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[RP] Gênes menacée

Iskander
[Avant, sur la place d'Aix, plus loin que l'endroit où se déroule le débat]


Et Ladoce me répondit, manifestement agacée


Ladoce a écrit:
comme je te l'ai dit, c'est mentir que de faire croire aux gens que nous ne prévoyons pas toutes les éventualités. Le temps que nous prenons est nécessaire. Cela ne veut pas dire que nous ne savons pas ce que cela implique. Tu ne peux pas laisser sous entendre que nous n'en sommes pas conscients et que nous n'en tenons pas compte! C'est totalement faux. Nous savons qu'il faudra 4 jours pour qu'une armée soit opérationnelle à partir si nous décidions de donner notre accord pour cela. Mais nous ne pouvons pas non plus tout lâcher et faire partir les gens comme ça. On ne traite pas l'urgence de la même manière quand elle touche son comté ou quand c'est pour aller en aider un autre. Et ce n'est pas par manque de respect pour les alliés, mais c'est parce que nous raisonnons d'abord en pensant au notre.

Que tu défendes ton point de vue et que tu dises pourquoi tu veux y aller, aucun soucis. le débat sert à ça, savoir ce que pensent les gens de la situation, et si oui ou non ils sont prêt à favoriser les alliés. Mais que tu laisses sous entendre que nous nous y prenons mal, tout ça parce que nous refusons de nous lancer à corps perdus là dedans, et que nous prenons un temps de réflexion des plus logiques, comme tout comté un tant soit peu censé, je ne peux pas l'entendre. Et je ne peux pas concevoir que tu puisses laisser transposer cette image devant les provençaux alors que nous essayons au contraire de trouver la solution qui sera la mieux pour ne désavantager personne.

Alors ne viens pas me dire que je met en cause ton intégrité quand toi même remet en cause celle du conseil.


Elle prit son inspiration et reprit.

Ladoce a écrit:
Sur ce, tu m'excuses, je te laisse retourner débattre. Pour ma part, j'en ai assez entendu pour la journée.


Et elle s'eloigna, retournant au château.


Et je restai là comme deux ronds de flan.

Il y avait du grabuge derrière. Je vis Agafana ... je vis Sa Majesté et Damoiselle Prunille tenter de retenir le père Yueel ... qu'avait-il dit ? Je n'en savais rien.

J'étais à ce point abassourdi que je n'en avaits rien entendu.

J'avais accompli loyalement mon travail. J'avais dit la vérité.

Les paroles de Ladoce m'avaient blessé au plus haut point.

Et maintenant, je me rendais compte qu'avoir raison, pour elle, l'emportait sur la Raison-même. Peu il porte qu'il lui faille pour cela tronquer mes propos, les abatardir, les élider, jusqu'à m'insulter, peu importe sauf qu'elle soit mise en cause.

Alors, à quoi bon ce que je faisais ?

Des gens passèrent, furieux, indignés ... puis je me rendis compte que ce n'était pas tant de ce que Ladoce avait dit que des éclats du père Yueel. Qu'avait-il dit ? Je n'en savais rien, mais il semblait avoir gravement insulté les gens une nouvelle fois.

Ladoce et Yueel avaient donc cela en commun, que pour avoir raison, il fallait blesser, insulter et rabaisser les gens ?

Mille biques, où allait donc la Provence ?

Je me tournai ... il y avait là la Cathédrale, une statue d'un Saint de pierre qui souriait pour l'éternité. Sourire éclaté et déplacé.

Qu'allais-je faire ? Je n'en savais rien.

Faire entendre raison à l'un ou à l'autre me semblait impossible, tant ils pouvaient être imbus d'eux-mêmes. Non ... une fois déjà, Ladoce avait cédé, reconnu une erreur, et le père Yueel également, mais à quel prix !

J'avais soudain envie de m'arrêter, là, maintenant. M'asseoir, m'endormir, rêver. ...

Mais il y avait tant à faire pour la Provence maintenant.

Et le Saint souriait. Sans doute ainsi, aux jours de fête comme au pire moment du siège de la ville.

La Provence méritait mieux que cela.

Elle était au devant de jours de choix difficiles. Nous devions aller de l'avant.

Et le Saint souriait.

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Ernest



Ernest, qui avait bien rigolé en appréciant les différentes interventions, se dit que finalement il valait mieux encore partir se promener plutôt que de chercher à obtenir une décision officielle, puisque l'officiel posait des questions sans prendre de décision, ou sans en provoquer.

Il le pensait, alors il le dit :


Bon ben, on a bien rigolé, c'était bien !

Moi maintenant, pendant que les officiels de nostre Provence continuent de se poser la question du "To be or not to be à Gênes", ben je vais me balader un p'tit peu hein.

On me prévient si il faut se castagner hein, alors j'irais.

J'ai des trucs à faire : passer une aiguille dans un chas par exemple.
C'est hyyyyper dur sans monocle.


Il prend un parchemin et note en tirant la langue :

"...penser à m'acheter un monocle..."

