
Bonjour à toi aussi...hum... tu veux bien tenir compagnie à une jeune femme désespérée. Mon propre époux a fui devant la tâche de me soutenir. Et euh...

J'avoue que je ne sais pas vraiment comment m'y prendre, sans compter le fait que rester sur ce trône ce n'est pas vraiment mon truc.


Malk sourit en grand. Il ria même car il vit que son amie était aussi à l'aise que lui à l'époque avec tout ce cérémonial. Les "votre grandeur" et salutations en tout genre semblaient ne pas la mettre à l'aise. Il lui répondit en chuchotant et en lui tapotant l'épaule en signe de réconfort.

Ralala ce vieux Bbred ne saura jamais où sont les choses les plus importantes. Mais ça va aller, ne t'en fais pas.

Il rit encore.

Mais c'est avec plaisir gente dame que je te tiendrai compagnie! Il ne faut pas trop être impressionné. Dis toi que niveau cadeau, tu ne pourras pas faire pire que moi! N'ayant pas été averti de cette étapes de la cérémonie j'ai du faire appel à mon imagination...

Malk se rappela honteux des cadeaux qu'il avait pu faire à la noblesse Languedocienne. Heureusement que cela se devait symbolique!

Malk fut interrompu dans ses pensées car justement en parlant du loup on y voyait le bout de la queue comme on disait. Bbred arriva et prit les choses en main. Malk le regarda puis Al puis re Bb. Étaient-ils sur la même longueur d'onde?

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Jack_daniel


Jack avait revêtu son plus bel uniforme d'Exat, le vert et blanc des dragons, l'acier de leur dents symbolisée par cette épée vouée à protéger, et le bouclier de leurs écailles.

Il avait rejoint la donà Majda en ville avec quelques hommes recrutés dans son fief. Il les avait équipé avec ce qu'il avait sous la main, si bien qu'ils ressemblaient plus pour le moment à des mercenaires qu'à autre chose.

Dès qu'ils avaient rejoint les gardes d'Exat, les hommes de La Serpente avaient eu l'autorisation d'aller vendre les marchandises tirées de leur récolte, chasse, pêche et de boire quelques verres en taverne attendant leur seigneur.

Le maréchal entra donc à la salle d'allégeance à la suite de la donà Majda. Sa première allégeance en temps que vassal d'une des plus importante et influente noble en Languedoc.

Il salua de la tête, au fur à mesure qu'ils avançaient tous les gens qu'il connaissait.

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Vanyel
"Tu es toujours libre pour un voyage?" le tout accompagnée de noeils de chapoté et elle s'était retrouvée sur les chemins le temps d'un battement de cils. Tout s'était bien passé dans leur périple. Certes, les auberges perdues en pleine campagne étaient parfois un peu fraiches tant et si bien que, frileuse, elle gardait son manteau pour dormir, mais cela n'avait rien de bien étonnant pour la saison. Elles s'étaient séparées à Castelnaudary et elle avait continué comme une grande jusqu'en Languedoc. En chemin, elle priait pour que tout se passe bien, mais surtout pour que jamais cela ne vienne à quelques oreilles béarnaises, sinon les siennes risquaient de chauffer. Elle devait reconnaitre que le voyage était plus fatiguant qu'à l'accoutumée, plus laborieux. Elle faisait la route en voiture parce qu'elle n'était plus en état de simplement prendre Félicien et filer comme bon lui semblait sur les chemins. Mais cela passerait.. bientôt. En attendant elle était chahutée de l'extérieur par les acoups de la voiture, et de l'intérieur par ce petit être qui ne devait pas trouver cela à son goût et le lui faisait savoir.
Elle avait deux affaires à régler ici, une dette et une allégeance. Elle avait fait le nécessaire pour la première, lui restait la seconde.

[...]

Munie de la convocation du héraut, elle retrouva le chemin du château. Il y a des marches et chemins qui restent gravés dans la mémoire, que l'on en soit conscient ou non. Elle se dirigeait vers la salle du trône par réflexe, plongée dans ses pensées, redevenant pour un temps une Pescalune, ou presque. Il y avait quelques différences... une silhouette en demi-lune, le fait qu'elle ne rentrait pas ici à la maison mais rendait visite à des souvenirs... Tout en marchant, elle rabattit la capuche de sa cape feutrée au fur et à mesure que le froid relâchait son emprise sur elle, enleva ses gants qu'elle rangea dans le sacoche qu'elle portait avec elle, effleurant au passage la lettre préparée en cas. Il faut reconnaitre un avantage aux robes, c'est plus chaud que des braies, ce qui était appréciable en cette saison. Arrivée à quelques pas de sa destination, elle ralentit avant d'entrer. Elle se contenta de rester au fond, observant les personnes présentes, en reconnaissant un certain nombre, plus ou moins bien. Elle avait l'impression d'être là sans y être, passé et présent se mêlant devant ses yeux, troubles... Elle secoua la tête en s'adossant à un mur, c'est pratique les murs mais tout restait tout de même flou. Ce n'était peut-être pas une si merveilleuse idée d'avoir fait la tête de mule et de forcer jusqu'au château... Tout bien considéré ce n'était définitivement pas une bonne idée, la tête commençait à lui tourner et elle se sentait nauséeuse, manquait l'envie de fraises et ce serait le bouquet. Elle attrapa un page portant la livrée languedocienne et lui remit sa missive d'allégeance, lui indiquant de la donner à Cristòl. Lorsqu'elle se fut assurée de visu que ce fut chose faite, elle s'éclipsa discrètement. Après s'être reposée un brin à l'auberge, elle reprendrait la route vers Mauléon.

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