Puis, après avoir réfléchi deux centièmes de seconde, il rajouta :


"...si possible d'occasion."
Gabcha
Gabcha avait assisté à l'attaque verbale qu'avait subie la Comtesse, et ce de la part de son neveu Yueel. Il toussota un temps, admirant le geste calmant de Prunille, et dit...

Le fait d'être pour ou contre la mobilisation n'a rien à voir avec le fait d'être membre d'un Parti Politique ou du Conseil Comtal. Il est évident que les équations suivantes...

Etre pour la mobilisation= Etre Marquisal= Voter Gayté...Suggérant donc que la Marquise vote pour ce parti.
Etre contre la mobilisation= Etre anti Marquisal= Voter Pacs

...Sont erronées.


Il soupira un temps, puis se tourna vers son neveu et lui dit...

Je puis comprendre et même approuver ta passion à bien faire les choses. Et à t'engager pour elles. Mais le fait d'insulter une Comtesse, et de placer ce débat dans une perspective politicienne était en soit une mauvaise idée.

Il réajusta son mantel, puis s'assit sur un escalier proche de la Place.
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Prunille
Les tensions, dans l'air...
La guerre échauffait les esprits, même avant d'avoir été décidée.
Visiblement, la Comtesse avait décidé de ne plus écouter ses sujets, puisqu'elle avait quitté la place.

En laissant un démuni.

Le regard de Prunille quitta en effet le visage de Yueel pour aller se poser sur celui, déconfit, d'Iskander.
Quittant le bras de son frère, elle s'approcha du chancelier comtal.
Saisit la paire de mains pendantes... Et les serre dans les siennes.
Un sourire, qui se veut réconfortant, et la voilà qui s'adresse au berger en ces termes :


Ne t'en fais pas, Iskander.
Tu as fait ce qui te semblait juste.
L'agressivité est le refuge des fai...


Non, ne pas se lancer sur ce terrain.

Mais ne t'en fais pas face au danger tout le monde reviendra à la raison.

Je te le dis, des troupes seront envoyées à Gênes. J'en suis intimement convaincue.
La Provence sortira grandie de cette mauvaise passe.
Du moins, je l'espère ardemment.

Continue à agir selon ce en quoi tu crois, et à dire ce que tu penses. Et à penser.
Cette liberté là, personne ne pourra te l'enlever.


Se hissant sur la pointe des pieds, de nouveau, elle dépose un baiser sur le front du chancelier.

Souris, et bats-toi, la tête haute.

Elle ne savait si ses paroles allaient être réellement réconfortantes pour le berger, mais au moins, elle aurait tenté.
Iskander
Je souris aux paroles de Prunille et aux gestes de Prunille.

Merci Prunille. J'en ai besoin.

Quelle désolation !


Je lui montrai la place.

Gabcha, Sa Majesté et toi qui tentez de racommoder ce qui peut l'être et de ramener les gens à la raison.

Monsieur Ernest qui piaffe avec élégance.

Messire Kika et Messire Otto qui ...

Quelle pitié tout cela !

Notre Comtesse a, d'une certaine manière, raison pour une chose au moins : Nous devons nous unir et travailler dans un but commun.

Décider permettra cela, j'en suis certain.

Nous repartirons à partir de là.


Et d'ajouter, in petto, "mais jamais tout a fait comme avant ..."

Et les choses bougeaient déjà.

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Otto_kar
Pendant ce temps là, à Touloùn, Otto von Karolinger avait planté sa tente pour une journée, triste et énorme bardas encombrant qui lui servait de niche itinérante partout où il allait. L'air morose d'un homme qui a payé 500 deniers pour visiter une ville alors qu'il en est sous les remparts et pourrait visiter gratuitement, Otto fut tout de même content lorsque, pour la première fois de sa vie, il put mettre l'étendard d'un fief à côté de l'étendard de sa dynastie.



À mon retour en Arles, pensa-t-il, je me confectionnerais un étendard et un oriflamme aux blasons mêlés.

Pose de la vieille pancarte Ottoesque...




NICHE DU CHIEN. ON N'ENTRE PAS.
PAS DE PATÉS NI D'OS. VERMINES, PASSEZ VOTRE CHEMIN.

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L'Impéri-Provençal, la Gazette, enfin en vente !
Richelieu1


L'archevêque fût prévenue, au sein du pôle économie que les Provençaux étaient consultés. Alors qu'il s'y dirigeait, il croisait des badauds qui ne cessaient de parler de cris, et d'"engueulades". Pressant le pas, l'archevêque débarqua sur les lieux et entendit ces fameuses et navrantes scènes.

Prit d'une colère qui montait, l'évêque la réprimait grandement pour ne pas s'éloigner de la vertu, mais se fit une promesse, il remettrait de l'ordre dans ces affaires. Et l'Église, les affaires religieuses, les curés et les diacres, les miches de Marie Madeleine tout cela était son domaine, et il entendait que ce domaine marche, et qu'il marche droit.

Se positionnant à sa place, il fit donner des consignes au page qui l'accompagnait.

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Ludovi de Sabran, Comte d'Apt, Archevêque d'Aix en Provence
Seigneur de Rocbaron et de la Sainte Baume
Juge Suprême de la CSMAO
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